Natreck Sativex [En cours]

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 Natreck Sativex [En cours]

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MessageSujet: Natreck Sativex [En cours]   Natreck Sativex [En cours] Icon_minitimeDim 3 Mai - 18:25

&


Natreck Sativex
« Personne ne le fera à ta place »




IDENTITE : Natreck Sativex
SURNOM : Pour les intimes, Nat ou encore le corbeau. Pour les autres, ce n'est pas les pseudonymes qui manquent.
AGE : 28 ans | SEXE : Masculin
PEUPLE :  Yorka (corbeau)
CASTE : Ladrinis
METIER : Officiellement éclaireur, souvent pour escorter des caravanes de marchandises. Dans les faits, il se procure la majorité de son argent en acceptant des contrats de vols et d'assassinats.




DON : Transformation en grand corbeau
SPECIALITES : Grande agilité & Fugitif
POUVOIRS :
Localisation empathique = ★★★★✩✩
Natreck peut, dans un certain rayon autour de lui, détecter la présence d'autrui ainsi que les intentions de ces personnes à son égard. Le niveau de ce pouvoir détermine le rayon d'action, la précision des intentions et l'utilisation d'énergie divine nécessaire.

Mimique = ★★★✩✩✩
Natreck peut copier le pouvoir d'une personne qu'il touche (un simple frôlement suffit). Cependant, il ne décide pas du pouvoir copié (lancé de dés). Le niveau du pouvoir copié dépend à la fois du niveau de Mimique et du niveau de maîtrise de la personne copié (exemple : si Natreck, qui a un niveau de maîtrise de 3, copie le pouvoir de glace de X et que X a un niveau de maîtrise de 5, Natreck aura le pouvoir de glace au niveau 3. Si toutefois X a un niveau de maîtrise de 2, Natreck aura glace au niveau 2, puisqu'il ne peut pas être plus puissant que l'utilisateur originel du pouvoir). Le niveau de Mimique, en plus de déterminer le niveau de puissance du pouvoir copié, influe également sur le temps durant lequel il peut copier un pouvoir, le taux de chance de réussite, l'énergie divine nécessaire à la copie et le temps avant qu'une nouvelle copie soit disponible. Mimique utilise de l'énergie divine au moment de la copie, l'utilisation du pouvoir copié est ensuite équivalent au pouvoir de base (ce qui impose un certain "malus", puisqu'il a une dépense d'énergie divine supplémentaire). De plus, Natreck ne sait pas instinctivement ni le pouvoir ni le niveau du pouvoir. Il doit l'utiliser pour savoir son effet et estimer sa puissance. Il peut donc aisément se vider de son énergie divine en voulant tester un pouvoir copié qui aurait le malheur d'avoir une maîtrise de 1.

Méditation curative = ★★✩✩✩✩
En méditant, Natreck peut régénérer son énergie, remplaçant ainsi une nuit de sommeil. De plus, la méditation lui permet de guérir de ses blessures. Le niveau de Méditation curative a une influence sur l'énergie divine nécessaire, la durée de la méditation ainsi que la récupération qui en résulte.


L’arc : C'est lors d'un passage dans la ville de Canopée que Natreck s'est vu offrir un arc d'une beauté exceptionnel, taillé par un artiste sindarin de grand talent. Il s'agit d'un très grand arc d'un bois foncé, provenant probablement d'un ébène ou d'un autre arbre au grain foncé, donnant l'effet d'être fait de racines torsadées et couvertes d'inscriptions en alfari vantant la nature. Le jeune homme possède bien évidemment le carquois qui y est assorti, mais les magnifiques flèches qui lui avait été offerte à cette époque ont depuis longtemps laissé place à des munitions faites main par Natreck.
Paire de dagues : C'est à Umbriel que Natreck a acquis ces armes, achetées avec l'argent de ses méfaits. La lame de l'une de ses anciennes dagues ayant fissuré, le yorka a choisi de rapidement les remplacer. Celles-ci, bien qu'étant de qualité, sont d'une grande simplicité. En effet, elles sont noires du pommeau à la pointe et ont chacune une lame droite à double tranchant. Elles sont utiles autant au corps à corps que comme arme de jet.


Natreck ne possède pas beaucoup de biens, car il passe tout son temps sur la route. La totalité de ses effets personnels se trouve donc sur lui ou sur sa monture, qui transporte le plus gros de ses effets personnels. Outre ses vêtements, cela inclut divers objets de survie tels que du matériel de premiers soins, une boussole, un couteau de chasse et une couverture, entre autres.
Ce qu'il possède de plus précieux, ce sont deux pierres de sphène, l'une portée par lui, l'autre par son familier. Il s'agit en réalité du coeur de ses parents, mort il y a environ trois ans, au début de l'épidémie de sarnahroa. Il porte la sienne, d'une couleur bleue, en tant que pendentif sous ses vêtements. Elle a été taillée en forme de sablier par un artiste de grand talent.



Natreck est un jeune homme de 28 ans qui, sincèrement, n’a rien d’extraordinaire. En effet, il a l’apparence typique d’un terran de son âge, et seuls ses yeux de corbeau trahissent son appartenance à la race des yorkas. Son regard est en effet assez sinistre, car son iris, immense, est aussi noir que sa pupille. Ses cheveux, aussi d’un noir profond, sont coupé court, car ils sont particulièrement indisciplinés lorsqu’ils allongent un peu. Natreck a donc rapidement appris à se couper lui-même les cheveux, même si son coup de ciseau de vaut pas celui d’un coiffeur. Sa barbe, noire elle aussi, est peu fourni et prend du temps à pousser. Il la rase donc complètement dès qu’il le peut, mais le temps qu’il passe sur la route ne lui autorise pas un rasage aussi fréquent et irréprochable qu’il le souhaiterait.

Ces caractéristiques tranchent avec la peau d’une grande pâleur du garçon qui, constamment couvert de tissu, refuse de laisser les rayons du soleil la colorer. Habituellement habillé de noir ou, du moins, de couleurs sombres, le yorka a l’habitude de porter des vêtements qui lui offre à la fois une grande liberté de mouvement et beaucoup de discrétion. Il faut toutefois dire que le garçon n’hésite pas à changer de style vestimentaire s’il craint de se faire reconnaître. Cependant, il a une large préférence pour ses vêtements de voyage, qui sont d’une grande qualité. Se contentant souvent d’un pantalon et d’un haut de cuir simple, stylisés par de nombreuses courroies de cuirs lui permettant d’avoir à sa portée divers sacoches et instruments, c'était les seuls vêtements permanent qu'il possédait. En effet, les autres étaient des passe-partout dont il se débarrassait aisément. De nombreux morceaux d’une armure de cuir complète habituellement son habillement. Ses avant-bras sont quant à eux recouverts par deux petites plaques de métal qui lui servent à dévier les coups lorsqu’il combat en corps à corps. Il possède également deux longues capes noires de voyage, l’une d’entre elles convenant aux températures chaudes et l’autre, doublé pour résister au froid du nord et de nivéria, et toutes deux étant admirablement imperméable. Natreck se sert presque en permanence de leur large capuchon pour cacher son visage. Il ne garde en revanche qu’une seule paire de bottes de cuir qu’il change chaque saison en raison de leur usure, alternant entre les bottes doublées et celles plus adaptées à béamas. Le jeune ladrini se cache également le visage, le plus souvent avec des bandelettes de tissu noir pour éviter de se faire reconnaître. Il lui arrive également de porter divers masques et foulards pour camoufler ses traits, ne souhaitant pas être facilement reconnu.

Sous ses vêtements, Natreck a une carrure plutôt athlétique, sans pourtant être particulièrement musclé, car il n'est pas très large aux épaules. En effet, étant surtout souple et agile, il possède une musculature fine qui se dessine discrètement sous sa peau. Le jeune homme a une démarche fluide et feutrée, et il a un don pour passer inaperçu dans les foules, bien qu’il déteste s’y retrouver. Il est passé maître dans l’art d’être invisible, et cela n’est pas seulement une question de savoir se cacher, puisque tel un caméléon, le jeune yorka sait se fondre dans le décors. S’il n’est ni très endurant, ni très fort, le yorka compense en étant particulièrement agile, voire insaisissable. Rapide et vif, il doit finir ses combats rapidement pour les gagner, et n’hésite pas, pour se faire, à agir sournoisement. De ce fait considéré comme dangereux, il n’est pas une proie facile et demeure un adversaire de taille au corps à corps, même si l’arc demeure son arme préférée.


Natreck n’est pas très vieux, mais il a voyagé partout à travers le monde, car ses parents, ou du moins ses parents adoptifs étaient des voyageurs, des aventuriers. Habitué à vivre sur la route, il se contente de peu et ne possède que peu d’objets. Il n’a d’ailleurs jamais vraiment eu d’endroit qu’il pouvait nommer « maison ». Ce mode de vie a également forgé sa personnalité. Solitaire et silencieux, il a un amour certain pour la nature et la connaît avec force et détail. En contrepartie, il souffre d’une certaine phobie sociale, déteste les foules et se perd facilement en ville, même s’il a un sens de l’orientation extraordinaire lorsqu’il est en nature, connaissant les étoiles de presque toutes les régions du monde. Il est également particulièrement mal à l’aise avec les enfants, même s’il ne les déteste pas, car il n’en a jamais vraiment fréquenté, même petit. Ayant grandi parmi les adultes, il s’est toujours intéressé aux conversations complexes qu’il pouvait entendre autour de lui et s’est interrogé très tôt sur diverses questions existentielles. Il a d’ailleurs une opinion très arrêtée par rapport aux notions de bien ou de mal, car pour lui, ces notions n’ont pas lieu d’être, la bonté ou non d’une action n’étant qu’une question de point de vue. Très introverti, c’est quelqu’un qui est énormément dans l’introspection et qui cherche toujours à s’améliorer dans tous les domaines.

C’est pour cette raison que le jeune yorka ne pose jamais de jugement hâtif sur les gens qu’il rencontre et ne juge jamais les gens par leur race, même s’il reste soumis aux aléas de la première impression, comme tout le monde. Discret, le jeune homme ne va pas beaucoup vers les autres et a des difficultés à créer des liens solides et durables, car il n’arrive pas à s’ouvrir. Ce n’est donc pas une surprise que le jeune homme ait de la difficulté à faire confiance. Cela va toutefois à l’encontre de la personnalité très vocale de l’oiseau qu’il est. En effet, une fois en corbeau, le jeune homme communique activement et sans crainte, croassant sans gêne au moindre geste. Ressentant une confiance et une liberté nouvelle lorsque ses plumes noires recouvrent son épiderme, il est beaucoup plus à l’aise que sous sa forme humaine, du moins pour les relations avec les autres. Aimant particulièrement voler, il emprunte souvent l’habitude de ses comparses corbeau de s’élever très haut dans les airs pour se laisser ensuite longuement planer. C'est l'attitude qu'il avait auparavant et la plupart de ses relations provenaient de cette époque.

N’ayant pas particulièrement d’endurance, autant sous sa forme humaine qu’animal, le garçon agit plutôt comme opportuniste. Sa moitié étant un oiseau particulièrement intelligent, Natreck est quelqu’un de logique et réfléchit, et il rate rarement sa chance, surtout lorsqu’il s’agit d’exercer son métier. S'il a eu une éducation plus terrain que papier, le jeune homme sait tout de même lire et écrire plusieurs langue. D'ailleurs, il a longtemps eu un accent bizarre lorsqu'il parlait l'isthar, puisque sa langue natale est le zinonien, qu'il n'a d'ailleurs jamais pu parfaitement prononcer. Il connait les mathématiques de base, sait grossièrement l'histoire d'Istheria, mais il a surtout une connaissance poussé de la faune et de la flore ainsi que de très nombreuses connaissances générales. Polyvalent et persévérant, il n’attend pas qu’on lui montre le chemin et n’hésite pas à faire des apprentissages par lui même. L’un de ses adages est que personne ne fera les choses à sa place, et il agit toujours selon cette maxime. Épris d’un besoin de liberté plus fort que tout, il n’a pas une grande foi, bien qu’il ne soit pas question de nier l’existence des dieux. En fait, le yorka recherche la liberté en toute chose et ne supporterait pas d’être le jouet d’une divinité, bien qu’il s’adresse parfois à elles, le plus souvent à Bor ou Delil.

Lorsqu’on s’adresse à lui, Natreck répond habituellement en peu de mot, faisant preuve de froideur. Toutefois, il lui arrive d’être chaleureux lorsqu’il se sent à l’aise, et il s’avère être quelqu’un de plutôt généreux et serviable. En fait, c’est surtout sa grande timidité qui lui donne cet air glacial. Pessimiste, voire fataliste, il n’est jamais surpris lorsque quelque chose tourne mal, car il s’attend toujours au pire. Cela ne l’empêche pas d’être heureux et d’apprécier les petits bonheurs qui agrémentent son quotidien, seulement, il ne s’attend pas à être heureux tout le temps. En même temps, en tant qu'assassin et en tant que ladrini, il doit demeurer très prudent pour éviter ceux qui lui causerait des ennuis et être constamment sur ses gardes. En apparence calme et serein, il est en réalité extrêmement anxieux, surtout en contexte social. Il est en revanche très patient. Sa philosophie de vie est complexe, car bien qu’il respecte grandement la vie, il n’hésite pas à accepter des contrats d’assassinats, et n’hésite jamais à tuer pour se défendre. Toutefois, il n’a aucun plaisir à tuer, bien que cela ne le rebute pas non plus. Que l’un vivre ou meurt, cela dépend seulement de l’argent qu’on est prêt à mettre.




PRENOM : Kouna
RACE : Furet
SEXE : Féminin
POUVOIR : Télépathie
DESCRIPTION : Kouna est un furet ayant la particularité d'être complètement noir, sans aucun poil blanc. Son catalyseur, de couleur violette, se trouve à être le coeur de Zaxine, la mère zélos de Natreck et son ancienne maîtresse morte de la sarnahroa. Il s'agit d'une petite boucle d'oreille se trouvant à l'arrière de son oreille gauche.
Kouna est une petite créature agile et enjouée qui accompagne souvent Natreck dans ses déplacements. C'est un animal très habile et bien que les communications se fassent surtout au moyen d'images et d'émotions, Le furet est une aide indispensable pour le jeune ladrini qui s'en sert souvent comme espionne. Obéissante et attachante, elle est une véritable petite boule d'énergie qui met beaucoup de vie dans les longs voyages solitaires de son maître.


PRENOM : Viking
SEXE : Masculin (étalon)
DESCRIPTION : Viking est un grand étalon noir de race frison au port de tête altier. Il s'agit d'un cheval de belle facture, endurant et très fort, mais qui ne fait pas partie de l'une des races les plus rapides. Le jeune étalon de sept ans ayant été entrainé à Themisto comme monture de combat, il s'agit d'une bête assez difficile à impressionner, et bien qu'il soit d'un tempérament calme, il est particulièrement têtu et demande une bonne poigne pour être manié. Natreck, cavalier expérimenté, en a bavé pour se faire respecter par sa monture, mais peut maintenant compter sur un compagnon fidèle qui répond toujours à son sifflement, et même à son croassement.



La vie du jeune Natreck commence alors qu’il n’avait ni nom ni identité. Où est-il né? Qui sont ses parents? Personne ne semble vouloir répondre à ces questions. Le bout de chou fut trouvé par deux zélos dans la ville souterraine d’Umbriel. Il n’est pas rare qu’un enfant soit abandonné dans le pays difficile et cruel qu’est Phelgra, même aussi jeune. Il ne faut pas être surpris de ce genre de décision lorsque l’on côtoie les gens les plus misérables au monde. Vouloir épargner une vie d’esclave à ses enfants, quitte à ce qu’ils meurent, n’était pas rare par là-bas. C’est en passant près d’un tonneau accoudé au mur d’une lugubre taverne du quartier le plus mal famé d’Umbriel que Zaxine entendit les pleurs d’un enfant.

Zaxine et FuzeonPour comprendre l’étau qui se resserra en elle au son du cri enfantin, il faut comprendre que le couple que formaient Zaxine et Fuzeon Sativex n’arrivait pas à concevoir d’enfants. Ils avaient essayé durant plusieurs années, enchainant frustration, peine, et colère, avant que toutes ces émotions laissent place à la résignation. Ils étaient donc partis faire le tour du monde et s’étaient découvert une passion pour le voyage et l’aventure, ce qui avait fini de poser un baume sur le cœur meurtri des deux zélos. Aujourd’hui, leur deuil était fait, et si le couple était de retour à Umbriel, ce n’était que pour visiter leur famille avant de repartir à l’aventure. Cependant, quand la femme entendit le bambin pleurer, son instinct maternel se réveilla immédiatement.

Il est difficile de comprendre ce que ressentit Zaxine en voyant ce qu’elle crut être un bébé terran. Elle estima son âge à environ un an tant il était petit et chétif. Il faut dire que les connaissances de la zélos en enfant terran étaient faibles, mais le petit en avait en réalité presque deux. L’enfant ouvrit les yeux, s’arrêtant subitement de pleurer pour dévisager la femme à la peau bleuâtre de ses grands yeux noirs. En vérité, on voyait à peine le blanc de l’œil, son immense regard remplissant presque tout l’espace dans ses yeux étranges.
Cette fois, Zaxine ne réfléchit pas avant d’agir, elle qui était pourtant considérée comme calme et réfléchie par les siens. Elle emporta l’enfant avec elle avant de lui offrir un grand biberon de lait. Quand Fuzeon rentra, quelques heures plus tard, sa décision était prise, elle gardait le garçon. Elle lui avait même choisi un nom : Natreck, qui signifiait « détermination » en zinonien. Heureusement, Fuzeon accepta la nouvelle avec un bonheur évident, et Natreck devint bien vite le fils des deux Zélos.

La famille Sativex était simple et sans artifice. Fuzeon était un grand zélos qui adorait par-dessus tout se battre. Fervent croyant en Bor, il avait un amour particulier pour les armes. Il était même forgeron à ses heures, même si cela relevait surtout du passe-temps. Le Zélos travaillait autrefois aux Prisons des Déments, mais il s’était lassé de cela plusieurs années auparavant, au moment où l’idée de voyage fleurissait dans l’esprit du couple. La chose la plus importante pour lui était sa famille, et il était un père présent pour son enfant. Zaxine, quant à elle, avait abandonné son métier de cuisinière pour ce grand périple. Elle était particulièrement petite pour une femme de son peuple, même si elle restait grande par rapport à une Terrane, mais personne n’était plus vif ou rapide qu’elle. Toujours à l’affut, mais prenant le temps de réfléchir avant d’agir, la zélos était d’une agilité inégalée et adorait l’entrainement physique, auquel elle mêlait souvent l’entrainement militaire. Elle était sure d’elle, d’une grande curiosité et était très apprécié partout ou elle passait.

Natreck, quant à lui, s’avéra être un jeune garçon calme et réfléchit. Son appartenance à la race des Yorkas fit bientôt surface, et le petit garçon devint un grand corbeau. Cela surprit les Sativex, bien entendu, mais ne causa pas d’émoi particulier chez le couple, qui avait vu toute sorte de peuples différents lors de leurs voyages. Le Yorka fut élevé dans la joie, mais aussi dans la culture des armes. Ce n’était pas une question de violence, mais plutôt de la beauté d’une arme au combat. Il faut dire que Natreck fut élevé dans la foi de Bor, même si son exposition précoce aux cultures de ce monde a fait de lui quelqu’un de plus septique face aux actions des dieux, même s’il croit fermement en leur existence.

Le voyage commença environ un an après l’arrivée de Natreck dans la famille. Encore tout petits, ils partirent d’Umbriel pour observer le monde, commençant par une première escale à Themisto avant de prendre la route vers Mavro Limani. Sous les conseils des Terrans qu’ils rencontrèrent, Zaxine et Fuzeon attribuèrent l’âge de 3 ans à leur bambin et fixèrent son anniversaire à la date à laquelle ils l’avaient recueilli, le dixième jour de morios. Prenant un bateau vers Cimmeria, ils passèrent presque la moitié d’une année dans la froide contrée, à explorer ce pays de neige alors que les saisons les plus chaudes changeaient le paysage. Ils prirent ensuite la direction de Thyrénium où Natreck célébra ses quatre ans, puis passèrent presque un an dans la cité-État et ses alentours qui s’avéra exceptionnellement accueillant pour une famille aussi étrange que celle des Sativex. Visitant les temples sur leur chemin, ils s’arrêtèrent au Haut-Monastère pendant quelques jours, puis firent une escale à Hesperia avant de continuer leur chemin vers l’est. Natreck eut cinq ans durant le chemin qui les séparait du temple de Fen. C’est d’ailleurs à partir de leur arrivée dans la contrée de Noathis que le Yorka possède ses plus beaux souvenirs. En route vers Canopée, un sindarin du nom de Yellen avec qui les Sativex s’étaient liés d’amitié lors de leur précédent voyage leur proposa de les mener jusqu’au temple de Delil en évitant les Terres Mortes qui séparaient les deux temples par un passage dans la forêt de sphène. Ce soldat de l’archerie sindarine Lùvas était actuellement en congé et s’étaient rendu au temple de Fen en pèlerinage pour honorer son dieu.

Ce voyage extraordinaire fut sans doute ce qui donna à Natreck son amour si profond pour la forêt. Yellen s’était pris d’affection pour le jeune yorka et partageait avec lui ses connaissances de la forêt, de sa faune et de sa flore. Il était rare de voir un représentant de son peuple aussi ouvert aux autres races, mais la curiosité du jeune corbeau ouvrit en lui les vannes d’émotions nouvelles, la naïveté enfantine du petit ayant ouvert son cœur. De l’autre côté, il est difficile d’expliquer comment le sindarin marqua la conscience même du jeune corbeau, par ses paroles sages qui étaient toujours en accord avec ses gestes. Ce moment marqua un tournant dans la vie de Natreck comme dans celle de Yellen. Le petit yorka n’était pas bien vieux pour comprendre tous les concepts qui lui furent expliqués à l’époque, mais il apprit que souvent, le respect passait par la connaissance, et qu’il ne fallait pas porter de jugement hâtif, que ce soit sur une plante, un animal ou un homme, car cela ne faisait que dévoiler notre ignorance.

Alors qu’il avait été habitué à un mode de vie plutôt « rock and roll » avec ses parents, Natreck comprit au contact du sindarin l’importance du calme et de la patience. À cela se mêlait l’éducation que ses parents lui prodiguaient. Ainsi, cela fit de lui quelqu’un qui prenait le temps de réfléchir à une situation, mais qui savait se mettre à l’action lorsque cela était nécessaire. Il apprit à pister des animaux, à pêcher et à confectionner des pièges. Il apprit à cuisiner avec presque rien et comment se mettre en sécurité pour la nuit. Sa personnalité se forgea, révélant un garçon souvent silencieux, mais fort d’une grande écoute, qui ne se décourageait jamais, mais qui s’énervait lorsqu’il n’arrivait pas à comprendre du premier coup.

Être élevé par des parents zélos n’était pas de tout repos. D’une capacité physique bien supérieure au Yorka qu’il était, Zaxine et Fuzeon poussèrent Natreck au bout de ses limites lors des entrainements physiques et militaires qui commencèrent particulièrement tôt dans la vie du petit corbeau. Sous forme de jeux, ils développèrent les aptitudes guerrières de leur enfant en mettant en scène Bor, le dieu des forges. N’étant pas très fort, il était préférable de miser sur des techniques lui étant plus accessibles pour qu’il ait une chance de triompher. Ainsi, sa mère lui enseigna agilité et vitesse pendant que son père, qui semblait savoir manier toutes les armes, lui partageait ses connaissances en combat. Il insista sur l’importance des combats et des armes, lui faisant des démonstrations impressionnantes et lui partageant sa foi en Bor et les prières qu’il récitait. Il s’appliqua à rendre le tout amusant, captivant complètement qui était en admiration devant son père.

Rapidement, cependant, et à mesure que Natreck vieillissait, les jeux devinrent rapidement des compétitions. Le jeune garçon devait donner le meilleur de lui-même pour battre ses propres records dans les diverses épreuves que ses parents lui organisaient quotidiennement. Qu’il pleuve, neige ou que la température soit étouffante ne changeait rien, car il ne passait jamais plus d’une journée sans que l’entrainement ne soit à l’horaire. Le maniement des armes prenait bien entendu une large place dans ces entrainements, et leur voyage permettait à Fuzeon d’en faire connaître énormément, mais ces derniers ne manquaient pas d’exercer également la vitesse, l’agilité, l’endurance, la force ainsi que toutes les facettes pouvant servir en combat. En effet, les zélos étaient convaincus que la polyvalence était la clef pour être un bon combattant.

Après autant de temps dans la forêt, il fut temps pour la famille de poursuivre son chemin et de dire au revoir à Yellen. Natreck vécut particulièrement mal cette séparation, car Yellen était son seul et unique ami, et il eut peur de ne jamais le revoir. Pour le sindarin, toutefois, ce ne fut qu’un au revoir, car il était convaincu de revoir le garçon un jour. Natreck se consola toutefois lorsque ses parents lui offrirent son premier cheval, une petite jument de couleur baie très docile et particulièrement rapide. Il la nomma Feuille en l’honneur de la forêt qu’il quittait. Il apprit à chevaucher à la dure, car comme à leur habitude, les Sativex avaient tendance à surestimer les capacités de leur fils qui n’était pas un zélos. Pourtant, le jeune garçon, malgré son jeune âge, n’était pas plaintif et avait l’habitude des situations difficiles. Ainsi, il avança en admirant le paysage et en se remémorant les enseignements de son ami sindarin pour oublier la douleur de ses jambes.

Il apprit un peu d’histoire en traversant la prairie des dormants, posant une foule de questions sur les sylphides et sur Cimmerium, car il n’en avait jamais rencontré, même s’il en avait certainement croisé dans les villes traversées alors qu’il était plus petit. Finalement, après plus de cinquante jours de voyage, la famille atteint Elusia. Bien entendu, la ville n’était pas ce qu’elle avait déjà été, mais il était important pour Zaxine et Fuzeon d’offrir à leur fils une partie de l’histoire du peuple yorka. Prenant rapidement en charge le jeune corbeau, un groupe de yorka s’amusa avec l’enfant, lui enseignant toute sorte de choses sur le peuple auquel il appartenait. Ils restèrent dans cette ville environ le quart d’une année. C’est lors de ces quelques mois que Natreck apprit à apprivoiser l’animal qui vivait en lui, l’animal qu’il était. Lui qui avait vécu la grande majorité de sa vie sous sa forme humaine du apprendre à apprivoiser le corbeau qu’il était.

En effet, se transformer en animal avait beau être quelque chose de naturel, il était terrifiant pour lui de perdre ses repères. Lorsqu’il se transformait, le monde changeait autour de lui. Les odeurs amoindries, les sons exacerbés, un champ de vision impressionnant, le monde étaient comme déformés. De plus, l’instinct du corbeau se réveillait en lui, et il avait de la difficulté à interpréter ces signaux avec son esprit humain. Il sentait en lui des besoins puissants, rendant difficile de garder un fil de pensée humaine tant ceux-ci prenaient de la place dans son esprit. Ce fut Octhyia, une femme-aigle, qui réussit à lui faire vaincre sa peur, en lui enseignant comment accepter et contrôler ses instincts animaux sans l’étouffer derrière des pensées humaines. Elle lui fit comprendre qu’il était aussi humain que corbeau, et qu’il ne devait pas avoir peur de demeurer prisonnier de l’une de ces formes, car ce n’était pas des entités différentes. Elle lui fit ensuite connaître l’ivresse du vol en haute altitude et Natreck prit rapidement ses aises dans cette forme qui lui convenait si bien.

Le voyage continua ensuite pour la petite famille. Toutefois, et bien qu’un détour à la cité sylphide aurait été utile, les Sativex choisirent d’éviter la ville de Cimmerium qui leur avait réservé un accueil peu chaleureux à leur dernière visible. Plus tard, l’arrivée des Sativex en Argyrel marqua les huit ans de notre jeune yorka, qui vit le désert pour la première fois de sa vie. Ses parents, qui avaient déjà séjourné dans la contrée lors de leur précédent voyage, prirent les précautions nécessaires, remplissant de nombreuses gourdes et préparant des vêtements appropriés avant de quitter le luxuriant territoire de Cebrenia pour les terres désertiques qui abritait Amaryl, leur destination. Heureusement, enkilil était en cours et ils eurent le temps d’atteindre la ville avant les étouffants mois de béamas. Tout de même, le corbeau eut de la difficulté à supporter les grandes chaleurs du territoire bien qu’ils n’aient pas atteint les plus chaudes températures de l’année. Ziria frappait particulièrement fort dans cette contrée et le yorka attrapa bon nombre de coups de soleil. Les zélos, heureux de retrouver une partie de la communauté zélos, s’extasiaient quant à eux sur chaque aspect positif du pays. Ceux-ci étaient bien contents de voir le paysage changer aussi radicalement. Pour Natreck, cependant, ce fut un nouveau déchirement, aussi intense pour lui que le fut sa séparation avec son ami sindarin.

Argyrel était une ville magnifique et Natreck s’extasia devant les paysages incroyables du pays du sud. Cependant, au fond de lui, et bien qu’il soit joyeux la plupart du temps, il vivait difficilement ce dépaysement total par rapport à la verdure de Cebrenia qui occupait la grande majorité de ses souvenirs. Pour lui, il manquait d’arbre, de feuille et d’animaux. Les espaces étaient grands et vides, sans nulle part ou s’abriter, perturbant les repères qu’il avait considérés jusqu’alors comme universels dans son univers encore bien jeune. Il devint un fervent amoureux des allées des piliers et ses rêves furent souvent peuplés de verdure et du chant des oiseaux. Cependant, la cité du savoir avait beaucoup à apprendre au jeune garçon. Exposé très jeune à divers langages, le jeune garçon en comprenait beaucoup. Ses parents lui avaient bien entendu enseigné le zinonien, une langue difficile à parler pour le jeune yorka. Cependant, et comme ce fut la première langue dans laquelle il put réellement s’exprimer, il demeure avec une structure de phrase très naturelle lorsqu’il parle cette langue malgré certaines difficultés de prononciation. Il parle également quelques mots d’Alfari et en comprend encore plus grâce à Yellen. Finalement, ses parents lui ont également enseigné l’isthar pour qu’il puisse communiquer avec différents peuples dans les endroits qu’ils traversaient.

La cité regroupait de nombreux savants et surtout, il y avait Luminéa, la grande école. Natreck avait beaucoup de liberté pour un enfant de son âge. Ainsi, bien qu’il soit attendu pour les entrainements et pour les heures des repas et qu’on lui demandait d’être de retour avant la tombée de la nuit, il bénéficiait d’une grande liberté d’action dans la journée et, trop curieux, le corbeau n’était pas du genre à demeurer collé aux basques de ses parents. Sous sa forme animale, il assista à de nombreux cours en se perchant à une fenêtre, parfois même accompagné d’autres corbeaux. Bien qu’il était jeune pour comprendre la majorité des concepts, certains professeurs étaient si imagés que Natreck arrivait à appréhender la matière abordée. Cependant, ce fut un étudiant zélos qui se lia d’amitié avec cet étrange yorka qui parlait si bien sa langue natale. Quagunr était un adolescent étudiant en médecine qui, en plus d’offrit au garçon la chance d’apprendre à lire, a écrire et a compter, lui appris aussi les bienfaits de la méditation.

Les entrainements, par ailleurs, ne changeaient pas, et Zaxine et Fuzeon commencèrent à compétitionner avec le yorka. Ceux-ci demeurant toujours à la limite de l’inaccessible, mais suffisamment près de lui pour qu’il se croie capable de les égaler moyennant de gros efforts, Natreck s’améliora rapidement et développa une détermination à toute épreuve qui conforta Zaxine dans le nom qu’elle lui avait donné. Sous les conseils de ses parents, notre jeune yorka commença à privilégier les armes légères et à distance. Fuzeon insista toutefois pour que Natreck apprenne à manier chaque arme existante, lui partageant sa foi en Bor et les prières qu’il récitait devant la beauté d’une arme au combat. Selon lui, pour être un combattant à la hauteur du dieu Bor, il fallait savoir manier le plus d’armes possible. Ainsi, même si Natreck ne maîtrisa jamais complètement des armes telles que le javelot ou l’épée lourde, il en apprit assez pour se débrouiller s’il n’avait pas ses armes préférées sous la main. En attendant, il gardait un petit poignard dans sa botte pour les moments ou il sortait seul.

Ils demeurèrent presque un an dans la ville et ses alentours avant de quitter la sécurité de la cité, ayant été engagé par un convoi de marchands pour protéger des marchandises se rendant à Ridolbar, qui était justement leur prochaine destination. L’arrivée en Phelgra fut cependant pour Natreck un choc encore plus grand que celui de son arrivée en Argyrel. Lorsqu’ils passèrent la frontière du continent sombre, l’ambiance du groupe changea radicalement. Sur leur garde, ayant souvent les mains sur le pommeau de leurs armes, les adultes ne riaient plus beaucoup, et l’on restait au même endroit le moins longtemps possible. Le corbeau comprit rapidement que la contrée dans laquelle il se trouvait était dangereuse. Il n’imaginait cependant pas de quelle façon. Il comprit toutefois rapidement, dès leur arrivée à Ridolbar. La ville était sombre et sale, et Natreck sentait dans chacune de ses plumes l’odeur du sang et de la peur. Il s’en teinta alors et se mit à avoir peur.

Le mois que la famille passa à Ridolbar marqua inévitablement Natreck et commença à le transformer. Il était très près d’avoir neuf ans, et comprenais très bien les atrocités qu’il voyait, sans pouvoir rien n’y faire. Il trembla devant la première vente d’esclave publique à laquelle il assista sous sa forme d’oiseau, fut malade en passant devant des cadavres de personnes dont personne ne se souciait et se révolta contre la richesse extrême des puissants de la ville qui se remplissait les poches sur le dos des plus faibles. Si Zaxine et Fuzeon étaient dans la catégorie des puissants, cela ne changeait rien pour le jeune yorka, qui se renferma sur lui-même devant tant de souffrance. Il devint plus sombre, plus renfermé, et acquis une discipline impressionnante dans sa pratique des arts martiaux, qu’il voyait comme sa seule échappatoire, la seule chose qui lui évitait que son jeune cerveau soit englouti par la noirceur de l’endroit.

Umbriel n’améliora pas les choses, et malheureusement, les zélos avaient prévu de s’y installer un moment pour que Natreck puisse créer des liens avec leurs proches. Malheureusement, il se renferma de plus en plus. Il riait encore, parvenait à avoir du plaisir avec ses cousins zélos, s’amusait devant leur tête déconfite lorsqu’il se transformait subitement en corbeau, mais devenant autrement secret comme une tombe. Il se confia de moins en moins sur ses émotions, et gardait souvent ses opinions pour lui. Deux ans passèrent ainsi dans la ville souterraine de la ville. Ce fut durant cette période que Natreck apprit à manier l’arc et à lancer des armes de jet. Il alla jusqu’à s’entrainer à toute heure du jour et de la nuit, alors qu’il n’arrivait souvent pas à dormir.

Lorsque Natreck eut onze ans, ses parents en eurent assez de la ville souterraine, mais surtout, ils se rendirent compte que Phelgra avait changé leur fils, et ils décidèrent de repartir en voyage. De toute façon, un mode de vie nomade convenait davantage au couple, qui s’était éloigné l’un de l’autre durant leurs années dans les souterrains. Ils prirent alors leurs chevaux et se dirigèrent en Eridania, négociant leur passage vers la cité-État avec le bastion de Karnabum. Heureux de repartir en voyage, Natreck ne put se débarrasser de la peur constante qui lui enserrait le ventre. Il passa beaucoup de temps sous sa forme de corbeau, survolant ses parents pour s’assurer qu’ils étaient en sécurité. Pensant que lui offrir un peu de stabilité dans la ville de Thyrénium lui serait salutaire, Zaxine et Fuzeon décidèrent de s’établir dans la cité-État pour la prochaine année.

Une certaine phobie sociale avait envahi Natreck, qui, sur le coup de ses douze ans, n’arrivait pas à confronter cette peur constate qui le tenaillait. Celle-ci avait tendance à le rendre un peu paranoïaque, et il faisait parfois de nombreux détours pour éviter d’être suivi. D’un autre côté, il évitait les grandes allées de la ville et la partie marchande, car il avait horreur d’être comprimé dans la foule. Encore bien plus petit que les adultes, le jeune garçon avait tendance à perdre de vue le ciel, et cela le plongeait dans une panique difficile à endiguer. Incapable de faire face à la peur, Natreck apprit, avec le temps, comment se déplacer de toit en toit et comment se glisser dans une foule sans être vu ni touché. Il s’avéra que son entrainement militaire lui avait offert la musculature nécessaire à un bon grimpeur, et il n’hésitait pas à grimper des constructions de plus en plus hautes pour ensuite se laisser planer jusqu’en bras sous sa forme d’oiseau. Cela lui entraina des remontrances, mais puisqu’il ne mettait en danger ni lui, ni personne, on le laissa finalement faire.

Après Thyrénium, ce fut Hellas, puis Hesperia, Cimmerium, Elusia, le voyage se poursuivant au travers du monde dans une existence nomade. Alors que Natreck grandissait, son instinct se transforma en magie, et la peur d'être pris au dépourvu développèrent un pouvoir de localisation un peu particulier. Assez aléatoire au départ, se déployant surtout lorsqu'il était particulièrement nerveux, le pouvoir de localisation empathique lui permettait, dans un certain rayon autour de lui, de détecter la présence d'autrui, ou plutôt, de détecter les intentions de ces personnes. Si au départ, Natreck ne réussissait à percevoir que si ces intentions étaient positives ou négatives, cela se développa de plus en plus, et s'il put percevoir les autres de plus en plus loin, il put également déterminer leur intention avec plus de précisions. Ce n'était toutefois pas directement une lecture de l'esprit de ceux qu'il côtoyait, mais plutôt une vague impression qui envahissait Natreck. Il put ainsi tourner en ridicule un marchand qui tentait de l'humilier, et pu détecter que le sylphide qu'ils croisèrent près de Cimmerium n'avait aucune intention particulière envers sa famille.

Natreck eut une adolescence... digne d'un adolescent. Renfermé, grognon, exaspéré par ses parents, il finit, à seize ans, par leur dire au revoir : il les aimait plus que tout, c'était ses parents, mais son besoin d'émancipation fut plus puissant que l'amour qu'il leur portait. Zaxine et Fuzeon étant extravagants, impulsifs et  bruyants, le jeune homme chercha donc à trouver calme et sérénité. Il partit donc avec Feuille, sa jument, pour retrouver un ami de qui il n'avait que de beau souvenir : Yellen.

___________________________________________________________________


Yellen l’accueillit dans la demeure avec une joie évidente. Les deux amis passèrent un long moment à prendre des nouvelles l’un de l’autre et à réapprendre à se connaître. Comme c’était le cas auparavant, les deux hommes s’entendirent à merveille, retrouvant leur connexion passée. Dans la forêt, Natreck trouva une sérénité qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps. Ce n’était pourtant pas parce que la forêt n’était pas dangereuse, bien entendu, car la faune et la flore n’étaient pas des plus accueillantes dans cette région du monde, mais plutôt une sensation étrange que le jeune homme n’avait pas eu l’occasion de ressentir souvent dans son existence nomade : il avait l’impression d’être rentré chez lui.

C’est sans doute ce qui poussa le yorka à demeurer si longtemps avec son vieil ami, pour qui le temps ne signifiait pas la même chose que pour quelqu’un de la longévité de Natreck. Ainsi, il redécouvrit les secrets de la forêt avec le sindarin qui se fit un plaisir de lui parler de la nature, mais aussi de Delil, un dieu que Natreck avait toujours reconnu, mais pour lequel il renouvelait sa foi au contact de sa flore enchanteresse. Delil trouva sa place dans ses méditations et ses longues promenades en forêt, côtoyant sa foi en Bor qui lui apportait force et contrôle en combats. D’ailleurs, la séparation du yorka d’avec ses parents ne marqua pas la fin des entrainements. S’il s’entraina d’abord en solitaire, il convainc Yellen de lui offrir ses conseils. Ce fut un travail de longue haleine, car le sindarin ne souhaitait pas du tout communiquer les techniques de son peuple. Natreck insista, réussissant à obtenir un conseil, puis un deuxième, argumenta qu’il n’aurait, de toute façon, jamais assez de sa vie de yorka pour apprendre toutes les techniques sindarins. Il devint un tireur précis et habile, qui, comme à son habitude, n’hésitait pas avant d’agir. Au contact de l’archer sindarin, Natreck devint un tireur exceptionnel pour son âge.

Il lui enseigna aussi des techniques de méditation, complétant ce que le yorka avait appris auprès de Quagunr plusieurs années auparavant. Cette méditation, difficile à maîtriser, permettait, une fois un bon niveau de contrôle atteint, de remplacer une nuit de sommeil, mais aussi d’accélérer sensiblement la guérison de blessures. Natreck choisit finalement de le quitter après presque deux ans à ses côtés. Sa présence commençait à poser quelques problèmes à Yellen. En effet, les autres sindarins ne voyaient pas d’un bon œil qu’un membre de la légion des Lùvas en apprenne autant à un étranger. Lorsqu’il découvrit le malaise qui se créait à son passage dans la cité des sindarins, Natreck décida de se rendre à Thyrénium. Pour son départ, Yellen lui offrit un arc de grande facture, d’une beauté, mais surtout d’une efficacité exceptionnelle. Confectionnée par un artisan sindarin de grand talent, la pièce était d’une qualité et d’une beauté exceptionnelle. Au-delà de sa beauté, c’était sa discrétion qui était importante. Comme il était foncé, il était difficile de remarquer la patte de l’artisan sindarin sans examiner l’arme de près, ce qui en faisait un bon passe-partout.

Il est difficile de comprendre comment un jeune garçon prometteur comme Natreck put devenir un ladrini, un assassin, un voleur. Vous ne serez peut-être pas surpris de savoir que tout commença dans la cité de Thyrénium. Ses malheurs commencèrent lorsque Feuille, sa jument, fut volé, et la plupart de ses effets personnels, et surtout de son argent, avec elle. Ce vol réveilla la peur de Natreck, cette peur qu’il trainait depuis son séjour à Phelgra et qui s’était brièvement endormi le temps de son séjour dans les forêts entourant Canopée. C’est comme ça qu’il commença à voler. Il le fit d’abord à contrecœur, ne volant que pour se nourrir. Si la peur de se faire coincer par les gardes le fit d’abord trembler de peur, fuir la civilisation et se cacher en permanence, il se rendit compte que ses capacités et son éducation lui donnaient un véritable avantage. Discret, rapide et agissant sans hésiter, il arriva souvent qu’on soupçonne la personne à côté de lui pour le vol qui avait commis, car son attitude stoïque ne révélait aucun sentiment de culpabilité.

D’ailleurs, Natreck ne se sentait pas coupable. Au contraire, il s’était pris au jeu, et carburait de plus en plus à l’adrénaline que lui procurait le fait de voler. De la nourriture, il passa aux vêtements, puis aux armes, puis aux matériaux précieux. Ce fut ainsi que, malgré son talent, il finit par se faire remarquer. Vous ne serez sans doute pas surpris de savoir que les ladrinis finirent par savoir qui était Natreck, bien que son nom et sa véritable identité demeuraient secrets. Vantant ses mérites, une femme lui offrit un montant d’argent substantiel s’il acceptait d’aller tuer un élément gênant à Hellas, et de lui rapporter une preuve de son méfait. Ce nouveau défi stimula Natreck, qui accepta la mission. Toutefois, il n’avait ni cheval, ni bien, ni argent, et le chemin jusqu’à Hellas était long. Le montant en valant toutefois la peine, le yorka finit par trouver une solution.

Le fait que Thyrénium soit un endroit central pour le commerce lui donna l’idée de s’engager comme éclaireur dans une caravane qui partait vers le nord. Mettant de l’avant ses qualités de combattants, sa connaissance du terrain, mais également ses capacités magiques et l’avantage que cela pouvait apporter de voyager avec un yorka oiseau, il fut rapidement engagé par un terran bourru qui accepta sa contribution malgré sa réticence visible à faire confiance à un yorka. Ainsi, accompagnant le convoi, il commença un long voyage vers le nord. Il prouva rapidement son utilité, faisant emprunter des raccourcis au convoi et détectant plusieurs attaques de brigands avant qu’elles n’aient lieu. Dormant le jour, surveillant la marchandise la nuit, le corbeau, qui s’était fait connaître sous le surnom de Reck pour protéger son identité, s’avéra être un allié de taille et acquit rapidement le respect des autres protecteurs de la caravane.

Une fois à Hellas, il ne bénéficia que de quelques jours pour trouver sa cible. Cela lui demanda énormément de recherche, et le jeune corbeau n’était pas un habitué de la chasse à l’homme. Ce fut un peu par hasard qu’il comprit ou se cachait sa cible. On pourrait croire que Natreck hésita avant de tuer aussi impunément une personne dont il ne savait rien. Qu’il eut peur ou qu’il voulut renoncer. Mais ce ne fut pas le cas. Après des mois entiers à devoir voler pour survivre, à devoir se cacher pour être en sécurité, la vision de Natreck avait changé. Pourquoi devrait-il se soucier d’autrui si les autres ne se souciaient pas de lui? Personne ne lui avait offert d’aide lorsqu’il s’était retrouvé seul dans la cité-État, pas même ceux qu’il avait cru être ses amis, alors qu’il retournait dans la ville après tant d’années. De plus, le yorka était un homme d’action, qui n’hésitait pas avant d’agir. Il tua sa cible d’une seule flèche, et repris le lendemain sa route avec le convoi pendant que les gardes de la cité, découvrant le cadavre, cherchaient un coupable sans parvenir à le trouver.

À son retour dans la cité-État, la femme tint sa promesse et le récompensa grassement. Cependant, elle lui proposa aussi un avenir. Elle le présenta aux ladrinis, vantant ses mérites et son efficacité, et il fut rapidement membre de cette caste de criminel. La vie de Natreck continua donc ainsi pendant plusieurs années. Voyageant avec les convois de marchandises à travers le monde, il se fit connaître comme un éclaireur fiable et intelligent, qui connaissait les routes du monde. Sous le nom de Reck Agnis, il se fit une réputation élogieuse qui lui rapporta argent et contrats. Personne, à l’exception des ladrinis, ne semblait savoir que l’homme avait une double-vie, et jamais Reck l’éclaireur ne fut soupçonné pour les cadavres qui s’accumulait sur le chemin de Natreck, ce dernier étant très prudent et agissait toujours en toute discrétion.

La vie qu’il avait convenait au jeune homme. Libre de ses actes, vivant en nomade, il visita ses parents, sa famille et ses amis au travers le monde sans jamais se faire prendre pour ses actes odieux. Lui-même ne s’en sentait pas coupable. Au travers du monde, des gens d’une grande cruauté étaient au pouvoir. Des innocents mourraient tous les jours, et chaque meurtre laissait des gens dans le deuil, et que ce soit la famille d’un esclave ou la cour d’un noble ne changeait rien pour Natreck. Pour lui, qui avait vu tant de choses de par le monde, aucune vie ne valait plus qu’une autre, et c’est sans remords qu’il volait, tuait, pillait. Cependant, le jeune homme avait certaines ambition.

Lorsque le bien et le mal ne dépendent que des points de vue, il est difficile de prendre parti lorsque des évènements majeurs se déroulent de par le monde. Le corbeau souhaitait plus que tout agir pour changer le monde. Il ne souhaitait pas que l’histoire retienne son nom, qu’on le glorifie ou qu’on l’enferme, non, mais il souhaitait plus que tout que ses actions aient des répercussions sur l’avenir, se satisfaisant de se savoir responsable sans avoir besoin de reconnaissance. Lorsque ce qu’on nomma plus tard Le Grand Tournant se déroula, le jeune homme comprit, au plus profond de ses entrailles, que le temps était venu. Après avoir assisté au jugement de Torenheim, Natreck comprit que les choses allaient changer. Le nouveau roi Thimotée déclara la guerre aux ladrinis, entre autres, et condamna le meurtrier à croupir aux Prisons des Déments. Pour Natreck, toutefois, les actions du gorgoroth n’avaient rien d’insensé. Au contraire, le jeune homme loua le courage de l’homme qui avait accepté de s’en prendre à ces hommes aussi puissants de corrompus.

Lorsque la sarnahroa frappa Istheria, Natreck fut de ceux qui crurent à l’intervention des dieux, probablement à cause de sa croyance envers eux. Toutefois, contrairement aux gélovigiens, cela ne justifiait pas, pour lui, de laisser mourir des gens, et il accomplit certaines actions pour aider à trouver un remède, bien qu’il ne fit pas partie de ceux qui le découvrirent. En effet, avant que celui-ci n’eût le temps d’être conçu, le yorka reçut une missive déconcertante : ses parents étaient touchés. Se rendant à Umbriel, il n’arriva malheureusement pas à temps pour entendre les dernières volontés de ses parents, ceux-ci s’étant transformés en pierre durant le voyage que Natreck accomplit pour les revoir une dernière fois. Accomplissant les volontés que ses parents avaient consignées dans une longue lettre à son intention, le jeune homme, en larme, mais surtout en rage, récupéra les pierres de sphènes qu’était devenu le cœur de ses parents et Kouna, le familier furet de sa mère puis, récupérant son héritage, se rendit à Themisto pour se procurer un cheval puissant qu’il n’aurait pu se permettre d’acheter sans l’argent des deux zélos disparu. C’est ainsi qu’il se procura Viking, un gros étalon qui lui en fit baver, car il s’agissait d’une vraie tête de mule.

Natreck s’aventura en Noathis pour aider à trouver la panacée à 5 pétales. Connaissant bien la forêt, il fut de ceux qui participèrent et revinrent sain et sauf de la cueillette de cette fleur. Pour Natreck, il fallait tout faire pour enrayer cette maladie. Si c’était les dieux qui avaient lancé cette maladie, il était toutefois improbable que ce soit eux qui choisissent leurs victimes et le yorka vit cela comme un défi plutôt que comme une punition que leur lançaient les dieux. Il était pour lui impossible que ses parents, des gens honnêtes et fervents croyants, fussent punis par les dieux. Il travailla donc avec les Eclaris, leur apportant la fleur dont il avait tant besoin pour le remède. Il était d’ailleurs au fond de la forêt de Noathis lorsque les stocks du remède furent détruits et les ladrinis comme les Eclaris accusés de ce méfait. Espérant que sa caste ne soit pas à l’origine de cet acte meurtrier, Natreck continua de chercher la panacée, espérant annihiler finalement cette meurtrière pandémie.

Natreck n’était pas présent lorsque le Colosse d’Elgondor fut découvert, mais il en entendit parler jusque dans les coins les plus reculés du monde, lui qui avait fui le myste rouge. Le récit incroyable du colosse qui avait renoncé à insuffler son mal dans le pays se rendit jusqu’à lui en même temps que l’apparition du colosse de Gaeaf. Mauvais navigateur et ayant le mal de mer, il ne participa pas à l’immense champ de bataille contre le colosse, pas plus qu’au sauvetage des habitants d’El Bahari. Cependant, le yorka sentait au plus profond de ses entrailles que le monde changeait. La présence des colosses n’était pas un hasard, et cela présageait un changement important dans Istheria, et que son issu soit positif ou négatif, cette période trouble allait certainement demeurer dans la mémoire des peuples qui y survivraient au même titre que la Grande Guerre de Taulmaril.

Ainsi, Natreck, qui poursuivait sa vie d’éclaireur et de ladrini, ne fut pas surpris d’entendre les rumeurs qui courraient sur les conflits qui agitaient les prêtresses de Cimmeria. La guerre qui s’en suivit le toucha cependant davantage, car il était de plus en plus difficile de voyager de pays en pays alors que la moitié d’entre eux se déchiraient dans une guerre aussi stupide que vaine aux yeux de Natreck. Ce dernier ne put prendre parti dans cette guerre, ayant des amis et de la famille autant dans les guerriers de Phelgra que dans les rangs des sindarins. Il tira toutefois profit de cette guerre et accomplit des gestes pour chacun des deux camps, n’hésitant pas à jouer un double jeu pour se remplir les poches. Ladrini confirmé, le yorka se fit connaître ainsi des hautes sphères de sa caste, principalement parce qu’il ne fut jamais soupçonné pour ses nombreux crimes qui eurent pourtant un inévitable impact sur la fin de cette guerre.

Alors qu’il n’avait entendu parler que de loin des nombreux Colosses qui apparaissaient un peu partout dans le monde, il était présent à Hesperia lorsque le colosse de Paramis fit son apparition, et il fut comme beaucoup prisonnier de son corps animal. Pris dans la frénésie qui agita la ville, privé de ses pouvoirs par la forme dans laquelle il se trouvait, Natreck fut impuissant dans la lutte contre ce monstre. Ayant eu forme humaine, il aurait pu mettre au service de l’armée de la ville son talent à l’arc pour atteindre ce fameux monstre. Cependant prisonnier d’un corps de corbeau, il ne trouva pas grand moyen d’être utile, sinon celui de rapporter des informations, le fait qu’il soit capable de prononcer quelques mots sous sa forme animale étant d’une aide précieuse pour transmettre rapidement des informations au centre de décision de cette bataille effroyable. Toutefois, et bien que beaucoup se souvinrent du corbeau qui les avait aidés dans cette bataille, jamais Natreck ne se révéla comme étant cette personne une fois le colosse terrassé, préférant son anonymat aux cadeaux et à la reconnaissance donc il aurait probablement bénéficié en dévoilant son identité.

Le jeune yorka voyageait dans le Tunnel des Mépris lorsque le colosse de Themisto fit son apparition. Les rumeurs concernant le Drys firent rapidement leur apparition dans les lieux les plus sombres de Phelgra, de même que l’apparition de la résistance par les cavaliers de Sharna, mais aussi par les citoyens. Se joignant à ces derniers, Natreck put enfin participer de manière plus active à cette étrange bataille qui n’avait rien à voir avec celles qu’il avait déjà vécu auparavant. Copiant le pouvoir de feu d’un compagnon de route, il put aider à vaincre ce colosse, même si le yorka ne considéra pas vraiment cela comme une victoire : le Colosse était toujours là, endormi, menaçant de se réveiller à tout moment, privant la capitale de Phelgra d’un quartier complet, envahi par ces plantes diaboliques qui n’avait rien à faire dans ces terres noires.

Les désastres que créèrent les nérozias ne furent que rumeur aux oreilles de Natreck, qui se trouvait toujours en Phelgra lorsque les meurtres eurent lieu. Incapable de déterminer s’il approuvait ou non les actes des nérozias qui se dévoilaient au monde, il choisit de demeurer neutre. Tout le monde a une raison d’agir comme il le fait, ainsi, il ne remit pas en question les actes qu’il ne comprenait pas, se contentant de collecter les informations qui venaient à lui. Son retour en Eridania fut le résultat d’une requête adressé à Reck Agnis, son pseudonyme. Réputé comme connaissant bien la route entre Hesperia et Thyrénium, il participa à l’érection de la route entre les deux grandes villes du centre d’Istheria par ses conseils sur la géographie et par la sécurité qu’il assura à certains travailleurs qui creusaient la route.

Natreck est à Thyrénium alors qu’il entend les premiers murmures sur un étrange mal qui prenait de l’ampleur à travers Istheria. Craignant une nouvelle épidémie comme celle de la sarnahroa, il est certain que le yorka agira dans ce nouvel évènement qui secoue son monde. Que choisira-t-il de faire?



Dernière édition par Natreck Sativex le Dim 10 Mai - 17:15, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Natreck Sativex [En cours]   Natreck Sativex [En cours] Icon_minitimeDim 3 Mai - 22:21

Bonjour, et bienvenu parmi nous!

C'est une joie d'accueillir un nouveau yorka (la famille s'agrandit!). Je vois que tu es déjà bien lancé et pour l'instant, tout est parfait. Mais si tu as d'autres questions surtout n'hésites pas. Tu peux également faire un tour sur la CB ou sur Discord pour faire la connaissance de la communauté, ou pour les questions urgentes!

Bon courage pour la rédaction de ton histoire :). A très bientôt!
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MessageSujet: Re: Natreck Sativex [En cours]   Natreck Sativex [En cours] Icon_minitimeSam 9 Mai - 15:39

Bonjour, et merci !

J'ai posté la première partie de mon histoire, je devrais terminer le tout sous peu :D
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MessageSujet: Re: Natreck Sativex [En cours]   Natreck Sativex [En cours] Icon_minitimeDim 10 Mai - 12:24

Bonjour cher ladrinis!

Ce sera avec plaisir que nous découvrirons la suite de ton histoire. Pour l'instant, tout est parfait! Le cheminement de ton yorka est très complet et s'est très agréable de lire ses périples et ses premières expériences autour du continent. On a hâte de découvrir la suite ^^!
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MessageSujet: Re: Natreck Sativex [En cours]   Natreck Sativex [En cours] Icon_minitimeDim 10 Mai - 17:18

Et voilà, j'ai réussi à terminer mon histoire! Comme je n'ai rien changé dans la première partie, j'ai mis un indicateur pour marquer l'endroit ou commence la suite du texte pour vous éviter de relire au complet ce pavé ^^'
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MessageSujet: Re: Natreck Sativex [En cours]   Natreck Sativex [En cours] Icon_minitimeDim 10 Mai - 21:15


Et bien, tout est parfait!

C'était très agréable de lire ton histoire, et de le voir réagir et subir les différents pans de l'Histoire d'Istheria. C'était super à toi de l'incorporer dans tes aventures!
Nulles doutes que notre corbeau va vivre de grandes épopées parmi nous. C'est donc officiel:

Fiche validée!

Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, ton inventaire et proposer ton évolution dans le comptoir à pouvoir.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.

Une fois tout cela accompli, il te faudra renseigner tes pouvoirs et leur déclinaison dans le "comptoir des pouvoirs" ICI afin que cela serve de bibliothèque et que l'on puisse donner des limites bien précises à chacun de nos pouvoirs (tu pourras rp même si nous n'avons pas validé ton compte-rendu).

Bon jeu, et bienvenu parmi nous!  

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