Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
:: Corbeau de Ridolbar ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Conrad Ravensberg
:: Corbeau de Ridolbar ::
Conrad Ravensberg
MessageSujet: Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure   Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure Icon_minitimeLun 2 Mar - 23:36



Conrad Ravensberg
« Un changement en prépare un autre »




IDENTITE : Conrad Ravensberg
SURNOM : Oiseau de  mauvais augure, mais surnom peu répandu
AGE : 29 ans | SEXE : Masculin
PEUPLE :  Terran
CASTE : Civil
METIER :  Politicien, aristocrate




DON : Agilité développée // Grande adaptabilité
SPECIALITES :
► Charisme (capacité à se faire écouter naturellement de tous)
► Manipulation (capacité à manipuler autrui et obtenir des informations)
POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
Télépathie  (Siphon mental) = ★★✩✩✩✩
Capable de lire les pensées conscientes d’une personne. Il a appris cette capacité aux côtés de son mentor Alton durant son temps dans l'Eglise de Sharna
Contrôle des Ombres = ★★★✩✩✩
Il est capable de manipuler les ombres pour changer leurs formes, leur donner une consistance physique et attraper des choses physiques. Il les utilisent généralement pour immobiliser quelqu'un. Quand une personne est aux prises avec une ombre qu'il contrôle, il peut en fonction de la résistance de sa victime, la faire se mouvoir contre son gré.
Illusionniste = ★★★★✩✩
Utilisant son essence divine, il peut modifier les perceptions d'une ou plusieurs cibles en fonction de l'énergie utilisés pour les abuser et leur faire apparaitre des illusions, se dissimuler, manipuler les sens de ses ennemis. Il l'utilise la plupart du temps de manière défensive.


Epée longue ancestrale de la maison Ravensberg. Acier forgé à partir d'une météorite tombée du ciel.
Dague sacrificielle de l'Eglise de Sharna.


Une garde-robe élégante mais pas hors de prix. Les richesses hérités du maigre héritage de sa famille.
Le domaine Ravensberg dans la campagne de Ridolbar : Un château de taille réduite réaménagée en manoir, des terres peu fertiles et des mines épuisées.
Une armure ayant plus la fonction de lui donner une allure martiale.
Un catalyseur en forme de pendentif qu'il porte autour du cou, discrètement.



Le port altier et le profil aristocratique désigne Conrad pour ce qu’il est : un noble descendant de lignée pure. Il ressemble en tout point à ce que l’on imagine d’un noble. Son nez aquilin à l’arête parfaite surplombe des lèvres qui ne sourient que très peu. Ses deux yeux bleus perçants sont utilisés au service d’un regard froid et dur. Le menton affirmé renforce l’impression de volonté et de supériorité naturelle du jeune homme.
Aucun poil de barbe ne vient ternir le visage pâle et glabre de Conrad. Ses cheveux d’un noir profond assouplissent l’image rigide qu’il renvoi au monde extérieur. Souvent en bataille, ils lui tombent sur le front négligemment et recouvre une partie de ses oreilles.
Conrad est considéré comme bel homme par la plupart des représentantes de la gent féminine, mais cela ne lui importe guère, hormis dans les avantages qu’il peut en tirer.
D’une stature athlétique, il peut paraitre un peu frêle de prime abord. Mais il a reçu une éducation comprenant un entrainement physique pour le combat comme tout bon noble qui se respecte. Svelte, il utilise toujours son corps avec précaution comme s’il avait peur de se casser quelque chose.
Portant la plupart du temps des vêtements sombres et bordeaux, il ne change guère de style. Des tuniques et pantalon noirs, des vestes en laines, cuirs et soie noires ou écarlates. Conrad apporte beaucoup d’importance à l’épée qu’il porte au côté. Affutée et mortelle en combat, il la considère plus comme un ornement symbolisant sa force et son pouvoir. Il possède également une armure qu’il revêt lorsque l’occasion se présente. Occasions qui sont nombreuses lorsque l’on vit à Phelgra, et plus précisément à Ridolbar.
Peu ont eu l’occasion de voir ses doigts étant donné qu’il porte des gants la plupart du temps. De même, ses bottes sont élégantes mais sont des variations des modèles militaires, adaptée pour être porté par de riches personnes en dehors des champs de bataille.
Si son allure et ses habits renvoient une image très martiale, il est bien moins guerrier que stratège.




Très jeune, il était déjà renfermé sur lui-même. Toutefois, il arrivait déjà à se faire des amis. Au tout du moins, les voyait-il comme des alliés. Ne souriant que très peu, il se force à le faire pour donner meilleure impression. Froid et calculateur, il n’hésite pas à trahir, changer de camp, divulguer des informations, soutenir ou se retirer quand il estime que ça lui serait profitable.
L’existence d’une morale définissant le Bien et le Mal n’a aucun sens pour lui. La seule règle qui soit pertinente à son esprit est « La fin justifie les moyens ».
Néanmoins, Conrad a pris conscience tardivement qu’établir des relations de confiance, sortant de ce cadre sans pitié, ni attaches était nécessaire. Ne serait-ce que pour sa santé mentale. Il possède quelques vrais « amis », qui sont pour la plupart à son service, mais chez qui il a travaillé à susciter une vraie loyauté et relation positive.
Il reste quelqu’un ayant du mal à avoir des interactions sociales normales. Obnubilé par la réalisation de ses objectifs personnels, il ne peut se départir de ce qu’il nomme une « prudente paranoïa ». La société dans laquelle il a vécu jusque-là est marquée par l’ordre des Cavaliers de Sharna et donc par la violence, le chaos potentiel à tout moment et l’instabilité inhérente à leur système politique.
Etant un partisan de l’ordre avant tout, Conrad ne remet pas en cause la domination des Cavaliers mais il possède l’ambition pour réformer et rétablir l’ordre à Ridolbar, et pourquoi pas dans le pays tout entier. Très pragmatique, il pense que cela ne pourrait qu’avantager tout le monde. Les élites de toutes les provinces phelgriennes de même que les Cavaliers eux-mêmes. Et même les gens du commun qui pourrait prospérer et enrichir le pays. C’est cet objectif qu’il cherche à atteindre depuis sa décision de prendre part aux affaires publiques de la cité sombre de Ridolbar.
Eduqué dans les enseignements de l’Eglise de Sharna, par le Haut-Prêtre en personne, il reste très marqué par ceux-ci. Violence, manipulation, tourments, chaos. Néanmoins, il les questionne fortement en voulant les mettre au service de ses projets de restauration d’ordre dans le pays.
Il est donc un croyant convaincu et il rend souvent hommage à Sharna dans le temple de Ridolbar, bien plus qu’à Bor, qu’il n’oublie pas cependant. Il a déjà effectué des voyages jusqu’aux deux Grands Temples existant dans le pays. Il est convaincu que l’appui des prêtres de Sharna sera nécessaire pour grandir politiquement face aux Cavaliers. Mais il rencontre des oppositions et hésite à tenter des approches plus directes avec eux. Il traine une mauvaise imagine parmi eux depuis qu’il a quitté l’Eglise où il était le pupille d’Alton Zolond, le Haut-Prêtre.
Conrad est donc un homme ambitieux, froid et calculateur, dédiant sa vie à l’amélioration de sa condition et à la construction et réformation de son pays, pour en tirer profit, bien entendu.



PRENOM : Corbac
RACE : Corbeau
SEXE : Masculin
DESCRIPTION : Il s'agit d'un corbeau plutôt gros pour son espèce, qui suit souvent Conrad et se juche sur son épaule ou dans la pièce où il se trouve. Croassant souvent à des moments cocasses, il lui arrive parfois d'exprimer des mots. Si parfois le mot n'a pas de signification dans le contexte, il est d'autres fois étonnamment approprié à la situation. Conrad s'y est attaché par pur sentimentalisme et trouve qu'il lui donne une allure inquiétante.


PRENOM : Sereine
SEXE : Féminin
DESCRIPTION : Une jument expérimentée mais encore dans la fleur de l'âge. Du genre à garder son calme et à obéir dans n'importe quelle situation. Conrad ne s'en occupe pas vraiment.



Ridolbar, 1306 – Ere Obscure
Palais du Gouverneur


« Vos obstructions sont scandaleuses ! Il est temps de nommer un nouveau gouverneur pour représenter Ridolbar ! Les Cavaliers ne seront pas patients plus longtemps et prendront le contrôle direct de la ville si nous tergiversons plus longtemps ! »
Le discours du vieux conseiller Hartor résonnait dans la grande salle où se trouvait réunis tous les conseillers du Conseil de la ville. Ce Conseil n’avait qu’une existence très précaire. Depuis la disparition de la Gouverneure Rashell Samarcande, les édiles de la ville avaient pris les choses en main afin d’éviter le chaos et continuer à administrer la ville. Très vite, cette situation avait présenté nombre d’avantages. Tout d’abord, l’équilibre étant stable, les accords entre les factions de la ville, pilotées en sous-main par certaines organisations criminelles, avaient permis que chacun y trouve son compte. Ainsi, la situation avait-elle duré deux ans durant. Mais aujourd’hui, les pressions venant de l’Ordre des Cavaliers, véritable souverain de Phelgra et suzerain de Ridolbar, s’accentuaient. Sans un Gouverneur fort et négociant avec les cavaliers, certains craignaient une prise de contrôle afin de ramener l’ordre.
En effet, la vacance du Gouvernorat avait beau avoir débouché sur un équilibre stable entre les organisations, la concurrence restait agressive et sanglante. La ville ne respirait pas le bonheur et la prospérité. Quelques-uns s’enrichissaient et le reste de la ville restait égal à lui-même, théâtre des affrontements, vols et règlement de compte des factions qui se partageaient le gâteau.
Pour être honnête, il fallait reconnaitre une certaine accalmie ces derniers mois. Sans doute le raffermissement de la répression par la milice et les rumeurs sur les cavaliers avaient poussés à la prudence. Le résultat s’était fait sentir. Le commerce avait pu trouver dans la prévisibilité des actions des uns et des autres un facteur de sécurité et de bonnes affaires avaient enrichis pas mal de monde.

Conrad soupira. Cela ne serait que temporaire jusqu’à ce que les pègres de la ville ne s’écharpent et ne causent d’autres dommages collatéraux. Le jeune homme, tout à ses pensées, n’écoutait que d’une oreille les discours des uns et des autres. Il éprouvait un intérêt certain dans l’observation des citoyens de la ville. La violence et l’insécurité les avait forgés. Un caractère se mettait en place et les gens apprenaient à vivre dans ce genre de situation. Quand on avait l’occasion d’écouter ce qui se disait dans les bouges miteux de la basse ville, on pouvait entendre brailler que ceux qui vivent à Ridolbar sont des durs, capables de tout endurer, qu’ils n’ont pas besoin du confort auquel aspirent la plupart des habitants des autres villes.
Malgré ces discours orgueilleux, ça n’avait pas empêché le succès immense lorsque le marché sur la grande place de la ville avait pu rouvrir grâce à la sécurisation impitoyable de la milice.

La Milice, voilà un sujet qui préoccupait les conseillers et leurs soutiens. Créée par le Gouverneur Kodran, elle avait permis d’affirmer violemment l’autorité du Gouverneur et avait ouvert une possibilité pour rétablir l’ordre. Elle n’obéissait qu’au Gouverneur cela dit. Ce qui contrariait beaucoup de monde dans les cercles de pouvoirs officiels et officieux. Il y avait aussi le problème du commandant de la milice qui avait pris goût à l’autonomie avec la vacance du pouvoir dans la ville. Le Commandant Hector Helgisheim était une brute impitoyable. Des qualités nécessaires et utiles mais il possédait aussi un sens de l’ambition aiguisé. Ancien Cavalier de Sharna, il avait pris ce poste en échange d’une grande liberté d’action dans l’accomplissement de ses missions. Liberté qui lui avait été accordé avec plaisir par Kodran qui souhaitait frapper fort la pègre à l’époque. Le résultat fut mitigé. La pègre fut bien mise en difficulté, mais le Gouverneur Kodran finit assassiné. La Gouverneure Samarcande avait été plus subtile et, tout en gardant l’arme de la Milice prête à frapper, avait négocié avec les chefs criminels. Pendant un temps l’ordre avait régné, jusqu’à sa disparition.

Le Conseiller Hartor finissait de parler, il était tout rouge et essoufflé. Conrad l’observa. C’était un homme âgé, avec un embonpoint certain, une chevelure blanche ébouriffée qui survivait aux caprices du temps. Alors qu’il se rasseyait, un autre conseiller se leva. Edgar Virton. L’exact opposé d’Hartor. Maigre et pâle à se faire passer pour un cadavre. Il semblait être sur le point de s’effondrer à chaque instant. Pourtant le regard du vieil homme brûlait d’une énergie qui forçait le respect.

« Vos discours catastrophistes ne sont rien de plus que des manœuvres afin de vous emparez du pouvoir, conseiller Hartor ! J’ose espérer que vous avez conscience de la stabilité politique que nous avons retrouvez grâce au Conseil. Un Gouverneur détruirait l’équilibre qui nous unit et plongerait la ville dans le chaos. Quant aux cavaliers, ils n’ont que faire de diriger cette ville directement, ils se contenteront de prélever le tribut de force au lieu d’attendre que nous le leur livrions. »

Hartor avait encore plus rougi de colère sous l’accusation. Tous les conseillers commencèrent à parler et brailler en même temps. Cela finit par se lever et s’invectiver jusqu’à ce que quelqu’un réussisse à clore le débat et renvoyer tout le monde chez soi.
Encore une fois, rien n’avait été décidé. Le Statu Quo continuait, pour le meilleur et pour le pire.

Conrad était resté assis tandis que tous quittait la salle dans une ambiance électrique. Sa voix ne comptait pas vraiment au Conseil. Il n’était présent que grâce à son nom, ancien et prestigieux, mais dépourvu de valeur réelle. Il se contentait de voter en fonction des besoins des uns et des autres. Négociant peu, il prenait le rôle du négligeable. S’efforçait d’apparaitre un allié pour chacun et peu à peu, il s’était constitué un réseau politiques important. Non pas parmi les conseillers, bien que certains soit plutôt compétent, mais parmi les subalternes, les assistants, les hommes de mains. Ceux qui effectuaient le vrai travail.
Il lui manquait un aperçu clair des organisations criminelles derrière chaque conseiller, mais cela ne le gênait pas. Ce type d’organisation était prompt aux changements d’alliance.

« Toujours perdu dans tes pensées, Corbeau ? »

La voix ne l’avait pas surpris, tant le bruit de botte était reconnaissable. Torka, un gorgoroth atteint de nanisme. Sa tête difforme et son sourire malveillant observait le noble ridolbarien. Les Ravensberg avaient depuis longtemps choisi le Corbeau comme emblème. C’était sinistre et cela convenait aux terres de la famille ainsi qu’à la ville où ils vivaient.
Orphelin depuis tout jeune, Conrad avait grandi dans le château familial de Ravensberg. Le nom du château était celui de la famille… Ou l’inverse. Le château était sinistre et venteux, de même que les terres. Ces dernières étaient peu fertiles et la plupart des mines avaient fermés avec l’épuisement des gisements. La fortune des Ravensberg avait disparu depuis des lustres. Beaucoup d’entre eux étaient partis, enrôlés dans l’armée ou devenu des cavaliers à part entière. Les années avaient passés et il n’était resté plus que Conrad et son grand-oncle Magnus.
Son grand-oncle, désoeuvré et à peine capable de prendre soin de lui-même avait décidé d’envoyer le jeune héritier des Ravensberg chez les prêtres de Sharna. Hektor Ravensberg restant au domaine pour l’entretenir comme il le pouvait. Il continua d’écrire régulièrement à son petit neveu.

Les années au sein de l’Eglise de Sharna comme pupille furent des années quelque peu solitaires. Il ne se fit que très peu d’amis véritables. Souvent n’était-ce que des connaissances qu’il manipulait à son avantage pour se faciliter la vie. Il fut remarqué par le Haut-Prêtre en personne, qui avait repéré ses petits manèges avec les autres personnes de son âge. Ce dernier pris en charge personnellement son éducation, veillant à lui inculquer les préceptes de Sharna et à ce qu’il reçoive une éducation digne de son rang. Très vite, le jeune Conrad fut pris d’admiration pour celui qui occupait le rôle de mentor.
Outre les enseignements religieux, il avait pu octroyer une éducation sans faille à Conrad. Escrime, combat à cheval, stratégie militaire étaient des incontournables pour un noble phelgran. Mais le Haut-Prêtre Alton Zolond souhaitait en faire un pur adepte de Sharna qui servirait les intérêts de l’Eglise avec zèle et vigueur. Malgré sa loyauté sans faille, Conrad commença à entrer en conflit avec lui à cause de divergence d’opinion sur le monde et sur l’action qu’il fallait mener. Conrad n’avait jamais compris son tuteur avait pensé l’avoir totalement sous contrôle ou s’il l’avait laissé faire tout simplement. Mais sa défiance vis-à-vis des enseignements du culte de Sharna s’était bâtie peu à peu, par l’effet de sa propre réflexion et avec l’aide des lettres de son grand-oncle.

Durant les années qu'il passa sous la tutelle de l'Eglise et de son Haut-prêtre. Il appris à observer le monde avec un détachement plus grand encore que sa tendance naturel ne l'y conduisait. Beaucoup observait un certain mimétisme de la part du jeune Conrad vis-à-vis d'Alton Zolond. Si le futur prouverait qu'il ne marcherait pas dans les mêmes pas exactement, il était évident que leur nature observatrice, manipulatrice et ambitieuse se rejoignait. Le Haut-Prêtre essayait par l'éducation qu'il lui prodiguait de le faire sortir de sa condition de Terran. Il développa chez le jeune noble ses tendances à comprendre les individus et les dynamiques de groupe pour mieux les exploiter au profit de Sharna. Conrad fut un très bon élève. Le cynisme fataliste du Haut-Prêtre s’imprégna de manière importante en lui mais il déboucha sur l'ambition de guider le peuple pour maintenir l'ordre.

Bien qu'élève brillant, le jeune homme n'était pas le plus fervent des croyant. Toutefois, il comprit vite l’intérêt du culte dans le contrôle de la population. Le Culte de Sharna, très ritualisée, fournissait des repères aux habitants de Phelgra. Même si d’aucuns le jugeaient barbares, ce qui rebutait Conrad était l’instabilité qu’il générait. L’ordre était remis en cause et selon Conrad cela affaiblissait Phelgra.
Face à la religion, Phelgra n’était plus que désordre et violence. La violence ne dérangeait absolument pas Conrad, ayant grandi parmi les plus fidèles de Sharna. Mais le peu d’ordre que les Cavaliers de Sharna faisaient régner s’étiolait. Les villes s’enfonçaient peu à peu dans l’anarchie et les règlements de comptes dévastateurs. Les échecs militaires ayant miné leurs autorités, les Cavaliers, bien que toujours puissants et capable de mettre le pays en coupe réglée, semblaient fragilisés. Et dans ce genre de régime politique, montrer des signes de fragilités menait généralement à la révolte et à la guerre civile.

Particulièrement concerné par la ville de Ridolbar, Conrad recevait des nouvelles régulières de la part de son grand-oncle, agonisant mais cherchant toujours à communiquer avec son dernier parent en vie. C’est ainsi, qu’alors que la tutelle d’Alton Zolond se faisait de plus en plus pesante, Conrad avait fui. Quittant l’Eglise et retournant chez lui. Instinctivement, il avait senti que des opportunités s’offraient à lui. S’il ne se l’avouait que difficilement, le caractère du Haut-Prêtre de Sharna avait déteint sur lui. Au moins en partie.
Ce départ lui avait coûté. Au sein de l’Eglise, il avait connu un semblant de famille. Il avait un avenir tracé, par le patronage d’Alton Zolond, son mentor. Mais en voyant celui qui se rapprochait d’un père spirituel se moquer du désordre et de l’anarchie qui se répandant à Phelgra, Conrad avait compris qu’il y avait un point de désaccord majeur entre eux deux. Alton se fichait des conséquences, tant que la violence, le désordre, le mensonge se répandait pour satisfaire Sharna, il était satisfait. Conrad trouvait cela dangereux pour tout le monde. S’il ne rechignait pas à mettre en pratique les volontés de Sharna, il estimait qu’ils devaient servir un but précis et ne pas rester aussi chaotique.
Il y avait aussi eu sans doute un mécanisme d’opposition entre maitre et élève qui avait fait adopter ce point de vue au jeune homme, mais il croyait dur comme fer pouvoir restaurer l’ordre, tout en restant plutôt fidèle à l’éducation qu’il avait reçu.

Malgré sa propension à ne montrer aucune émotion, au fond de lui, il aimait intriguer et comploter. Semer le trouble et la zizanie pour servir ses intérêts. Il ne le faisait pas pour le simple plaisir de tourmenter ses adversaires. Il s’était trouvé une justification morale qu’il jugeait supérieur : prendre le pouvoir pour rétablir l’Ordre. Mais il luttait contre une éducation l’ayant profondément marqué. Derrière son visage de marbre, il prenait un certain plaisir à manipuler et détruire ses opposants. Il n’avait pas eu l’occasion d’agir à grande échelle cela dit. Ses plans n’étaient pas encore tout à fait prêts.

L’obtention de ce poste de conseiller, bien que mineur étant donné le rapport de force du pouvoir à Ridolbar, avait été un jeu d’enfant. Manipulant les différentes factions et jouant le rôle d’un jeune homme sans ambition, ni intellect. Il n’avait eu qu’à faire disparaitre le seul opposant le concurrençant. Si son associé, Torka, aurait bien fait l’affaire, Conrad avait voulu s’en charger lui-même. Il repensait avec un malaise associé d’un plaisir malsain à comment il avait découpé l’homme. Il avait pris son temps pour que sa victime comprenne. Une fois fait, il était retourné chez lui, l’esprit plus serein et apaisé que jamais.
Depuis, il se contentait d’essayer de se créer un réseau d’influence suffisant pour véritablement compter, mais il se heurtait à la puissance de la pègre sur laquelle il n’avait aucune prise et sur sa mauvaise réputation parmi les fidèles de Sharna, dû au fait qu’il avait quitté l’Eglise.


Il leva les yeux vers Torka, puis observa la salle du conseil, vidée des rats et parasites.

« Encore une journée pour rien. »
« Bah… Tout ça nous arrange, non ? Ils font notre jeu sans s’en rendre compte… Ah ah ! »

Le rire du nain était terrible à entendre. Comme un animal se faisant égorger. Ce qui n’était pas tout à fait faux après tout. Torka avait connu une mort violente par égorgement avant d’être rappelé pour rejoindre les rangs des Gorgoroths.
Conrad se força à faire un sourire complice. Il avait compris que son compagnon appréciait cette complicité, même feinte. Se ménager des alliés de confiance était essentiel.

Après avoir répondu lapidairement, Conrad se leva avec vigueur comme si un taon l’avait piqué. Il sortit de la salle du conseil, le nain sur ses talons. Il récupéra son épée et sortit du palais. Une demi-douzaine de garde, portant un corbeau sur la poitrine, se mirent à le suivre.
Il y a quelques années, les Ravensberg n’avaient plus que trois serviteurs, Torka le nain difforme, la vieille Bilde et son mari Gundur. Si aujourd’hui, Conrad bénéficiait d’une meilleure situation, c’était avant tout parce qu’on lui avait donné un poste dans la ville. Un poste bien maigre. Il était chargé du recouvrement des taxes à l’entrée de la ville. Un poste impopulaire de surcroit. Mais cela lui donnait une certaine influence sur les portes de la ville. Cela pourrait se révéler décisif. Pourtant, il n’avait aucune autorité sur les gardes de la ville, ni sur les cavaliers stationnant aux alentours ou passant dans la cité.

Il se dirigea vers les appartements qu’il occupait dans les quartiers résidentiels de la ville. Le ciel sombre et les grandes masures décrépis donnaient une allure sinistre à l’endroit. Malgré tout, la vie des notables et des plus riches de Ridolbar éclairait quelque peu le quartier. Les appartements n’étaient pas grandioses, loin s’en fallait, mais il avait de quoi loger son compagnon et ses gardes et il disposait d’un salon pour recevoir à l’occasion. Sa chambre était des plus spartiates.
Il aurait pu rester sur les terres familiales dans le château de Ravensberg, tombant à moitié en ruine et il aurait pu disposer de bien plus de place, mais il avait trop de mauvais souvenir là-bas. La mort de son grand-oncle Hektor avait été violente. Un démêlé avec un Cavalier de Sharna avait conduit la dispute à prendre une tournure violente. Le vieil homme n’avait plus les moyens de rivaliser. Sa mort avait répandu une quantité énorme de sang sur le sol. Le Cavalier souriait méchamment, tout fier de lui, ce jour-là, lui avait-on rapporté. Le cavalier s’était contenté de massacré le vieillard et était reparti en rigolant, selon les dires des témoins. Quand Conrad était retourné chez lui, le cadavre se trouvait encore dans la cour.

Les mois qui suivirent furent tristes et solitaires. Il y avait bien des voisins du domaine qui rendait visite au dernier des Ravensberg. Sans doute par curiosité morbide et intérêt malsain. Il avait survécu à deux tentatives d’assassinats. Le domaine Ravensberg n’était pas riche en minerai et loin d’être encore très fertile mais il était grand et certains le convoitaient sans doute.

Parmi les visites les plus déplaisantes se trouvaient celle d'une femme d'à peu près son âge. Héritière d'un domaine voisin tout aussi grand mais étant encore riche et bien entretenu. Viktoria Dragušin. Arrogante, rusée, intelligente, belle, sûre d'elle, méprisante envers Conrad. Elle feignait de s'intéresser réellement au dernier héritier des Ravensberg pour mieux le narguer et le rabaisser. Elle y prenait un malin plaisir. Consciente de l'effet qu'elle avait sur Conrad, elle n'hésitait pas à le provoquer.
Perturbé par cette femme, Conrad ne savait trop comment réagir. Il alternait entre l'envie de répliquer à chaque pique au centuple voire de concocter une vengeance et l'envie de plaire à cette rivale. D'après ce qu'il savait de son histoire familiale, les Dragušin et les Ravensberg avaient toujours été en rivalité plus ou moins ouverte. Depuis quelques générations, l'opposition séculaire s'était tari et il n'était pas difficile de faire le bilan final : les Dragušin étaient plus prospère et influent que les Ravensberg. Il suffisait de parcourir les deux domaines pour le voir. Néanmoins, Viktoria était seule pour hériter des possessions de sa famille. Ses oncles ayant péri en servant les Cavaliers de Sharna, son frère ainé avait trouvé la mort lors d'une chute de cheval dans une crevasse lors d'une chasse à courre et son petit frère avait succombé à une terrible fièvre. Le père se faisait vieux et les charognards de tout genre lorgnait sur la belle héritière qui voyait ses soutiens et alliés se faire de plus en plus prudent.
Conrad observait cette évolution avec un intérêt malsain. L'arrogante n'avait pas cessé de rabaisser et tenter d'humilier celui qu'elle appelait son "Cher voisin" pour autant. Elle disposait d'une confiance à toute épreuve ou d'un talent d'acteur inouï.
Malgré une ascendance aristocratique aussi impeccable entre les deux, ils étaient aussi différent que l'on peut l'être dans ce milieu. L'un était froid et n'exprimait presque aucune émotion sincère, calculateur et prêt à tout pour atteindre ses objectifs et il se souciait peu du regard des autres. L'autre était une jeune femme ambitieuse, exprimant ses émotions avec un contrôle et un naturel qui forçait l'admiration et l'amour de chacun envers elle, ambitieuse également mais pour ses seuls intérêts personnels. Elle s'habillait luxueusement et exhibait sa fortune tandis qu'il s'habillait simplement sans en rajouter.

Le temps qu'il passa sur son domaine avant d'aller à Ridolbar était principalement consacré à la gestion du domaine, à ses rencontres avec Viktoria et les autres visiteurs et à l'établissement de contacts politiques à Ridolbar. Sa position était aussi précaire que celle de son homologue Dragušin. Il avait déjà subi une tentative de meurtre. Sans héritier, les terres tomberaient entre les mains du plus opportuniste s'il venait à périr. Malgré le manque de valeur du domaine, il y a toujours des envieux.

C’est lors de la seconde tentative d'assassinat sur Conrad que le nain Torka, son serviteur et homme de main désormais, mourut violemment en étant égorgé après une lutte au corps-à-corps. L’assassin avait été blessé mortellement par le serviteur et ne put donc pas finir sa besogne.
Quand, quelques semaines plus tard, le nain sortit de sa sépulture braillant de colère et de terreur, cela ne manqua pas de créer de l’étonnement. Depuis ce jour, Conrad et Torka agissait de concert. Conrad s’était découvert un but : faire cesser le chaos et l’anarchie qui dominait Ridolbar et sa région. Et faire renaitre de ses cendres la maison du Corbeau. Il enrageait de voir l’état de la ville, de voir l’anarchie sur les terres phelgranes. Même si cela devait contenter Sharna, cela n’aidait personne dans le pays. Il redresserait la situation, d’une manière ou d’une autre. Cela commençait par la prise du pouvoir à Ridolbar se dit-il.
Un projet insensé, certes, mais le nouveau gorgoroth qui se tenait à ses côtés encore aujourd’hui l’avait soutenu. Par folie ? Par ennui ? Ou même loyauté ? Conrad l’ignorait et se gardait bien de poser la question. Le serviteur agissait toujours comme tel, mais était désormais plus que cela : un associé et un lieutenant, pourrait-on dire.

Quand il avait réussi à manipuler des notables de l’appuyer pour siéger au conseil de la ville, Torka et lui s’était mis en route, laissant l’intendance du domaine aux vieux Gundur et à la vieille Bilde. Les différentes factions à la tête de la ville cherchaient juste une bonne poire pour assumer le rôle impopulaire de celui chargé de collecter les taxes aux entrées de la ville et qui ne les menacerait pas politiquement. Conrad Ravensberg espérait bien profiter de ce manque de lucidité. Mais les choses étaient plus complexes qu’il ne l’avait imaginé. Beaucoup de factions souterraines exerçaient leurs influences sur la ville et les politiques étaient loin d’être les plus importants.

Depuis, celui que Torka surnommait le Corbeau s’ingéniait à avancer ses pions, à se construire un réseau d’alliés. La disparition de Samarcande avait été une aubaine. D’autant plus qu’ils n’avaient rien avoir avec cette nouvelle opportunité qui s’ouvrait.
Les choses s’accéléraient. Le statu quo s’érodait à chaque nouvelle tentative de prise de contrôle politique par une faction ou une autre. Depuis la mise en place du Conseil, chacun des conseillers louait la stabilité mais œuvrait en secret pour prendre l’ascendant sur les autres. Parfois violemment. Et toute tentative de changer l’équilibre était perçue comme une menace. Il n’y avait qu’à voir les essais infructueux de Pletor Garvini pour se lancer en politique. Toutes ses tentatives se voyaient perturber par des agitateurs.

Mais les tribulations politiques de Ridolbar étaient plus prévisibles que dangereuses pour qui savait observer les mouvements politiques. La vraie menace pour l’ordre de la ville venait de l’emprise de la Pègre sur la ville. Tous les conseillers avaient des accointances avec un groupe criminel ou un autre. Certains couvraient des contrebandiers, d’autres des groupes de voleurs dans les rues. Il y avait autant de groupe que d’activités criminelles inimaginables.
Cela restait l’échec de Conrad pour l’instant. Il n’avait pas réussi à prendre contact avec la pègre pour négocier un soutien. Sans autre choix, il avait décidé d’avancer en estimant qu’une fois maitre du jeu politique, ces derniers traiteraient avec lui par obligation.

Toutefois, il se trouvait dans l’impasse et s’il voulait avancer dans ses projets de prise du pouvoir, il avait devant lui la nécessité de traiter avec les Cavaliers afin d’avoir un soutien fort pour le supporter. Il allait également être obligé de renouer contact avec son ancien mentor, Alton Zolond. Celui avait été un père de substitution à bien des égards et qu’il avait renié il y avait des années serait nécessaire pour l’aider à réaliser ses ambitions.





Dernière édition par Conrad Ravensberg le Lun 16 Mar - 22:11, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
:: Corbeau de Ridolbar ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Conrad Ravensberg
:: Corbeau de Ridolbar ::
Conrad Ravensberg
MessageSujet: Re: Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure   Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure Icon_minitimeLun 2 Mar - 23:38

Bonjour,

Je précise que c'est un autre personnage de Walter Veldar.

J'ai quelque peu extrapoler sur la situation politique de Ridolbar dû à l'absence de Gouverneur depuis un moment dans le lore, j'espère que ça ira.
J'ai hésité quant à la caste à choisir, il n'est pas gélovigiens vu qu'il a quitté l'Eglise et le service d'Alton et il n'est pas un cavalier non plus. S'il faut changer ça parce qu'il y a trop de civil, il n'y a pas de soucis, mais il faudra m'aider à choisir ><

Pour le reste, la fiche est pas encore tout à fait terminée, il me semble. J'aimerais développer quelques éléments en plus, je vous préviendrais quand tout sera complété :)
Voili voilou
Revenir en haut Aller en bas
:: Corbeau de Ridolbar ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Conrad Ravensberg
:: Corbeau de Ridolbar ::
Conrad Ravensberg
MessageSujet: Re: Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure   Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure Icon_minitimeLun 16 Mar - 22:12

Je pense qu'on peut dire qu'elle est terminée.
Revenir en haut Aller en bas
:: L'Eryl ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Sighild
:: L'Eryl ::
Sighild
MessageSujet: Re: Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure   Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure Icon_minitimeMar 17 Mar - 15:15


Re!

Voilà un bien sombre bonhomme, l'opposé de Walter!
C'est intéressant.^^

Fiche validée!

Hâte de voir comment tu vas pouvoir jouer celui-là et curieuse de voir comment la ville de Ridolbar va pouvoir reprendre du poil de la bête avec ces nouveaux acteurs qui entrent en scène.


Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, ton inventaire et proposer ton évolution dans le comptoir à pouvoir.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.


Une fois tout cela accompli, il te faudra renseigner tes pouvoirs et leur déclinaison dans le "comptoir des pouvoirs" ICI afin que cela serve de bibliothèque et que l'on puisse donner des limites bien précises à chacun de nos pouvoirs (tu pourras rp même si nous n'avons pas validé ton compte-rendu). Tu peux d'ors et déjà te lancer jeune fleure, tes couleurs suivront bientôt!


File exécuter tes mauvais coups!

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure   Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Conrad Ravensberg, l'Oiseau de Mauvais Augure
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Journal de Conrad Ravensberg
» Pouvoirs de Conrad Ravensberg
» Avènement des mauvais ♦ Ft. Torenheim
» De retour pour des mauvais tours
» Petit détour [PV Conrad ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: Gestion des PersonnagesTitre :: • Création de votre Personnage :: • Inscription & Présentation :: • Présentations validées :: • Les Terrans-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !