Balade dangereuse en territoire inconnu [ pv Sighild ]

Dans cette contrée verdâtre qu'est la Vallée d'Hillem; on peut se perdre très facilement. Pas le moindre chemin n'est tracée et aucun moyen de se repérer. Ivan parcourait les différents lieux de tout Isthéria afin d' essayé de se souvenir de choses que la plupart des individus trouveraient insignifiant à leurs yeux. Un objet, un lieu, n'importe quoi qui peut l'aider à retrouver sa mémoire passée. C'est son but, la seul chose qui compte pour lui en se monde.

Bref, il s'aventura dans cette vallée où il ne peut se fier qu'à son simple instinct pour se repérer. D'ailleurs ce n'était pas son seul problème. En effet, le général avait du mal à se déplacer avec son cheval. Il conclut qu'il fallait se résigner à marcher. Le bruit des pas du cavalier s'entendait clairement parmi les différents sons qu'offraient cette vallée. On entendait le bruit incessant des oiseaux, et les quelques rugissements des fauves locaux et le vent.

Alors que le servant de Sharna se frayait un chemin dans cette jungle, il entendit trop tardivement un fauve qui l'attaqua et failli lui arracher la tête. Le cavalier eut le temps d'esquiver l'attaque de peu. Mais la bête chargea une nouvelle fois et Ivan ne put l'éviter. Son bras fut transpercé par les dents du carnivore aux ouvertures et du sang s'écoula alors le long de son membre. Le fauve essayait tant bien que mal de lui arracher le bras, cependant, dans un cris de douleur, le cavalier dégaina son épée et plaqua l'animal contre un arbre à proximité avant de lui transpercé sa chair. Le carnassier lâcha prise et frappa de sa patte le gorgoroth qui projeta se dernier un peu en arrière pour se dégager. Dans cette altercation, le général laissa son arme dans le ventre du fauve. Il prit donc son hallebarde et la pris dans une seule main puisque l'autre était inopérante pour le moment. L'animal chargea une nouvelle fois sur sa proie mais fut pris de cours par Azuphel qui se rua sur celui-ci et le mis à terre. Avant que cet animal ne blesse son destrier, le général planta sa lance en plein coeur du fauve alors que celui-ci était encore sur le dos. Le carnivore poussa un dernier cri avant de perdre définitivement la vie.

Cet évènement passé, le cavalier remercia son fidèle cheval en le caressant. Il récupéra ensuite ses armes qui étaient encore enfoncées dans le cadavre de l'animal et aperçut une sorte de clairière un peu plus loin. Un endroit parfait pour se reposer et se soigner. Cependant il ne le ferait peut-être pas tout de suite. Pendant son combat, il sentit une présence qui le regardait, il fallait donc être méfiant. Qui sait ce que peut-être cette personne ? Il se dirigea alors ver cette fameuse clairière afin de soigner son bras duquel s'écoulait du sang à travers son armure.

Une fois arrivé, il découvrit une clairière couvert par la lumière du soleil. Il aperçut un rocher assez grand pour qu'il s'asseye contre lui. Il s'assit alors contre la roche et ôta son gantelet et une partie de l'armure recouvrant son bras ensanglanté. Azuphel se posa près de son maître, inquiet de son état. Il pris alors une sorte de sacoche accrochée à la selle de son destrier. Il y récupéra des sortes de petits bourses en cuir noirs et une sorte de bande en tissus . Il se servit alors du tissus comme garrot afin de limiter le rejet de sang puis ouvrit l'un de ses petits sacs et y pris des sortes de feuilles et les déposa sur les multiples plaies que lui infligea l'animal. Il enleva alors le garrot et s'en servit pour en faire un bandage. En effet ce bout de toile était assez long pour recouvrir ses blessures. Ces feuilles posées sur ses plaies avaient pour vertu, une guérison rapide des blessures et une cicatrisation assez rapide. En séchant elle sécrètent une substance qui permet de désinfecté les blessures et faire coagulé le sang.

Le cavalier décida de se reposer pour le moment tout en restant sur ses gardes. La présence était toujours là et l'observait. Qu'allait elle faire ? Profiter de sa position et de son léger désavantage pour le tuer ou allait-elle continuer à l'observer ? N'étant pas très patient le général pris la parole et s'exprima clairement :

Montre toi au lieu de rester en retrait que je vois à quoi tu ressemble !

On disait souvent que la forêt avait des yeux, et sans nul doute que cela était un fond de vérité. Là, au travers des broussailles, ne sentez-vous pas une présence? Lorsque vous suivez simplement un petit sentier d'humeur chantante, n'éprouvez-vous pas un sentiment oppressant, ne sentez-vous pas un regard lourd qui pèse sur vous? Ne voyez-vous pas que des yeux vous épient depuis l'instant où vous êtes entré dans Noathis? Une simple illusion? La folie vous frapperait-elle? Vous avez beau vous retourner dans tous les sens, regarder le ciel, les arbres... il n'y a rien. Si vous revenez sur vos pas pour vérifier quelques empreintes, vous ne trouvez que les vôtres.... Non vous n'êtes pas fous.... mais c'était sans nul doute ce que l'on souhaitait vous faire éprouver car dans l'ombre, des femmes vous guettent comme des louves. Le moindre danger, la moindre suspicion sur votre être, et elles vous tomberont dessus comme une épée de Damoclès. Ho! Inutile de prier, inutile de supplier... si vous offensez ce pays, alors on ne donnerait cher de votre peau.

Cela faisait maintenant des années qu'une certaine personne surveillait ses terres, tel le rapace qui volait au dessus de son nid, scrutant de ses yeux perçants le moindre danger et la moindre proie pour nourrir ses petits. Sighild était une femme d'une forte personnalité, une femme qui avait réussi à s'imposer presque naturellement comme une chef, une meneuse même si cela n'était pas un rôle dans lequel elle se sentait particulièrement à l'aise. Toutefois, au delà de ses possibles craintes, elle inspirait la sagesse à ses sœurs, mais aussi la confiance pour la simple raison qu'elles les protègeraient toutes en sacrifiant sa propre vie. Libre penseuse et munie d'une sincère détermination, elle n'abandonnait jamais les personnes qu'elle considérait. Combattante émérite. elle n'hésiterait pas à lever les armes contre n'importe quel impudent, qu'ils soient hommes ou même femmes.

Cette raison l'avait alors conduite à surveiller de ses yeux la grande vallée d'Hillem. Il y avait bien trop de trouble de part Istheria pour ne pas vouloir vérifier ses propres pressentiments. Sighild savait son village en sécurité auprès de ses conseillères, elle ne doutait pas de leur force ni de leur bravoure, et encore moins de leur volonté. Cédant alors ses prérogatives pour quelques heures, la lhurgoyf énigmatique s'en était allée simplement, sans prendre son compagnon Hugin pour le voyage, préférant alors la rapidité de ses jambes à celles de son cheval. La vallée d'Hillem était relativement escarpée par endroits, et denses de par sa nature. Vouloir traverser tout cela à cheval avait ses contrariétés, même si cela rendait le voyage moins pénible pour soi-même. Outre ses détails de locomotion, l'Eryllis se surprit à ressentir une perturbation anormale autour d'elle, la nature, la forêt, les animaux eux-même semblaient inquiets. Il y avait un visiteur qu'elle ne souhaitait avoir encore longtemps dans ses entrailles. Il ne lui fallut que peu de temps pour le retrouver, car l'homme était que très peu discret pour une personne avertie dans cette forêt. Cela était sans compter bien entendu de l'instinct naturel de la seule entité qui l'accompagnait : Zodiark. Le loup, sombre et froid, suivait sa maîtresse. Il jouait parfois la sentinelle de cette dernière, son ouïe, sa vue aiguisée, son odorat développé, étaient des précieux atouts que la jeune femme n'hésitait jamais à exploiter.

Ce fut donc ainsi que les deux amis se séparèrent, prenant une route différente pour atteindre un même but : l'intrus. La célérité du loup lui permettait un déplacement hors norme, alors que notre amazone préférait bouger de façon moins conventionnelle. Dame nature lui avait offert des dons inimaginables, ne serait-ce que celui qui la rendait si hors-norme, se changeant en une brume, se dispersant tel le vent et se mouvant de la même façon, immatérielle, impalpable...

Lorsque la lhurgoyf arriva alors à point nommé, elle se percha alors sur une haute branche, les yeux rivés sur le coin d'une clairière où un chevalier paraissait se soigner. Une bien vilaine plaie, et un bien vilain cadavre non loin de là. Zodiark se tenait alors de l'autre côté, restant caché dans l'ombre. Il ne sortirait que lorsque Sighild l'aurait décidé, quand alors le cavalier parla alors distinctement à ses observateurs. Un petit sourire se dessina aux coins des lèvres de la jeune femme... l'impudent était un cavalier de Sharna, un de ses êtres immoraux qui annexaient depuis déjà bien longtemps le territoire de Phelgra. Officieusement, ils gouvernaient tout le territoire même si ils n'en possédaient aucun droit officiel, mais personne n'avait le cran de s'opposer à ses derniers sur ces terres noires. Qu'il était risible de trouver un de leur sous-fifre ici même.

Là, jouant de l'effet du lieu, la voix de Jézabel retentit simplement, faisant échos et dissimulant ainsi l'endroit dans lequel elle se trouvait.

" Auriez-vous peur de ce que vous ne voyez pas cavalier? "

A cet instant, la jeune femme sortit de l'ombre, tombant alors de sa branche félinement. Elle pointait alors son regard sévère vers ce dernier, ne présentant aucune arme dans ses mains. Elle n'était pas là pour se battre, toutefois, la faux flamboyante qui se tenait dans son dos pourrait être brandit à tout moment si l'évènement l'exigeait...

" Que faites-vous si loin de Phelgra? Il n'y a personne à terroriser ici bas. "

Droite et immobile, l'amazone ne semblait pas disposer à se montrer bien aimable avec ce dernier... mais elle avait tant à dire sur ces derniers...

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Balade dangereuse en territoire inconnu [ pv Sighild ] Lv2y

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Ivan était toujours assis sur le sol verdâtre de la clairière se délectant d'un sentiment qu'il ressentait rarement. En effet, peu après ses paroles, une voix féminine retentit, celle de son observateur ou devrait t'on dire plutôt observatrice, qui émanait de façon ferme. Enfin une personne ayant une aura plus que menaçante, enfin une personne digne d'avoir un intérêt quelconque pour elle.

Alors que cette voix se transforma en un instant en une splendide guerrière avec une faux le cavalier répondit à la petite provocation que celle-ci avait faites précédemment :

- Pourquoi aurais-je peur ? J'ai abandonné se sentiment depuis bien longtemps !

Peu après ses paroles, le servant de Sharna esquissa un sourire effrayant qui pouvait signifiait bien des choses. A cette personne d'en deviné la véritable signification, celle d'un guerrier ne souhaitant pas se battre en tout cas pour l'instant et qui par cette grimace lui indique une certaines marque de respect. Le général se leva par la suite, dégourdissant un peu son bras blessé. A ce moment là, la fameuse femme lui posa une autre question qui le fit rire aussitôt. Il répondit peu après son rire grave et froid :

Et en quoi cela vous concerne ? Je ne peux faire de balade en forêt ? Me faut-il votre permission ? Et par ailleurs Phelgra n'a pas besoin de moi pour l'instant. Mes hommes peuvent y faire régner l'ordre sans moi !

La tension était plus que palpable, elle était toujours d'ailleurs quand le démon de givre parlait. Un ton extrêmement froid comme les glaces éternelles du désert de Cimméria. Alors qu'un vent léger passait par là et laissait découvrir les deux visages des individus, Azuphel se redressa et hennit faiblement. Il avait ressentit une autre présence, une présence animale dans l'ombre mais elle ne surgissait pas comme le félin de toute à l'heure. C'était peut-être l'animal de cette personne aux cheveux décolorés. Peut-être quand cas d'une quelconque attaque cette animal le sauterait à la gorge ? Mais Ivan pressentait que cette animal n'avait pas besoin de surgir. En effet, cette personne ne pouvait être qu'une lhurgoyf à en juger à son apparence et pas n'importe laquelle. De toute ces personnes qu'il avait rencontrer, il n'en connaissait qu'une seule qui possédait une aura si redoutable. Il fallait donc être prudent. La main posé sur le pommeau de son épée, le général posa une question sur le même ton qu'à son habitude, le même ton grave et froid :

- Pourquoi me suis-tu ?

La question était brève et claire. Ivan voulait aller droit au but car il n'aimait pas tourner autour du pot.

Avant même qu'elle ne réponde, le servant de Sharna enleva son bandage et regarda l'état de sa plaie. Les feuilles médicinales avaient très bien agit. La plaie étaient presque cicatrisée. Le général joignit les deux bouts de cette méchante plaie avec sa main et par sa magie, gela les deux extrémités ce qui les colla entre elles. Il ne fallait pas trop forcé sur ce bras mais le général pouvait de nouveau utiliser son bras de façon presque complète. Il se retourna vers cette femme à la faux afin de connaitre sa réponse en ayant toujours sa main sur sa lame et restant sur ces gardes alors qu'un calme pesant se faisait sentir dans toute la vallée. En effet toute la vallée d'Hillem s'était tut sans aucune raison apparente...........................

Sighild menait une vie que l'on pourrait presque qualifier de pieuse depuis qu'elle était à la tête des Eryllis, elle se montrait particulièrement exigeante mais juste envers ses sœurs tout comme elle-même. Il aurait été bien mal avisé de demander quelque chose que l'on était incapable de tenir soit même, mais néanmoins, elle évitait plus que tout de ne se faire que trop donneuse de leçon, même si elle assumait ses erreurs et qu'elle se servait de ces dernières pour montrer la bêtise qui fut sienne autrefois pour une raison ou une autre. Toutefois, elle ne savait que trop également qu'il était nécessaire à tout apprentissage de commettre ses pauvres erreurs pour pouvoir apprendre, même si chacune d'elle était tempérée par la surveillance de la chef des Eryllis... car tout ne pouvait être pardonné, surtout lorsque cela mettait de nombreuses vies en danger. Quoiqu'il en soit, l'apparente sagesse de notre lhurgoyf et sa méfiance naturelle pour un bon nombre de personne était pour la plupart du temps justifier. Que l'on se rassure, elle ne faisait pourtant pas partie de ses individus qui jugeaient les autres pour leur simple apparence, cela serait bien malvenu pour une femme de son peuple qui tous, dissimulait un visage d'ordre monstrueux. Néanmoins, ses intuitions étaient la plupart du temps bonnes, voilà une qualité qui ne lui faisait que rarement des tours. Cependant dans le cas actuel, ce n'était pas seulement une impression qui la menait à tenir une position aussi directe, mais également une expérience dont elle se serait particulièrement passée avec les cavaliers de sharna.

Elle n'avait aucune confiance en ces personnes qui avaient rejoint les rangs d'une pseudo chevalerie.... qui pouvait croire que derrière les heaumes de fanatiques de la guerre il y avait des âmes de bonnes motivations. Cela ne s'était jamais vu, et il y avait peu de chance que cela se voit un jour... Quoiqu'il en fut, la jeune femme ne quitta pas des yeux son interlocuteur, regard munie d'une grande sévérité pour la condescendance avec laquelle il s'adressait à elle. La peur? Il se disait démunie d'elle? Voilà bien une grande prétention qui pourrait être risible.

" Abandonner? La peur ne s'abandonne pas... elle vous poursuivra où que vous alliez... si ce n'est le cas... c'est que vous n'avez rien d'humain. "

La peur était un sentiment de l'ombre, une émotion que l'on dissimulait du mieux que l'on pouvait, que l'on niait posséder... la peur était aussi sournoise que pouvait l'être le dit dieu Sharna. On a beau penser que cette dernière a disparu, tôt ou tard elle vient vous frapper de plein fouet par une image à laquelle on ne s'attendait pas de voir. Pauvre fou que de croire que la peur s'en était allée... elle est à l'image de la mort, elle attend... patiente... jusqu'à ce que son heure soit venue...

Jézabel, de son vrai prénom, ne bougea pas d'un cil, toujours aussi imposante dans sa position et sa posture, le menton droit, le visage dénué d'une émotion qui pourrait la trahir. Ses cheveux dansaient au grès du vent qui s'insinuait dans les branchages des arbres de la clairière, caressant ses joues pâles, baladant son parfum... L'eau de la clairière avait un son parfaitement cristallin, et sa couleur était aussi limpide que le diamant, ondulant avec grâce, laissant percevoir les quelques poissons qui remontaient son courant. Bien que ce lieu avait tout d'une résidence d'une grande tranquillité, la venue des deux jeunes gens en son sein brisait totalement l'atmosphère paradisiaque des environs. Tout était devenu sombrement pesant et lourd, suffoquant... la tension grimpait avec une facilité déconcertante malgré le fait que les deux protagonistes ne faisaient preuve d'aucune hostilité.

L'amazone ne répondit pas, ni ne fit des commentaires lorsque le cavalier se rit de sa question. Pourquoi était-il là? Une simple balade en forêt? La prenait-il pour plus crédule qu'elle ne l'était? En quoi cela la concernait? Elle aurait pu répondre à cela mais elle s'y refusait. Il ne manquait plus qu'elle est à apporter une quelconque justification à un homme de peu de foi. De plus, le fait qu'il cite "mes hommes n'ont pas besoin de moi pour faire régner l'ordre " en disait déjà beaucoup sur le personnage. Il n'y avait aucune véritable liberté à Phelgra, sous le courroux des chevaliers noirs, seule la loi du plus fort régnait en maître. Une autorité sauvage qui exécrait véritablement la lhurgoyf.

" Vous suivre? Je ne vous suis pas. Je vous surveille. Il faudrait être bien sot pour croire qu'un cavalier de Sharna n'est présent ici juste pour le simple plaisir de respirer l'air de Noathis. Je ne fais aucune confiance en vous et vos hommes... et votre venue ici est indésirable. Rien de bon ne vous attend sur ces terres... "

Un conseil ou une menace, il était bien difficile de cerner avec clarté les mots de la jeune femme, Sighild se plaisait à laisser le doute et faire en sorte que tous peuvent interpréter ses paroles comme bon leur semble. Mais il y avait une chose parfaitement compréhensible dans ce qu'elle disait : elle ne garantissait pas la survie du cavalier ici bas. Il y avait beaucoup de secret à préserver à Noathis, et Jézabel comptait bien les garder....

Un silence de plomb tomba alors dans les environs. Les oiseaux s'étaient tus... la rivière n'ondulait plus car le vent lui-même ne soufflait plus.... on n'entendait que le souffle des deux personnages, celui du cheval du chevalier et du loup tapis dans les broussailles... Il y avait quelque chose qui approchait... quelque chose qui effrayait la nature elle-même, réclamant son mutisme le plus total... Il n'en fallut pas plus que pour les sens aiguisés de l'Eryllis se mettent en alerte.

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Exactement je n'ai rien d'humain !

Il répondit directement après les paroles de cette femme pour qu'elle cerne à peu près qui il est. Pour des personnes ne faisant pas attention aux visages des individus qu'ils croisent, on pourrait le croire être un terran en armure ce qui est évidemment faux. Ivan n'est que l'ombre d'un terran qui a vécu il y a plus de 500 ans.

L'atmosphère était toujours aussi lourde et froide. Un calme un peu trop pesant qui présageait une tempête impitoyable. Cela excitait le général qui souriait légèrement. Un sourire d'exaltation comme si un combat sanglant allait émergé des profondeurs de la vallée.

Alors que ses yeux étaient toujours rivés sur la mystérieuse femme, celle-ci répondit à sa question posée précédemment. Elle répondit de façon méprisante envers son ordre. Nul doute qu'elle ne portait pas l'ordre de Sharna dans son coeur. Mais bon, on finissait par s'y habituer. Chaque fois qu'une guerre éclatait, les premiers à être blâmer était l'ordre. Il est vrai que plusieurs guerres de conquête était orchestré par les cavaliers mais de la à les accusé de toute les guerres du continent.

Enfin, Ivan, sous le silence encore ambiant répondit au pseudo- conseil de la dame avec son calme habituel :

- Vous me surveillez ? Et bien faite tant que vous ne me barre pas la route. Tout ce que vous devez savoir c'est que mon but, ici n'a rien avoir avec mon ordre. Je suis ici de mon propre gré, le reste ne vous regarde pas. Ce n'est qu'une supposition mais étant une lhurgoyf, vous devez être ici depuis longtemps. Enfin, si vous me surveillez, c'est que vous avez quelque chose à protéger ici. Un certains village peut-être ? Rassure-toi, ce n'est pas ce que je recherche. As-tu croisé un chevalier en armure blanche il y a 500 ans ?

Une question posé un peu brusquement dans le léger monologue du général, mais bon il fallait tout de même la posé. C'était la raison de sa présence à Noathis. Retrouver sa mémoire, tel était son but mais le cavalier ne voulait pas que cela s'ébruite. Déjà que sa présence à Cimméria s'est répandu comme une trainée de poudre, il ne fallait pas qu'il fasse trop parlé de lui. Sinon qui pourrait savoir ce que cela entrainera par la suite ? Une rumeur comme quoi l'ordre de Sharna préparerai une nouvelle guerre ? Ce serait un très bon prétexte pour Hesperia pour s'unir et attaquer l'ordre de plein fouet. En tout cas ceci n'est qu'une hypothèse et même si cela devait arriver, Hesperia n'aurait aucune chance avec un prince lache et qui délaisse son armée et un intendant trop orgueilleux.

Ivan se retira de ses songes, cette femme ne pouvait pas savoir qui il l'était du moins tant qu'il ne montrait pas de façon évidente son vrai pouvoir qui lui avait valu le surnom de démon hivernal. Le silence, quand à lui devenait encore plus persistant. Que se passait t'il dans cette vallée ?

Ce calme était comme celui de ce funeste jour. Ce jour sanglant ou il perdit la vie. Tout à coup, se sentiment désagréable s'emplissait en lui. Une douleur inimaginable l'amenait à la folie, lentement. Le sourire mié à l'excitation d'un combat à venir s'effaça pour laisser place à une grimace de douleur tellement intense qui mis le gorgoroth à genoux. Heuresement pour lui, il avait sa fiole sur lui. Il but tout de suite le liquide infecte contenu dans cette fiole.

Peu après, il se releva, tremblant encore à cause de la douleur qui disparaissait petit à petit. Il pris la parole par la suite :

-Navré pour se moment de faiblesse. Navré pour moi en fait, heureusement pour vous sauf si tu es comme lui

Il en avait peut être trop dis. En effet elle a la même aura que lui. Mais cela n'avait aucune importance. Elle aurai était dans une position délicate si la furie aurait envahi le général.

Peu après ses paroles, un hennissement se fit entendre. Azuphel avait sentit quelque chose. Le cavalier se retourna et vit son destrier debout avec un regard noir. Sans aucun doute quelque chose approchait et silencieusement qui plus est. Quoi, Ivan allait le savoir bien assez tôt. Il sortit légerement sa lame de son fourreau.

C'est alors que la chose en question apparut dans la clairière, et le sourire d'excitation apparut également..........................

Rien d'humain chez l'homme qui se présentait devant elle... à vrai dire cela était presque facile à discerner pour une femme de sa nature. Pourquoi? Parce qu'elle prêtait une oreille attentive à la nature, les arbres, le vent, les animaux environnants... lorsque quelque chose venait à perturber leur équilibre, la nature susurrait des mots que peu de gens étaient capable d'entendre... parce qu'ils avaient oubliés leur langage ou manquait de pratique. Il était d'ailleurs relativement dommage de constater avec mépris les autres peuples balayaient les forêts, après tout, elles étaient plus anciennes que la plupart des êtres vivants qui venaient à la fouler, elles étaient faites de la même essence divine... Mais le cercle vicieux qui voulait que la loi qui régisse soit celle du plus fort. Pathétique.

Sighild, lhurgoyf méfiante, n'était certainement pas prête à offrir le bénéfice du doute à l'homme qui se tenait devant elle, et son intuition lui dicta qu'il y avait une très grande probabilité que ce dernier n'était autre que gorgoroth, une nature qui allait contre la vie elle-même, une âme qui s'accrochait irrémédiablement à son enveloppe charnelle qui pourtant avait cédé sous les assauts qui l'avaient conduit à périr.... Pourquoi... comment... Jézabel s'avouait qu'elle s'interrogeait sur les mécanismes qui pouvaient permettre une telle chose réalisable, comment la nature choisissait-elle ses âmes à "ramener" ? Qu'est-ce qu'il faisait qu'en eux, il résidait une force-t-elle qu'ils persistent à vivre.... Des individus qui brisaient un cycle, une voie contre-nature. Toutefois, elle s'interrogeait surtout sur comment un tel ou un tel possédait ce pouvoir et pas d'autres. Curieusement, ses pensées l'emmenaient toujours à penser à son propre frère, à sa mort.... il avait possédé une telle rage en lui, une telle force qui le poussa à commettre le plus horrible et le plus tragique... son envie de vivre avait donc été si faible pendant toutes les années de sa vie? Avait-il en réalité attendu sa mort sans avoir le courage de la trouver?

Chassant cette mélancolie qui n'avait pas lieu d'être, le cavalier de Sharna se montra étrangement bavard, prétextant alors que sa présence n'avait aucun rapport avec ses fonctions. Pouvait-elle le croire? Qu'importait de toutes façons, la plupart des hommes qui rejoignaient les rangs de Démégor étaient des individus sans scrupules. En tout cas, ce dernier se moqua bien du conseil que lui donna la jeune femme, et au contraire, préféra prendre les rênes de la conversation à son avantage afin de devenir le maître des questions.

" De votre propre gré.... Mmmm... et bien soit. Mais il serait mal avisé de votre part si vous veniez à perturber Noathis. Quant au village que vous parlez, son existence n'est que folklore... et cela ne fait que prouver la faiblesse des informations de votre caste. Je n'ai guère besoin d'être rassurée..."

Marquant alors une pause dans ses propos, Jézabel regarda l'homme en armure avec une expression assez sévère, comme si elle calculait si elle était prête à lui concéder une réponse qui pourrait éventuellement lui convenir ou non. En règle générale, l'Eryllis aurait sans nul doute garder le silence, lui aurait tourner le dos et disparut comme si elle était l'incarnation du vent lui-même. Seulement....

" Tu es bien naïf si tu crois que tous les lhurgoyfs possèdent une longue existence.... sache que les nôtres ont tôt fait de périr de par les véhémences qui courent à notre encontre. Quant à votre homme en armure blanche.... cela ne me concerne pas, comme vous me l'avez si bien fait remarquer. "

Sighild était capable de se montrer assez mesquine de temps à autre, mais après tout, elle ne faisait que répondre de la même façon à son interlocuteur. Elle n'avait rien à gagner à lui venir en aide... mais à vrai dire, elle ne lui serait d'aucune aide tout simplement. Il y a cinq cents ans, elle était une autre femme loin de sa vie marginale d'aujourd'hui, elle était tout autre, une âme vagabonde.

Brutalement, le comportement du cavalier de Sharna changea énigmatiquement, il semblait pris de douleur, à un point tel que la surprise poussa Sighild à se saisir de son arme par réflexe, faux dans la main, prête à être brandie pour une attaque quelconque.... mais l'individu semblait se reprendre aussitôt.

" Heureusement pour moi? Tu es bien présomptueux... "

Sighild n'eut pas le temps de continuer ses propos qu'une énorme créature apparut dans la clairière, de celle que l'on fuyait en général : le Titanius. Grand rocailleux, immense et d'une grande force, ces mystérieuses créatures ne se montraient que rarement hostiles, sauf en cas d'agressivité en leur encontre. Néanmoins, ce dernier semblait en colère, enragé.... les arbres qu'ils croisaient se renversèrent, l'eau de la clairière tremblait sous les secousses issus de ses pas. Visiblement, l'Eryllis allait devoir s'associer éphémèrement au cavalier afin de stopper le monstre de pierre...

" Nous n'avons plus le temps de discutailler... "

A ce même instant, l'amazone fonçait directement vers le Titanius, impulsivement.... quand des lianes et des racines sortirent du sol de toute part afin de s'en prendre aux membres de la créature, cherchant à l'arrêter et le ligoter.... mais c'était sans doute en vain, bien que cela pouvait au moins le freiner...

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- Je ne suis point présomptueux, ce n'est que pure vérité ! Vous vous méfiez vis à vis de ma personne mais sans plus. Pour vous je ne suis qu'un misérable gorgoroth s'accrochant à la vie, sans scrupule et sans sens de l'honneur. Je ne suis qu'un cavalier de Sharna en somme ! Mais cela se voit que vous ne me connaissait pas....... Eryllis ! Ne croyez pas que votre village est si bien cachée que cela; Samhac est peut être un lieu où nous cavaliers ont un certains désavantage de terrain, mais nous pouvons l'écraser comme bon nous semble si tel est le désir du conseil, et surtout celui de notre maître Démégor !!! Tu es bien crédule de dire que nos renseignements ne sont pas fiable, les membres les plus éminents de notre caste, savent pertinemment que ce soit disant village légendaire se situe dans la forêt de sphène !

[i] Décidément, l'impulsivité du général était sans égale. Ivan ne pouvait s'empêcher de dire ce qui est lorsque l'on dénigre ses informations de la sorte.
Cependant, trève de bavardage, un Titanius avait fait acte de présence dans la clairière et n'avait point l'air amical. Alors que la femme s'empressa de le bloquer avec un pouvoir issue de la nature, le golem de pierre les brisa comme si ce n'était que de la ficèle. Dans un bref instant, le général sortit son épée et se mit en position d'attaque comme s'il allait chargé tête baissée. Seulement, d'un geste, il usa de son pouvoir terrestre pour infliger des dégâts à son assaillant. En effet, une énorme pointe rocailleuse émergea de l'océan terrestre à une vitesse folle vers l'épaule gauche du géant. Celle-ci percuta le titanius de plein fouet, lui arrachant son bras dans un son sourd et brutal. Le bras tomba au sol comme un éboulement de pierre en montagne, tandis que le monstre cria gravement de douleur.
Sans même attendre un geste de sa comparse de fortune, il transforma son épée longue en une énorme épée à deux main faîte en givre grâce à son pouvoir principal. Puis, le démon hivernal entra en action. Il brandit sa lame avec une facilité déconcertante avnt de foncer vers son ennemi. Le géant de pierre essaya tant bien que mal à écrase son adversaire avec son dernier bras mais il était bien trop lent pour le général qui s'approchait de plus en plus de son buste.
Avant même que le monstre puisse pousser un cri, la lame de givre transperça l'armure rocailleuse et tel un venin, la givre se propagea dans tout le corps du pauvre Titanius avant de le transformer en statue de glace.

Retirant son épée de la carcasse du monstre, il se retourna vers la femme à la faux et lui dit en esquissant un léger sourire :

- Ces créatures; ne sont elles pas pacifistes ? Parce qu'elles devraient le rester. Les Titanius sont certes très puissant, mais ils sont trop lent et par conséquent facile à esquiver et donc facile à abattre. Bref, sans vouloir trop me répéter, êtes vous sur de n'avoir jamais vu, jamais croisé, un terran de ma corpulence en armure blanche ?........................................................[/color]

Il restait impassible avec le même regard froid et déterminé envers cette guerrière qu'il ne quittait pas des yeux par manque de confiance. Tout ce qu'il espérait, c'était que cette femme n'ait pas deviné qui il était par la vue et l'utilisation de son pouvoir de givre. Ivan n'aimait pas combattre pour cette simple raison qui à fait tant de mort inutile. Des guerriers trop impudent et impulsif aimait se dresser sur son passage en croyant qu'il pouvait le battre alors qu'il n'était que des novices. Le démon hivernal n'était pas venue pour perdre son temps à se battre contre une "inconnue" à la faux................................................

Sighild faisait partie de ces femmes qui n'accordaient de confiance en personne mais aussi de ses êtres qui respiraient le respect de par la puissance de ses convictions. Ici, elle n'en défendait aucune véritable, si ce n'était les intérêts de son village, néanmoins, elle ne pouvait permettre de laisser échapper les moindres indices concernant Samhach et le bien fondé de cette communauté qui vivait en autarcie. Que l'on médise sur les amazones qui l'habitent, que l'on vienne les pourchasser, vous avez là devant vous une femme ayant une poigne de fer qui ne comptait certainement pas faciliter la tâche à quiconque... Toutefois, les propos du cavalier de Sharna n'annonçait rien de bon pour le futur de ses consœurs qu'elle cherchait à protéger... Comment était-il possible que les hommes de Démégor en connaissent autant sur le village? Pourquoi étaient-ils si sûr de pouvoir le trouver? Est-ce que cela signifiait alors qu'il y aurait une éventuelle traitresse ou vendue parmi les jeunes femmes? Non... c'était impossible. De plus, peut-être que les propos de cet homme délabré n'étaient que du venin pour venir embrumer l'esprit de notre lhurgoyf qui ne se laisserait pas manipuler aussi aisément. Pourquoi ne paniquait-elle pas plus? Voyons... si le village avait demeuré dans l'oubli et l'invisible depuis des siècles et des siècles, cela n'était certainement pas pour rien....

Regardant avec dédain le cavalier pour lequel Sighild ne possédait pas une once de sympathie, elle écouta ses paroles qui n'étaient guidées que par une impulsivité évidente qui discréditait quelque peu sa personnalité et son influence. Il semblait désespérément trop sûr des ambitions de Démégor et de l'assurance de ses desseins. C'était une folie qui causerait leur perte car après tout, sur quoi reposait la force de l'Impérial? Un grand nombre d'hommes qui le suivaient? Peut-être, mais il possédait tout autant d'ennemis. Ses capacités évidentes de manipulation? Cela le rendait intelligent et redoutable comme adversaire mais il n'en demeurait pas moins un homme, et l'homme n'avait rien d'infaillible.

" Je n'ai que faire de votre nature impie. Gorgoroth, Terran, Sindarin, Yorka... qu'est-ce que cela changerait... vous n'en restez pas moins un pion dans les mains d'un homme qui souhaite qu'Istheria baigne dans le sang... le suivre... cela présente déjà l'un de vos masques les plus évidents. Quant à vos élucubrations pour l'existence d'un tel village, noyez vous dans vos illusions, vous ne faites que courir après une chimère inaccessible qui ne brille que dans vos esprits corrompus. "

Sighild s'obstinait bien évidemment à nier l'existence de son village, et comme on aurait pu s'y attendre, elle n'en restait pas moins troublante dans ses propos, assez pour y mettre le doute. Elle serait une bien mauvaise meneuse si elle avait été incapable de protéger ses amazones, bien mauvaises de confiance si elle n'honorait pas le choix de celles qui l'avaient nommé à ce poste. Froide, le regard acéré qui ne trahissait rien de ses émotions, une allure impériale et digne qui était la preuve qu'elle ne lâcherait rien. Mais il était inutile qu'elle s'affronte encore au chevalier noir car il y avait un Titanius fou dans les environs... un évènement particulièrement étrange et anormal pour Noathis.

Sighild n'avait pas possédé l'envie primaire de venir à bout du colosse de pierre, mais de le chasser dans un premier temps, le freiner ou trouver le moyen de l'épuiser pour le calmer... Mais le cavalier de Sharna était bel et bien associé sordidement au dieu dont il portait le blason. Il ne passa pas par quatre chemins pour emprisonner le géant rocailleux, lui brisant le bras et le glaçant littéralement sur place.... Cette image était assez désolante pour la jeune femme... mais peut-être nécessaire. Pour une raison comme une autre, voir une telle créature prisonnière ainsi lui fendait le cœur, et encore plus lorsqu'elle savait que ce sort lui avait été réservé par un homme de Démégor.

Silencieuse, elle posait ses yeux félins sur la statue de glace devant elle, là, en plein cœur de la clairière humide. Il y avait quelque chose d'irréel dans cette image, avant que cette contemplation ne vienne à s'évaporer par la voix enrayés du gorgoroth qui insistait sur cette personne qu'il cherchait.

" Les titanius sont des créatures qui se veulent discrètes et passent leur chemin... il n'est pas aisé de les mettre en colère... il n'y a rien de normal dans ce comportement là... "

Sighild fronça alors les sourcils, quelque chose l'embêtait sincèrement avec cette histoire. Ce n'était pas la première fois que la nature s'agitait autant depuis un petit moment... Pourquoi les animaux faisaient preuve d'autant d'agressivité? Que craignaient-ils? Finalement elle détourna son regard pour le porter avec une expression assez morne sur l'intrus.

" Je n'ai jamais vu un tel homme Cavalier. Que cela soit ici ou ailleurs. Si vous basez vos recherches sur le seul indice qu'un homme porte une armure blanche, je pense que cela demeurera toujours infructueux... "

Cette remarque avait des allures de conseils, mais peut-être ne fallait-il pas le voir ainsi.... L'Eryllis n'avait rien à gagner à aider un tel homme, même une conscience tranquille.

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- Évidemment suis-je bête. Il est évident qu'il n'existe pas ! Ce serait idyllique qu'une légende prenne vie !

Le général était bien ironique dans ses propos. Il savait très bien que ce village existait. D'aillleurs le seigneur noir lui en avait fait part il fut un temps. Un village reculé peuplé d'amazone dans la forêt de sphène. Un village qui ne nous poseraient aucun problème tant qu'elles ne nous barrent pas la route et surtout ne présentant aucun intérêt stratégique. Bref Le démon hivernal perdait son temps ici. Rien ne le rapprochait de son but. Il observa tout autour de lui une dernière fois avant de poser ses yeux sur un petit détail se dégageant du sol. Un objet brillant à la lumière émergeait du sol , surement après les secousses dû aux pas du titanius. Le général ne faisait plus attention à la guerrière et se dirigea vers cet objet. Par la suite il le récupéra en le dégageant grâce à son pouvoir terrestre et remarqua avec stupeur que l'objet était une épée avec un sceau sur la paume de l'arme. Un sceau très ancien presque effacé par le temps, tout autant que la lame rongé par la rouille. Il se retourna,vers la guerrière et finit par lui dire quelques mots alors qu'un craquèlement presque inaudible se faisait entendre :

- Sais-tu ce qu'est cet objet ? C'est une lame de l'ancien ordre des chevaliers royaux d'Hespéria. Elle appartenait à quelqu'un que je connaissait, enfin j'en ai l'impression en tout cas. Mais pourquoi ici ? Que s'est il passé et dans qu'elles circonstances ? Pourquoi j'ét.....

Le général avait oublié qu'il était avec une inconnue. Personne ne doit savoir la raison de sa venue ici. Même Démégor ne sait pourquoi le démon hivernal se rend dans tous les endroits d'Isthéria pour trouver des réponses à son existence, à son existence passée. Il jeta un regard légèrement noir à la guerrière traduisant le fait qu'elle n'a rien entendu officiellement cela va de soit. Il admira l'épée, espérant que quelque chose lui revienne alors qu'au même moment le titanius finit par avoir raison de la glace dans laquelle il était emprisonné. En effet , l'environnement presque tropicale n'était pas vraiment favorable au pouvoir principal du général. C'était déjà un exploit qu'elle tienne aussi longtemps.

Le monstre handicapé se tourna vers le démon et poussa un cri des plus impressionnant avant de charger vers ce dernier. Avec une certaine rapidité, le quatrième conseiller dégaina sa lourde épée et para tant bien que mal le coup de poing du monstre. Il recula contre son gré jusqu'à ce que son pied touche un rocher, et, alors que sa force ne suffisait presque plus a contenir la force du colosse, le général usa de son second pouvoir, la terre. Une pointe commençait à jaillir du sol puis s'élança à une vitesse fulgurant vers le ciel en transperçant au passage le géant de pierre en son centre. Le monstre était bel et bien mort, tenant debout grâce à la pointe de pierre. Et bien que ce fut un bref combat, le général se tint au garde à vous, l'épée planté au sol et les poing reliés entre eux, signe de respect, signe que l'adversaire était de taille. L'honneur, un sentiment que le gorgoroth n'avait pas perdue et qu'il conservait précieusement. Peut être que la guerrière l'ait interpréter autrement, mais peu importait pour le soldat qu'était Ivan Mackorl. Le gorgoroth se souvint alors, tel une illumination, de quelque chose. Ce n'était qu'une légère anecdote, qu'il dit à haute voix :

- Néphenra !
Connais-tu une femme du nom de Néphenra ? C'est une sindarin, une guérisseuse qui avait décidé de vivre à Noathis................................................

" Non. Je n'ai jamais connu de femme de ce nom. Je n'ai même jamais entendu parler de quelqu'un vivait reclus ici... mais si c'était le cas, c'est qu'elle désirait être oubliée. Si tu souhaites avoir des informations sur une sindarine, il te faut aller à Canopée... mais je pense que ta venue sera particulièrement mal vue... Cavalier. "

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