Agonie désertique [pv Duscisio]

Sujet: Agonie désertique [pv Duscisio] Lun 31 Oct - 0:22

D es ombres se propageaient entre les plaines du désert asséché. Enfin, cette rumeur parmi tant d'autres en cette période léthargique de l'année s'était bousculée jusqu'aux oreilles du petit suricate qui épiait sans détour les lecteurs affairés de la bibliothèque aux lumières. Me souciant toujours de l'équilibre du monde et de ses grands mystères, j'écoutai aussitôt avec attention les observations de mon compagnon aux propos parfois dénués de professionnalisme. Rien ne m'empêchai de m'éloigner de la capitale alors que quelques enseignements loufoques occupaient plusieurs vilains un peu partout dans Istheria. L'idée de se perdre dans les montagnes à la recherche d'un moine réputé n'était guère conçue pour une bibliothécaire expérimentée. Mon plus fidèle - seul à vrai dire - collègue n'y participait point, mais si l'envie lui prenait de s'instruire autrement, je ne pouvais laisser moi aussi la bibliothèque sa surveillance durant une longue durée. Au lieu d'un escapade enrichissante, je me dirigeais vers le mythe ou la désertion la plus totale que j'aie vécue. Peu importe où j'allais, je me lançais toujours dans des histoires marginales. Une fois à la bibliothèque, je me permettais d'écrire un petit chapitre supplémentaire dans mes chroniques personnelles, dissimulées dans un coin reculé de la bibliothèque.

Il m'arrivait de changer l'ordre des choses, pour me tester moi-même malgré la sagesse de l'âge qui consumait depuis jadis mon esprit. Ma monture n'eut d'autre choix que d'accepter sur son dos la venue d'un chevalier aux traits peu familiers, à la senteur incontestablement plus masculine que la sylphide par laquelle il avait l'habitude d'être monté. Fibbos montra clairement quelques signes de dérisions. Il secoua même fâcheusement la tête lorsque son ami le petit suricate se percha sur son crâne pour lui faire entendre raison. Rien ne pouvait détourner l'orgueil borné de cette bête princière.... À moins de connaître un moyen plus ou moins évident de retourner la situation en utilisant le seul et l'unique point faible sur le plan psychologique. À coup sûr, je savais qu'une petite gâterie suffisait à racheter la loyauté de celui-ci. Sans perdre une minute de plus, je fouillai dans les réserves de nourriture du jeune terra pour m’accaparer d’une piètre carotte.
Je me souvenais de cette chose orange qui avait un bon goût, mais fade en comparaison de délicieuse petites baies rougeâtres. Par le passé, je m’amusais à expérimenter le mode de vie des terrans et des animaux sans pourtant m’y intéresser grandement. Les saveurs et les textures si diversifiées m’attiraient puis me répugnais... Le désavantage d’être immortel et de ne faire que détail des habitudes importantes des autres peuples. Avec un petit sourire satisfait, j’observai tranquillement le cheval ne faire que de fi de sa dignité, croquer à pleines dents dans le légume suspendu miraculeusement devant ses énormes yeux noirs. Ce dernier parvint de sa volonté à décrypter l’arôme de parchemins vieillis qui se dégageait des longues mèches écarlates qui encadraient mon visage. Ainsi s’achemina la traversée d’Hesperia à Taulmaril, Taulmaril à la frontière de Ridolbar puis de celle-ci jusqu’aux colonnes d’Ebreus.

Meio, soit le plus petit de mes deux amis, parût soudain plus curieux de constater que son lieu de naissance n’avait guère changé. Les contrées de sables ne comptaient pratiquement personne parmi ses habitant. Les moindres créatures se terraient pour la nuit face au danger imminent des tempêtes nocturnes, des tièdes brises qui balayaient tout sur leur passage. Je n’entendis aucunement la morsure du vent nous surprendre par l’arrière et pourtant tous sentirent un léger frissonnement de surprise leur parcourir l’échine. Une silhouette sombre passa presque imperceptiblement devant nous avant de se fondre dans la terre poussiéreuse de la vaste étendue.

Mes sourcils se froncèrent tandis que mon air heureux s’estompa pour laisser place à une mine de jeune homme sérieux. Je mis pieds à terre pour examiner cette tache noire qui teignait vaguement le sol sablonneux. Le suricate se tailla une place contre mon épaule recouverte de mon armure d’or alors que je m’approchai du mystère révélé réalité. Mon corps se pencha pour recueillir à deux mains une bonne poignée de sable brûlant. La moitié des grains glissèrent d’entre mes doigts pour rejoindre leurs compatriotes, perdant par le fait même la lueur violine qui les enveloppait. Mon compagnon se pencha au-dessus de la matière pour s’en imprégner puis regagna avec une agilité certaine le sol qu’il avait autrefois côtoyé. Je le suivis en chantonnant quelques vers d’une langue ancienne, en proie à n’importe quel souffle de vent...

C'est dans l'ombre d'une agonie désertique que l'aventure commence. Cette endroit maintenant visité non pour la première fois se voit marcher par un marcheur peu commun allant jusqu'à risquer sa propre vie pour un remède commander par un des clients. Il déteste cette endroit. Sortir autant couvert n'est pas inhabituelle de sa part. Même dans les endroits les plus frais, l'obligation de se cacher du soleil est une nécessité permanente. Pourquoi ? Pourquoi risquer sa propre vie pour en sauver une autre. Rester ici est voué à une mort incertaine, l'obligation de prendre toujours plus de gourde que d'habitude dans son sac. A lieu d'une seule remplit d'une eau à température ambiante et parfumer de menthe. Cinq gourdes si se n'est plus, cinq gourdes remplit d'un semblant de thé est la seule chose qui va lui permettre de survivre à cette chaleur suffocante. Le but principal n'étant pas non de chercher en priorité se dont il a besoin pour le prochain remède mais ne pas tomber dans les pommes au moment le plus opportunité. Ici, porté un bâton n'est pas vraiment recommencer. Laisser entrée trop de chaleur par les ouvertures entre les vêtements serait la pire chose à faire. N'étant pas dupe à ce point pour se priver de sa propre magie, l'acquisition d'une broche sertir d'une pierre d'ambre il y a quelques semaines l'aide énormément. Ne possédant pas la même rareté que Limiria mais sa puissance contenue dans une pierre un peu plus petite, à la place d'un poings humain sa magie tient dans une pierre de la taille d'une phalange. C'est petit mais suffisant. Malgré ça, Limiria se trouve sur son dos attacher avec Toribrioé sa fidèle épée. Les avoir est pour lui un bien fait inégalée. Le besoin de s'en servir est peu probable. Mise à part les créatures vivant dans cette endroit, l'albinos n'avait rien à craindre. Qui s'aventurait ici à pat lui ? Qui risquerait sa vie dans un tel enfer ?

Cette silhouette qui se promené dans ce désert suicidaire n'est pas uniforme. Le bâton et l'épée qui orne son dos ne sont pas inaperçu non plus. Le manche et le fourreau noir de l'épée reflète une lumière émise par le bâton à son extrémité. Une lumière pure et éclatante mais moyennement lumineuse. IL y avait quelques chose de particulier chez ce jeune homme qui marchait. Aucune monture, rien ne l'aidait à allez toujours plus vite toujours plus sécuritaire. Une monture, cela l'empêcherait de voir une plante, rare ou non, passer sous sa vue. Il n'est aucunement raison de manquer la moindre plante qui l'aiderai à gagner un minimum, ou la plante qu'il cherche pour une potion d'une commande. C'est encore le cas ici. En plein désert, il est rare de trouver des plantes, pourtant celui ci fit mine de s'accroupir semblant prendre quelques chose sous le sable. Il regardait le sable depuis le début et se n'est pas par hasard. Un trou qui décorait la surface brulante était le signe d'y trouver l'une des plantes rares que l'on trouve ici. Cette plante n'est pas véritablement rare, elle est juste difficile à trouver. Il n'est pas évident de trouver une plante se cachant sous ce tas de grain chaud mesurant à peine quelques centimètres attendant la moindre goute ou petit organisme vivant pour le nourrir suffisamment longtemps pour la prochaine victime passant par ici. La nature est étonnante mais le jeune l'est tout autant voir beaucoup plus.

Quel est sa particularité ? Le fait que son bâton sur son dos brille n'y est pas par hasard. Une broche se cache sous ses vêtement le protégeant de la chaleur, une broche émettant une lumière également, signe d'une utilisation de magie continue. La détection terrestre. Mais il n'y a pas que cette magie. Un courant d'air entoure le jeune garçon, une protection supplémentaire contre le sable chaud volant à cause du vent du désert. Le sable s'incruste partout. Si la force d'Acrigia n'était pas présente il ne serait pas ici. Tout n'est lier qu'à sa prédilection pour sa magie. Un mage de haut niveau. A peine à t'il eu cette force – il y a quelques semaines – que sa maitrise est déjà plus ou moins parfaite. Combien de temps s'est t'il entrainer ? Combien de temps compte t'il utiliser cette magie ? Tout utilisation de magie fatigue psychiquement son invocateur, l'endurance magique de cette homme est hors norme.

Il continue son chemin sans crier gare. Rien ne semble l'empêcher d'avancer bien que sa marcher était tout de même lente, jusqu'à qu'il s'arrête après entendre un semblant de bruit de sabot dans le sable, si se n'est pas un accompagnement d'un hennissement de l'animal. Il essayait de regarde l'arrivant avec tant bien que mal, une silhouette noire arrivant contre le soleil brulant des lieux. C'est insupportable. Quelques peu épuiser cette présence allait peut-être l'aider à trouver un coin à l'ombre ou carrément une oasis pour s'y rafraichir rapidement. Fallait-il savoir encore maintenant, les intention de cette personne. Si elle allait sortir les armes, ralentir et proposer son aide ou simplement demander un renseignement pour une direction à suivre. Dans toutes les situations, il est prêt à y faire face...

Handicap. Faculté magique grandement réduite.
Agonie désertique [pv Duscisio] Ogp4

L a chaleur pourtant moins importante sur le reste des vastes territoires se faisait largement sentir près des Colonnes sacrées. Aussi étourdissante fut-elle par rapport au climat plus tempéré d'Hesperia, je ne me déshydratai guère pour autant. J'échappais aux limites naturelles qui semblaient tant importuner les voyageurs aguerris. Cependant, une tache de lumière se glissa entre les mailles vaporeuses de mon champ de vision. Me trouvais-je sujette aux fantaisies du désert ou aux délires psychotiques des êtres désaltérés ? Pas une seconde, je doutais que le sable contenait une texture mystique... Bien au contraire. Le scintillement argentin qui ricochait à quelques reprises accompagna bientôt une forme en mouvement, plus définie. Toujours à terre, j'empoignai avec espoir mon sceptre suspendu temporairement à ma taille. Les rayons solaires teignant les horizons de paillettes carmin firent briller d'un nouvel éclat la sphère cristalline qui ornait mon bâton protecteur. Lentement, je tournai agilement celui-ci entre mes doigts puis le dirigeai vers la tache d'encre dispersée. Les présages néfastes allaient se révéler puissants ou s'esquiver dans les terres mouvantes.

Dépourvu de cavalier, mon destrier s'en alla à l'affût de quelque chose à se mettre sous la dent. Il trottina d'une démarche dépourvue de vigueur. Nul doute constata-il dans les plus brefs délais que la végétation ne survivait guère avec des conditions aussi arides. Aucune brindille à mâchouiller, rien que des brins aigres pour vous dessécher l'intérieure de la bouche. La monture soupçonna son nouveau maître d'avoir tout de même apporté une source d'eau à son attention. Dans cet optique des choses, l'animal tourna les talons. Quelques traces rondes de sabots se dessinèrent sur son passage tandis qu'il approchait avec une vivacité prédominante à chaque nouveau pas succédant l'autre. Elles s'effacèrent aussi rapidement par le souffle ardent du vent... Aucune trace de vie ne figurait à la surface de cette toile sablonneuse.

À ce changement de cap soudain de la part de mon compagnon, un rire sincère explosa entre mes lèvres souriantes. Je portai alors ma concentration sur le phénomène particulier, laissant circuler l'énergie ancestrale des adeptes du soleil en mon sceptre enchanté. L'améthyste fixée au bout de mon instrument augmenta en intensité avant de laisser échapper quelques filets éblouissants de couleur. Un halo peu commun enveloppa la dune puis percuta un détail des plus insipides.

Une vibration colossale me fit bourdonner de la tête au pieds. Les ondes plutôt que les bruits me sensibilisaient. Par la faiblesse de mon enveloppe charnelle, cette manière étrange d'entendre développait mes multiple sens. J'en jurai qu'un cri strident déchirait les lieux abandonnés. L'écho abasourdissant s'atrophia considérablement au loin. Mes membres secouées de part et d'autre se dévoilèrent flageolant l'espace d'une bonne minute. J'estimai néanmoins que la créature méconnue qui réduisait progressivement la distance nous séparant avait eu droit à ce concert émoustillant. Que penser d'une telle menace à la vue d'un cavalier voyageant seul ? N'importe qui associerait ce hurlement mortifiant au premier venu. Mon apparence transmettait certainement une image plus hérétique avec ma large stature et mon armure au relief de l'Ordre d'Oris.

-Criiiaowwwkk.

Meio poussa un son que je définis, à son expression, par un grognement de désapprobation. Pourtant, il ne se lança pas dans une suite de commentaires burlesques, sachant pertinemment que je ne pourrais rire de ses remarques. Fibbos quant à lui répliqua par un hennissement paniqué sans pourtant se départir de son allure hautaine.

De toute évidence, les rayons cosmiques avaient chassés une entité néfaste. Cette dernière ou ces dernières s'incrustaient à travers la prise folle, craignait la lumière et s'incrustait manifestement dans les souterrains des Colonnes, tant ceux-ci existaient. L'espoir d'entamer avec plus de précisions cette chasse à l'ombre au coeur, j'attendis la venue du seul être vivant que j'avais croisé depuis des milles. Alors que je fixais le panorama qui depuis ma dernière rencontre n'avais pas changé, un museau blanc vint m'effleurer la joue affectueusement. Depuis la dernière décennie, rien n'avais changé. Les piliers s'évadant vers le ciel rendait plus infini le plafond céleste. À peine détournais-je pensivement les yeux du plus petit familier que celui-ci vagabonda sur les parois rocheuses. Il dévisageait de ses yeux globuleux un élément qui me semblait jusque là anonyme. Remarquant alors le nouveau venu, je le saluai respectueusement d'un simple hochement de tête.

Chaque grain de sable se ressemble, pourtant parmi eux certaine se diffère par leur couleur ou leur taille. Le sable qui orne ce désert sont comme n'importe quel autre humain. En apparence certaine se ressemble mais n'ont pas le même caractère. Se qui veux dire ici que les agissements d'une personne ne peuvent être défini rien qu'en la voyant. Qui pourrait se douter que la silhouette en face de lui descendit de sa monture pour une quelconque raison ? Sortir à se qui ressemblait à un bâton, un spectre ne pouvait être définir à l'avance. Le fait de comprendre le pourquoi du comment de l'instant présent n'a pas vraiment d'importance. Comprendre donc le fait que Duscisio se baisse pour cueillir des plantes que l'on ne voit pas n'a aucun intérêt dans l'immédiat. Réfléchir un peu pousse à des conclusions et donc les questions trouvent leur réponse toutes seules.

La plante qui se trouvait dans sa main avec une apparence un peu bizarre. La tête ayant la forme d'une tulipe, l'ouverture ne faisait que quelques centimètre, assez gros pour prendre au piège un scarabée noir qui se balade de temps à autre sur le sable. Le scarabée fait figure d'exemple mais au moment ou il regardait cette plante en question, l'insecte se trouvait à l'intérieur à moitié digéré et couvert d'une substance verte semi-transparente. L'albinos souriait. C'est exactement se qu'il pouvait espérer de mieux. En plus d'avoir la plante, le peu de cette sorte d'acide est un ingrédient assez rare, dont la quantité importe peu en sachant qu'une seule goute suffit pour un puissant effet dans un remède. Quel remède ? Lui seul le sait. Alors qu'il sortait une sorte de boite en forme de noix de coco, petite comme son poing pour l'ouvrit en la tournant sur un axe, posant momentanément la plante en équilibre sur son sac et rangeant celle ci dans la petit boite qui fut refermer et ranger avec une perfection sans faille dans le geste.

A la remarque de cette présence non loin de lui sous forme d'une ombre former à contre jour. Le soleil arrivant en face de lui pousse ses yeux à être éblouit d'une lumière peu agréable. Ses pupilles fendu aussi fine que ceux d'un chat pour éviter de passez trop de lumière mais l'obligation de mettre sa main devant son visage était irrésistible. Il baissait les yeux pour ne pas que ses conditions continues. Sa main formant une casquette allonger, prolongeant sa capuche le protégeant déjà sa tête du soleil en grand partie. Sa tenue n'est pas là par hasard. Sa peau ne supporterait pas cette exposition plus de cinq minutes en plein soleil, un évanouissement est vite arrivé surtout quand l'on est aussi fragile que lui.

Le comportement de la forme ombragée non loin de lui se vint peu commune. Le sceptre qu'il portait maintenant à la main émettait autant,... non beaucoup plus de lumière que son bâton à l'heure actuelle, mais autant si sa magie était utiliser à pleine puissance. Limiria avait détecter cette source lumineuse comme une source de magie et réagissait en conséquence à émettre toujours plus de lumière. C'était le cas pour la broche actuellement cacher sous sa tenue. Sa monture cherchait à trouver de quoi manger dans ce désert dépourvu de végétation verte. Lumière blanche d'un diamant ornant le bâton de l'albinos avec cette lumière d'un violet dont la clarté est impossible à déterminer. En plus des deux soleils brillant à pleine éclat sur ce lieu deux étoiles de couleur différente faisait leur apparition dans un ballet peu commun. Duscisio ne voyait pas vraiment se qu'il se passait. S'il était la cible de cette lumière, bien que si c'était le cas celle ci avait un effet curatif à son égard. C'est une lumière apaisante, donc beaucoup moins agressif que celle des soleils. Il fut saluer une fois terminer, d'un simple hochement de tête. Comme l'albinos c'était approcher il était plus facile de voir la personne qui se manifestait devant lui, le signe particulier par contre se trouvant sur son torse sous forme d'armure d'or. Il reconnaissait ce relief dessiner sur cette armure.

Que ferait un membre de l'Ordre d'Oris dans un tel endroit si je puis me permettre ?

Question basique qui pourrait se retourner à lui. Attendant la réponse, il regardait un peu se qu'il possédait, dont le spectre de lumière encore dans sa main. Retourner la question sera à prévoir et il possède déjà cette réponse d'avance au vu du nombre de fois qu'il avait entendu cette question là dans ses propres oreilles...

[HRP] Sujet abandonné pour manque de présence.
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