Promenons nous dans les bois pendant que Loup y est[Pv Loup]

Promenons nous dans les bois pendant que Loup y est

Je n’étais pas très loin de la forêt qui abritait ma caste, je veux dire, par rapport a ce dont je suis capable de parcourir. J’avais simplement troqué une forêt contre une autre en somme. J’étais donc dans la vallée d’Hillem, observant la nature ayant bien du mal à trouver son chemin comme chaque année a la même période. Les arbres étaient pour la plupart, nue tout comme les buissons épineux qui pouvais avoir l’air menaçant tout a coup. Mais pour le reste, la nature restait la même ; merveilleuse et changeante, tel l’eau s’écoulant dans 5 rivières différente avant de revenir à la mer. Les animaux aussi s’adaptais, certain commençais les provisions, comme les écureuils bien que la saison froide n’était pas pour tout de suite. Mais j’aimais beaucoup leur vivacité et leur vigilance bien qu’ils n’avaient pas grand-chose à craindre de moi. Après tout, je ne mange pas d’écureuil, c’est une proie bien trop petite pour un canidé comme moi. Avec ma meute, après tout, on chassait des élans jusque tard dans la nuit, pour nourrir tout le monde, autant les petits que les vieux. Même si aujourd’hui, ainsi privé de ma famille, il ne m’est plus nécessaire non plus de chassé des proies aussi imposante, me contentant en général d’un gros lapin, apaisant largement ma faim. Car c’est bien ainsi, aucun animale ne chasse réellement à heure fixe mais uniquement quand la faim le gagne ou tels les écureuils, en prévision d’un mauvais temps future. Alors que les bipèdes eux, chassent pour le plaisir, prenant plaisir à retirer une vie, ils chassent aussi parfois pour l’unique fierté de montrer ensuite leur crime ou alors, pour se venger. Mais est ce qu’agir ainsi a réellement un sens ? Est-ce que sa leur rapporte ensuite quelque chose de noble d’agir ainsi ? Est-ce que sa leur ramène leur mort ? Non, les bipèdes sont ainsi bien étranges, l’évolution semble avoir oublier de leur donner la raison après tout.

Enfin, le soir venait petit à petit et je le savourais pleinement durant ma balade, je commençais à avoir faim, je l’avoue mais pour l’instant, j’attendais juste la venue des étoiles. En effet, j’étais parfois las d’ôter la vie pour me nourrir bien que sa soit le cycle. Mais bon, je peux bien attendre, non ? Après tout, tout loup doit hurler aux lunes, non ? Mais pour cela, elles devaient d’abord se présenter alors en attendant, je marchais au hasard, sans me perdre, bonne instinct que j’ai. Finalement, au bout d’un moment, suivant l’odeur d’un étranger que le vent m’amenait, je tombais nez a truffe de ce dernier. Je m’assis, l’observant, espérant qu’il ne fasse pas partie de ces bipèdes avides de ma fourrure. Il avait main au fourreau ; j’étais donc prêt à esquiver toute attaque, et la rendre par mes crocs tout naturellement. Mais quelque chose me disait que grogner ne serait pas une bonne idée, il avait plus l’air surpris que foncièrement méchant après tout. Mais bon, j’étais aussi curieuse de la raison de sa visite en ces lieux si peu fréquenter alors je m’approchai lentement, commençant a le renifler comme le ferait un chien.

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Le fait qu’il lâcha la manche de son arme me fit dire que j’avais bien fait de ne point montrer les crocs tout de suite. C’est donc en toute tranquillité que j’allais le renifler, perle d’identification pour loup et autre canidé. Les odeurs sont ainsi beaucoup, elles remplacent les noms et permet aussi de connaitre une meute dont les odeurs sont échangées entre individu et donc très proche. Enfin bon, il me tendie une main ouverte que j’avoue, je reniflai ou cas ou qu’il y a de la nourriture. Après tout, les rare bipèdes ne souhaitant pas ma mort dans les secondes qui suivent la rencontre, m’offre souvent des friandises. J’en profite, comme tout animale le ferais car bon, profité de nourriture gratuite, gagner sans effort, je ne suis pas assez folle pour ne pas y renoncer. Le gars sourit, pensant parler à un simple animale sans doute, ceux que je le laisserais croire jusqu’à que la situation exige des mots de ma part.
« -Salut toi! J'ai pas l'impression que tu sois méchante. Tu m'as même l'air sacrément sociable »
Je le jaugeai vite fait ; Il avait l’air plutôt jeune, ses cheveux me faisait douter de sa race bien qu’il ressemblait à un Terran. Ses yeux, lui, était telles les rivières pures des premières neiges fondues venant des montagnes. Il était habillé plutôt de couleur sombre mais je pense que c’était l’idéal. Bien qu’il fasse encore doux, il est plus sûr de prendre des vêtements pouvant absorber la moindre chaleur solaire. Moi-même je le ressentais sur ma fourrure couleur noir alors que celle blanche chauffais bien moins même si cela ne m’impactait pas plus que cela. En effet, étant habitué aux hivers durs, j’ai une fourrure plutôt épaisse, très isolante et je souffre davantage de la chaleur de Béamas que de la fraicheur de Nivéria.

Après, son apparence ne me donnait nullement la raison de sa présence en ces lieux mais tant qu’il ne faisait rien contre la nature, je n’avais rien à redire. Par rapport aux élans dont il est aisé de savoir leur période de migration, les raisons qui pousse les bipèdes sont aussi nombreuses que les poils sur le dos d’un renard. Enfin, je lui tournai autour un moment et me dit que je pouvais peut-être un peu jouer avec lui… Je fis plusieurs fois le tour, innocente puis tout d’un coup, derrière lui, je lui saute dessus afin qu’il tombe. Très contente de moi, mais sans agressivité, je lui prends le pieds sans serrer, tirant, retirant ainsi ceux qui lui servait de chaussure. Je me mets ensuite quelque mètre face à lui après avoir courue un peu partout, toute fier. Les deux pattes avant a terre, le cul en l’air, la queue fouettant l’air. Me préparant à de nouveau courir partout s’il jamais il approche, attendant bien sûr qu’il soit à quelques centimètres pour repartir comme une dingue, remettant cette position, gaudasse en gueule, autour de lui, à quelques mètres. Couinant d’excitation s’il est trop lent à essayer de venir récupérer son bien. Autant le dire tout de suite : sa peut durer un moment.

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Bon, je le fis courir un moment, il avait râlé au début mais c’étais finalement pris au jeu pour mon plus grand plaisir. On joua ainsi pendant un moment, courant comme une folle avec lui qui essayais de reprendre son bien. Il tenta de me feinter et j’utilisais ma vitalité naturelle de loup, elle avait ses limites comme chaque animale mais pour ce genre de chose, ça allait largement. Je pensais presque qu’on allait jouer jusqu’à que la lune soit haute dans le ciel, jusqu’à que les hiboux et rapace nocturne se réveille et parte en chasse. Il faut dire que je m’amusais bien, les chiens et les loups se ressemble sur ce point, au niveau des posture. C’est bel et bien ainsi que l’on communique entre nous pour jouer également, surtout quand on est jeune. Moi, j’ai fini ma croissance en temps que loup, je crois, mais je restais très jeune et la fougue ne c’est donc pas dissipé. Après, espéré que mes camarades de jeux ont autant d’énergie que moi, c’est dans la pratique assez peu probable. Surtout que contrairement au loup, les bipèdes prévoient bien des choses pour compliquer leur journée. La vie animale est tellement plus simple.

Il me surprit néanmoins, d’un coup, il tenait sa chaussure et moi je m’étais figé, ne comprenant pas trop ceux qui venait de se passer. Mais je voulais encore jouer alors je ne lâchais pas mais encore une fois, il me surprit. Il me mit deux doigts dans la gueule, c’étais pas agréable. Alors, je lâchai, me frottant le museau ensuite de la patte droite, un signe que l’on n’aime pas trop ceux qui vient se passer en langage canin. Il dit simplement, sans méchanceté aucune ;
« - Désolé, j'ai triché mais, j'ai encore des choses à faire. Sans rancune hein ? Allez, je t'offre le repas de ce soir si ça te dit. »
Encore une fois, vue comment il avait l’air gentil, je n’allais pas partir comme ça. Surtout si j’ai de la nourriture gratos. Certains bipèdes nous trouvent ingrat d’être aussi intéressé dans nos relations mais soyons sincère ; ils le sont bien plus que nous et pour des choses bien moins essentiel a leur survie. Enfin, après, il y a certaine chose que je peux comprendre ; ils font du feu car ils n’ont quasiment pas de fourrure, pour la plupart et du moment qu’il ne mette pas le feu a la forêt…. Il semblait ainsi ramassé du bois.

Je le fixai un moment, assise, le laissant faire et quand il eut fait déjà un petit tas, je vins le récupérer, galérant à faire rentrer tout le bois dans ma gueule, j’avoue. Puis j’attendis qu’il en ramasse d’autre et qu’il retourne éventuellement ou il aurait mis ses autres affaires (car les bipèdes voyage rarement sans rien). Je le suivis, trottinant, le laissant prendre du bois s’il essayait, montrant ainsi que je ne l’avais pas fait par jeu. Ainsi, arrivé à son camp, sans hésiter, je posai le bois au centre du cercle de pierre. Qui après réflexion, vue la saison, n’étais peut-être pas assez isolé. Je le fixai un moment, inclinant ma tête dans un sens puis dans l’autre, signe de grande réflexion dans ce cas précis. Finalement, soigneusement, je commençai à gratter tout autour du cercle de feu après avoir regarder la végétation la plus proche. Ainsi, je virais l’herbe qui aurait pue s’embraser car trop sec. Je procédai à cela sur un relatif grand rayon autour du cercle de pierre, virant ensuite ceux que j’avais gratter dans un coin loin en utilisant ma truffe comme pelle pour pousser. J’avais ainsi la truffe pleine de terre mais j’étais satisfaite. Un bourdonnement se fit entendre, je vis une grosse guêpe arriva, elle se posa sur ma truffe alors je ne bougeai plus un moment, patiente. Elle faisait sa toilette et j’aimais bien regarder ça, même si c’était un peu prés mais ma joie était de nouveau visible malgré mon absence relative de mouvement, ma queue faisant exception. Enfin, la bestiole repartie et je recommença à bouger, fixant d’abord l’individue, venant finalement le collé… Me coucher, et lui montrer mon bide, comme le ferais un chien et j’avoue que là, j’en profitait un peu… Nan car soyons sincère, ce n’est pas ma famille loup qui pouvais me gratter le bide et tous les chiens que j’ai vue avoir droit a ce traitement… Avait l’air de bien aimé.

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Il pensait que je lui cachais quelques choses à la vue de mon comportement qui semblait loin des miens. Il avait tort en quelques sorte, je me comporterais comme un loup ayant l’expérience que j’ai. En effet, contrairement aux miens, je me suis rapproché des bipèdes, malgré l’interdiction ferme de mon père et cela m’a même aidé le jour où je me suis perdue et que j’ai vagabonder. Car grâce au peu de mot que je connaissais, les Eryllis ne m’ont pas tué et même au contraire, elles m’ont enseignée à parler comme n’importe quelles autres bipèdes. Je ne me taguerais pas d’une intelligence supérieure car chaque animale a la sienne, conformément a ses besoins. Mais il est vrai que ce coté bipèdes me permet de comprendre bien des choses et d’interagir avec les deux jambes comme aucun loup n’est capable de le faire. Ainsi, je fis du charme alors que la nuit commençait, agissant tel un chien afin de savoir qu’elle en serait les bénéfices. Et bin, je l’avoue que je comprends mieux les chiens à présent, ça fait du bien. Je le ferais plus souvent maintenant si je croise de nouveau un tel bipède.
« -Tu es vraiment une louve particulière. J'en ai croisé d'autres avant toi mais, même les plus curieux ne se sont jamais approchés au point que je puisse les toucher. J'ai tout au plus pu leur tendre un morceau de viande qu'ils ont saisi avant de s'en aller furtivement. »
Oui bon, sa va. Sa dépend des loups, j’ai des confrères qui ont dû s’habituer au bipède, j’en suis certaine. Seul ma compréhension me différencie vraiment d’eux et ma capacité à faire de mes pattes, mains et jambes. Il n’y a pas grand-chose de plus dans mes agissements. Après, comme je l’ai dit, aucun animale digne de ce nom ne se priverais de la nourriture gratuite, acquise sans effort aucun ! Nous sommes ainsi, que voulez-vous ? Au bout d’un moment, déçus, je m’aperçus qu’il cessa de me papouiller. Bon, soit, il avait deux faisant, il m’en tendit un. Je le pris doucement, sans mouvement brusque, en le regardant. Il me dit que je l’avais bien mérité et j’avoue que c’étais une notion de bipède qui m’échappais bien souvent. On ne connait pas vraiment le mérite dans la nature, on se contente ainsi de vivre comme on l’entends. C’est ainsi, que voulez-vous ? Enfin bon, il y avait un oiseau qui volais au-dessus de nous, sans doute voulait-il lui aussi de la nourriture. Mais il semblait attaché aux bipèdes vus comment ce dernier lui parlait et j’avoue que j’appréciais de voir un oiseau libre d’être avec son maitre ou non. Après tout, les bipèdes étaient plutôt du genre à penser que tous ceux qui existe leur appartenait, a enfermé des êtres vivants qui n’avais rien demander, à les exploiter et cela sans leur laisser le moindre choix. Combien j’avais déjà vue cela après tout ?

Ainsi, un bipède ne tombant pas dans cette catégorie stupide était très certainement bon, comme on en trouve rarement.
« -Allons, sois pas jaloux ! Tu vas pas manger un autre oiseau quand même ! Va donc te trouver un lapin ou un mulot fainéant ! »
Il dit cela et le volatile s’éloigna sous les rire du bipède. En réalité, de nombreux rapace mange d’autre oiseau tout comme des serpents mange d’autre serpent ; ce n’est pas du cannibalisme du moment que la proie et le prédateur ne sont pas de la même espèce. Je commençai à arracher les plumes de l’animale, coinçant le corps sous une patte et utilisant ensuite ma gueule pour tirer et retirer le plumage. Il faisait de même, semblant avoir l’habitude de ce genre de manœuvre bien que lui avait des mains pour cela. Il le vida également et j’arrêta donc ceux que j’étais en train de faire pour le regarder. Quand il alla faire cuir sa volaille, je m’approchai, allant prendre les tripes à terre, entendant des bourdonnements pas loin et en comprenant rapidement la nature. Je vins mettre ainsi ma trouvaille plus loin, dans l’herbe sèche, a une certaine distance du feu donc. Je vis la guêpe revenir et je m’éloignai donc, retournant près de la nourriture que l’on m’avait donnée. J’observa un moment les tripes et vit la guêpe s’y posé. Je continuai ceux que j’étais en train faire seulement quand l’insecte commença à découper des petits morceaux avec ses mandibules. S’envolant avec ainsi un morceau puis revenant refaire de même quelques minutes plus tard. Après tout, on oublie souvent, mais elles font partie de ces insectes qui mange de la viande alors plutôt que de jeter ceux que le bipède ne mange pas, il est normal qu’un autre en profite.

Enfin, quand son faisant était en court de cuisson, il vint prés de moi, avec une distance raisonnable alors que je finissais tout juste d’enlever les dernières plumes. Je ne grognai pas, il avait sa propre nourriture, il n’avait aucune raison de convoité la mienne. Finissant de plumer le corps, je me levai, entendant un couinement plus loin, dans l’obscurité grandissante, derrière un buisson. J’alla voir en trottinant puis en courant ; cela semblait être urgent. Je vis un renard, qui semblait assez jeune, terrifié, se débattant pour respirer ; il avait un collet autour du cou et ses mouvements devenait plus lent au fur et a mesure qu’il se débattais. Je vins, pris le bois dont partait la corde, l’arrachant de terre, revenant près du feu, la tête de basse mais assez pressé. Le renard n’aimait pas ce traitement mais je craignais qu’il tombe complètement dans les pommes si je ne me dépêchais pas. Je revins prés du faisant, mettant une patte lourde sur le corps du renard en me couchant, pour que ce dernier arrête de se débattre. Du bout des crocs, je saisis la corde serrant son cou, tirant doucement, pour desserrer la chose. Surpris, le canidé cessa de bouger. Quand le cercle fut assez grand, je commençai à le mâchouiller jusqu’à qu’il cède, libérant le prince des forêts en même temps. Il ne bougeait pas, mais il était en vie, il respirait enfin comme il voulait, se remettant probablement les idées en place. Il filerait dès que cela serait fait mais en attendant, j’avais à faire… Je regardai le faisant déplumer puis là où j’avais trouvé le renard, m’asseyant. Hummm, je pris le faisant en gueule, retournant vers l’endroit ou j’avais trouvé le premier collet. Je regardai aux alentours, déterrant tous ceux que je trouvais ; les bipèdes en mettent rarement un seul. A chaque fois, ainsi, j’en prenais un en gueule, retournait prés du feu, posais mon faisant et le collet. Ne reprenais que le collet et le jetais dans le feu d’un mouvement de tête. Puis reprenais mon faisant et y retournais. Oui, le faisant déplumer fit ainsi plusieurs allers-retours avec moi vue que je ne voulais pas le laisser sans surveillance pour pas qu’on me le pique. Je retournai enfin à ma place après un bon moment quand il me sembla avoir tout trouver et enlever, commençant à manger la volaille… Puis regardant le renard qui commençais à se remettre peu a peu, j’arracha un morceau de chair avec mes crocs puis vint le mettre devant lui. Je ne sais pas s’il aura la lucidité de le prendre avant de partir mais bon… Je mangeais bien évidement le reste, ne regardant que du coin de l’œil la bête que j’avais sauvé. Je jetterais le collet que j’avais détruit que quand il sera parti, je ne voulais pas le brusquer.

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Vraiment, les bipèdes, avec leurs pièges…. Certains excusais leurs actions par manque de griffe ou de crocs mais il n’est nécessaire ni de l’un, ni de l’autre pour être cruel. Les êtres exemptent ainsi de ces armes naturelles se retrouve être ceux qui dans le même temps, font couleur le plus de sang, quelle ironie. Autant des leurs que des autres, par cupidité ou simple plaisir, une altitude que jamais aucun animal, même le plus intelligent, ne pourrais comprendre ou accepter. Car malgré ceux qui est dit, malgré cette loi du plus fort, chacun sait se mesurer, le lion ne mangera pas outre mesure et le jeu du chat ne sert qu’à apprendre à ses petits. Seuls les bipèdes comptent des bénéfices ne répondant pas directement à leurs besoins respectifs, marchandant la vie pour montrer ceux qui fait d’eux les plus idiots. Néanmoins, il semblait gentil, celui-là, il n’avait pour l’instant, rien braconné, rien pris de plus que ceux qui lui était nécessaire ni même ne m’avais visé avec n’importe quelle arme à sa portée. Grace a cela, j’avais ainsi eu un faisant que je dévorai en grande partie, devant m’arrêter au milieu par des bruits étranges dans les fourrés. Je sauvai ainsi un renard et du aussi faire le ménage. Lui, il ne mangea pas de suite, je me demandai même pourquoi jusqu’à qu’il me regarde ;
« -Je ne parle pas loup mais, tu sembles me comprendre. Ces pièges que tu as trouvés, ils ne sont pas arrivés ici tous seuls. J'ai une idée qui devrait te plaire. Qu'est-ce que tu dirais d'aller traquer celui qui les a posés ? »
Dés le début de sa question, je remuai la queue, je pense qu’ainsi la réponse était assez clair pour éviter d’utiliser la parole. Et effectivement, il s’agissais d’une proposition réelle, prenant ses armes avec lui, ceux qui remplaçait crocs et griffes. Je le laissais se préparer avec patience, me levant seulement quand il lança ;
« -On y va ? »
C’est ainsi qu’on partie en vadrouille, je le suivais plus qu’il me suivait je pense car la forêt était vaste. Mais une des pistes les plus prometteuse était bel et bien celle ou la fréquence des pièges posé augmentait mais aussi leur dangerosité passant des petits animaux a de plus en plus gros. Certain, seul ma connaissance du terrain me permit de les éviter, montrant ainsi que les gens qui avait pris forêt pour mine était de fins connaisseurs du passage des animaux. Le bipède qui m’accompagnait ne semblais pas avoir cette connaissance-là donc, comme on ne sait jamais, c’est à ce moment-là que je prie les devant. Jusqu’à que je sente une odeur, une odeur de sang mais pas de celle qu’on sent d’habitude en forêt, pas celle marquant le passage récent d’un prédateur, non. Je me dirigeai rapidement vers l’odeur, sans faire attention si j’étais ou non suivie. J’arriva sur une scène que j’aurais préféré ne pas assister et me dit que c’était un peu ma faute, que j’avais du mal surveiller la forêt, que je m’étais trop relâcher. Car gisait un ours par terre, baignant dans son sang, de multiple carreau d’arbalète fiché dans sa chair, mort…. Mais pas d’une belle mort comme le ferait un loup, pas celui sans souffrance, non, une de celle ou la mort devient délivrance, délivrance a une lente agonie douloureuse. Je regardais à droite, une lueur au loin et d’ici, de léger pleure, ceux d’oursons enlever à leur mère. Je fixai la lueur, féroce, en colère, les oreilles en arrière, les babines levées et un grognement sourd venant du plus profond de mes tripes.

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Vraiment, il semblait vraiment gentil, il semblait vouloir régler un problème qui n’étais pas siens. Mais là, il allait vraiment se mettre en danger…. Et je ne le dis pas souvent, mais il serait bête qu’un tel bipède soit amoché, car rare sont ceux comme lui, ceux qui ne voit pas en moi une fourrure à obtenir ou en la forêt, une ressource a exploité. Mais je savais aussi que parler, maintenant, briserais probablement quelques choses. Mais avait-je le choix alors même que déjà, préparant son arc, il lançait un ;
« -Reste derrière moi, il ne doit pas être loin. »
Il m’avait suivie jusque-là, et là, à cet instant, en me regardant, il lança ;
« -Tu peux le trouver ? »
Je restai un moment, hésitante, comme je le suis rarement. Je l’observai…. Je m’approchai de quelques pas de lui, sans grogner, en ayant cesser tout du moins. Enfin, il allait comprendre, me jugerais-il pour mes paroles ou est ce qu’il se rappellera par mon comportement, que je suis surtout loup ?
« - Tu es gentil, comme bipède, rare sont ceux qui ne voit pas en moi une fourrure à acquérir ou en la forêt, une mine a exploité. Et j’ai compris en cette soirée également que les animaux qui t’accompagnait n’étais pas tes outils mais bien tes compagnons, je te fais donc confiance. Mais moi que les Eryllis ont nommé Loup en même temps que m’apprendre les mots des bipèdes, j’ai pour mission de protéger la nature, ce bois compris. »
Tristement, je regarde la mère ours à terre.
« - Je ne voudrais pas qu’un bipède a la mentalité si rare, se fasse blessé a cause de ma propre incompétence. J’ai déjà perdu ma meute, je n’ai pas envie de risquer de perdre un être que j’apprécie. »
Je vins m’asseoir devant lui, appuyant ma tête contre sa jambe, montrant ma confiance envers lui-même si je pense, déjà, que part mes paroles hélas, son point de vue sur moi changerais. Peut-être regrettera t’il les moments de joie et que, comme souvent, ceux-ci seront remplacer par la haine à cause de ma double nature, l’une bien plus profonde que l’autre pourtant.

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Vraiment, je m’attendais à tout, haine, peut-être un abandon pur et simple ? Mais non, ce n’est pas ce qui se passa, il y eu juste de la compréhension, je crois.
« -Ah ça, pour une surprise, c'en est une ! Tu parles et tu n'attends que maintenant pour me le dire ? Moi qui n'étais même pas sûr que tu me comprenais... Ce n'est pas de l'incompétence, tu ne peux pas toujours être partout. Plutôt que de t'avouer vaincu, allons trouver ce meurtrier. Il ne sait pas que nous le traquons. Si on le trouve en premier, on aura l'avantage. Loup, tu ne peux pas baisser les... Euh... les pattes ! On a remonté sa piste jusqu'ici. Abandonner maintenant serait idiot. Contentons-nous d'être prudents. Nous allons le trouver et tout se passera bien ! »
Sans pour autant rire, sa tentative de me rassurer en ne sachant pas quel terme employé m’amusa. Bien qu’encore une fois, cela démontra que quand je parle, la ligne entre animale et bipède devient flou autant que les termes qui les composent. Peut-être ne puis-je pas être partout mais cela reste pourtant mon rôle, de veillé, de protéger. Moi qui n’ai plus de meute, ne sachant où chercher pour peut-être la retrouver un jour. Après, je n’ai jamais parler d’abandonner mais de ne pas risquer sa vie a lui, seulement la mienne. Car s’il est bien certain d’une chose, un individu pouvant tuer si gros mammifère pour le profit armera son arbalète dés qu’il verra ma fourrure. Car ma fourrure de loup, mélangeant l’obscurité et la lumière, en fait envie plus d’un.
« -Au fait Loup, je m'appelle Kelsier. Maintenant, on ne devrait pas rester ici. C'est dangereux. »
J’avais appuyé ma tête contre lui, par confiance car j’avais découvert finalement, qu’il s’agissait d’un bipède si rare, en somme, un gars bien. Il posa sa main contre ma tête a son tour, je dis, doucement ;
« - J’ai entendu des oursons qui se faisait emmener plus loin et je sais que ma fourrure ne signifie que revenue pour la plupart de ces bipèdes, en continuant avec moi, tu prends de gros risque. Un loup ne tue que pour défendre ou se nourrir, ceux que je n’hésiterais à faire face à ces importuns. Mais ces mêmes importuns risquent de te tuer pour protéger leur cupidité. »
Je me redresse, donnant une léchouille affectueux sur la main de mon ami. Je regarde la mère ours.
« - Je ne pourrais jamais comprendre pourquoi les bipèdes préfère ôter des vies pour des choses, une richesse éphémère plutôt que se contenter de voir la beauté des choses qui existe déjà et qui mène une existence paisible sans rien demander. Et je n’ai pas parler avant car dés que je parle, en général, les gens changent et vois alors en moi plus une fille que le loup que je suis et qui a été élevé comme telle. »
Dis-je avec sincérité, commençant à me diriger vers la provenance des bruits que j’avais entendu plus tôt. Je me baissai légèrement au fur et a mesure qu’on s’approchait, menant automatiquement une technique de chasse de prédateur…. Se cacher dans les fourrés, guetté, essayer d’être le moins visible possible. La seule différence, c’est que je n’étais ni celui qui rapatriait les proies ni celui qui les tuait comme le voudrait une meute. Non, j’étais simplement un prédateur et mes proies se trouvait devant nous.

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Il dit que nous parleront de tout cela plus tard, je ne puis qu’acquissiez ; on devait se dépêcher après tout…. Malgré que je l’aie prévenu que cela risquait d’être dangereux, il ne sembla pas décider à se retirer, au contraire. Il me suivie bien qu’il disparut dans les arbres rapidement. Cela me rappela quand j’étais avec ma meute, je repérais les proies aussi en montant à des endroits inaccessibles pour les mien bien que jamais très longtemps ; il faisait froid pour ma forme de bipède. Mais au moins, j’étais utile à la meute ainsi et ils m’ont toujours accepté malgré ma particularité. Père me manque mais ce n’étais pas le moment de penser a cela. Je n’ai pas pu sauver la mère ours, mais j’aimerais réussir au moins à sauver les oursons…. Si nécessaire, s’ils étaient trop petits alors je m’en occuperais jusqu’à qu’ils puissent s’occuper d’eux tout seul, il faut juste espérer qu’ils soient sevrés. En effet, j’étais une louve mais je n’étais pas en capacité de pouvoir aider des petits qui aurait besoin de lait et contrairement au loup, l’adoption chez les ours était bien plus rare. Alors qu’on avançait, toujours sur la piste des braconnier, Kelsier car c’est ainsi qu’il a tenu à se présenter, m’arrêta.
« -On approche. Il n'y en a pas qu'un mais, tu avais dû t'en rendre compte. Nous devons nous tenir prêts. »
Il sortie ceux qui lui servait d’arme, j’imagine, il me fit signe qu’on pouvait continuer à avancer, je ne compris pas pourquoi il m’avait arrêté uniquement pour faire ça mais bon… Les bipèdes, avant d’être bon ou mauvais, sont juste étrange, non ? Enfin, on avança, peu a peu, une lueur distante de torche devint de plus en plus visiblement ainsi que les cris animaux que j’avais entendu bien plus tôt : ceux de petit appelant leur mère à l’aide mais…. Elle ne viendra pas…. Je suis désolé…. J’aurais dû arriver plus tôt…. Mais ce n’est pas grave, je la remplacerais car l’animal n’a qu’un seul devoir : être libre. C’est mon rôle, non ? Je ne consultât pas Kelsier, pas même un regard en l’air, déjà a m’accroupir, me cachant dans des buissons, le ventre a ras du sol. Je restai un moment-là, regardant des pas passez devant ma truffe ; les braconniers sont toujours des être pensant qu’il ne peut jamais rien se passez car ce sont les chasseurs, prenant sans gêne ainsi, ils ne savent pas ceux que c’est d’être une proie…. Ils ne font pas attention car ils n’ont pas l’habitude d’être chassez mais je suis là… Et le chasseur peut devenir la proie, il en a toujours été ainsi, seuls les bipèdes ont tendance à l’oublier alors, il faut leur rappeler. Une autre paire de jambe allait passer devant moi, je grognai tout d’abord avant de m’élancer, broyant la jambe de l’importun sous mes crocs, il cria de douleur, tombant à terre. Sans attendre que qui que ce soit réalise ceux qui se passait, que sa soit celui que je venais d’attaquer ou les autres, je sautai sur le blessé et sans hésitation, plongea mes crocs dans sa gorge. Cela ne dura pas longtemps, le sang tachant déjà ma fourrure et mon grognement attirant déjà l’attention.

HRP:

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Les choses se passèrent plutôt rapidement, j’étais du genre à agir et à voir après, me fiant à mon instinct mais ce n’étais pas le cas de mon nouvel ami semble-t-il. Après tout, alors que mes crocs se détachait de la gorge du premier, il était déjà là à tuer un autre qui avait été derrière celui que je venais d’égorger, habilement en plus. Ses lames étaient ses crocs en soit, il n’avait pas d’arme naturelle comme moi, il faisait donc avec ceux qu’il avait. Bien que l’autre individu ne fût pas tué sur le coup, mon nouvel ami semblant préféré la rapidité a la précision mais il se rattrapa bien rapidement, plantant une nouvelle lame dans la gorge d’un corps, devenue inerte, s’écroulant dans la terre. Il alla enfin récupérer ses armes, se retournant vers moi en souriant ;
« -Il semblerait que les oursons soient sauvés. On en a terminé avec ces braconniers. »
En effet, il n’y avait plus d’ennemis, j’allais prés des oursons en panique, les libérant simplement sans besoin de changer de forme ; c’était plutôt simple et en même temps, vue leur démarche, ils n’allaient pas s’encombrer de beaucoup pour espérer filer rapidement. Les animaux étaient terrorisés, ne bougeant plus, brayant pour appeler leur mère, sans doute…. Enfin, mon ami me regarda, se penchant, tendant la main.
« - Je crois que je vais te laisser t'en charger. Ta compagnie est plaisante mais, ne penses-tu pas qu'ils ont vu assez d'humains pour aujourd’hui ? Je pense que je devrais me retirer.
- En effet, merci pour ton aide en tout cas. J’espère que l’on se recroisera un jour. »
Dis-je en apposant mon museau sur sa main, y déposant même une petite léchouille. Une fois qu’il fut parti, la première chose que je fis avant de m’occuper des oursons, c’est revenir sur mes pas, me débarrassant de tous les piège que je pouvais trouver, les enterrant profondément sous terre. Je revins seulement après m’occuper des oursons tétaniser, cela fut plus long que je le pensais, pas à cause de leur âge qui heureusement, était assez avancer pour prendre leur indépendance rapidement mais a cause de leur peur. Alors je fis ceux que je pue… Je dus m’occuper d’eux un bon mois et demi, je devais leur apprendre ceux que leur mère n’avait pas eu le temps de leur enseigner tout en protégeant les bois d’autre braconnier éventuelle ou de chasseur…. Un loup qui apprend à des ours à pécher, ce n’est pas banal, je fis ceux que je pus…. Quand enfin, je pu me séparer d’eux, reprenant mon interminable route, je m’estimais satisfaite. A présent, seule la nature déciderait de leur sort, mais j’avais bon espoir pour eux…. Je me demande si mes frères et sœurs s’en sortent eux aussi, les plus jeune, ceux que je n’ai et verrais peut-être jamais….