Arôme d'antan [Flash back]

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 Arôme d'antan [Flash back]

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Arôme d'antan [Flash back]   Arôme d'antan [Flash back] Icon_minitimeDim 3 Juil - 22:32

Le passé, voilà une chose bien étrange que seul le futur surpasse et le présent écrase. Un monde sans merci ni pitié qui s’oublie et s’éloigne dans les limbes au moindre espoir effacé par le temps… Pourtant tout est écrit et s’il n’y a pas de livre il y a toujours un mouvement comme le souvenir de ce battement d’aile de papillon qui détruisit la ville ou fit trembler le sol, un souvenir encré dans le vent qui se prépare à revenir au moindre indice, au moindre moment où : ˝opportun˝ n’est plus un simple mot pour lui. C’est ainsi qu’est définit le passé pour ceux qui le connaisse où le garde en mémoire, comme un fleuve où l’on peu plongé, remonté dans ses méandres, mélange d’image sans fin et pourtant si lié qu’elle font tourné ce qui n’est plus devant vous qu’une chose qui se mélange au fleuve, un refuge ou une douleur… Mais qu’en est-il pour ceux qui l’ont oublié ? Ou pire, pour ceux qui ont décidé de le perdre ?

Ainsi la légende était devenu un mythe et le mythe tombe toujours dans l’oreille d’un sourd qui non content de ne pas l’entendre ne pourra pas non plus le transmettre à son fils ou ses filles et le fil du savoir est coupé, tordu et déchiré pour laisser dans la grande toile une trace d’absence. Et qu’est ce qui est plus triste que l’absence de savoir pour un conteur ? Alors le plus grand des conteurs quitte sa solitude et fait ce qu’il fait de mieux, ce qu’il a toujours fait, il laisse sa voix porter et doucement parle pour donner à ses fils la légende des mythes oubliés …

Couché, le visage plongé dans l’herbe par un son trop lointain, un son si fin, un son perdu dans sa mémoire qui remonte dans la douleur pour ne laisser de vivant qu’une chair en souffrance et un esprit percé de milliers d’épines. Il laisse parcourir son corps de spasmes et son regard vide observe le noir de la terre ou du ciel. Les souvenirs remontent mais les choses se dessinent bien avant, si longtemps avant …

La solitude, voilà ce qui reste de son père, il était seul avant mais qui est plus seul que l’aveugle dans sa nuit sans étoile, dans son monde obscur où les sons se répercutent sans être obscurci par la vue, où chaque chose est morte avant d’être vivante. Un monde si noir que même entouré de centaines d’êtres, de milliers de femmes vous êtes seul, aveugle. Qui ne mourrait pas dans cette solitude ? Tranchant ses veines de sang bleu pour le laisser perler sur le sol et recouvrir vos pieds d’une mare faite avec votre vie passé. Pour que plus rien ne soit de marbre froid et que votre visage rencontre enfin votre vie … Mais certain êtres sont faits de solitude, forgé pour elle, doucement crée dans la glaise du monde ou dans un enlacement, un étreinte que ne raconte pas l’histoire, morte dans l’oreille du sourd pour créer l’aveugle. Mais l’aveugle n’est pas le muet, ses paroles, poisons insidieux qu’il manie avec la douceur d’un père et la rage d’une mère…

Pourquoi aller si loin ? Pourquoi se souvenir de ce que l’ont a oublié ? De ce qui fut ? Pourquoi au simple son d’un ocarina retrouvé, l’on replonge dans ce qui à été sa vie … Le passé trouve toujours une façon de vous faire revenir à lui, le grand messager garde en tête tout ce que vous êtes, ce que vous avez prétendu pour vous laisser, périssant dans l’herbe et sentant revenir votre passé sous la forme de deux prêtres aux senteurs de nature revenir à pas lent vers vous.

Alors qui êtes vous vous qui avez osé devenir fou alors que vous étiez grand ? Vous qui avez été tué par le savoir, qui vous êtes enfuit de vos chaines enfermé dans le saint des saint d’un temple loin de tout, dans la nature, vous qui étiez grand vous vous êtes effondré et vous êtes devenu une simple expérience de ceux qui ne croient plus alors que ceux de qui sont nées les croyances vous avaient engendré ? Non ce n’est pas vous, c’est lui, mais qu’auriez vous fait à sa place si je vous contais son histoire ? Et que feriez-vous maintenant ? Reprendriez vous comme lui le culte dont votre main droite fait le signe alors que votre gauche … Couverte de sang de prêtre elle passe sous la table et paye un homme différent, celui qui reste politique …

Et le sang remonte jusqu’à l’épaule droite et déambule sur le torse, il vient du cœur …


Dernière édition par Tekum Seh le Mer 2 Nov - 9:05, édité 1 fois
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Arôme d'antan [Flash back]   Arôme d'antan [Flash back] Icon_minitimeVen 8 Juil - 14:16

Le passé, le passé cogne contre des murs sourds, c’est probablement sa seul façon d’être comprit, frapper encore et encore jusqu’à ce que l’on ouvre la bonde et qu’il s’écoule en un flot, le flot sans fin de celui de celui qui vide un lac trop longtemps retenu, le flot d’une source digne du plus grand fleuve, le flot, le courant qui emporte toute chose et cogne, frappe contre la porte fermer … Ce n’est pas le passer qui cogne, ni même le souvenir, non, tout ça serais trop doux …

Il devait être minuit dehors, minuit depuis tant de jours mais comment croire qu’il peut faire jours lorsque l’on est enfermer depuis tant de nuit, la nuit, même la lumière qui filtre parfois entre les barreaux fait partie de la nuit, il n’y a pas de jours, il n’y aura jamais de jours pour le secret. Alors on écoute, on apprend ce qui tombe dans l’oreille d’un sourd, on entend l’homme qui après avoir jouie parle trop, on discerne au milieu des cries les ragots murmurer dans une taverne, loin si loin que même le vent semble ne pas vouloir entrer, si loin et au milieu de ces bruit, de cette chose qui cogne contre les parois, elle frappe encore, trop présente dans le noire et la nuit.

Chasseur, voilà un mot, le seul qui définit tout ce qui est digne, chasseur. Au coin, là, prêt du bruit du passé il y a des os, un tas d’os, une odeur de chair décomposé au milieu de la moisissure, ici rien n’entre, pas même le vent, pas même les bruits extérieur sinon ils entendraient cogner, cogner, frapper avec rage contre … contre … contre …

L’odeur est omniprésente, elle ne vient pas des os, non elle vient de l’assiette renversé, un brouet de légume qui est proche d’un livre, un livre ouvert dans le noire, car lorsqu’on sait, lorsqu’on sait alors … Il cogne, le passer cogne encore sur les parois, cogne contre les barreaux dans cette nuit qui dure depuis des années il cogne et frappe, bat le fer et brutalise …

Il sait, et lorsqu’on sait alors on nous apporte à manger, à manger et un nouveau livre, trop de livre, qu’importe il saura, savoir est important, si l’on ne sait pas on ne peut pas manger, pas manger sans savoir, manger ce qui porte l’assiette, l’homme ne peux rien face au chasseur, le chasseur le sais alors il peut manger, il sait … Alors les parois tremblent encore dans la nuit, dans le silence, mais rien ne brise le murmure d’une prière, pas même ce cognement, il cogne, il frappe et meurtrie les murs sourds, personne, il mange car il sait, il saura pour manger … Le sang gicle à travers les barreaux et la souffrance… il a su et il saura à nouveau. Plus rien ne cogne, plus un bruit, il ne sait pas encore …

L’odeur, l’odeur d’antan, une de ces odeur, le brouet, le brouet froid qui n’a pas eu le temps de donner du gout à la chair, le brouet qui sur le sol s’écrase et les livres, le papier. Le parfum de ce bruit qui décroche des bout de métal, de ce bruit qui cogne et qui frappe sur les parois reprit par le bruit d’une main, il frappe, bat pour reprendre le bruit, changer de paroi, les parois, la senteur du métal, l’arôme de la terre et les effluves de la terre… Tout cela cogne, il cogne et frappe, lui, lui ou bien le passé, une prison de chaire, une prison, il cogne et brutalise, brutalise et meurtrie la chaire et la prison, qu’importe…

Il frappe parce qu’il sait, il sait, il a su et sait encore et pourtant il ne sait, il ne sait pas, pas qu’il ne va pas manger, il ne sait pas que les ténèbres ne sont pas la seul existence, il ne connaît que minuit, que minuit qui dure depuis si longtemps, les contes ne raconte pas pourquoi le temps est à minuit, ni les livres, il ne raconte pas qu’il ne l’est pas alors pourquoi ?

Le visage contre le sol, les mains en sang, le passé cogne et le sang remonte jusqu’à l’épaule droite et déambule sur le torse, il vient du cœur …

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Arôme d'antan [Flash back]   Arôme d'antan [Flash back] Icon_minitimeLun 11 Juil - 14:48

L’épaule droite ! Oui, tout est là ! Ou peut-être rien, non surement rien, il cogne frappe, les yeux brulés, les mains sur l’ignorance il hurle, un cri, un seul cri proche du sifflement et il s’effondre, les mains en sang, il cogne, cogne contre les murs sourds de son cœur ouvert sur le monde, le visage dans l’herbe il ne peut regarder celui qui l’éblouit. Le cycle de la nuit est mort avec le dernier livre, le cycle de la nuit s’effondre, il a fait jours dehors, il a fait son, il est née un autre bruit que celui de cette frappe sourde qui cogne encore mais … Mais les sons ne sont plus seuls, trop nombreux, bien trop nombreux et le singe n’est pas trois, deux, il est seul et les odeurs l’assaille, il aimerais être trois, trois petits singe mais les autres frappent, cogne, mutile la paroi qui …

Il fait nuit et la lune est morte elle aussi, les sons sont ceux des ombres et seul l’oublie semble peupler cette terre d’obscurité, il fait nuit, nuit noir mais il continu à frapper, le son qui rythme sa vie, ce bruit sur les parois, il est toujours là, blessant, déchirant, meurtrissant, mutilant… Affolant, affolant mais rassurant au milieu de ce monde qui n’aurais jamais dut exister … Le cycle de la nuit reprend ses droit même si il sait maintenant que demain il mourra pour renaitre plus tard … plus tard … Toujours plus tard, plus tard quand on sait ou plus tard quand on sera, le temps …

Le temps, quelque chose d’angoissant, de bien plus puissant que le monde, il tue le disque nuit et laisse la lumière des cieux vivre tant qu’il le veut puis rend le cycle à ses droits, le temps est une histoire qu’on raconte trop peu alors il apprend, il n’apprend pas d’un livre, non il apprend d’une voix, d’un son, il apprend car il sait qu’après il mangera…

Il ne sait plus, plus rien, il savais tant de chose dans le noires, trop de choses, il les sais toujours mais il y a trop, beaucoup trop, tellement … Qu’importe il apprendra, il apprendra mais il mange, il laisse couler le sang sur l’herbe verte de la plaine alors que le jours se traine paresseusement vers sa naissance, lui qui se fiche de la vie des êtres et donne à tous la même chose, lui qui se fiche qu’il cogne, frappe ou simplement vive … Mais le temps n’est pas encore à apprendre, courber, coucher, seule dans des haillon entourer de monde, seul rouler sur lui-même il cogne sur son cœur, cogne sur son dos, il veut vivre, il sait qu’il le peut, il sait qu’il …

........

Les chaines, les chaines des jours qui taillent de fer dans la peau, les chaines du fouet qui taillent de cuire dans le dos, les chaines vie qui taillent de chaleur dans le cœur alors qu’il cogne, tirer sur chaque membre par trois homme, écarteler de toute part, il cogne, cogne sur les parois toujours sourdes, cogne et enfin, depuis si longtemps éclate la peau, la prison qu’il avait meurtrie, qu’il avait tailler avec tant de haine, qu’il avait laissé se construire …

Elles explosent chaines et mails, barreaux et chaires, rien que le sang sur l’herbe de la forêt, l’herbe oublier entre les arbres alors que nait au ciel le souvenir oublier par son père et laisser au soin des hommes, les ailes écartés, regardant la forêt il s’écrase et redevient chaire …

Il ne cogne plus, il ne cognera plus, il sourit à l’homme devant lui et l’écoute, l’écoute avant de la rependre ses entrailles, ainsi l’autre apprend, apprend qu’on ne contrôle pas un démon et que jamais, même dans la folie il n’oublie qu’il a toujours été fou, le fils fou d’un dieu, assis sur le corps de l’homme, un collier dans la main il reprend ses droits, jamais il ne laissera les autres, il ne cogne plus, il caresse doucement les parois et les modèles, il est fils de dieu, de dieu et de création, de Fen et de la fille de Shanra, il sourit, sourit et marche vers le temple de son père.
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Arôme d'antan [Flash back]   Arôme d'antan [Flash back] Icon_minitimeMer 2 Nov - 14:09

Il est l’heure, l’heure où tout s’effondre, où tout se fane, où plus rien n’as de substance ni d’existence, l’heure où le marché le visage vide et les joue creuse, l’heure où tous les regards se perdent dans les néant d’une existence rêver mais morte avant d’avoir plus prendre vie, l’heure même où seul les morts marchent encore et où les vivant le devienne, l’heure où, triomphant, les bras levés au ciel la marche se termine sur les pierres du monde.

Alors, posé sur le toit que les hommes ont fait à leur monde il s’approche de l’autel de pierre, stèle éternel à la vue des dieux mais caché aux hommes de peu de fois, dans une forêt où les hommes ne sont que des disciples du Dieu des arts une femme y est tenu par des liens du cuire la poitrine douce-ment lever vers les rayon du soleil se cabrant pour essayer de se détacher de ses chaines de peau. Son visage et son corps finement peint rehausse sa beauté tout en la tournant en démone, les peintures ri-tuelles sont là, posées sur la chaire, gravée à même le sang de celle qui repente la création de Shanra.

Doucement la main de l’homme passe sur sa peau, doucement il suit les lignes, doucement il marque ses croyances puis … Puis la violence hurle à la mort que seul le monde dans lequel est vie peut souffrir tant de mouvement. La peau qui se détache sans emporter l’âme, la chaire qui se déchire alors que la vie reste et que le souffle ne peut s’échapper, tout est là présent pour l’extase d’une vie qui reste cloué, colle à la dalle de pierre sous le regard des dieux, du dieux qui vois son fils s’en prendre à une démone d’esprit, ouvrir sa chair, la faire jouir de souffrance…

….

Tout ce mélange, les battements de cœur, les crie de douleurs étouffé par la joie, la souffrance et le plaisir, l’ignorance et le monde. Ici la chaire parle à la pierre, le sang écrit aux cieux, ici, sur la salle im-maculée quelques instants avant les auspices du monde s’ouvrent à ceux qui savent les lires … Ici au milieu des cries on peut entendre par la gorge à demi tranchée le regret de Shanra, la souffrance de Fen et le futur de cette race qui a été créée et prendra la place que le Dieu de la guerre voulais pour lui seul …

….

Sortant, marchant sur le sang de la démone sous ses pieds nus il montre au monde un cœur, un cœur sur lequel trône le signe de Fen et le mot amour, un cœur crée pour faire sombrer un Dieu, puis dans le silence il le mange et levant les yeux au ciel, sous les exclamations de joie il laisse son enveloppe, sa cage, exploser, il est celui qu’il doit être …
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