La première pierre d'un renouveau [Fini]

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_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 La première pierre d'un renouveau [Fini]

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MessageSujet: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeDim 9 Fév - 15:52

1306 - Ère Obscure
Saison d'Enkilil, mois de Mésoa, 13ème jour.


Le guérisseur sortit de la pièce dans le silence. Le comte de Béon était assis sur son lit, le visage fatigué et les traits creusés. Son chambellan, Domerick Verwon, le regardait avec l'air soucieux. Les fenêtres laissaient entrer la lumière du jour et si l'on regardait à travers, l'on y verrait l'industrieuse ville de Béon, avec son mur d'enceinte et les fumées de ses fonderies. Si le regard s'attardait sur l'horizon plus lointain, l'on y verrait même le grand lac de Béon et la petite bourgade qui servait de port fluvial. Mais le regard du chambellan était fixé sur l'homme devenu comte de ces terres. Walter Veldar, le bâtard de Béon comme certains le surnommaient. Ce dernier souffrait d'une fièvre qui ne cessait pas. Son retour du voyage avorté en Noathis avait été éprouvant. Domerick s'était bien gardé de faire remarquer qu'il avait été contre cette expédition dès l'origine.

Walter souffla un moment en se massant les temps. Il rouvrit les yeux pour rendre son regard à Domerick. Il avait pris une posture plus seigneuriale depuis quelques semaines. A sa prise de fonction, il avait encore trop l'allure d'un simple homme d'armes. S'il gardait cette proximité et ce comportement simple, il devenait de plus en plus le Comte de Béon dans son comportement. Le chambellan n'y était pas pour rien. Il avait pris sur lui de faire en sorte que ce fils illégitime sans préparation à l'exercice d'une telle fonction devienne un comte digne de ce nom. Heureusement, il n'y avait aucune lacune au niveau militaire. L'ancien chevalier savait se battre et possédait un certain sens tactique et stratégique. Pour le reste, au niveau du protocole, de la diplomatie ou de la gestion du domaine... Si Walter possédait un sens pratique, il n'avait aucune expérience ni connaissances précises en ce domaine. Néanmoins, il progressait un peu chaque jour.

- Domerick, commença le comte. Ne t’inquiètes pas ! Une simple fièvre ne va pas me terrasser aussi facilement. Si cela s'aggrave, nous ferons venir des guérisseurs plus à même de m'aider, voilà tout.
- Ce n'est pas ça qui m'inquiète, mon seigneur. Je suis bien plus concerné par les agissements du capitaine Morto. Il y a encore eu des affaires suspectes avec des prisonniers relâchés sans véritables raisons. Ou le fait que certains notables commencent à se poser des questions sur votre célibat et absence d'héritier.

Walter ricana. Ce sujet avait été le premier sujet qu'on lui avait soumis une fois devenu Comte. Le mariage ! La descendance ! Il comprenait pourquoi, mais n'avait pas le cœur à organiser un mariage arrangé. De plus, ayant été un solitaire du fait de son existence vagabonde, il se voyait mal se marier.

- La garnison de la forteresse continue-t-elle de s'entrainer efficacement, chambellan ?
- Assurément, j'y veille personnellement !
- Les murs de la ville sont-ils gardés et entretenus par la milice ?
- En effet.
- C'est parfait alors ! Le capitaine Morto n'est pas l'homme que j'aurais nommé à son poste, mais il s'acquitte de sa tâche et profite de sa position. Pour le moment, il est soutenu par nombre de notables de la ville qui nous causeraient énormément d'ennuis si nous agissions contre lui. J'aimerais moi aussi lui botter le cul et nommer un officier plus digne de confiance, mais la situation est bloquée si nous n'avons pas de preuve de ses agissements.

C'était là tout le problème. Morto était un corrompu notoire. Prenant tous les pot-de-vin possible, il n'hésitait pas à abuser de sa position pour s'enrichir et assurer ses intérêts. Malgré cela, il assurait un certain ordre dans la ville et commandait la milice d'une main de fer. Faisant toujours attention à ne pas entrer en conflit direct avec le Comte, il avait une étonnante habilité à tenir son rang.

- Pour revenir à votre besoin d'avoir une épou...
- Parle moi plutôt de ce que je t'avais demandé ! As-tu trouvé des personnes faisant l'affaire ? Hormis les anciens du dernier ordre d'Oris ?
- Plusieurs personnes font l'affaire... Il y a notamment un jeune homme qui se trouve actuellement en Béon. Il correspond parfaitement à ce que vous recherchez... Vous êtes sûrs pour ce projet ?
- Bien sûr, Domerick ! Si les anciens ne se relanceront peut-être pas dans la renaissance de l'ordre, son idéal vit toujours dans l'esprit de beaucoup de monde !

Le chambellan présenta la personne à laquelle il pensait au Comte sans faire d'autres remarques. Il était frustré de la façon dont Walter Veldar repoussait sans cesse le moment de s'atteler à se trouver une épouse digne de ce nom. Domerick avait reçu plusieurs offres plus ou moins directes en ce sens de nobles béonais et des rumeurs avait atteint la forteresse sur la bonne entente entre l'héritière des Thyssen et le Comte de Béon. Lui-même envisageait sa fille unique comme une prétendante tout à faire respectable. Mais son seigneur ne semblait pas pressé de régler la question...

***

Walter chevauchait Grendel, son destrier. Il se trouvait à quelques lieux de la ville. Seul deux hommes l'escortaient. Il ne portait que peu de signes distinctifs l'identifiant comme le comte de Béon et avait revêtu son armure. Le fameux Yuna Thesarian dont on lui avait parlé était le descendant d'une famille de chevalier. D'après ce qu'on lui avait raconté d'autres, il correspondait parfaitement au genre de chevalier que Walter recherchait.
Arrivant dans un tout petit village, il remarquèrent le cheval attaché à l'extérieur d'un bâtiment. Walter et ses deux gardes s'arrêtèrent et le comte de Béon entra à l'intérieur. C'était un genre de relais ou d'auberge.

- Bonjour à tous, je cherche Yuna Thesarian, j'aimerais lui parler, pouvez-vous me dire où il se trouve ?

Il avait parlé haut et fort, adoptant sans s'en rendre compte une posture d'autorité et très seigneuriale, mais sa voix et le regard qu'il portait aux gens montrait clairement qu'il était proche d'eux. Néanmoins, il avait les traits fatigués, conséquence de la fièvre qui le tenaillait et qui ne le quittait pas.


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Dernière édition par Walter Veldar le Ven 17 Avr - 12:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeDim 9 Fév - 20:27

C’était il y a maintenant deux mais que j’avais franchit la frontière du Béon. Je ne tenais pas vraiment compte des jours et des semaines qui passait, aussi je ne pourrais précisément vous dire quand je suis partit de chez moi, mais ici en Béon il y a fort à faire. J’avais rejoint récemment un petit village a quelque lieu de la ville principale du Comté. C’était d’ailleur ma prochaine destination, mais il y avait à faire ici. Un incendie avait détruit le toit de l’auberge, raison pour laquelle j’étais resté. Je ne pouvais pas laisser les gens de ce village dans le besoin, d’autant que ce relai était le coeur de la bourgade. Les gens venaient y boire, y manger et c’était l’une des rares sources de revenue de l’endroit. Les messagers, et autres voyageur prenait le temps d’un repas et d’une chambre ici, permettaient de garder bandits et brigands au loins. Personne ne s'attaquerait à un relai si près de Béon.

La destruction du toit avait provoqué la fuite des passant, préférant une autre route, et peu après des voles avaient eu lieu. Et plus récemment, des habitants avaient vue d’étranges silhouettes roder autour du village. Des bandits selon eux. J’étais donc resté les aider. Ensemble il nous avait fallu quelques jours de travails pour réparer le relai, mais je ne pouvais toujours pas me résoudre à laisser ces gens. Le village était petit et il n’y avait même pas un poste de garde, et aucun moyen efficace de prévenir la milice ou l’armée. J’allais donc devoir jouer le rôle de garde pendant un temps, cette idée ne m’enjouais pas, je voulais reprendre mon voyage le plus tôt possible. Et dans ce but j’avais une idée. Aller les chercher et les raisonner. Du moins c’était mon plan initiale…

Après deux jours de recherche infructueuse, ce furent eux qui vinrent à moi. Enfin, ils étaient venus attaquer les habitants. J’avais mon armure sur moi, elle était lourde à porter, mais mieux vallée souffrir de son poid, que d’une lame au travers de l’abdomen. Ils étaient quatres, mal habillé et leurs armes étaient rudimentaires, une vieille épée pas vraiment entretenue, une hache dont le manche avait été remplacé par une banche, un troisième qui n’avait rien trouvé de mieux qu’une massue, une sorte de petit tronc qu’il avait fait brûler pour la rendre plus solide et le dernier avait une lance qui semblait d’assez bonne facture étrangement. Le combat fut bref, je pus remercier mon armure car sans elle, je serais mort. Alors que je venais de mettre hors d’état de nuir l’homme à la hache, l’épéiste m'assaillit, je pus le repousser aisément, mais je ne remarqua que trop tard que c’était une diversion et je n’eu que le temps de faire un pas de côté, pas assez loin pour éviter la lance qui rebondit sur mon plastron. J’étais aussi surpris que l’homme, car je voyais déjà mes derniers jours arriver, mais je fus plus prompt à me reprendre, j’avançais d’un pas, frappa la hampe de son arme et la trancha en deux, je le mis a terre d’un coup de pied à l’estomac et usant du pouvoir de ma sphène afin d’utiliser ma magie mon arme se couvrit d’une lueur blanche et sectionna l’épée du troisième homme, je fis volte face et para la massue de bois qui allait pour me broyer le crâne. Mon pouvoir était toujours actif et l’arme se sectionna d’elle même au contact de la mienne.

J’avais été négligeant. Ce pouvoir est dangereux, j’aurai dut cesser de l’utiliser après avoir brisé l’épée de l’autre… Suite a ça les bandits se rendirent, je les attachais avec une corde donné par les habitants. Je les laissais aux villageois qui les installèrent dans la réserve de l’auberge attaché et bâillonné. De mon côté j’étais parti me coucher, et me remettre de mes émotions. J’avais vu la mort de près, très près. Mais une fois de plus, mon père m'avait sauvé. J’entrepris de retirer cette armure, ce qui me pris au bas mots, une heure. Cette chose était une horreur à revêtir et à enlever seul. C’était la principale raison pour laquelle je ne la portait pas sans raison. Ca et son poid, plus que conséquent. Je m'endormis rapidement, y a pas a dire ma magie m’épuise. Ce ne fut que vers midi que le soleil perça mes paupière et me réveilla. L’émotion de la veille et ma magie m’avait fait dormir jusque tard dans la journée. Je descendis dans la salle principale de l’auberge alors qu’un homme suivit de deux autres entra dans la pièce. Il demanda a me voir. Le silence se fit et lentement tous tournèrent la tête dans ma direction. Je fis un pas vers l’avant levant la main.

“ C’est moi monsieur. Je suis Yunael Thesarian. “

Je m’avançais vers lui alors que je finissais d'attacher mes cheveux. Je ne portais pas mon armure, un simple pantalon et une chemise de toile. Je ne savais pas qui était cet homme, il portait une armure et les deux hommes dans son dos ne semblait pas commode. Je me stoppais a quelque pas de lui.

“ Mais puis je connaître votre nom, vous qui connaissez le mien ? “

Pas de défiance, ni méfiance dans ma voie, simplement une interrogation et un sourire.
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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeMar 11 Fév - 11:21

Un jeune homme descendant de l'escalier menant à l'étage où se trouvait vraisemblablement les chambres à coucher s'avança en affirmant être l'homme que recherchait Walter.
Il ressemblait tout à fait à la description qu'on lui avait faites et dégageait cette aura de jeunesse et idéalisme que Walter avait eu au même âge. Le comte de Béon sourit au jeune homme tandis que ce dernier finissait d'attacher ses cheveux derrière sa tête. Apparemment, il se levait à peine. Néanmoins, il gardait encore un peu de lucidité en demandant à qui il s'adressait.
Walter ne vit aucune raison de mentir sur son identité. Oubliant a fièvre qui martelait son crâne, il continua à sourire.

- Je me nomme Walter Veldar, je suis le comte de Béon. Accompagnez-moi dehors, si vous voulez bien, nous dérangerons moins ces voyageurs.

Il se retourna et sortit à l'extérieur, suivit de ses deux gardes. Il avait bien remarqué la surprise des gens présents dans la salle quand il avait révélé son identité. Il n'avait pas le temps de s'y attarder, même s'il avait bien envie de partager un repas avec ces voyageurs pour se rappeler son ancienne vie.
Le jeune Yuna le suivit. A la vérité, ils restèrent juste à l'entrée du relais. Les deux gardes, issus de la garnison de la forteresse s'éloignèrent un peu pour donner un peu d'intimité à la conversation entre Walter et Yuna.

- Dites moi, commença Walter. Que faites vous par ici ?

Il n'attaqua pas frontalement le sujet qui l'intéressait en priorité. Il souhaitait jauger un peu quel genre de personne était Yuna Thesarian. Ce qu'il voyait dans le regard de ce jeune chevalier l'encourageait grandement. Mais il y avait un gouffre entre ce qu'un regard renvoyait comme message et la valeur d'une personne.
Walter se doutait plus ou moins des activités du Thesarian. Il avait été un  chevalier errant auparavant également. Et pétri d'idéaux de justice et d'honneur qui l'avait suivi dans son accession au titre de comte. Mais il était curieux d'entendre les motivations du jeune homme de sa bouche.

Il sourit en pensant au fait que jusqu'à maintenant il se considérait lui-même comme un jeune homme. Mais face au visage juvénile de Yuna Thesarian, il était forcé de constater qu'il était loin du jour où il pouvait encore s'appeler "jeune homme". Sa trentaine passée, il la portait fort bien, il en était conscient. Encore que la fièvre qui le tenait dans ses griffes depuis Noathis ait creusé ses traits et lui donne un aspect fatigué...

Le jeune chevalier était solidement bâti et avait de la détermination dans le regard. C'était parfait pour ce qu'il voudrait faire. Walter espérait sérieusement qu'il ferait l'affaire et qu'il accepterait de rejoindre son projet.

- Je sais qu'un chevalier comme vous semblez l'être pourrait se trouver dans des endroits plus agréables... reprit Walter.

Refonder l'Ordre d'Oris serait loin d'être une chose aisée. Walter aurait du mal à rassembler des personnes intéressés. L'histoire de cet Ordre bien qu'héroïque était un peu controversée et sa dernière dissolution avait détruits pas mal d'histoires ou de vocations.
Néanmoins Walter était persuadé qu'il existait assez de monde et de moyens pour ressusciter l'ancien Ordre. Il savait avoir le soutien de nombre de personne. Comme la Générale Raikes, cheffe d'état major de l'armée royale par exemple.
Plusieurs vieux chevaliers servant dans la garnison de la forteresse de Béon avait exprimé leur soutien même s'il ne rejoindrait pas l'ordre. De toute façon, Walter voulait que les membres du nouvel Ordre d'Oris ressuscité soient triés sur le volet pour commencer, quitte à se contenter d'un effectif restreint. Les actions qu'il faudrait conduire une fois l'ordre rebâti serait peu nombreuses mais importantes !


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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeLun 17 Fév - 1:05

Alors si un jour on m’avait dit que je me tiendrait devant un comte, a le regarder dans les yeux, sans même le savoir, et que je lui parlerait comme si il était mon égale je pense que je ne l’aurais pas cru. Je venais de me réveiller certe, mais je gardais les idées claire, et rapidement, en quelques fraction de seconde a vrais dire, je pris conscience de ce qui se passait. Walter Veldar, le Comte de Béon et Chevalier du Royaume, se tenait devant moi, me cherchait, et je lui avais répondu sur un ton léger comme si il était mon égale. Prenant sur moi pour ne pas me jeter à ses pieds, mon visage ne put cependant s'empêcher de virer au rouge alors que je suivait le seigneur de ces terres sans dire un mot. Je passais après lui, ferma la porte dans mon dos et me trouva de nouveau nez à nez avec cet homme. J’inclinais respectueusement la tête devant lui, avant de poser mon poing devant mon torse et m’incliner doucement vers l’avant. Je restais ainsi quelque seconde avant de me redresser. Les gardes étaient partient plus loin et j’étais seul devant cet homme qui devenait petit à petit un géant à mes yeux.

Je fus initialement surpris par sa question, puis je lui expliquait ce que je faisais ici. J’étais de passage pour rejoindre Béon et ses alentour pour essayer de me rendre utile. Alors que j’exposais mes actions dans ce village, je me rendais compte petit à petit que je n’avais aucune idée de ce que je faisais. Me balader à droite à gauche dans le pays pour aider, était une bonne idée, mais seul c’était presque peine perdue, d’autant que je n’avais aucune crédibilité. Mais ce ne fut que renforcer ma conviction. Personne ne fera ce que je fais, et je n’ai pas particulièrement envie de redorer le blason de ma famille en cirant les pompes de seigneurs et en délaissant les petites gens. Je racontais donc mon objectif d’aider les gens, et mes actions en ce village. La réparation de l’auberge, mes quelques nuits de gardes et mon combat nocturne contre les bandits.

“ Je sais que je pourrais me trouver à la cours d’un seigneur, d’un comte ou d’un baron, mais c’est ici, en parcourant le pays que je peux me rendre le plus utile. Alors qu’importe le confort ou la gloire, tant que je suis utile et que j’aide. Et de toute façon, le luxe et le confort d’un château ne peut me manquer, messire. Je ne les ai jamais connues. La présence de ces gens réchauffe mon coeur, et la paille d’une étable vaut tout les matela du monde si j’ai pu rendre service en échange. “

Je savais que ma petite tirade de fin, faisait très idéaliste, mais que voulez vous ? C’est ce que je suis et j’ai dit ce que je pensais. Mais je me demandais toujours ce que le Comte de Béon pouvait bien me vouloir ? Je n’avais rien fait qui mérite l’attention du seigneur de la région, alors que me voulais t’il ?
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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeVen 21 Fév - 22:16

Le jeune chevalier expliqua les raisons de sa présence ici. Selon ses dires, il se rendait vers Béon et sa région, afin de rechercher du travail ou des gens pouvant avoir besoin de ses talents de chevalier. C'était ici dans ce petit relais routier qu'il avait put commencer son travail. Des bandits harcelaient les voyageurs et les marchands s'arrêtant. Après quelques patrouilles, le chevalier Thesarian était tombé sur la bande. Quatre brigands mal équipés mais déterminés. Un combat violent avait eu raison d'eux mais cela avait laissé des traces sur le jeune homme. Des blessures classiques, se dit Walter en se remémorant les innombrables fois où il avait dû se soigner après des blessures similaires.
En écoutant son histoire le comte de Béon souriait. Oui, ce jeune homme ferait certainement l'affaire. De plus, il ressemblait à Walter, en un peu plus naif peut-être. Mais le temps ferait son oeuvre, comme toujours.
Il avait même proposer de rester et d'aider s'il le pouvait à la réparation de l'auberge. Un bel état d'esprit qui aiment sans doute le travail bien fait et le fait d'aller au fond des choses une fois que l'on avait entamé une tâche.

- C'était tout à fait honorable de votre part, commenta Walter une fois le récit du combat terminé.

C'est alors que Yuna Thesarian reprit essayant d'expliquer ses motivations plus profondes, ce qui le poussait à agir.
Dédaignant la vie de cour dans la demeure de quelque seigneur, il se sentait plus utile et plus à sa place à parcourir le pays, agissant directement auprès des gens ayant besoin d'aide, de protection ou de justice. Il appréciait cette vie rustre et simple loin d'un confort châtelain qu'il n'avait jamais eu l'occasion de connaitre. Encore un point commun avec Walter. Même si celui qui était désormais Comte de Béon jouissait d'un confort tout à fait luxueux à ses yeux - bien que la forteresse de Béon soit loin des standards d'Hespéria ou d'Heldor - il avait le plus souvent vécu sur la route ou dans des auberges.

- Vous me ressemblez plus que vous ne l'imaginez, chevalier. Je parcourais les routes comme chevalier errant il n'y a pas encore si longtemps.

Walter ne développa pas plus l'histoire de sa vie. Il n'était pas certain qu'un jeunot comme son interlocuteur serait passionné par les histoires d'un ancien chevalier errant. Premièrement, les histoires devaient ressembler à celles que Thesarian avait vécu. Et deuxièmement, il avait plus important à dire.

- Écoutez, je sais que cela va vous semblez abrupt, mais j'aimerais que vous me rejoigniez.

Il marqua une pause avant de reprendre.

- Il ne s'agira pas d'intégrer les hommes d'armes de Béon qui me serve en ma qualité de Comte. Je cherche à assembler une compagnie de chevalier dans votre genre. Des gens ayant à coeur la justice et l'honneur et qui soit prêt à se battre. Des gens qui ne sont pas trop enfermés dans des liens de loyautés féodaux ou patriotes.

Sa position de comte de Béon le mettrait sans doute en difficulté si son projet se concrétisait. La Générale Raikes le lui avait fait remarquer sans détour. Mais si jamais l'Ordre venait à renaitre de ses cendres, il n'en prendrait la tête que s'il n'y avait personne d'autres ou simplement le temps d'organiser le fonctionnement du nouvel ordre.

- Le monde change. Des forces sont actions. Des forces que je ne comprend pas, qui reste au-delà de notre champ de vision... Mais je suis sûr qu'une assemblée de chevalier évoluant en dehors des jeux d'alliances et de loyautés pourrait agir avec plus d'efficacité contre ces ennemis.

Marquant encore une pause, pour laisser le temps au jeune chevalier de comprendre où il voulait en venir, il le fixait du regard.

- Et si ces forces restent cachées, sans attaquer, nous pourrons toujours intervenir comme vous le faites, pour protéger, faire justice et aider les gens du commun. En Eridania, comme ailleurs.

Regardant autour d'eux pour vérifier que personne ne les écoutait indiscrétement, il conclut.

- L'Ordre d'Oris s'est dissous il y a quelques années, laissant un vide. Une vide que certains essaient de combler sans succès. L'armée est occupée aux frontières et beaucoup d'injustices restent impunies. Il est temps de rebâtir cet Ordre. Nous commencerons tous les deux. On vous a recommandé à moi et je sens que vous faites l'affaire.

Bien sûr Walter avait déjà d'autres noms qui pourrait être recrutés et peut-être même quelques anciens de l'Ordre qui avait connu la dissolution rempileraient-ils. Mais s'il devait commencer quelque part, il commencerait avec Yuna Thesarian, le jeune chevalier idéaliste et encore vierge de tout cynisme.


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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeJeu 19 Mar - 18:09

Je restais quelque instant sans voix devant la proposition et les explications. Cet homme était il sérieux ? C’était un seigneur, c’était même le Comte de Béon, avait il vraiment besoin de moi ? Enfin, de toute façon j’étais bien trop impressionné et surtout étonné pour refuser son offre. Ce que le Seigneur Veldar me proposait était tout ce que j’avais rêvé. D’autre aurait réfléchit a son offre, aurait cherché  tirer leur épingle du jeu, mais j’étais trop honnet et certainement trop enthousiaste pour penser à tirer parti de la situation. D’autant que rien ne me conforté dans l’idée que j’étais inestimable et irremplaçable. Alors, comme cet homme me proposait ce dont je rêvais plus ou moins je ne risquerais pas ma place pour avoir quoi que ce soit de plus que les autres. Je regardais l’homme, qui semblait fatigué. Cela faisait quelques instant quand même que nous étions face a face, mais ce fut seulement maintenant que je remarquais ses traits tirés et fatigué. Il devait certainement faire un effort pour cacher sa souffrance, car l’on ne voyait de cet homme que la noblesse et la force qu’il dégageait. C’était un homme du peuple qui avait réussi.

J’avais entendu parlé de lui. Le chevalier sans terre devenue Comte. C’était un exemple pour moi, et le fait qu’il se tienne devant moi, était u honneur. Je gardais mon impatient de côté pour me fixer plus sur ses traits. Il devait être malade. J’avais déjà pas mal de monde souffrir de maladie et même de cette nouvelle épidémie qui traverse le pays. Etait ce de cela que souffrait Walter ? En tout cas, je me rendait maintenant compte que je fixais l’homme depuis bien trop longtemps le visage toujours fixé par la surprise. Je me repris promptement, baissant la tête afin de cacher ma soudaine rougeur de visage.

“ J’en serai honoré Sir Veldar. Je vous suivrais, et porterait les couleurs d’un nouvel ordre de Chevalerie si il le faut. Et ceux, même si je dois le faire seul, je ne craint ni les regards, ni les rumeurs, tant que je peux agir et parler en mon nom. “

Que devais je faire maintenant ? M’agenouiller ? Je ne me sentais plus vraiment à ma place… A la place du reste je me contentais de relever la tête et de planter mon regard dans celui du noble chevalier face a moi. Dedans l’on pouvait lire ma conviction, et mon envie de faire mes preuves. Un homme que j’admirais m’a dit que je pouvais servir, je ne le décevrait pas.
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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeDim 22 Mar - 22:05

Le jeune chevalier l'assura de son soutien et de l'honneur que c'était pour lui de se voir proposer une telle opportunité. Walter sourit. C'était là un bel enthousiasme teinté d'humilité, une très bonne mentalité pour rebâtir l'Ordre d'Oris sur des fondations saines.

- Bonne réponse, chevalier, fit Walter en hochant la tête.

Il se retourna et invita Yuna à le suivre. Le petit village n'était pas très grand, mais on pouvait déambuler dans la rue principale. Le comte de Béon appréciait le grand air, cela lui rappelait son ancienne vie. Tout en marchant, il reprit la conversation afin de préciser sa pensée quant à la vocation de l'Ordre s'ils réussissaient à le ressusciter.

- Il faut mettre les choses au clair dès le départ, commença-t-il. Nous devons appuyer notre action sur les valeurs ancestrales de la chevalerie : honneur, justice et force. Nous devons mettre la défense de nos idéaux et l'accomplissement de nos missions au-dessus des querelles d'individus. C'est ce qui a conduit à la décadence de l'Ordre jusqu'à sa dernière dissolution. Il nous revient de ne pas répéter les mêmes erreurs.

Cela était bien facile à proclamer, mais les rivalités, les jeux d'influences qui ne manqueraient pas d'apparaitre, tout cela était inévitable. Cassandra Raikes l'avait averti et Walter ne pouvait qu'être d'accord. Malgré les déclarations d'intentions les plus nobles, toute confrérie comme celle-ci devait faire face à de tels défis et provocations. C'est pourquoi il fallait réfléchir à une organisation, un fonctionnement, basé sur ces valeurs cardinales.

- N'hésitez pas à faire des remarques, si vous en avez.

Après une pause, Walter reprit.

- Nous ne serons pas une armée privée ou que sais-je d'autres. Nous lutterons pour lutter contre les menaces maléfiques qui voudraient semer le chaos et la destruction de par le continent ! Si une certaine hiérarchie est bien évidemment nécessaire, elle ne devrait avoir pour but que la coordination des membres de la confrérie, selon moi. A partir du moment où nous donnerons une prééminence sur tel ou tel sujet à untel ou un autre, l'ordre se divisera immanquablement. A ce titre, lorsque nous nous retrouverons comme frères d'arme de l'Ordre, vous ne me devrez pas de déférence particulière dû à mon titre. Nous serons égaux dans notre engagement dans l'ordre. Issu de basse extraction, de haute lignée, de naissance illégitime... Tout ça n'importe pas, seul nos combats compterons.

S'arrêtant en bordure du village, le regard de l'ancien chevalier errant s'égara sur le paysage du Béon, sur la plaine menant à la grande ville et au grand lac. Cette vision était particulièrement apaisante aujourd'hui. Etait-ce la réalisation de la beauté du pays ou simplement parce qu'il pouvait enfin progresser sur un front qui l'intéressait vraiment ? Quelle importance après tout...
Depuis que son héritage au comté de Béon avait été confirmé, Walter s'était longuement interrogé quant à l'action qu'il voulait mener en tant que noble et dirigeant. Etre un simple noble comme les autres était confortable bien évidemment, mais avec autant de moyens à sa disposition, il n'était pas envisageable de ne rien faire d'important ! Il avait vécu sur les routes, parfois à la limite de la mendicité tentant de se frayer un chemin dans la vie conforme aux enseignements du chevalier qui l'avait formé et lancé sur cette voie. Cela n'avait rien eu d'une partie de plaisir. Alors maintenant qu'il pouvait agir à une plus grande échelle, il ne devait pas s'en priver.

- Je pensais d'abord recruter des chevaliers trié sur le volet, et quelques anciens de l'Ordre dissous s'ils sont intéressés. Un effectif réduit pour retracer une route cohérente avec nos idéaux. Qu'en dites vous ?

Il lui laissa le temps de réponse avant de surenchérir.

- Si vous connaissez des hommes tels que vous, en qui vous avez une confiance totale, n'hésitez pas à en parler. Des hommes ou des femmes, bien évidemment.


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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeSam 4 Avr - 12:43

Je regardais cette homme passer devant moi et me faire signe de le suivre, j'hésitais une fraction de seconde avant de me porter a sa hauteur et d’écouter encore plus attentivement ses paroles. Alors que je marchais a côté de lui je me rendais compte que ces mots n’étaient pas que du son lançait en l’air pour attirer des partisans, comme une flammes attireraient des papillons de nuits pour leurs brûler les ailes. Il marchait à côté de moi, me parlait comme si il parlait a un homme égale, il dévoilait ses envies et ses ambitions pour cet ordre naissant à un homme qu’il connaissait depuis moins d’une heure. Je pouvais voir la fierté et l’assurance de l’homme qui me parlait dans ses propos. Il n’y avait pas de doutes, pas de suppositions. Il parlait de certitude et d’avenir comme si il pouvait le prendre dans sa main et le remodeler. Si cet homme me demandait de le suivre en Enfer je savais que je le suivrais.

Mais ce n’était pas sur cet homme que je devais me focaliser, mais sur ce qu’il disait, et j’y arrivais malgré tout. Alors qu’il me parlait de sa vision de cet Ordre qu’il voulait que nous formions, je voyais les nuages au loin poindre. Ce n’allait pas être une maigre tâche de fonder un nouvel ordre de chevalerie, de le rendre légitime et de faire de lui un rempart contre le chaos qui menaçait ce monde. Je voyais maintenant cette montagne qu’il nous faudrait escalader, mais j’étais trop enthousiaste pour m’en inquiéter. Et servir de bouclier face au a un hypothétique “mal” était ce que je voulais faire de ma vie, de mon nom et de mon héritage, alors pas question de laisser tomber devant le premier obstacle, aussi grand soit il. Pas question d’abandonner devant n’importe quel obstacle aussi puissant soit il.

Nous étions maintenant devant la plaine de Béon. La vue était magnifique. Je m’y perdit quelque instant, mais les mots de Walter me sortirent de ma contemplation. Il sollicitait explicitement mon avis. Il m’avait a plusieurs reprise dit que je pouvais l'interrompre mais je n’avais jamais osé. Maintenant je n’avais plus d’autre choix que de parler. Priant en silence que ma voix ne me fasse pas défaut je me lançais.

“ Je pense que cet idée d’élite de chevalier est une bonne idée, mais j’aurais pensé ne pas se limiter pour les premier. Montrer que nous ne sommes pas élitistes, que quiconque peut nous rejoindre. Et je voudrais émettre quelques réticences face à reprendre le même nom que l’ancien Ordre. Personnellement je connais l’Ordre d’Oris par les histoires que me racontait mon grand père, mais je sais qu’il n’aimait pas cet ordre et c’est pareille pour beaucoup de monde ayant une éducation, cet Ordre est un échec, cuisant même, pour certains. Nous devrions arborer certains de leurs symbole pour être reconnaissable ou pour marquer un certain héritage, mais nous ne sommes pas l’ancien ordre. Notre nom devrait être autre. Voila. “

Bien. C’était dit. Maintenant, une nouvelle fois je ne savais plus où me mettre. J’avais voulu parler franchement mais je ne me sens plus du tout confiant en mes mots et mes idées. Avais je vexé Sir Walter ? Après tout cet Ordre, c’était lui qui l’avait voulu et que l’a lancée. Avais je le droit de le contredire ?
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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeMer 8 Avr - 15:21

Depuis qu'il l'avait rencontré plus tôt dans la journée, Walter avait l'impression de monopoliser la parole, déclamant ses intentions comme il donnerait ses instructions à un serviteur. C'était exactement le genre de relation qu'il ne voulait pas bâtir avec ses potentiels futurs compagnons. Il était très conscient sur le fait de bien séparer ses fonctions et privilèges en tant que Comte de sa future position en tant que membre de ce nouvel Ordre qu'il cherchait à rebâtir.

C'est pourquoi il était très curieux d'entendre enfin le jeune chevalier donner un avis construit. D'ailleurs, le moment devait également être particulier pour Yuna puisqu'il semblait nerveux avant de prendre la parole. Sans s'en rendre compte Walter pouvait être intimidant mais intimidant à la manière de ces hommes qu'on suit sans poser de question, de ces personnes qu'on admire. Il ne s'en rendait pas spécialement compte et donc n'en jouait pas énormément sur les autres pour se mettre en valeur. Toutefois, à ce moment précis, il s'en rendit compte à travers le regard de Yuna Thesarian.

Walter ne s'y attendait pas vraiment mais son jeune collègue chevalier exprima des doutes quant au fait qu'il fallait sélectionner les membres de l'ordre de manière rigoureuse pour commencer. Cela donnait une image d'élitisme. Cela était techniquement vraie, mais c'était le but. Il se garda bien d'interrompre le jeune homme qui avait enfin la parole pour exprimer ses remarques et ses doutes.

L'autre grande remarque que fit Yuna fut à propos du nom de l'ordre. Selon lui, l'Ordre d'Oris était accroché à trop d'événements négatifs et trop de ressentiment parmi la population. Walter n'avait jamais vécu avec de tels a priori à propos de l'Ordre. S'il reconnaissant les échecs ayant traversé l'histoire de cet ordre, il doutait que la mauvaise réputation soit si ancrée que ça parmi la population.
Le chevalier avait dit ce qu'il avait à dire avec honnêteté et cela renforça Walter dans son opinion à propos de ce jeune homme.

- Je comprend ta volonté d'ouvrir les portes au maximum de monde, répondit-il en passa au tutoiement. Néanmoins, il s'agit de poser des bases solides avec des hommes qui seront entièrement dévoué aux idéaux de ce que nous essaierons de bâtir. C'est pour cela que je ne me contente pas de recruter des chevaliers parmi la garnison du Béon et que je recherche des hommes ou femmes comme toi.

Il le regarda dans les yeux en terminant sa phrase. Il était vrai qu'il avait demandé à son chambellan d'enquêter pour trouver des chevaliers répondant à quelques critères précis.

- Et puis nous ne serons pas une armée privée ayant besoin de recruter un grand nombre d'homme. Nous devons miser sur la qualité des chevaliers qui intégreront nos rangs.

Après une pause, il finit son argumentation.

- Comme tu le vois, c'est toi que je viens chercher en premier, et pas quelque riche noble vivant dans un château. L'élitisme sera inévitable d'une certaine manière, mais nous l'orienterons sur les qualités qui sont bien plus bénéfique : la justesse des actions, la volonté et l'habileté au combat. Pas sur des critères de naissance, de richesse et pistonnage. Ce faisant, nous écarterons bon nombre de candidats cherchant à infiltrer un ordre qui menacerait leurs intérêts, comme ce fut le cas par le passé.

Sa rencontre avec la Générale Cassandra Raikes avait été édifiante à ce sujet. Cette dernière l'avait mis en garde que malgré les beaux discours que le comte de Béon tenait, il ne pourrait pas échapper aux jeux d'influence de toutes parts. C'est pourquoi il voulait s'entourer de gens sur qui il pourrait s'appuyer totalement et en qui il pourrait avoir une totale confiance !

- Si tu as peur d'un élitisme aristocratique, sois sans crainte. Et puis, ça ne sera que pour débuter la reconstruction de l'Ordre. Le temps de prouver nos intentions et notre valeur. Par la suite, nous pourrons recruter plus largement. D'ailleurs, pour débuter, j'aimerais que tu te charges de trouver des gens convenables pour les recruter. Je te ferais confiance, tu sauras reconnaitre les bons candidats.

Il parlait énormément encore une fois. Il avait toujours aimé raconter des histoires et monopoliser ce genre d'attention. C'est pourquoi il enchaina, répondant à la seconde remarque de Yuna.

- Le nom... C'est un élément important, tu as raison... J'ai rencontré plusieurs nobles d'importance, mon mentor me racontait les histoires de l'Ordre. Le mépris vis à vis de l'Ordre d'Oris n'est pas aussi ancré que tu sembles le penser. Le petit peuple rêve encore de ses chevaliers les protégeant quand personne ne se souciait d'eux.

Il marqua une pause. Il ne pouvais nier que des échecs catastrophiques entachait l'histoire de cette congrégation ancestrale de chevalier.

- La preuve est qu'on te raconte encore les histoires des chevaliers d'Oris. Beaucoup m'ont manifesté un grand intérêt à l'évocation de mon projet. Les gens ne sont que déçus des échecs de cet ordre. Mais c'est à nous de redorer le blason. Si tu parles avec le petit peuple, les plus démunis, tu verras que l'Ordre jouit encore d'une large confiance. Ce nom signifie quelque chose. Il ne s'agira pas de reproduire ce qui a été fait avant. Nous changerons l'organisation, peut-être ne réinstallerons nous pas l'Ordre à Tyrhénium. C'est un nouveau chapitre que je te propose d'ouvrir, un qui compense les échecs et sois digne des réussites beaucoup plus nombreuses.

Nouvelle pause.

- Non... L'Ordre d'Oris résonne toujours comme un symbole d'espoir. Un espoir perdu, peut-être, mais il pourra être retrouvé... Et redevenir une bannière de ralliement si cette dernière et porter par des chevaliers comme toi et comme ceux que je recherche.

Tandis qu'il terminait de répondre, son regard ne se tourna pas vers le paysage, mais vers le petit village et vers ses habitants. Habitants et commerçants que Yuna avait protégé comme un véritable chevalier devait le faire.


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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeDim 12 Avr - 18:41

J’écoutais ce que me disait Sir Walter, et tandis qu’il parlait et m’expliquait les raisons qui motivaient ses choix, je comprenais où il voulait en venir. En effet, il fallait montrer ses valeurs au mondes pour être reconnue, et trouver des chevaliers avec un code moral et des valeurs vertueuse serait un atout pour l’Ordre que nous allions mettre sur pied. Je fus honoré par les paroles, du chevalier et alors que j'essayais vainement de lutter contre la gene qui m’envahissait, Walter repris la parole, pour m’expliquer que le nom d’Oris avait toujours autant de fierté et de force, il pris pour exemple les histoires que moi-même j’avais admiré plus jeune. Il avait raison, il ne fallait pas que je laisse le ressenti des autres faire obstacle à mon jugement…

J’étais honoré des propos de Ser Walter et en même temps terrifié, c‘était donc en partie a moi de trouver des hommes et des femmes près à se joindre à notre cause… Je restais perdu dans mes pensées quelques instants, interdit, afin de reprendre mes esprits. Comment allais je m’y prendre ? Qui pourrais je contacter ? Est ce que ej connais des chevaliers qui accepterait de nous rejoindre ?

“ Je comprend vos idées, messire… Je me suis laissé guidé par ce que l’on m’a dit sans réfléchir… Mais trouver des chevaliers qui partagent ces idées et qui seraient près à renoncer a une grande partie de leurs privilèges ne sera pas une tâche aisée. Ils seront peu nombreux et souvent ce ne seront pas des chevaliers du royaumes… Peut être devrais je chercher auprès des mercenaires ou des jeunes chevaliers sans terres ? “

Je laissai, malgré moi, mes pensée sortir seul et j’avais complètement changé de sujet de discussion. Je m’en rendis compte rapidement et m’excusa auprès de Walter. Je regardais le village également, me demandant si j’arriverais à réaliser la tâche qui m’avait été confié.

“ Je me demandais, si vous souhaitez que nous soyons égaux. Comment dois je m'adresser à vous ? Continuer de vous appeler par votre titre ? Et ou dois je rediriger les personnes que je rencontrerai ? Je dois avouer que j’ai du mal à mesurer l'ampleur de ce que vous me demandez, ni même si je saurais y arriver. “

Je devais l’avouer. J’étais perdue… Et si j’étais perdue alors que ‘l'on venait simplement de me charger de recruter des gens capable de nous rejoindre comment pourrais je accomplir plus que cela ?
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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeLun 13 Avr - 14:24

Il est toujours intrigant de voir l'admiration dans les yeux des plus jeunes. Walter la voyait à présent chez ce jeune chevalier. Cela flatta son ego personnel mais ne le détourna pas de son objectif, à savoir rallier cet homme à la cause qu'il s'était choisi. Yuna semblait déjà conquis mais il semblait également un peu perdu, ne sachant pas où commencer.

Les interrogations et remarques qu'il avait faites à Walter avaient trouvé une réponse de la part du comte et ce dernier les accepta. Néanmoins, le fait qu'il ait pu s'exprimer librement était une chose importante pour Walter. La dernière chose qu'il souhaitait était d'écraser la personnalité des futurs membres de l'Ordre. Et puis, il n'y avait pas si longtemps, Walter était encore un chevalier errant au même titre que ce jeune homme.

Toujours tourné vers les habitations, Walter écoutait Yuna Thesarian. ce dernier suggéra qu'il faudrait sans doute chercher des candidats chez des mercenaires ou des chevaliers sans terre. Souriant avec un air confiant, Walter acquiesça. C'était conforme à ce qu'ils étaient tous les deux. Pendant longtemps, Walter Veldar avait été un chevalier errant essayant de louer son épée des causes justes, mais, et il avait un peu honte de le reconnaitre, il avait parfois agi guère mieux que n'importe quel autre mercenaire.

- Intégrer l'Ordre ne signifiera pas forcément renoncer à ses privilèges. Bien entendu, les devoirs accompagnant l'appartenance à l'Ordre empiéteront sur la vie confortable de noble, mais on ne les forcera pas à abandonner titres et terres. Ils s’accommoderont du mieux possible s'ils sont sincères dans leurs engagements. Cela dit, va chercher des candidats là où tu penses trouver des gens qui feront l'affaire. C'est ton jugement qui compte, ton jugement sur qui sont ces gens.

C'était vrai. Qu'ils soient grands ou petits, pauvres ou riches, roturier ou privilégié, l'Ordre d'Oris accueillerait quiconque se montrerait digne de la chevalerie. Certes, Walter préféreraient ressusciter l'Ordre avec des chevalier déjà formé, mais s'il le fallait, ils élèveraient ceux qui en seraient dignes.
Le comte de Béon était conscient de faire reposer une lourde tâche sur ce jeune homme qu'il venait à peine de rencontrer. Le chambellan du Béon avait toutefois enquêté sur ce jeune homme et assurait la bonne foi du chevalier Thesarian. Cela suffirait pour Walter qui additionnait cet avis au jugement qu'il pouvait faire de cet homme en face à face. Et puis, il était très occupé et fatigué ces derniers temps, il ne pouvait courir la campagne comme il aurait aimé le faire. Se reposer sur des gens de confiance lui donnerait l'occasion d'obtenir le repos dont il avait besoin, malgré les demandes pressantes d'intervention contre des bandits de grands chemins. Et il pourrait sans doute obtenir des soutiens politiques pour la reconstruction de l'Ordre. L'évidence était telle qu'il n'envisageait pas autre réaction que des oppositions ou des tentatives de manipulation de l'assemblée de chevaliers.

Yuna demanda alors comment il devait s'adresser à Walter, étant donné qu'ils devraient être des égaux. Décidément, ce garçon se préoccupait beaucoup de détails. Soupirant mais toujours souriant, Walter jeta un regard amusé et moqueur au jeune homme.

- Et bien, très honorable chevalier, appelez-moi comme vous le feriez à un compagnon d'armes.

Son expression prit une expression plus sérieuse pendant un court instant.

- Toutefois, lorsque vous serez en ma présence dans un contexte où j'assume mon rôle de comte, adressez vous à moi comme à un comte. S'il vous prenait l'envie de m'interpeller comme à la taverne alors que nous nous trouvons au milieu des nobles béonais dans ma forteresse, certains pourraient voir cela comme une insulte. Tout est une histoire de contexte.

Tapant amicalement l'épaule de Yuna, Walter eut un petit rire. Il se remit à marcher vers la taverne où il avait trouvé ce jeune chevalier au pied du lit.

- Et ne vous inquiétez pas pour votre mission de recrutement, lança Walter. Vous aurez les informations collectées par mon chambellan sur d'éventuels candidats ! Cela vous mettra le pied à l'étrier. Et libre à vous de résider dans ma forteresse, il y a beaucoup de chambres libres. Si vous vous sentez seul, sans doute trouverez vous quelqu'un pour vous accompagner dans vos recherches.

Il avait dit ça innocemment, mais il savait que le chambellan Domerick voudrait garder à l’œil ce jeune homme. Walter trouverait que cela faciliterait la tâche à tout le monde. Néanmoins, il n'était pas là pour jouer les gardes-bébés. Cet homme était chevalier, il était fiable. Cela suffisait à Walter pour le laisser se débrouiller.
Il comptait aller se reposer à la taverne, boire un coup et demander plus d'informations sur ces bandits avec lesquels Thesarian avait eut maille à partir récemment.


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MessageSujet: Re: La première pierre d'un renouveau [Fini]   La première pierre d'un renouveau [Fini] Icon_minitimeVen 17 Avr - 11:47

Le seigneur Veldar, contemplait toujours le village alors qu’il réfléchissez a ma remarque. Il acquiesça à sa façon, ou du moins c’est ainsi que je le pris. Un accord et une correction à la fois. Je devais être plus prudent et ouvert d’esprit. En effet rejoindre l’ordre ne signifiait pas s’y abandonner. Je restais silencieux, réfléchissant a ce que les mots de Walter pouvait bien dire d’autre. Je devais garder l’esprit ouvert, et autant regarder chez les gens du commun que chez les nobles… Comment tout voir et tout regarder seul ? Je l’ignorais… Peut être que… Je gardais mon hésitation pour moi… Je ne voulais pas ennuyer Walter plus que ça…

Il répondit a ma seconde question sur le ton de la rigolade. Je compris que cette question ne devait pas être très importante au ton léger qu’il employé, mais je voulais en être sur. Enfin, le comte apporta une précision, mais en mon fort intérieur une telle précaution était inutile. Jamais je pense que je n’aurais le courage d'appeler cet homme comme si il était mon égale… L’allusion à la taverne, me fit légèrement rougir. C’était un malentendu, je ne savais pas qui il était à ce moment. Je pensais qu’il était simplement un capitaine mercenaire, pas un comte et un chevalier… Je regardais mes pieds alors qu’il m’expliquait les conséquences d’un acte comme celui de plus tôt dans une foule de soldat ou de chevalier fidèle au Béon… Me pinçant les lèvres, et souhaitant disparaitres, je releva vivement la tête lorsqu’il m’expliqua que je pourrais trouver de l’aide par son chambellan dans on château et qu’il voudrait bien m'accueillir.

Reconnaissant je ne trouvais rien d’autre a dire qu’un merci, a peine plus que murmuré et un hochement de tête. Voilà qui allait m’aider dans ma tâche… SI Walter avait déjà des personnes en tête, je pourrais voir comment sont ceux qu’il souhaite inviter et pourrais m’en servir de base afin de juger par moi même. Je hochais la tête alors qu’il me parlait, moyen de montrer que j’avais compris. J’allais donc devoir me rendre au château avant de partir en quête. Je suivais simplement Walter vers l’auberge, je ne savais pas vraiment quoi dire sur le moment. Alors autant commencer à préparer mes affaires et prendre la route. A moins que je doive attendre le comte ?

“ Si ça ne vous gênes pas, puis je faire le voyage jusqu’à votre château avec vous ? “

Oui j’avais conscience de passer pour un enfant, mais je n’avais encore jamais voyagé avec quelqu’un… Je me doutais que la route était un lieu libre, mais je préférais demander que de me retrouver comme un idiot à devoir expliquer pourquoi je le suivais. Même si ça aurait put être logique puisque c’était lui qui venait de me dire que je pouvais aller dans son château… Trop tard, j’avais déjà posé ma question...
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