Une nouvelle aurore

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_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Une nouvelle aurore

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Pandora Vanes
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Pandora Vanes
MessageSujet: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeSam 8 Avr - 15:39

Ils allaient bien, ses patients.. étaient saufs. Certains devaient payer un lourd tribut mais ils étaient en vie et ils pourraient continuer leur chemin, libérés de la Pistilose. Un soulagement qui s’accompagnait de nouvelles conséquences. Ils étaient restés enfermé dans ce sous-sol pendant près de trois mois. Béamas s’était installé sur Istheria et maintenant qu’ils avaient quitté leur prison, la jeune Vanes découvrait toute l'étendue des problèmes qui l’attendaient. L'hôpital n’avait eu aucun mal à fonctionner sans elle et l’épidémie commençait à appartenir au passé. Deux Moulins n’avait plus besoin d’elle et ses patients non plus.

Un foulard un peu trop chaud pour la saison entourait le cou de la Rose d’Eridania alors qu’elle rendait visite à son dernier patient. Ils font quelques pas ensemble en dehors du bâtiment, profitant des jardins désormais joliment arborés du parc qui remplaçait les champs en friches et le camp de fortune avait disparu. La fièvre serait un souvenir douloureux mais l’hôpital resterait et Pandora comptait bien le prendre en exemple pour convaincre ses parents d’en construire dans le reste du duché.

Appuyé sur une canne, le Haut Prêtre peinait mais ne rechignait pas, la douleur était revenue mais elle était salvatrice, synonyme d’une liberté qu’il avait laissé filer il y a plusieurs années. Il l’appelle par son prénom et le tutoiement hésitant du jeune homme la fait sourire pourtant, elle aussi, a du mal à s’y habituer. Il souhaitait rencontrer le duc et l’informer, la demoiselle ignorait si c’était ou non une bonne idée. Peut-être ferait-elle mieux de lui dire maintenant la raison de sa visite ?

- Je dois partir demain..

Pandora s’arrêtait, le regard tourné vers un bosquet de roses qui grimpaient le long d’un mur.

- Ma famille réclame des explications concernant mon absence..

Rien d’étonnant en réalité, elle s’attendait bien à quelques remontrances et même si elle avait demandé à des amies de la couvrir, son excuse n’était de toute manière pas à la hauteur de ses manquements. Puis il y avait des chances que ses parents ne soient pas tombés dans le panneau de ce prétendu voyage. La jeune femme croisait les bras, posant ses mains sur le tissu blanc qui couvrait ses triceps comme si elle cherchait à se réchauffer alors que la température extérieure était encore élevée.

- J’ignore si votre venue serait une bonne chose.. Il y a de fortes chances qu’on vous accuse pour mon absence, votre réputation ne va pas s’améliorer.

Peut-être valait-il mieux pour lui et pour le temple de Délil qu’il esquive cette entrevue. La duchesse n’avait pas été tendre et le duc ne le serait pas davantage s’il savait que sa fille avait disparue dans un sous-sol pendant trois mois en compagnie d’un groupe infecté par un parasite mortel. En réalité, elle devrait aussi expliquer son implication dans le traitement de fièvre de cendres et elle préférait taire les risques parfois inconsidérés qu’elle avait pris avec sa propre santé.

- Il y a certains problèmes que je dois régler.

Sa main gauche se relevait jusqu’au tissu qui entourait son cou, le remettant légèrement en place avant de pousser une mèche rose derrière son oreille. Des problèmes.. La jeune femme laissait filer un long soupire avant de tourner la tête vers Duscisio, retrouvant le sourire.

- Enfin, rien que je ne puisse surmonter.

Après la fièvre de cendres et la Pistilose, Pandora commençait à avoir une certaine expérience avec les dangers mortels et les situations complexes, elle s’en sortirait. Positive, au moins en apparence, la jeune Vanes reprenait la marche, lentement, s’adaptant à la vitesse de l’albinos.

- J’ai quelque chose pour vous.

Son sourire se faisait plus sincère alors qu’elle tendait son poing droit fermé vers le jeune homme. Elle le retournait une fois certaine d’avoir l'attention de l’homme, ouvrant ses doigts pour dévoiler une petite pierre rose, à peine plus grande qu’une phalange, elle brillait faiblement sous les rayons du coucher des soleils. Une lueur éthéré qui lui était propre et qui ressemblait beaucoup à celle qu’elle avait enfermé dans une autre pierre, d’une taille tout à fait différente.

- Il s’agit de mon premier amalgame de sphènes. Je l’ai appelé Lapisura.

Un nom inventé qui s’appuyait sur les racines de mots issus de la langue locale, elle-même étant une variation du vieil isthar. Cela signifiait littéralement “pierres fusion” et correspondait en réalité à la manière dont avait créé la pierre mais, si un esprit un peu plus poète se penchait sur le mot, il y verrait peut-être une toute autre allégorie. La pierre était montée sur un entrelacs de fils d’argent qui finissaient par une boucle, le pendentif glissait entre les mains de Pandora alors qu’elle levait la fine chaîne au-dessus de la tête argentée pour laisser retomber le collier autour de son cou.

- Bon anniversaire, Duscisio.

Elle n’arrivait pas à quitter le vouvoiement mais, pour cette fois, elle l'appelerait par son prénom. Elle n’était pas certaine que cela lui ferait plaisir, ce bijou représentait beaucoup de choses et toutes n’étaient pas joyeuses. Leur enfermement dans ce souterrain, l’angoisse des premiers essais, la terreur de l’opération, les séquelles irrémédiables de la guérison… La gemme ne contenait pas beaucoup d’essence divine mais, pour Pandora, elle représentait une masse colossale de travaille, de temps, d’acharnement. Tout ce qui avait permis aux onze infectés de sortir de cette prison de terre. C’était le symbole qu’elle voulait donner à Duscisio, pour lui rappeler qu’il devait sa vie à ses amis et qu’en tout temps, quel que soit le chagrin qui l’accablait, il devait continuer à avancer.

- Un peu en retard..

Finissait-elle par préciser en riant. Aucun d’eux n’avaient fait attention aux dates qui défilaient à l’extérieur, coupés du monde et presque du temps, ils avaient oublié ce genre de choses. Il était certain, pourtant, qu’ils avaient grandi.  

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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeSam 8 Avr - 17:35

Le temps passe si vite. Les mois et les saisons changent une vitesse vertigineuse, annonçant en ce jour la saison chaude que l’herboriste redoute chaque année.
Cette longue sortie après trois longs mois de captivité nécessaire à une sauvegarde de la santé des habitants du continent prend fin.
Beaucoup de chose ont changé. À commencer par l’apparence du jeune homme dont plus aucune fleur blanche n’orne ses cheveux raccourcis jusqu’aux épaules. Les différents points d’excroissance sont de l’histoire ancienne tout comme la plante qui en était responsable.

Une nouvelle vie se présente sous une nouvelle aurore, mais aussi de nouvelle difficulté.
La douleur refait quelques apparitions, montrant qu’il est bel et bien vivant. Les difficultés à marcher, aider par une canne. Tourner une page aussi grande, fermer un livre aussi gros pour conter une histoire de presque cinq années avec ses hauts et ses bas. Tout semble si paisible maintenant. Un retour à la normalité qui a un goût de liberté tant attendu.

Seulement, tout n’est pas aussi rose.
L’annonce de Pandora à son départ le lendemain pour la capitale d’Heldor laisse un grand vide, l’albinos ne sait que répondre à une date déjà précisée. Ce fut rapide, mais les obligations nous rattrape toujours. Dans le cas de la jeune femme, il s’agit de son titre. La fille du duc de Vanes devrait donner des explications sur son absence et la venue du jeune homme n’est pas forcément annonciateur de bonne nouvelle.
Les chances d’être accusés pour quelques raisons qui peuvent très bien être inventé de toute pièce par des rumeurs, des ragots ou de simple observation sur l’attitude étrange qu’elle et son équipe se sont engagé sous les yeux de la population.
Si Duscisio est son dernier patient, il laisse une certaine distance malgré ce qui les réunis. Un simple regard peut donner beaucoup de rumeur et celle de la fille du duc qui fréquente à longueur de journée un jeune homme semblable à un roturier devenu haut-prêtre ne serait pas très bien vu. C’est triste, mais la vie est faite ainsi. Il est mentalement préparé à ce que les deux mondes dont ils proviennent ne leur interdisent certaines approches. Sans oublier la réputation qui le précède, n’a pas malheureusement disparu avec tout le reste. Le haut-prêtre qui les a rencontrés a fait de nombreuses erreurs qu’il reconnaît sans chercher d’échappatoire.
Pandora est sacrément forte. Elle fera face à la responsabilité quoi qu’il arrive. Pour prendre exemple sur elle, Duscisio s’élance.

- Laisse-moi t’accompagner.

Le léger sourire qu’il échange montre aussi quelqu’un d’assez détermine malgré la peur de rencontrer le duc. Il doit montrer qu’il change du tout au tout en commençant par le plus difficile à l’heure actuel.
Quelque soit son statut, Duscisio doit énormément à Pandora. Qu'elle soit femme, éclari, ou Vanes. Roturier, haut-prêtre ou maitre herboriste, il aimerait pouvoir lui être utile au quotidien. L’accompagner à affronter tous les dangers même s’il s’agit de sa famille. Sans oublier qu’elle devait avoir le dernier mot sur tout et prendre les décisions en fonction de ce que lui permettent ses parents, chef de famille et d’un territoire important dans le royaume.

- Moi aussi, je dois affronter les problèmes en face. Tout ne peut pas se régler à tour de lettre et de parchemin.

Il a envoyé deux lettres, qui lui ont valu mauvaise réputation. Cette décision, il le fait pour montrer qu’un autre homme se présente à eux.
Ils reprennent la marche, lente en annonçant un petit quelque chose. Son regard est très vite attiré par le poing droit fermé tendu vers lui. Le poignet se tourne et les doigts fins se desserrent, révèlent une petite pierre montée en collier. Présenté comme son premier amalgame de sphène au nom de Lapisura. La lumière des soleils couchants reflète un éclat rosé très agréable à l’œil. Une certaine ressemblance avec l’énorme pierre conçue dans le sous-sol à partir d’une pierre d’exa également de grande taille où se trouve la fusion de l’essence du jeune couple.

C’est un cadeau d’anniversaire.
Duscisio ne cache pas avoir été pris au dépourvu. Il est vrai que le début de sa captivité a commencé le mois de leur anniversaire. Les deux albinos avaient la même date à un jour d’intervalle. Pandora le 15, lui le 16. Et avait même pensé à lui offrir quelques choses, mais toujours en recherche en attendant la date. Rien ne vient.
Le cadeau de Pandora vient certes en retard, mais il est très touché alors qu’elle rit de bon cœur.

- Quelle pierre magnifique mais… Je n’ai rien à offrir pour le tien…

La main sur le cœur, il en vient même à excuser sa maladresse. Le fait de la tutoyer alors qu’il ne trouve pas les mots, demandant ce qu’elle aimerait du regard.

- Je ne peux plus, hélas, t’offrir de belles roses blanches.

Le clin d’oeil à leur première rencontre, cette rose qu’il avait offert à la jeune femme dans une innocence pure. Cela ne remonte qu’à dix-huit mois et pourtant cela semble si loin.


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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeDim 9 Avr - 12:56

Pandora n’essaierait pas davantage de dissuader le Haut Prêtre, s’il souhaitait véritablement répondre de ses actes, elle ne pouvait que soutenir sa décision. Elle l’avait prévenu que cela ne serait pas un chemin paisible mais, c’était sans doute le plus honnête. Si l’homme voulait débuter sa nouvelle vie sous les meilleurs auspices, il devrait d’abord assumer les erreurs de celle qu’il avait quittée.

Il semblait heureux de son présent mais s’excusait de ne pas avoir de cadeau à échanger.

- Un cadeau ne se donne pas dans l’espoir d’avoir quelque chose en retour, ou ce n’est pas un cadeau.

Elle se tournait plus franchement vers Duscisio, posant une main sur son épaule et ses yeux roses dans les rubis.

- Puisse cette petite pierre vous rappeler que les peines et les embûches de la vie, font aussi la vie, qu’il faut les chérir comme on chérit les bons moments. Puisse-t-elle aussi vous rappeler que votre vie est un cadeau et qu’il est bien malpoli d’abimer un cadeau.

La sagesse de la Rose se teinte d’humour alors qu’elle sourit, retirant sa main de l’épaule masculine. Elle ne doutait pas que l’homme retienne la leçon après trois mois d’enfermements et dix personnes qui auraient pu mourir par sa faute et les milliers qu’il avait mises en danger. Mais c’était la croix qu’il devait porter, sa nouvelle vie avait ce coût. Il est désolé de ne pouvoir lui offrir de roses blanches comme il l’avait fait autrefois, Pandora à un petit sourire en coin alors qu’elle tourne la tête vers les fleurs de béamas qui ornaient les jardins.

- La rose n’est pas ma fleur préférée.

On devait sans doute se méprendre à cause de son surnom ou parce qu’une partie de la population pensait encore que les femmes aimaient, par nature, les roses. Pandora croisait ses mains dans son dos, elle semblait réfléchir un instant avant de poursuivre.

- Lorsque j’étais enfant, je préférais les nymphéas. Je pensais qu’ils voyageaient au fil de l’eau, libres et sans attaches. Je n’ai compris que bien plus tard qu’ils avaient en réalité des racines, eux aussi. Cela dit, comme il est impossible à offrir en bouquet, je crois que c’est toujours ma fleur préférée.  

Ce qu’on ne pouvait lui offrir, avait sa préférence. Les bijoux, les fleurs, les robes, tout ce qu’on avait l’habitude de lui donner en présents, sur la seule logique qu’elle était une femme et que les femmes quelles qu'elles soient devaient aimer ce genre de choses. Qui avait décidé de cela ? Elle ne détestait pas toutes ces choses mais, si elle devait choisir, si on devait vraiment s’intéresser à ce qui lui ferait plaisir plutôt qu’à ce que les stéréotypes voudraient nous enfoncer dans le crâne.. elle ne choisirait aucune des trois.

La fausse princesse ne pouvait pourtant pas casser les codes de son milieu si aisément et, pour se présenter aux portes de la rayonnante Heldor, elle devrait à nouveau se vêtir de soie vanésienne et de bijoux hors de prix. Elle était la Rose d’Eridania après tout, difficile de faire plus symbolique en matière d’archétype féminin. La jeune femme souriait pour elle-même, il vallait mieux voir l’ironie que la tragédie de son genre. Portant finalement une main à son foulard, elle semblait hésiter un moment avant de reprendre la parole.

- Ma calèche partira demain mais vous n’êtes pas obligé de m’accompagner si vous ne vous sentez pas encore assez fort pour ces quatre jours de voyage.

Dans tous les cas, ils ne partageraient pas le véhicule, le Haut Prêtre avait été déchu de son statut d’invité de marque depuis sa première visite et la bienséance réprouvait qu’une jeune femme célibataire partage sa calèche avec un homme qui n’était pas de sa famille. Si la bienséance savait qu’elle avait passé trois mois enfermée dans un sous-sol avec six hommes et quatre femmes…

Pandora raccompagnait le gélovigien jusqu’à sa chambre, qu’il décide de prendre la route en même temps qu’elle ou non, il devrait se reposer avant d’affronter ce nouveau départ. Se reposer et réfléchir aussi, aux mots qu’il emploierait face au duc de Vanes.


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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeDim 9 Avr - 15:09

Cette pierre de fusion d’essence lui est présentée comme un symbole de vie qu’il faut chérir.
Après avoir survécu à l’épreuve qui a bien failli le tuer aussi bien moralement que physiquement, la Lapisura fait donc un parfait souvenir de ses trois mois passé sous le sol. Trois mois interminable qui ont pris fin dans une leçon de vie qu’il n’est pas prêt d’oublier.

- J’en prendrai grand soin.

La révélation sur sa fleur préférée le surprend autant qu’elle le fascine. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la rose n’en fait pas partie. Elle est remplacée par le nymphéa, une plante aquatique dont il est difficile d’en faire des bouquets.

- Des pierres de sphènes alors… En excluant les intra… Je ne veux plus en voir… Dit-il en ne plantant qu’à moitié.

L’échange de sourire permanent des deux jeunes personnes montre un lien unique qui les rassemble.
Malgré tout, il n’oublie pas qu’un grand mur les sépare. Beaucoup d’erreur passée lui ont retiré quelques privilèges.

C’est ce qui l’engage à réparer ses torts en voulant l’accompagner. Ils voyageront séparément. Acceptant de ne pas la voir quelques jours par obligation, le roturier laisse imaginer que cela serait également mal vu de les voir ensemble par la haute-société.

- Nous ne partirons que le surlendemain. Une promesse fera que je ne pourrais me séparer de ma fille et je vais devoir faire un bref inventaire de ce qu’il m’a été laissé. J’en profiterai pour aller voir Ookra et Arik pour les remercier à leur tour, avant de prendre la route. Comme Félicie et Catleya m’accompagneront dans ma propre voiture, je tâcherai de réfléchir à ce que je dois faire à l’avenir…

Imaginant qu’il préfère attendre le bon moment, Duscisio n’a encore rien dis sur son abdication au poste de Haut-prêtre.
Les dix anciennes fleurs sont retournées au temple pour préparer son départ. Félicie y restera quand Duscisio pourra s’occuper de la petite plus facilement avant qu’elle ne prenne l’intendance du temple pour trouver son successeur.
D’un autre côté, l’herboriste doit par ailleurs trouver une nouvelle demeure pour vivre. Se rendre à Heldor si sa présence est acceptée par le duc, serait un bon début. Son handicap magique l’empêchera d’ouvrir sa propre boutique avant un moment si l’idée lui vient.

La journée se termine en se quittant dans sa chambre d’hôpital. Il fallait continuer de se reposer tout en ajoutant la réflexion à ce qu’il pourra dire au duc dès maintenant. Il demandera de l’aide à Félicie qui est plus adepte sur les usages bien que Duscisio lui-même a été formé il y a six mois. Les piqûres de rappel ne seront pas de trop.

Le lendemain, il participe au départ de Pandora. Le programme de la journée va être long tout comme le voyage qui les attend ensuite.
À leur arrivée à Heldor, sa première visite se fait à l’herboristerie d’où vient Azura. Si le propriétaire l’accueille comme étant le haut-prêtre de Delil, Duscisio le corrige en précisant qu’il ne l’était plus pour éviter les politesses excessives.
Il était ici comme étant un Maitre herboriste, ce qui n’empêche pas le vieil homme lui proposer de l’héberger. Il accepte de bon cœur en échange de travailler un peu avec lui. La visite de la ville qu’il pensait faire se fera sans doute plus tard.
Bien que cette journée lui permit d’avoir beaucoup de visites et d’informations sur le commerce local.

Les jours suivants seront consacrés à la finalisation de son propre discours. Des paroles à dire ou ne pas dire pour sa rencontre avec le duc en fonction de comment s’est passé les retrouvailles de Pandora avec sa famille.
Ses pensées sont entre la volonté de bien faire et à celle de vouloir retrouver la jeune femme même pour quelques minutes avant l’affrontement qui l’attend.

Il ne peut pas le cacher, il est très nerveux.


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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeDim 9 Avr - 17:33

Des pierres de sphène… il voulait lui offrir des pierres de sphène. La jeune femme ne trouvait pas la force de lui répondre. Elle se contentait de sourire et comme toujours, elle faisait une excellente comédienne. Être capable de maîtriser les apparences, était peut-être bien son plus grand pouvoir. La porte de la chambre du Haut Prêtre se refermait, séparant les deux êtres mais, leurs non-dits les éloignaient plus sûrement que ces planches de bois.

Pandora retrouvait Ookra et Merethyl, la sindarine aux cheveux cyan rayonnait, sa main lovée dans celle de la vénérable zélos. Les deux isthériennes n’avaient pas le même âge, non, Merethyl avait deux siècles de plus que la zélos. Leur amour serait interrompu par la mort, pourtant, à les voir ensemble, il ne semblait pas tragique. Merethyl avait un jour répondu à la question muette que ses yeux roses posaient en voyant la relation qui l’unissait à Ookra. «La vie est ainsi faite. J’aime de tout mon coeur une personne qui mourra bien avant mon heure. Je pleurerai sans doute sa perte pour le restant de mes jours. Mais cela ne signifie pas que notre amour n'en valait pas la peine. Je pleurerai mais je rirai aussi, en me souvenant de ma douce Ookra, son souvenir vivra avec moi. Qu’importe le temps que dure notre vie, arpenter ce monde en ayant connu l’amour, vaut toutes les peines de coeur du monde. Lorsque je parle d’amour, je l'étends à toutes ses formes. Aime un homme, une femme, aime de manière romantique ou non, aime tes amis, tes proches, tes enfants. Porte-les dans ton coeur et chéris-les même s’ils ne sont plus à tes côtés.»

La jeune Vanes tombait dans les bras de la zélos, les bras robustes d’Ookra l’enlaçaient alors, lui tapotant doucement le dos. Pandora y puisait la force nécessaire pour se redresser, un éclat métallique brillait subrepticement sous son foulard alors qu’elle répondait à son sourire, elle les emporterait avec elle.

Avant de partir, elle saluait Arik, Azura et les nombreuses personnes sans qui l'hôpital n’aurait tout simplement pas pu voir le jour ni fonctionner aussi longtemps. Elle partait avec l’assurance que tout irait bien ici, il y avait des gens compétents et passionnés sur qui elle pouvait compter. A la demande de Félicie, elle rédigeait un petit guide des bonnes manières eridaniennes. Enfin, elle se rendait au cimetière de Deux Moulins. Là se trouvaient tout ceux qu’ils n’avaient pas réussi à sauver. Mains jointes, la Rose priait pour le repos de leurs âmes sans chercher à s’adresser à l’un des Dix. Elle prierait les âmes, elle prierait les morts. Les Dix, s’ils existaient, devraient désormais le prouver.

Pandora avait prié durant leur enfermement, par habitude, par désespoir, elle avait parlé à Ténéis et à Kesha, avec désir ou humilité, trouvant du réconfort dans l’acte pieu, pour un temps. Ce soulagement de l’abandon de soi, n’était que de courte durée et Pandora avait beau relire encore et encore la lettre de Phyrra. Elle ne pouvait empêcher sa foi de faiblir. Les Dix n’avaient pas créé le remède contre la fièvre de cendres, ils n’avaient pas pleuré avec elle lorsqu’elle avait du tuer un homme pour le soigner. Ou s’ils avaient fait tout cela, ils avaient aussi créé la fièvre et la pistilose. S’ils l’avaient inspiré, s’ils avaient œuvrés à travers elle, alors ils étaient aussi coupables des maux qu’elle avait dû combattre. Si les Dix n’existaient pas, les isthériens avaient, seuls, trouvé la voie à suivre. Si les Dix existaient, ils étaient cruels et injustes, ils jouaient avec les fléaux et les espoirs.

La campagne vanésienne défilait à la fenêtre de sa calèche, Pandora observait les soleils noyer les blés dans l’or et la lumière, à l’abris de leurs rayons. Il y a un an, elle avait regardé s’élever dans le ciel des milliers de lanternes, porteuses d’espoirs et de voeux. Elle avait vu Ténéis dans les étoiles du désert d’Amaryl. Elle avait contemplé la beauté de Kesha en rencontrant Othello Lehoya. Le paysage était-il moins beau maintenant qu’elle n’y voyait plus l’oeuvre des dieux ?

Un sourire mélancolique teinte les lèvres de la jeune femme, ses doigts de porcelaine passent le long de son cou, effleurent la surface froide du métal. Vanes était toujours aussi belle. Son amour pour ce pays et son peuple n’avait pas été diminué, bien au contraire. Si elle ne pouvait pas compter sur les Dix pour protéger les siens… Elle le ferait elle-même.

Lorsque vint le jour de la rencontre entre le Haut Prêtre de Délil et le Duc de Vanes, la rumeur avait déjà couru jusqu’à eux que le titre du gélovigien n’était peut-être plus le sien. Pandora ne viendrait pas à sa rencontre avant l’entrevue, il ne valait mieux pas. Dès son arrivée, la jeune Vanes avait dû s'expliquer et plus elle mettrait de distance entre elle et l’albinos, mieux cela vaudrait.

- Monsieur Balibe, maître herboriste et Haut Prêtre de Délil…

Le héraut n’était pas habitué à être incertain des titres des visiteurs du duc, il s’inclinait d’ailleurs en direction des trônes comme s’il présentait déjà ses excuses pour son manque d’assurance. Les lourdes et hautes portes de la salle du trône s’ouvraient, dévoilant au gélovigien une pièce imposante, à l’architecture aussi spectaculaire qu’elle était intimidante, elle n’avait pas changé depuis la précédente visite du prêtre. A la différence que cette fois, les trônes qui lui faisaient face étaient pour la plupart occupés. Le trône principal, le plus imposant et celui qui se tenait au centre, était occupé par un homme non moins impressionnant que le reste de la salle.

Une nouvelle aurore  Dj4m

Charles Vanes, duc de Vanes, avait beau avoir des cheveux blancs depuis plusieurs années, sa carrure était restée celle d’un homme dans la force de l’âge. Il toisait son invité avec une froide sévérité. Un regard que partageait la femme assise à sa droite, Ophélia Vanes, duchesse de Vanes, avait déjà rencontré l’homme qui avançait jusqu’au bas des marches menant à leurs trônes. Elle n’avait pas apprécié cette première rencontre et ne s’attendait pas à tirer davantage de souvenirs positifs de celle-ci.

Une nouvelle aurore  Jb7f

Sur le trône le plus à droite du Duc, assise à côté de sa mère, une jeune femme aux traits délicats. Ses cheveux roses relevés en une complexe coiffure ornée de perles de nacre et de rubis, parfaitement assortis à sa robe de soie vanésienne, dont les lignes épurées tranchaient avec la complexité des motifs brodés. Le col serré autour du cou de la demoiselle formait un pli étrange à la base de son cou. Le menton haut, ses traits impassibles, Pandora ressemblait à ses poupées raffinées avec lesquelles on faisait jouer les petites filles de la haute société, leur enseignant dès leur plus jeune âge, l’image qu’on attendait qu'elles reproduisent. L’unique fille des Vanes incarnait cette perfection. Ses longs cils battaient sur ses prunelles de diamant rose alors qu’enfin, elle posait son regard sur Duscisio. Ses lèvres pâles se plissaient discrètement, elle ne pouvait pas lui sourire, moins par méfiance de l’interprétation que l’on pourrait avoir de ce geste que par manque de volonté. La jeune femme était consciente que l’épreuve qui attendait l’argenté serait rude.

- Parlez haut et clair, puisque vous êtes venu pour cela, exprimez votre propos et expliquez votre implication dans l’absence de notre fille et son incapacité à occuper la place qui était la sienne, à Heldor.

La voix grave et profonde du duc faisait vibrer le sol sous les pieds de l’herboriste, pourtant, Charles Vanes n’avait pas encore élevé le ton et la colère qui grondait dans chacun de ses mots était fermement tenue en laisse. Le regard gris acier du duc et celui bleu glace de la duchesse se plantaient comme des pieux sur le visage du terran. Nul doute que Duscisio était bel et bien entré dans la fosse des Lions.

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Dernière édition par Pandora Vanes le Lun 10 Avr - 12:49, édité 1 fois
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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeDim 9 Avr - 21:43

Le jour tant redouté sonne.
La nervosité du Maitre herboriste annoncé au palais ducale est immense. Si les répétitions sont nombreuses pour les usages, il possède néanmoins les mots qui doivent être prononcé. Enfin, c'est ce qu’il espère.
Il se présente sous un nouveau jour, la tenue qu’il porte pour cette entrevue a été choisi pour représenter le nouvel homme qu’il est. Les couches de tissus qui le recouvrent n’ont plus la forme de robe religieuse qu’il eut l’habitude de porter jusqu’à maintenant. Aucun vert, ni autre couleur en rapport avec le passé, si ce n’est l’or qui habille beaucoup de ses choix. Il ne peut pas porter de couleur sombre non plus. Il renait sous une autre apparence et compte recommencer sous un nouveau jour. Le blanc de la pureté est tout aussi approprié, sans pourtant revendiquer être totalement lavé de ses erreurs. Il ne portera sans doute ce costume qu’une seule fois dans sa vie.
Le costume complètement blanc est en accord avec l’argent de ses longs cheveux dépourvu de roses et de ronces. Ce trait ayant disparu depuis deux semaines désormais est remplacé par quelques ornements dorés. La seule décoration rouge se trouve être ses yeux qu’il cache en ne regardant pas encore ses interlocuteurs en hauteur, le temps de se placer devant le pied de l’escalier. Il n’a qu’une seule main de libre, il ne peut pas encore se dispenser de la canne à l’ornement simple pour marcher. Son équilibre suite à sa convalescence est encore à travailler

Incliné à quarante-cinq degrés, la main droite ouverte sur le cœur, l’argenté s’appuie fortement sur sa canne afin de ne pas tomber en avant. Une fois relevé, il observe la famille ducale et s’en trouve extrêmement intimidé. Gardant son calme au mieux, son regard fixe, il constate néanmoins la sévérité de chaque trait du couple ducale et de la tenue parfaite de leur fille qui se retient d’esquisser un sourire dans sa robe de soie rouge.
Elle est magnifique, mais ne peut réagir en présence du duc. Il est ici en tant que simple roturier contrairement à ce qu’a annoncé le héraut, et ne peut se permettre d’impolitesse. La leçon retenue de la première rencontre avec la duchesse reste en mémoire. La duchesse elle-même ne semble pas avoir oublié l’affront et son regard le transperce de part en part. Duscisio est terrifié à l’idée de prendre la parole et est rappelé à l’ordre par la voix grave, profonde et vibrante du Duc qui en présente toute sa puissance.

- Mes Respects, Duc Vanes. Le titre de haut-prêtre ne me revient plus aujourd’hui. Commence-t-il en faisant la correction. Je me présente à vous aujourd’hui en tant que maître herboriste. Je suis ici pour partager mes connaissances sur une plante nommée Pistilose, autrement appeler « La Peste de Noathis » qui a sévi en Istheria, il y a plusieurs siècles.

Gardant le silence pendant quelques secondes, nommé la plante est un risque et une introduction qui suscite forcément la crainte rien qu’en remontant l’existence de cette espèce végétale.

- Cette plante parasite a été redécouverte par moi-même, dont j’ai été porteur durant cinq ans.

Par cette phrase, il sait qu’il se condamne. Seulement, il est ici pour expliquer l’absence de leur fille à Heldor ce qui en revient à son devoir de continuer ses explications.

- À cause de mon ignorance et de mon incapacité à soigner cette maladie, j’ai vécu en osmose avec elle, dans un contrôle presque total afin qu’elle ne se propage pas. Jusqu’à il y a quelques semaines après ma première visite sur votre territoire. Profitant de mes faiblesses, la Peste de Noathis a cherché à s'étendre, retarder par saison froide, jusqu’à notre visite sur votre territoire, après réception de la dernière lettre maladroite envoyé de ma main.
Votre fille a pris elle-même l’initiative de nous enfermer après avoir été mis au courant de son existence afin d’arrêter cette propagation durant les trois derniers mois, et a trouvé une solution pour soigner cette maladie qui aurait risqué une nouvelle épidémie sur le continent.


Sincèrement, il espère ne pas mettre Pandora dans l’embarras par cette dernière phrase. Dans le but de conclure la raison de l’absence de leur fille, il termine par une bonne nouvelle.

- Grâce aux compétences de votre fille, la Peste de Noathis n’est plus. Néanmoins, je garderai le poids de cette erreur durant le reste de ma vie.

Si son discours s’est révélé sur un ton clair et calme, il retient toute sa nervosité devant la puissance du duc et de sa femme qui le regarde, lui, un roturier sans pouvoir ni titre.
L’absence de précision est due au fait de vouloir rester à l’essentiel. Ses révélations, il en attend les foudres de la famille ducale. Néanmoins, il porte la responsabilité de cette absence et attend leur jugement.


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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeLun 10 Avr - 12:48

La poupée de Vanes observe la manière dont se tient Duscisio, comme une professeure soucieuse du premier passage à l'oral de son élève. Il a choisi une tenue typiquement heldarine, depuis sa venue au Bal donné à son anniversaire il y a plus d’un an, ce type de tenue avait semble-t-il sa préférence mais celle-ci était tout particulièrement appréciée des traditionalistes. Le Haut Prêtre, ou désormais seulement maître herboriste, appliquait les leçons à la lettre, s’avançant jusqu’au bas des marches avant de s’incliner, main sur le coeur. Pandora pouvait sentir l’extrême tension qui habitait le corps de l’homme, une angoisse qu’il tentait de juguler mais qui ne pouvait pas échapper aux regards acérés des membres de la haute société qui le fixaient.

Le duc et la duchesse restent de marbre lorsque Duscisio évoque la Pistilose, leur fille leur avait déjà parlé de cela lors de son retour. L’herboriste n’était pas entendu pour que le duc découvre quoi que ce soit, en réalité, le duc espérait bien n’avoir plus rien à découvrir de cette histoire et c’était pour s’assurer qu’il n’y avait plus rien à dire sur cette affaire qu’il écoutait la version de Duscisio. Ses traits étaient durs pourtant lorsqu’il entendait la fin du court résumé des évènements.

- Vous avez donc sciemment apporté cette maladie sur notre territoire. Vous étiez malade et conscient de l’être et vous avez tout de même décidé de voyager et de franchir les frontières de notre domaine. Votre contrôle était “presque” complet et vous avez choisi de prendre le risque d’une épidémie de l’ampleur de la Peste de Noathis, malgré tout. Vous n’êtes pas un ignorant, maître herboriste. La question est de savoir si vous êtes un criminel.

Les mots tombaient, les uns après les autres tels des massues, une pluie de météorites qui s’écrasaient tout autour de Duscisio, formant autour de lui un anneau de feu qui menaçait très clairement de l’embraser. Un silence de plomb, total et accusateur, suivait les mots du duc. Les Lions en armure d’or postés des deux côtés de la salle, se tenaient stoïques mais ces élégantes statues étaient certainement prêtes à se saisir de l’albinos si l’ordre leur était donné.

La duchesse se lève brusquement de son trône, ne laissant pas le temps à l’accusé de répondre, elle se déplaçait d’un pas vers sa fille. Pandora levait son regard sur sa mère comme un soldat déserteur regardait un général de l’armée, avec un respect profond et une crainte justifiée. Ophélia Vanes tourne son regard vers Duscisio, la glace de ses yeux s’est transformée en pics féroces.

- Est-ce encore une question ? Pourrez-vous expliquer comment un gélovigien, autrefois Haut Prêtre, a laissé une femme se transformer en cette chose indigne...

Les doigts secs de la duchesse se tendent vers le col de la robe de soie rouge, Pandora est statufiée, incapable de bouger ou de fuir le geste de sa mère, elle voit, impuissante, les doigts tirer sur le col et dévoiler ce qu’il était sensé cacher. Le métal froid a été orné de pierres semi-précieuses et de décors d’argent mais, personne ne s’y tromperait bien longtemps, il s’agissait d’un collier d’intra.

La main de la duchesse délaissait le col ouvert et Pandora baissait le menton, honteuse. Elle aurait voulu en parler avec le Haut Prêtre, lorsqu’il était à l'hôpital, ou même lorsqu’ils étaient encore enfermés mais, elle n’avait pas réussi à trouver la force et les mots. Sa consommation de sphène et d’essence divine n’avait cessé d’augmenter pendant leur captivité, ses essais d’amalgames, la création de la Lapisura Magnus, les opérations… Tout cela n’avait pas été sans conséquence pour elle. Lors de la création de la Lapisura, elle avait passé un point de non retour. Le bracelet d’intra qu’on lui avait mis à son réveil était insupportable… Lorsqu’il le lui avait retiré, elle aurait aimé lui dire qu'il ne fallait pas, mais cela était impossible, elle n’en avait pas la volonté et surtout, ils avaient besoin de ses pouvoirs.

Ookra était la seule à s’être rendu compte du comportement anormal de Pandora et de sa consommation toujours grandissante de pierres de sphène. Elle l’avait prévenu mais la jeune Vanes ne pouvait tout simplement pas se passer de l’essence divine. Sa tentative de sevrage, avec le bracelet, l’avait rendue trop faible à un moment où elle ne pouvait pas l’être. Alors, pendant encore plusieurs semaines, elle avait continué à alimenter sa dépendance. La zélos avait mis le collier, par surprise, lors du transfert de Duscisio à l'hôpital. À Deux Moulin la jeune Vanes avait porté un foulard pour dissimuler le collier, un foulard trop chaud pour la saison ensoleillée, celui-là même qu'elle portait lorsqu'elle avait donné le cadeau d'anniversaire à Duscisio.

- Vous avez condamné la fille du duc à se couper de l’essence des Dix, accro à ses pierres infâmes que vous deviez proscrire !

La duchesse était une femme très pieuse et très fier. Voir sa fille ainsi réduite à porter un collier normalement réservé aux prisonniers était une véritable épreuve, d’autant plus que cela signifiait qu’elle se privait de l’aura des dieux. L’essence divine n’était pas qu’une source de puissance, c’était aussi le pilier de la religion gelovigienne et Ophélia, comme tous les croyants, pensait qu’elle était l’aura des Dix. Voir sa fille coupée de la connexion qu’ils avaient avec leurs créateurs, était réellement douloureux. Cela semblait d’ailleurs davantage préoccuper la duchesse que la potentielle épidémie qui aurait pu naître dans un village reculé du territoire.

Les doigts fins de Pandora se redressaient jusqu’au collier qui encerclait son cou, elle était encore tellement faible… Si elle le pouvait, elle arracherait le métal et déploierait ses ailes, puisant profondément dans son essence, assez profondément pour s’y perdre. Lorsqu’elle avait créé la Lapisura, jamais elle ne s’était senti aussi bien, aussi libre, elle ne faisait plus qu’un avec sa puissance et c’était une sensation grisante.. addictive. La jeune femme laissait doucement ses mains retomber sans que ses doigts n’aient atteint le collier, elle fermait les yeux quelques secondes avant de trouver la force de rouvrir son regard sur le jeune homme. On l’accusait d’être à l’origine de ses tourments et elle était désolée de ne pas avoir trouvé la force de lui en parler avant. Sa voix était fragile mais déterminée lorsqu'elle prenait à son tour la parole.

- Mère, Père, je vous ai déjà dit que monsieur Balibe n’était pas coupable de cela, il ignorait tout de mon état. J’ai choisi d’utiliser ces sphènes et je suis la seule coupable de l’addiction à laquelle je n’ai pas réussi à échapper.

Au mot “addiction” Ophélia Vanes se tendait et lançait un regard assassin à sa fille qui poursuivait tout de même. Le duc, lui, n’avait pas quitté un seul instant du regard le visage de Duscisio.


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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeLun 10 Avr - 14:20

Le résumé du duc est ce qu’il y a de plus concis et de plus précis au monde concernant sa maladie.
S’il se sent encerclé et en parfait danger, Duscisio ne pouvait agir. Il est ici pour porter la responsabilité d’une potentielle épidémie et le Duc Vanes a été mis au courant bien avant leur entrevue. L’argenté n’était guère surpris. Un homme de sa prestance doit être au courant de leur échange bien avant qu’elle n’ait lieu. Le moindre petit changement causerait la perte de celui qui demande audience.
La question est de savoir si vous êtes un criminel.

Il répondrait oui à cette accusation, car il a mis en danger bien plus qu’un territoire, il a mis en danger sa fille qui était au premier plan. Les barreaux se dessinent mentalement autour de lui, des barreaux de flamme pour l’envoyer au bucher afin de payer ce crime.
Le silence empli le palais après la déclaration du Duc. N’osant répondre et n’ayant aucun besoin de le faire, Duscisio continue de se taire, immobile.
C’est au tour de la Duchesse de prendre la parole. Elle est furieuse en se levant de son trône pour se diriger vers Pandora qui n’eut le temps de réagir en exhibant un bijou qui ne connaît que trop bien. Lorsqu’il est transpercé des pieux de glace que lance la Duchesse, le maître herboriste est aussi choqué de cette révélation. Les yeux exorbités, fixé vers le la jeune femme et le collier d’intra.

Ophélia Vanes est connu pour être très pieuse. Ce sont dont ses responsabilités de gélovigien et d’ancien haut-prêtre qui sont visées. Il ne bouge plus et se voit exploiter ses souvenirs d’il y a quelques choses à travers la vision de ce foulard qui avait caché le collier durant tout ce temps. Il n’avait rien vu, il n’avait pas cherché à comprendre pourquoi elle mettait ce foulard bien trop chaud pour la saison. Il a ignoré ses détails.
Il hurle intérieurement, paralyser par les accusations et sa propre stupidité. Il a mis en danger cette femme qui lui a sauvé la vie et à qui il tient énormément.
La dernière née des Vanes tient à répéter qu’il n’était pas coupable de la présence de ce collier d’intra en ignorant son état et qu’elle a fait elle-même le choix de l’utilisation de sphène jusqu’à l’addiction.
Duscisio fait mine de réagir et prend la parole le plus poliment possible.

- Sauf votre respect, Dame Vanes… Je suis pleinement responsable… corrige l’argenté. La guérison résulte de votre état. Je n’ai pas tenu compte des signes alors que je savais pertinemment ce qui en résulte. Pardonnez-moi.

Duscisio s’incline en demandant pardon. Il s’en veut énormément. S’incliner lui permet de ne pas trop en montrer, mais il est tellement marqué par cette double incompétence.
Plusieurs point lui revient en mémoire. Après la création de la Lapisura, il lui a mis un bracelet d’intra. Constatant que son état étrange avait changé depuis qu’elle le portait, il le lui retira. C’est sa première erreur.
La suite vint à la constations que sa pierre de sphène changeait après chaque opération. Comme chaque pierre a une durée limitée, elle devait en abuser.
Effectivement, il était bien responsable de ne rien avoir vu… Il se savait observé de toute part, seulement sa part de responsabilité ne pouvait cacher le fait d’empoigner fortement sa canne. Restant incliné, toujours choqué, Duscisio se relève et échange son regard avec Ophélia Vanes.

- Vous avez raison, Duchesse Vanes. J’ai failli à mon ancien titre par une vision plus ouverte et pourtant prohibée des pierres. Préférant la sauvegarde de la vie à celle d’un interdit. Je suis donc doublement responsable de mon manque de discernement…

Il aurait dû le voir. Il aurait dû l’interdire. Obnubilé par sa guérison et la vie, il en oublie les simples préceptes gélovigiens.

- Et de l’état de votre fille…

Il se retient. Il se retient d’exprimer un sentiment de culpabilité si fort que ses larmes pourrait couler d’un instant à l’autre. Ses connaissances en magie auraient dû l’alerter, mais il n’a rien fait...


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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeLun 10 Avr - 18:04

Ses lèvres se pincent alors que Duscisio prend la responsabilité de son état, Pandora n’avait jamais voulu cela. Elle se tait pourtant, ne quittant pas sa posture, ses yeux se détournent de la silhouette blanche, il lui était difficile de le regarder ainsi incliné. Le silence régnait dans la salle, aussi pesant que pouvaient l’être les mots du duc, aussi cinglants que les yeux de la duchesse. Une chape de plomb qui s’éternisait. La duchesse s’était assise, elle avait échangé un regard avec son mari, rien de plus. Le couple ducal était aussi redoutable que soudé, ils ne semblaient plus avoir besoin d’échanger le moindre mot pour se comprendre.

- Puisque vous reconnaissez tous les torts dont vous êtes accusés, je vous juge coupable. Pour avoir délibérément mis en danger la population de mon duché, vous devriez être mis aux fers et être jugé par le Grand Tribunal à Hesperia.

C’était ainsi que devait fonctionner la justice depuis le Grand Tournant de 1302, auparavant, le duc aurait pu mettre directement à mort le coupable. Cette délocalisation de la justice faisait partie des points les plus sensibles qui mettaient la haute noblesse, ducs et comtes, en opposition avec le Roi. Les seigneurs habitués à faire régner leurs propres lois sur leur domaine devaient désormais attendre le jugement d’un tribunal tiers et se contenter d’acquiescer quelle que soit la sentence appliquée. Il était évident que cela ne plaisait pas au duc de Vanes, comme à d’autres de ses homologues. Certains individus finissaient parfois mystérieusement morts avant ou pendant leur transfert vers Hesperia. Cela n’était jamais arrivé à Vanes, pas à la connaissance de Pandora qui ne croyait pas un seul instant que son père s’abaisserait à pareilles exactions juste pour se faire justice lui-même.

Il avait cependant tendance à outrepasser le Grand Tribunal en continuant à appliquer ses propres lois pour les affaires qui ne concernaient que son duché.

- Je n’attendrai pas que quelques juges n’ayant jamais mis les pieds dans mon duché prennent la décision de votre punition à ma place.

Pandora s’attendait à cela et elle n’avait que peu de doute sur ce qui allait suivre. Duscisio avait heureusement pour lui de n’avoir fait aucune victime parmi les éridaniens et parmi les vanésiens. Cela lui évitait sans doute de finir à Umbriel. La voix grave et sentencieuse du duc emplissait à nouveau tout l’espace de la salle du trône, faisant tomber la condamnation avec l’inéluctabilité d’une guillotine.

- Pour avoir consciemment apporté une maladie dangereuse dans mon duché, je vous bannis définitivement de mes terres. Vous ne serez plus jamais le bienvenu en Vanes, votre nom sera honni et aucun de vos descendants ne sera autorisé à vivre ici.

La jeune Vanes laissait ses paupières retomber sur ses yeux, elle savait à quoi s’attendre et sans doute Duscisio le savait-il aussi. Il n’y avait aucune chance que cette entrevue se finisse sans lourde conséquence pour sa réputation. Au moins serait-il sauf, se consolait Pandora.

- Pour avoir mis en danger la vie de ma fille..

La Rose ouvre soudain les yeux, surprise que son père poursuive, elle le voit se lever et craint soudain que Duscisio ne soit pas encore tout à fait sauf. Elle cherche à se lever à son tour mais le regard glacé de sa mère l’en dissuade. Pandora ne ferait qu’empirer les choses en s’interposant. Ses doigts pâlissent alors qu’ils se resserrent sur le tissu rouge de sa robe.

Charles Vanes avait la carrure d’un guerrier et c’est ce qu’il avait été une bonne partie de sa vie. Il n’avait jamais laissé ses hommes partir en guerre sans lui et ce n’était pas sans raison si le Roi redoutait ses positions. Le duc était respecté par la Haute Noblesse et par le plus humble de ses hommes. L’ombre du duc s’étendait jusqu’à la silhouette blanche et fragile du gélovigien alors qu’il descendait les marches qui les séparaient. Il se tenait devant lui, au même niveau mais le dépassant aisément d’une dizaine de centimètres, son aura écrasante se déployait autour de l’albinos. Sa voix se fit plus basse mais elle était toujours assez forte pour que tous puissent entendre. L’acier de son regard planter dans le rubis comme s’il venait d’y enfoncer une épée.

- Je vous interdis de l’approcher à nouveau, quel que soit l’endroit ou l’occasion. Si vous touchez le moindre de ses cheveux, si vous respirez le même air, si vous lui adressez la parole, je prendrai moi-même votre tête.

Le Roi des Lions avait parlé. Son serment était gravé dans le marbre de la salle du trône et il serait inviolable. Derrière lui, sa fille regarde tour à tour le dos de son père et le visage de Duscisio. Elle n’avait jamais imaginé qu’il la punirait deux fois. Elle devait déjà s’enfermer pour les deux prochaines saisons et lui prouver qu’elle n’était plus dépendante. Maintenant, il la condamnait aussi à ne plus approcher l’homme.

Le duc ayant imprimé sa menace dans le crâne de Duscisio, lui tournait le dos, remontant  jusqu’à son trône. Deux Lions postés en périphérie de leur vision approchèrent, marquant la fin de l’entrevue, ils firent signe au gélovigien de quitter la pièce. Ils l’accompagneraient sans doute jusqu’à ses appartements, s’assurant qu’il quitte immédiatement Heldor.

Sur les trônes, Ophélia Vanes s’était levée, enjoignant sa fille à la suivre. La Rose accordait un dernier regard à Duscisio, emplis de regrets mais aussi de sollicitude. Libéré des chaînes de la Pistilose mais conscient de ses fautes, Pandora lui souhaitait silencieusement de pouvoir continuer son chemin et de poursuivre l’écriture de son histoire.


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MessageSujet: Re: Une nouvelle aurore    Une nouvelle aurore  Icon_minitimeLun 10 Avr - 20:01


Reconnu coupable après avoir revenu ses bords, il est condamné et banni des terres de Vane ainsi que ses descendants. Il devrait être mis au fer et juger par le Grand Tribunal à Hespéria d’après la voix lourde du duc. Au final, il aurait préféré que ce soit le cas.
La sentence est la pire que l’on puisse imaginer, pire que la mort.
Interdit de parcourir ses terres. Interdit d’y vivre. Interdit de voir Pandora. Interdit de payer sa dette.
Elle qui lui avait sauvé la vie, deux fois.
C’est la dernière fois qu’il la voit, il profite de chaque instant en croisant son regard. Son visage dévasté par le désespoir ne peut lever la voix. Il ne peut par crier qu’il l’aime de tout son cœur. Il ne peut le faire avec ses yeux à défaut de le lui dire avec des mots comme il aurait dû le faire franchement avant de quitter le sous-sol.
Et enfin, il regrette. Il regrette d’avoir tout pris sur ses épaules malgré avoir dit qu’il assumerait ses actes. Il regrette ses paroles, il regrette d’avoir pris cette graine, de l'avoir mis en danger. Il regrette d’avoir pris tellement de décision que tout est noir à ses yeux.

Pandora a disparu de son champ de vision.
Obliger de quitter les lieux, il respecte néanmoins les politesses en faisant trois pas en arrière avant de prendre la direction de la sortie. Doucement, il quitte le palais la tête baissée les larmes coulant sur ses joues. Il n’a plus rien. Il ne possède plus rien de valeur. Il a tout perdu, ce pourquoi s’est battu. Aucun statut, aucun pouvoir, aucun titre.
En bas des marches du palais, Félicie le retrouve alors qu’il s’écroule sur son propre poids, dans un état lamentable.

Il annonce la nouvelle en retournant à l’herboristerie où il a logé.
L’annonce de son bannissement à vie et pour les générations à venir glace le sang de Félicie et du propriétaire.
Encore sous le choc, Duscisio serre dans sa main le collier offert par Pandora en se rappelant ses mots.

«  Puisse cette petite pierre vous rappeler que les peines et les embûches de la vie, font aussi la vie, qu’il faut les chérir comme on chérit les bons moments. Puisse-t-elle aussi vous rappeler que votre vie est un cadeau et qu’il est bien malpoli d’abîmer un cadeau. »

Il refuse d’être séparé d’elle. Comme d’un regain d’énergie de courte durée, il retourne dans la charrette pour y trouver un artefact bien particulier.
Le temps presse avant qu’il ne reprenne la route. Il fouille aussi vite qu’il le peut en laissant de côté toutes les tenues provenant de Vanes, costume, robes de fonction avant de donner au vieil homme un parchemin vierge qui émane une légère aura magique pour ceux qui peuvent le sentir.
Cet artefact est le seul moyen qu’il ait de garder contact avec la femme de son cœur. Il ne donne aucune indication pour éviter les fuite. Il a confiance en son intelligence pour définir l’utilité de ce parchemin.

Son idée est simple. Utiliser ce parchemin pour garder le contact avec Pandora. Même s’il ne peut la voir, il pourrait au moins lui écrire. Sa requête sera de remettre ce parchemin magique à Azura ou a Ookra pour qu’il lui sera remis en main propre. Ainsi, ils pourront réfléchir à une solution ensemble. C’est la seule chose qui lui vienne en tête.

Il ne peut plus rester à Vanes. Malgré le fait d’être dévaster, il va se battre. Il se battra jusqu’aux bouts, il en fait le serment. S’il doit affronter son père une fois de plus, il le fera. Avant cela, il va devoir retrouver ses forces et son habilité sans oublier ses pouvoirs. Sa quête ne fait que commencer.

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