Under the Moons. [Zacharia Cirth]

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 Under the Moons. [Zacharia Cirth]

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Pandora Vanes
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Pandora Vanes
MessageSujet: Under the Moons. [Zacharia Cirth]   Under the Moons. [Zacharia Cirth] Icon_minitimeMer 26 Juin - 15:35

Il y avait foule. C'était peu dire. A croire qu'on organisait un mariage. La gorge de la demoiselle au centre de tout ce remue-ménage se serra à l'idée qu'elle soit la seule à ne pas être au courant.. Et si pendant son absence, ses chers parents lui avaient trouvé un fiancé ? Sa peau ne pourrait être plus pâle alors qu'elle perd toute contenance, cachée derrière un rideau à regarder la foule qui commençait à entrer dans le palais ducale, à plusieurs mètres en dessous de la fenêtre où elle se trouvait presque prostrée. Des pas dans son dos, la demoiselle se redresse, relâche le rideau et se tourne pour faire face à une femme blonde, les bras croisés, l'air à la fois sévère et agacé..

- Puis-je savoir ce que fait Mademoiselle dans les couloirs alors qu'une réception se tiendra en son honneur dans moins d'une heure ?

La jeune demoiselle en question avale difficilement sa salive.. Difficile de répondre à son intendante sans se mordre la langue. Alors, elle fait une rapide révérence, de celles, polies, qui veulent dire "oui tout de suite".. Et elle file, comme une servante grondée. Elle rejoint sa chambre où déjà l'attendent une demi-douzaine de servantes qui s’affairent en tout sens.

- Ah ! Mademoiselle, enfin !

Était-ce devenu son nouveau nom ? "Mademoiselle Enfin", celle qu'on attend toujours. La jeune fille docile s'avance sans plus faire attendre ses servantes qui ne tardent pas à ôter vêtements et épingles qui retenaient ses cheveux après le bain. Qu'elle aimerait y retourner.. Dans ce bain trop tôt délaissé..

Elle n'aura guère le temps de rêvasser davantage. Le corset étrangle sa respiration, la faisant immanquablement redescendre sur terre. La soie glisse sur sa peau et les perles roulent sur ses épaules avant de se stabiliser afin d'orner le haut de ses bras. Pandora les observe un instant, se demandant d'où elles pouvaient bien venir.. Avant qu'on ne l'oblige à relever le menton afin de finir sa coiffure et poser sur son front le bijou qui ornera son visage. C'était à nouveau un chef d'oeuvre d’orfèvrerie dont les artisans de Vanes avaient le secret. Spécialement dessiné et fabriqué pour la demoiselle, les motifs floraux étaient donc à l'honneur.

Pandora sourit à son reflet dans le grand miroir qu'on lui apporte. Il fallait bien admettre que la robe était superbe et la porter un plaisir.. si on omettait le corset sous la soie. La jeune demoiselle remercie les servantes et reste un moment seule avant de sortir de sa chambre. Là elle trouvera Dame Royeli, son intendante qui l'arrête un instant, observe sa tenue et s'assure que tout est impeccable avant de l'accompagner. La musique commence à envouter les couloirs alors qu'elles approchent de la salle de bal. La fête avait déjà commencée oui, doucement, patiemment, les musiciens entretenaient leur audience, le temps que les huiles arrivent. Savoir arriver à la bonne heure n'était pas donné à tous.

Cela dit, Pandora n'avait guère à se préoccuper de cela ce soir. Le silence se fait alors que le héraut annonce l'entrée de la famille ducale. Il ne fallait pas s'y tromper, si le beau monde de Vanes et même au-delà était réuni, le retour de la jeune fille n'était qu'un prétexte. Cependant, Pandora ne voulait pas entendre les intrigues politiques de ses parents, elle salua bien respectueusement les hommages qui lui furent fait et entreprit de s'écarter du couple ducale. Son frère n'était pas là, il avait filé aussi vite que le vent pouvait le porter.. Quant à son demi-frère il était sans doute là, mais, impossible de le trouver. Il faisait comme on lui avait enseigné, être là puisqu'il n'y avait pas d'autre choix mais, invisible puisque sa belle mère ne voulait pas le voir.

La jeune demoiselle le chercha cependant pendant un certain temps. Au bout d'une heure et demis passé à sourire et à entretenir des conversations trop creuses. Elle abandonna ses recherches et s'enquit de trouver, elle aussi, une échappatoire. Elle ne pouvait guère quitter sa propre réception mais, elle pouvait sans doute trouver un endroit plus calme tout en évitant soigneusement les cavaliers entreprenants. La chaleur commençait à grimper à l'intérieur alors que l'alcool, la musique et les danseurs s'enhardissaient. Les grandes baies vitrées ouvrant sur les jardins avaient donc été entre-ouvertes, laissant alors échapper quelques couples et une rose.

Cela dit, si l'extérieur était plus calme, la chaleur qui faisait rosir les joues pâles de la demoiselle ne sembla pas vouloir la quitter. Voilà quelques semaines que des piques de fièvres venaient parfois la terrasser. Elle ne s'en était pas ouverte ni à son intendante ni à personne. Elle ne voulait pas être alité à nouveau. Un peu d'air frais serait son remède, se dit-elle, en avançant un peu plus dans les jardins. La nuit était déjà profonde, les étoiles hélas invisibles, cachées par d'épais nuages qui n'avaient pourtant rien de menaçant, seules les lunes éclairaient encore son chemin. La saison morte n'était pas vraiment sa préférée. Le jardin pourtant, ne semblait pas tant souffrir, les jardiniers se donnaient du mal.

Cependant, la jeune femme tâchait d'écarter son regard des buissons trop bien taillés, elle avait l'impression qu'elle allait bien finir par s'y effondrer. Peut-être n'aurait-elle pas du sortir finalement ? Et simplement remonter dans ses appartements. Au lieu de cela, elle se retrouvait seule à zigzaguer dans ce jardin, comme une convive enivrée par l'alcool. N'y avait-il donc pas de banc dans ce fichu labyrinthe ?!
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MessageSujet: Re: Under the Moons. [Zacharia Cirth]   Under the Moons. [Zacharia Cirth] Icon_minitimeMer 26 Juin - 18:13

Complot et trahison, certains se déroulent à la lumière de musiques joyeuses et d'autre, sous couvert de la lune, dans les murmures grisant de papiers à lettre indéchiffrable. Zach était là, à l'ombre d'une bâtisse sur la terrasse, si bien couvert par les ténèbres que personne, dans la salle de réception ou à l'extérieur, ne pouvait deviner ce qui se tramait non loin d'eux. Ils étaient deux, en face de Zacharia se trouvait un homme dont on pouvait deviner seulement les lèvres, des lèvres fraîches qui laissaient percevoir une jeunesse riche de confort. Le Terran devait avoir un beau visage s'il ne faisait pas une grimace hideuse déformant sa bouche gracieuse alors qu'il donna une lettre au Nérozia.

Zach lui pris le papier sans le moindre remerciement, son visage affichait un profond dégoût et il s'amusait presque à exposer clairement sa domination certaine, pour l'occasion, il avait teint sa chevelure d'un noir corbeau, faisant ressortir sa peau pâle et ses prunelles bleues. Mais ce jeune riche, n'y voyait pas plus que Zacharia et ne pouvait donc pas profiter de ces efforts. Au moment où zach commença à ranger la lettre près de son cœur, le Terran murmura doucement avec une assurance et un empire qui lui déplut instantanément

« Voilà ce que vous vouliez, j'espère que maintenant vous allez me laisser en paix ! »

Zach, lui sourit alors et resta silencieux, il prit son temps pour ranger cette fameuse lettre, et plongea son regard dans les ténèbres qui cachaient les yeux du noble impudent. Enfin il réarrangea sa tenue, calculant chaque mouvement, avec ce même sourire satisfait. Ce Terran n'avait pas l'habitude d'être patient, cela se voyait, Zach percevait son impétuosité grâce à une expiration méprisante. Une fois son petit jeu terminé il racla sa gorge et prononça ces mots à voix basse :

« Que ceci soit bien clair, tu ne nous rends pas service par générosité, et ce ne sont pas quelques grammes de bois mort qui rachèteront ta liberté. Entends-moi bien, nous décidons. »

Après ces mots plus rien, seul le bruit des instruments et des voix se faisaient entendre ici. Des éclats de rire féminins se faisaient entendre de l'autre côté la terrasse. Dans les regards, les sourires, l'amour se mêlait à la haine, la colère silencieuse à la joie éclatante. La voix de Zach s'était faite douce et folâtre pour mettre en rage, mais elle avait fait l'effet d'un coup de feu sourd et mortel. Mortel pour qui ? Lui ou le Terran ? Lui-même ne pouvait le dire, cependant pas un seul signe de regret ne s'affichait sur son visage. Le silence se rompit réellement entre eux lorsque, dans les ténèbres de l'anonymat, le Terran se détourna de Zach. Le Nérozia fit de même et s'adossa au garde-fou de la terrasse.

À peine deux pas de fait qu'il s'arrête, toujours dans l'ombre et muet, les deux « complotistes » jetèrent à l'unisson un regard curieux vers une jeune femme qui sortit tout à coup de la salle de réception. S'ils s'étaient ainsi arrêtés c'est bien pour deux raisons particulières, elle était sortie seule et elle se nommait Pandore Vanes. Le Terran fit mine d'aller la voir puis se ravisa en se souvenant de qui se trouvait dans son dos. Il resta alors caché, la laissant s'enfuir parmi le jardin luxueux avant de lui-même finalement rejoindre la salle de réception avec regret et sans un regard, ni pour l'intrus grossier ni pour la robe fabuleuse qui, dans la nuit, s'échappait.

Zacharia avait le sourire d'un loup, le rictus malsain d'une bête qui venait de trouver la fleur malade, l'animal qui s'éloigne du troupeau pour cacher sa faiblesse. Il sortit alors des ténèbres, se plongeant dans la lumière il calma la joie dans son cœur d'avoir trouvé cette petite perle qui s'échappe des doigts de quelques nobles voraces. Il se fit une mine plus saine et l'on pouvait admirer le Nerozia dans une tenue simple mais élégante, tout de noir et de blanc vêtu de cette tenue tout à fait typique du serviteur de la région. Suffisamment riche pour faire la fierté de la famille et suffisamment simple pour ne pas ombragé la robe du moins riche invité.

Il se dirigea donc vers le jardin avec un pas lent, il avançait avec sérénité, il l'a suivi de loin et elle disparut bien vite à sa vue. Il ne s'en formalisa pas, dans cette nuit sombre il était déjà redevenu invisible pour les convives. Autour de sa jambe droite se trouvait une corde nouée et enchantée par ses soins. Alors, par le pouvoir de son esprit il décrocha le nœud et la fit voleter dans les airs dessinant des arabesques hasardeuses. Il attrapa la corde d'une main forte et la fit monter dans les airs. Tenant fermement celle-ci il quitta le sol. Il survola alors le jardin profitant d'une vue que peu de gens avaient eu l'occasion d'apercevoir. Ici, il paraissait petit, le silence et le gigantisme du lieu l'écrasaient. Il sentit bien que ce lieu n'était pas pour lui, il était un étranger face à autant de grâce et presque un malaise venait perturber les battements réguliers de son cœur bestial. Comme une hésitation inconnue à son âme. En quelques secondes une masse ombreuse se déplaçant maladroitement dans ce labyrinthe végétal le fit sortir de sa pensée éphémère. C'était forcément elle. Il fit en sorte de prendre de l'avance dans ce dédale fleurie et il atterrit silencieusement non loin d'elle.

Toujours grâce à sa magie, il noua de nouveau la corde autour de sa jambe droite, au niveau de son mollet en dessous de son pantalon. D'une telle manière qu'elle reste non discernable pour un regard ignorant. Enfin, il passa sur son visage ses deux mains gantées, par un tissu immaculé et doux, comme pour modeler ses traits. Il entendait les petits bruits que Pandora faisait dans sa promenade fiévreuse et Zach prit une grande inspiration. Cette même inspiration qui gonfle les poumons d'un acteur rentrant en scène et il se mit à marcher vers elle

Au détour d'un croisement elle lui apparut, comme un joli oiseau tombé d'un nid, pareillement à une charmante primevère arrachée à la terre. Zach s'arrêta comme foudroyé par cette fausse surprise qu'il jouait avec fierté. Il annonça alors d'une voix chancelante d’émotion :

« Mademoiselle ? Vous allez bien ? Prenez mon bras pour vous y reposer, je vous en prie. »
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MessageSujet: Re: Under the Moons. [Zacharia Cirth]   Under the Moons. [Zacharia Cirth] Icon_minitimeDim 28 Juil - 21:53

La musique et les conversations s’entremêlaient dans un brouhaha de plus en plus lointain. Les lumières vives et les danseuses colorées s’effaçaient tout autant. Dans l’obscurité où elle cherchait un peu de calme, disparue celle que pourtant, tous étaient venu saluer. Ce dernier fait n’était que prétexte à volupté et mondanité, et cela ne pouvait guère être plus évident qu’à cette instant. Seule, la Rose ne craint pourtant pas de l’être en cette soirée qui devrait être sienne. Elle s’était bien assez montré, elle pouvait se permettre une évasion relative, temporaire surtout. Elle n'aurait besoin que de quelques pas, reprendre un peu d’air frais.. Évidemment elle mentait, à elle-même surtout. Le malaise qui l’accaparait n’était pas le fruit de quelques pas de danse effrénés, ni même le coup d’une conversation assommante. Cela aurait pu. Ce n’était en rien le cas.

Puisqu’elle se mentait aussi bien sur les symptômes que sur les conséquences de ses étranges malaises, elle n’en cherchait ni la cause ni ne gardait souvenir de la première occurrence. Amaryl peut-être ? Une fièvre du désert l’aurait troublée plus que de raison ? Les températures changeantes, la pression de ce corset inutile, fallait-il trouver vraiment, la cause à cette vision soudain trouble, à cet équilibre trop précaire ? Elle porte le dos d’une main tremblante à son front. Quand bien même le trouve-t-elle chaud, elle ne saurait dire si elle doit considérer cela comme un symptôme, où s’enquérir de la fraicheur de ses mains.

Au détour d’une allée bordée d’arbustes à fleurs blanches désormais closent, la demoiselle rencontre une ombre qui sursaute. La rose ne se raidit pourtant pas, elle s’attache à couvrir d’un sourire affable la faiblesse qu'elle ne saurait pourtant cacher. L'illusion sera d'ailleurs très rapidement brisée par l'inconnu qui propose aimablement son bras. L'hésitation n'était pas de mise, entre risquée de s'effondrer dans un buisson ou s'appuyer sur l'offre d'un inconnu vêtu comme un serviteur, la demoiselle trouva bien moins disgracieux d'accepter l'amabilité. Quand bien même il serait bien malvenu de croiser la princesse Vanes au bras d'un serviteur, perdus dans l'obscurité d'un jardin. Cela ferait siffler les langues fourchues de quelques convives en mal de romantisme scandaleux.

La fleur acquiesce légèrement, avec la grâce fragile d'un roseau qui tremble sous la brise, elle pose sa main sur l'avant-bras du jeune homme qu'elle n'a pas encore prit le temps d'observer. Sa vision était encore vascillante. Elle prend une lente inspiration alors que doucement elle retrouve des appuis plus solides dès lors que l'équilibre lui revient. L'instant d'une respiration mesurée, la Rose se tient silentieuse, soucieuse tout d'abord de reprendre possession de son propre corps avant de s'inquiéter de l'étiquette. Son maintient est pourtant droit, comme si même la plus terrible des afflictions ne pourrait faire plier des années d'éducation.

Enfin, la jeune fille redresse ses prunelles roses sur le visage du gentilhomme qui lui servait bien dignement d'appuis. Elle ne reconnait pas le visage qui lui fait désormais face. Des cheveux couleur corbeau encadrait un visage aux traits fins bien que masculins, sa peau pâle et ses iris bleues avaient quelque chose de famillier à la demoiselle, exentrique parmi les albinos. Un sourire délicat, empreint d'excuses muettes, vint fleurir sur les lèvres de la jouvencelle.

- Pardonnez mon manque de tenue, je crains n'avoir que trop perdu l'habitude de ce genre de reception. Vous m'avez sauvé d'une bien piètre situation, je vous en suis reconnaissante.

Nul éclat disharmonieux dans le ton de sa voix fluette, nulle fluctuation traitresse dans la délicate mélodie de ses sincères remerciements, pourtant, sa main reste appuyée sur le bras qui lui fut offert. Si la demoiselle sait user des subterfuges des comédiens mondains, elle sait aussi laisser de côté la fierté qui devrait, par son sang, devenir orgueil et accepter l'aide quand elle en a irrémédiablement besoin.

- Vous portez l'habit de nos gens mais, je ne pense pas vous avoir déjà vu. Je ferais une bien mauvaise maîtresse de maison.

Un sourire plus marqué éclair son visage aux pomettes encore un peu trop roses pour le teint habituellement de la demoiselle. Il était bien peu probable qu'une petite princesse puisse se souvenir du visage de toutes les laborieuses fourmies qui tourbillonaient autour de son luxueux nid. Pourtant, Pandora avait une excellente mémoire. Entrainée à retenir les visages et les noms des gens d'importance, elle avait par extension, retenu ceux des petites gens qui gravitaient autour d'elle. Cependant, voilà qu'elle revenait à Vanes après plusieurs années à l'étranger, il était plus qu'envisageable que sa maison se soit étoffée de quelques serviteurs supplémentaires.

- Oserais-je demander le nom du gentilhomme qui me sauva d'un labyrinthe d'obscurité ?

Elle était bien heureuse que ce soit un serviteur qui soit témoin de ses bien piètre déboirs. Elle aurait eu une dette bien plus ambigue à gérer si cela avait été un homme de haute naissance et elle aurait été peut-être encore plus gênée si elle avait trouvé là une femme de sa condition. Mais.. aucune femme de sa condition ne se serait jetée dans un jardin noyé dans l'obscurité, seule qui plus est. Etait-ce la fièvre ? Ou peut-être un brin d'esprit aventureux qu'elle avait ramené dans ses bagages ? Elle se trouvait bien mieux ici, à parler à un inconnu qui ne jugerait pas trop durement son état, qu'à l'intérieur dans la tourmente des corps virevoltants et des bavardages bienséants.
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