Douceur automnale en charmante compagnie.

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 Douceur automnale en charmante compagnie.

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Abel Thorn
MessageSujet: Douceur automnale en charmante compagnie.   Douceur automnale en charmante compagnie. Icon_minitimeMar 24 Nov - 17:49

Douceur automnale en charmante compagnie






Le 2 du mois Ginik 1306  


Abel calait machinalement ses pas sur ceux de la demoiselle et conduisait Swiezy de l'autre côté de la place, non sans avoir été interrompu par quelques personnes au passage. Edouard était déjà sur leurs talons, veillant au grain. Voici qu'ils arrivaient devant un édifice qui s'élevait sur trois étages. Ce n'était pas une simple taverne loin de là, c'était beaucoup plus que ça. Toute la société mondaine d' Eridiana ou de passage devait avoir ces entrées et ces habitudes en ce lieu. C'est là, précisément qu'il la conduisait. Cet endroit même de l'extérieur transpirait le luxe et la distinction. Gravissant les quelques marches qui les séparaient de l'entrée, Abel posait une main sur celle de Swiezy l'espace de quelques secondes.


 "Impressionnant, n'est-ce pas ? Vous verrez on s'y habitue très vite." 

Voulait-il se montrer rassurant, de peur que la demoiselle ne se sente pas à sa place ? A peine atteignaient-ils les portes que des portiers officiaient tout en les saluant courtoisement.  Arrivaient alors les maîtres d'hôtel, habillés tout en élégance à l'image de l'hôtel.
Tout ici émerveillait le regard. Des tapis aux tissus en passant pas les boiseries ou les meubles, tout était savamment positionné et travaillé pour que l'ensemble soit le plus harmonieux possible et le plus riche qui soit. Aucuns détails n'avaient été laissés au hasard.
Un maître d'hôtel eut tôt fait de prendre en charge notre charmant petit couple comme il se devait.


"Madame, Conseiller Thorn, mes hommages. Bienvenus au Prestige. Que puis-je pour vous ?"

L'homme était guindé et se tenait droit comme un I.

" Un box avec vue sur jardin."

"Bien Monsieur. Suivez-moi." 

L'individu les menait dans un espace privé et les invitait à prendre place. Abel laissait Swiezy s'installer, se débarrassant pendant ce temps là de sa cape qu'il déposait sur le fauteuil voisin . Chacun pouvait profité de la magnifique vue sur le jardin où trônait en son centre un immense cerisier.  Une fois nos convives confortablement installés, le maître d'hôtel leur tendait la carte et disparaissait, le temps pour eux de choisir ce dont ils avaient envie.

"Perpétrer les leçons d'un ami ? Voilà qui est louable de votre part. Je gage que vous deviez beaucoup tenir à lui pour poursuivre dans cette voie ? Que vous enseignait-il? "

Il marquait une légère pause.

"J'étais avant d'être Conseiller du Roi, un Eclari et ma bibliothèque regorge d'ouvrages en tous genres. Je ne serais donc pas étonné de pouvoir y trouver ce qui pourrait vous manquer pour parfaire vos leçons."

Le Sylphide l'invitait d'un geste de la main élégant à prendre connaissance de la carte et de faire un ou plusieurs choix.

"Prenez ce qui vous plaira, vous êtes mon invitée. Après tout , il vous faut bien ça après votre petite mésaventure."

Abel jetait rapidement un œil sur la carte, mais son choix était fait depuis longtemps.  Lorsque le maître d'hôtel revenait afin de prendre leur commande, Abel lui annonçait la couleur.

"Une tasse de thé accompagnée de rissoles aux fruits secs et pour cette charmante demoiselle se sera.... ?" 

Son regard acier se posait sur Swiezy, attendant que cette dernière vienne à énoncer sa commande. Durant ce temps Abel poursuivait la discussion.

"S'il vous plaît un jour de venir un jour consulter mes ouvrages, n'hésitez pas. Je réside Aux Plaisirs des Jeux dont je suis le propriétaire. Ce n'est pas très loin d'ici. A moins que vous ne préfériez que je fasse déposer quelques livres à votre domicile ?"  

Abel aimait partagé son savoir, qualité, défaut, dur à dire pour un ancien Eclari. Sans doute gardait-il cette fâcheuse habitude de son ancienne vie.


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Dernière édition par Abel Thorn le Mer 16 Déc - 11:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Douceur automnale en charmante compagnie.   Douceur automnale en charmante compagnie. Icon_minitimeVen 27 Nov - 16:25

Hélia suivait Abel vers l’établissement sans trop se poser de question. Elle avait beau être menacée de mort, elle marchait aveuglément à ses côtés. Il fallait être honnête aussi, si jamais Hélia parvenait à être attaqué, elle n’aurait qu’à reprendre sa forme monstrueuse. N’est-ce pas ? Même si cela venait à tuer des innocents, ce qu’elle ne souhaite absolument pas, la jeune lurghoyfs n’hésiterait pas à se défendre. Mais là n’était pas la question. À vrai dire, c’était surtout: pourquoi cet étranger était-il si gentil envers elle ? Était-ce vraiment parce qu’il a eu pitié d’elle ? En regardant le personnage un petit peu, elle se disait que ce n’était peut-être pas pour ça… Mais elle ne le connaissait pas. Alors elle pouvait s’imaginer pas mal de choses, la réponse ne viendrait pas comme ça.

Ils entrèrent donc au Prestige. Jusque-là, Hélia ignorait complètement ce que c’était, mais la surprise en fût tout de même grande. Tout était savamment décoré et la jeune femme aux cheveux cendrés n’avait jamais vu un lieu aussi beau… D’ordinaire, elle n’avait connu que la nature où les auberges miteuses et ça lui convenait jusque-là. Mais à présent, elle commençait à découvrir le grand luxe à travers cette somptueuse bâtisse. Hélia avait comme des étoiles dans les yeux et regardait un peu partout pour enregistrer toute la richesse du détail, de l’argenterie, du paysage…

"Impressionnant, n'est-ce pas ? Vous verrez on s'y habitue très vite."

Aussitôt, Hélia tourna de nouveau la tête vers le conseiller du Roi et lui adressa un sourire admiratif.

“Je n’ai pas spécialement envie de m’y habituer. Ne serait-ce que pour continuer à apprécier tout ceci.”


Bientôt, ils furent placés dans un espace privatif qui donnait la vue sur un magnifique jardin avec en son centre un cerisier. Bientôt le cœur de la jeune femme se serait. Un cerisier… Des souvenirs douloureux ressurgissent dans sa mémoire. Alors, elle décida de ne pas s’attarder sur l’extérieur et adressa un fin sourire à l’homme.

“Je vous remercie pour votre attention. Tout ceci est vraiment un délice pour mes yeux.”

On vint, ensuite, leur tendre une carte. Hélia commençait à regarder ce qui était écrit et se sentit vite perdu. Encore une fois, elle n’avait pas l’habitude de tout ça. C’était à la fois étrange et excitant que de découvrir des nouvelles choses en si peu de temps… Elle n’avait même pas le temps de voir tout ce qui s’y trouvait que l’homme se remit à lui parler.

Hélia n’avait aucun problème à bavarder, Vaughan aimait ça parler jusqu’à tardivement dans la nuit. Si bien que ça avait pu énerver la jeune femme qui manquait parfois de sommeil. Mais il y avait toujours du vin pendant ces échanges et la jeune lurghoyfs aimait en boire au point d’avoir le sentiment d’entrer dans une nouvelle dimension. Une dimension où tout semblait miraculeusement plus simple. Et puis le lendemain elle finissait par se réveiller avec un mal de crâne et l’estomac mécontent. Cela amusait beaucoup Vaughan qui semblait tenir que trop bien l’alcool. D’ailleurs, c’était de lui qu’Abel était occupé d’en parler. Mais il en parlait comme s’il était déjà mort. La jeune femme ne voulait pas croire un seul instant à son trépas. Il était forcément en vie. Juste qu’il n’avait pas pu lui donner un quelconque signe… Enfin, c’est ce qu’elle espérait.

“Je crois que vous vous méprenez. Mon ami n’est pas mort.”



*Enfin, j’espère.*

“Mais pour répondre à votre question: il aimait bien me parler de certaines sciences où de castes qui n’existent plus...”

Elle ne savait pas si elle pouvait parler de cette étrange attaque. Et encore moins du pourquoi ils s’étaient faits attaquer. C’était des lurghoyfs et Hélia savait que sa race n’était guère appréciée. Ensuite, elle marqua un temps pour réécouter dans sa tête ce qu’il avait dit juste après. C’était un éclari ? Peut-être connaissait-il Vaughan…


*Ou pas. Si Abel est humain, il ne peut pas le connaître… Puisque ça remonte à plusieurs centaines d’années… Réfléchis Swiezy.*


Peu de temps après, Abel lui fit signe de choisir sa boisson. Elle pouvait prendre ce qui lui plaisait ? Elle avait bien envie d’un verre de vin. Mais était-ce bien raisonnable dans la noble société ? Devait-elle prendre de l’eau aromatisée ? D’habitude, c’est le genre de décoction qu’elle prenait pour soigner sa gueule de bois. Et encore, c’était une recette “secrète” de Vaughan.

*Et puis quel verre de vin ? Il y en a beaucoup trop…*


Elle n’avait plus vraiment le temps de choisir puisque le maître d'hôtel vint à revenir passer commande.

"Une tasse de thé accompagnée de rissoles aux fruits secs et pour cette charmante demoiselle se sera.... ?"


*D’accord… Donc lui, il est plus à boire de l’eau aromatisée…*

Ce n’était pas une critique, seulement le fait est qu'Hélia n’avait jamais trop compris l’utilité d’un “thé”. Sauf pour les gueules de bois. Là, elle s’accordait à dire que c’était très utile ! Mais peut-être que son interlocuteur avait la gueule de bois ? Trop de questions idiotes tournaient dans la tête de la lurghoyfs qui ne s’y connaissait vraiment pas en mondanité…

“Du vin. Je vous laisse me surprendre sur votre choix.”

Est-ce qu’elle s’en sortait bien ? Elle n’en savait rien, mais intérieurement elle espérait que oui. Abel continuait alors sa discussion, l’invitant à consulter ses ouvrages. Il se proposait même de les déposer à son domicile. Voilà qui était fâcheux. Fallait-il le lui dire ?

“Je n’ai pas de domicile. Je propose surtout mes services au gré de mes voyages… Je n’ai pas de demeure où me reposer de temps à autre… Avec Vaughan, mon ami, on étaient des nomades.”

Elle marqua une pause avant de reprendre :

“Mais ce serait avec plaisir que de lire vos écrits.”

Hélia commença à regarder à nouveau Abel. Jusque-là, ses yeux c’étaient baladés un peu partout dans la pièce, s’attardant sur la décoration, les sculptures. Même ses doigts caressaient machinalement le velours de la banquette. Mais à présent, ses yeux étaient plantés dans les yeux gris de son bienfaiteur… Quelque chose s’en dégageait. Néanmoins, Hélia ne savait que trop en penser.

Était-il humain ? Où était-il un lurghoyfs comme elle ? Son physique pâle et ses cheveux blancs lui laissaient à penser que oui. Mais encore une fois, peut-être, faisait-elle erreur.

“Il n’est pas difficile d’être le conseiller de Roi ? Je n’ai pas vraiment les notions de tout ceci, mais mon instinct me dit que ça doit être parfois dangereux.”

Aussi dangereux que d’être à moitié un monstre.

“Vous devez aussi savoir beaucoup de choses… Est-ce que vous pensez qu’on recherche une épéiste dans le coin ?”

Maintenant qu’elle était sans un sou, il fallait bien qu’elle se renfloue.
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MessageSujet: Re: Douceur automnale en charmante compagnie.   Douceur automnale en charmante compagnie. Icon_minitimeVen 27 Nov - 19:52

Douceur automnale en charmante compagnie






Le 2 du mois Ginik 1306  


Abel remarquait le regard émerveillé de la charmante créature qui l'accompagnait. Elle ressemblait à une enfant devant un étal de confiseries. On pouvait donc encore s'émerveiller devant les beautés que ce monde pouvait offrir?  Abel en avait tellement vu que s'était devenu d'une banalité sans nom, pour notre Sylphide. Toutefois, il appréciait les belles choses et cela sous n'importe quelle forme.

Lorsque la demoiselle annonçait qu'elle préférait ne pas s'habituer à tout ce luxe, il haussait légèrement le sourcil, se demandant d'où elle sortait. Swiezy ne ressemblait en rien aux femmes qu'il pouvait côtoyer. La plupart d'entre elles se damneraient pour profiter de tout cela, chaque jour de leur vie, mais elle, non. Du coup, il était enclin à en apprendre un peu plus sur elle, mais chaque chose en son temps.

Un bras négligemment posé sur le dossier du fauteuil en velours, voisin du sien, Abel profitait du moment, loin de ses obligations. Il scrutait un instant le jardin, son regard se perdant dans le vague. Il n'en demeurait pas moins attentif aux paroles de sa compagne de table qui le remerciait une fois encore. Il tournait le visage vers Swiezy et s'accoudait à la table, menton posé aux creux de ses doigts entremêlés alors qu'elle lui signifiait qu'il se fourvoyait, que son ami n'était pas mort.


" Oh, pardonnez mon erreur. Le mot disparu laissait sous-entendre qu'il n'était plus."

Disparu, mais pas mort. Se cachait-il ? Et si oui, pour échapper à qui ? Et pourquoi n'avait-il pas donné signe de vie à Swiezy ? Etrange. Bien vite il laissait tout cela de côté.

"Les castes disparues... "

Abel semblait tout à coup sonder les tréfonds de ses souvenirs.

"Sans doute parlez-vous de l'ordre d'Oris ? Si je ne me trompe pas, il s'est surtout démarqué sous l'ère Taulmarienne avant de disparaître pour renaître par la suite à Tyrhénium et de sombrer de nouveau dans l'oubli au début de l'ère obscure quand de nombreuses épidémies ont frappé Isthéria.
Je me souviens avoir fait quelques recherches sur eux aux alentours de l'an 1015. A moins que ce ne soit en 1200, je ne sais plus. Enfin cela n'a que peu d'importance, tout est répertorié sur des manuscrits, quelque part dans ma bibliothèque."


Soudain se il rendait compte que son côté Eclari avait refait surface plus qu'il ne le désirait. La demoiselle devait l'avoir trouvé bien pompeux d'étaler son savoir de la sorte.

"Rhaaaa... voilà que je m'égare." 

Un vague geste de la main pour chasser tout ça, s'adossant au fauteuil alors que Swiezy le laissait choisir le vin. Il énonçait précisément ce qu'il souhaitait.

 " Un Rosatum et apportez également un assortiment de petits fours." 

A la jeune femme.

"J'ose espérer que ce vin de Rose vous plaira. Il est doux, légèrement sucré et à tôt fait de faire tourner la tête."

L'homme guindé prenait bonne note de tout ça et disparaissait. Une fois de plus, alors qu'ils conversaient, il ne s'attendait pas à recevoir une telle réponse. Swiezy n'avait pas de domicile et gagnait sa vie en vendant ses services. Voici qui était intéressant.

" Nomades...et bien si je m'attendais. Dites-moi une chose, tous les livres que vous avez acheté tout à l'heure, où diable allez-vous les entreposer ? Je ne vous vois pas trimballer une charge pareille lors de vos périples à moins de posséder une monture. Quoi que... En cas de course-poursuite, cela vous ralentirait considérablement. L'idée que des ouvrages finissent abandonnés dans le caniveau ne me plaît pas." 

Il réfléchissait vite à une solution possible alors qu'elle précisait ne pas avoir de chez elle. Le plus sérieusement du monde il lançait...

"Je pourrais peut-être vous proposer quelque chose. Que diriez-vous de déposer vos ouvrages dans ma demeure et d'y résider le temps de votre séjour à Hespéria ?"

Voici que tout à coup elle s'interrogeait sur sa charge.

"Ce n'est pas plus dangereux qu'être un brigand. A la cour, on use plus de sa langue que de sa lame et parfois je le déplore. En embrocher certain ne serait pas pour me déplaire. Une certaine tenue est de rigueur et l'étiquette veut que les litiges se règlent en duel dans la mesure du possible.
Lorsque l'on fait parti de l'entourage direct du Roi cela attise certaines rancœurs et jalousies. Des mesures s'imposent, comme lorsque l'on se promène en ville. Mieux vaut avoir un homme de main en renfort en cas de coup dur, mais tout n'est pas aussi sombre puisque nous avons fais connaissance."
 

Se dessine alors un sourire sur les lèvres de notre Sylphide.

"Une épéiste, pas que je sache. Je peux faire circuler l'information si cela peut vous être utile. Avec un peu de chance, un contrat pourrait tomber. Les bonnes lames sont toujours sollicités." 

Le maître d'hôtel arrivait avec leur commande, la disposait devant tout un chacun et une fois cela fait Abel lui glissait quelques Dias pour le service et le règlement. L'homme le remerciait, s'inclinait et les laissait seul.


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Hélia
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MessageSujet: Re: Douceur automnale en charmante compagnie.   Douceur automnale en charmante compagnie. Icon_minitimeVen 4 Déc - 20:54

Devait-elle raconter ce qui c’était passé ? Intérieurement, elle se disait que c’était une très mauvaise idée pour la simple et bonne raison qu’il ne comprendrait pas qu’elle n’était pas dangereuse. Du moins, elle cherchait à se contrôler. Pour le moment, elle s’en sortait bien et c’était déjà une grande victoire pour elle.

Comme s’il lisait dans ses pensées, Abel vint à parler de l’Ordre d’Oris. Plus étrange encore, il ne manqua pas de divulguer qu’il était bien plus âgé que ne laissait paraître sa… Jeunesse physique. Toutefois, elle l’écouta avec beaucoup d’intérêt. Même si Vaughan lui avait déjà dit tout ça, elle aimait vraiment l’idée d’un Ordre juste. Aussitôt, Abel commença à s’excuser de partir dans des digressions. Hélia vint à se dépêcher de répondre avec un grand sourire :

“Oh non mais continuez. Je dois vous avouer que j’avais l’idée en tête de refonder cet Ordre. Et j’ai cru entendre que je n’étais pas seule à me lancer dans cette quête absurde. Il faut juste que je trouve le ou les responsables qui le désirent autant que moi. Mais ce serait avec plaisir que de lire vos recherches.”


La boisson vint à être choisie et le Sylphide s’inquiétait même que cela plaise à la jeune lurghoyfs. Il a tôt fait de faire tourner la tête ? Voilà qu’Abel risquait d’être surpris. La jeune Hélia avait réussi à tenir un peu mieux l’alcool. Elle préféra ne rien dire, mais son sourire amusé devait certainement donner la puce à l’oreille de son bienfaiteur.

Ensuite, l’homme vint à lui poser une question évidente :

“Dites-moi une chose, tous les livres que vous avez acheté tout à l'heure, où diable allez-vous les entreposer ?“

En voilà une question à laquelle la jeune femme n’avait pas pensé. Et une autre question lui venait en tête : où est-ce que Vaughan stockait ses livres ? Chaque jour, il en avait un nouveau… Mais pourtant, de mémoire, sa sacoche ne contenait que des herbes… Voilà qui était étrange et Hélia fronçait les sourcils en y réfléchissant de plus en plus. Avait-il un coin à lui que la jeune femme ne connaissait pas ? Ce n’était pourtant pas dans les habitudes du vieux…

“Je… Je vous avoue que vous me posez une colle…”

“En cas de course-poursuite, cela vous ralentirait considérablement.”


Aussitôt, Hélia sursauta un peu. Une course-poursuite ? Avait-il compris qu’elle ne se sentait plus en danger ? Il fallait dire qu’elle n’était pas très discrète de base… Devait-elle vraiment en parler ?

“Il est vrai que…”

Mais la jeune femme n’avait pas le temps d’en placer une. Aussitôt, le conseiller du Roi vint à lui proposer quelque chose de complètement insensé. Il lui proposait de s’installer dans sa demeure et d’y résider le temps qu’il faudrait. Était-ce de la bonté ? Il était sérieux ? Oui, il était sérieux.

“Votre proposition m’honore. Et je vous avoue qu’il me serait difficile de refuser. Il faudrait tout de même que je passe à l’écurie pour récupérer quelques affaires et voir si mon étalon est entre de bonne-main.”


Doucement, comme oubliée depuis très longtemps, son hermine vint à sortir d’une cachette quelconque et se poser sur les jambes d’Hélia. La petite bête à la fourrure blanche commença à bâiller et regarda ensuite Abel avec surprise. La jeune Lurghoyfs caressa de son index la tête de sa compagne.

“Te voilà.”

Elle regarda ensuite Abel avec un grand sourire alors qu’il expliquait le rôle d’un conseiller royal. Tout ceci lui semblait extrêmement compliqué. Elle caressait Alaïs tout en prêtant une grande attention à ce que lui racontait le Syphilde. Il se devait d’être prudent quand il sortait. Fallait-il donc qu’elle se montre discrète si elle venait à s’installer chez Abel ? Devrait-elle aussi être escortée à la moindre de ses sorties ? Hélia ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Peu de temps après, il vint à répondre à sa recherche de contrat :

"Une épéiste, pas que je sache. Je peux faire circuler l'information si cela peut vous être utile. Avec un peu de chance, un contrat pourrait tomber. Les bonnes lames sont toujours sollicités.

-Ce serait fort aimable à vous. Bien que vous me proposez le gîte, je m’en voudrais de rester inactive. Et si jamais je dois reprendre la route, j’aimerais avoir les moyens de subvenir à mes besoins.”

Peu de temps après, les verres furent servis et Hélia vint à porter le verre à son nez. Elle voulait sentir l’odeur du vin et effectivement, elle sentait la rose… Un fin sourire se dessinait sur ses lèvres… Tout semblait presque parfait…

“Pardonnez ma curiosité. Vous avez parlé de vos écrits qui peuvent remonter à plus de deux cents ans. Vous n’êtes donc pas humain. Vous appartenez à quel peuple dans ce cas-là ?


-Swieżyśniegzima ?”

Aussitôt, elle se retourna. La surprise n’était pas des plus agréables. Un homme se tenait derrière elle. Un homme qui semblait jeune et en forme, le regard froid et les yeux d’un bleu glacial. Il se tenait-là, habillé de noir vêtu. Ses cheveux courts étaient soigneusement coiffés. Hélia resta muette, ne sachant que dire à cette personne qu’elle connaissait.

“Je ne pensais pas te croiser ici un jour, fillette. Et encore moins sans ton armure…”

Il s’approcha de la table et Hélia baissa la tête avec un air embêté. L’étranger décida donc de continuer :

“J’imagine que Vaughan est aussi dans les parages. Bien que cela m’étonne ! Il a toujours préféré la nature à la mondanité…


-Il n'est pas avec moi. Je l’ai perdu de vue depuis quelques mois...

-Toi qui est toujours collé à lui ? C’est étonnant.

-C’est difficile à expliquer, mais ne t’en fait pas. Je peux très bien me débrouiller sans toi. Que fais-tu ici Hédios ?”

L’homme décida de simplement hausser des épaules et vint porter son attention au Conseiller du Roi. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres et vint à faire une révérence :

“Messire Thorn. J’espère que vous passez un agréable moment auprès de ma fille.”
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Abel Thorn
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MessageSujet: Re: Douceur automnale en charmante compagnie.   Douceur automnale en charmante compagnie. Icon_minitimeSam 5 Déc - 13:39

Douceur automnale en charmante compagnie





Le 2 du mois Ginik 1306  


Abel s'était laissé emporter en narrant quelques détails sur l'ordre d'Oris, mais très vite il s'était repris, ce qui semblait navré Swiezy, puisque cette dernière lui demandait tout à coup de poursuivre sur sa lancée.


"Nous verrons cela plus tard, voulez-vous ? Auquel cas nous risquons de passer une bonne partie de notre temps ici et ma fonction ne me le permet pas. J'ai encore beaucoup à faire et la journée est loin d'être terminée. "

Elle lui apprendrait par la même occasion qu'elle n'était pas la seule à vouloir voir renaître cet ordre et qu'elle espérait bien trouver des personnes comme elle. Ainsi donc la demoiselle était éprise de justice et de droiture. Comme c'était mignon et tellement à l'opposer de notre Sylphide ou plutôt de sa véritable nature. Nature qu'il cachait à merveille.
Abel buvait un peu de thé et croquait dans une rissole. La saveur était exquise. Naturellement il avait attendu que Hélia soit servie avant de commencer lui-même à déguster ce qu'il avait commandé. Question de savoir vivre, dirons-nous.
Elle lui affirmait être ravie de pouvoir lire ses recherches et il acquiesçait.


"Fort bien, je les tiendrai à votre disposition en ce cas. Il faut juste que je remette la main dessus." 

Le regard gris acier d'Abel balayait la salle. Comme toujours cette dernière était pleine à craquer. Des gens venus de tous horizons, ayant qu'un seul point commun pour séjourner ici ou prendre une collation, la richesse. Selon leur tenue vestimentaire il était aisé de savoir de quel coin du pays ils venaient. Cela l'amusait quelques secondes avant qu'il ne revienne poser ses prunelles sur Swiezy qui pour le coup semblait un peu décontenancée. Il venait de toute évidence de soulever un réel problème à propos des livres. Le sylphide ne voyait plus le problème puisqu'il venait de lui proposer de s'installer chez lui et curieusement elle acceptait son offre rapidement, le remerciant par la même occasion de son hospitalité. Elle mentionnait le fait qu'elle devait aussi récupérer quelques affaires et voir si son cheval allait bien.

"Comme il vous plaira. Je peux aussi envoyer un de mes serviteurs pour accomplir cette besogne à moins que vous ne préfériez le faire vous-même, ce que je comprendrai."

Il croquait à pleine dent dans un second craquelin qu'il engloutissait rapidement avant de s'essuyer la bouche avec une serviette posée près de sa tasse. Soudainement une petite bête sortait de sa cachette et s'installait sur les genoux d'Hélia. Abel posait un regard sur cet animal La demoiselle gratifiait la bestiole d'une caresse, ravie de la voir.

"Une hermine. J'ai moi-même un compagnon à quatre pattes qui ne doit pas être bien loin, tapie quelque part dans l'ombre. Je vous le présenterai à l'occasion. J'espère juste qu'il ne lui prendra pas l'idée de chasser votre adorable petite boule de poils pour se la mettre sous la dent. Vous comprendrez quand vous le verrez de toute façon."

Il n'en rajoutait pas plus, laissant planer le mystère quant à la nature de l'animal. Lorsqu'il ajoutait qu'il parlerait des besoins de la demoiselle autour de lui, elle le remerciait et il avait un vague geste de la main pour lui signifier que ce n'était rien. Puis voici qu'elle s'interrogeait quant à sa condition et lui demandait à quel peuple il appartenait.
Il se calait confortablement contre le dossier, la fixait longuement et finissait par lui répondre.


"Mes écrits.... ainsi vous avez noté ce petit détail. Vous ne vous trompez pas. Je suis ce que l'on appelle un Immortel, plus connu sous le nom de Sylphide."

On sentait dans sa voix une réelle fierté d'appartenir à ce peuple, signe évident que comme tous ceux de sa race il n'avait aucun doute sur sa supériorité. Cependant il ne l'affichait pas dans ses propos, ni même dans sa façon d'être, si bien qu'il passait presque inaperçu parmi le peuple Terran. Presque, parce qu'il fallait bien avouer qu'il était doté d'un charisme hors du commun.

Soudain, le nom de la demoiselle retentit haut et fort dans la salle ce qui ne manquait pas d'attirer l'attention sur eux, chose qu'Abel n'appréciait pas. Sa mâchoire se crispait et son visage se faisait plus dur, alors qu'un individu vêtu de noir s'approchait de leur table. Sans aucune gêne l'homme s'adressait à Swiezy sans se soucier de les avoir interrompus. Non loin de là, Charles s'était levé de sa position et Abel l'arrêtait d'un léger signe de main. Il était inutile d'attirer encore plus l'attention sur eux, du moins pour le moment.

Sur le moment, Abel notait la surprise de la demoiselle et plus encore le fait qu'elle reste silencieuse alors que cet homme s'étonnait de la voir ici et plus encore sans Vaughan. Abel suivait cet échange et observait les réactions de Swiezy. Il semblait évident qu'elle n'était pas ravie de voir cette personne et bientôt la façon dont elle lui répondait, confirmait les impressions d'Abel. Elle mentionnait le nom de cet individu et le Sylphide le notait soigneusement dans un coin de son esprit. Aussi quand Hédios s'adressait à Abel en lui demandant si la compagnie de sa fille lui plaisait, il le fixait sans ciller de longues minutes avant lui répondre d'un ton sec et tranchant.


"Sa compagnie était fort charmante, avant que vous ne veniez nous interrompre de façon si cavalière."

Volontairement il ne l'avait pas qualifié de Messire ou de je ne sais quel autre titre, signe évident que sa présence n'était pas désirée.

"Je vous prierai donc de passer votre chemin et de nous laisser converser. Auquel cas, je me verrai dans l'obligation d'intervenir."

Abel était peut-être Conseiller du Roi, mais ce n'est pas pour autant qu'il ne réglait pas ses affaires lui-même quand il le jugeait nécessaire. Présentement c'était le cas. Il toisait Hédios, ne le lâchant pas du regard. A ce moment précis, il y eut un peu d'agitation dans l'établissement, certaines personnes quittant les tables alentour comme si elle craignait que tout cela ne se termine par un duel. Abel se levait, posait une main sur l'épaule de Swiezy comme pour lui signifier qu'il s'occupait de ça et se plaçait face à Hédios.

"Vous sortez ou bien devons-nous en découdre ici même ?"

Cela avait le mérite d'être clair comme de l'eau de roche. Non loin de là, Charles était prêt à intervenir et un majordome sortait en courant afin de prévenir la garde d'un éventuel grabuge à venir. Voici qu'en plus de tout ça, un puma d'une bonne centaine de kilos arrivait dans le dos d'Hédios. Abel lançait alors à Swiezy.

"Voici le petit compagnon dont je vous parlais."

Puis à Hédios.

"Alors ?!"
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MessageSujet: Re: Douceur automnale en charmante compagnie.   Douceur automnale en charmante compagnie. Icon_minitimeSam 12 Déc - 11:14

Ainsi donc, le Conseiller du Roi était un Sylphide. Hélia ne connaissait pas tout de cette race, mais elle en avait quelques bases. Il semblait fier d’en être un et quelque part, la jeune femme aurait, elle aussi, souhaité être fière d’être une Lurghoyfs. Il n’en fut rien. Sa race était très mal vue et ça risquait de durer encore pour un moment.

Devait-elle faire savoir sa véritable nature à Abel ? Après tout, il lui proposait de la loger… Il était donc préférable pour lui de savoir à qui il ouvrait sa porte ? Où plutôt à quoi il osait donner un tout petit peu de confiance… Mais sa suggestion c’était envolé suite à l’arrivé d’Hédios. Un simple nom qui transportait Hélia dans un sentiment flou. Un mélange de tristesse, de colère et de soulagement. Ce dernier point était avant tout lié à la disparition de Vaughan. Néanmoins, la colère vint à prendre le dessus quand l’opportun osa appeler Hélia: “sa fille”.

*Tu ne m’as jamais traité comme telle. Tu es bien celui qui m'a donné la vie sauf que tu es bien loin du rôle de père que tu oses t’attribuer…*

Elle avait envie de dire tout ça. Mais à la place, elle demeura silencieuse.

"Sa compagnie était fort charmante, avant que vous ne veniez nous interrompre de façon si cavalière."

À ces mots, elle releva la tête comme surprise. Elle était charmante ? Cela fit rougir la jeune femme qui n’avait guère l’habitude des compliments. Au même moment, Alaïs commençait à cracher, comme si elle avait senti une présence dangereuse. Était-ce Hédios qui la dérangeait ? Où le gros chat qui traînait non loin ? Comme s’il n’avait pas entendu les propos désagréables du Conseiller, Hédios se tourna vers Hélia. Le visage de l’homme avait changé. Il n’était plus souriant où amusé. Il était très sérieux et la jeune femme savait que cela n’augurait rien de bon.

“Tu disais que tu avais perdu de vue Vaughan ? Vous avez été attaqués ?”

Swiezy posa quelques secondes son regard sur Abel. Il se retrouvait en plein milieu d’une affaire de demi-monstre. Bien que jusqu’à présent, le Sylphide était plus que charmant, la jeune femme n’avait pas spécialement envie qu’un étranger connaisse ses problèmes, mais Hédios était sûrement le plus apte à l’aider concernant la disparition de son mentor.

“C’est compliqué à expliquer. Mais je te conseillerai d’être sur tes gardes.
-Tu t’inquiètes pour moi maintenant ?
-Non. Si tu disparais, ça m’importe peu. Mais il n’empêche que je me dois de te prévenir d’une potentielle menace.
-Donc vous avez bien été attaqué. Par qui ?”

Hélia s'apprêtait à répondre. Elle voulait lui expliquer. A la place, Abel vint à intervenir en demandant à Hédios de s’en aller. Autrement, tout ceci allait virer en bagarre générale. Ou du moins, Abel était suffisamment sûr de lui pour lui mettre une bonne raclée.

La lurghoyfs voulait intervenir et calmer les choses. À la place, son géniteur faisait signe que c’était inutile. Hédios demeura droit et sûr de lui. De quoi pouvait-il avoir peur ? Il était à moitié monstre et contrairement à sa progéniture, il n'hésitait pas à se transformer pour faire un véritable carnage.

Toutefois, il resta calme et adressa un sourire à Abel :

“Mais très certainement. Par contre, je vais prendre le temps de m'entretenir avec ma fille. C’est une affaire qui me semble urgente et au-delà de votre juridiction.”


Une épaule alla se poser sur l’épaule de la jeune femme et cela vint à la faire légèrement sursauter. Se voulait-il rassurant ? Possible et Hélia lui adressa un faible sourire alors que le Sylphide se positionna face à l’inconnu. Il le menaçait et cela fit doucement rire le lurghoyfs. Un rire fort grave et presque effrayant. Hélia connaissait Hédios et elle savait qu’il était tout sauf patient.

"Messire Thorn, je sais bien que vous êtes conseiller du Roi, mais ces affaires ne reviennent pas à la Cour. Savez-vous ce que nous sommes ?
-Hédios…”

Au même moment, un puma vint à se présenter ce qui fit cracher de plus belle la petite hermine de la jeune femme. Abel en profita très rapidement pour faire les présentations avant de se reporter vers Hédios. Il ne semblait pas en mesure de laisser les choses passer. Aussi, Hélia se positionna entre les deux hommes:

“Ca suffit, je vous prie. Il est inutile d’en venir aux mains.”

Ensuite, elle se dirigea vers Hédios d’un air sérieux :

“Écoute, quelqu’un décide que nous devons disparaître. Vaughan à était le premier à être attaqué et je n’ai rien pu faire. Il a ensuite disparu et je le cherche. Donc, si c’est ton vieil ami comme tu le prétends : j’aimerais que tu cherches de ton côté. Pour ma part, je ferais également de mon mieux. Maintenant si tu pouvais partir…”

Hédios resta silencieux, il plissa des yeux tout en fixant sa jeune fille puis Abel avant de soupirer :

“Soit. Je ne vous importune pas plus longtemps. Je vais rester quelques jours au Mirages. Si tu as d’autres infos à me transmettre sans que je dérange ton ami, viens me voir.”

Et sans attendre une quelconque réponse, l’homme vint à sortir du lieu. Aucun salut ne fut donné au conseiller et Alaïs commençait toujours à cracher après le puma d’Abel. Doucement, Hélia vint à prendre la petite hermine dans ses bras tout en lui murmurant que tout allait bien.

Gênée, elle soupira avant de répondre à Abel :

“Je m’excuse… J’aurais aimé que tout ceci ne se produise pas. J’imagine que vous avez des questions. Je pense que la moindre des choses sera d’y répondre.”

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MessageSujet: Re: Douceur automnale en charmante compagnie.   Douceur automnale en charmante compagnie. Icon_minitimeMar 15 Déc - 12:19

Douceur automnale en charmante compagnie






Le 2 du mois Ginik 1306


Si Abel détestait bien une chose parmi tant d'autres, c'était d'être importuné au cours d'une discussion d'ordre privée et présentement c'était le cas. L'homme s'était présenté comme étant le père de Swiezy et vu la réaction de sa fille, il était évident qu'elle ne le portait pas dans son cœur, ni le considérait comme tel. Une certaine tension était palpable dans l'air et pas seulement entre Hédios et Abel, mais aussi entre Swiezy et l'homme qui prétendait être son père. Le sylphide se demandait ce qu'il avait pu se passer entre eux pour que leurs relations en viennent à arriver jusque-là ? Sa charmante compagne de table se contentait pour le moment de garder le silence, refusant pour l'instant tout contact visuel avec Hédios. Pourtant, lorsqu'elle relevait le visage, Abel notait le rouge qui venait d'empourprer les joues de la demoiselle.

Hédios échangeait quelques mots avec Swiezy sans se soucier de la présence d'Abel et cela avait le don d'exaspérer notre Conseiller. Manquer à ce point de tact ou de savoir-vivre était une chose qui ne passait pas aux yeux du Sylphide. De plus lorsque l'individu lançait qu'il prendrait le temps de s'entretenir avec sa fille et que cela était hors de sa juridiction, Abel serrait les poings.


"Hors de ma juridiction, cela peut changer très vite, croyez-moi !"

Non, mais pour qui se prenait-il cet impudent personnage? Pensait-il vraiment qu'Abel laisserait faire sans broncher? Pour l'heure, il se retenait de décocher une bonne gauche à ce rustre dû égard à Swiezy et au fait qu'il ne voulait pas faire d'esclandre dans l'établissement qu'il fréquentait souvent. Hédios demandait s'il savait ce qu'ils étaient? Comment ça ce qu'ils étaient? Ce pouvait-il que tous deux cachaient leur véritable nature? Après tout cela ne serait pas étonnant. Qui en ces temps obscures ne cachait pas quelque chose ? La réaction de Swiezy coupant son père sur sa lancée, ne fit que conforter le Conseiller dans le fait qu'elle lui cachait bien quelque chose. Restait à savoir quoi ?
L'hermine se mit à cracher et Abel en comprit le pourquoi, la présence de son puma, prédateur par excellence en était la cause. Il émit un léger sifflement et l'animal s'arrêtait net, laissant une certaine distance entre lui, Hédios. Il n'en demeurait pas moins sur le qui vive tout comme Charles qui était prêt à intervenir à la moindre anicroche.


"Ces affaires ne regardent pas la cour comme vous dites, mais à présent elle me regarde, moi, que cela vous plaise ou non! Et il va falloir faire avec ! Qui plus est..."

Abel n'était pas homme à se laisser dicter ce qu'il devait faire ou pas et il venait de l' afficher clairement. Il allait ajouter autre chose quand soudainement Swiezy s'interposait entre eux, leur signifiant qu'il était inutile d'en venir aux mains. Abel posait son regard gris acier sur elle afin d'être certain que c'était bien ce qu'elle voulait et acquiesçait d'un bref hochement du menton. Swiezy avait un bref échange avec Hédios et lorsque ce dernier prenait congé, Abel le suivait du regard jusqu'à ce qu'il ait quitté l'établissement. Il reportait ensuite son attention sur Swiezy qui s'excusait. Il portait une main sur son épaule et demandait alors.

" Ce n'est rien. Voulez-vous que nous terminions notre collation ? A moins que vous ne préfériez que je vous conduise chez moi afin que vous y preniez vos quartiers ?"

Le puma était toujours assis à bonne distance, mais malgré cela, l'hermine crachait toujours. Abel se voulait rassurant à ce propos.

" Reckless ne lui fera rien. Soyez sans crainte. Et vous ça va? Je pense qu'un peu de calme, un lieu bien à vous et un bain pour vous détendre ne serait pas un luxe. Quand pensez-vous ? Pour ce qui est des questions, j'en ai quelques-unes, mais nous verrons cela plus tard. Vous avez été assez éprouvée pour aujourd'hui."

Voici que deux gardes venaient à faire leur entrée, accompagnés du Major d'homme qui avait été donnée l'alerte et se dirigeaient droit vers Abel et Swiezy.

"Conseiller Thorn , tout va bien ? On nous a signalé un problème."

Abel se tournait vers eux.

"Navré qu'on vous ait fait venir pour rien. Tout s'est arrangé."

 "Fort bien Messire Thorn. Voulez-vous qu'on vous escorte ?" 

"Cela ne sera pas nécessaire, je vous remercie."

Les deux gardes saluaient le conseiller et la demoiselle en sa présence et s'apprêtaient à quitter les lieux lorsque Abel les interpella.

"Messieurs, un instant!" 

L'un d'eux se retournait et Abel lui lançait une bourse.

"Payez une tournée de ma part à vos hommes à la fin de votre service."  

"Merci Messire."

Un salut et les hommes partaient. Abel adressait un léger sourire à Swiezy.

"Alors que préférez-vous ? Ici où dans mon humble demeure ?"


Codage par Libella sur Graphiorum

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MessageSujet: Re: Douceur automnale en charmante compagnie.   Douceur automnale en charmante compagnie. Icon_minitimeSam 9 Jan - 16:08

Tout ceci venait de prendre un tournant des plus stressant pour la jeune Hélia. Elle pouvait être capable de garder son sang-froid d’ordinaire. Néanmoins, depuis quelque temps, elle était comme plus fragile. Hédios n’avait rien de rassurant pour elle. Surtout qu’elle savait qu’il était capable du pire. Heureusement, elle était parvenue à calmer le jeu de tous et il ne restait plus qu’à s’expliquer devant le Sylphide.

Toutefois, il resta calme et prétexta que tout ceci n’était rien et proposait même de terminer leurs collations. Swiezy ne savait pas vraiment quoi faire. D’un côté, l’alcool était terriblement tentant et d’un autre elle ne se voyait pas rester ici après le remue-ménage qu’elle venait de causer. Même si indirectement elle n’était pas responsable, un sentiment de culpabilité l’envahissait.

“Et vous ça va ?”. Se souciait-il vraiment ? Hélia hocha légèrement la tête pour rassurer le conseiller. Même si elle était fragile, elle se sentait encore en pleine maîtrise d’elle-même. Pas de monstre qui pointait à l’horizon.

“Vraiment désolée”, souffla-t-elle encore au conseiller alors que deux gardes firent leur entrer. Hélia resta en arrière, presque cachée derrière Abel. Bien qu’ils étaient aux ordres du Sylphide, il était difficile pour elle d’avoir confiance.

Abel ne rentra pas dans les détails pour les deux hommes. Il se contenta simplement d’excuser le dérangement et cela provoqua un léger soulagement à la jeune femme. C’était que de mener ces hommes à une possible mort s’ils devaient partir à la recherche d’Hédios. Tout ça pour un manque de savoir faire. Hédios n'était pas spécialement réputée pour sa courtoisie. Le Sylphide devait l'avoir remarqué.

Après avoir offert une tournée à la fin de leurs services, les deux hommes partirent. Abel, quant-à-lui se retourna vers la jeune lurghoyfs pour lui demander ce qu’elle souhaitait. Elle releva la tête :

“Je vais voir si ma monture va bien. Récupérer des affaires et je vous retrouve chez vous.”


*Fin du rp, suite au plaisirs des jeux*
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