♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~   ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~ Icon_minitimeMer 23 Fév - 10:03


PRESENTATION
Irina Dranis



    NOM: Dranis
    PRÉNOM: Irina
    SURNOM: La Terreur Ecarlate
    SEXE: Féminin ♀
    AGE: 29 ans

    PEUPLE: Terran
    CASTE: Prêtresse de Cimmeria
    MÉTIER: Seconde de l’Ordre

    ARMES PRINCIPALES: Fouet/Rapière serpentins

    Les décrire serait d’une complexité certaine alors je vais faire sommaire et appuyer mes dires par quelques images certainement plus explicites. De fait Irina ne se sépare jamais d’une (ou deux, selon les points de vue) armes qui trônent toujours à sa ceinture : il s’agit à priori d’un fouet assez long qui a tout d’un serpent enroulé sur lui-même... Sa tête étant la poignée et son bout étant la queue. Lorsqu’il est inutilisé il s’enroule naturellement et le serpent mord sa queue pour plus de facilité dans les déplacements, prenant ainsi la forme du mystique Ouroboros, le symbole du cycle éternel. Cependant ce n’est pas tout… car rien n’est jamais simple avec celle que de nombreux impudents appellent la Vipère. De fait la tête du serpent peut également se séparer du reste de son corps par un mécanisme qu’Irina est la seule à connaître. Ainsi en tirant sur cette dernière on peut se rendre compte que le fouet est également le fourreau à une lame fine et effilée mais acérée comme un croc serpentin. Il s’agit d’une rapière forgée dans un métal spécial qui lui permet de conserver une solidité certaine malgré sa flexibilité. Certains racontent que dans ce fourreau ce trouverait un venin capable de liquéfier la lame afin qu’elle se préserve dans une forme circulaire sans jamais en être déformée. Serait-ce vrai ? Irina en serait probablement capable…


    AUTRES POSSESSIONS:
    - Une dague en argent à la poignée en obsidienne qui possède un catalyseur presque vide mais toujours aussi brillant, qu’elle dissimule toujours à un endroit différent. Vous voulez savoir où ? Cherchez donc si vous l’osez.

    - Un bracelet d’obsidienne en forme d’Ouroboros au biceps gauche dont les yeux sont deux catalyseurs à pleine puissance. Elle ne s’en sépare jamais, même dans son sommeil. La raison en est simple : il est si serré et ancré dans sa chair qu’il serait totalement impossible de s’en emparer sans lui couper le bras.

    - Divers bijoux discrets mais précieux ornés de pierres dépourvues de pouvoir.

    - Une maison familiale dans la cité de Hellas.


    DON: Agilité développée // Grande adaptabilité

    POUVOIRS:

    Régénération : Les mauvaises langues sont particulièrement mordantes et volubiles lorsqu’il s’agit d’expliquer pourquoi et comment Irina est capable de guérir aussi vite des potentielles blessures qu’elle reçoit. De fait les théories sont nombreuses : serait-elle particulièrement bénie par sa Déesse qui lui accorderait une protection permanente, serait-elle au contraire une démone aux traits angéliques et fragiles qui a pactisé avec les créatures les plus horribles afin d’obtenir ce pouvoir ? Serait-elle capable d’exercer en permanence une maîtrise sur son corps qui lui permettrait d’exercer le savoir des prêtresses en sa faveur personnelle ? Ce ne serait pas la première fois qu’elle agirait égoïstement, mais le fait que personne jusque là ne pourrait l’accuser de faillir à son devoir ni même de quoi que ce soit d’approchant, faute de preuves. Quoi qu'il en soit, indépendamment des diverses hypothèses émises, elle est effectivement capable de guérir de la plupart des blessures de manière très rapide, comme le lézard est capable de se délester d’une queue sectionnée pour mieux la laisser repousser.

    Télékinésie : Don manifeste depuis l’enfance et ce aussi loin qu’elle puisse s’en souvenir, la demoiselle a appris seule à manier son esprit avec la même dextérité que le spadassin manœuvre son épée. Elle est donc capable d’attirer à elle des objets à condition qu’elle puisse les visualiser dans sa tête (leur forme et taille demandant une concentration proportionnelle pour que cela fonctionne). Elle est également capable de déplacer des objets avec minutie et une précision toute chirurgicale, un peu comme si elle avait une autre paire de mains invisibles. Et encore, une paire c’est peu dire. Cependant cet art terriblement puissant lui demande une stabilité émotionnelle non négligeable, ce qui rend son efficacité assez aléatoire en dépendant de son humeur et sa capacité d’application.

    Contrôle des Peurs : Si tant est que les rumeurs soient vraies et fondées, il semblerait qu’Irina possède ce que nombreux convoitent sans jamais pouvoir l’obtenir : le contrôle total et permanent de ses peurs. Ce n’est pas exactement qu’elle ne les ressent pas, après tout elle n’est rien de plus qu’un être humain… cependant elle a depuis son enfance baigné dans l’adrénaline causée par les situations à risque ce qui l’a depuis longtemps préparée à faire face à nombre d’embarrassantes conditions. Elle est donc capable d'atténuer ses craintes jusqu’à les refouler dans un coin de son esprit pendant des périodes indéterminées (si elle n’en connait pas les limites c’est tout simplement parce qu’elle ne les a pas encore trouvées). Elle est également capable de jouer sur les peurs et les phobies de ses ennemis pour s’adonner avec plus de plaisir encore à son passetemps préféré… la torture des corps et des esprits. Si il est vrai que certains sont plus ou moins sensibles à la douleur… qui donc est capable de supporter la hantise de ses propres fantômes ?

    ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~ 107q5p1
    Si la fourberie pouvait prendre forme humaine...



    SPÉCIALITÉS:
    Empoisonneuse
    Charisme


    PHYSIQUE:
    S’il est vrai nombreux prétendent que les prêtresses de Cimmeria ont toutes plus ou moins le don de faire rivaliser la beauté de leurs corps à la finesse de leurs esprits, Irina n’est vraiment pas le bon contre-exemple. Dotée d’un corps à faire verdir d’envie les plus égocentriques et vaniteuses de l’ordre (et seule la Déesse sait combien elles sont légion), elle n’est pourtant pas de celles qui se pavanent partout en affichant leur beauté. Ce n’est pas dans personnalité de le faire, quand bien même elle a des arguments plus que suffisamment percutants pour ce faire. Seulement elle préfère laisser ce rôle à Elerinna, sa si « chère » amie et supérieure, la plus grande manipulatrice au visage d’ange qu’elle connaisse… Après elle-même évidemment. Nul n’aurait l’audace de contester son autorité et sa supériorité de front, surtout en connaissant sa promptitude à régler les conflits de la manière la plus expéditive et radicale qui soit. Par conséquent son charisme en impose pas mal, même (et surtout ?) pour les inconnus qui voudraient se prêter à un jeu dangereux.
    Quoi qu’il en soit son corps est longiligne et délicat, bien que sa petite taille fasse d’elle pour beaucoup une poupée en porcelaine. Elle arrive à peine à 1m60 sans talons mais disons qu’elle compense sa petite carrure par d’autres points forts comme une résistance hors du commun et une souplesse à nulle autre pareille. Sa peau est plutôt claire à cause du climat rude de la région et soyeuse comme un flocon de neige qui n’a pas encore touché le sol. Elle se maquille très peu bien qu’elle soit toujours très présentable et élégante, même dans les tenues les plus austères. Selon elle le pragmatisme est la priorité, ce qui fait d’elle l’une des seules de l’ordre à ne pas voir la beauté et la mode comme l’un des crédos absolus que l’on ne peut renier peu importent les circonstances.

    Si l’on lui laisse le choix, elle porte bien souvent des tenues près du corps sans être indécentes, et elle recouvre son épaisse chevelure auburn de capuches. Les tuniques de l’ordre trouvent facilement grâce à ses yeux, pour peu qu’elles soient recousues par l’une des apprenties afin de lui aller à la perfection et d’être adaptées à ses formes. C’est à peu près le seul luxe qu’elle s’octroie au niveau des tenues vestimentaires, car au final elle refuse de piocher dans les caisses du temple pour ses lubies. Elle préfère encore les garder pour des causes qui en vaillent vraiment la peine… comme pour financer ses plans potentiels pour faire choir cette chère Elerinna de son maudit piédestal d’hypocrites. Se baladant toujours armée même dans le temple sans pour autant que ses consœurs se méfient ou trouvent cela bizarre, elle a réussi à leur faire accepter le fait qu’elles devaient se défendre contre les agresseurs de l'extérieur, ce qui n’est pas totalement faux. Et puis qui oserait remettre ses choix en question ? Même Elerinna avait des scrupules à le faire car entre elles les avis étaient partagés. Elle comptait bien lui livrer une guerre sans merci, et si elle devait devenir aussi hypocrite qu’elle en prenant les plus jeunes sous son aile, alors elle n’hésiterait pas.
    Déterminée autant qu’ambitieuse, elle ne compte pas ménager ses efforts pour arriver à ses fins… Et oui elle est un parfait exemple du fait que la fin justifie les moyens. Pour délivrer l’ordre de ce fléau sindarin dont la corruption lui donnait envie de vomir elle ferait tout… absolument tout. Rien que d’y penser son joli visage se crispe aisément en une grimace de dégoût profond, empli d’une froideur glaciaire que même le temps de chien qui règne dans la région ne pourrait surpasser.

    D’ailleurs sur son visage fin on ne peut que très rarement lire des émotions, outre peut-être le sadisme, l’ironie, le cynisme ou la colère proche de la haine. D’une profonde rancune lorsque quelqu’un s’en prend à sa personne ou aux rares êtres qu’elle respecte, Irina poursuit ses ennemis, les traquant jusqu’aux tréfonds des enfers si il le faut afin d’assouvir sa vengeance. Les représailles sont généralement très vives et rendant bien le mal fait avec les intérêts, quand bien même parfois elles se font attendre pendant une longue période. Le temps ne lui fait pas peur, la mort non plus. De toute façon elle ne connait pas ce sentiment, ce qui la dénue de tout sens de la lâcheté. Considérée comme folle par un bon nombre de ses contemporains, elle se fiche pas mal de ce qu’ils peuvent penser ou raconter à son sujet. Cela n’y change rien aux faits, ni aux actes sans merci qu’elle peut perpétrer. Et puis de toute façon s’ils deviennent trop dérangeants les empoisonner afin qu’ils se vident de leurs tripes reste toujours une possibilité comme une autre.
    Soit, revenons-en à sa personne. Même pour ceux qui la connaissent peu/pas, il est indéniable qu’elle dégage une énergie vive en permanence, respirant la bonne santé en toutes occasions… et de fait elle a effectivement une santé de fer. Si cela est du à la protection de la Déesse ou bien juste à une constitution solide, nul ne saurait le dire, le fait est qu’elle bénéficie d’un facteur d’auto guérison qui lui permet de se remettre très vite de tout type de blessures, même les plus graves, moyennant un laps de temps proportionnel à leur gravité. D’ailleurs Irina soupçonne fortement Elerinna d’avoir voulu percer ce mystère dans le passé pour s’octroyer un pouvoir comparable. Cela n’aurait pas du tout été étonnant de sa part, et à vrai dire connaissant sa perfidie ce serait loin d’être impossible qu’elle ne réessaye un jour…


    PERSONNALITÉ:
    Décrire la personnalité de cette femme aussi mystérieuse qu’instable est un exercice qui comporte encore plus d’imprécisions que lorsque l’on tente de mettre des mots sur son apparence physique. A vrai dire la demoiselle se plaît tant à jouer et rejouer avec ce qu’elle est et ce qu’elle parait qu’il est bien difficile d’être certain de la cerner vraiment, qu’il est compliqué de dire avec certitude que c’est bien d’elle que l’on parle et non pas l’une de ses innombrables facettes, toutes plus excentriques et diverses les unes que les autres. Quoi qu’il en soit puisqu’il faut bien essayer, attelons-nous à cette tâche ingrate.

    Il a déjà été mentionné plus haut que la rancune et la haine sont ses plus fidèles amies, ce qui étrangement n’étonne pas la première concernée. Elle est consciente qu’à agir toujours en solitaire elle risque de se mettre de nombreuses personnes à dos, seulement ce n’est pas un élément suffisamment dissuasif. C’est sans hésitations qu’elle use et abuse de ses talents et de sa position, sachant pertinemment que si un jour elle ressent de la pitié, ses ennemis n’en feront certainement pas autant. C’est donc un sentiment qu’elle a décidé de bannir de son répertoire depuis des années, ce qui fait d’elle un personnage complexe, subtil, silencieux et impitoyable. Inutile de chercher en elle des bons sentiments ou de l’altruisme, vous n’en trouverez pas et perdrez votre temps. Ce n’est pas une donzelle en détresse et elle n’a jamais prétendu l’être, car aucun homme n’a jamais été assez fort ni assez rusé pour prendre le dessus face à elle. Prétention ou réalité ? La frontière est bien mince.

    La jeune fille fragile et utopiste qu’elle a été est morte en même temps que celle qui l’avait prise sous son aile, et depuis ce jour où Irina a tout perdu tout lui semble fade. Fade ou amer, selon le point de vue. Le chagrin de savoir son mentor prisonnier et condamné à une mort terrible à cause de sombres manigances s’était bien vite dissipé, laissant la place à une rage indicible qui animait chaque cellule de son être depuis. Les coupables paieraient cher pour ce qu’ils avaient fait, même si cela devait devenir son seul but dans la vie. Son monteur principal est devenu la vengeance, même si au fond elle sait que sa bienfaitrice l’aurait désapprouvée. Perdue et confuse par cette perte, elle avait décidé de tracer sa route qu’importent les préceptes de l’ordre et les règles qui lui avaient été inculquées. Il n’y avait pas de raison qu’elle s’encombre de principes alors que ses opposants n’en avaient aucun. Une simple affaire d’équité… qui signifiait aussi qu’une vie devrait être enlevée en échange de celle qui lui avait été arrachée. Que cette garce d’Elerinna pourrisse donc en Enfer, tout en chutant doucement et douloureusement.

    Travaillant d’arrache pied pour obtenir à la fois l’efficacité et les honneurs, l’ancienne enfant des rues monta les échelons un par un comme une prêtresse exemplaire. Elerinna était enchantée de trouver en elle une alliée de taille qui était capable de l’appuyer efficacement dans n’importe quelle entreprise sans poser de questions, voyant même en elle une remplaçante de taille pour celle qui l’avait formée jadis. Les années faisant elle devint son bras droit, secondant le moindre de ses mouvements comme si elles ne faisaient qu’un. Tous se mirent à trembler devant le nouvel essor des prêtresses de Cimmeria, et tout particulièrement les politiciens qui tenus en joue par des manipulations habiles étaient obligés de leur prêter une oreille plus qu’attentive.
    Cependant tapie dans l’ombre sans saveur de la glorieuse sindarin, Irina attend encore et toujours le moment opportun pour la faire choir. L’Ambition et la Vengeance sont des combustibles inépuisables qu’elle use pour se forcer à aller de l’avant sans jamais faiblir, et bien arrogant est celui qui prétend l’avoir déjà vue faire preuve de faiblesse. De plus ces impudents voient leur espérance de vie diminuer à vue d’œil, car il n’est pas très prudent de défier quelqu’un comme elle. Radicale et excessive, elle est capable de se montrer aussi féroce qu’une lionne si elle se sent menacée ou si ses intérêts le sont à sa place. Protectrice envers le peu de gens qu’elle respecte, c'est-à-dire autant que les doigts d’une main mutilée, elle n’hésiterait pas à les protéger quitte à se sacrifier.

    Pour aussi paradoxal que cela puisse paraître sa vipérine suffisance et sa serpentine capacité de manipulation ne l’empêchent pas d’être quelqu’un de loyal et d’intègre, posant sa dignité comme la dernière chose qu’il lui reste, et celle qu’elle ne laissera personne piétiner. C’est en nom de sa protectrice qu’elle continue de se battre et qu’elle le fera encore, peu importe le sang qui coulera pour cette cause. Rien ne lui semble suffisamment utile ou important pour qu’elle fasse d’exceptions, et bien qu’elle ne cherche pas à installer la corruption, elle est prête à en jouer si cela lui permet d’arriver à ses fins. Le mal n’est par conséquent pas une fin, mais plutôt un moyen comme un autre. Et puis à vrai dire elle serait sûrement insatisfaite si elle n’avait pas une bonne raison de faire mumuse avec ses cibles…

    Par ailleurs elle ne dédaigne pas vraiment ses sœurs mais ne s’en approche pas non plus, estimant que se lier d’amitié avec elles est une erreur à ne surtout pas commettre. De plus il serait bien malheureux que les personnes qu’elle apprécie ne viennent à mourir à cause des dégâts collatéraux de ses combats, aussi abstraits soient-ils. Les voir utilisées pour lui nuire est le cauchemar qu’elle veut éviter à tout prix, quitte à se retrancher dans la solitude jusqu’à la fin de ses jours. Après tout elle avait déjà tout perdu une fois…
    Elle respecte cependant Kenosha, qu’elle voit comme l’une des dernières personnes à faire partie de l’ordre pour des raisons valables, c'est-à-dire des motivations purement altruistes. Elle l’admire secrètement pour sa bonté et sa fraîcheur candide, tout en sachant pertinemment qu’elle ne pourra plus jamais être comme elle. Trop d’années et de corruption ont fait effet sur sa personne pour qu’elle puisse oublier les conséquences de son innocence, faible trace d’une ère perdue qui lui laisse un goût amer. Elle maintient une relation impersonnelle avec les autres membres, du moins en apparence. La réalité n’est cependant pas aussi manichéenne…

    Quoi qu’il en soit elle demeure quelqu’un de solitaire malgré son exubérance et ses tendances à se faire remarquer. Adepte convaincue de la torture, elle adore prendre en charge les interrogatoires musclés, ce qui la fait s’en occuper personnellement la plupart du temps. Experte en son art non seulement physiquement mais aussi mentalement, elle semble parfois succomber dans une folie inexplicable qui lui fait ressentir un plaisir vicieux à contempler la souffrance de ses pairs. Il lui arrive relativement souvent de faire des expérimentations sur ses victimes, les empoisonnant de toutes les manières possibles et imaginables afin de les soigner ensuite et recommencer. C’est une manière bien pratique de tester ses propres antidotes, et surtout cela lui a permis d’atteindre un savoir faire assez exceptionnel en la matière. On dit toutefois qu’elle est plus douée pour empoisonner que pour guérir, et ses cobayes ont succombé à ses petits jeux plus d’une fois. Dommage qu’elle ne les regrette absolument pas. Certains la traitent volontiers de tarée, et la vérité c’est qu’ils n’ont pas forcément tort…


    HISTOIRE:

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’histoire d’Irina n’a pas vraiment quelque chose de particulier. C’est un passé ordinaire et tristement banal dans la région, ce qui explique en partie pourquoi les rangs des prêtresses de Cimmeria ne désemplissent jamais. C’est comme une coupe pleine à ras bord sans cesse remise à niveau dès qu’une précieuse goutte s’en échappe. Elle est donc née dans une famille pauvre de la région, n’étant pas choyée ni protégée depuis son jeune âge tout comme certains veinards. Il paraîtrait que sa jeune mère avait eu le malheur d’avoir été mise enceinte par un criminel activement recherché, le dirigeant d’une organisation criminelle qui sévissait à l’époque en toute impunité. Ce dernier n’ayant pas de scrupules autant dans sa vie « professionnelle » que dans sa vie privée ne s’encombra pas de la jeune femme bien longtemps et refusa de reconnaître son enfant malgré ses insistantes suppliques. Ainsi Idren Dranis fut mise à la rue, sans biens et sans aucun moyen de se sustenter. Les derniers mois de la grossesse furent particulièrement pénibles, et la demoiselle fut obligée de mendier et de voler pour survivre lorsqu’aucun petit boulot ne lui était attribué. De plus en plus effacée et aussi fantomatique qu’un spectre, cette dernière s’était décidée à mettre au monde son enfant quoi qu’il arrive, se refusant de commettre un meurtre et surtout n’ayant pas les moyens de payer un avortement, même clandestin.

Finalement malgré des souffrances non négligeables, elle parvint à mettre Irina au monde avec l’aide d’une commerçante qui ne put lui refuser l’asile au moins pour quelques jours, le temps qu’elle se remette. Le bébé était une petite fille à la santé fragile et aux cheveux acajou, une couleur peu banale qu’elle avait hérité de sa mère. Cependant son visage et ses yeux d’un vert rappelant la mer n’avaient rien de maternel… ce qui hanta sa génitrice plus d’une fois jusque dans ses cauchemars. La peur la tenait au ventre et la vérité c’est que la barrière entre la normalité et la folie se faisait plus floue avec les années. Elle était devenue une femme sombre et taciturne, brusque et méfiante au possible. Même son comportement envers le fruit de ses entrailles s’est progressivement mis à changer.
Idren se mit à haïr cet enfant au fur et à mesure qu’elle grandissait et ressemblait à son père chaque jour un peu plus. Malgré l’amour inconditionnel que cette dernière lui vouait en retour elle ne parvenait pas à faire abstraction de cette ressemblance, ce qui les éloignait lentement mais inexorablement. Irina était alors trop jeune pour comprendre ce qui se passait, alors elle se contentait d’essayer de combler tous les caprices de sa mère afin qu’elle lui offre un peu de son attention.

Un jour, quelques semaines après son septième anniversaire, Idren demanda à sa fille de se diriger vers la place publique, le lieu ou elles étaient censées travailler. Irina dansait pour les passants en échange de quelques pièces, et sa mère étant trop effacée pour offrir un divertissement quelconque se contentait habituellement de quémander. Cependant ce jour là sans trop que la petite fille comprenne pourquoi sa mère qui lui avait demandé de partir devant était en retard. Les heures défilèrent et elle continuait de danser jusqu’à ce que ses jambes ne la soutiennent plus. Elle ne pouvait pas se permettre d’arrêter car dans le cas contraire elles ne pourraient pas manger du tout. Pourtant lorsque la nuit commençait à tomber seule la force du désespoir la faisait continuer. Etonnamment jamais elle n’avait réussi à gagner autant de pièces en une seule journée. Si la tristesse donnait des ailes, alors ce jour là elle aurait certainement pu prendre son envol.
Il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour comprendre ce qui se passait, et ce malgré son jeune âge. Elle était d’une gentillesse à toute épreuve mais elle n’était clairement pas une fillette naïve. Grandir dans les rues était plus que suffisant pour bannir toute innocence même parmi les plus jeunes, et elle n’était pas une exception. Soudain tout devint clair… Sa mère, la seule personne qu’il lui reste venait de l’abandonner à son sort tout en prenant la poudre d’escampette avec les quelques pièces qu’elles avaient mis de côté dernièrement, prétendument gardées pour un cas d’urgence. Cette nuit là Irina dormit dans la rue une fois de plus, mais sa la chaleur silencieuse et réconfortante d’un corps contre le sien. C’était la fin d’un chapitre pour elle, et le commencement d’un autre qui s’annonçait clairement plus sombre. Dépourvue de tout repère, la demoiselle n’avait pour aide que celle de la vieille boulangère qui l’avait mise au monde. Ce n’était pas grande chose et pourtant c’était déjà appréciable. Cette dernière n’était pas assez fortunée pour la nourrir, mais elle avait toujours un bout de pain rassis qui restait, et une place au sec contre ses fourneaux encore tièdes. Elle dormait par terre sans aucun confort, mais au moins elle avait temporairement trouvé un refuge, ce qui lui évitait de mettre sa santé à rude épreuve en vivant constamment dehors et en dormant à la merci des intempéries.

Les jours et les mois qui suivirent Irina continua de faire la seule chose qu’elle savait faire, à savoir danser pour les passants en priant pour que quelques uns d’entre eux lui cèdent de quoi manger ou un peu d’argent. Certains racontent que le chagrin et la solitude ont décuplé son talent, ce qui la rendait encore plus expressive. Elle parvenait désormais à véhiculer une émotion vive et prenante, qui cependant n’était plus du tout la même. Les clochettes dont elle se servait pour donner un rythme à sa danse tintaient d’une manière bien plus lente et mesurée, elles semblaient chanter pour elle une mélodie révolue et lente qui allait de pair avec les sentiments qui la dévoraient. Ses danses n’étaient plus un rayon de soleil qui distribuait l’allégresse aux passants, mais plutôt un flocon de neige tombant lentement sur ce paysage déjà blanc. Son corps entier semblait pleurer les larmes que ses yeux refusaient de laisser rouler sur ses joues. Pendant à peu près deux ans elle parvint à continuer de la sorte, vivant du fruit de son travail ainsi que des quelques coups de pouce de la boulangère… jusqu’à ce qu’à nouveau l’abandon frappe à sa porte… Involontairement cette fois.
Sa dernière bienfaitrice qui était déjà à un âge avancé tomba malade et son état se détériora très vite. Elle avait été frappée par une maladie contagieuse dont elle ignorait tout, et était décédée quelques mois plus tard, foudroyée par ce fléau exterminateur. Une grande vague d’infections se déclara alors en ville, et les gens commencèrent à se retrancher chez eux afin d’éviter d’être contaminés à leur tour. L’accès à la boulangerie lui fut alors refusé par le mari de son amie défunte, car il craignait que l’orpheline n’infecte son pain de par sa présence. Il n’avait pas totalement tort, elle trainait dans les rues et pouvait probablement transporter le virus… Ce qui n’était pas une raison juste pour la chasser, du moins à ses yeux. Elle se retrouva donc dépourvue de la seule aide qui lui restait alors qu’elle n’avait que onze ans.

Le temps était très froid et l’hiver fut rude, surtout dans ces conditions. Les gens ne sortaient plus que pour des raisons vitales ou pour se ravitailler en biens essentiels… ce qui ne lui laissa guère d’autre choix que de basculer totalement dans l’illégalité. Oh bien sûr elle avait déjà piqué des bourses quelques fois, lorsque la situation l’exigeait vraiment, mais ceci était différent. Elle ne s’était jamais considérée comme une voleuse, elle ne s’était jamais vue comme quelqu’un pouvant même vaguement ressembler à son père. Evidemment il y avait un fossé entre la gravité de ce qu’elle faisait et ce que faisait son paternel… Mais allez expliquer ça à une fillette confuse et devant lutter au quotidien pour rester en vie…
Le fait est que malgré les nombreuses fois où elle se fit rosser pour s’être fait surprendre, elle apprit bien assez vite à se débrouiller dans ce nouveau domaine. Sa petite taille, sa souplesse et ses airs angéliques lui donnaient des avantages non négligeables. De plus la danse avait donné à son organisme une grande tolérance à l’effort, ce qui lui était très utile lorsqu’il fallait prendre les jambes à son cou pour sauver sa peau, c'est-à-dire souvent. Combattive et surtout déterminée à ne pas se laisser mourir comme sa mère, Irina commença à changer pour se faire plus résolue, plus sournoise, plus tenace. C’était une vraie teigne, et même ses yeux vides et tristes ne pourraient rien y changer.

Le cours de son existence déjà fort tumultueuse n’était clairement pas propice à la stabilité, même si cette dernière la vouait à une vie misérable. Pourtant cette dernière allait connaître un autre bouleversement, qui cette fois-ci serait un peu plus positif. Pour une fois ce n’était pas un départ qui changerait les choses, mais bien une arrivée, et plutôt impromptue à vrai dire. Tout commença lors d’une journée apparemment comme les autres , lorsque malgré les engelures qui constellaient ses pieds et ses doigts, Irina subtilisa encore une fois un objet de valeur. C’était une broche grosse comme son poing qui était faite d’argent et d’une grosse pierre rougeâtre. Elle identifia presque instantanément à quel point son butin était précieux, bien qu’elle ignore jusqu’au nom « rubis ». Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que cela avait de la valeur car ce noble aux manières hautaines et ostentatoires semblait s’enorgueillir de ses atours à tel point que s’en était irritant. Particulièrement pour la majorité de personnes qui le croisaient, qui étaient presque aussi sans le sou que la jeune fille des rues. Presque. Eux au moins avaient un toit, ce qui était un avantage non négligeable.

Enfin quoi qu’il en soit malgré le silence et l’adresse dans ses gestes lorsqu’elle subtilisa l’objet de sa convoitise, elle ne tarda pas à entendre les cris outrés de sa victime, qui avait du porter une énième fois le regard sur sa poitrine boursoufflée par sa fierté ridicule. En résultat ses jambes prirent automatiquement le pas de course en s’engouffrant dans les dédales des ruelles marchandes, afin de semer les éventuels poursuivants qui de toute façon allaient se multiplier dans les heures à venir. C’était la première fois qu’elle volait quelque chose d’aussi cher et elle commençait déjà à se demander si cette fois elle n’avait pas eu les yeux plus gros que le ventre. Courant à en perdre haleine et jusqu’à ce que ses poumons brûlent en quête d’un air qu’il ne semblait pas trouver en une quantité suffisante, la fillette s’adossa à un mur d’un air épuisé. La broche reposait bien au chaud dans le creux de sa poitrine naissante, maintenue en place par de vieux bandages. Le cœur au bord des lèvres, elle entendit alors du bruit et se cacha dans le premier endroit qu’elle trouva. Elle était peut être capable de se faire passer pour une innocente, mais dans le doute elle préférait s’abstenir. Ce n’était plus un secret dans le quartier qu’elle était une chapardeuse de premier ordre… de la racaille sans importance qui n’avait pas besoin de procès pour être inculpée. Probablement parce qu’elle était très souvent coupable.
Quoi qu’il en soit elle demeura immobile et retint sa respiration, attendant que le danger s’écarte. Elle fut bercée par le silence après une dizaine de minutes et elle se préparait à prendre la poudre d’escampette lorsque le panier vide dans lequel elle s’était cachée fut délesté de son couvercle. Se recroquevillant par instinct elle mit ses bras autour de sa tête pour se protéger le visage, en un réflexe vieux comme le monde qui lui avait permis de nombreuses fois encaisser le plus gros de la douleur en limitant la casse. Cependant comme les coups ne venaient pas, elle ouvrit lentement les yeux. Une femme habillée de blanc la dévisageait sévèrement, mais ne semblait pas encline à en venir aux mains, du moins pas encore. C’était la plus belle femme qu’Irina avait jamais vue de toute sa vie. Elle avait beau être dénuée de vêtements de riche, elle avait quelque chose d’inexplicable et presque mystique. C’était une beauté naturelle, n’ayant pas besoin d’ornements ni de subterfuges pour subjuguer quiconque. La jeune fille apprit plus tard qu’il s’agissait d’Alana, une prêtresse de Cimmeria qui était venue dans la région pour aider à combattre le fléau de maladies qui régnait en maître dans la ville.

Pour ce qui fut de la suite, ce n’était pas si mal en vérité. Après avoir été littéralement sortie du panier par la peau du cou, Irina avait du offrir une longue série d’explications à Alana. Toutefois celle-ci ne fit que très peu de commentaires quant à son larcin, et une fois qu’elle lui expliqua qu’elle voulait seulement manger à sa faim et s’acheter des vêtements d’hiver, la prêtresse lui permit même de garder le rubis. S’offrant également pour le lui acheter à un bon prix, elle ouvrit les cordons de sa propre bourse pour donner de l’argent à Irina et récupérer le bien volé en même temps. Elle le rendit à son propriétaire sans que la petite demoiselle le sache et fit ainsi d’une pierre deux coups. Dans l’ensemble elles s’entendaient bien, et bien que les manières d’Irina soient sommaires et son langage un peu abrupt, les deux jeunes femmes finirent par se nouer d’une amitié sincère. Pendant qu’Alana faisait venir à elle les blessés afin d’atténuer leurs maux, Irina parcouraient les rues à la recherche de nouveaux patients potentiels en échange d’un repas et un lit. Ainsi elle dormait au pied du lit de la prêtresse à l’auberge et partageait son repas, ce qui lui apportait une certaine stabilité en plus d’une présence réconfortante dans sa vie, malgré le caractère parfois austère de cette femme.

Finalement lorsque après plusieurs mois la maladie fut enrayée et disparut jusqu’à ne plus être qu’un souvenir, Alana manifesta le besoin de retrouver le reste de l’ordre maintenant que sa mission avait touché à sa fin. La seule idée de se retrouver à nouveau seule, abandonnée par les gens qu’elle appréciait révolta au plus haut point l’orpheline. Elle ne pourrait supporter encore une fois de se laisser faire. Cette fois-ci elle n’était plus une enfant… elle était certes jeune, mais pas idiote et encore moins naïve. Sa bienfaitrice ayant un tempérament fort malgré son calme apparent, elles se disputèrent amèrement sur ce qui devait être leur avenir en séparé. Les murs de l’auberge s’en souviennent probablement encore. Leurs voix résonnèrent en paroles accusatrices et en sermons moralisateurs jusqu’à ce qu’enfin Alana lui explique qu’elle ne voulait pas d’Irina dans un ordre qu’elle jugeait corrompu par des volontés supérieures le détournant de sa voie originelle. Elle semblait en colère comme elle ne l’avait jamais vue, ce qui était effrayant même pour la jeune danseuse. Cependant après une longue négociation et beaucoup de jeu sur la culpabilité de la soigneuse, Irina parvint à lui faire accepter l’idée de l’emmener avec elle et lui apprendre ce qu’il y avait à savoir sur les différentes méthodes de soin. La suite vous la connaissez déjà presque intégralement…

De son apprentissage au sein de l’ordre il n’y a pas grand-chose à dire si ce n’est qu’elle dépassa largement les expectatives de sa mentor. Les années s’écoulèrent sans se ressembler et Irina se hissa à travers les rangs avec sérieux et application. Elle était toujours aussi méfiante envers les étrangers et même envers un grand nombre de ses sœurs, cependant elle appréciait secrètement le fait d’avoir une famille autour d’elle, une légion de sœurs… Même si souvent elle se rendait compte que la majorité d’entre elles n’était qu’un amas d’égocentriques et hypocrites. Même ses pulsions cleptomanes avaient fini par disparaitre avec un peu de self control après quelques années, et la demoiselle était en très bonne voie pour inscrire son nom dans le marbre des hautes sphères. Néanmoins c’était sans compter sur la rage et la capacité de manipulation d’Elerinna, la plus grande rivale d’Alana. De fait elle avait déjà souvent entendu dans le détour des couloirs qu’Alana avait refusé de devenir grande prêtresse parce qu’elle ne se jugeait pas apte à endosser les responsabilités que cela comportait, laissant ainsi la place vacante à l’ambitieuse sindarin. Autant dire qu’elle ne se fit pas prier pour s’y installer… ce qui pourtant ne l’empêchait pas de nourrir une rancune malsaine envers sa rivale de toujours.
Il était fort probable qu’elle ne se soit jamais remise du fait que sa position lui soit revenue par défaut… ce qui jusqu’à un certain point était compréhensible. Sauf que comme souvent lorsqu’il s’agissait du cas de l’elfique enchanteresse, une simple frustration peut très vite donner lieu à des desseins encore plus sombres, bien qu’ils soient aussi subtils et fourbes que le détour de ses sourires. Le reste de l’histoire n’est qu’un emmêlé ambigu de racontars dans lequel se trouvent peut être des semblants de vérité. Que ce soit comme il est officiel, uniquement pour châtier Alana qui aurait compromis l’ordre en brisant l’une de leurs règles les plus fondamentales ou bien parce que comme certaines prêtresses murmurent, Elerinna avait enfin trouvé le moyen d’évincer définitivement son éternelle concurrente… Le fait est que le jugement de la bienfaitrice d’Irina avait été sans appel… une condamnation à mort déguisée en offre de pénitence. Mais qui pourrait décemment croire que les intentions de la grande prêtresse avaient été altruistes et équitables ? Personne, pas même les plus innocentes d’entre elles. Aucune des leurs ne méritait une telle sentence, même pour les pires atrocités. En l’occurrence les atrocités n’avaient même pas eu lieu, alors se demander si elles étaient justifiées paraissait totalement aberrant.

En outre avant qu’elle ne soit amenée à l’exil, Alana fit promettre une série de choses à sa disciple, notamment le fait qu’elle sauverait sa peau et ne chercherait pas à la suivre. Le cœur noué Irina avait finalement accepté, sentant que les ténèbres de la rancœur rongeaient déjà ses entrailles. Elle était reliée à son serment parce qu’elle aimait Alana comme une mère et ne pouvait lui refuser ça… ce qui au final loin de la dissuader de la venger ne fit qu’accroître son envie de faire mordre la poussière à Elerinna. Mais elle l’aurait fait souffrir avant. Animée d’une hargne qui n’avait pour semblable que la tristesse de laquelle elle se drapa au départ de sa mentor, Irina avait prit des décisions sur lesquelles elle ne reviendrait pas. L’Ordre avait besoin de connaître une purge qui le rendrait exempt de toute corruption, elle voulait redorer son blason et lui rendre ses principes originels, bien qu’évidemment elle ne rechigne pas à jouer de la politique si cela leur permettait de défendre leur place. Seulement il y avait une énorme différence entre défendre leurs intérêts et bafouer les principes de la Déesse.

S'armant d'un calme et d'une colère aussi froids que les hivers de la région, la demoiselle entreprit de bâtir une petite fortune sans que personne ne le sache. Traitant aves des criminels lorsqu'il le fallait et n'hésitant pas à se salir les mains parfois, elle investit dans diverses affaires afin de toucher des rentes intéressantes qui lui permettaient de financer et ses recherches sur les poisons, et toute autre entreprise qui nécessiterait de faire parler l'argent. L'argent et la peur... Deux des plus grands moteurs de tous les temps. Aucune race ne pouvait résister éternellement à leur appel. Et c'était une faiblesse sur laquelle elle jouerait autant que nécessaire.
De plus même si elle n’avait jamais fait défaut en quoi que ce soit à la leur Ordre, elle comptait bien régler les comptes qu’Alana n’avait pu mettre à jour, faute de ne pas être assez malhonnête. Irina elle n’était pas d’une aussi grandeur d’âme ni d’une aussi grande bonté… ce qui la ferait ne pas s’encombrer de scrupules. Sa patience était infinie, et elle avait tout le temps du monde pour lui régler son compte. Si elle devait devenir la lame qui percerait le cœur de cette garce et périr dans son entreprise… ainsi soit-il.



COMPAGNON
Raven



    ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~ Veq2cp

    PRÉNOM:
    Son vrai nom est un mystère, Irina l'appelle simplement Raven.

    SEXE:


    POUVOIR:
    Télépathie.

    DESCRIPTION:
    Il s'agit en apparence d'un oiseau comme les autres, ou plutôt d'un corbeau pour être exact. Son plumage est d'un noir tellement intense que parfois il en a des reflets violacés selon la lumière, cependant mis à part les prunelles dorées à la stupéfiante profondeur, il n'y a chez lui aucune particularité physique. Sa taille n'est guère impressionnante et ce n'est pas une créature dangereuse à proprement parler. Seules ses serres peuvent en devenir acérées lorsqu'il se sent menacé, mais en règle générale il est d'un naturel bien trop flegmatique pour s'adonner à de l'agressivité.
    Il est capable de communiquer avec quiconque en utilisant de la télépathie, seulement il ne l'utilise que pour s'adresser à Irina, la seule qu'il juge digne d'intérêt. Il est souvent à ses côtés, que ce soit perché à sa fenêtre ou confortablement installé sur son épaule. Il a un caractère bien trempé et une fine intelligence, ce qui a toujours fasciné la Vipérine. Elle essaye toujours de comprendre comment un oiseau à l'apparence aussi normale peut avoir développé pareilles capacités. Une étrange amitié lie ces deux êtres qui n'ont théoriquement rien en commun. Pourtant ils ne se quittent jamais bien longtemps, et d'une façon ou d'une autre il y a fort à parier que ce volatile à la banale apparence est plus rusé qu'il n'y parait.



MONTURE
Hazard



    PRÉNOM:
    Hazard, alias Haz'.

    SEXE:


    DESCRIPTION:
    C'est un puissant étalon noir avec une tâche grise au niveau du front. Outre sa grande endurance au froid et son incroyable tolérance à l'effort, il n'y a pas grand chose de particulier à son sujet. C'est la monture attittrée de la Serpentine lorsqu'elle doit couvrir de longues distances.

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~   ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~ Icon_minitimeLun 21 Mar - 14:13

Voilà désolée du double post, c'est juste pour prévenir que j'ai enfin terminé =)
Sinon ben bonne lecture pour ceux qui me liront jusqu'au bout... J'espère juste être à la hauteur du perso!
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Sighild
MessageSujet: Re: ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~   ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~ Icon_minitimeLun 21 Mar - 16:30

Haaaaaaaaaa!

J'ai envie de dire! Parfait! Impeccable, le personnage est bien cerné en tout cas!!


Fiche validée


Bienvenue parmi nous!!!
Et j'espère que tu t'amuseras bien ici!!!
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MessageSujet: Re: ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~   ♠ Irina Dranis ♠ ~TERMINE~ Icon_minitime

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