Serënn

DON : Les 5 Sens développés
SPECIALITES :
► Discrétion (capacité à pouvoir se fondre dans le décor)
► Art de la guerre ( polyvalence dans le combat, capacité accrue dans le combat rapproché)
POUVOIRS :
Agilité sur-développée = ★★★★✩✩
Soin guérisseur = ★★✩✩✩✩
Contrôle de la nature = ★★★✩✩✩



Armes:

-Un arc long en if, simple mais d'excellente facture.
-Une pique à la pointe d'acier effilée et au manche de frêne.

Armures:

-Une armure de cuir souple et légère renforcés de plaques d'acier aux endroits stratégiques.
-Des bracelets d'avant-bras de cuir renforcés de plaques d'acier
-Des bottes de cuir renforcées de plaques d'acier mobiles, montant jusqu'aux genoux



-un couteau de chasse
-un carquois et une quantité variable de flèches
-un catalyseur de la taille d'une grosse bille, couleur de jade impérial, serti dans une griffe d'oiseau de proie en argent dotée d'une chaînette du même métal.
-Une petite flûte d'argent




Serënn est un Sindarin d'un peu plus d'un mètre quatre-vingts, doté d'une robuste constitution par rapport à la moyenne des siens. Il possède une longue chevelure d'un blond très pâle qu'il laisse toujours libre et, marque distinctive de son peuple, des oreilles légèrement pointues. Son regard est d'un vert très sombre discrètement pailleté d'or, très expressif la plupart du temps bien qu'il puisse s'avérer difficilement déchiffrable lorsque Serënn décide de dissimuler ses pensées.

Des tatouages d'apparence tribale, bleu-gris, ornent son visage et son épaule droite. Leur signification n'est connue que d'un nombre extrêmement restreint de personnes mais, loin d'être uniquement décoratifs, ils sont en réalité les symboles de son appartenance au très mystérieux corps des pisteurs de sa Majesté la Reine, affiliés à la Légion des Astars, troupe d'élite ayant pour rôle de protéger la famille Royale.



Serënn est un être très secret, plus habitué à la solitude des terres sauvages qu'à la vie en société. De prime abord il peut sembler distant, indéfinissablement hautain, peu porté au rire et aux démonstrations d'amitié ou d'affection. Mais quelqu'un sachant gagner sa confiance découvrira une toute autre personne, prompte au sourire et à la plaisanterie, presque insouciante parfois. Malgré cela, il n'évoquera que très rarement des sujets personnels et esquivera toute question sur son implication ou son rôle dans le royaume de Canopée, conservant ainsi toujours une part de mystère même avec ses proches.

Sindarin pure souche, il accorde une grande importance aux siens et fait toujours passer l'intérêt de son peuple avant le sien. Sa loyauté à la Reine Viwien est sans faille, il donnerait sa vie sans hésiter une seconde pour la protéger et s'élèvera contre quiconque s'aviserait de seulement la dénigrer.

Au niveau de la religion, bien qu'il soit fort peu adepte des cérémonies, Serënn est d'un naturel plutôt pieux et respecte tout particulièrement Fen, Dieu de la Faune et des Arts, ainsi que Delil, Dieu de la Flore et de la Vie. Il n'abordera cependant que rarement le sujet de la religion, considérant que la croyance est quelque chose de personnel qu'il serait malavisé d'étaler.



PRENOM : Saëlhyn
RACE : Cheval
SEXE : Mâle
POUVOIR : Télépathie
DESCRIPTION :

Saëlhyn est un robuste pur-sang à la robe alezan, taillé pour l'endurance en terrains difficiles bien plus que pour la vitesse pure. Si rien ne le distingue particulièrement de ses semblables au premier abord, son regard brillant d'intelligence n'a pourtant rien de commun. Il est muni d'une pierre de Sphène incrustée sur son échine, la plupart du temps invisible du fait de sa crinière.


PRENOM : -
SEXE : -
DESCRIPTION : -




Serënn est né et a grandi dans la cité de Canopée, au sein d'une famille de petite noblesse relativement fortunée. Enfant unique, il fut choyé par ses parents et bénéficia d'une excellente éducation, apprenant à lire, écrire, calculer et bien d'autres choses encore. Cela n'alla pourtant pas sans mal car, dès que la surveillance de ses parents ou précepteurs se relâchait, le jeune Elfe n'avait rien de plus pressé que d'aller explorer les forêts environnantes, disparaissant parfois des jours entiers au grand désespoir des adultes morts d'inquiétude. Ni les réprimandes ni les punitions n'y firent rien, si ce n'est que Serënn apprit très vite à échapper aux recherches en se dissimulant au plus profond de la sylve et à amadouer ses parents par le récits de ses exploits enfantins à son retour.

De guerre lasse, ses parents le confièrent à un vieux forestier de leurs amis, préférant finalement qu'il soit formé aux dangers de la nature sauvage par un expert plutôt que d'être livré à lui-même. Ce fut sans doute la période la plus heureuse de la vie du jeune Elfe et, bien vite, il démontra un talent certain pour déchiffrer les traces, approcher des animaux sans être repéré et trouver de quoi subsister dans les plus rudes conditions.

Alors qu'il approchait de ses cent vingt ans, le vieux forestier déclara qu'il n'avait plus grand chose à lui apprendre et lui conseilla de rejoindre l'armée en qualité de pisteur afin de trouver des maîtres susceptibles de poursuivre sa formation. Serënn suivit sagement ce conseil et, quelques années plus tard, s'était forgé une si solide réputation de compétence qu'il fut convoqué par un mystérieux personnage, haut-gradé dans l'armée mais fort peu connu. L'officier lui fit une proposition que le jeune Elfe ne songea pas un instant à refuser et, au fil des décennies suivantes, il fut successivement intégré à chacune des Légions de Canopée afin d'acquérir leurs connaissances spécifiques. Ce furent des années extrêmement intenses car, en parallèle, Serënn dut suivre des cours de politique et de diplomatie très poussés, mais aussi apprendre plusieurs langues, notamment le terrania et l'ellendë.

A l'âge de cent quatre-vingts dix ans, sa formation terminée, il fut soumis à toute une série de terribles épreuves visant à le pousser dans ses plus extrêmes retranchements dans à peu près tous les domaines, puis il fut enfin présenté à la Reine. Durant dix années, elle-ci lui confia diverses taches, subalternes d'abord puis de plus en plus difficiles, jusqu'à ce qu'un jour enfin elle décide qu'il assez digne de confiance pour rejoindre les rangs des Astars. Il s'ensuivit une cérémonie secrète durant laquelle Serënn reçut ses tatouages et apprit, à sa plus grande surprise, qu'il appartiendrait désormais à un corps très particulier au sein de cette Légion dont il n'avait jamais même entendu parler.

Depuis lors, Serënn parcourt le monde, aventurier nomade sans attaches en apparence, mais en réalité servant toujours les volontés de sa Majesté Viwien, Reine de Canopée. Nul à part elle ne connaît la nature de ses missions, nul ne se doute même qu'il soit encore et toujours à son service, à moins qu'elle ne lui ordonne de le divulguer à des personnes précises. Son nom de famille a été comme effacé, son passé oublié, pour la plupart il n'est plus qu'un vagabond errant sans but ni destination précise.