Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ?

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 Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ?

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ?   Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ? Icon_minitimeDim 12 Juin - 15:09


PRESENTATION
Sadhàn N’Kânh



    NOM : N’Kânh.
    PRÉNOM : Sadhàn.
    SURNOM : La Castré, besoin d’explications plus poussées ?

    SEXE : Masculin ? Féminin ? Qui saurait dire… Peut être plus femelle que mâle, ou peut être plus mâle que femelle…
    AGE : La vieille vingtaine.
    PEUPLE : Terran.

    CASTE : Ladrini.
    MÉTIER : Charlatan, usurpateur, escroc notoire, voleur, assassin et aussi parfois mendiant : Sad est plutôt polyvalent du moment que ça lui rapporte de l’argent…

    ARMES PRINCIPALES :


    • XIII, une flèche. Mais ce n’est pas ce genre de flèche banales que l’on achète pour pouvoir tirer à l’arc. Elle fut forgé par un forgeron à Mavro Limani. Elle est légèrement plus grande que la moyenne et n’est pas en bois. La tige est en acier brillant et froid, l’empennage est en pierre rouge et le long bout acéré en faux argent traverse la chair avec aisance. Il serait impossible de la faire voler avec un arc à cause de ses matériaux, mais ce n’est pas ainsi que Sadhàn l’utilise. Il pourfend ses ennemis avec comme une épée. L’avantage c’est que cette flèche est bien plus maniable qu’une épée et se dissimule bien plus facilement sous les vêtements tout en restant aussi meurtrière. Sur une des pierres rousse de l’empennage reste gravé le numéro de la flèche XIII, la treizième de ce genre. Et c’est ainsi que lorsque Sadhàn en parle, il dit seulement « XIII ».

    • Un poignard à la lame pas plus grande qu’une main d’adulte et doucement recourbée au bout. Si Sad préfère user de sa flèche pour se défendre, comment ferait-il en tant que voleur pour couper les cordons des bourses ? Il ne se sépare donc pas de cette arme qui lui sert plus comme un outil que comme un véritable moyen de se défendre ou d’attaquer.


    AUTRES POSSESSIONS :


    • Sa chaîne en toc qu’il porte constamment autour du cou, très serré pour que personne ne puisse le lui arracher. Pourquoi donc s’attacher à un bijoux en toc ? Eh bien parce qu’au bout de cette chaîne luit une pierre, couleur jade. Et cette pierre est une des possessions les plus chères aux yeux de Sad car il s’agit de son catalyseur qui lui permet d’user de ses pouvoirs. Gare à celui qui voudra l’en délester !



    DON : Agilité développée || Grande adaptibilité.

    POUVOIRS :


    • Contrôle des hormones { Pouvoir que Sad a développé peu de temps après sa castration. Au commencement cela ne pouvait être considérer véritablement comme un pouvoir, mais plus comme un aura qui entourait Sadhàn, cependant quand il commença à utiliser un catalyseur ce pouvoir se développa bel et bien. Et c’est un pouvoir fort utile aux yeux de Sad, s’il se concentre suffisamment, il parvint à faire agir les hormones des personnes qui se trouvent avec lui… Et qui contrôle les hormones peut parvenir à contrôler les sentiments. Evidemment il ne peut pas reproduire le sentiment de l’amour par exemple, mais en faisant jouer les hormones d’une personne il arrive au bout d’un petit moment à créer chez lui une attirance physique vers une autre personne. C’est un pouvoir dont l’utilisation nécessite beaucoup de concentration et qui ne marche pas à tout les coups, une fausse manœuvre, un manque de concentration et l’attirance que Sad aurait pu vouloir implanter en une victime se transforme en répulsion. L’utilisation trop longue de ce pouvoir peut même entraîner chez Sad un dérèglement hormonal, ce qui explique aussi sa très impressionnante féminisation même pour un castra.

    • Sens surdéveloppés { Comme pour un animal, les sens de Sad sont bien plus développés que la norme. Plus particulièrement son odorat que l’on pourrait nommer chez lui « flair ». Lorsque Sadhàn utilise ce pouvoir pour se repérer, c’est son odorat qu’il privilégie toujours, il sent toutes les odeurs et les dissocie avec une facilité étonnante. Il peut aussi accentuer sa vision ou son ouïe mais jamais ces deux autres sens ne pourraient rivaliser avec la finesse de son odorat.

    • Contrôle des odeurs { Masquer sa propre odeur est parfois bien utile quand on veut se faire discret… Même si l’on ne s’en rend pas compte, notre propre odeur nous trahi toujours. Sad grâce à ce pouvoir peut masquer son odeur ce qui le rend plus discret, mais aussi il peut légèrement modifier les odeurs dans son environnement. Rendre l’air un rien plus sucré rend toujours les gens un peu plus conciliant, une vague odeur d’alcool aussi. Il ne s’agit pas vraiment de créer des odeurs mais plutôt de les modifier afin de faire tourner l’atmosphère à son avantage. Et Sad est particulièrement doué pour cela…

    SPÉCIALITÉS :


    • Empoisonneur { Comment faire pour se débarrasser de quelqu’un sans utiliser sa lame, sans faire couler le sang ? Bref comment faire pour tuer sans laisser de traces trop visibles ? C’est le genre de question que Sad ne se pose pas très longtemps, les poisons sont son domaine. Entouré d’herbes et de fioles au contenu malsain il est heureux. Il connaît de nombreuses combinaisons de plantes qui donnent un résultat on ne peut plus toxique. Il connaît les antidotes qui vont de pair avec elles… Prenez garde si Sadhàn vous offre à boire, il se peut qu’il vous ait glisser quelque gouttes de concentré de Belladone dedans.

    • Excellente spécifique en arme { Sadhàn n’a pas une tête de héros, c’est certain. Plutôt une tête de gringalet pas bien vaillant, mais comme le dit le dicton il ne faut pas se fier aux apparences. Si vous prenait l’envie de défier un jour Sad, mieux vaut vous prévenir que c’est un maître dans l’art de manier la flèche. Non pas au tir à l’arc, mais uniquement à la flèche. Il l’utilise comme une épée et joute avec telle une parodie de chevalier. Combien d’imprudents un peu trop vantards se sont déjà retrouvé percé par le bout acéré de cette flèche ? Sad ne compte pas, c’est un nerveux pour ce genre de choses et il dégaine sa flèche dès qu’il se sent agressé. Prenez garde donc…


    PHYSIQUE :

    Sadhàn est né homme. Voilà ce qu’on peut dire. Mais cette affirmation véridique pourrait faire tourner votre imagination dans un faux sens. Peut être allez-vous imaginer un homme d’environ vingt huit ans, musculeux et viril. Le genre d’homme avec une armure reluisante et un sourire à faire pâmer toutes les minettes… Mais vous serez alors dans le faux le plus abyssal. Si Sadhàn est né homme, il ne l’est pas resté très longtemps. Énigmatique ? Impossible ? Magique ? Pas vraiment, Sad est un castra. Depuis ses dix ans. Avant même le début de la vraie puberté. Sadhàn a donc été privé de cette évolution majeure pour le corps et l’esprit chez un garçon. Et de ce fait, il ne ressemble en rien à un homme.

    Si vous le croisez un jour, peut être auriez-vous tout de même quelques doutes sur son sexe. C’est cela le problème avec Sad, on ne peut être jamais certain, et il s’amuse beaucoup à brouiller les pistes. Mais quelques petits traits dans sa physionomie peuvent laisser percer la vérité. Pour commencer, Sadhàn n’a pas de poitrine, il est totalement plat. Quoique, ce n’est pas entièrement vrai car suite à une utilisation trop assidu de son contrôle des hormones, des excroissances très légères commencent à naître mais ni plus ni moins que chez une enfant de neuf ans par exemple. En plus de son manque de poitrine, il y a un petit on ne sait quoi dans son menton d’un peu trop brusque, d’un peu trop rude pour être féminin. Voilà ce qui pourrait permettre à un esprit averti et brillant de deviner le secret du Castré.

    Sinon, Sad à tout d’une fille. Sa peau d’une blancheur enneigée douce et tendre comme se doit d’être la peau d’une jeune fille, ses lèvres pâle et rondes plissées dans des ris typiquement féminin, son nez pointu… Sans compter ses cheveux : blonds et très longs. Leur douceur et leur souplesse rappellent bien plus le coté femme que le coté homme. Sa silhouette aussi, si l’on excepte la poitrine, prête à confusion. Des épaules frêles, une taille fine, des hanches développées et des jambes maigres… Toujours cette féminité mais moins prononcé que chez les vraies femmes. On ne sait jamais quoi penser. Et comme je le disais Sadhàn prend toujours un malin plaisir à brouiller les pistes en se dandinant, en bougeant ses hanches comme le font les fillettes dans les rues. Il aime faire ressortir son coté femme, et taire son coté homme. Si bien que si on croit enfin avoir découvert la vérité sur son compte, il vous la fait oublier en quelques pas de danse.

    Homme ? Femme ? Mystère. Et ce n’est pas non plus dans ses vêtements que vous trouverez la clé. Sadhàn s’habille parfois comme un homme, tunique et cheveux soigneusement attaché, bottes aux pieds. Et d’autres fois il porte des tenus de femme, des robes simples qu’il orne avec des bijoux. Sa voix également ne trahi en rien son secret : il a gardé une voix d’enfant, qui pourrait aller au garçon et à la fille. Sad vous berne, vous plonge dans des questions. Et jamais il ne vous répondra, jamais il ne dit la vérité. Non, ce n’est pas un castré. Il est homme, Il est femme, il est les deux. Mais pas un castré. A vous de deviner.

    Et c’est ce mystère constant qui brille dans les grands yeux de jade de Sadhàn. Des yeux d’amandes aux iris de l’exacte même couleur que la pierre qui orenent la chaîne qu’il porte au cou. Des yeux de la même couleur que ce catalyseur dont il ne se sépare pas.


    PERSONNALITÉ :

    Sadhàn est un menteur. Un menteur de la plus belle espèce, et il est habitué au mensonge puisque chaque jour, chaque heure, chaque minutes, chaque secondes même, il ment sur lui, sur son sexe. Mais il n’y a pas que là-dessus que Sadhàn aime tromper les autres, il peut aisément se faire passer pour la fille d’un grand Duc, ou pour le prince héritier d’une cité… C’est un filou de premier ordre, un escroc prêt à inventer le plus gros bobard du monde pour extorquer de l’argent à une victime innocente. Et il a remarqué que plus les mensonges étaient gros, plus les gens les gobaient facilement… Et s’il ne révèle jamais s’il est homme ou femme, il ne révèle jamais non plus son prénom; le déguisant toujours et s’inventant une foule de personnalité. C’est un menteur invétéré et fourbe de surcroît.

    Sad à été une fois une bourgeoise ruinée, Gladwys. Une autre fois, un jeune musicien qui venait de se faire volé. Encore une autre fois, une mère qui avait perdu son enfant, ou bien un garçon affamé qui voulait juste de quoi manger… Il s’est créer des centaines d’identités tant et tant qu’il ne peut s’en rappeler de toutes. Parfois, il ose dire son vrai prénom… Mais dans tout les cas, Sadhàn à un don pour se réinventer une vie. Il ne dit pas la vérité, c’en est presque compulsif… Cela est dû à une méfiance trop poussée, pour ne pas dire une paranoïa. Voilà, Sadhàn ne fait confiance à personne, alors il ne va certainement pas se dévoiler à quelqu’un qui pourrait le poignarder dans son dos.

    Comme je l’ai déjà dit, il ne faut pas se fier aux apparences : Sadhàn, au premier abord pourrait paraître plutôt innofensif. Mais entre homme et femme , coincé entre deux univers, sachez qu’il vous déteste. Il n’aime pas les autres qui eux ont une vie claire et nette, une vie bien délimitée. Si parfois le fait de se situer entre deux sexes lui permet de faire des choses interdites aux autres, il le limite aussi. Jamais il ne pourra être un guerrier costaud, et jamais non plus une belle femme sensuelle. Non pas qu’il eut aimé, mais cela le rend haineux de penser qu’on l’en a privé si injustement. C’est pour cela qu’il vous déteste, qu’il vous hait. Il est chaleureux avec vous ? Soyez prudent, c’est sans doute pour mieux vous endormir… Sadhàn n’a pas de bonnes intentions. Il a la cruauté sadique d’une femme et la volonté brutale d’un homme. Sadhàn est imprévisible, il peut s’énerver contre quelqu’un sans aucun motif, il peut fondre en larme sans prévenir, il peut rire lors d’un enterrement, il peut s’évanouir devant une souris, il peut ignorer un seisme… Lui-même ne sait jamais ce qu’il fera l’instant suivant. Il aime planifier, traquer, préparer des plans, mais il n’aime pas toujours les suivre. Il laisse ses humeurs porter son action. C’est pour cela que je vous donne ce conseil : n’épuisez pas ses nerfs.

    Sadhàn n’aime pas grand-chose, les plaisirs charnels que certains dépeignent comme étant les plus jouissifs sur cette terre lui étaient en parti dérobé. Oh, cela ne l’avait pas empêché de se glisser parfois dans le lit d’hommes ou de femmes diverses, mais pour y faire quoi ? C’était encore pire que l’impuissance, et dans de telles position il se dévoilait complètement et s’exposait. S’il n’avait écouté que son orgueil, sa fierté, il se serait toujours abstenu de tenter de séduire un passant, ou une passante. Mais il ne pouvait pourtant résister à cette envie de plaire. Ce n’était pas animal puisque le plaisir ne viendrait pas, et puisqu’il ne pourrait de toute manière jamais avoir d’enfant. C’était tout simplement humain. Et c’était peut être cela qui le dégoûtait plus que tout autre chose. Et malgré tout cela, certaines choses trouvaient grâce à ses yeux. Certaines choses comme l’odeur de la violette quand elle est encore toute humide au matin. C’est son odeur préféré et il est capable de se jeter à plat ventre sur un parterre de violette à l’aube pour le humer jusqu’à saturation. Mais aussi un bon verre d’alcool dans une bonne auberge et avec une bonne compagnie, et le murmure de l’argent qui tinte sur le sol, la lumière dans les yeux des gens qu’il compte berner. Tout cela, il sait encore en apprécier la beauté. Sadhàn n’est pas fondamentalement irrécupérable.

    HISTOIRE :

    Sadhàn aime son père. Premièrement parce qu’il a tout pour lui d’un héros mythique, tueur à gage de son état il semble à Sad que son père sait absolument tout faire, depuis le meutre d’un homme jusqu’à la cuisine épicée. Deuxièmement, parce qu’il était grand, brun et mât : le contraire physique le plus parfait de Sadhàn et Sadhàn aime beaucoup penser qu’il aurait pu lui ressembler. Troisièmement parce que c’est son père et qu’il lui a apprit à respecter la famille. Voilà les trois raisons qui font que le père de Sad est la personne la plus chère à ses yeux. On pourrait penser qu’avoir un père tueur à gage ne serait pas très sain pour un enfant, que le père ne serait pas assez présent pour son gosse, que l’environnement serait loin d’être adapté à l’éducation… Pour Sadhàn, tout cela se révéla faux, entièrement et totalement faux, des inepties et rien de plus.

    Monsieur son père se comportait comme le plus responsable des papas, et même s’ils ne vivaient pas dans un cadre des plus propices puisque leur maison se trouvait à Thémisto, Sadhàn a sans doute eu une enfance plus équilibré que la plupart des autres gamins de la ville. Le travail de son père l’obligeait à s’absenter parfois plusieurs jours, quand il traquait ses cibles et qu’il les liquidait. Mais dans ces moments là, Monsieur savait toujours trouver une nourrice qui pourrait s’occuper de son enfant. Et à d’autres moments, il restait très longtemps chez lui, en attendant un contrat. C’était ces moments là que préférait Sad, ces moments où son père lui préparait des sortes de parcours du combattant dans la maison. Sadhàn devait monter sur la table, passer sous des chaises, attraper un plat sans fait de bruit, crocheter une serrure. Monsieur lui apprenait les bases de son art afin que son fils après lui devienne un ladrini doué, qui pourrait vivre une bonne vie sans manquer de rien. Ces moments privilégiés, ces leçons et cette précense paternelle reste dans l’esprit de Sadhàn comme des moments de concentré de bonheur. Un bonheur que l’on ne peut trouver que dans l’enfance.

    Mais à ce stade l’on pourrait se poser des questions : on parle du père de Sad, mais sa mère ? Où se trouvait-elle ? Pourquoi donc le père avait-il besoin d’une nourrice pour garder l’enfant lors de ses voyages ? Pourquoi ne pas le confier tout simplement à la mère ? Eh bien, là est un autre mystère… Ou plutôt une fierté de son père… Monsieur N’Kânh s’est de nombreuses fois vanté devant son fils d’avoir pu « déflorer une prêtresse de Cimméria. ». Cette histoire n’est pas bien compliquée si elle est bien expliquée. Et le chanceux Sadhàn à eut le droit aux explications les plus complète de son père.

    En quelques mots : monsieur avait un contrat sur le feu et avait traqué sa cible jusqu’à la cité de Hellas, le pays des glaces. Une fois là bas, il coince sa victime, alors qu’elle était en compagnie d’une jeune demoiselle… Une prêtresse de Cimméria. Monsieur n’aime pas jouer dans la subtilité, la cible éradiquée il lui restait encore à s’occuper de la prêtresse qui pouvait être considérer comme étant un témoin gênant. En bon père, il a toujours passé certains détails à son fils, mais ce que Sad a retenu c’était que ces fameuses prêtresses n’avaient pas réellement le droit d’avoir de contact charnel poussés avec les hommes. Et que celle qui s’avérait être sa mère avait désobéit à cette règle. Monsieur l’avait emmenée avec lui, mais le bruit courrait que les prêtresses ne pouvaient pas quitter le temple impunément. Monsieur le père de Sad devait penser que rien ne pourrait arriver à la charmante demoiselle si elle était avec lui. Et il avait presque raison : elle a tenu un an exactement, juste le temps d’accoucher de Sadhàn et de passer quelques semaines avec lui. Après elle disparut… Mais le père de Sadhàn s’en remit sans trop de mal. Voilà l’histoire de l’origine de l’existence de Sadhàn. Il aime beaucoup que son père lui raconte cette histoire, et il aime se la répéter dans la nuit. Selon son père, il avait de nombreux points communs avec sa mère au niveau physique, alors dans son esprit naissait l’image d’une femme blanche et blonde… Comme les anges des enluminures des livres.

    Les prêtresses de Cimméria étaient des anges.

    Ce fut sa première conviction.

    La deuxième vint dans l’année de ses dix ans. Il y avait un problème… Un problème avec son père qui paraissait bien plus soucieux qu’à l’ordinaire. Et quand Sad lui posait des questions, il ne lui répondait pas et allait s’asseoir sur un fauteuil pour y réfléchir. Alors, Sadhàn ne s’inquiétait pas plus que cela… Sans doute était-ce un contrat un peu plus compliqué que les autres et son père réfléchissait au meilleur moyen de liquider sa cible. Le calme allait revenir. Ou pas… C’était la nuit, Sad dormait niché au creux de son lit, enveloppé dans ses couvertures. Son père entra dans sa chambre comme un boulet de canon, habillé, chaussé de ses bottes de voyage il tira Sad hors de son lit en lui attrapant le bras et il l’emmena dans le salon en le portant sur son épaule comme s’il n’était rien de plus qu’un gros sac. Sadhàn avait tout d’abord crier, de surprise et de peur… Jamais son père n’avait fait telle irruption dans sa chambre, puis il se calma. Une petite alerte de rien du tout se disait-il, il allait tout lui expliquer dans un instant. Le père coucha Sadhàn sur la table, et le gamin était si fatigué qu’il tomba presque rendormi quand son dos toucha la surface plane. Son père sortit un instant. Puis revint, avec une dague.

    Même les êtres les plus chers dans votre cœur peuvent vous trahir : la confiance est impossible.

    Ce fut sa deuxième conviction.

    … Immédiatement suivit pas la troisième.

    La douleur n’est pas le vrai mal. Le mal est dans la personne qui inflige cette douleur.

    Troisième conviction qui en entraîna indubitablement une quatrième.

    Mon père est un salaud.

    C’est cette nuit là, alors que dehors on entendait des cris de personnes agressées dans les ruelles sombres, alors que des chants d’ivrognes retentissait de part et d’autres, alors que Sadhàn ne comprenait rien, ne savait rien, ne voulait rien, c’est cette nuit là que monsieur le père castra son fils.

    L’explication est compliquée… Bien plus que l’histoire de la Prêtresse. Sadhàn a entendu son père s’expliquer. Une unique fois, juste après son geste. Et il n’a plus jamais voulut l’entendre.

    Les prêtresses de Cimméria étaient des anges.
    Même les êtres les plus chers dans votre cœur peuvent vous trahir : la confiance est impossible.
    La douleur n’est pas le vrai mal. Le mal est dans la personne qui inflige cette douleur.
    Mon père est un salaud.
    Le monde est sale.

    Son père lui a fait quitter la maison « pour son bien ». Mais Sad ne l’écoutait même plus, il lui obéissait juste… Les explications étaient inutiles, il était certain que son père aurait pu trouver une autre solution.

    « Tu devais disparaître Sadhàn. »

    Il y a d’autres moyens de disparaître… Sad quittait Thémisto pour se rendre dans une autre capitale, plus sûre et où il pourrait trouver de quoi subsister avec toutes les méthodes que son père lui avait appris. Hespéria devint son premier terrain de jeu où il perfectionna ses techniques. Souvent il se faisait prendre. Alors il simulait une situation… Et il remarqua bien vite que les gardes ou les commerçants étaient bien plus enclin à croire une fillette qu’un garçon. C’est ainsi que Sad accepta son coté féminin, et même commença à l’exploiter.

    « Tu ne pouvais pas rester avec moi. »

    Mais j’aurais pu rester homme… Sad grandissait, et avec lui grandissait aussi ses étranges pouvoirs dont un qui, il le remarquait, pouvait parfois créer un sentiment proche de l’amour. Tout cela, l’exploitation de ces pouvoirs qu’il avait en lui, c’était grâce à cette pierre qui pendait au bout de son collier. Cela l’aidait grandement dans son entreprise de survie. Il arrêtait presque totalement de mendier maintenant, mais ce mettait au vol dur.

    « Tu n’as aucune idée de ce qu’il sont capable de faire. »

    Tu n’as aucune idée de la douleur qui m’a saisi quand tu L’a fait papa… Sad n’abandonnait pas le vol mais commençait à se spécialiser dans une autre branche de l’illégalité : l’escroquerie. Il remarquait que son physique entre-deux déstabilisait certaines personnes, les rendant plus vulnérables et devenant ainsi d’excellente proie pour se faire embobiner. Sadhàn prenait du galon et de l’assurance dans ce domaine.

    « Sad ! Ecoute moi ! »

    Je ne t’écoute plus papa. Pas après ça… Sad grandit, grandit, se féminise. Il grandit encore, mais plus en esprit qu’en taille. Il n’est pas encore une légende de l’escroquerie et du vol, mais on peut dire qu’il n’est pas trop mal situé dans l’échelle. Grâce à ses pouvoirs s’il en use bien, il est parfaitement capable de faire croire n’importe quoi à n’importe qui.

    « Sad… prend garde… Ils ne te reconnaîtront plus maintenant mais s’ils te retrouve. »

    Tais-toi papa ! Plus d’excuse. Plus jamais. Laisse moi partir. Sad est un bon ladrini, il sait attaquer, il sait se défendre, il sait voler, il sait tuer. Il se fait prendre parfois, mais réussit à s’en sortir. Sad est dans la fleur de l’âge.

    « Sad, prend garde mon garçon. »

    Je ne suis plus un garçon, plus parès ça. Merci papa. Sad a des sautes d’humeurs assez fréquentes, mais il fait avec. Il arrive à gérer… Ce n’est pas un problème pour lui. Il continue à voler, à escroquer, à « charlataner ».

    « Sad… Sur ta tête il y a… »

    Une auréole ? Sad a un humour cynique, guilleret, sadique, noir, morbide, méchant, enfantin… Et tout à la fois.

    « Un contrat. »

    Et c’est ça ton excuse papa ! Un enfant de dix ans ! Menacé par des tueurs à gages !

    « Tu devais disparaître Sadhàn. Tu ne pouvais pas rester avec moi. Tu n’as aucune idée de ce qu’il sont capable de faire. Sad ! Ecoute moi ! Sad… prend garde… Ils ne te reconnaîtront plus maintenant mais s’ils te retrouve. Sad, prend garde mon garçon. Sad… Sur ta tête il y a… Un contrat. »

    Les paroles du père, son excuse habite toujours l’esprit de Sadhàn. Il ne voulait pas croire que cet acte barbare avait comme unique but de dissimuler Sadhàn à d’éventuels traqueurs. Il ne voulait plus y croire.

    C’est sa dernière conviction.

    Les gens n’ont jamais de bonnes intentions à ton égard. Et moi non plus.





COMPAGNON
Jacques Trouille-Fouille



    PRÉNOM : Jacques Trouille-Fouille.

    SEXE : Mâle trouillard.

    POUVOIR : Son dard est très venimeux mais non mortel. Lorsque le venin pénètre dans la chair et infiltre le sang, il ne reste plus à la victime que quelques secondes avant que son membre piquée par Jacques ne soit paralysé. La paralysie disparaît au bout de quelques minutes mais la douleur continue encore quelques heures.

    DEscriptION :

    Jacques, c’est un frelon. Un très gros frelon de trois centimètres de longueur, le genre de frelon qui font bien peur quand on en croise dans sa chambre. Mais pourtant, Jacques Trouille-Fouille -c’est comme ça que Sad à décidé de le nommer- est un peureux de premier choix. Il est aussi paranoïaque que Sad est menteur. Ces deux là se sont tout de même bien trouvé… Mais il ne serait rien d’autre qu’un frelon banal, trouillard à l’excès, si Sad n’aurait pas trouvé amusant le fait de le gratifier d’un minuscule catalyseur, une pierre rouge qu’il est parvenu à accrocher sur la bestiole. C’est grâce à ce catalyseur que la piqûre de Jacques est aussi redoutable, c’est pace à ce catalyseur aussi que sa durée de vie se trouve rallongée, c’est grâce à ce catalyseur qui le rend un rien plus fort que Jacques Trouille-Fouille ne peu plus se séparer de Sadhàn.



Dernière édition par Sadhàn N'Kânh le Dim 12 Juin - 23:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ?   Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ? Icon_minitimeDim 12 Juin - 18:41

Bonjour et bienvenue sur Istheria!

Pour un début de fiche, je n'ai rien à redire et le personnage à l'air vraiment intéressant! J'ai hâte de pouvoir lire ton histoire.

Si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas.

Bonne continuation!
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MessageSujet: Re: Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ?   Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ? Icon_minitimeDim 12 Juin - 23:06

    Merci beaucoup pour cet accueil !
    Et merci encore une fois pour l'avatar ! 02

    Donc j'ai posté l'histoire. Elle est peut être un peu bancale *chuis un peu crevée xD* alors faut pas hésiter à me dire tout ce qui ne va pas !
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MessageSujet: Re: Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ?   Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ? Icon_minitimeDim 12 Juin - 23:53

Je trouve ton histoire très bien, même prenante, j'ai tout lu d'une traite!! J'adore déjà la complexité du personnage! ^^

Fiche validée

Tu vas pouvoir dès maintenant ouvrir ton compte en banque, ta boîte aux lettres et le reste. Il te faudra aussi faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle.

Je n'ai plus qu'une chose à te dire : bon jeu et bienvenue parmi nous!!!
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MessageSujet: Re: Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ?   Sadhàn N'Kânh || homme ou femme ? Icon_minitime

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