Balade calme et enchantée [Fulla]

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 Balade calme et enchantée [Fulla]

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Balade calme et enchantée [Fulla]   Balade calme et enchantée  [Fulla] Icon_minitimeSam 29 Juin - 18:04

Dans cette forêt colorée, ou le vert empruntait les reflets gracieux de l'émeraude, il faisait bon, auréolé par une fraîcheur salvatrice la saison chaude semblait être chassée par les millions d'arbres qui s'y trouvaient. Quelques nuages offraient de l'ombre inutile à la forêt, telle une jungle, un toit végétal tenait éternellement en respect les cieux de la terre. La forêt avait son propre corps, son univers bien à lui, composée de mille petits mondes tous en liens entre elles. Comme si la disparition de l'un provoquait l'effondrement des autres, mais ça, Zack en avait cure en ce moment.

Dans les cimes hautes se trouvaient mille genres d'oiseaux dont certains étaient encore inconnus. Cette armée de plumes colorées étaient autant de ménestrels enchanteurs, illuminant ces terres de la chorale la plus vaste de ce monde, dont l'ignorant qualifierait de chaotique. Pourtant jamais poésie ne sonna aussi justement et aussi longtemps. Certain de ces artistes nées n'avaient et ne toucheraient jamais le sol si ce n'est à leur mort. Voici d'infatigables danseurs aériens qui vivaient une vie simple et dangereuse. Ils étaient dans le royaume des cimes, avec ses propres règles et si bien caché, que du sol jamais l'on pouvait apercevoir certaines espèces.

Et aujourd'hui, particulièrement, rien ne semblait pouvoir interrompre leur musique céleste. La forêt aussi possède ses artères, des fleuves qui la traversent et charries bois mort et une vie riche d'animaux silencieux, mais aux écailles d'or, d'argent et de bronze splendides. Elles abreuvaient cette terre assoiffée par des millions de racines. Il n'y avait d'ailleurs pas plus apaisant instrument que ce grand fleuve brillant au soleil tel un milliard de saphir et de cristaux flambant d’une lumière ensorcelante, dont les oreilles pointues avaient donné un nom imprononçable.

Même si le calme semblait ne jamais réellement exister ici, il y avait un brouhaha harmonieux dont seul un bémol dénotait dans ce labyrinthe d'écorce, de sous-bois et de prédateur dangereux. L'un d'ailleurs rodait par-là justement, une créature effroyable, mais magnifique aussi. Une bête lourde et pourtant si discrète. Elle était d'ailleurs en chasse, et le hasard fit qu'elle traquait un faux-chasseur. Un petit lapin qui courrait vite, très vite pour sa vie.

Chaque pas, chaque souffle se faisaient avec difficulté, branche, racine et tronc étaient autant d'obstacles improbables que Zach maudissait dans sa course. Le cœur battant il courrait, sa chevelure était pleine d'herbe, de branche et de poussière qu'il avait collecté dans quelques chutes maladroites. Perdu, essoufflé, il était dans une panique que l'on pourrait qualifier de raisonnable. Il continua donc à courir pour sa vie, pendant que non loin se trouvait la bête. Impossible de savoir si l'animal le poursuivait toujours, mais dans le doute il courrait.

C'est alors qu'il sauta par-dessus un arbre couché, tombé sous la force d'une quelconque tempête, il se réceptionna avec grâce et fit un pas s'en s'apercevoir de deux choses, l'une : il venait de s'empêtrer le pied dans des racines. La deuxième : c'est qu'il était sur un petit plateau et malheureusement la végétation couvrait la pente et faisait illusion d'un chemin sans encombrement. Dans une surprise totale qui lui fit lâcher un "oh !" Il tomba dans quelques roulés-boulés ridicules pendant près de deux minutes.

Deux minutes c'est court lorsqu'on est en compagnie de fabuleux amis bavards, mais étrangement lorsqu'on valdingue au sol, que l'on mange la terre et que l'on se prend des cailloux dans les côtes, 2 minutes paraissent une éternité. Sournois est le temps ! À chaque roulé-boulé il émettait un grognement de douleur, il n'essayait plus de se rattraper, mais juste à amortir chacune de ses chutes. Il avait tant roulé, tourné et bourlingué qu'il ne savait plus où était le sol du ciel jusqu'à ce que son visage se plaque une nouvelle fois contre cette terre meuble et que sa langue, contre sa volonté, y goûte le parfum.

Au bout du chemin un peu chaotique il atterrit assis par un miracle incongru, sa tête tournait et il sentit une certaine faiblesse, voilà pourquoi il ne se releva pas. Sa vision était floue et il entendit son épée bâtarde tomber à côté de lui ce qui le rassura. Sa tête chancelante lui donnait un mal de crâne fou, à quelques pas de lui il vit une silhouette brumeuse, sa vision était chamboulée certes, mais c'était suffisamment clair pour qu'il devina que cette silhouette n'avait pas de griffe et ne pesait pas trois cents kilos. Il palpa son corps pour vérifier que rien n'était cassé et dit alors d'une voix d'une neutralité troublée par sa faiblesse qu'il espérait passagers.

« Bonjour jeune silhouette brumeuse, j’aurai besoin de quelques indications, il se trouve un fleuve par là, pourriez-vous me l’indiquer ? Car j’ai le malheur d’être poursuivi par une créature assez véhémente et, d’ailleurs, percevant tête, bras et jambe à votre corps vous pourriez, et je m’en excuse, vous aussi être dans cette partie de chasse »

Il n'avait rien de cassé ! Même sans croire aux dieux il les remercia profondément. Son discours dénotait réellement avec sa position et son état physique. Si sa voix pouvait parfois paraître chancelante, sa position actuelle était ridicule, en effet des branches brisées s'étaient accrochées à sa crinière argenté lui donnant des airs de jeunes cerfs, son visage pâle était recouvert erratiquement d'une légère couche d'une terre noire, sa tunique était démise et en partie déchirée, révélant cicatrice et musculature de son ventre, son pantalon était un peu trop baissé et son fourreau vidé de son contenu.


Pourtant une certaine curiosité régnait sur son visage. Il se souvenait alors du discours d'un professeur en géologie qui était presque son ami « si la terre a un goût légèrement acidulé c'est qu'elle est de bonne qualité » et Zach put apprécier l'extrême "qualité" de la terre se trouvant ici, il hocha légèrement la tête en se rappelant des mots de ce professeur tout en regardant l'ombre, là où devait se trouver ses yeux si encore elle était une créature normale
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Balade calme et enchantée [Fulla]   Balade calme et enchantée  [Fulla] Icon_minitimeDim 30 Juin - 15:21

    Je parcourais la forêt suite à une dispute au sein de la caste, j’avais tenté de faire l’arbitre entre les deux femmes qui se crêpaient le chignon pour une broutille mais c’était finalement moi qui m’était le plus énervée. J’avais tenté de faire de l’humour pour désarmorcer la situation, n’aimant pas les conflits et voilà que par je ne sais quel phénomène, les deux femmes en étaient venues à me prendre comme ennemies. Un combat à l’arme en avait suivit et je les avais rapidement mis en déroute avec ma râpière mais tout cela me laissait un goût amer en bouche.

    J’étais alors partie faire un tour pour calmer mes nerfs, je me sentais à fleur de peau. Comment en étions-nous arrrivées là ? Bonne question, le pire, c’est qu’après les avoir battues toutes les deux, elles avaient finies par dire que celle qui ramènerait le plus gros animal serait la meilleure chasseuse. C’était à n’y rien comprendre. Pourquoi ne pouvaient-elles pas faire comme les autres et discuter tranquillement pour en arriver à un compromis. Comment pouvais-je donner cours à des plus jeunes pour éviter la violence entre nous si autour d’elles, d’autres ne montraient pas l’exemple.

    Je m’enfonçais de plus en plus dans la forêt de Sphène, ce lieu aussi beau qu’étrange avait le don de m’apaiser en allant de plus en plus profondément. Je retrouvais alors mon calme et décidais de continuer mon chemin afin de vérifier que personne ne rôdait dans les alentours. C’est alors que je perçus des bruits de course, j’activais mon pouvoir d’illusion afin de faire croire à l’intrus que tout allait bien autour de lui, il arriva alors peu après dans mon champ de vision, il venait de dévaler la pente sur le côté. J’arrêtais mon pouvoir, me retenant à un arbre pour ne pas tomber. Cela me prenait toujours une forte concentration d’essence divine et ce quelque soit le temps que je le maintenais. Heureusement pour moi, le nouveau venu, semblait être complètement hors service car il ne réagit pas tout de suite, me laissant le temps de me refaire un visage ferme.

    Vu la tête qu’il tirait, je me demandais si je n’y étais pas allée un peu fort avec mon illusion. La chute semblait l’avoir pas mal amoché, tandis que je m’approchais doucement, il finit par me parler et ce qu’il dit m’inquiéta encore plus sur son état de santé : il ne semblait pas me distinguer correctement, il voyait de la brume alors qu’il n’ en avait pas et moi j’étais floue à ses yeux. Bon, il allait vraiment falloir que je m’occupe de ce pouvoir parce que cela devenait dangereux. Si je tuais une personne par inadvertance.

    Il était suivi par un animal et je faisais partie de la chasse ? Un animal ? Quel animal ? Je n’avais pas entendu de bruit si ce n’était cet homme. Dans quel pétrin, m’étais-je mise cette fois-ci ?


    - Etes-vous sûr d’avoir été poursuivi par un animal ? Votre roulade ne vous a-t-elle pas rendu quelque peu confus ?

    Je m’étais avancée encore un peu pour être à sa hauteur et vérifier qu’il n’avait rien de grave. Je posais une main dans ses cheveux, retirant les morceaux de branches tout en lui disant de ne pas bouger afin que je voye s’il n’avait pas de blessure grave à la tête. Après avoir passé au crible tout con crâne et avoir enlevé les branchettes et autres feuilles qui s’étaient logées dans sa chevelure, je fus agréablement surprise de ne découvrir aucune trace de blessure mais dans ces cas-là, nous allions avoir un problème car ce qu’il disait risquait d’être véridique. Et si un animal était à ses trousses ? Dans ce cas, n’aurait-il pas déjà dû le rattraper ? Ne devrait-il pas être en haut de la pente ? Un grogement parvint à mes oreilles et tandis que je posais une main au sol pour sentir les vibrations, j’évaluais la distance, il semblait avoir perdu la trace de sa proie. Tant mieux, j’allais emmener cet homme à une source d’eau la plus proche de notre lieu et on reparlerait de cette histoire plus tard. C’est donc en chuchotant que je lui demandais :

    - Êtes-vous en état de reprendre la course ? Il semblerait que vous aviez raison, veuillez me pardonner de ne pas vous avoir cru tout de suite. Je vais vous conduire jusqu’à une rivière afin de vous mettre en sécurité.
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