Arthen, Le Dragon d'El Bahari

   DON : Forme Animale - Varan d'El Bahari

   SPECIALITES : Combattant d'exception, Odorat perçant
   POUVOIRS :
   Sens Développés= ★★★★✩✩
   Régénération= ★★✩✩✩✩
   Affinité animale = ★★★✩✩✩

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   Ses phalanges parfois gantées ostéodermes ainsi que deux jeux de cinq griffes acérées. Il répugne à la seule idée d'employer une arme dont les composants ont été arrachés à la terre ou travaillés sur les carcasses de la flore. Les solides petites plaques d'os formant occasionnellement des rivets sur sa peau, constituent une armure d'écailles naturelle.

   
   Son intégrité et sa résolution.

   


   Seul un tas d'étoffes informe semble se mouvoir alors qu'il progresse, signe de son dénuement ou de son pragmatisme. Les amples pans terreux glissent sur sa peau hâlée comme les caresses du vent, accompagnant ses mouvements. Les drapés sauvages, à peine maîtrisés par de larges écharpes et bandeaux de tissu, sont autant de voiles susceptibles de dissimuler sa stature. Seuls ses bras longs et noueux, dirait-on en constante tension tant ils semblent musculeux, émergent de son manteau composite. Il trahit dans son allure et sa posture, une souplesse et une légèreté jurant avec cette stature filiforme, sèche, cruellement rigide.
   A l'ombre de son capuchon, on ne devine que l'éclat de son regard, d'un bleu électrique, parfois percé par l'ovale d'une pupille, parfois fendu par l'exposition de sa nature profonde. Lorsque son crâne se dégage de son écrin de soie fauve, il révèle une chevelure sombre grossièrement coupée, souvent rase ; Un visage aux traits affirmés, aux contours anguleux. Certains jureraient avoir vu l'espace d'un instant fugace, l'éclat jaune d'une langue bifide passer le sceau de ses lèvres, d'autres les reflets de petites plaques bistrées sur son derme. Ceux qui ont pu entrevoir les arcs charbonneux et acérés de ses griffes ou encore les contours crénelés de ses dents, sont restés à jamais silencieux.

Il y a cet autre visage, ce corps primitif répondant aux besoins du traqueur. Plus qu'arborer une forme en lien avec son essence spirituelle, le Yorka l'honore et communie avec sa bête. Ce corps long, ramassé et écailleux, aux plaques noires tannées, zébrées de traits cuivrés. Ces pattes courtes et épaisses, parachevées de virgules chitineuses, munies pour arpenter hauteurs comme horizons. Cette tête triangulaire portée par un cou large et puissant, charpentée par une mâchoire forte, s'ouvrant sur des rangées de petites dents cannelées. Seule constante de cette vision, ce regard céruléen, glacé et brillant d'un intellect qui n'a rien d'animal.

   
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