| | | N'attend pas grand-chose de ses retrouvailles. |  |
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|  Sujet: N'attend pas grand-chose de ses retrouvailles.  Mer 8 Fév - 20:29 | |
| Jusqu'à présent le jeune Yorkas n'avait eu d'autre choix que de fouler les chemins escarpés a pied. Les semelles de ses bottes en cuirs étaient usées et des cailloux farfelus lui taillés la plante des pieds. Semeï avait quitté Cinnemeria et s'était arrêté a une petite écurie. L'étable tenait encore debout mais le bois était vieux et humide, tout ça ne tiendrait pas bien longtemps. Il y avait bien évidement d'autres écuries, plus belle et plus accueillante aussi, mais Semeï n'avait pas assez de dias pour s'équiper d'un coursier digne d'un roi ou même d'un petit prince sans avenir. Le vieil homme qui s'occupait de l'étable était petit de taille, bossus et sa barbe était longue, elle raclé le sol. Sa peau était grignoté par le temps, ses joues creuses, son front et ses yeux étaient ridés. Il faisait peine a voir, et Semeï eu des mouvements de recules a chaque pas du marchant dans sa direction. Sa voix était faible, saccadée par des souffles d'air qui avaient du mal a s'engouffrer dans ses poumons séchés. L'étalon qui lui présenta était en bonne santé.
Une large liste immaculée, trois belles balzanes, dont une à l'antérieur droit, très haute, et surtout une robe d'un beau marron, couleur écorce, brun profond, brun fondant, changeant de nuance en fonction de la lumière. Cette monture fessait un bon mètre soixante-dix de muscles et de nerfs. Son imposante masse musculaire -quoi qu'elle ait un peu fondu suite à un courte convalescence- le fait paraître plus imposant qu'il ne l'est réellement. Il a d'excellents aplombs, des os solides, des sabots d'une excellente qualité. Malgré sa propension à manger énormément, il n'a jamais eu la moindre pathologie. Bien que la bête semblait fort puissante son prix était dérisoire et même plutôt faible. Semeï se méfia. Il inspecta la créature, passant ses mains sur ses flans, caressant sa longue crinière noir. Il regarda même ses dents. Tout lui semblait en ordre, bien qu'il n'avait jamais eu de compagnon autre que son léopard qui, assis un peu plus loin sur un petit rocher, attendait que son maître est fini pour ne pas effrayer l'animal.
Le Yorsak paya le vieillard et se mit en selle. En vérité cet étalon était tout simplement vieux et n'était pas partit a l'aventure depuis quatre années déjà. Peut importe si aucun prince ou chevalier alentour n'avait envie de monter cette bête, Semeï en ferait un coursier digne de lui et ça c'est tout se qui pouvait compter a ses yeux. Le plus drôle dans tout ça c'est que le pauvre Yorkas n'était jamais Ô grand jamais monté sur un cheval et c'est avec difficulté qu'il essaya de le faire avancer. Tapant doucement sur ses flans, l'étalon posant un sabot devant l'autre a un vitesse réduite. Semeï se dit qu'il commencerait donc ainsi et qu'au file de sa course vers le nord, parviendrait peut-être a le faire trotter ou galoper.
Une dizaine de minutes plus tard c'est un paysage vert et fertile qui se présenta a eux. De grandes plaines verdoyante, quelque jeunes arbres solitaires, avec en fond une petite mélodie des oiseaux et le son calme et paisible d'une petite rivière. Ils descendirent une pente au pas. Semeï, droit comme un piqué essayait tant bien que mal de ne pas faire perdre l’équilibre a son canasson. Une fois au pied de la colline, une route menait droit à la ville suivante. Un pont en pierre enjambait un fleuve qui portait sur son courant du bois arraché aux arbres des montagnes. Sur ce pont, des hommes munis de longues perches empêchaient qu'un barrage ne se crée. Le Yorkas le traversa sur le dos de sa monture et pour ne pas faire mauvaise impression esquissa un sourire et lâcha un « bonjour » a ces hommes qui bien trop concentrés a leurs tache ne lui répondirent pas. Plus loin, la grande porte en bois attendait les passages quotidiens des voyageurs, marchants et autres aventuriers en quête de repos ou de fortune dans les entrailles de Tyrhénium.
Seäwen était un peu en retrait, mais il suivait le coursier de son maître sans le quitter des yeux. Une fois en ville, après avoir raconté conte merveilleux et récits fantastiques aux gardes, Semeï marchait au pas sur le dos de son étalon qui de part sa puissante musculature attiré l'attention des plus curieux. La plupart des maisons de Tyrhénium étaient en moellons d'un brun clair. De constructions massives, elles se serraient étroitement les unes aux autres. Elles étaient décorées de plantes et de tissus. Certains drapeaux, abîmés par le temps, flottés comme si la ville elle même inspirait et expirait. Dans certaines ruelles des moutons mélangés a des chèvres bêlaient a tût tête, rendant fous ceux qui dans leurs maisons a étages, essayent de faire dormir leurs nourrissons. La ville en elle même était vivante, bruyante et folle. Les murs qui l'entouraient été a étages pour que gardes et soldats surveilles les environs. Semeï descendit de son cheval et le tenant pas les renne le guida dans la foule qui était devenu dense. Plus loin, devant une étable qui de part sa structure sobre et sa construction en pleine ville, lui donné un certain charme. Ce cheval était beau et serviable, mais Semeï n'avait que faire d'un bourricot comme celui-ci, il alla donc le vendre au plus offrant. C'est une femme qui le lui en débarrassa. C'était une Terran, grande, fine et élancée, sa poitrine était imposante et sa chevelure blonde enivrante. Elle avait complimenté le jeune Yorkas pour l'entretient de cette monture qu'elle trouva drôlement belle. Comme bon pirate qui se respecte, Semeï avait bien évidement menti sur l'origine de l'animal et avait raconter une histoire absurde mais tellement bien conté que la jeune femme avait été obligée de le croire.
Une fois vendu deux fois le prix de l'achat, le Yorkas quitta la battisse de pierre et retrouva Seäwen, couchait contre un panier de légumes. Dans tout ce remue ménage c'est une silhouette gigantesque qui attira son attention. Une tignasse argenté, une stature noble, cela ne pouvait être qu'une seule et unique personne, le chevalier de L'Ordre d'Iris, Vladimir Kerlunn. Il est difficile de classé ce vielle homme dans la catégorie des amies de Semeï, mais malgré son profond dégoût pour la race des Yorkas, Semeï n'avait pas abandonné l'idée de lier un lien avec cet individu, aussi désagréable soit-il. Bondissant avec grâce et élégance entre les chariots de choux et de patates le jeune homme s'approcha le plus discrètement possible de sa cible et se glissa devant lui. A prendre un poing dans la figure autant que ce soit en souriant.
« Bien le bonjour Monsieur le Chevalier. Vous vous rappelez de moi ? »
Seäwen s'était également glissé entre la foule, manquant de se faire écraser par des sabots. Il passa même entre les jambes de Vladimir, et se posta juste devant lui, ronronnant. Ça fait toujours plaisir de voir un visage amical. Après tout c'est lui qui les amenés a Cinnmeria sur son bateau.
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| | Sujet: Re: N'attend pas grand-chose de ses retrouvailles. Ven 10 Fév - 5:35 | |
| Dans les rues animées du quartier commerçant, le vieux sylphide venait faire ses achats pour la semaine. Il aimait être dans l'agitation des rues, voir les gens courir d'un endroit à un autre, les voir dans un stress intense d'être en retard , et ainsi de suite ...
Il savourait d'être hors de la prise du temps, hors des tracas quotidiens. Il était seulement la , à faire des achats quelconque pour son bon plaisir.
Tantôt il s'arrêtait devant un étale de fruit et légume, tantôt il compté fleurette à la marchande de fleur. En ce baladant , il donna une pièce à un mandient qui le remercia avec un sincère sourire édenté. Il participa même à un jeu d'enfant, discrètement bien entendu, rien que pour avoir le plaisir d'entendre des rire d'enfant.
Mais pendant son moment de plaisir au marché, un yorkas vînt le dérangé en sautant entre les chariots de marchandise , et interpella le chevalier.
Bien le bonjour Monsieur le Chevalier. Vous vous rappelez de moi ?
Un yorkas ... ce yorkas. Vladimir ne pouvait que le connaitre. Il fut obligé de le supporter le loin de la traversée ... Lui, ses gènes et son léopard débile. Le chevalier n'aimait pas les yorkas, c'était un fait , et ne voulait surtout pas nouer de relation avec un de cette race. De surcroit, ce dernier l'avait dérangé dans un moment de bonheur qui ne lui était pas permis souvent. Son visage devînt froid, hermétique. Ses yeux jaunes devinrent des cristaux de glaces.
Dégage de la , oui je te reconnais. Mais ce n'est pas pour autant que je voudrais encore avoir affaire avec toi ! Donc espèce de bouquetin bâtard, sort de ma vie ! Toi et ta race n'avez rien à apporté de correct au monde !
Puis prenant son panier ,Vladimir commença à partir. Il n'en voulait même pas vraiment a Semaï, il n'avait rien contre ce jeune homme qui fut courtois, une fois remis à sa place. Mais Vladimir en voulait trop aux yorkas , et son jugement était altéré par la haine qu'il vouait au mi-hommes mi-animaux.
Derrière lui, il sentait que le jeune homme ne comptait pas le lâcher de si tôt. Apparemment, il était déterminé à lui courir après ... Et bien ils allaient jouer.
Vladimir tourna sa tête en arrière , et plongea son regard dans celui de Semaï, puis continua sa route l'air de rien. Le petit groupe continua jusqu'à que le chevalier décide de tourner dans une ruelle.
Et l'antilope et le léopard tombèrent nez à nez avec ... un mur. Plus une trace du vieil homme. Celui ré-apparu derrière eux, l'oeil toujours aussi morne et froid.
On arrête de jouer, que veux-tu réellement ? |
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| | Sujet: Re: N'attend pas grand-chose de ses retrouvailles. Ven 10 Fév - 6:25 | |
| Le Yorkas écarta pensivement une mèche de cheveux de son visage, dévoilant ainsi, sans aucune ombre pour les refroidir, ses yeux d'un jaune sauvages. Semblable a ceux d'un félin, les yeux de Semeï était loin d’être ceux d'une gazelle et bien que ceci était en contradiction avec son animal intérieure, il était en parfaite harmonie avec son caractère dynamique et jovial. Le visage souriant de Vadimir s'estompa, laissant place a une vilaine grimace de dégoût. Un sourire mal formé, des lèvres tremblantes et des sourcils froncés avaient eu raison de son charisme naturel. Semeï essaya alors de l'imité, mais cette frimousse ne pouvait que lui donner le sourire. Il ne l'avait donc pas oublié. Le sylphide inspira, gratta sa gorge de glaire, serra ses poings et dans un torrent de salive cracha au Yorkas le font de sa pensé.
« Dégage de la , oui je te reconnais. Mais ce n'est pas pour autant que je voudrais encore avoir affaire avec toi ! Donc espèce de bouquetin bâtard, sort de ma vie ! Toi et ta race n'avez rien à apporté de correct au monde ! »
Oh. Quel joli et poli personnage. Semeï en eu des frissons dans le dos tellement sa voix porté au loin, attirant l’attention des passants. Un groupe de jeunes femmes claquèrent le sol de leur talon en bois. Un homme tenant son chariot d'une forte poigne, frappa les roues de sa carriole contre un des trottoirs. Tout ce boucan avait eu pour effet de remettre tout le monde a sa place. Tout les regards curieux s'étaient ainsi dissipés, regardant maintenant droit devant eux, en oubliant l’existence même des deux personnages au centre de la rue.
Seäwen, braqua ses oreilles en arrière, hérissant ses poils au choc sonore crée par la voix du grand chevalier. Il recula donc pour se blottir un peu plus contre son maître trouvant ce bonhomme drôlement désagréable. Quel mouche l'avait piqué. D'où sortait-il cette insulte de bouquetin bâtard ? Semeï ne se sentit pas visé, il était une antilope. Le Yorkas afficha donc un de ses plus beau sourire et lança d'un ton ironique.
« Je vais merveilleusement bien, merci de vous en inquiétez et vous ? »
Vladimir ne semblait plus vraiment l’écouter, et il s'abaissa pour ramasser son panier en osier. Semeï aurait bien voulu lui demander ce qu'il avait acheté, mais si on faisait vraiment attention le panier était vide. Le chevalier se retourna alors, se fondant dans la foule, Semeï sur ses talons. En vérité il n'était pas près de le lâcher. Bien que Vladimir était tout bonnement incorrecte avec lui, il y avait en lui une certaine droiture et un charme mystérieux qui rendait le jeune Yorsak des plus curieux. Il voulait en savoir un peu plus sur cet étrange personnage, aussi méprisable soit-il. D'où lui venait cette haine envers les Yorkas ? Qu'est ce qu'était un Sylphide ?L'ordre d'Iris consiste en quoi exactement ? Pourquoi et comment est-il devenu chevalier ?
Semeï était comme ça. Il se posait toujours une et mille questions sur ces personnages portant d'étrange armures de combats, parcourant le monde, découvrant chaque jour de nouveau environnement. Peut être qu'il lui apprendrait quelque chose. Semeï n'était bon qu'a voguer sur les oceans, a trancher l'air marin de son arme en bois. Ce n'était pas un aventurier, ce n'était pas un soldat, juste un petit pirate vagabond qui n'en fait qu'a sa tête, essayant de vivre comme bon lui semble, essayant de se donner un genre et un nom. Ce n'est qu'en tournant dans une ruelle, continuant de suivre Vladimir, que Semeï et Seäwen tombèrent nez à truffe, avec un mur en pierre. Le chevalier de l'Ordre réapparut comme par magie derrière eux, ne leur laissant ainsi aucun échappatoire.
« On arrête de jouer, que veux-tu réellement ? »
« Moi ? Rien de spé-cial. Je vous ai vue dans la rue alors je me suis dis que j'allais vous passer le bonjour. Mais vous êtes tellement haineux envers ma personne que ma politesse semblait être une agression. Pourquoi détestez vous tant les Yorkas ? »
Semeï avait changé son attitude. Il semblait bien plus mature, bien plus sérieux. Cette question là, il en voulait une réponse. |
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| | Sujet: Re: N'attend pas grand-chose de ses retrouvailles. Lun 13 Fév - 6:18 | |
| Moi ? Rien de spé-cial. Je vous ai vue dans la rue alors je me suis dis que j'allais vous passer le bonjour. Mais vous êtes tellement haineux envers ma personne que ma politesse semblait être une agression. Pourquoi détestez vous tant les Yorkas ?
Pourquoi ?! Parce que vous n'êtes qu'une bande d'animaux ! Vous n'avez aucun code aucun honneur ! Vous n'êtes qu'une meute ! Vous n'avez rien d'évoluer ! Votre place et dans une crypte ! Votre irruption dans notre monde n'est qu'une erreur !
Le regard de Vladimir était venu des plus sombres , et des images du passé lui revinrent en mémoire. Encore une fois, le temps de sa réflexion, le temps sembla passé au ralenti. Puis l'histoire lui revint en tête. Traitrise, déshonneur. Voilà ce que voyait en ce moment même le chevalier. Puis d'un ton neutre et absent, sans détacher son regard du néant, il dit ceci :
Tu veux vraiment savoir ? Ton peuple ma trahit alors que j'était venu les sauver. Comme mon apprenti te la dit, je fais partie des Sylphide , et je crois que tu connais quelque légendes sur nous, dont le contenu est absolument vrai. Dans un autre corps, j'avais accepté d'aider un groupe de yorkas ... j'avais lu de la détresse dans leur yeux , et je n'ai pu que les aider a récupéré leurs femmes qui on était faites prisonnières durant un raid de bandit sur leur petit village. Ce faisant, ils m'ont fait accompagner des chasseurs du village, absent durant le razzia. En t'évitant les détails inutiles, je me suis retrouvé la gueule dans le boue , percé de 15 flèches, mon corps agonisant. J'avais presque seul sauvés leurs catins , et au lieu de m'aider et de me soigner, m'ont laissé mourir dans la boue. Voilà pourquoi ta saleté de race me débecte ! Vous n'êtes rien que des animaux, juste bon a forniqué et tuer ! Nous êtes seulement soumis a vos passions et ne savais pas vous contrôler ! Vous ne méritez pas d'être dans une société comprenant des gens intelligent et sages ! Vous ne méritez pas de vivre !
Il dit sa dernière phrase en détachant chaque mots. Ce sentiment ... La vengeance, la haine. Il avait presque envie de tuer le jeune yorkas devant lui, juste pour assouvir sa haine. Mais il ne voulait pas descendre au niveau de ces animaux.
Gamin, arrête de vouloir me dire bonjour , car je te dirais bonsoir. Je n'ai encore rien contre toi, alors ne m'oblige pas à avoir des griefs qui puissent d'être répréhensible. Disparais fait ta vie , et oublie moi. Je dis cela dans ton intérêt.
Puis le chevalier repartit dans la direction opposée, afin de ne plus avoir a supporté la présence du yorkas. D'un côté il se sentait coupable de réagir aussi mal face à ce jeune homme qui était venu simplement lui souhaiter le bonjour , mais sa haine prenait toujours le dessus quand il s'agissait de ce sujet. Et subitement il s'arrêta.
Mais peut-être sera tu capables de me prouver que vous n'êtes pas tous aussi détestable ?
Puis il reprit sa route, en direction de nulle part. |
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