_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades. _ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose". _ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.
Sujet: Le Calme après la Tempête Mer 23 Mar - 19:32
Le Calme après la Tempête
Tekum . Brom . Irina
Toula 1304
Irina respira l’air iodé qui lui parvenait de l’océan nordique, soupirant d’aise en savourant le vent clément qui soufflait momentanément sur Hellas. Aujourd’hui les cieux cimmériens étaient lisses et transparents, exceptionnellement libres de leurs épais nuages. Les soleils jumeaux pointaient derrière les montagnes et leur offraient de précieux rayons, visibles uniquement à cette période de l’année où Béamas déclinait petit à petit à l’approche des saisons pluvieuses. La Déesse semblait leur accorder un léger répit, une trêve leur permettant de retrouver leurs forces avant l’approche du froid. La ligne d’horizon était d’une brillance paisible qui permettait à tout un chacun de la contempler en face sans éprouver la moindre gêne, ce qui lui fit espérer qu’il en soit de même des l’avenir du pays. Pendant un instant elle resta pensive devant sa fenêtre ouverte, profitant des hauteurs de la bâtisse pour observer la mer. Heureusement le calme était revenu depuis plusieurs mois. Ni navires Phelgrans ni folles créatures ne hantaient plus leurs eaux glacées, et c’était aussi bien qu’ils ne lui obscurcissent pas la vue.
Malgré son travail sur elle-même, Irina savait que son tempérament n’était pas forcément aussi indulgent que le climat. Dernièrement ses proches avaient fait les frais de la succession des rassemblements avec l’Etat-Major, des audiences politiques, des listes de doléances et autres sermons de la part de ses aînées. Dans l’ensemble son pontificat avenu dans le chaos le plus total avait au moins conquis crédibilité et confiance en l’espace de six mois, à défaut d’avoir déjà mis en pratique toutes les premières mesures. Un début de stabilité rassurant avait commencé à s’établir sur le pays, quoique d’autres choses n’aient pas changé le moins du monde. C’était donc à elle -en tant qu’enfant terrible propulsée sur les devants de la scène- de frapper du poing sur la table pour instaurer des réformes nécessaires, quitte à faire grincer des dents les plus conservateurs.
Un travail épuisant à la longue, une routine qui lui bouffait les quelques rares opportunités de se détendre ou de se défouler. C’est pourquoi elle avait été ravie de constater que ses deux correspondants avaient favorablement répondu à son invitation de visite. Et après tout il y avait de quoi être satisfaite. Un trajet aussi long n’était pas très encourageant, surtout pour des personnes qui étaient presque aussi occupées qu’elle. Un sourire plissa ses lèvres tandis qu’elle se regardait dans la glace une première et dernière fois. Sa nouvelle tenue cérémonielle la couvrait entièrement de ses teintes bleu pâle et or, dans un style peu révélateur qui lui était coutumier. Le tissu fin se superposait en plusieurs couches brodées de fil d’or, un léger surplis de plumes tombant dans son dos. Le sceptre de Lumière à la main -un artefact en if blanc surmonté d’un aigle sculpté à même le bois- Irina quitta son bureau en direction de la salle de réception, deux suivantes et deux gardes du corps sur ses talons. On lui avait annoncé l’arrivée imminente de ses hôtes, aussi elle se prépara à aller les accueillir au hall public du temple, expressément fermé au public pour l’après-midi. Son attente ne dura qu’une dizaine de minutes, et alors que les lourdes portes d’airain laissaient passer les deux personnes qu’elle attendait, elle sourit de nouveau. Enfin un peu de distraction...
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Sujet: Re: Le Calme après la Tempête Jeu 24 Mar - 12:15
Je me permet d’écrire pour nous deux l’arrivé, On en as parler ensemble et ça semble le plus simple, Chacun reprendra son perso après la réponse d’Irina.
Quelques longs mois que la guerre était finit, Brom et le Duc s’était retrouver suites à la première lettre et avait passé les montagnes ensemble comme dans les temps anciens où il lui avait montré comment vivre dans ces montagnes qui avait accueillit son enfance. Mais depuis ce temps béni des jours frabieux avaient passé et le voile de la nuit c’était posé sur les yeux de l’homme, rendant le chemin, même si il était plaisant parfois difficile.
Ils s’était retrouver à Arghanat même où Brom était venu une semaine durant retravailler les armures meurtrit des membres de la première dont certain deviendrais dans quelques trois petits mois, les premier MangeCoeur de cet aire marqué par la guerre du froid comme certain l’appelait pour avoir été placer dans les montagnes et avoir vue les Phelgra en prise avec la toundra et son permafrost comme si il n’avaient jamais vue une pelletée de neige de leur vie. Ou pour avoir rencontré les hommes d’un certain Marcus, marque rouge sur le terrain de blanc et de vert. Le froid et la neige avait marqué les esprits autant que le sang et le mort qui vivent toujours flamboyant dans le mot guerre lui-même.
Mais le temps n’était pas à ces occupation et accompagner d’homme de la première dont Pha, Olaf et Umbra pour n’en cité que trois parmi la cinquantaine de militaire d’élite et la centaine d’homme de carrière que comptait l’expédition. Avec les serviteurs c’était une petit colonne de près de deux cent tête qui accompagnais les deux hommes à travers les terres finalement assez peut hostile mais on ignorait encore ce qu’il était vraiment advenu des Sindarins et des autres brigands que l’on nomme homme de foi et mercenaire pendant la guerre mais qui retourne à leur véritable métier une fois tout ceci finit. Cependant une longue colonne de vert et d’Or venant d’Arghanat même dissuade facilement les groupes de brigand et met rapidement un terme aux questions des animaux qui oserait venir voir d’un peu trop près.
Chariot et chevaux avait accéléré le voyage mais le Duc avait voulut plusieurs fois mettre pied à terre et marcher en discutant avec son ami et quelques membres de la première pour leur apprendre à eux aussi ce qu’on peut ressortir de ces montagnes lorsqu’on y a passé son enfance en ermite, et même si la plus part le savent déjà il y a toujours certains détailles inconnu de ceux qui n’y ont pas vécu cinquante longues années totalement coupé du monde et quelques autres encore après. Alors ils apprennent et discutent, ils échangent et sourit, l’homme à la tête d’Arghanat, en son cœur est toujours un guerrier et le premier guerrier de la première Phalange.
Mais le temps avance et quelques jours plus tard ils sont tout deux introduit dans le temple alors même qu’ils viennent juste d’arrivé, par respect pour la diplomatie et la demoiselle qui les accueille ils ne sont que deux être que tout oppose à passé les portes alors que les hommes du premier se positionnent en bon militaire habitué.
Dans l’encadrement de la grande porte le Duc semble minuscule à coté de son ami, pourtant c’est lui qu’on remarque en premier, ces cheveux flavescents tombe en cascade sur son manteau de voyage long en nubuck rehaussé de fils d’or et d’émeraudes. Au dessus du col montant c’est un visage fin et sans défaut qui se tient droit malgré les yeux de pierre précieuse qui rappelle ça tare au monde. Sous la veste entre ouverte un veston, ou plutôt de lin noir et smaragdin sur une chemise du même matériau mais donc la blancheur immaculé rappelle le visage fin. Il marche d’un pas sur malgré l’aide de sa canne faisant résonné ses bottes de marche légèrement usé sur le sol. A ces coté le colosse est pataud et gauche, c’est un grizzly de cirque qu’on aurait grimé et habillé pour lui donné forme humaine et faire bonne impression. Ces quintaux marque le pas même si il ne le voulait pas, ces bottes ferrer font échos et son visage tailler au ciseau pas un dieu qui n’y attachait pas d’importance ne fait que donné plus d’attrait encore à celui de son compagnon qui n’en a aucun besoin. La seule chose, le seul espace où l’ont peut se réfugier sans se demander si il n’est pas née d’une alliance étonnante ou d’un forgeron fatigué sont ces yeux doux enfoncer dans ces orbites, il est heureux d’être là et à passé un excellent voyage en compagnie d’un ami, et rien ne pourrait semble-t-il brisé ce bonheur enfantin de celui qui visite une ami avec son meilleur compagnon de route.
Alors tranquillement il sourit comme sourit Tekum, avec franchise, chose étonnante à voir sur le visage habituer aux masques et à la politique, puis au final on se rappelle qu’il pourrait très bien faire semblant de sourire de cette façon là … Lentement, avec un mélange de cérémonie et de simplicité née du handicape, les deux hommes s’avancent dans cette grande pièce vide vers une amie commune lui laissant le plaisir du premier mot.
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Sujet: Re: Le Calme après la Tempête Mer 6 Avr - 6:52
Le Calme après la Tempête
Brom . Tekum . Irina
Les invités furent reçus dignement, accueillis avec les honneurs, avec autant de discrétion que le permettait l'arrivée en ville de la compagnie d'Arghanat. Les troupes avaient trouvé logement dans une aile de la caserne municipale et le protocole avait été suivi comme il était espéré, mais quelque chose dans l'air dénotait d'une rencontre personnelle, chose inhabituelle chez la Grande Prêtresse dont l'entourage était fort restreint. En outre il lui était pour le moins étrange de revoir ces deux visages familiers -si différents l'un de l'autre qui plus est- si loin de là où elle les avait aperçus pour la dernière fois. Les accueillant d'un demi-sourire, elle ne put s'empêcher de revivre les interminables conseils militaires auxquels elle s'était librement invitée pendant la campagne contre Phelgra. Ces longues réunions bourrées de rapports et de détails stratégiques qui l'avaient gardée dans un silence nerveux, ces mêmes assemblées où l'initiative convaincue du duc avait surpris les plus sceptiques.
Irina se remémora l'éloquence dithyrambique de son allié exprimant ses tactiques avec aisance, dans une prose soignée qu'elle aurait autrement jugée déplacée ; ainsi que de la lueur soudainement vivante dans ses yeux pourtant éteints. Avec le recul peut-être avait-elle simplement imaginé la faim dans son expression sereine et la satisfaction de voir ce monde grossier purgé d'un peu de sa fange,... ou peut-être Exanimis éclairait-il son jugement d'un savoir difficile à appréhender. Dur à dire. Avec finesse elle s'inclina légèrement en sa direction, tout en sachant qu'il ne pouvait voir, ou du moins pas comme l'aurait fait le commun des mortels. Le même salut fut réitéré envers la main de Bor, qui semblait de bien meilleure humeur que lorsqu'elle l'avait rencontré dans les profondeurs de son temple, à couvert d'une autre identité. Il fallait avouer que la grande prêtresse n'avait plus grand chose en commun avec la femme aux cheveux noirs et aux vêtements miteux qui s'était présentée ce jour-là. D'un autre côté les traits lapidaires du forgeron étaient aussi intrigants que dans ses souvenirs, quoi qu'adoucis par une faveur dont elle ignorait la source. Non qu'elle s'en plaigne, de fait. Sans doute les quelques millésimes de liqueur cimmérienne qu'elle avait envoyés en remerciement avaient-ils joué un rôle. Sourire aux lèvres elle s'avança en leur direction, au cliquetis de ses souliers sur la pierre.
« Soyez les bienvenus en la demeure de Kesha, chers Hauts-Prêtres. Puissiez-vous être au moins aussi bien accueillis que je ne l'ai été en vos foyers respectifs. Je vous en prie suivez-moi et faites-moi savoir si vous avez besoin de quoi que ce soit. » Menant le petit groupe travers les couloirs qu'elle connaissait si bien, Irina s'arrêta finalement devant une porte qui fut promptement ouverte par les gardes. C'était une salle de réception lumineuse et vaste, aux fresques ciselées dans le marbre de ses murs épais, une pièce qui rendait honneur aux tailleurs de pierre nordique, reconnus pour leur travail minutieux. Un héritage qui datait des premiers âges de ce culte intemporel, qui avait su s'imposer et s'adapter au gré des âges. Éclairée par la lumière des grandes fenêtres se dressait une longue table pour trois, décorée du blanc et or de l'Ordre. Un large buffet -traditionnellement Cimmérien pour la plupart- avait été dressé à l'avance, et des sièges en bois massif avaient été disposés en prenant en compte les proportions titanesques de Brom. Malgré son caractère peu sociable Irina pouvait faire une hôte attentionnée,... quand elle s'en donnait la peine.
« Je constate avec plaisir que vous avez fait bon voyage. Je dirais même que vous êtes plus frais et dispos que la plupart des visiteurs étrangers. Vous en particulier, sieur Brom. On dirait que l'air frais ne vous déplaît pas, bien qu'il ne vaille sans doute pas la chaleur de vos fournaises. » Comme à son habitude elle prit la liberté de prendre le bras du fort élégant duc de Seh, le guidant naturellement sur le chemin de son siège. Enfin ce fut une prêtresse yorka habituée à traiter les malvoyants qui resta dans son ombre, guettant ses besoins avec circonspection.
« Heureusement les circonstances qui nous rassemblent sont moins sombres qu'autrefois, aussi pourrons-nous savourer un bon thé avec un tant soit peu d'insouciance. » Elle ne se leurrait pas, là où certains voyaient la guerre comme une extrémité inévitable, d'autres la voyaient comme une nécessité divertissante. Elle baissa d'un ton, espiègle. « Ravie de vous retrouver en bonne santé, cher frère. »
Il y avait un semblant de sarcasme dans les derniers mots, dont le sens réel restait en suspens. Non qu'elle se formalise de la réaction des présents qui pourraient l'entendre, remarque. Il n'y avait là qu'eux trois et une paire de personnes dignes de confiance, choisies à l’œil pour leur discrétion. Prenant place en tête de table avec Tekum à sa droite et Brom à sa gauche, Irina confia son sceptre à sa suivante. Ses yeux se perdirent alors à travers la fenêtre qui donnait sur le cloître, puis sur les hauteurs des deux tours et du clocher qui perçaient les cieux de leur blancheur. « Soyez officiellement les bienvenus à Hellas, messieurs. »
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Sujet: Re: Le Calme après la Tempête Mar 12 Avr - 10:38
“C’est que, madame, nous avons fait très bon voyage ! Et puis vous recevez peut de visiteur qui soit d’anciens chef de guerre accompagner de sa brute épaisse et qui sont maintenant des haut prêtres j’en suis certain. Ceci dit je vais tout de même m’en retourné au tutoiement sinon je vais avoir l’impression d’être juste un vieil imbécile trop heureux, il n’y a pas à dire je n’arrive pas à me faire à ce rôle ingrat de diplomate atterré, c’est juste bon à se mettre les monteur de poneys à dos quand ils vous explique comment faire la guerre en parlant comme si ils n’avais jamais vue une armée en marche.
Tout ça pour dire, moi aussi je suis très contant d’être arrivé à destination et je dois dire que je suis impatient de m’attaquer à cette jolie tablé car elle semble réserver les plus délicieuses surprise autant en conversation que culinairement.
Alors racontez moi tout vous deux, car si j’ai déjà eut les retours de l’armée d’Arghanat et de son chef je veux bien ceux d’une demoiselle fort bien élevé et de son amant gamin à la langue bien pendu que je ne vois d’ailleurs pas à proximité, nous fera-t-il le plaisir d’un passage ?”
Brom était dans une grande forme, comme un enfant tout contant de retrouver sa famille et de traîné au milieu des siens, mais un grand enfant dont on rappelle l'âge et le titre dont il n'a que faire ici en le vouvoyant. Souriant comme lorsqu’il a parcourut les couloirs il jette un œil aux alentour comme si il ne l’avait déjà pas fait en entrant dans la pièce, maitre d’arme et ancien mercenaire autant que compagnon voir garde du corps du Duc il n’as pas vraiment perdu ces habitudes un peu trop encrés. En aucun cas c’est le fruit d’un manque de confiance en l’hôtesse, juste une habitude. Le corps leste il s’est donc posé sur le siège qu’on lui avait préparé, un lourd objet de bois apte à supporté ces nombreux quintaux mais d’une finesse qu’il a admiré un instant entre ses doigts. En passant dans les couloirs il a pensé à toutes ces choses qui se passent ici, c’est bien plus qu’un lieu de culte, c’est un des trois piliers d’un état fragile c’est là qu’elle cette fragile petite femme dirige, puis elle s’adresse à Tekum et Tekum lui répond, Frère … Sœur ?
“Et bien je suis très heureux que tu fasses parti de la famille même si cela semble ne pas signifié autant pour toi que pour moi et ça me donne une très bonne raison de donné du Tu. Comment se sont comportées mes armes ? Léo est heureux de la sienne ? On m’a dit que vous aviez assisté à nombre des réunions militaire notre Frère est-il toujours aussi catégorique et ne cherche souvent même pas à s’expliqué, parfois il considère que les gens sont comme lui, qu’ils ont des centaines d’années derrières eux et qu’ils doivent savoir, parfois il laisse juste des choses dans le secret par plaisir, le reste du temps, je crois que c’est juste pour nous taquiné …”
Il sourit et jeta un regard entendu à Tekum, il y a des années qu’il n’avait pas entendu parler Tekum d’une sœur ou d’un frère autre que lui et les quelques membres de sa famille qui s’était recomposé au fil des siècles, Umbra étant l’un des seules autres, le Légat … Il se pose confortablement et attendant que le maitresse de maison commence à se servir et manger il dévisage les plats comme un ogre cherchant dans les profondeurs des échos d’une odeur ce qu’il pourrais apprécier le plus et ce qu’il devra manger d’abord pour ne pas gâcher le gout d’autre chose. Le repas est un rituel, un rituel complexe et aimé qu’il ne gâcherait pour rien au monde.
Alors, en plus de chercher du regard et du nez les plats et leurs ordres car il vient peut dans ce nord et donc en connait moins les spécialités qui ont largement évolué depuis les quelques décades qu’il a parcourut les sentiers de neige, il entretient le sourire toujours près à l’anecdote, essayant de se rappeler de celles qu’il préfère si ce n’est celle des armes, celles sr la nourriture.
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Sujet: Re: Le Calme après la Tempête Jeu 14 Avr - 13:54
Respiré, un précepte oublié et obtus pour certain, un ordre abscond comme si il était un simple oublie comme si rien ne faisait que respiré était important car il est même oublié par le corps lui-même qui ne fait que le faire sans en paraitre s’y attaché. Pourtant respiré c’est inclure son monde en soit, lui laisser le loisir de s’introduire de vous parler de vous murmuré de vous raconter son histoire perdu qui perdure et dure s’étendant sur des générations de simple oublies, d’odeurs et de senteurs, de miracles et d’absences, de son murmuré.
Doucement le Duc inspire, elle est là à son bras loin d’être las, toute puissante dans sa robe qu’il imagine simple, elle est là car ils sont gagner, car elle a été là et partout où elle devait vraiment être car elle est vivante. Elle sens cette vie, elle est cette sève douce du dictame, ce parfum de sucre que l’on ne retrouve que dans les plantes sauvages charger d’autres senteur oublieux et oublié parmi le reste et pourtant présent, cette douceur qu’on ne voit pas caché sous le masque d’épine ne montrant que la fleur magnifique mais simple. Ou magnifique car simple ? Lui n’en a que faire, elle n’est ni l’un ni l’autre elle est cette complexité de l’odeur, le dictame et le sucre sauvage perdu au loin au milieu de la vie tumultueuse, quelque part elle commence juste à prendre l’odeur de l’océan qui n’as pas d’importance devant elle s’efface comme un reflux, elle est sa Sœur.
Il s’assoit avec l’aide qu’on lui donne et écoute Brom, puis la demoiselle employé le mot de Frère dans un mélange de sourire et d’instant amphigourique, comme pour le tavelé. Alors dans son sourire il lui répond en ajoutant une petite touche de Brom dans ce mélange qu’il connait si bien :
“Ma très cher sœur je vous présente mon Frère, Brom, ma Sœur, et donc un peut la tienne aussi à travers moi. Nous ne sommes pas nombreux dans la famille mais cela fait toujours plaisir de rencontré quelqu’un qui en fait parti.”
Il s’adosse et laisse le vent et la magie lui décrire l’être à son coté, elle est le commis là de son plein grés et pleine de bonne volonté, elle est une des femmes de sa Sœur, une de celle de confiance, une de celle qui a confiance, il pose son regard vers là où devrait être le Dame Dranis, et dans la mimique de son visage le contentement perce, autant au geste ancillaire que sur le choix de ses séides.
Puis il reporte son attention sur la conversation, c’est le Brom contadin qui est ici, joyeux, loquace, sans gène et plein, plein de tout et surtout de son sourire qu’il partage à le faire ressentir à l’aveugle. Il ferme ses paupières sur les pierres qui ont remplacé ses yeux il y a déjà des années de ça, Brom, brom est cet oliban fuligineux qui charrie avec une candeur certaine l’odeur du cade et de la fougère, l’odeur du musc et surtout caché ce relent de bois précieux qu’est le santal. C’est ainsi qu’il voit, ou plutôt sent Brom. Un Cépée de santal caché sous le bistre que les hommes gardent en premier lieu sans même chercher plus loin.
Alors que sa voix grave semble tintinnabulé il se rappelle doucement de ces réunions sans fins, ces réunions où elle passait droite et sûr d’elle sans pour autant chercher à s’impliquer plus que de raison, souvent il la sentait entré bien plus qu’elle ne pouvait être vue dans le cercle des généraux autour de la table. Elle ne faisait pas un chemin elle restait là à écouté, personne officiellement la plus influente ici dans ce cercle et pourtant elle connaissait sa place, donnant son avis parfois quand il était pertinent, elle était sa Sœur. Lui n’avait eut de cesse d’être lui-même, et son armé avait son travail, un travail clair et bien exploité rendant les hommes de Phelgra à la terre comme une piaculaire certaine …
Tout n’était qu’obvie, il la laisserait raconté sa guerre, car c’était la sienne, c’était elle qui s’était défendu et elle avec sa rivale qui l’avait déclenché. Lui n’avait fait que poser ses pions là où il devait, par choix ? Par volonté ? Par Gain ? Ou simplement car elle était sa Sœur ? Qui d’autre que l’esprit torturé d’un serpent ailé lové et louvoyant dans le corps d’un homme pouvais donc le savoir ? Une chose était sûr, si Brom était un Lurghoyf qui avait attend un accord avec sa nature humaine, le Duc lui n’était qu’un Lurghoyf qui s’était caché dans une enveloppe douce-amère à l’odeur du vent du matin.
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Sujet: Re: Le Calme après la Tempête Jeu 12 Mai - 4:30
Le Calme après la Tempête
Tekum . Brom . Irina
Son regard en revint rapidement aux deux hommes dans la salle, son attention ne s’évadant pas trop longtemps. S’il était clair qu’elle se donnait rarement la peine d’accueillir à moins de le vouloir, il était aussi dur de nier qu’elle n’était pas très douée pour faire la conversation. Au moins de ce côté-là ses deux invités pourraient lui faciliter la tâche, elle n’en doutait pas un instant. À en juger par l’expression presque guillerette des yeux de sire Brom, il était ravi d’avoir fait le déplacement. À défaut de mieux Irina pouvait au moins se satisfaire de l’idée qu’il ne lui en veuille pas de l’avoir soustrait à ses forges l’espace de quelques semaines.
« Je suis ravie que vous ayez fait bon voyage et que la traversée de la frontière ne vous ait pas non plus posé problème. » C’est qu’exporter une personne aussi hors du commun que Brom n’était pas si évident, surtout lorsque cette dernière provenait de Phelgra. Heureusement son statut de Haut Prêtre ainsi que le passe-droit portant le sceau de la grande prêtresse avaient suffi à lui éviter les ennuis avec l’armée qui surveillait toujours activement le sud. Comme quoi parfois il faisait bon d’être prévoyant, sait-on jamais.
Irina avait commencé par verser une tasse de thé au duc de Seh -dont elle connaissait bien le goût raffiné pour la boisson- lorsqu’elle se figea imperceptiblement. Se rattrapant juste à temps avant de renverser l’eau bouillante sur sa main gauche, elle retint sa respiration et déglutit. Sire Brom avait la franchise brouillonne de ceux qui ne pensent pas à mal... ou un drôle de sens de l’humour. Hélas pour elle des fois il ne faisait pas si bon de parler librement, en particulier derrière les hauts murs de ce temple où toutes les rumeurs prenaient des proportions impensables, en particulier lorsqu’elle était concernée.
« Il est... plutôt pris par ses fonctions en ce moment et ne reviendra malheureusement pas en ville avant la semaine prochaine. Je suis néanmoins sûre qu’il regrette de ne pas être présent pour vous chanter les louanges de l’arme que votre talent et vos fournaises lui ont façonnée. » Son ton était calme bien qu’une réserve froide soit palpable. Irina n’était clairement pas du genre à exposer sa vie privée et ce genre de mention ouverte -quand bien même naïve- lui déplaisait et la mettait mal à l’aise. Sa relation avec Léogan était encore de l’ordre du secret et elle tenait à ce qu’elle le reste. Les choses étaient suffisamment compliquées sans que les circonstances extérieures viennent parasiter la stabilité fragile de leur relation. « Aussi je vous saurais gré de ne pas faire ce genre de mentions ailleurs. » Elle se versa un thé et laissa l’apprentie servir à Brom la boisson de son choix. Son sourire s’élargit, amusé et légèrement carnassier. Même assoupie une lionne restait une chasseresse. « Entre rumeur et tumeur, une seule lettre diffère. La rumeur est la maladie de la parole. »
Et il n’était pas nouveau que beaucoup de gens se laissaient aisément infecter, par négligence ou par bêtise. Ravalant malgré tout ses étranges analogies de médecin, la rouquine invita ses convives à manger à leur faim tandis qu’elle picorait de son côté. Il lui paraissait rafraîchissant d’observer les liens amicaux qui liaient deux personnes aussi différentes. Évidemment elle n’avait pas la prétention de les connaître parfaitement, néanmoins il était captivant de comprendre comment le charme bourru et honnête de Brom pouvait se concilier à la vision calculatrice et ambitieuse de Tekum. C’était une véritable énigme à ses yeux, sûrement parce qu’en dépit de son âge elle ne connaissait que peu de chose aux relations humaines.
Pour être honnête elle avait déjà du mal à appréhender l’estime fraternelle si particulière que lui vouait le duc de Seh, un homme étonnamment prolixe en ce qui concernait la cible de ses affections. Ce n’était pas franchement comme si elle était considérée une personne affable ou même agréable par la plupart, aussi elle était en droit de se poser des questions. Ce n’était pas son genre de se laisser amadouer par les mots doux et quelques compliments, et encore moins étaient-ils nécessaires à assurer le maintien des accords qu’elle avait signés. Un soupir franchit ses lèvres tandis qu’elle les écoutait en considérant très sérieusement cette problématique relationnelle, finalement traitée comme une équation à diverses inconnues. Peut-être le duc avait-il simplement une fascination inexpliquée pour les personnes avec un caractère fort... pour ne pas dire un caractère difficile. Innocemment ses yeux se posèrent sur la silhouette imposante de Brom, qu’elle zieuta en silence, comme hypnotisée. Était-il aussi dur à vivre qu’elle ne l’était de son côté ? Peut-être était-il l’un des rares à correspondre aux attentes d’excellence de son vis-à-vis. Un peu de tout ça à la fois sans doute, car il lui semblait évident que Brom n’était pas de cette espèce de guetteurs invisibles dont Tekum aimait se qualifier.
Irina battit des cils quelques fois pour reprendre pied, faisant signe à la suivante d’approcher avec des plateaux débordant d’entrées. De la charcuterie, des fromages, du pain, ainsi qu’une ribambelle d’autres mets charnus dans une main ; des biscuits, gâteaux et autres spécialités fines dans l’autre. Laissant soin à ses convives de se faire servir selon leurs souhaits, elle goûta doucement son thé avant de répondre avec prudence.
« Il est difficile pour quelqu’un qui n’a jamais eu de famille de s’adapter au changement, aussi des réserves et des maladresses sont à prévoir, j’espère que vous me pardonnerez. De plus je ne m’attendais pas à être adoptée par d’autres personnes, je digère encore la surprise. » Elle ne put empêcher un sourire joueur de monter à ses lèvres. C’était tout nouveau de pouvoir plaisanter sur ce genre de sujets, aussi ne pouvait-elle renoncer à son habituel vouvoiement. Et après tout pourquoi se forcer ? C’était tellement plus naturel. Calmement elle souffla dans sa boisson et sentit la vapeur s’échapper contre son visage, remarquant à quel point il était inhabituel de voir Tekum aussi silencieux. « Vos armes se sont comportées à la perfection comme prévu, et je pense qu’au vu des événements les cimmériens ont su les respecter comme il se doit. Ce n’est pas encore suffisant à leur faire pleinement honneur, mais le temps viendra y pallier je l’espère. »
Elle but une autre goulée avant de poursuivre. « Léogan est parfaitement heureux de sa nouvelle amie et il n’a cessé de me bassiner à quel point son équilibre et son perçant sont parfaits. Je dois dire que je suis plutôt jalouse. Je n’ai que peu d’attrait pour les épées longues, elles ne correspondent ni à mon gabarit ni à mon entraînement. Tout comme lui, les rapières ont ma préférence et je dois dire que cette arme est tout bonnement magnifique, à tous points de vue. » Depuis qu’elle avait pris les fonctions de grande prêtresse la plupart des gens avait oublié que contrairement à la plupart de ses consœurs, Irina avait suivi un entraînement martial intensif. Et bien que de fait elle ait plus souvent recours à la magie qu’aux lames, il serait une erreur de croire que les bonnes habitudes avaient été abandonnées. Par ailleurs il serait presque tentant de passer commande à son tour, si seulement les -pour le moins exorbitants- prix de la Main de Bor n’étaient pas proportionnels à la qualité de ses œuvres, ce qui n’était pas peu dire. Un jour peut-être, sous le coup d’une folie passagère ou d’un caprice d’un soir, lorsqu’elle accepterait enfin de se payer un luxe égoïste. « Et vous-même sieur Seh, avez-vous cédé au chant hypnotique des créations de Bor ? »
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Sujet: Le Calme après la Tempête 
Mer 23 Mar - 19:32
