La fleur de cendre [Terminer]

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 La fleur de cendre [Terminer]

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MessageSujet: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeDim 23 Juin - 12:45

[NOTE] Suite directe de [Quete] La lance de Kron

-- -- -- -- -- -- -- -- --

Serpents pétrifiés, effet retrouvé. Othello prit d'une certaine joie d'avoir enfin terminer et acquiert se qu'elle voulait. Malgré les tumultes multiples qui avait pu se produire pendant cette aventure il ne regrettait en rien d'avoir pu l'aider tout au long du pénible. Quel plaisir de voir un sourire sur une femme. La prêtresse était bien plus belle souriante ainsi que masquer par un visage givré de sentiments neutres. Plus belle ? Quelle pensée avait Duscisio à présent pour se dire de telle sottises. C'est une prêtresse, malgré le pacte qu'elle avait passé elle restait pure et devait le rester. C'est sur ses pensées qu'il repensa ensuite qu'il ferait tout pour lui retirer ce pacte odieux d'offrir son corps ou son premier enfant au service de Kron. Pour un tel pacte, elle allait devoir se débarrasser de la pureté de prêtresse qu'elle possédait, ou de sacrifier sa vie durant deux lustres quand le moment sera pour elle de commencer ce châtiment.
Trop de pensée d'homme dans sa tête, penser lui offrir absolution pour sauver sa vie ou lui faire donner vie afin de la libérer. Qui voudrait abandonner son enfant ?

Quand son sac lui fut tendu, il le prit sans attendre afin de lui faire épargner le poids de ce dernier trop longtemps, afin de le poser son épaule par la bandoulière traversant l'avant et l'arrière de son torse pour se poser sur la hanche opposée. Il était temps de partir de cet endroit. Le gros chat sans doute content de voir sa maitresse en vie et comme il l'avait vu en entrant, enfin s'il n'avait pas vu la marque du pacte.

En sortant du temple, les menaces autour d'eux s'étaient estompé. Il était temps qu'il en sorte car ses dernières existait trop ses sens de danger par les statue qui en décorait la pièce, comme si elle allait bouger et mettre fin à leur vie. Les prochains lieux à affronter à présent était les terres désolées et brulant des ruines de Lokram. Lieu de pousse parfait pour la plante qu'il cherchait de base dans le temps comme le vieil homme lui avait dit. C'était une bonne comme d'une mauvaise idée. La bonne était que maintenant il avait une personne qui l'accompagnait la mauvaise c'est les aventure qu'il avait eu à l'intérieur bien que ceci provoqua une grande reconnaissance envers la personne qu'il avait aidée : Othello. Il n'oubliera jamais ce nom et ce visage pour tellement de raison maintenant. Cette femme, qui une fois sortie ne pouvait s'empêcher d'exprimer sa gratitude. C'était une joie immense de la voir ainsi, il ne pouvait pour le moment répondre que par un sourire non dissimulé à son égard et en retour, elle voulait l'aider à son tour. Il répondit à cette offre :

Prêtresse Othello. C'est avec une joie immense que j'accepte votre aide. Mais n'oubliez pas non plus, que je vous ai accompagné et protéger tout le long pour ne pas vous laissez seul dans un endroit pareil.

Il riait doucement, ne pouvant s'empêche de sourire à la joie de la jeune femme il continua.

Je pense que ce service suffira. J'aimerai que vous m'accompagnez à Lokram pour l'une des plantes rares que je me dois de récupérer, avec un peu de chance, nous en auront deux ou trois dans ses terres brulantes... Et je dois vous avouez... heureusement que l'on s'est rencontrer encore une fois.

Son sourire s'estompa pour regarder la direction dans laquelle il allait faire face. Lokram, rien qu'à savoir que ses terres étaient parcouru d'une grande chaleur lui faisait peur. Qu'aurai t-il fait s'il avait été seul pour aller chercher cette plante ?  Il aurait simplement abandonner. Pourquoi ? C'est un albinos, les fortes chaleurs sont très dangereuse pour une constitution naturelle comme la sienne. Les risques d'évanouissement sont élevé et il pourrait mal tombé. Danger permanent mais avant de d'y aventurer de trop prêt, il fallait prendre certaine marque, comme s'habituer petit à petit à la chaleur sans trop se presser et utiliser de magie, mais aussi :

J'ai besoin de repos, approchons-nous des ruines et trouvons un endroit ou se poser une heure ou deux.

Bien que la joie avec provoquer chez la jeune femme un enthousiasme grandissant, Duscisio bien que ne semblant peu fatiguer présentait des signes inquiétants sur son visage, des signes qu'il essayait quand même de cacher au mieux bien que la souffrance qu'il était en train de supporter n'avait rien de fort pour le moment. Il savait très bien que sentir quelques picotements dans son corps, n'avait rien de bienfaisant. La Pistilose avait encore trouver le moment de pousser un peu plus dans son corps sans prendre compte des faits actuels comme si elle l'avait mérité un peu de cette pousse pour lui avoir rendu service.
Le Rosier Blanc prit les devants, accompagné de la prêtresse et de son tigre à ses côtés, cachant au mieux les prochaines souffrances et la fatigue qui naissait en son cœur.


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Dernière édition par Duscisio Balibe le Ven 30 Aoû - 17:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMar 2 Juil - 18:25

Suite de [Quête] La lance de Kron

Quelle joie de ne plus être enfermés pas un toit, un sommet assommant. A présent, seul le ciel leur couvrait les têtes, et les piliers qui jalonnaient les ruines de la cité ensevelie de Lokram étaient leurs nouvelles limites. La pression que leur imposait le lieu précédent avait disparue. Peut-être était-ce son enthousiasme, mais il sembla à la petite demoiselle que son entrain était partagé. C’était agréable de voir le jeune homme sourire de nouveau, après l’avoir vu si abattu dans les boyaux sombres de l’antre de Kron. Il accueillit favorablement sa proposition d’aide, la rassurant un peu et soulageant la dette qu’elle avait a payé. En réalité, depuis le début de leur quête, elle avait eut un peu peur que le jeune homme, ayant accomplis son devoir, ne refuse sa proposition. Ses souvenirs la ramenait à leur rencontre quelques heures plus tôt, avant que tout ne commence, et son regard vide de souvenirs quand elle avait parût devant lui. A cet instant, il n’avait eu aucun souvenir de leur premier entretient dans les rues d’Hellas puis dans le temple même de la déesse. Sa mémoiree était peut-être restaurée, à l’heure actuelle. Ses yeux bruns se relevèrent vers les siens, écoutant attentivement sa voix lui parler.

La ville ensevelie de Lokram n’était qu’à quelques encablures, et ses ruines étaient visibles de l’endroit où ils se trouvaient. Sa constitution aride et sèche la rendait particulièrement hostile et stérile à la végétation, qui plus est avec le manteau de cendre grisâtre qui recouvrait le sol poussiéreux. Les plantes qui devaient pousser sur ce terrain devaient être particulièrement robustes pour arriver à s’épanouir dans un tel environnement. L’herboriste avait raison : ils ne trouveraient pas plus de deux ou trois plans ici. Et même si il était très peu probable qu’ils rencontrent la moindre âme qui vive entre ces pierres calcinées, les créatures rôdant ici ne seraient certainement pas des plus accueillantes. De même, comme la nourriture ne semblait pas être une des ressources les plus lucratives en ces terres, ils avaient des chances d’être pris pour des mets de choix. Sur ses dernières paroles, la prêtresse lui renvoya à son tour un sourire chaleureux. C’était vrai, c’était pour tous les deux une chance de s’être par hasard retrouver ici. Othello ne manquerait pas de remercier la prêtresse pour cette curieuse coïncidence. Si elle ne l’avait pas croisé, elle ne serait probablement jamais ressortie de ce périple vivante… Elle lui devait la vie. Aussi espérait-elle bien lui rendre la pareille. Et si ce paysage désolée ne suffisait pas, alors une autre occasion se présentera où elle pourrait effacer sa dette.

Les pupilles rouges de Duscisio se dirigèrent vers les ruines arides un peu plus loin. Une lueur étrange passa dans son regard, un léger éclair que la demoiselle ne sut décoder. Une forme de crainte, une peur peut-être ? Ou alors une certaine appréhension. Othello ne voulut se prononcer, préférant laisser le jeune homme dans sa contemplation sans lui imposer ses propres questions. Chacun avait ses sentiments, ses propres ressenties face au monde qui l’entourait. Après tout, il était vrai que le paysage désertique et déchiré qui les entouraient n’avait rien de rassurant. Des gouttelettes de cendres éparpillées par milliers alors que d’autres tombaient encore du ciel, une terre sèche et rougeâtre mêlée à un sable noircie et aux roches volcaniques éparpillées aux alentours, alors que s’étendaient sur des kilomètres les fantômes calcinés de l’ancienne brillante citée de Lokram. Il n’y avait personne dans ces ruines, entre ces pierres, qui pourrait venir les aider si ils avaient besoin d’aide. Oui, ce territoire désolant pouvait bien inspirer la peur. Et arborait un tel endroit seul n’annonçait rien de bon. Même au moment de ses premiers pas ici, la solitude et la grandeur du lui l’avait un peu effrayé. Alors devoir l’examiner pendant des heures sous une chaleur dévorante, à la proie des créatures de l’ombre et du feu, la tâche semblait bien moins surmontable.

Après quelques secondes les yeux aux loins, Duscisio finit par proposer une pose dans des ruines alentours. Retournant son regard vers lui, Othello acquiesça silencieusement. Ils venaient de passer de nombreuses heures dans le temple de Kron, à combattre et à défendre leurs vies contre des ennemies tous aussi puissants et grouillants les uns que les autres. Mais ce n’était pas tout : tous deux avaient fortement puisé dans leurs ressources magiques pour arriver à venir à bout de toutes ces épreuves. Du repos leurs ferait le plus grand bien. Le jeune albinos prit la tête de la marche, les guidant à travers les terres arides. La sirène et son félin, d’un accord tacite, partirent sagement derrière lui. Neptune et la lance finirent quittèrent son dos pour prendre place sur celui du félin, déjà équipé pour pouvoir porter certaines pièces de son équipement. Les deux armes, bien que de différentes tailles et de différents poids, étaient sensiblement similaires, et rentraient à merveilles au même endroit. Gratifié de tant de puissance, Drasha semblait s’accommoder très bien de ces nouvelles contraintes.
Alors que le tigre clôturait la marche, la demoiselle observait dans le plus grand silence l’homme devant elle. Il était celui qui avait travaillé le plus dure d’entre eux, qui s’était peut-être poussé le plus. Même si il ne le montrait pas, il devait souffrir de la fatigue. Après avoir autant sollicité sa magie et son corps, il devait être très fatigué. Quelques minutes auparavant, son visage lui avait semblé creux et atteint, un peu plus pâle que jadis. Il devait essayer de le cacher, mais il avait vraiment besoin de repos. La sirène s’en voulut de ne pas l’avoir aperçu plus tôt. Le souvenir des pétales blancs qui avait effleurés son palet lui revint en mémoire. Peut-être pourraient-ils l’aider ? Tout cela venait de la plante qu’il abritait… Cette union parasitaire devait certainement l’atteindre également, plus qu’il ne le laissait paraître. La sirène se promit alors de rester vigilante, et de veiller sur son compagnon de route, plus que dans le temple, au moins.

Bientôt se dressa devant eux la silhouette squelettique et entamée d’une ancienne maison. Elle était bien en retrait comparée à la ville, et protégée de la lumière par une falaise déchirée, rappelant que non loin se trouvaient les célèbres colonnes d’Ebreus. Il ne restait de la bâtisse que le sol de pierre qui tapissait jadis le terrain, un mur entier qui en longeait la longueur, et la moitié dégarnie du mur du fond. Çà et là restaient quelques spectres de paroi ou de meubles, mais l’essentiel du batiment n’était plus. Avait-ce était une maison ou un atelier ? C’était difficile à dire. Mais une chose était sûre à présent : l’endroit était inhabité depuis bien longtemps. Une fois arrivés devant, la demoiselle se faufila devant l’endroit, passant timidement sur les pavés de pierre qui constituaient maintenant le sol. L’endroit était frais, bien plus frais qu’ailleurs, et bien ombragé. C’était un endroit parfait pour se reposer un peu avant de reprendre le chemin. Levant les yeux vers le ciel où les couleurs commençaient déjà à faiblir, la demoiselle posa son sac au sol. Il leur restait encore quelques heurs devant eux avant que la nuit complète tombe, mais le soleil avait déjà entamé sa descente. S’adossant à un mur, elle s’adressa calmement à Duscisio.

« - Je pense que cet endroit devrait faire un bon pied à terre, le temps de retrouver nos forces. »

Ceci dit, elle glissa calmement le long de la paroi de pierre pour se retrouver assise, les yeux vers le paysage immense que se dessinait devant eux. Où allaient-ils pouvoir trouver ces plantes ? Bien qu’elle fut également une herboriste, il était celui qui possédait le plus d’expérience, mais également la plus grande renommée. Il devait certainement d’ors et déjà connaître cette plante et ces spécificités. La retrouver ne sera certainement pas trop dur. Le moins facile se constituera certainement des conditions des recherches, le climat éprouvant et étouffant d’Argyrei. Mais le moment n’était pas aux problèmes. La demoiselle commença alors a ressentir elle-même le contrecoup du temple. Enfouissant son visage entre ses mains, elle ferma les yeux quelques minutes, se terrant dans un silence de repos. Ses muscles, petit à petit, se détendirent, s’apaisèrent, revenant à leur inertie initiale, alors que ses paupières alourdies commençaient à devenir plus légères. Duscisio avait eut une excellente idée, une pause était vraiment la bienvenue. Rouvrant les yeux, elle découvrit que Drasha s’était assis à la frontière des ruines, les yeux perdus quelque part vers Lokram. Le félin avait donc décidé de prendre le premier tour de garde…

Dans ce moment de calme, la petite sirène décida de rompre le silence naissant pour poser une de ses questions. De nombreuses s’étaient présentées en observant Duscisio à l’œuvre, et cette excursion lui avait donné l’envie de le connaître un peu mieux. Profitant de ce moment de paix, elle demanda alors, un ton regroupant à la fois innocence et timidité.


« - Pardonnez ma curiosité… Mais quel est le langage que vous utilisez si souvent lors de vos incantations et de vos prières ? »
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMer 3 Juil - 12:13

La vue présente de l'une des maisons des ruines semblait satisfaire Duscisio qui haussa les sourcils pour exprimer son impatience à prendre place dans une sécurité accrue par rapport à maintenant. Il avait si mal, si mal mais il devait absolument cacher et retenir la douleur. L'utilisation de la magie était peut-être proscrite mais actuellement il n'avait pas d'autres choix par de la les « racines » de la Pistilose qui essayait de gagner du terrain qu'il essayait de ralentir voir de stopper en même temps que de marcher. C'était aussi pénible pour lui que pour Othello qui devait le surveiller avoir si tout allait bien.
Une vraie épreuve de conscience qui mêlait une amitié naissante et une souffrance hors du commun. Se n'était pas que la confiance était absence. Le fait de ne pas vouloir trop inquiéter la jeune femme était aussi un but à atteindre bien difficile. Il sentait bien ce regard dont la peine en sortait comme une lumière de bienfaisance.
La marche était pénible, entre les deux points qui le pesait sur la conscience. Il voulait en parler avant qu'il n'atteigne les ruines mais il y avait des conséquences qu'il ne supporterait pas. Rien que dans le temple de Kron avant qu'il ne commence à chercher les sous-sols, il l'avait blessé. Même si se n'était qu'une griffure, il ne voulait pas que cela se reproduise. Il lutait, lutait de toutes ses forces restants pour que la douleur passe mais il n'y avait rien à y faire.
Bientôt, il aura utilisé toutes ses ressources magique et devra sombrer dans la douleur si intense qu'il demandera de mourir par pure folie. Il y avait ses antidouleurs, mais il devait aussi rationner, il ne lui en restait que pour deux ou trois jours et Limiria seule sait combien de temps cette recherche durera.

Lorsqu'il arrivèrent à l'une des ruines, atelier ou maison cela n'avait aucune importance, il fallait voir se qu'il restait des murs, s'il y en avait plusieurs encore debout, mais ressemblant plus à quatre murs dont il en n'en restait à peine la moité, la chaleur et l'air les ayant ronger par le temps et l'usure. Le sol de pierre abimé, le toit quasiment inexistant. L'endroit était assez parfait pour pouvoir y prendre une longue pause. Il avait dit une ou deux heures mais rien qu'avec se qu'il se passait depuis les dernières minutes le temps allait être long, très long, beaucoup trop long quand l'on sait se qui risque d'arriver prochainement. Le stade de la douleur était bien trop avancé, il n'allait bientôt plus avoir de force d'y résister.

La jeune femme lui indiquant que cette endroit était suffisant pour faire pied à terre pour s'y reposer, il fit un oui de la tête comme s'il ne pouvait prononcer un mot de plus, mais donc la pâleur s'en ressortait plus vive. Et par miracle de résistance, il eut un petit moment de sagesse afin de ne pas prendre davantage de risque dans ses contrées, une voix lente mais aussi poser par de petites pauses qui n'était que le résultat de sa fatigue naissante. La limite arrivant à grand pas.

Nous allons également... devoir passer la nuit ici... On restera dans les environs pour observer tout de loin et se... préparer.

Il savait pertinemment que les prochaines heures n'allait pas être de tout repos. Un mensonge que de rester observer le paysage pour savoir à quoi il aurait affaire. Prenant place le premier en posant son sac sur l'un des restants de murs, il regardait un peu la grande pièce qui habitait la maison. Les restants de trace de meuble, d'une présence humaine disparu depuis longtemps, la chaleur qui ne commençait qu'à peine à se faire sentir, et fort heureusement d'ailleurs, trop loin pour pouvoir sentir se qu'il allait supporter pendant plusieurs heures, demain.
Afin de prendre un maximum de confort, il se fit retirer par lui-même les protections en plus de sa cape pour les poser avec son sac, son épée.
Il regarda la jeune femme se poser non loin, le tigre prenant le premier tour de garde, il ne restait plus que lui à prendre du repos. Sachant parfaitement qu'il ne pourra le faire, il attendit que ses forces s'épuisent, que la jeune femme ne le regarde plus par honte. Quand le moment était bon, il ouvrit son sac pour y prendre l'une de ses fioles d'antidouleur,. Il se releva, s'éloigna à quelques mètres de son sac et du regard de toutes personnes et ouvrit celle-ci puis tout bascula d'un instant à l'autre.

La lumière déjà faible de sa pierre de sphène disparue, son regard porta une détresse et une souffrance soudaine. Ses mains se crispèrent, son visage montrèrent enfin une souffrance sans nom. Aphone par la douleur, il ne pouvait prononcer que des soupires à peine audible d'un A expiré, étouffé, silencieux. Sa potion encore dans les mains qui tremblait glissait lentement. Quelques secondes avant qu'Othello ne se relève pour regarder au alentour, la fiole tomba dans un éclat de verre, Duscisio se crispa dans des tremblements  pendant qu'il se recroquevillait lentement dans une position fœtale.
Son expression de douleur était bien pire que celle déjà montrer dans le temple. Il montrait un stade avancer, bien trop avancer d'ailleurs pour se cacher. Toutes ses minutes n'avaient en effet qu'empirer sa propre situation.
Quelques ronces sortaient de sa peau, les picotements ne pouvait se sentir par rapport à se qu'il sentait dans tout son corps, ses jambes qu'il tenait actuellement au niveau des bas des cuisses mais aussi du torse et de l'estomac.
Rien que l'éclatement de la fiole a dû mettre en alerte la prêtresse.
Aphone par la douleur, il demandait à l'aide, pleurait à pleine goute, essayant de prononcer ne serait-ce qu'un mot.
Il ne voyait plus rien, l'eau inondait son regard, se contentait de chercher quelques choses à s'appuyer. Elle devait maintenant être là. Sa bienfaitrice devait maintenant être à porter de main.
L'eau semblait laisser paraitre une silhouette. Dans son cœur et dans son esprit, il priait Limiria de l'aider.

A...A... A...

Il essayait de parler, il essayait de tendre le bras pour prendre l'épaule de cette silhouette.

À... À... l'ai... l'ai... aid... aid... aide. À l'aide... P...P...P...

Il désignait pendant une seule seconde la masse volumineuse qui était son sac. Mais comprenait t'elle ? Prenant Othelo pour Limiria qui venait l'aider, ne pouvant prononcer le moindre mot de sa langue, se contenta des plus simples.
Puis... plus rien. Un silence et une immobilité à toutes épreuves pendant que son regard grand ouvert montrait se qu'il se passait. Il souffrait, comme si une lame le transperçait de par en part, partout dans son corps en même temps.
Puis sa voix se libéra. D'un seul coup se ne fut pas une phrase qu'il prononça, non c'était au-dessus de ses limites actuelles.  Il cria, hurla, fit résonner sa voix si fort que l'on pensait que ses voix portaient jusqu'au temple de Kron qu'il avait quitté. Un hurlement presque inhumain. Encore et encore il prit inspiration pour recommencer plusieurs fois, à peine moins fort à chaque hurlement. Ne pouvait regarder que le flou immense qui se montrait autour de lui ne pouvait que prononcer ses faux souhaits, de faux désirs de toute la voix de toute prière.

Limiria par pitié ! Enlever moi la vie, retirer se que vous m'avez offert. Je ne supporte plus la douleur. Par pitié !

Fou de douleur, espérant que cela finisse, il priait hurlait sans discontinuer, bougeant dans tout les sens cherchant à prendre une épée ou quelque chose pouvant mettre fin à ses souffrances, car il le savait déjà : Même après avoir prit une potion, il y en avait pour une ou deux heures au mieux, une dizaine dans le pire des cas...


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeSam 6 Juil - 0:38

La situation devenait incontrôlable, terrifiante pour quiconque se retrouverait dans cette position. Que faire devant un homme qui souffre de martyr quand l’on a aucune idée de la clé de sa délivrance ? Que même les plus forts de ses pouvoirs sont inefficaces ? Prier et se battre sont les seuls solutions.

Assise au sol, la jeune femme finit par se résoudre que la question qu’elle venait de poser resterait sans réponse. Il n’avait peut-être pas envie de répondre, tout simplement ? L’ayant vu fatigué, elle ne chercha pas à insister… Bien qu’elle aurait peut-être dût. Un soudain bruit de verre brisé l’alerta soudain, et elle braqua immédiatement son visage vers l’ancien emplacement de l’herboriste. Nul autre n’aurait pu casser quelque chose dans ce désert après tout. Mais le jeune homme qu’elle cherchait des yeux n’était déjà plus là. S’était-il éloigné pour pouvoir observer les environs ? Ou était-ce quelque chose d’autre ?... Son visage fatigué et les gouttes de sueur qui perlait sur son front quelques minutes auparavant lui revinrent en tête. Il valait mieux qu’il ne se soit pas trop éloigné, car son état n’annonçait rien de bon. Au loin, à Hellas, la demoiselle avait vu passer de nombreux malades entre ces mains. Et même si il essayait de le cacher, elle était capable de reconnaître un homme souffrant quand elle en voyait un. Elle ne savait pas pourquoi Duscisio essayait de le masquer, et au fond d’elle, elle ne voulait pas en connaître les raisons, mais elle se devait de l’aider.  Se relevant brusquement, elle commença à le chercher des yeux, espérant qu’il en soit pas partie trop loin…

Il n’était qu’à quelques mètres. Mais cette proximité n’avait servis à rien : le spectacle qui se déroulait sous ses yeux était épouvantable, terrifiant, et glaça immédiatement le sang de l’hybride qui accourut immédiatement. L’albinos était au sol, recroquevillé sur lui-même, une fiole de potion éclatée au sol, mêlant à la poussière noire le liquide ambrée et les fragments de flacon. Sa bouche était ouverte, mais aucun mot n’en sortait, alors qu’un combat faisait rage entre lui et sa propre respiration. On aurait dit qu’il se battait pour la moindre inspiration, que ses côtes étaient piégées, bloquant l’air, contraignant ses poumons dans une douloureuse cage. Loin dans l’entrée du temple, le visage qu’elle avait vu à cet instant, figé dans la souffrance, disparu immédiatement, remplacé par un nouveau faciès, bien pire, bien plus déformé que celui-là. Ses yeux n’étaient plus que deux globes rouges d’où coulait un flot ininterrompu de larmes inondant le sable sous leurs pieds. Sa position enroulé traduisait l’origine de la peine, au niveau de son torse et de son abdomen, ses bras enroulant ses cuisses et ses jambes, alors que sa poitrine avait encore du mal à se soulever. Mais cela n’était rien à côté des ronces qui part dizaines échappaient de sa peau, s’agitant mécaniquement, se dépliant pour faire pousser quelques bases de feuilles et ronces acérées.

C’était donc ça la cause ? Cette plante parasite qui vivait dans son corps ? Othello recula soudain de quelque pas, la main devant sa bouche par surprise et par crainte. Le souvenir du temple l’avait déjà glacé une fois, et il n’y avait qu’une seule de ces ronces… Le cœur de la jeune femme, à l’image probable de celui du jeune homme, s’accéléra brutalement, motivé par la peur. Puis le souvenir de ses veux, de sa promesse et de son état lui revinrent tout aussi vite au visage, la mordant à la gorge, changeant ses deux yeux craintifs en deux topazes enflammées. Elle devait à tout prix garder son sang-froid, ce n’était pas le moment de fuir. D’un geste, elle ameuta Drasha, lui soufflant d’aller monter la garde autour d’eux, puis retourna vite auprès de l’herboriste qui semblait devenir de plus en plus mal en point, son état empirant de minute en minute. Ca ne pouvait être que les ronces… Il fallait trouver un moyen de les calmer. C’était étrange, cette cohabitation, la façon dont l’être chlorophyllien était réellement une créature doter d’un instinct, peut-être même d’une intelligence. Mais pourquoi se l’être ainsi implanter ? S’approchant encore, la petite sirène, les mains tremblantes, observa silencieusement les tiges bouger, causant toujours plus de peine sur le passage.

Sa main bougeait, se tendait vers elle sans pouvoir la saisir, alors qu’il essayait à bout de force d’articuler une phrase, un appel à l’aide qu’elle devait saisir. Il n’aurait même pas eu à le prononcer, elle aurait tout de même accourut. Pendant l’ombre d’un instant, elle cru l’apercevoir jeter un coup d’œil rapide à sa sacoche, posée contre le mur non loin. Mais peu de temps après, alors qu’elle voulait réagir, le jeune homme se bloqua, arrêta tout action, comme si tout ses muscles s’étaient raidis d’un coup, avant de se libérer brutalement, dans ce qui semblait être une explosion de tension et de douleur, un hurlement sauvage et violent lâché dans les montagnes fumantes. Encore et encore, il criait, s’époumonait à s’en briser la voix devant la jeune femme vulnérable et inutile. Sa complainte atteint ses oreilles, repassant encore et encore, cet appel à en finir comme une ultime requête, une libération face à ce qu’il endurait. Cette crise n’avait rien à voir avec celle du temple. Non, celle-ci était bien supérieure à tout ce qu’elle n’avait jamais connu.

Alors, que faire devant la douleur d’autrui lorsque l’on ne sait rien ? Othello était dépassé, décontenancée par la souffrance sous ses yeux. Pendant l’espace d’un instant, elle aurait aimé pouvoir essayer, goûter à une goutte de cette douleur pour pouvoir plus vite l’arrêter, trouver la clé qui l’aurait mené au repos tant attendu. L’albinos au sol, se noyant dans ses propres cris, lui faisait mal. Une souffrance personnelle, la douleur vicieuse et acide que l’on ressent quand l’on voit quelqu’un que l’on estime blessé devant ses yeux. Elle ressentait autant de la colère contre cette plante destructrice que contre elle-même et son inefficacité. Si Irina avait été là, elle aurait pu prendre une décision. Mais hélas, elle ne l’était pas… C’était à elle, et à elle seule de prendre les décisions. Et se voir ôter la vie n’était pas une délivrance. La plainte de Duscisio repassait encore dans son esprit. Cet espoir était délusoire, car il n’apporterait aucune paix, qu’une éternité de regret vécue encore et toujours. Combien de malade avait-elle vu se noyer dans leur désir d’en finir, et partir en criant vouloir vivre ? Il fallait à tout prix le sortir de cette souffrance. Et vite.

D’après ce qu’elle avait déjà vu, la plante agissait comme un bouclier, un protecteur envers l’herboriste. Alors comment la contrer ? Les cris raisonnaient toujours dans l’espace, enfouissant l’esprit de la demoiselle dans un monde douloureux, lui rappelant de façon permanente qu’elle devait agir vite. Qu’avait elle fait la première fois ? La potion… La potion gelée… Mais cela suffira-t-il ? Othello était complètement perdue. Elle devait trouver un moyen d’arrêter complètement la douleur, les cris, la plante, de lui faire boire la potion… Ses pupilles se dilatèrent soudain. Une telle décision, elle ne pouvait s’y résoudre. Mais à cet instant, le plus cher à son cœur était d’empêcher Dusiscio de souffrir. Doucement, elle saisit une pierre dans le creux de sa main, marquée du sceaux de Kron, puis s’approcha tout aussi lentement de l’herboriste au sol, s’agenouillant devant lui, posant sur sa tête son autre main, petite  et froide, essuyant machinalement les larmes qui coulaient. A peine avait-elle posé sa main que les ronces s’étaient enroulées autour de ses doigts, enfonçant une à une les épines sans qu’une once de douleur puisse atteindre la jeune femme, l’esprit trop embrumé par la culpabilité naissante, la panique, et la pression.

« - Je vous en prie, veuillez me pardonner pour l’acte que je m’apprête à commettre…» Dit-elle faiblement. Avant d’abattre sur sa tempe sa main lestée.

***

Un crépitement hanta soudain l’air rafraîchi de la nuit Agyrienne. Des nuages avait profité de l’obscurité pour recouvrir le ciel, rendant l’air encore plus froid qu’avant. La petite maison, dernier spectre debout loin du géant qu’était Lokram était éclairé par une faible lumière, rougeoyante et chaleureuse. Un foyer avait était fait rapidement et un maigre feu de bois y brûler désormais. Les cris de Duscisio avaient cessé d’ébranler le soir. Il dormait à présent près du feu, recouvert d’une couverture, la tête sur la cape pliée de la demoiselle qui veillait sur la nuit, à l’orée de leur territoire. Drasha dormait lui aussi près du feu. Puisqu’il avait veillé sur eux pendant la nouvelle crise de l’herboriste, c’était normale qu’elle ait pris le nouveau tour de garder. Mais la concentration semblait lui manquer.

Son esprit lui repassait sans cesse ce qu’il venait de se passer depuis qu’elle avait plongé son ami dans l’inconscience. Un fois qu’elle avait fait, les ronces s’étaient tout naturellement attaqué à elle, laissant sur ses bras de longues griffures qui mettaient un long moment à cicatriser, sa magie n’étant pas encore revitalisée à son meilleur niveau. Il lui avait fallu les gelé de nouveau, de façon un peu plus forte que la fois précédente, le temps qu’elle se libère de leur emprise et qu’elle parte chercher une nouvelle fiole du liquide doré qu’il avait bu dans les gouffres du temple. Une fois qu’il l’eu bu – certes, toujours absent – la plante s’était calmé d’un coup, comme par magie, régressant à vue d’œil devant la sirène, les cheveux en bataille et le front trempé de sueur. Bientôt, seul restait sur la peau laiteuse de l’Ascan les plaies des orifices par lesquels les ronces avaient puent s’enfuir. La demoiselle avait pansé chacun d’entre eux avant d’installer le jeune homme pour qu’il trouve le repos, plaçant près de lui plusieurs bouteilles de sa propre potion.

A présent, son regard brun battait la campagne. Le feu derrière elle dessinait des ombres étrange sur ses cheveux d’argent, alors que son corps fragile était recroquevillé sur lui-même. On aurait dit que sa pupille ne fixait rien, qu’elle était perdu sur un point inconnu et qu’aucune âme y vivait. Seules ses oreilles étaient aux aguets, braquées vers l’horizon, prête à l’alerter au moindre bruit suspect. Sur son côté, au sol, entourée de poussière, était tapie la lance de Kron, prête à faire couler le sang si c’était nécessaire. Les yeux froids de la demoiselle commençaient petit à petit à s’alourdir, même si elle se battait violemment contre la fatigue pour ne pas mettre son nouveau clan en danger. Une brise froide balayait de temps à autre la campagne, soulevant des vagues de poussière et le bout de ses cheveux. Silencieusement, bougeant à peine ses lèvres, la sirène priait pour qu’aucun ennemi ne se montre cette nuit, que Duscisio obtienne enfin le repos qu’il méritait, et que leurs esprits puissent finalement s’apaiser. Lokram les veillait toujours, tournant vers eux ses ruines menaçantes. Demain serait une autre tâche…


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeSam 6 Juil - 11:57

[HRP] Absolument rien à redire, tu as très bien deviner certains détails. ^^

Se qu'il prenait pour sa divinité, lui rendit la vue troublée par les larmes, montrant son visage blanc, un regard désolé et des paroles qui ne furent pas comprise aux premiers abords. La main armée d'une petite roche, elle s'excusa de sn prochain geste, puis pour mettre fin à ses souffrances, abatis la pierre sur le côté de sa tête, l'assommant soudainement, le libérant de ses souffrances, mais commençant un duel avec une défense loin d'être naturelle.
Les ronces commencèrent à pousser anarchiquement pour défendre leur hôte dans la vulnérabilité la plus totale, sortant des bras, des jambes, des hanches, des omoplates et du bas du cou. Griffant, entaillant comme elles le pouvaient de leur sens en fouettant l'air pour la toucher comme elles le pouvaient...

– – – – –

Tout est absolument blanc, coucher sur un sol trop lumineux pour en voir les coins et murs inexistants. Duscisio se réveilla libéré, en bonne santé et pourtant mal en point. Se relevant difficilement, en manque d'équilibre, se voyant totalement nu de toutes choses. Cherchant à couvrir cette dernière, un filet lumineux apparu pour l'habiller d'un voile blanc. Pantalon, chemise de lumière le recouvrait maintenant et cherchant une forme connu, son regard et ses gestes tournèrent. Se faisait un trois cent soixante degrés, lent, sur ses deux jambes.
C'est en se demandant ou il était à petite voix, qu'une porte aussi lumineuse que le marbre apparu, ainsi qu'une autre branches tressées.
De la première porte une plus forte lumière en sortie pour laisser paraitre une femme à la chevelure d'un blond si lumineux qu'il en était proche du blanc. Couvert du même voile blanc de Duscisio, sur les courbure du corps, des ailes blanches replier dans le dos. Les dépliant pour saluer l'albinos, ce dernier leva le bras vers elle.

Limiria, je...

La divinité de lumière leva le sien pour le couper, puis posa son index sur sa bouche avant de l'abaisser et répondant directement à ses questions, d'une voix si douce qu'elle apaisait la conscience du jeune homme.

Tu n'es simplement qu'en train d'être libérer de la douleur. Il n'est pas encore temps pour toi, Duscisio, de nous rejoindre avec ses parents et tes ancêtres.

Elle replia ses ailes et croisa ses bras en croix devant sa poitrine, tournant la tête vers la porte de branche dont une fleur géante en sortie. Entièrement fermée, celle ci s'éclot et laissa sortir une autre femme, la peau verte et les feuilles qui la couvrait ne pouvait laisser conclure que Baria se montrait à lui en personne, dans cet espace fantasmagorique inspirer du rêve. Chaque pas qu'elle commença à faire vers lui, recouvrait le sol d'un cercle d'une belle herbe verte, d'une démarche gracieuse, s'approchant lentement et fit le tour de petite fallacien.
Duscisio ne pouvait que montrer son profond respect pour ses deux divinités qui se montrèrent à lui pour la première fois. Les yeux fermées, la tête baisser les doigts croisée, l'albinos ne vit la nymphe des plantes se poser à quelques centimètres de son visage, puis le prit dans ses bras.

Je t'en suis infiniment reconnaissante du sacrifice que tu as fait pour accueillir l'une de mes filles les plus vigoureuses en toi.

Elle le lâcha et prit ses épaules, l'ordonnant d'ouvrir ses yeux pour le regarder en face.

Mais tu prends un risque immense que tu en souffres atrocement. Pourquoi un tel sacrifice ?

Il n'avait que l'intention de retourner vers le juste chemin. Il subit souffrance et douleur pour se corriger des erreurs passées, présentes et futures

Limiria répondit à sa place. Les deux divinités femmes se regardaient mutuellement. Baria ne pouvait qu'exprimer l'injustice d'un tel acte. Elle ne voulait pas qu'un homme souffre autant par simple possession de l'une de ses filles dans le corps.
Puis à l'instard de la rencontre, une troisième forme apparu derrière les deux femmes qui se retournèrent pour savoir qui  s'était invitée ici : Kesha en personne.

Les jeune divinités n'ont rien à faire ici, Kesha.

Je me devais d'intervenir. L'une des protégées est en train de se faire du mal pour soigner cet homme qui se blotti tranquillement entre vos mains. Parce que l'une de vos filles est en train de l'agresser.

Je n'y suis pour rien si ma petite Pistilose protège son hôte ainsi. Elle ne cherche qu'à survivre.

Il n'y a pas à s'en faire. Cette jeune femme, Othello ne veux qu'aider notre protégé. Même si Talarinio est en train de se frotter les mains de voir une personne autant souffrir. Faites donc confiance à votre protéger, jeune divinité, comme nous le faisons pour elle et Duscisio ici présent.

Je suis désolé, déesse Kesha... Je ne veux pas la blesser mais elle a choisi de m'aider... Je désire même la protéger autant que je pourrai... pour se que j'ai fais.

Kesha le regardant en premier lieu de colère, en vit la sincérité du jeune homme qui venait de répondre sous sa plus grande peine. Duscisio baissa la tête par respect autant que Limiria ou Baria qui se trouvait à l'instar de le protéger du jugement de la jeune déesse.
Baria qui était les bras en croix devant lui, se retourna et reposa ses mains végétales sur ses épaules, déposa un baiser sur le front et le lâcha avant de sentir la main chaleureuse de Limiria sur sa tête. Kasha ne pouvant que regarder resta muette et immobile, montrant l'humilité des trois personnes devant elle.

Je ne doute pas de ta parole, petit albinos. Mais ma protégée compte beaucoup comme toutes les autres prêtresses qui sont sous mon aile. Je te prierai de t'excuser au près d'elle.

Oui, kesha...

Tout se stoppa, les divinités disparues, souriante reconnaissante et Limiria fini par reposer son doigt sur sa bouche pour lui faire promettre de ne rien dire au homme sur cette discutions.
Le jeune homme se coucha, sur le sol puis la pièce si lumineuse disparue lentement.

– – – – –

Le crépitement silencieux du feu, réveilla doucement Duscisio qui ouvrit les yeux. Ne sentant aucune souffrance, se posant interrogation de savoir combien de temps il était passé. Ne voyant que le ciel assombrit, ouvrit grand les yeux et releva brusquement en se souvenant de se qu'il s'était passé avant qu'il ne s'endorme, parlant fort et appellant la seule personne qui pouvait lui répondre.

Othello. Aie.

Il posa sa main droite sur sa tempe encore douloureuse, l'équilibre à peine perçu, qu'il en avait des vertiges en manquait de tomber de sa position assise. Après quelques instants, il se vit en bonne santé malgré les multiples marques des sorties de ronces à présent non visible et cacher à l'intérieur de son corps. Il n'y avait plus rien. A part un mal de tête dut au coup qu'il avait dût suffire pour faire cesser pleures et souhait funeste mêler dans un hurlement de détresse...
Il reprit équilibre sur son postérieur, laissant la main droite posée sur le sols, baissant l'autre sur sa cuisse couverte de la cape de la jeune femme qu'il cherchait par la suite du retard avant de baiser la tête, visage désolé de se qu'il était passé.


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMer 10 Juil - 1:14

Ce désert de lave refroidie était si silencieux que la voix de Dusiscio raisonna brutalement, la rendant probablement bien plus forte qu’elle ne l’aurait naturellement été. Non loin de lui, une oreille se redressa. Les fines pointes qui la composaient se déployèrent dans un soupir visqueux avant de se reposer lentement. Il n’y avait pas de signe de menace aux alentours, alors pourquoi vouloir rester aux aguets ? La demoiselle jugea qu’elle pouvait, pendant quelques minutes, baisser sa garde pour pouvoir s’occuper de leur blessé. Le feu derrière elle brûlait encore tendrement dans son dos, ondulant ses flammes apaisantes et laissant se répandre aux alentours une délicieuse odeur de bois brûlé et de feuilles calcinées. Pendant encore quelques secondes, la jeune femme ferma les yeux, se laissant bercer par le vent et les courbes de lumières que dessinaient son ombre sur le sable. L’herboriste avait l’air d’aller bien, malgré ses pénibles douleurs. Mais après avoir été inconscient plusieurs heures, et avoir pu être assiégé par une telle douleur, c’était heureux qu’il ne soit pas en plus mauvais état. Mais de sa distance et sans un examen visuel, elle ne pouvait en dire plus. Glissant son visage sur le côté, elle retrouva le jeune homme assis, le regard perdu vers le sol.

« - N’essayez pas de bouger beaucoup, vous risquez de ressentir des vertiges pendant encore quelques minutes. Comment vous sentez-vous ? » Dit-elle d’un ton rassurant.

Au fond, elle ne faisait qu’évoquer une vérité générale, qu’en sa qualité de soignant il devait très bien savoir. Mais comme il était peut-être désorienté, elle préféra quand même le prévenir une nouvelle fois, et connaissant bien le tempérament de certains jeunes hommes, prêt à vouloir arborer la vie sous toutes ses coutures après certaines commotions. Même si elle savait que Duscisio n’irait jamais faire ça, l’avertir était son devoir, non seulement en tant qu’amie, mais aussi, à présent, d’infirmière. Se levant doucement, elle fit légèrement craquer son dos avant de se diriger vers lui. Depuis combien de temps était-elle assise là à attendre ? Une heure certainement, peut-être même un peu plus. Elle se souvenait avoir vu le soleil pâlir, puis décliner sagement, exhibant toute une palette épicée de couleurs rougeoyantes pour teinter le ciel de la ville de feu. Elle ne l’avait pas sentie, mais ses muscles avaient eut le temps de s’engourdir et de ses tasser, un peu de mouvement provoqua ainsi une vague de frisson qui la parcourut le temps de sa marche qu’elle finit au chevet du jeune homme. Il s’était relevé, étant à présent assis sur son lit de fortune, une main au sol et l’autre posé sur ce qui devait être une de ses blessures.

Ses yeux bruns cherchèrent les siens, mais ils leur furent impossibles de les trouver, puisqu’eux semblaient captiver par le sol. Son visage semblait être me résultat d’un conflit entre différentes émotions, le vertige devait y être pour beaucoup. Mais la peau laiteuse de l’herboriste abritait également autre chose, les tristes traits fins de la culpabilité. Pourquoi serait-il désolé ? La sirène préféra détourner à son tour le regard, voulant éviter d’entrer sur un terrain qui n’appartenait qu’à lui seul. Peut-être s’en voulait-il d’avoir succombé à la douleur, ou d’avoir poussé d’aussi bouleversante complainte. Mais la douleur pouvait rendre quiconque prêt au pire des sacrifices, et beaucoup parvenait souvent à la leurs fins. Il avait gérer sa souffrance d’une façon logique et humaine, il n’avait pas à s’en vouloir pour cela. Cependant, Othello se tut, se contentant de rester à genoux à ses côtés sans prononcer le moindre mot, arborant simplement l’esquisse d’un sourire apaisant si il venait à lever les yeux. Elle était heureuse qu’il soit conscient, et que les douleurs qui l’avait pourfendu quelques heures auparavant aient disparues. Mais si il était bien réveillé, ses bandages cachaient peut-être quelques choses, ou son crâne n’avait peut-être pas encore guérit du choc qu’il avait reçu. Lentement, elle approcha sa main de ses cheveux blancs, prononçant simplement pour ne pas le surprendre.


« - Ne bougez pas, je vais vous examiner, ça ne devrait pas prendre très longtemps. »

Silencieusement, la jeune femme se redressa, glissant ses pieds sous son bassin pour grandir un peu sa taille et atteindre plus facilement la tête du jeune homme sans pour autant quitter sa position agenouillée. Une à une, les mèches passèrent entre ses doigts fins pour dégager le bleu violacée qui colorait la tempe de l’albinos. La demoiselle se mordit les lèvres, désolée elle aussi de ce qu’elle lui avait fait subir. Il n’avait pas à subir un tel coup. Passant son pouce sur la peau meurtrie, sentant l’hématome encore épais et douloureux, une piqure violente commença à poignarder son cœur. Qu’avait-elle d’autre comme solution ? Aucune. Pourtant celle-là lui semblait encore bien trop cruelle. Plongée dans le mutisme, une lueur pénible passant dans son regard, elle replaça les mèches en place, ayant pour seule consolation le fait que ça avait était efficace et que la commotion semblait normale et dans un état habituelle. Elle ne nécessiterait pas de soin supplémentaire autre que du sommeil et un bandage de plus. Après cela, elle souleva délicatement le poignet du jeune homme pour en soulever le pansement qui recouvrait sa plaie. Un frisson parcourut son dos. L’image de la ronce qui en sortait émergea de nouveau, rappelant un froid souvenir. Sa plus grande peur à présent était qu’elle se soit infectée, comme les autres. Mais en poussant le tissu, elle put voir que la plaie, encore ouverte, ne présentait aucun signe d’aseptise ni même d’inflammation. Il allait bien.

Un poids énorme se souleva de sa poitrine. Elle poussa un soupir rassurée, puis remit le bandage à sa place. Un à un, chacun des pansements de l’albinos subit le même traitement, et plus elle poursuivait dans son osculation, plus la jeune femme se sentait soulagée, constatant qu’aucun des orifices ne présentait de signe d’aggravation. L’albinos était en bonne santé. Alors qu’elle savourait le fait que sa vie soit saine et sauve, l’ombre de son sentiment occupé son esprit. Pourquoi semblait-il si préoccupé ? Il n’avait pas de raison de se sentir désolé, pourtant. Ce comportement étrange était un véritable mystère pour elle, et tant qu’il n’en parlerait pas, elle n’avait aucun indice pour essayer de le percer. Peut-être était-ce de la rancœur ? Evitant de sujet, elle choisit de dédié à nouveau toute son attention vers la peau mutilé devant son regard. Gardant son visage concentré, elle remit en place le dernier pansement, ayant fini de vérifier toutes les blessures qu’il avait pu subir. Quand elle leva finalement les yeux, elle se sentait entièrement rassurée. Finalement, elle remonta sur lui sa cape qui faisait office de couverture, et plaça ses deux mains sur ses propres genoux. Alors qu’une nouvelle bourrasque s’abattit sur leur abri, faisant s’envoler quelques flammes, elle lui dit calmement :


« - Je vous annonce qu’aucune de vos plaines ne s’est infectées, et que votre tête n’a pas l’air de souffrir d’effets secondaires. Avec un peu de repos et certaines de vos potions, vous devriez aller bien mieux demain matin. »

N’ajoutant rien, la jeune hybride resta sagement assise là, prête à répondre à la moindre de ses questions ou de ses demandes, veillant adroitement sur l’albinos et sur sa santé à peine retrouvée.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMer 10 Juil - 12:06

En approchant il ne pouvait que baiser la tête, désolé de se qui était arrivé. Elle s'approcha de lui pour terminer les soins qu'elle avait commencés ses dernières heures pendant qu'il était inconscient, à affronter les douleurs de tout type autant physique que psychologique. Coupable, c'était uniquement le sentiment de culpabilité de l'avoir laisser seule face à une telle inconnue la jeune femme tout en l'aidant pour qu'il survive.
Des bribes d'informations semblait envahir son esprit comme des visions qui lui donnait le savoir de se qu'il s'était passé pendant son sommeil agité. Entre celle des ronces l'agressant au début, ou celle de la prêtresse en train de luter pour les affronter. Peu importe comment avait t-elle fait. Il la voyait en bonne santé mais tout de même fatiguée. Combien d'heure s'était t-il passées ? Rien que regarder les environs était suffisant pour voir que la nuit était déjà tombé.
Quelques douleurs sur ses plaies formées par la sortie des ronces lui piquaient encore, sous ses multiples bandages dont il en était recouvert. Ah oui. Il en avait toujours sur lui en cas d'urgence de multiples natures. Ici c'était pour les plaies provoquer par des ronces qui semblait avoir perdu de toutes leur vitalités après avoir poussée de quelques centimètres, principalement dans les jambes d'où le fait de se tenir la cuisse.
Les instructions d'une femme, infirmière malgré elle, de ne pas bouger trop brutalement pour les mêmes raisons qu'il ne voyait pas clair, demandant comment il se sentait.

Content d'être encore parmi vous mais désolé de beaucoup de choses... J'aurai dû faire plus attention...

Conscient qu'il aurait en effet dû prévenir qu'il lui fallait prendre des précautions certaines, l'erreur d'avoir trop attendu lui donnait maintenant un peu la connaissance qu'il ne devait pas recommencer de peur de voir sa vie se terminer à cause de souffrances qui pouvait être évité. Mais pour le savoir il a dû faire part d'une aide dangereuse de la jeune femme qui l'accompagnait.
Mais sachant que se morfondre constamment n'allait pas aider les choses, il releva la tête pour la chercher du regard et analyser sa situation, regardant bras, jambes, corps et visage d'Othello pour en savoir un peu plus sur ses forces restantes, pendant qu'elle était en train de vérifier ses blessures un peu partout sur le corps.
Il ferma les yeux dans le reste du temps, le temps pour elle de soulever les bandages pour en regarder les plaies partiellement refermé mais toujours rouge de quelques goutes de sang. En général, les infections était géré par la peau en elle-même, mais pour l'y aider des feuilles pouvait être trouvée un peu partout. Au vu de l'absence de plante dans un endroit aussi désolé, cela allait être difficile.

Le corps, les membres, tout y était passé par des points de sortie de ronces, pendant que la tête présentait seulement une forme bleutée à cause de la pierre qu'il s'était prit pour arrêter ses hurlements et plaintes.
Sur le moment, sa tête lui faisait plus mal que le reste, mais ce geste lui avait plus ou moins sauvé la vie. IL avait lui-même chercher son épée pour faire cesser cela. Que cela aurait t-il fait si ce geste avait été commis ? Bien des choses aurait cessé à ce moment-là. Il l'aurait surement regretter jusqu'à la fin de sa mort, aussi longtemps qu'elle aurait durer à vivre malgré ça avec ses parents et ancêtres de les avoir rejoins aussi brutalement.
En effet oui, les croyances de son peuple ont des similitudes avec les vôtres chez Istherien.
Comme l'avait cité Limiria, ce n'était pas encore son heure. Le temps de rendre service plus longtemps se faisait sentir au plus profond de lui. Des affaires allaient êtres régler avant avec cette jeune femme qui lui avait sauvée la vie malgré les risques. Puis elle finit son diagnostic. Il ne la laissa pas reprendre une position assise qu'il la prit dans ses bras, le menton par-dessus son épaule. Se qu'il faisait ? Il était en train de s'excuser la plus simplement possible tout en gardant silence un premier temps. Il la relâcha, lui tenue les épaules pour la regarder dans les yeux.

Je vous remercie mais vous êtes la première à avoir besoin de repos. Ne vous inquiétez pas pour les environs. J'ai le sommeil léger, je serai réveillé à toute alerte.

Se prenant en pleine forme, malgré cela il voulait la rassurer après avoir tant assuré pour le soigner.
Restant sur place un moment, il lâcha ses épaules et cherchait du regard le félin qui dormait. Souvenir du fait qu'il marquait aucune agressivité dans le temple de Kron et espérant qu'il en fasse de même encore maintenant.
Il essayait de se relever maintenant mais quand il se mit debout, tomba par un équilibre inexistant sur la jeune femme.
Alors qu'il reprit un peu de ses esprits il se trouvait maintenant à la regarder dans les yeux, se tenant sur ses deux mains au-dessus d'elle qui était couché sur le sol. Il restait ainsi, pendant une longue minute, simplement, profondément dans les yeux.
Si belle, si jeune, si froide, mais aussi si fatiguée.
Cogitant qu'il était en mauvaise posture il se roula sur le côté, toussotant légèrement.

Veuillez me pardonner...

Position assise, il prit appuis sur ses quatre membres pour chercher le mur pour y prendre appuie, pour commencer à chercher malgré une vision assez trouble pour s'être relever, ses effets afin de les avoir à porter de soi.


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeDim 14 Juil - 1:45


Comment la jeune femme s’était retrouvée allongée ainsi sur la pierre tiède ? Elle ne le savait pas réellement elle-même. Seule l’image basculante de Dusciosio se battant pour rester debout avant de tomber sur à la fois elle et le sol lui revenait à l’esprit. La seconde d’après, quand elle ouvrait les yeux, elle le découvrait là à la regarder, ne pouvant que lui retourner son regard. Elle ne bougeait pas, ne dit rien, resta parfaitement immobile, relevée légèrement par ses avant-bras, les jambes hésitant entre une position au sol ou légèrement levées, le corps reposant sur ses interminables mèches qui tranchaient avec leur blanc le noir du sol. C’était un instant infime qui ne dura pas plus d’une minute, mais qui lui parut durer une seconde. Il n’y avait rien qui à faire, après tout. Le jeune homme avait tout simplement perdu l’équilibre après la blessure qu’il avait subi, c’était normal qu’il soit ainsi tombé après s’être relevé aussi franchement. En cela, il lui rappelait les jeunes hommes qui arrivait au temple le corps maculé de sang, des bleus recouvrant leur peau, mais toujours prêts à en découdre et à retourner vers la bagarre dès que les soins étaient finis. La question émergea alors dans son esprit sur son âge. Il paraissait très jeune, certainement très proche de son âge. Mais avait-on une telle renommée à cet âge là ?

Après de telles péripéties, elle s’aperçut qu’elle en savait pourtant très peu sur le jeune homme. Mais certaine parts de mystère doivent se dévoiler avec le souffle du vent et non par d’incessantes questions. Parfois, mieux valait en savoir moins que trop pour éviter d’étouffer les deux partis… Alors que leurs regards semblaient encore reliés, le sien se détourna et il finit par se relever, s’adossant au mur et cherchant tant bien que mal ses affaires. Ses mots lui revinrent à l’esprit. Il avait certainement raison… La fatigue commençait à se lire sur son visage marin. Et encore quelques minutes auparavant, ses paupières se battaient déjà avec le sommeil, et si la voix affaiblis de l’albinos ne l’avait réveillée, elle se serait probablement assoupie aux vents d’Isthéria. Toujours au sol, la demoiselle croisa ses mains derrière sa tête, les yeux vers les centaines d’étoiles au-dessus d’eux, éclipsés à moitié par les quelques rayons du feu. On avait du mal à s’imaginer cet endroit comme un territoire dangereux. On aurait plutôt dit une terre triste et désolée, n’attendant que la vie pour qu’elle puisse redonner espoir à ce sable si sombre et cette cendre si terne. Lokram n’avait vraiment pas l’air d’une cité dangereuse… Elle dégageait simplement une grande solitude. Et pourtant qui sait ce que l’on pouvait trouver ici-bas…

Son regard glissa une nouvelle fois sur l’herboriste et sa tempe bleuté. Tiendrait-il réellement le premier tour de garde ? Il était encore faible et sous les conséquences du coup qu’elle lui avait asséné, et il méritait du repos autant qu’elle, si ce n’est plus. Pendant quelques secondes, un scrupule amer vint lui escalader la gorge, s’accrochant aigrement à ses papilles pour qu’elle puisse en sentir la moindre âcreté. Mais il l’avait dit lui-même, il avait le sommeil léger. Et le silence qui régnait ici était tel qu’ils entendraient sans difficulté le moindre bruit qui résonnerait autour d’eux. Une nouvelle pensée avait fini par se faufiler dans son esprit. Depuis le début de cette quête, depuis leur surprenante rencontre, il n’avait jamais faillis, pas même devant le prêtre sournois. Se mordillant la lèvre, elle hésita encore à prendre à nouveau la tâche de leur sécurité, mais ses yeux brûlant finirent par la convaincre. Même si cela ne lui plaisait pas de le laisser ainsi prendre les responsabilités, elle finit par se résoudre à suivre ses conseils et à aller rejoindre les doux bras du sommeil.


« - Vous avez sûrement raison, je ferais mieux de dormir un peu… Mais si vous ressentez le moindre mal, n’hésitez pas à me réveiller. »

Sans le vouloir, la jeune femme avait insisté sur les mots ‘’n’hésitez pas’’, comme pour s’assurer que le jeune homme accepte son aide qu’elle donnait volontiers.
Finalement, après un soupir oscillant entre un franc bâillement et le gémissement timide de l’effort, Othello finit par rouler sur le côté, décidant de faire confiance à Duscisio qui devait avoir mis la main sur ses affaires. Se remettant péniblement à genoux, elle se releva, affrontant de plein fouet la brise pour rejoindre le tigre allongé non loin, toujours blottit doucement près du feu. Comme l’aurait fait un enfant, elle se faufila devant lui, et, s’abaissant silencieusement, elle vint se lover près de son ventre chaud. Bien plus loin sur la banquise Cimmérienne, à l’époque où elle ne faisait encore qu’un avec la glace et l’océan, c’était ainsi qu’elle dormait, proche de ce tigre sur qui elle veillait comme sur son enfant. Il avait bien grandi depuis cette époque. Les rôles s’étaient… Inversés, à présent. Parfois, c’était le félin qui prenait soin de sa maîtresse, aussi fragile et maladroite soit-elle. La chaleur du pays et sa proximité avec l’animal la préserverait sans doute du froid, du moins jusqu’au lendemain. Ses yeux sombres, encore entrouverts, regardèrent une dernière fois la marque étrange encrée dans sa main alors que, à peine sa tête alourdie posée, elle sentait déjà son esprit glisser vers d’autres horizons bien plus spectraux et sombres.


« - Bonne nuit Duscisio. Que Limiria veille sur vous. » Ajouta-t-elle simplement, avant de sombrer dans le sommeil.

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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeDim 14 Juil - 10:29

[HRP] Il n'y a pas de mal. =)

Il y a toujours des choses que l'on ne sait pas. Prenez Duscisio par exemple.
Ce jeune homme n'avait dépassé qu'une vingtaine d'années d'existence, la culture de son ancien peuple n'avait pas de secret pour lui, pratique l'herboristerie professionnellement depuis plus de six pour en avoir perdu ses parents il y a autant d'années. Ne passant son temps qu'à combattre la solitude en voyageant pour donner pratique à son art des plantes, il n'y avait que très peu de choses qu'il ne connaissait pas. La plus évidente était bien entendu les femmes.
Contrairement à beaucoup d'homme, la tentation ne lui avait quasiment pas prit. Une seule peut-être mais le temps d'une nuit. Il n'avait jamais rien apprit se qu'il pouvait apprendre de ses parents à son âge.
La seconde où il se trouva au-dessus de la prêtresse, l'envie de la prendre pour lui ne se fit point. Aucun attouchement alors que cela lui était favorable. Il ne désirait aucunement profiter de la faiblesse d'une femme pour en profiter. Ayant l'idée de l'homme à assouvir tout les désirer qu'il pouvait quand il le pouvait, il s'efforçait de faire le contraire de se qu'un homme de ses idées pourraient faire.
Ici, la seule idée qu'il avait eu en tête était de l'embrasser. Cette idée à l'esprit, le fit reculer de plus belle, il s'excusa comme s'il avait joint ses lèvres au sienne. Cette acte illusoire n'était né que du visage de la jeune femme qui avait des traits des plus attirants. En plus de leur amitié naissante, Duscisio était simplement en train d'affronter une vérité qu'il pensait, jusqu'à aujourd'hui, impossible.
Es-ce l'aventure précédente qui avait fait naître de tel sensation ? Non loin d'être désagréable, protéger quelqu'un se disait fortuite, mais maintenant qu'il avait envie de protéger Othello du pacte qui l'avait lié à la mort elle-même. Il s'en voulait toujours autant, mais présentait un espoir de vivre un peu moins seul avec cela.

Une fois relever, il tâtait le mur pour se diriger vers son sac auquel il se rhabilla de ses protections et de son épée. Voulant laisser reposer la jeune femme de se qu'elle avait fait pour lui. Entièrement protéger, il reprit un peu de ses bandage restant pour entourer sa tête et sa tempe avec afin de la protéger de la vue d'autrui. N'ayant qu'Othello pour seule spectatrice par ce geste assommant l'ayant protégé.
Prenant son sommeil en besoin, la jeune femme ne pouvait que lui souhaiter la protection de Limiria. Ce souhait le faisait sourire. En savant parfaitement qu'il avait sa protection, et pour l'avoir rencontré dans un espace fantasmagorique, le fait qu'elle prononçait cela n'était du qu'à la fausse prière qu'il avait hurlée pour mettre fin à ses souffrances.

Plusieurs heures déjà passé, dans sa grande partie somnolente, une autre partie endormi. Les repos prit pour sa propre forme physique. Ne percevant rien d'alarmant, une grande partie de la nuit, il accorda protection en se cachant à l'intérieur de la maison en ruine. Avant d'aller dormir, il alla vers le tigre imposant pour déposer une main sereine dessus. Si ceci l'avait réveillé, il n'en fit qu'un geste d'une caresse le haut de sa tête pour ne lui signaler que se n'était que lui. Arrêtant pour qu'il reprenne son repos, lui chuchotant de le remercier pour lui avait fait confiance dans la protection à l'intérieur du temple. Il stoppa sa main douce pour regarder la prêtresse dormir tranquillement et avec mérite. Un geste particulier ? Il prit l'une de ses mèches cachant son visage pour en caresser la joue sans l'intention de la réveiller, juste histoire d'avoir envie de voir une femme dormir le plus sereinement possible. Son opinion de voir une femme aussi belle ne changeait pas. Qui sait peut-être à l'avenir comprendra t'il quelques choses à ses créatures qui vivent comme tous les hommes, à l'exception qu'elle avait le pouvoir de donner la vie.

Il décrocha sa main du la joue de la jeune femme pour se poser contre l'un des murs non loin d'elle, posa l'épée sur ses jambes et finir par s'endormir en pointiller. Changeant de position, allant vers l'entrée du reste de pas de porte, prenant même l'une de ses potions pour endormir les douleurs qui pourraient survenir n'importe quand.
La nuit passa vite mais sans aucune bavure. À son dernier réveil, quand il regarda que le soleil était proche de se lever, ne prit aucune mesure pour se rendormir et se préparer pour la prochaine épopée dans les ruines incandescentes. La première chose faites était de faire pousser l'une de ses roses blanches pour en extraire une fois de plus les pétales pour en manger quelque une. La seconde était maintenant de sortir un morceau de viande de porc salée cacher dans un torchon afin d'en cacher l'odeur. En regardant le gros chat et ses besoins naturelles de manger, il découpa à l'aide d'une petites épées qu'il dupliqua pour en découper des morceaux.

Hey, gros minou.

Ne pouvant prononcer son nom par le fait qu'il ne le connaissait pas, il tendit un morceau de viande pour savoir s'il en voulait. Comme tout animal, sa réaction ne pouvait qu'attendre qu'il en voulait pas simple envie de manger. Découpant un autre morceau bien plus gros qu'il n'avait en main – qu'il était en train de manger d'ailleurs – il tendit le morceau vers l'animal et se leva pour le lui donner, éviter de réveiller la jeune femme qui dormait encore. Il posa le morceau dans sa main, pour que le félin le prenne comme le ferait n'importe quel animal. Se reposant sur son mur pour continuer à manger la viande tout en mangeant une ou deux pétales en même temps. Attendant que la jeune femme se réveille doucement, mais ne tardant pas à finir son cours repas avant de couper un autre morceau pour Drasha, approcher de lui et de la jeune femme pour commencer à la réveiller le plus doucement possible. Mais l'envie de regarder son visage avant de faire quoi que se soit, lui prit l'envie de reste immobile devant une créature aussi belle. Il resta accroupit devant elle, puis sous quelques minutes approcha doucement sa main vers sa joue afin de la réveiller.


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeLun 15 Juil - 15:46

Une immense mer sans fin, un ciel d’un gris étrange, une lumière d’argent qui inondait l’eau d’un bleu roi. Nager en son sein était comme voler au-dessus d’un monde inexploré et mystérieux. Il n’y avait ni froid, ni chaleur, ni vague sur cette étendue d’huile qui n’avait pas de frontière. Le temps n’existait plus non plus. Seul subsistait cet imposant, étouffante sensation de liberté brutale et enivrante alors que chaque goutte d’eau était à présent un territoire accessible. C’était dans cet onde qu’elle avançait, la sirène d’argent, bordée de lumière et d’enthousiasme. C’était presque tout ce dont elle avait toujours rêvé. Mais quelque chose dans sa poitrine, un sentiment étrange qu’elle ne savait expliquer l’asphyxiait, la détournait de cette route. Là, plus bas, enfoui dans sa poitrine se trouvait un vide, un creux immense et béant que rien ne pouvait combler. Pas même la lumière ou la fraîcheur du liquide cristallin. Ondulant mécaniquement, la face perdu dans les abysses, elle attendait fébrilement quelque chose inconnu. Puis cette sensation évolua et se fit peur, une crainte immense qui avait pourtant un visage, une image qu’elle pouvait situé. Cette face répugnante, elle la verrait si elle se retournait. Depuis le début elle était là, la traquant dans cet océan, la laissant fuir partout. Non, elle ne nageait pas librement. Elle fuyait.
Qu’adviendrait-il si elle commettait l’erreur de se retourner ? Sa danse aquatique devint saccader, véloce, cherchant à fuir la chose toujours plus vite et plus loin, même si elle savait la chose impossible. Il était toujours là, derrière elle, à la traquer où qu’elle soit pour pouvoir mieux l’abattre. Et l’issu était fatale. Où qu’elle aille, elle devrait tôt ou tard se retourner…

Soudain, sa course se stoppa, brutalement, sauvagement, et la demoiselle se redressa, la tête levée dans le nuage laiteux de ses cheveux flottant. Autour d’elle, l’océan tout entier se faisait d’un noir de geai et bientôt, elle lévitait dans le vide. Il ne restait plus qu’elle et lui, et la distance, et l’ignorance pour se protéger. Au plus profond de ses entrailles, elle sentait que dés qu’elle ferait demi-tour, que ses yeux auraient croisé les siens, elle n’en sortirait pas indemne. Ses jambes étaient revenues, et sur son corps dénudé, une chemise qui n’était pas la sienne… Il ne fit rien pour la forcer, le choix était le sien. Mais elle n’en avait pas réellement, se voyant soit errer, poursuivie, dans les ténèbres à jamais, soit affrontant son propre fardeau. Lentement, elle se retourna, les yeux au sol, ne souhaitant les lever. Elle devait les relever. Elle devait voir. Qu’était cette chose ? Un monstre horrible et hideux, un chasseur ultime ? Non. C’était une malédiction. Elle devait voir… Lentement, ses yeux s’élevèrent. Et son sang se glaça.
Il était là, anormalement squelettique, d’une maigreur extrême, si forte que l’on pouvait à vue dessiner chacun de ses os sur son corps, un sourire sournois et terrifiant ornant son visage de crâne, présentant toutes ses dents dans une courbure malsaine, ses deux yeux dorés brillant d’une lueur écœurante dans des orbites profonds et creusés, ses cheveux gras collants à sa peau grise. Gwyden, parfaitement immobile, la dévisageait avec son visage de cadavre, dans une main la lance de Kron, dans l’autre une rose blanche qu’il écrasa entre ses doigts.


***

Othello ouvrit ses yeux, alors qu’une faible secousse agita tout son corps et que ses poumons s’ouvrirent brusquement pour y laisser entrer un air en surplus. Ils lui renvoyèrent l’image de braise éteintes encore fumantes et de sable noire, ainsi que d’un pelage blanc et rayé à quelques centimètres de ses yeux. Le ciel commençait à s’éclaircir, se parant d’une couleur jaune et rouge, éclairant les montagnes et les falaises d’élégants reflets dorés. Le jour était proche, alors… La jeune femme, recroquevillée contre le félin dont elle entendait la mastication bruyante, essaya de ralentir un peu la cadence de sa respiration. Ce n’était qu’un rêve, alors ? Tout cela n’avait rien de réelle. Pourtant, à chaque fois qu’elle clignait des yeux, le visage cadavérique de Gwyden la dévisageait toujours de son terrifiant sourire et de ses yeux vides et brillants. Et à chaque fois, un frisson froid parcourait son dos. C’est alors qu’elle remarqua du coin de l’œil la main pâle qui s’approchait de sa joue. Abaissant doucement ses paupières, elle la laissa approcher et se pauser sur son visage, sachant qu’elle appartenait à nul autre que l’herboriste, soucieux certainement de la réveiller. Le savoir bien en vie était apaisant, car dans son étrange vision, elle était persuadée que la rose blanche ne lui était pas étrangère.

Finalement, la demoiselle, encore embrumée par le sommeil, la demoiselle inspira profondément dans un mélange de toux et de bâillement avant de se relever. Presque tous ses muscles étaient endoloris de la vieille, grinçant comme des portes males entretenues et des planchés abîmés. Toutes ces péripéties avaient finalement eut un effet étrange sur son corps aussi fragile que peu accoutumée à une telle aventure. Se retournant vers le jeune homme qui semblait bien aller, un morceau de viande à la main, elle cligna plusieurs fois des yeux pour pouvoir se réveiller. Duscisio avait l’air d’être en bonne santé sous ses mèches blanches cachant son bandage. Il avait encore ses pansements, mais ne semblait plus gêné par la douleur. La demoiselle était vraiment soulagée. Sa santé l’avait prise à cœur, et à présent qu’elle connaissait la nature et la puissance de la douleur qu’il pouvait ressentir, elle était déterminé à ne pas laisser une telle chose se reproduire. Elle ne voulait pas encore le blesser, même si cela voulait dire sa libération, ni même entendre les phrases qu’elle avait entendue sortir de ces lèvres pâles. S’asseyant sur ses genoux, elle lui dit un bonjour encore assoupie avant de se retourner vers le félin.


« - Merci d'avoir nourris Drasha. Comment s’est passé la nuit ? » Demanda-t-elle simplement, essayant de connaitre si il n’avait pas rencontré de problème ni avec sa visiteuse chlorophyllienne ni avec de possibles créatures nocturnes. Elle ajouta ensuite, le regard assombrit d’une once d’inquiétude. « Comment se portent vos blessures ? »

Le tout en gratifiant le tigre se rassasiant d’un massage crânien énergique qui était apparemment au goût du félin qui retournait lui-même sa tête entre ces petites mains froides. Attendant une réponse, elle tourna machinalement son regard vers les ruines, bien plus loin, qui s’éveillaient elles aussi sous le soleil timide. Les roches étaient dégarnies et arboraient une magnifique robe noir comme leur peau de pierre et jaune par les premiers rayons matinaux. Dans quelques heures ils seraient là-bas, arborant ces ruines, cherchant habilement dans les cadavres de ces habitations attaqués par le feu. Se retournant vers Duscisio, son esprit pria pour Kesha pour que la plante qui l’habitait soit compréhensive en cette journée, et qu’elle se calme jusqu’à ce qu’ils aient au moins regagné un campement. Car au cœur de ces ruines, ils ne seraient certainement pas aussi protégés que dans cette maison abîmée, et elle ne supporterait pas de le voir faillir une nouvelle fois entourés d’une ville des morts. Gardant dans son esprit le songe étrange qu’elle avait fait cette nuit-là, elle demanda de nouveau, curieuse de la suite des événements.

« - Savez-vous où nous pourrons trouver les plantes ? »

Restant assise, à moitié éveillée, les yeux encore brumeux et la crinière plus sauvage que jamais, elle regardait les deux yeux grenats et sanguins du jeune homme, alors qu'au dessus d'eux le ciel se parait de sa tenue bleue roi.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMar 16 Juil - 10:18

La caresse de sa main sur sa joue sembla la réveiller doucement. La peau et le geste n'annonçant que la pleine forme de quelqu'un dans la plus grande faiblesse il n'y que quelques heures. Bâillements soudain, lui vint retirer sa main et la replier sur son genou, la regardant toujours autant de ses yeux de sang, l'albinos ne vint qu'afficher une expression sereine et pleine de vie. La jeune femme à peine réveillée le salua encore assoupi d'une nuit longue mais reposante, il répondit.

Bitchi.
Bonjour.


Se retournant vers son familier pour savoir se qu'il mangeait elle reprit part à Duscisio de le remercier de l'avoir nourrit. Puis elle voulait savoir comment s'était passé la nuit

Assez pénible. Je ne pouvais pas rester endormit trop longtemps d'affiler, entre les périodes de sommeil très courtes et le danger pouvant venir de n'importe ou... sans oublier les picotements habituels de la Pistilose qui s'endormait de sa pousse d'hier... Autant le résumé comme d'une assez bonne nuit.

Il ricanait gentiment. Puis la prêtresse demanda comment allait ses blessures.

Comme toutes les blessures. Elle prenne du temps à disparaître, mais avec vos soins leur cicatrisation est plus aisée.

Les pensées actuelles allait vers deux personnes : Othello et sa santé globale à affronter les prochains dangers et l'inquiétude de Duscisio qu'il a pour elle depuis le temple ; Baria pour qu'elle dissuade sa fille de lui soumettre une autre séance douloureuse pour ce jour et davantage encore.
Avec une crise pareil, la Pistilose n'allait pas montrer signe d'intention végétale à pousser dans son corps avant deux ou trois jours, comme cela s'est passé les premières fois.
Ne montrant aucun signe de souffrance, entre l'immobilisation des racines et la potion qu'il avait prit, il n'y a que quelques minutes.
Il se releva et laissa Othello se réveiller doucement, avant de tendre un morceau de viande. Drasha regardant celui ci comme si cela lui était destiné, Duscisio souriant à l'animal tout en faisant non de la tête pour montrer la destinataire de ce morceau ci.

Petit goinfre.

Il présenta le morceau à Othello pour qu'elle puise manger un minimum. Elle, regardant leur prochaine destination de ce voyage, affichait de l'inquiétude. Ne pouvant sonder ses pensées il ne pouvait que les deviner au hasard. Et avec se qu'il s'était passée cette nuit, il y avait de quoi y porter attention.
Questionnant enfin par elle-même, le sujet de ceux pourquoi ils étaient venue ici  Duscisio ouvrit son sac pour en extraire un carnet où se trouvait apparemment les informations qu'il avait noté avant de venir.

Fleur des Cendres. Comme son nom l'indique, elle pousse sur les terres cendrée de préférence volcaniques.  Lokram est le meilleur endroit ou chercher vu de la nature présente de ses terres sous la menace constante d'un volcan dont le magma continue de couler lentement.

Il ferma son carnet pour le ranger et continuer avec se qu'il savait déjà et dont les informations ne pouvaient s'échapper d'une mémoire comme la sienne. Mais où son expression affichait une gêne importante.

Je n'aime pas cette idée, mais je n'ai pas vraiment le choix. Je vais devoir compter sur votre aide. Je suis très vulnérable aux fortes chaleurs, je peux en venir à m'évanouir rapidement. Sans compter que l'on a les créatures ressemblant à des loups pouvant nous attaquez dans les ruines de la ville.

Gardant son expression, regardant en direction de la ville en question. Il essayait de réfléchir sur un moyen sûr de pouvoir y marcher sans trop de peine. Sans compter que seul la chance pouvait les aider à en trouver en plus de son expérience en herboristerie. Sans compter que c'est la première fois qu'il vient ici pour les mêmes raisons qu'il venait de citer.

On y va dans moins d'une heure, histoire de réfléchir à comment procéder et à se préparer correctement.

Allant s'assoir prêt de la jeune femme et de son familier, il la regarda manger le morceau qu'il avait présenté, son sac à côté de lui si elle en voulait encore. Le félin n'attendant surement qu'un autre morceau de lui soit proposé également, le regardait.
La seule chose que l'on pouvait remarquer chez lui, était la joie d'avoir une telle présence à ses côtés. Il en était plus que ravie, il en était très heureux...


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeDim 21 Juil - 0:26

La fleur des cendres… Une plante d’une rareté extrême. Ce nom n’était pas inconnu à la demoiselle. Quelques mois auparavant peut-être, dans un manuel d’herboristerie, en feuilletant rapidement les pages. On la connaissait pour les vertus de ses pétales et celles de ces racines. Son esprit d’herboriste lui disait que le caractère volcanique de leurs lieux de prédilection devait lui conférer de nombreux minéraux et vitamines difficiles à trouver ailleurs. Et pour pouvoir pousser dans un environnement aussi hostile, elle devait aussi être particulièrement résistante. Une fleur qui s’annonçait donc particulièrement prometteuse. Pourtant, un simple regard vers Lokram promettait bien d’autres choses encore. Que s’était-il passé en ces lieux pour que ce qu’il fut jadis une cité luxuriante se transforme en un immense cimetière d’onyx ? De leurs points de vue, il ne pouvait que voir les os écorchés de la cité, pénibles ruines condamnés à rappeler éternellement des bâtisses disparues. Derrière certaines roches, on voyait encore courir quelques filets de lave, indiquant la nature de la chaleur qu’il devait faire dans cette ville fantôme. L’atmosphère promettait d’être bien plus étouffante et létale que dans le temple qu’ils avaient déjà vaincus ensembles. C’était un nouveau type d’ennemi qu’ils allaient devoir vaincre…

Alors qu’elle gardait en main son morceau de viande sans l’avoir entamé, elle écoutait attentivement l’herboriste, son carnet en main, lui avouant la réalité sur sa santé après l’avoir remercié pour la nourriture. Il lui apparut alors quelque chose auquel elle n’avait jamais réellement prêté attention, sans pour autant ne pas l’avoir remarqué. Bien que ses yeux rouges et sa peau blanche l’avait, plus d’une année auparavant, surprise, maintenant, après avoir vécu tant de choses avec lui, son albinisme ne lui sautait même plus aux yeux. C’était une partie de lui, quelque chose qui était devenu presque… invisible. Et au fond d’elle, elle s’en voulut de ne pas s’être plus penchée sur cette maladie. Après tout, elle la connaissait très mal. En cimméria, l’albinisme était loin d’être le mal le plus répandu, et à part ce jeune homme, elle n’avait jamais connu aucun autre cas d’albinos humain, si ce n’est quelques lièvres dans les vastes terres enneigées. Ainsi, quand il parla, elle écouta avec attention ce qu’il avait à dire. Le fait qu’il fut sensible aux fortes chaleurs ne la surprit que très peu. Sa peau laiteuse devait être particulièrement fine et désarmée par rapport aux forts rayons du soleil. Il n’avait pas choisie un territoire des plus idéals pour une telle recherche et Il avait raison sur un point. Mieux valait être accompagné dans un tel pays.

Le fait que des créatures canines, proches de loups, puissent s’en prendre à eux était une motivation supplémentaire pour lui apporter son aide. Si il avait été seul et que la chaleur l’avait assommé, et que ces bêtes, survivants à la lave, s’en était prises à lui, elle ne se le saurait pas pardonnée. Quels dangers allaient-ils devoir affronter dans cette cité brûlée ? La sirène se posa de nombreuse question alors qu’elle mordait une première fois dans son morceau de viande. En réalité, elle n’avait pas très faim. L’environnement chaleureux et inconnu dans lequel ils se trouvaient ainsi que les retords de la veille avait petit à petit fermé son estomac à toute tentative extérieure. Mais, l’herboriste à ses côtés, elle se devait de faire honneur à son geste et sa bienveillance, aussi l’avala-t-elle du mieux qu’elle pu sous les yeux ronds et avides de Drasha qui, même si il semblait en avoir déjà eu, en voulait encore. Aussi, quand il ne lui resta qu’un infime bout de viande dans sa main, elle le lança au tigre, qui s’éleva de toute sa masse pour le récupérer au vol, dans un habile saut de félin avant de retomber majestueusement sur le sol et de revenir s’assoir simplement devant l’herboriste, toujours envieux des morceaux qui dépassaient.

S’ils étaient réellement amenés à se battre, une arme d’un nouveau genre se présentait à elle. Et si elle devait revêtir l’habit de la gardienne et de la protectrice, elle était la bienvenue. Car dans ces ruines, il était hors de question qu’elle se repose sur les capacités de son ami, ne serait-ce que le laisser exploiter sa magie un peu trop. Son regard roula machinalement vers ses armes posées au sol, sagement, silencieusement, reposant l’une à côté de l’autre. Fier et translucide, Neptune, son trident d’Hellas, sa dague, et la lance sombre et vénéneuse. Pendant la nuit, il lui avait semblé sentir son aura étrange de là où elle se trouvait. Même après quelques heures de sommeil, elle n’arrivait toujours pas à réaliser qu’elle avait à présent ce dont elle avait rêvé pendant des mois… Et sans l’avouer à voix haute, elle désirait en connaître les effets et l’habileté, pouvoir d’elle-même juger la part de légende et celle de réalité. D’un même élan, elle se détourna vers le sac du jeune homme et là où toutes ces affaires étaient entreposées. Othello savait déjà que la plupart d’entre elle n’avait rien de visibles – au sens qu’elles n’étaient peut-être même pas matérielles à proprement parler. Encore une fois, cela relevait de ses pouvoirs, et ces épées et autres lames qu’il pouvait invoquer avait tout de redoutable. Une fois le calme revenu, elle lui poserait la question sur la nature de ce pouvoir, bien que l’essentiel ne fût pas de le connaître, mais plutôt de le comprendre.

Soudain, le tigre rugit bruyamment, ordonnant à sa façon un autre bout de viande. Un sourire amusé se dessina sur le visage de la sirène qu’elle partagea avec l’albinos herboriste. Son esprit lui posait encore des questions sur comment se dérouleraient leur escapade à Lokram. Mais à cet instant, savourant tranquillement le lever de soleil, la sirène se sentit tout à coup apaisé. Assise tranquillement avec sa moitié féline et celui qu’elle considérait à présent comme un ami, elle avait l’impression que rien ne pourrait leur arriver. Même si elle savait que cette sérénité ne serait qu’illusoire, la demoiselle voulait au moins en profiter. Une heure était largement suffisamment pour retrouver ses forces et s’extraire du sommeil. Finalement, la demoiselle s’allongea tranquillement, observant silencieusement les différentes irisations du ciel.

« - C’est une merveilleuse chose que vous connaissiez les plantes mieux que moi. Vous repérez celle que nous cherchons bien plus facilement que si j’avais été vous. Peut-être devriez- vous prendre la tête de notre convoi une fois là-bas ? » Se rasseyant alors, les mains occupés à tresser ses interminables cheveux. « En tout cas, je ne vous quitterez pas d’un pouce. »

Sa dernière affirmation était comme le ton avec lequel elle l’avait prononcé : déterminée et décidée. Même les meilleurs des conseils ne l’auraient pas détournée de son nouveau but, la protection de son comparse dans ces terres isolées. Sa santé était primordiale, et Othello, femme de volonté et de promesse, avait déjà pris la décision de l’aider coûte que coûte, espérant être de plus d’utilité que jadis.
Mais ce problème aisément réglé dans son esprit de guerrière peu expérimentée, il en souleva un autre qui se tenait devant eux, sur ses quatre pattes soyeuses, et couvert de splendides rayures. Devaient-ils, comme dans le temps, le laisser en gardien robuste pour garder ce territoire qu’ils avaient invertis ou fallait-il qu’ils l’emmènent avec eux ? Elle savait qu’il serait sûrement dur pour lui d’évoluer dans un milieu volcanique, mais il restait un allié de choix. Cette unique question laissa la demoiselle pensive, ne sachant si elle devait se séparer de son frère animal encore une fois, mais en lui confiant les ruines de leur pied à terre, et sachant qu’il le défendrait corps et âmes contre quiconque – ou quoique ce soit. S’approchant de lui pour lui frotter énergiquement le dos, elle transmit le dilemme à l’homme blanc qu’elle questionna de son regard boisé. Quelle que soit l’issue, elle vouait au félin une confiance aveugle, et savait qu’il accomplirait son rôle à la perfection

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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeDim 21 Juil - 10:48

Les connaissances de Duscisio semblait si étendue, que le carnet ne semblait pas vraiment lui servir. Il connaissait déjà presque par cœur la plupart des plantes qu'il devait connaître, mais également celle qui dont l'utilisation était prohibée comme les ingrédients pour poisons. Mais il le sait particulièrement bien, un remède mal utilisé est un poison pour tous le monde.
Prenez justement la fleur des cendres, c'est l'un des ingrédients pour une potion contre les douleurs de tout type, et d'autre remèdes dont les utilisations son tellement vaste à partir de celle ci qu'il est peu probable de les lister maintenant, mais aussi d'un monstrueux poison qui vous torture le corps avant de vous paralysez et vous tuez.
Leur utilisation autant que leur cueillette est rare, rien que par leur lieu de pousse, mais aussi parce que c'est une plante mal connue et que les remèdes et poisons déjà cité ne sont pas connu de tout le monde non plus. Un avantage pour Duscisio qui ne cherche que les côtés positifs de la plante qui ne se compte pas sur les doigts des deux mains. Le fait d'aller les chercher avec deux buts : en faire la culture loin de leur lieu de pousse, travailler sur des remèdes à partir de la plante pour en produire en quantité pour beaucoup moins cher que la plupart des herboristeries et donc plus accessible à la population qui en auront besoin.
C'est un travail long et délicat qui lui fera jamais manquer de motivations pour aller les chercher, sauf bien sûr si leur lieu de pousse présentait un danger pour lui. Ici, l'énorme chance qu'il avait d'être accompagner par une prêtresse de Cimeria qui avec quelques magies intéressantes à en voir leur utilisation. Attention, il ne compte pas utiliser Othello pour les magies qu'elle possède, loin de là.
Avec se qu'il s'est passé ses dernières heures de la veille, Duscisio savait pertinemment qu'il avait besoin d'elle pour sa magie, sa présence, et une troisième raisons qui se disait interdit dans ses pensées. Il ne pouvait se permettre une telle chose de sa part... mais l'envie de la protéger était bel et bien présente.

Autre sa fragilité physique, l'albinos pensa aussitôt à la fragilité magique de la jeune femme. Elle avait un potentiel énorme dans l'utilisation de son essence divine. Il prit réflexion pendant qu'elle regardait le ciel afin de s'extirper de l'envie de se rendormir, le soleil et sa chaleur n'allant pas tarder à faire preuve de leur présence en plus de la chaleur suffocante des lieux qu'ils ne sentaient pas encore par leur distance des ruines de la ville.
Mais il n'était pas deux, il était trois, le tigre dont il n'avait toujours pas le nom ne lui avait toujours pas été cité avait également son utilité. Sur l'instant présent, il ne pensait qu'à attendre le prochain morceau de viande, Othello donna le sien en premier, la faim ne semblait pas lui peser malgré la soirée précédente. Pendant qu'il mâchait son morceau, Duscisio en coupa un autre, voir l'animal mangé lui donnait envie et n'hésitait pas à en reprendre pour se remettre également un peu des forces qu'il avait perdues pour luter contre la Pistilose.
Le familier termina son morceau pour en attendre encore un autre de la part de l'albinos. Souriant avec Othello qui les regardait faire ami commun alors qu'il lui en donna un autre avec joie, le traitant de goinfre au passage. Un familier, avec ses capacités et ses faiblesses, sans oublier qu'il semblait aimé s'occuper du gros félin, il était curieux de voir qu'il n'en avait pas un également pour combattre la solitude de tous les jours, depuis six années maintenant dans ses voyages multiples. La mort de ses parents ? Ne pas vouloir perdre quelque chose, un être cher ? Cela semblait peut probable mais il y avait tellement de choses que l'on ne pouvait voir sur l'expression marbrée montrant la joie à l'instant présent mais cachant une souffrance pourtant bien réelle que lui soumettait la solitude.
Es-ce justement la solitude, qui lui pousse à protéger la première personne à sa portée ?
Le compliment qu'elle lui porta sur ses connaissances avait coupé toutes ses pensées, l'entendu de ses connaissance sur les plantes. Prendre la tête du convoi ? Le voyage qu'ils se préparent à faire à l'instant ? Le fait de l'a voir enthousiasme, occupé à se coiffer.

A force de persévérance et d'études, on arrive à beaucoup de choses. Je suis préparé au métier depuis très jeune donc je n'ai forcément aucun mal avec beaucoup de choses. Le fait que je sois autodidacte aide aussi, tout en prenant lecture sur les connaissances familiales accumuler sous forme de livre dans ma demeure.

Il prit pose un instant. Il ne prit pas part au fait que si elle avait son mot à dire elle pouvait s'exprimer, il n'avait rien contre et était certaine qu'elle n'hésiterait pas à le faire. C'est en parlant de sa demeure qu'il eut une ou deux idées à l'instant. Il fit pousser une rose blanche, une ronce sortant d'une des blessures couvertes par les bandages – tout en faisant une petite grimace d'une démangeaison – et continua.

Je vous invite à venir à mon herboristerie quand vous auriez du temps devant vous, et si se n'est pas inappropriée, de monter dans ma demeure pour vous montrer de quoi je parle.
En attendant prenez ce pétale et suivez-moi devant la maison. Je sais c'est d'un goût affreux...


Il tendit le pétale blanc, et en prit un également. L'avaler lui fit une grimace plus visible que la précédente pour la faire pousser. Posant sa cape avec son sac, prenant son épée, sa pierre de sphène et sa gourde, il attendit que la jeune femme finisse se qu'elle faisait et se qui lui était demandé.
Tendant le bras vers elle pour l'inviter à sortir la première, faire quelques pas et c'est ainsi qu'il lui demanda une chose simple, restant devant elle et imitant pour lui montrer exemple.

J'ai vu que vous utilisiez la glace, faite une petite sphère la plus simple possible avec l'eau que je vais vous verser dans les mains.

Le but de l'exercice ? L'observer, et peut-être aussi lui apprendre quelques choses. Quand il montra l'exemple, il fit une petite sphère de pierre avec la poussière qui s'élevait autour de lui, se compactant pour former une balle de roche tenant dans sa main. Une fois formé, sa pierre de sphène ne s'illuminait plus. Il ne mit qu'une poignet de seconde et ne doutait pas que Othello, malgré la chaleur naissante des environs, allait avoir l'aisance de faire la même chose avec l'eau.
Il prit ses mains avec la sienne, lui montrant comment les tenir pour accueillir l'eau qu'elle allait gelé et versa petit à petit dans ses mains creuses.
En plus de lui apprendre peut-être quelques choses, il va lui donner des informations sur l'utilisation même de sa magie. Un cours qu'il ne ferait normalement jamais avec une autre personne, un geste indirect de sa part pour lui montrer comment il était content de la connaître, mais aussi de la confiance qui lui était porté.


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeLun 22 Juil - 0:51

Le jeune homme semblait pensif, l’esprit perdu dans ses songes. Mais peu de temps après, il répondu à son affirmation, lui expliquant d’où lui venait ses connaissances et sa renommée. Depuis longtemps, celle-ci avait repoussé les frontières, s’affirmant comme une référence dans le marché mondial des plantes et potions. Ce nom voulait dire du travail bien fait et des produits de grande qualité, tout cela contenu dans de simples fioles de verre. Et à l’entendre, on pourrait s’attendre, au moment de rencontrer le personnage, un homme mûr et d’âge avancé, ayant bâtit son empire avec le temps et l’expérience. Mais la vérité était tout autre. Il s’agissait d’une jeune personne d’une vingtaine d’année, aussi surprenant que doué d’un don inné. Il lui expliqua l’origine de ces capacités, sa bibliothèque familiale, ses propres recherches et son apprentissage par lui-même… Ainsi donc, sa sphère personnel l’avait déjà préparé à ce métier et à manipuler les plantes. C’est alors qu’elle se demanda dans quelle famille il avait pu grandir. Etait-ce une grande famille d’herboristes, tout un héritage qui durait depuis des générations ? La demoiselle commença à devenir curieuse de son passé, voulant toujours en connaître un peu plus.

C’est alors qu’elle remarqua quelque chose s’échapper d’un de ses bandages, une courte tige verte émeraude d’où bourgeonna bientôt une petite rose blanche. Là où, précédemment, le spectacle lui évoquait une grande fascination, Othello se sentait maintenant étrangère, presque apeurée par le parasite chlorophyllien. C’était étrange comme une simple soirée l’avait transformé d’un pouvoir attirant à un potentiel ennemi. Pourtant, elle savait pertinemment que l’albinos avait le contrôle sur cet invité néanmoins. Mais depuis qu’elle avait vu ce que cela pouvait donner quand elle devenait incontrôlable, elle ne pouvait s’empêcher de la considérer quelque part comme une potentielle ennemie. Bien plus quand elle voyait la grimace déformer son visage blanc. Mais elle se garda de tout commentaire et de toute réaction, le regardant sagement en terminant d’arrange ses cheveux. C’est alors qu’il proposa qu’elle passe un jour à sa boutique et chez lui pour voir de quoi il devait réellement en retourner. La demoiselle tant surprise que flattée par ses mots. Venant de lui, c’était pour elle un honneur d’être ainsi invitée. De sa maigre existence, c’était rarement arrivé que cela se fasse par un ami, la plupart de ses relations habitant au même lieu qu’elle.


« - J’en serais très heureuse. Ce serait un honneur de découvrir  votre herboristerie et votre maison. »

Chacun eut après droit à son pétale de rose. C’était certainement ce dont elle avait le plus besoin, probablement car elle savait la chose une merveille d’énergie, malgré son goût horriblement amer et âcre. Ils avaient tous deux droits au même traitement, après tout. Alors, après avoir une dernière fois avalé sa salive, elle plaça le petit bout blanc sur sa langue, serrant fortement les lèvres le temps de l’humecter suffisamment pour pouvoir l’avaler. Une nouvelle fois, une vague aigre s’invita dans toute sa bouche, inondant son palais d’un goût infâme, si repoussant qu’elle eut envie de recracher. Mais, après un habile mouvement de langue, elle parvint à faire affaiblir la chose, rendant son gobage un peu plus supportable. L’opération s’était révélée bien plus facile que dans le puits – ou plutôt le gouffre béant – qu’ils avaient du descendre la veille. Ainsi debout, elle se retrouvé dans une position bien plus facile qu’en bas, et avait d’ailleurs un statut bien plus énergique et reposé qu’alors. Le souvenir la hanta soudain. Son corps fatigué, au bord de la rupture, et le jeune homme qui lui avait offert la clé de la guérison. D’un geste, elle avala le pétale d’une traite, le sentant couler lentement le long de sa gorge pour arriver dans son estomac, diffusant la même énergie rassurante et débordante que jadis.

Forte de ses pleines capacités physique retrouvées, elle se dirigea vers l’extérieur de leur abri où le jeune homme l’attendait, l’invitant à sortir juste devant lui. Se tenant à présent debout dans l’immense désert,  révélé par un soleil toujours plus haut, elle se retourna vers l’albinos qui prit place en face d’elle. La demoiselle n’avait aucune idée de ce qu’il allait se passer. Et étonnement, en ce début de matinée, les choses prenaient l’aspect d’un cours improvisé. Toujours curieuse d’apprendre un peu plus, la demoiselle se prêta au jeu, tournant vers son nouveau professeur son visage de givre. Lui montrant à l’aide de sa propre magie, il créa devant elle une des sphères qu’elle avait déjà pu voir auparavant, remarquant en même temps les changements d’irisation dans son catalyseur. Qu’allait-il bien lui apprendre… D’après ses paroles, cela aurait certainement un rapport, de près ou de loin, avec la magie. Toutes les questions qu’elle se posa sur ses différentes magies lui revinrent toutes en tête. Allait-elle pouvoir connaître une astuce du maître ? La chose lui parut terriblement intéressante, si cela était bien le cas. Et pour elle qui n’avait jamais été sur les bancs de l’école, se retrouver en position d’élève était amusant. Silencieuse, la jeune femme tendit les oreilles, prête à s’exécuter au moindre de ses conseils.

La première partie consistait à transformer en glace le liquide qui coulerait dans ses paumes. La sirène se douta qu’il devait en fait s’agir d’une phase d’observation plutôt que d’un réel exercice de démonstration, mais elle se voua pourtant à cette cause, sachant très bien qu’elle n’aurait aucune difficulté dans cette tâche. Bientôt, ses mains étaient jointes et l’eau commença à y être déversée. Ce fut le moment pour son catalyseur de s’illuminer.

Le liquide translucide, à peine fut-il entré en contact avec sa peau laiteuse, se transforma immédiatement en son état solide, si rapidement que l’on pouvait entendre la glace nouvellement formée craquer sous le changement brutal de température. Le liquide à peine versé avait encore, à sa surface, la forme des dernières gouttes qui avaient rejoint leurs consœurs, s’élevant vers le ciel comme des sculptures torturées. Du plus loin qu’elle se souvienne, ce pouvoir avait été l’un des premiers qu’elle sut maîtriser, le deuxième, sans doute. Sa capacité à contrôler le froid et tout ce qu’il en découlait était innée, et certainement le plus maîtrisé de ses atouts. Cela lui venait si simplement qu’elle n’en contrôlait même plus les premiers aspects et pouvant descendre la température d’une pièce ou altérer l’air ambiant par une de ses sautes d’humeur. Mais il restait cependant un pouvoir mystérieux qu’Othello n’avait jamais réellement saisi, même après des années de pratique. Joignant toujours ses mains sous ce qui ressemblait à une grossière moitié de boule gelée, il lui suffit d’un regard et d’une pensée pour que l’objet se concentra de lui-même, bougeant comme un liquide, en une petite sphère de glace qu’elle attrapa entre ses doigts, son catalyseur s’éteignant lui aussi à cet instant.

Relevant les yeux vers l’herboriste professeur, elle était curieuse de savoir ce qu’il allait à présent lui expliquait, et quelles étaient les idées qui couraient derrière ses deux yeux rouges et familiers.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeLun 22 Juil - 11:04

Elle serait heureuse de venir à son herboristerie et demeure. Il était ravi également de voir qu'une personne lui rendra visite. Une amie qui lui rend visite est toujours plus agréable, qu'un client qui vient lui demander un remède contre tel ou telle maladie ou problème corporel. Ses six dernières années les visites ne se font que rare, tout n'est dût au fait qu'il ne passe son temps qu'à voyager, mais avec le recul que provoqueront l'étude et la fabrique de potions grâce à la Pistilose dont il en est possesseur, vont lui permettre de voir si oui ou non, les visites de courtoisies se font et feront présentes. Maintenant qu'elle était acceptée, il avait une raison de plus de rester chez lui plus longtemps. Othello lui rendra visite. C'est la seule chose qu'il attendra en restant travailler à l'herboristerie de lumière. Cela lui tenait tant à cœur qu'une personne qu'il chérit vienne chez lui. Qu'il chérit ? Bien que ce ne soit pas le bon mot à utiliser il semblerait pourtant que cela se rassemble à ce sentiment incertain et impossible – de son opinion – par l'occupation de son travail qui lui prend tout son temps.
Les nuits, les jours, les semaines, les mois, des saisons et des années.

Après l'avoir accompagné au dehors de la maison en ruine, elle écouta les consignes afin de remplir se qu'il demandait de sa part. Créer une sphère de glace à partir de l'eau n'a rien d'exceptionnel, ici se n'était pas forcément le potentiel qu'elle possédait qui l'intéressait, mais de voir et lui expliquer une chose dont il en avait le secret, un secret de famille et de peuple longtemps garder qu'il aimerait partager au moins une fois à une personne dont la confiance était plus que parfaite.
Lui donnant suffisamment d'eau pour la transformer en une sphère de glace qui ne tenait que dans la main. Il montra sa sphère de terre, l'approchant de celle de glace pour montrer que la différence n'était que dans l'élément utilisé.
Puis, prenant une profonde inspiration, Duscisio expliqua d'une de ses voix qui se faisait rassurante mais aussi savante, afin de partager ses croyances.

Grakara. Chez les miens, il s'agit de la déesse des glaces. Soeur d'Aguirki, nymphe et déesse des eaux.
Le fait de croire en ses divinités nous donne une impression de sérénité et de puissance que l'on a pas normalement. Plus on croix en eux, plus la force qu'ils nous prêtent est grande. Leur force permet de faire de leur élément un peu n'importe quoi. D'une simple sphère de glace pour vous, de terre pour moi, à un sortilège qui pourrait dépasser l'entendement.


Ne pouvant donner exemple sur ses sortilèges là, il ne donna que des exemples, mais l'un d'eux avait déjà été invoqué en présence d'Othello dans le temple.

Imaginez, une force que l'on possède, que l'on invoque de toutes sa croyance et force magique afin de créer se que l'on peut être capable de faire.
Pour la terre, je suis capable d'aller jusqu'à la pétrification, pour la foudre, j'invoque les trois fils de Fuxdir à frapper du ciel. Concernant Acrigia la déesse du vent et Baria la déesse de la nature, Je n'en connais pas encore leur capacité car je les utilise que peu souvent, pourtant créer des tempêtes ou faire pousser des arbres ne me serait pas impossible, se serai juste risquer.


Il reprit une pause, pour laisser tomber sa sphère de pierre, qui tomba en poussière une fois au contact du sol en même temps qu'une bribe de lumière par son catalyseur, prit la sphère de glace dans les mains, aussi froide qu'elle était c'était une sensation agréable. Pour lui, il y avait la douceur de la jeune femme dans cette sphère. Il vint directement à en voir avec se qu'il avait pu observer de la création de la boule de glace. Autre qu'un herboriste connu, il était un mage et un croyant dont la foi était de plus en plus présente à chacun de ses mots.

Votre magie, présente un niveau qui pourrait un jour avec du temps et de l'entrainement atteindre le mien. Tout le monde en a la possibilité, cela ne demande que temps, croyance et travail.
Je vais vous demandez maintenant une petite chose, vous montrez un exemple. Vous allez imaginer de créer avec l'air ambiant des particules de glaces avec les quels vous formerez d'autres sphères d'eau gelér. Vous l'avez déjà fait au temple. Sauf que cette fois, vous aller les tenir en lévitation, cela nécessite de la concentration. Répétez avec moi.


Il prit inspiration pour réfléchir à une incantation de son cru pour l'effet désiré. Ne pouvant lui soumettre une formule en Fallacien il se contenta de l'Istheria de base, prenant des pauses pour lui laisser le temps de répéter, lui prenant la main pour l'aider, illuminant un peu sa pierre de sphène.

Vient à moi, déesse des glaces... De ton souffle geler, de ta présence frigorifiée... Appelle les esprits afin de m'aider dans ma tache...
Ensuite imaginez les sphères, contrôlez votre magie et faites-moi quatre sphères que vous allez laisser en l'air entre nous deux.


Durant le temps de la création, le contact des mains apportait une sérénité et une aide magique à Othello afin de créer les sphères de glace en lévitation. Il ne s'attendait pas à se qu'elle réussise. Quelque soit le résultat, il lui fit conclure le fait de cette essaie et de cette conversation.

C'est pour vous donnez une idée, à se quoi je m'appuie pour ma magie. D'une manière simplifier bien sûr. Tenez.

Il lâcha sa main avec un petit regret dans son regard, il la dévisageait fortement jusqu'à tourner son regard, pour lui donner plusieurs autres de ses pétales de la Pistilose qu'elle pouvait prendre à son avantage, une seule ou toutes.
Ne donnant exemple par sa propre magie, gardez ses propres forces en sachant qu'il sera le plus solicité par l'environnement, il montra son tigre du regard. Ils ne leur avait été utile dans le temple, mais connaissant très bien les animal et leur instinct il passa à son sujet.

Je change de sujet, mais le gros matou nous accompagne bien naturellement. Nous aurions besoin de ses capacités naturelle et de sa force pour savoir quand se présente le danger que je vous ai dis avec les Estronus. Il se peut que l'on en rencontre et son flair nous aidera... J'aurai besoin de savoir son nom et l'utilité de sa pierre de sphène... Et puis j'aime bien cette boule de poils...

Le dernier commentaire, dans un sourire des plus amusées, était totalement futile dans la conversation, mais exprimer qu'il aimait bien ce tigre était déjà un bon point pour lui. Savoir son nom, serait pour l'appeler quand le besoin se fait sentir, avec l'espoir qu'il lui fasse confiance. Chaque information pouvait être utile.
La magie de glace et l'habilité à la lance d'Othello, la magie de trois éléments, les duplications d'épée, la Pistilose et l'habilité à l'épée de Duscisio, ne manquant en somme plus que les informations sur le troisième voyageur animal qui pouvait avoir son importance plus qu'on ne pourrait le croire.


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMar 23 Juil - 2:01

Ainsi donc, tel était le secret de la magie impressionnante du jeune homme et des siens. L’alliance délicate et mystique de la croyance et de la magie. Attentive comme elle l’avait rarement été, la demoiselle suivait son cours avec attention, forcée d’avouer que l’idée d’unir ces deux principes était à la fois inédite et charmante. Depuis son enfance, elle n’avait jamais pensé à accorder aux Dieux l’origine de ses pouvoirs ni même de les remercier pour leurs maîtrises. Elle n’y avait même pas pensé quand elle avait prêté serment et qu’elle était entrée dans les ordres, offrant pourtant sa vie à la déesse. Mais pourtant, elle leur devait beaucoup de choses. Ses dons de soins venaient peut-être de Kesha ? Et celui de la glace, un cadeau de Soulen ? Une nouvelle chose la frappa également. L’égoïsme dont elle avait dû faire preuve ces dernières années, ne rendant pas aux Très-Hauts les hommages dont ils devaient être honorés. Le peuple de l’herboriste prenait alors les traits encore flou d’une nation grande et pieuse, rendant à qui de droit les cultes qu’il fallait.

A côté d’eux, les croyants actuels pouvaient paraître bien hypocrites, n’honorant plus leurs divinités comme ils le firent jadis. La sirène, les mains toujours ravies par celle de son maître, ne pouvait qu’imaginer sous ses mots d’anciens Dieux, une nymphe charmante aux longs cheveux ondins, coulant comme des rivières sur des épaules bleutés, et sa sœur aux traits chaleureux pour une intense chevelure de neige et des yeux aussi brillant que des cristaux de glace. Bien qu’elle ne connaissait rien d’eux, la voix grave et savante de l’albinos, forte de ce grain particulier et plaisant qui captive une foule, avait la capacité de leurs donner vie. Il aurait pu parler d’eux pendant des heures sans que la curiosité qui naissait dans la poitrine de le jeune femme ne put se tarir. Ces divinités, ce peuple dont elle ignorait tout, toute cette civilisation dont elle avait toujours ignoré l’existence, c’était fascinant. Une chose était sûre, elle voulait en apprendre plus. Bien que la pistostilose l’ait coupé dans sa précédente tentative et que la lave bouillonnante de Lokram l’empêcherait probablement de questionner le jeune homme dans un futur proche, elle espérait bien recevoir un nouveau court magistral dans un cadre bien différent, entourés de plante et de matériel de travail.

La démonstration se poursuivie, le jeune homme lui expliquant comment elle pourrait, à force de patience et d’entraînement, espérer avoir le même niveau que lui. Bien qu’elle doutait déjà de la chose, ceci lui laissa miroiter l’espoir d’un futur bien plus agréable, peut-être plus rayonnant. A cet instant précis, il en prenait déjà les traits. Même si la demoiselle ne rêvait pas de devenir une grande magicienne, quelque part au fond d’elle, la chose était enviable. Et dans son ordre, c’était presque une chose nécessaire. Dans les prêtresses de Cimméria, derrière tous ces jolies visages aux teints frais et doux, se cachaient une impitoyable hiérarchie et une guerre de pouvoirs et d’esprit. Les plus fortes et les plus puissantes se faisaient une place de choix, naturellement respectées de leurs semblables, alors que les plus faibles restaient naturellement au bas de la chaîne. Duscisio lui laissait là apercevoir un rêve qu’elle n’avait jamais cru voir possible jusqu’à présent, chose qu’une seule personne avait jusqu’ici réussit à faire, une rousse flamboyante qui lui avait permis, quelque mois auparavant, de retrouver espoir en la cause qu’elle avait épousée. Toujours autant conquise par les mots du guerrier blanc, elle écoutait avec la même attention, bien que seuls ses yeux ne retransmettent ses sentiments.

Mais comme toute chose a une fin, la partie théorique laissa bientôt place à la pratique, cette fois ci moins aisée que précédemment. Il dit quelques mots, une prière à Grakara, fille des glaces, pour l’accompagner dans sa tâche. Dès qu’un mot s’échappait de la bouche de sa bouche, la jeune femme le répéta, laissant ses lèvres s’entrouvrir sans qu’aucun mot n‘en sorte. Plusieurs fois après qu’elle l’ait murmuré, elle la redit intérieurement, encore et encore, pour pouvoir la mémoriser au mieux. Quelque chose lui disait qu’elle en aurait besoin, et que tôt ou tard, la déesse ancienne des glaces l’honorera de ses forces. Beaucoup la jugerait naïve de croire aussi facilement en des Dieux rares et oubliés, mais pour la demoiselle, c’était un presque un devoir de les intégrer et de les ressentir dans la nature autour d’eux. Et puis, ils ne semblaient pas aussi étrangers aux leurs.

La prochaine épreuve était de forme d’autres sphères, similaire à la première, mais dans un environnement bien différent, sans eux, sans eaux et surtout sans surface. Parvenir à matérialiser d’autres sphères ne serait pas le principal problème ici. Le tout était de pouvoir les faire léviter. Et bien que l’herboriste excellait déjà dans cette pratique, la demoiselle quant à elle n’en connaissait pas encore le secret. Et ignorant toujours si elle pouvait le faire, elle préféra répéter plusieurs fois de nouveau sa prière, espérant être entendue. Mais comme les pressentiments peuvent parfois s’avérer parfaitement anodin, ici, l’expérience se solda tout de même par un échec. Fermant les yeux, agrippant les mains qui tenaient les siennes et crispant ses fins doigts dessus, elle sentit le froid et l’eau dans l’air autour d’elle. Ces mêmes, fines gouttelettes qui étaient devenues glace quelques minutes auparavant. En quelques secondes, elles redevinrent solides, éclairant avec un peu plus de force le catalyseur de la sirène. Mais, bien qu’elle y mit toute sa volonté, les sphères, après être apparue et maintenue en place pendant un fragment de seconde retombèrent une à une sur le sol. Un éclair de gêne et de culpabilité colora alors son visage pendant quelques secondes jusqu’à s’apercevoir que le jeune homme, sous ses yeux de sang, ne lui en voulait pas. Elle expira alors de soulagement et, toujours unis par leurs mains, écouta le jeune homme conclure sa démonstration.

Ce court avait été d’une grande aide. Et peut-être même plus qu’un cours magistral, il avait permis aux deux êtres de mieux se connaître et s’apprécier avant de devoir se livrer une nouvelle fois l’un à l’autre dans les terres brûlantes de Lokram. Une confiance inébranlable était requise là-bas, la moindre erreur ou trahison signifiait peut-être leurs pertes. Et la demoiselle comprit après tout cela que cela ne se produirait pas. Car un tel climat de confiance, même récent, régnait déjà entre eux. Ses yeux en vibraient, alors que le jeune homme enleva ses mains, laissant une ombre étrange passé dans son regard. Encore une fois, elle ne sut la décoder, même si n’importe quelle autre demoiselle de son âge aurait probablement deviné. Après lui avoir confié plusieurs autres pétales, la conversation revint à Drasha. Sa dernière phrase la fit sourire également, appréciant le début de complicité qui existait entre les deux hommes du groupe.
Le tigre, comme sentant qu’on l’invoquait dans la conversation, passa nonchalamment devant le cadavre de la porte pour tourner vers eux ses deux yeux azurs, remplie d’une lueur de dédain propre à lui-même et à son caractère arrogant. Othello tourna immédiatement son regard vers lui, claquant sa langue de façon bruyante pour l’appeler vers eux. L’herboriste avait raison, et soulevait un point important. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés, il n’avait jamais su son nom. Alors elle se devait de remédier à ça.


« - Pardonnez-moi de ne pas avoir fait les présentation plus tôt. Il se prénomme Drasha. » Expliqua-t-elle pendant la majestueuse marche du tigre. « Nous œuvrons ensembles depuis six ans maintenant. Vous avez de la chance, il est très méfiant habituellement. Vous devez avoir quelque chose en vous qu’il apprécie. »

Dés qu’elle eut finit de prononcer ces mots, la bête eut finit son chemin et vint s’asseoir contre sa jambe, le regard perdu dans le vide du désert. Assis ainsi, il atteignait une grandeur respectable pour un tigre de son âge, arrivant au niveau de son torde. A son poignet, sa sphère de sphène joliment bleuté n’attendait que de briller à nouveau. Il avait raison, ce serait un atout de choix.

« - Drasha a reçu un don de vitesse. Grâce a ce catalyseur, il atteint des vitesse remarquable. Si nous n’avons pas beaucoup de chance, vous aurez l’occasion de le voir lors d’un combat… »

A ces mots, elle entoura son ami animal de son bras, des dizaines d’images lui revenant à l’esprit sur la célérité de son ami, et sa capacité surprenante de fondre sur ses proies à des vitesses déroutantes. Dans un milieu comme celui-ci, il aura certainement l’occasion de prouver sa valeur. Alors qu’elle massait du pouce l’épaule du félin, un nouvelle question lui vint en tête… L’herboriste avait-il lui aussi, quelque part chez lui, un familier ?
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMar 23 Juil - 13:48

Secret dévoilé sans le moindre regret, Duscisio ne pouvait d'admirer la beauté de ses geste à essayer se qu'il lui prodiguait à travers un cours improvisé de magie, une magie dont les connaissances et les croyances des divinités n'existait qu'au travers de la foi du Rosier Blanc aujourd'hui le seul restant. Comme le dernier des fallaciens, il se doutait que depuis le début de sa solitude, il serait amené également à disparaître, seul. Que le destin le chérisse au moins une fois, qu'il puisse trouver la chance de sa vie. Mais était t'elle pas devant elle ?
Tant de questions qui ne pouvait trouver de réponse. C'était une prêtresse. Duscisio n'avait aucun intérêt à la priver d'une pureté comme la sienne. Alors, les connaissances étaient la seule chose qu'il pouvait lui procurer. Le cours de magie lui énonçait la confiance ultime qui s'était dessiné entre eux. Confiance aveugle ? Bien qu'il ne se connait qu'à peine, leur première rencontre datait d'un temps où le commerce ne faisait que prendre son temps. Qui aurai espéré revoir cette femme, mais aussi créer un lien pareil au travers d'une aventure dans les sous-sols du temple de Kron.
Qui penserait que le sentiment de culpabilité pourrait se transformer ainsi à s'attacher à elle au point de partager se qui n'était réserver qu'à sa famille ? C'était une amie. Il devait se contenter de ça, une grande amie auquel il tient beaucoup, pour l'erreur qu'il avait faite, pour la culpabilité partagée...
Ses pensées sombres revenue, il se secoua un peu et fit tout pour oublier que ce n'était pas sa faute. Bien que cela fût difficile à supporter il devait accepter l'idée qu'il ne pouvait revenir en arrière. Il devait maintenant l'accepter et continuer dans le présent tout en pensant à que faire pour sauvegarder son futur, ne pas la laisser aux mains de Kron le mortuaire.

Lui expliquant comment invoquer la dame de glace, lui faisant répéter la prière afin d'invoquer la force de Grakara, Duscisio l'observa prodiguer joie et présence, d'une apprentie mage de courtes durée à ses côtés. Un plaisir sans fin.
Observant scrupuleusement sa maitrise, celle ci ne laissait pas tomber au premier essaie. Elle était curieuse et ne voulait décevoir son maitre. Qui sait peut-être que plus tard elle utilisa cette formule afin d'invoquer les esprits de glaces comme Duscisio voulait lui montrer. Ne connaissant pas encore les divinités fallaciennes elle pouvait tout de même croire en ses divinités Isthérienne que tout le monde connaissait. Leur présence n'était pas la même, mais leur respect se forgeait avec le même matériel : la foi.
Les pratiques qu'avait Duscisio avec sa magie n'avait rien à voir avec ceux du peuple d'aujourd'hui et de leur croyance dominante.  
Revenant à la prière, Othello fint à la répéter plusieurs fois pour se la répéter intérieurement – il ne l'entendait pas mais sentait la magie monter – afin se mettre à l'idée que la déesse des glaces auquel Duscisio lui avait proposé la foi, existait bel et bien.
Même après un ou deux essaies, voir un peu plus, elle ne réussit qu'à faire les sphères de glace et à les maintenir une fraction de seconde. Aux yeux de Duscisio, cela n'avait rien de grave. Cela lui rappelait même la première fois qu'il avait eu ce cours de la part de ses parents en plus de l'apprentissage de l'herboristerie. Chacun des siens avec un potentiel magique conséquent donc après, il ne s'agissait que de travail et de patience.
Sachant parfaitement qu'une pratique comme celle-ci nécessite des semaines d'apprentissages, il ne doutait pas qu'Othello réessayera à l'avenir, juste pour ne pas oublier le court enseignement qui lui fut donné.

Duscisio souriait, puis passa au sujet de son familier afin d'en connaître un peu plus sur le dernier détail. Comme il l'avait dit tout le monde avait son utilité. Ce dernier passa la porte comme s'il savait que l'on parlait de lui. Sa présence majestueuse avait quelque chose qui marquait crainte mais aussi respect.
Drasha étant sa nomination, sa maitresse lui apprit que la vitesse était le don dont il avait hérité de la pierre de sphène. C'était vraiment un bon point, en plus de ses instincts naturels. Il se connaisse depuis six années. Alors qu'ils firent connaissance, Duscisio lui était déjà en train de prendre en main l'Herboristerie de Lumière seul. On voyait la différence de voyage de vie qu'il avait. Puis il accompagna la prêtresse au côté de son félin blanc quand elle lui cita la chance qu'il avait.

Si se n'était pas la plante dont je suis l'hôte, peut-être es-ce la pureté cachée de mon coeur ? Ah moins qu'il ne soit content de voir quelqu'un d'aussi blanc que lui.

Le petit rire amusé tendit qu'il approchait de l'animal avec prudence toute de même. La confiance se portait quand même avec cet animal, mais le connaissant peut, un coup de patte même amical peut lui faire du mal. Quand il fut à porter de bras, il approcha son nez du sien un cours instant, en posant sa main sur sa tête pour une caresse amicale.

Ravi de te connaître Drasha. Je suis prêt à faire équipe avec toi en plus de ta charmante maitresse.

Le mot qui complimentait la prêtresse lui avait échappé, mais c'était bel et bien ses pensées envers elle. Sa nature Yorka ne lui faisait aucune différence. Il en cacha un peu sa gêne, et se releva doucement, toussotant en cachant sa bouche  de sa main droite.
Sans dire un mot de plus, il se dirigea vers ses effets et ceux de la prêtresse. Son sac en premier, sa cape pour le couvrir du soleil approchant à grand pas, puis les lances qu'il prit avec une ronce qui poussa de son poignet. Les laissant dans la ronce, avant de lui donner en main propre s'en qu'elle en ai à bouger le petit doigt.

Nous allons y aller maintenant. Voilà les consignes.

Il prit pause et les invita à le suivre dans le début de marche. Il pointa du regard Drasha en premier temps et au fur et à mesure des explications, regardait Othello et se qui les entourait tout le trois.

Je vais avoir besoin de son flair pour nous signer le moindre danger par un grognement par exemple. Dans un lieu comme celui-ci, je préfère restreindre ma magie à la défense en plus de mon épée, plutôt que d'utiliser une magie de détection terrestre ou aérienne, qui me demanderait un silence constant et une forte concentration.
Ma fragilité à la chaleur pourrait me mettre à l'idée d'utiliser votre magie de glace et du froid pour m'aider à supporter un peu plus facilement les zone de forte chaleur. Je vous le demanderai à ce moment-là.


Petite pause encore, car le reste concernait principalement l'herboristerie.

Connaissant le lieu de pousse de la Fleur des Cendres, vous n'aurez qu'à observer. Si vous avez des questions, posez...
Et puis... nous pouvons également faire connaissance un peu plus le temps de la marche. Tout ceci ne prendra effet que quand l'on sera dans le centre des ruines.


Le sérieux des explications s'étaient éteint pour laisser place à la joie de pouvoir la connaître. S'il avait des questions en tête il pourrait le lui poser en échange des siennes. Après tout, il pourrait avoir pas mal de questions comme elle en retour pourrait lui en poser, sans compter que pour une fois qu'il avait une compagnie pendant ses voyages, c'était le moment de profiter de ce qui lui était offert.


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMer 24 Juil - 2:38

Le désert réservait bien des surprises. Entre rencontres étonnantes et complicité naissante, les Dieux étaient visiblement de leurs côtés en ces jours lumineux. Ces derniers jours de grâce avant les jours sombres qui s’apprêtaient à s’abattre. A cet instant, personne n’en avait encore idée, pas même les premières victimes, et certainement pas les deux protagonistes de ce récit, et leur acolyte tout de fourrure paré.

De loin, la jeune femme assistait à la confrontation entre le félin et le jeune homme, la première avec une connaissance mutuelle des deux êtres sur leurs deux identités. La dernière phrase de l’herboriste l’avait fait sourire. Etait-ce bien leur couleur qui les mêlait ainsi ? Drasha devait sûrement se retrouver un peu en lui, qui sait. Peut-être voyait-il dans cet homme pâle la possibilité d’un ami, l’étoffe d’un être de valeur, la majesté d’un futur grand de ce monde? Ou alors, peut-être le jeune homme était-il un tigre sans le savoir vraiment ?... La chose était amusante. Mais après six ans d’une vie fusionnelle, la sirène connaissait par cœur l’animal qu’elle avait choisi pour frère. Et était persuadée que derrière ces deux yeux bleus aciers se cachaient un esprit des plus clairs, et que ces deux cristaux étaient capables de trouver au fond de vous  la moindre particule de pureté comme chaque once de noirceur. Ces yeux pouvaient voir dans l’âme des gens comme dans un livre ouvert. Et si il avait choisie d’accepter Duscisio, c’était qu’il cachait en lui une âme d’exception, suffisamment noble pour trouver auprès du félin une place. Il avait réellement accomplie une prouesse. Le tigre capricieux avait pour lui baissé ses défenses, et ce n’était pourtant pas une tâche facile.

Alors qu’ils échangeaient calmement un regard, puis un contact, la demoiselle surveillait la scène de sa place, veillant silencieusement sur les deux hommes. La main blanche de l’herboriste se mélangeant à la fourrure rayé de l’animal sans que celui-ci ne s’écarte et qu’il ne rechigne au contact. De seconde en seconde, la demoiselle était impressionnée. Elle avait rarement vu le félin ainsi, et c’était un spectacle qui lui tenait à cœur. Les mots qu’il lui souffla laissaient se dessiner les traits d’un sourire sur ses lèvres, même si l’esquisse de son visage avait encore du mal à s’animer plus. Seul ses yeux impassibles qui hantaient l’horizon s’éclairaient d’une lueur mêlant flatterie et surprise, remplaçant le rouge qui aurai pu pourprer ses joues, ainsi qu’un étonnant sentiment qu’elle ne saurait nommée, proche de l’inaccoutumance. Car bien que scrutée jour après jour dans un temple faisant office de lieux d’expositions, les compliments avaient toujours plus de sens quand ils venaient de personnes estimées.

De par sa réaction, Duscisio semblait cacher sa gêne, et repartit vers ses biens. La demoiselle n’en comprenait apparemment pas plus que le jeune homme sur la gente masculine, et peut-être même sur l’intégralité du genre humain. Les sentiments, les codes, encore beaucoup de choses lui échappaient. Combien de regards, de gestes se faisaient sans qu’elle n’en comprenne le moindre sens ? Elle l’observa donc repartir, se mutant dans le silence, le suivant de ses yeux bruns sereins, mais vides. Le jeune homme semblait cacher quelque chose, un secret qu’il voulait garder pour lui. Peut-être ne le savait-il par lui-même. Mais ces choses ne concernaient que lui, aussi la jeune femme jugea bon de détourner le regard vers la cité qui les attendait au loin. Les colonnes squelettiques, les filets orangés et quelques bâtiments encore debout, voilà tout ce qui était pour l’instant visible à ses yeux.  Et si l’odeur du sable berçait encore seules  ses narines, tout était à parier que les fragrances qui drapaient ces lieux étaient toutes autres, bien plus lourdes, étouffantes, suffocantes que dans leur abri. Et les cendres qui maculaient le sol devaient là-bas couler en une pluie bien plus dense que dans le temple de Kron. Qu’allaient-ils trouver là-bas…

Tout à coup, volant jusqu’à elle sans qu’elle n’eut à demander quoique ce soit. Ses deux armes, prêtes à l’emploie, les lames luisantes d’une lumière carnassière. Elle les plaça dans son dos, à porter de main pendant que Duscisio annonçait leur départ et les différentes consignes qu’ils devraient respectés une fois dans les ruines. Il était le plus expérimenté, et certainement le plus sage des deux. Othello lui laissa entièrement prendre les rênes de cette épopée. Ses conseils et ses ordres seraient de bien meilleurs valeurs que tous ce qu’elle aurait pu prodiguer. En attentive garde, elle écouta sagement chacune de ses paroles alors qu’ils avaient entamés la marche. D’abord, le rôle du félin qui s’avérerait primordial. Alors que celui-ci prit rapidement la tête du convoi, heureux de pouvoir gambader dans un tel espace de liberté, son museau s’étant d’ors et déjà accoutumé à l’air chargé de souffre. Comme elle l’avait pensé, il allait tenir le rôle de guet et d’alerte pour eux, ainsi que d’une protection sauvage particulièrement enviable dans une telle situation. Et la sirène avait une confiance aveugle en lui concernant ce rôle. Il réagirait au moindre danger, à la moindre menace, et ferait tout pour protéger leurs trois vies.

Alors qu’il expliquait pourquoi il faudrait qu’il se ménage, elle repensa à ce qu’il lui avait expliqué peu de temps auparavant. Sa situation face à la chaleur qui commençait déjà à se faire sentir. C’était son rôle, et son objectif le plus précieux aujourd’hui. Veiller à la santé fragile de son compagnon de route. Les yeux rivés sur la ville de feu, elle savait déjà qu’au moindre signe de fatigue, qu’à la moindre défaillance elle répondrait présente, et assurerait au jeune homme un froid inébranlable. Mais dans un tel environnement, elle ne pouvait s’empêcher de douter sur sa magie et comment elle réagirait face à lui. Tant de feu, et une température étouffante aurait certainement un effet défavorable, mais elle fit tout pour na pas y penser. Se répétant une nouvelle fois sa prière, elle reprit par à la conversation, écoutant la suite de ses mots. Que Grakara les veille et leur accorde ses pouvoirs. Car, bien que le voyage venait à peine de commencer, et que cette amitié ne faisait que commencer, elle priait pour que rien ne lui arrive, et qu’il sorte indemne et en bonne santé de cet endroit. C’était son rôle, sa dette, et aussi son souhait envers lui qui l’avait déjà tant de fois aidé.


« - Vous pourrez compter sur ma magie le moment venu, et pour toute aide dont vous aurez besoin. »

A partir de cet instant, la conversation prit un air plus détendu. Apprendre à mieux se connaître ? C’était une très bonne idée. Après avoir relevé le défi d’un temple macabre, et aux portes d’une ancienne cité engloutie par les flammes, les deux êtres ne pourraient que renforcer leurs confiances et en être que plus efficaces. Et la demoiselle pourrait enfin donner un passé et une palette bien plus vaste de couleur au jeune homme qui lui avait sauvé la vie. Et puis, il fallait bien l’avoué, elle était curieuse d’en savoir plus. C’était l’opportunité rêvé de pouvoir enfin poser les questions qui lui brûlaient les lèvres depuis que c’était formé le lien qui les unissait. Car c’était devenu évident que quelque chose s’était bâtit entre eux, et même Othello, que la vie avait toujours maintenue hors de toutes relations, et poussé à croire qu’une telle chose était impossible, devait l’admettre : une synergie rare les unissait à présent, tant pas les serments qu’il avait prêté pour elle, que la dette qu’elle avait pour lui, ou que par leur complicité. Ne sachant encore quel en était l’exacte nature, elle décida d’entamer la conversation sur une des questions qui la tenait le plus en haleine, émerveillée qu’elle avait été pendant le court de tout à l’heure.

« - C’est une excellent idée. Dites-moi… Pouvez-vous m’en apprendre plus sur les différentes divinités que vous honorez ? Vous avez l’air d’avoir une religion très riche, et malheureusement, je n’ai jamais entendu parler d’eux. »

En disant ses mots, la demoiselle ne chercha pas à camoufler l’enthousiasme caché dans sa voix. Ses paroles sur la magie l’avait intrigué lors de son enseignement, et elle n’attendait qu’une chose : en savoir plus. Sur lui. Sur ses origines. Sur tous les mystères qui l’entourait en permanence et qui composait une forme de voile l’abritant à chaque instant. Bien qu’elle savait qu’elle ne pourrait pas tout demander lors de leurs marche à travers le sable et la cendre et que la timidité et la politesse l’empêchait de le faire, quelque chose lui disait que tôt ou tard, elle pourrait demander, et qu’il pourrait le faire en retour. Et la connaissance des divinités était un très bon début. Ces histoires merveilleuses la fascinée, berçaient sa foie, la rendant plus ardente encore, et lui permettaient de rêver encore un peu par ces temps affolés. Mais avant qu’il ne lui donne une réponse, elle fit naître au creux de ses mains deux glaçons de la taille d’un doigt pour en tendre un au jeune homme, ses grands yeux l’invitant à l’imiter.

« - Tenez, il fondra rapidement, mais il pourra vous réhydrater un petit peu. » Et elle ajouta rapidement avant de poser le petit cristal sur sa langue, comme frappée par un oubli grossier. « - Je n’ai pu m’empêcher de voir que vous vous entendiez bien avec Drasha. Avez-vous également un familier ? »

Continuant d'avancer sous le soleil qui s'élevait de minutes en minutes, la demoiselle se sentait heureuse de pouvoir tenir une conversation plaisante, et en bonne compagnie. Curieuse d'en apprendre plus sur l'albinos, une ombre ne pouvait s'empêcher de ses glisser quelque part dans son esprit. Et cette ombre se rapprochait toujours de minute en minute, approchant d'eux ses ruines menaçantes.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMer 24 Juil - 12:15

La confiance de l'animal paraissait important maintenant qu'il avait celle de la prêtresse. Avec leur aventure, Drasha n'a pas eu l'occasion de savoir se qu'il s'était passer dans le temple. Mais son instinct animal lui disait peut-être que le Rosier Blanc avait tout fait pour la protéger. Rien que l'épisode où la Pistilose avait fait surface pour la première fois pour agresser sa maitresse, sans que Duscisio ne le voulait. C'était la seule chose qu'il avait vue de sa part, sauf peut-être le fait qu'elle soit revenue en vie et inchangée de cette épopée lui suffit. Inchangé, du premier coup d'œil du moins...

Le temps de partir se faisait sentir après avoir eu toutes les informations nécessaires pour le prochain récit qui les attendait. Les ruines incandescentes de Lokram, terre brulée recouverte d'une haute couche de cendre compacté, de la neige noire au milieu de la désolation mais aussi d'un petit miracle de la vie qu'il valait le coup de s'y rendre et ce pour ceux qu'il avait été prévu de faire. Les trois voyageurs qui semblaient avoir les mêmes sens du travail d'herboristerie commençait enfin le voyage vers les lieux semblables à l'enfer terrestre.
La bonne humeur et la bonne entende était de rigueur et même déjà acquise, autant de preuve existait que tout devait se passer merveilleusement bien. Tout était indiqué pour que ce soit le cas, et priait pour également.
La chose dont il pourrait rêver est présente. Othello veillait à sa santé comme il l'avait fait pour elle. Une inversion des rôles. Mais se n'est pas dont il rêvait, il y a rien de plus joyeux, que de partager des moments de vie avec quelqu'un avec qui on a confiance. Surement la seule amie qu'il avait eu jusqu'à présent, à le connaître déjà assez pour partager ce moment avec tant d'aisances que la complicité naissait et restera pour longtemps.

Il proposa la discution, mieux se connaître maintenant qu'elle connaissait l'un de ses plus grand secret et son fardeau végétal. Prenant tout de même le temps dans leur marche pour ne pas perdre leur énergie bêtement. La première question se fit sur les divinités auquel il honore aujourd'hui. Il leva les mains pour tendre les neufs doigts, le pouce replié sur la paume de sa main gauche pour montrer le nombre d'être divin auquel son peuple en avait connaissance de leur existence. L'instant d'après il retira sa main ou les cinq doigts était tendu pour laisser les quatre derniers pour énoncer le nombre de divinités auquel ses prières étaient principalement tournées, il rabaissa ses doigts au fur et à mesure qu'il citait le nom des divinités.

Les deux premiers à m'avoir prêté leur force et leur magie sont Tagara, le golem de pierre ainsi que Fuxdir le dieu foudroyant. Depuis tout petits je les ai prié pour qu'il m'aide dans mes prochaines taches qui seront les miennes, et qu'ils le sont. La caractéristique de leur force m'avait énormément plus et quand ils m'ont prêté leur magie j'étais plus que conquit.

Deux de ses doigts étaient maintenant replier. Duscisio expliqua que Tagara portait la force terrestre et celle de la manipuler. Il expliqua aussi que c'était une magie de principe physique qui lui permettait encore de ne pas utiliser trop les duplications de l'épée dont il n'en savait toujours pas l'origine. Le contrôle de l'épée était un pouvoir bien étrange en effet. Alors que toutes ses magies étaient tournées vers des divinités, cette dernière était complètement à part. Une curiosité de la nature. En parlant de nature :

La dernière, Baria, est la fille de Tagara dans nos récits divins. C'est elle qui m'aide à contrôler la capricieuse qui habite mes muscles. Avant celle ci, Acrigia fut la troisième divinité à m'avoir prêté sa force. Elle était difficile à convaincre par le fait qu'elle est dite insaisissable.
Ses derniers temps, je prie Limiria, la divinité qui à fait naître la vie sur Isthéria et qui la protège pour qu'elle me prête l'une de ses multiples forces afin de m'aider à protéger autrui comme je suis décidé à le faire...


L'apparition de Limiria dans ses pensées le laissait croire qu'elle l'avait en estime et qu'il y avait de grand-chose pour que sont souhait soit accomplit. Sachant parfaitement que ce sera la dernière divinité à prêter sa force. C'était suffisant pour lui. Cinq dieux à l'accompagner dans la tâche qui est la sienne, on ne peut rien demander de mieux.
La fin lui fut expliqué qu'il n'y avait rien d'étonnant à se qu'elle n'en ait jamais entendu parler.

Mon peuple a aujourd'hui disparu, enfin donc je suis le dernier représentant connu, sans pouvoir transmettre leur croyance au peuple d'aujourd'hui. Tout est stocké dans les livres que je possède, mais pour le faire découvrir au monde, je dois les traduire en langue commune et je n'ai pas trop de temps pour ça à cause de mon métier.


C'était un travail énorme. Bien qu'il eût commencé à en traduire, de temps en temps quand il était chez lui. Heureusement, il est encore jeune et avait le temps devant lui, et puis il ne s'agit qu'une centaine de livre dans la bibliothèque de sa maison.
Le fait de discuter qu'il était le dernier de siens ne semblait pas le réjouir, mais oubliant rapidement ce fait, il reprit sourire quand elle lui vint lui donner un glaçon et l'imita quand il le remarqua au bout de deux ou trois minutes.
Sachant que ce glaçon lui avait donné soif, qu'il fondût rapidement dans sa bouche, il prit dans son sac sa gourde afin de boire d'avantage et sachant qu'il boit pour deux, la quantité d'eau avaler fut assez conséquente mais fut largement arrêter à temps avant qu'elle ne se vide. Il restait encore une bonne quantité. Il retira le goulot de la gourde de peau de sa bouche quand elle parla de Drasha et de leur bonne entente. Reboucha celle-ci pour enfin la ranger dans son sac, en faisant un signe négatif avec sa tête, secouant ses cheveux argentés par la même occasion.

Je n'en ai pas. Depuis la disparition de mes parents il y a six années maintenant, je n'ai eu que certaines aides d'adulte les connaissant bien. Mais depuis que j'ai repris l'Herboristerie de Lumière, je vis et survie seul à partir de se que je sais.
Aucun animal ne semble avoir trouvé de lien à avoir avec moi comme vous l'avez avec Drasha.


Il n'en était pas triste pour autant, combattant la solitude comme il le pouvait, en commerçant ou en voyageant énormément pour trouver les différentes plantes dont il avait besoin pour ses remèdes. Il était tout le temps occupé, et faisait tout le temps quelque chose pour combler le manque de présence, mais il ne semblait pas avoir ressentis de peine depuis. Mais une vérité s'était réveillé depuis peu : Il avait l'air beaucoup plus heureux, souriant. Respirait la joie d'être en vie.

Et vous ? Quelle vie menez-vous ?


Enfin une question simple de sa part, mais qui peut mener à un long récit suivant se qu'elle avait à dire d'elle, et se qu'elle pouvait dire surtout. Le fait de se connaître n'était pas que de le connaître mais aussi de la connaître afin d'en savoir un peu plus sur elle et sur sa méthode de vie.


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeSam 27 Juil - 2:32

Ravie, la jeune femme eut droit à son nouveau cours magistral sur les anciennes divinités oubliées, mais qui semblaient encore bien vivantes pour le jeune homme ici présent. Lui et le peuple dont il était issu étaient réellement l’origine d’une magie particulière où se mêlait croyance et magie. C’était étrange qu’Othello n’en ait jamais entendu parler. Mais après tout, Cimméria n’était pas un endroit connu pour son éternel soif de connaissance ni son attachement vibrant aux croyances populaires. C’était un lieu où les souffles chauds redonnaient un instant une ombre à l’air glacé, et où les hommes et les femmes avaient vu leurs cœurs endurcis par le froid. Les légendes d’une ancienne civilisation n’avaient rien à faire dans les batailles quotidiennes. Regardant les mains agiles et blanches s’animer sous ses yeux, elle suivit le décompte et ses récits, essayant de fournir à chacune de ces déités un visage propre ou un caractère différent. Même leurs noms aux consonances lointaines leurs allaient parfaitement bien. Et à l’image de leurs Dieux, eux aussi avaient une tâche, un domaine où ils excellaient. Othello avait encore beaucoup à apprendre, mais elle était prête à donner de son temps pour en connaître encore plus.

Le jeune homme enchaîna, conitnuant sur son peuple. Ne donnant ni le nom de son ethnie ni son origine, il expliqua simplement qu’elle était disparue et que les seuls survivants étaient lui-même et ses livres qui dormaient dans sa bibliothèque dans l’espoir d’une traduction. Elle repensant à la langue qu’il avait parlée jadis, aux sonorités étranges et aux courbes mélodieuses. Il devait s’agir de ce fameux langage oublié propre à sa nation. Bien qu’elle semblait complexe, on pouvait certainement l’assimiler avec de la pratique et de la patience. La demoiselle n’avait encore jamais appris de langue étrangère, et c’est pourquoi elle ne sut pas vraiment si elle devait se lancer. Mais néanmoins, elle dit de bon cœur :


« - N’ayez crainte pour vos livres. Si j’en ai un jour l’occasion, je vous assisterai. »

Après quoi, il accepta son morceau de glace, l’imitant dans son geste. La jeune femme put alors le savourer pleinement, sentant la forme froide et visqueuse se dissoudre sur sa langue comme un bonbon rafraîchissant. Dans de telles situations, un don de cette trempe avait tout d’appréciable. Naturellement, son corps de poisson ne lui permettait pas de supporter les chaleurs trop fortes. Pouvoir générer du froid à volonté et le manipuler à sa guise était une véritable bénédiction quand la température des alentours commençait à atteindre des hauteurs terrifiantes, et que la situation ne promettait pas de s’améliorer. Un coup d’œil sur le côté et elle remarqua que Duscisio avait commencé a entamer la gourde. Ses besoins étaient bien différents des siens, et sa sensibilité l’était aussi. Mais à ce stade de la marche, rien ne pourrait prévoir se qu’il se passerait dans la fournaise, et comment il réagirait à un environnement aussi hostile. Et surtout si elle serait capable de le protéger comme elle se l’était promis. Après tout, son pouvoir n’était rien comparé à ceux de l’herboriste ou encore de sa guide, la mystérieuse Serpentine. Et plus ils se rapprochaient, plus elle espérait qu’elle y arrive… Et plus elle craignait leur arrivée.

D’un geste négatif, il secoua soudain ses cheveux pour lui annoncer qu’il n’avait jamais eut de familier auparavant. C’était étrange. Le contact qu’il avait avec le félin était pourtant celui d’un dresseur, ou au moins un proche de la nature ou du monde animalier. Le rapport qu’il entretenait avec la plante parasitaire le montrait. Aller aussi loin que de supporter la vie d’un autre organisme en soit était un acte à la fois de courage, à la fois de respect de la flore exceptionnel que peu aurait eu. C’était pourquoi Othello l’eut imaginé avec un animal semblable au sien, ou avec au moins une relation similaire à la leur. L’image d’un cerf lui vint alors à l’esprit sans qu’elle ne puisse se l’expliquer, puis elle tu cela bien rapidement avec le fantôme de sa nouvelle question qu’il venait de poser. Bien qu’il l’avait posé avec simplicité, montrant sur son visage un air bien plus ouvert et heureux qu’à leurs rencontres de nombreuses heures auparavant, la demoiselle ne s’attendait pas réellement à cette question. Pour beaucoup, elle aurait pu sembler anonyme. Mais pour elle, au sein d’un des plus grands jeu d’esprit et de pouvoir de tout Cimméria, cela avait plutôt des airs de dédales complexes d’où l’on ne sort pas inchangé.

Oh, qu’elle aurait aimé pouvoir lui parler de cette époque merveilleuse où elle n’était que fragment d’océan. Mais les choses avaient bien changés depuis cette période bénit. Alors, pour commencer son discours, elle bredouilla un timide « Eh bien… » avant de se muter dans un silence étrange, à la fois muet de honte que pesant de peur. A présent, après tout ce qu’il s’était passé, elle ne pouvait que se demander comment – et surtout si – elle dévoilerait toute l’histoire. Seconde après seconde, minute après minute, elle ne prononçait toujours rien, semblant perdue dans ses pensées, le regard dans un autre monde bien plus lointain que ce pays volcanique, sombrant dans le doute et les questions. Et puis finalement, après une longue réflexion, elle émergea, décidant finalement de commencer par la vie qu’elle menait, ouvertement.


« - Cette histoire ne sera probablement pas très intéressante, je mène une vie très simple, entre les prêtresses que j’ai rejoint il y a trois ans et mon herboristerie à Hellas. Mes connaissances du milieu marin m’ont permises de m’épanouir dans ce domaine, et je confectionne de nombreux produits à base de la flore sous-marine. Tout en veillant sur les malades du temple et en les soignants… »

Concernant cette première partie de l’histoire, elle pensa qu’elle en avait terminé. C’était très court, peut-être trop, pour décrire une vie qui n’avait rien d’exceptionnelle et qui rentrait parfaitement dans la moyenne des petites gens. Sa race la destinait certainement à cela. Mais cette simplicité minimaliste n’était qu’une façade, un habit de fortune à une autre vie, une existence de pion et d’objet à la solde des grandes dames d’Hellas qui dirigeaient la ville sous leurs sourires de verres. Elerinna, la sindarine aux yeux de biche, manipulaient tout le monde. Et bien que les choses se fussent apaisées depuis son rapprochement d’Irina Dranis, elle ne se sentait pas pour autant complétement blanche. Un sentiment d’aigreur commença à l’habiter, répandant dans sa gorge un liquide amer et écœurant, celui de la culpabilité et de l’aliénation. Qui était-elle, et qui avait-elle été pour faire tout cela ? Bien qu’elles étaient nues, ses mains lui semblaient encore rouge, empourprées d’un sang innocent. Aujourd’hui plus qu’un autre, car à présent elles étaient marquées du sceau de la mort elle-même. A présent, elle devait faire un choix. Taire ce passer de l’ombre, ou l’exposer à cet homme pour qui elle portait à présent à la fois confiance, attachement et admiration. Mais ne s’autorisant pas à penser, elle poursuivie. La confiance est bien souvent bâtie sur la sincérité.

« - N’ayez pas peur des mots que je m’apprête à vous dire, s’il vous plait. » Elle prit une profonde inspiration, avant de poursuivre, une masse battante dans son estomac qui grossissait de seconde en seconde. « Tout ce que vous avez entendus précédemment est vrai. C’est simplement… Incomplet. Nous autres sommes tenues au silence. Mais les prêtresses ne sont pas aussi pures qu’on le prétend – moi y compris. Pour obéir aux ordres de mes supérieurs, je suis parfois obligée de réaliser certaines… choses… » Elle marqua une pause, hésitant encore et encore si elle devait poursuivre. Et pourtant…. « J’ai déjà tué pour elles. »

Son silence tomba brutalement, comme si sa voix s'était éteinte brusquement puis était morte, rejoignant ses victimes. Ils n’étaient pas nombreux, se comptant sur les doigts des deux mains. Mais pourtant, chacun d’entre eux lui avait retiré un morceau de son humanité pour l’offrir à la bête, et laissant sur son cœur froid une tombe de plus et un poids supplémentaire. Toujours, les prêtresses s’étaient arrangées pour maquiller la chose, faire passer cet acte comme un geste de vandalisme, un simple vol ou encore l’œuvre d’une caste pirate. Othello baissa légèrement le visage, se remémorant chacun d’entre eux, une expression triste et lourde la décomposa. Lointain était le temps où elle ne faisait que nager. Et à présent qu’elle venait de parler, une vague, une rafale de regret s’abattait sur elle en pensant au jeune homme à ses côtés qui n’avaient pas demandé à entendre une telle chose. Elle aurait mieux fait de se taire. Qu’allait-il penser à présent ? Qu’elle était un monstre, un animal médiocre qui assassinait de sang-froid ? Il n’aurait pas tort, quelque part. Pour la première fois depuis très longtemps, la demoiselle ne voulait pas qu’il la voit ainsi, que son opinion d’elle change. Qu’il redevienne une simple connaissance croisée dans le désert.

« - Peut-être pourrez-vous me pardonner… » Souffla-t-elle.

La cendre se taisait toujours sous leurs pas, se contentant de bruisser légèrement de temps à autres. Drasha, qui ne faisait pas particulièrement attention à la conversation, s’éloigna un peu, passant devant en quelques mouvements de pattes, laissant la demoiselle seule avec son fardeau nouvellement dévoilée, et la culpabilité qu’elle affronté de l’avoir révélé à l’albinos. Une peur tordit son ventre, celle de voir ces yeux empourprés redevenir distants.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeSam 27 Juil - 11:29

Le fait de parler de son autre travail en dehors de l'herboristerie, mais aussi le fait qu'elle lui propose son aide dans les occasions qu'elle pourrait donner. Duscisio eut un petit sourire sur le fait de bien des choses. L'ignorance n'est pas un mal, mais c'est plutôt amusant de voir comment tout le monde peut se croire capable de tout.
La complexité de sa langue natale était la plus grande raison du don d'aide qu'elle voulait apporter. Il souriait bien plus qu'il ne pouvait l'afficher. La jeune femme ne faisait que donner un peu de sa présence et Duscisio le voyait comme un don à part entière d'avoir enfin quelqu'un à ses côtés pour affronter les difficultés. Il était plus qu'heureux, plus qu'en être ravie. Avant de lui offrir son aide, elle devait apprendre sa langue. Et pour apprendre sa langue il faut que Duscisio le veuille. Et pour que Duscisio le veuille... il n'y a pas de condition. Pour elle, il lui donnera l'enseignement nécessaire. Parce que c'est la seule qu'il considère comme ami, la seule dont il se sent en sécurité et avec tellement de bien être qu'il serait prêt à tout pour la défendre de tout danger, même de lui-même si nécessaire...
En somme, il n'attend que son aide et avec tellement de hâte qu'il pourrait commencer dès maintenant.

Les réponses de certaine question comme celle concernant la possession de familiers semblait fortement l'étonner. Elle avait put remarquer à quel point il s'entendait avec Drasha. Duscisio a toujours aimé la nature, se qui l'avait un peu pousser à vivre de l'herboristerie comme il aurait très bien put devenir dresseur ou éleveur. Ses principaux traits pour les plantes était leur faculté d'être unique. Bien entendu, chaque animal l'était, comme Drasha l'était aussi. Avec cette question, il pourrait – et il se le dit – avoir un familier cela ne le dérangerait pas. Rien que la confiance du tigre blanc lui faisait dire que c'était un peu le sien. Es-ce que Drasha pensait la même chose ? Il n'en savait rien du tout, mais il aimerait bien de gros matou qui porterai une tendresse comme n'importe quel chat des villes qui aurait besoin d'amour.

Ayant eu pour réponse, un cours récit de la vie qu'elle menait, mais avec le fait de savoir qu'elle utilisait les plantes sous-marines l'intéressait grandement. Il avait déjà eu vent de l'existence et de la manipulation de certaine de ses plantes, mais le fait que Duscisio ne pouvait y aller l'empêchait de les utiliser. Connaissant maintenant ses connaissances pour les herbes aquatiques, il profita du silence, sans se soucier de savoir si elle l'écoutait avec le silence qu'elle imposa comme d'un poids sur la conscience. Passionner par son travail, il ne pouvait s'empêcher

Ce que vous me dites là est très intéressant. Je passerai chez vous à l'occasion pour avoir quelque unes de ses plantes et algues. Je vous proposerait même une sorte de partenariat avec ma boutique si vous le désirez...

Alors qu'il allait continuer en parlant de son travail, elle ne fit pas exprès de le couper dans son élan. Le ton qu'elle utilisa pour simplement lui dire qu'il ne devait pas avoir peur, la formule de politesse le fit taire soudainement avec un regard interrogatif. Que pouvait-elle lui dire pour qu'elle prenne cet air là ? Une chose malheureuse surement, une culpabilité naissance de lui dévoiler un tel secret comme il l'avait fait. Il n'y avait pas que la culpabilité dans sa voix, mais aussi une certaine tristesse, une détresse, la peur de perdre quelqu'un qu'il venait de connaître. Sentant quelques de malsain il la regarda toute de même avec l'attention qu'elle méritait d'avoir. Elle expliqua qu'elle et les prêtresses n'était pas aussi pure qu'on le prétendait, et elle faisait partie de cela. Elle n'eut pas à confirmer que les certaines choses qu'elle devait faire pour ses supérieures était malsain. Par respect pour elle, il attendit, faisant silence, attendant la dernière phrases avec patience. Quant elle cita qu'elle avait tué, Duscisio restait de marbre. Pourquoi avec une telle révélation il restait neutre à ce point ? Il laissa le silence se propager. Les cendres comblant le son de leur pas à chaque instant comme un silence de mort.
Baissant sa tête, révélant tout se qu'il avait senti il y a quelques instants, elle cherchait le pardon. Le tigre s'éloigna comme si elle demandait par ses paroles de vouloir être seule. De son côté, Duscisio se demandait s'il avait bien fait de poser sa question... Avait-il eut raison de lui demander quelle vie elle menait ? Avait t'il eut raison de ne pas la stopper dans son élan ? Il aurait pu simplement lui dire que si elle ne voulait le dire, elle n'en était pas obliger. Mais se qui était fait, est fait. Si elle était dans ses états d'âme, s'était uniquement de sa faute. Il n'aurait jamais dû poser cette question.
Elle demandait pardon. Que pouvait t-il faire ? Accepter son pardon ? La rassurer ?

Duscisio qui avait qu'une maigre distance avec elle ne s'éloigna pas le moins du monde. Par sa magie, il demanda à une ronce de pousser du bras gauche, au vu qu'elle était à sa gauche, pour lui prendre la hanche, la stopper dans sa marche par la surprise. La ronce l'entoura de deux tours, Duscisio se stoppa à son tour. La ronce ne faisait pas que la retenir dans sa marche, il l'approcha de lui. Son bras gauche déjà tendu vers elle, la prit pour la coller à lui. La ronce avait arrêté de la maintenir, pourrissant sur place pendant que le bras droit l'entoura également.
Elle était enlacée, réconfortée, chérie par ce geste qu'il ne pourrait jamais faire à une autre femme. C'était certain, mais malgré le peu de temps qu'il avait passé ensemble, ne pouvait le dire par les mots avec certitude.
Était-ce ça ? Pouvait-il dire que c'était ça ? Aucunement.
La seule chose qu'il avait eu en tête était de lui dire combien elle lui pardonnait. Il passa sa tête par-dessus son épaule, lui qui était à peine plus grand qu'elle. Il ferma les yeux et la balança très légèrement de droite à gauche comme d'une berceuse. Il chuchota :

Matane. Mi iina spirni li silini. Kan mi iina silini vi disma « mi vi atim »...
Désolé. Je ne pouvais le savoir. Comme je ne sais pas vous dire « je vous aime »...


Il répéta qu'il était désolé. Gardant la dernière phrase pour lui, afin de lui dire quand il sera capable d'en avoir la certitude de se qu'il avait avancé était vrai. Pourra-t-il un jour le lui dire ? Comment être certaine que c'était de l'amour avec le peu de temps qu'il avait passé avec elle ? Pour en avoir la certitude il lui fallait du temps, des preuves, des sentiments de certitude, se qui n'était pas le cas à présent.
Pour en avoir la preuve, elle allait devoir attendre. Mais des contraintes se posaient également. Les prêtresses avaient-elle le droit d'aimer ? Que ressentait t-elle pour lui ?
Des dizaines, non des centaines de question se posait dans sa tête pendant qu'il resta ainsi à la rassurer qu'elle ne s'éloignera jamais pour cette raison.

Je n'aurais jamais dût poser cette question. C'est à moi d'être désolé. Ne croyez pas que je suis également aussi parfait. J'ai aussi des regrets dans mon cœur. J'ai également tuer, j'ai utilisé à tord ma magie pour pouvoir survivre...

Il arrêta de l'enlacer pour prendre ses épaules, la regarder dans les yeux. Il lui sourit, tout en mêlant inquiétude dans son sourire.

Je vous aiderai à affronter se qui vous fait peur. Nous sommes amis. N'ayez pas peur de perdre cette amitié par une simple révélation.

Elle lui laissa le choix de se remettre dans ses bras pour avoir le réconfort qu'il lui offrait, comme elle lui laissa le choix de rester ainsi et accepter simplement son aide.
Il rapprocha son visage du sien et ne fit que lui déposer un baiser sur le front par signe de pardon et d'affection...


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeLun 29 Juil - 2:51

Les choses prenaient une tournure surprenante pour la coupable ondine qui pensait continuer sa route dans la pénitence. Mais un lien d’épine, une ronce vint l’en empêcher, l’immobilisant soudain pour lui éviter la souffrance d’aller à l’encontre de la volonté des pointes. Et en l’espace d’un instant, elle se retrouvait de nouveau enveloppée des deux bras rassurants du jeune homme alors qu’autour de sa taille le végétal dépérissait petit à petit. Ses yeux étaient grands ouverts de surprise, voyant au-delà de ses quelques mèches blanches qui lui traversaient le regard l’azur du ciel bleu. L’étonnement l’avait rendu immobile et paralysé, jusqu’à ce que ses mots dans sa langue natale ne vinrent finir de l’apaiser, et qu’elle ose enfin se détendre dans cet enlacement. Depuis qu’elle était en vie, les mains masculines ne s’étaient faites que très rares, et même au temple où certaines de ses consœurs se voyaient obligées – ou au moins le croyait-elle- d’offrir leurs charmes à une poignée de riche bienheureux, elle n’avait jamais était de celle-là. Elle était particulièrement inaccoutumée au contact des hommes, et à la chaleur humaine en général. Mais à présent, et avec lui, la chose devenait moins nouveau. Plus habituel. Plus appréciable.

Les mots qu’il utilisa ne lui rappelèrent rien qui pourrait l’aider à les décoder. Un seul se démarqua des autres, cependant. Matane. Elle s’en souvenait bien pour l’avoir entendu plusieurs fois dans le temple, lors de ses prières ou peut-être d’autres serments, son esprit ne s’en rappelait pas avec certitude. Mais à son ton, et dans ses contextes, il devait vouloir dire ‘pardon’. Ou au moins ce fut ce qu’elle comprit. Les autres sons lui restèrent complètement inconnus. Alors qu’elle se laissait bercée comme une enfant que l’on rassure, elle glissa ses mains dans le dos de son hôte pour lui rendre son étreinte. Le message était clair, du moins elle le croyait. Il ne lui en voulait pas, et ne comptait pas partir non plus.  Un poids se dégagea soudain de son cœur battant, la poussant à agripper sa chemise et à finalement fermer ses yeux en se laissant aller. Finalement, la sirène ne devait pas s’inquiéter… Alors que le bleu quitta ses yeux, une dernière brise agita les cendres sous leurs pieds quand il continua de parler.
Et ses paroles ne pouvaient être mieux situées. Directement placées au creux de son oreille. Sans lui répondre, elle écouta attentivement, laissant à ses paroles se mêler le vent qui soufflait sur eux. Il avait bien fait de la poser. De cette façon, il savait pleinement à qui il confiait sa santé dans ce désert, à qui il faisait confiance. Qui elle était. Et de cette façon, elle sut qu’elle pouvait être sincère et qu’il avait lui-même confiance en elle. Sinon, n’aurait-il pas fuit plutôt que de l’étreindre ? Mais il avait visiblement son poids de secret et de mystère avec lui.

Lui aussi avait tué… Quand il dit ses mots, elle entrouvrit les yeux, regardant dans le vide, l’esprit ailleurs, alors qu’on aurait juré qu’elle examinait avec ardeur les détails dans le tissu. Lui aussi avait dût céder à la noirceur pour pouvoir survivre ? A cet instant, le monde prit des couleurs bien plus ternes que celles qui le dépeignaient d’ordinaire. Une vie où l’on doit en ôter d’autre pour pouvoir sauvegarder la sienne était une idée abominable. Pourtant, c’était bien la triste réalité. Dans la nature, cette rivalité était légitime : les petits et les faibles se retrouvaient supprimés par les puissants, obéissant à l’éternelle loi du règne de la sauvagerie. Mais sur une terre de créatures pensantes, comment interpréter ça ? Comment trouver du sens dans tous ces meurtres afin de survivre ? Non, décidément, il n’y en avait pas. Ceux qui tiennent les ficelles, ceux qui poussent aux meurtres pour leurs bons plaisirs, ceux qui font volontairement vibrer la crainte n’étaient rien d’autres que de barbares instinctifs, des animaux répondant à leurs instants. Et, toutes races confondues, la fourberie prendre n’importe quel visage. La question lui vint du pourquoi il en était arrivé là, mais ce n’était ni le lieu ni le moment pour en parler.

Pour l’instant, elle se laissa décoller, relâchant son étreinte autour du jeune homme pour le regarder de nouveau, écoutant ses paroles bienveillantes. Tous ces gestes, ces mots l’avaient beaucoup réconfortée, tant et si bien que ses inquiétudes s’étaient petit à petit envolées avec la brise. Son regard était à nouveau clair et simple, abritant ses sentiments qu’elle commençait tout juste à dévoiler. Mais bien qu'elle allait de nouveau bien, arriver à chasser son remord était une tâche si immense qu'un millier d'homme ne parviendrait à l'accomplir. Après tout, un tel fardeau se portait à jamais. Mais cela était retourné au rang d'ombre discrète cachée quelque part dans son regard.
C’était peut-être idiot d’estimer quelqu’un en si peu de temps. Mais il lui avait redonné le moral en quelques phrases, et l’avait rassurée avec moins encore. Et pour cela, il avait une place nouvelle qu’elle n’aurait jamais pu penser donner à quelqu’un. Entourée de méfiance, elle ne pensait pas pouvoir trouver un réel contact, un de cette intensité, libéré de toute crainte et de toute défiance. Il était un réel, et surtout véritable ami, aussi gentil que tout ami pourrait être. D’un geste, elle retourna dans ses bras, l’entourant à son tour de ses fins bras blancs striés d’une large bande rouge que l’on ne prêtait qu’à elle, guidée dans cette protection par un souffle de son instinct.


« - Merci beaucoup. Elle m’est plus chère que vous ne pouvez l'imaginer. »

Pendant quelques secondes, les mots flottèrent encore dans les airs avant que finalement, Othello ne s’éloigne de son cocon pour se retrouver de nouveau face à lui. Cette fois-ci, un sourire éclairait son visage, radiant de sérénité et de reconnaissance. Il était quelqu’un de bien, un cœur pur qui lui aussi avait connu des épreuves difficiles et avaient dût lui aussi se battre pour accéder au droit de vivre. Elle ne connaissait ni son passé, si ses antécédents, mais comprenait qu’ils devaient être lourds pour être le dernier survivant de tout un peuple. Et cette étoffe de héro le rendait encore plus valeureux qu’avant. Et comme la sincérité était mutuelle, cette relation commençait sous les meilleurs augures. Mis à part Drasha, et quelques rares élus, elle n’avait jamais réellement accordé sa confiance. Et c’était bien la première fois qu’elle l’offrait à ce point. Inclinant légèrement le visage dans une révérence tacite, elle passa une dernière fois sa main sur son bras pour lui indiquer de continuer leurs routes à travers les cendres grisâtres. Après tout, le soleil commençait à darder dangereusement ses rayons. Le tigre, quant à eux, les attendait toujours en aval du chemin, à présent assis au sol, l’air de flairer avec attention les alentours.

« Je dois vous avouer que je n’ai jamais été très sociable, je n’apprécie que peu la présence d’autrui… Sauf la vôtre. C’est vraiment une joie de voyager à vos côtés. » Dit-elle simplement, le regard de nouveau dirigé vers les ruines.  Et elle finit par ajouter, essayant de retourner sur le chemin de leur conversation initiale, glissant sur ce qu’il avait proposé sans qu’elle n’ait répondu. « Et ce serait un plaisir de vous présenter ma boutique et de vous fournir en plantes aquatiques. Vous serez le bienvenu. »

Libérée de l’ultime contrainte du langage, elle se sentait pour la première fois liber de parler normalement, de briser un peu la carapace qu’elle s’était forgée. Alors que son esprit était tourné vers lui et les bribes de son passé dont elle tentait vainement de chasser le remord, elle en oubliait complètement la cité de feu qui se dressait toujours devant eux, toujours plus fière et menaçante, promettant bientôt toutes les menaces et les légendes qu’on lui prêtait sordidement.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeLun 29 Juil - 12:31

Jamais au grand jamais, Duscisio ne s'est retrouvé ainsi pour une personne. Ses parents peut-être ? Mais les souvenirs d'un tel partage n'était qu'au fond de sa mémoire. Les six années à les passer en solitaire, les six années à travailler sans relâche pour avoir de quoi vivre à travers les multiples et innombrables voyages et épopée uniquement réservés à la cueillette ou encore à la livraison.
Leurs corps l'un contre l'autre donnait une sensation jamais ressentie jusqu'à maintenant. L'idée qu'il avait d'elle, sombre ou lumineuse, ne devait qu'être affronter ou dorloter. Il n'a jamais eu l'intention de s'éloigner d'elle ou de la punir pour les mauvaises choses qu'elle avait dû faire par le passée. Où était le mal à affronter la mort pour pouvoir survivre quitte à la donner soit-même à autrui ? Si cela était mal, de nombreux êtres devrait être châtié pour leurs fautes.
La domination du cœur était tournée vers l'affection de force inconnue pour Othello qu'il le poussait à croire bien des choses, des multiples questions qui pourtant ne devrait être posé que si elles sont nécessaire. Écouter son cœur, c'était la seule chose à faire. Ce qu'il disait était d'un genre à dire qu'il ne fallait pas la voir comme une meurtrière, une prêtresse ou une race hybride entre le terran et le poisson. Voit la comme une femme, c'était la seule chose à se dire.
Depuis quand l'apparence portait attention à l'affection ?

Le temps qu'il lui donnait de multiples questions l'envahissait, repensant à son aide apporté dans la maison en ruine,  l'aventure du Temple de Kron, la Pistilose, et enfin leur première rencontre dans leur temple pour livrer une grosse commande de plantes curatrices tout en ayant prit le soit de ne pas livrer celle où elle servait dans la concoction de poisons. Aussi peu de choses s'était passé entre eux, pourtant le résultat était se qu'il ressentait aujourd'hui. Le miracle de la nature à pouvoir autant dévoilé des événements improbables. Il ne se connaissait très peu, mais avait tellement de temps pour corriger cela.
Le premier obstacle de la culpabilité la plus profonde était franchi.

La tenant par les épaules, à la fin de sa sagesse, elle retourna dans ses bras pour le remercier de lui donner une telle amitié, qu'elle y tenait énormément. Gardant cette étreinte un instant il leva sa main droite sur ses cheveux pour la garder prêt de lui, une main rassurante encore une fois avant de la relâcher quelques secondes après pour se retrouver face à lui. Plus souriante, bien plus que ses premiers sourires, affichait un air plus jovial et respirant la vie qu'elle ne l'affichait avant. Elle était plus belle ainsi, et Duscisio ne pouvait que s'en réjouir de la voir ainsi, si belle.
Il ne pouvait parler, la laisser faire comme elle pensait était la première chose qu'il voulait voir. Un sourire, une révérence, une confiance et une reconnaissance qu'elle ne montrait que par une seule expression de son visage qu'elle n'avait apparemment jamais montrer à personne. Elle en était heureuse.

Avant de reprendre un peu leur discution, elle avoua n'avoir jamais été très sociale, qu'il était le seul à avoir la chance qu'elle apprécie sa présence. Elle était plus que ravie de voyager avec lui, c'était une joie et pour l'albinos s'était simplement une chance d'avoir une femme comme elle pour combler le vide de la solitude. Il ne pouvait que la remercier, se qu'il fît par un simple sourire, mais tellement montrer vers la jeune femme que l'on voyait la sincérité de sa réponse et de la joie qu'il possédait également.
Puis elle se rappela de se qu'il avait dit avant de se faire couper par la tristesse de sa voix il y a quelques minutes seulement. Reprenant leur marche et la discution qui leur servait à mieux se connaître. Sa boutique reprenant le centre de l'échange, il y sera également le bienvenu pour lui fournir en plantes aquatiques.

Mais je maintiens que vous aller être la première à me rendre visite. N'oubliez pas également Drasha, je dois avoir de bon morceau de viande à lui donner pour repas.

La joie dans leur discution était revenue, dissipant tous états malsains dans l'air. Duscisio lui respirait beaucoup plus la joie de vivre. Il n'y a que quelques minutes, ils étaient tout le deux dans leur glace ou leur marbre, leur prison brisée, s'ouvrait plus facilement.

Vous pouvez venir à l'improviste quand l'épidémie sera terminé. Je serai surement dans ma boutique pour travailler les plantes que j'aurai trouvées d'ici là. Je ne prévois pas de refaire de voyage avant un moment, quelques mois peut-être. Suivant se que je réussis ou non.

Sans qu'ils ne s'en aperçoivent les ruines approchaient à grand pas, que l'on en voyait déjà la taille monumentale de certaines encore debout, de la plupart autant dire. Malgré la chaleur qui commençait à envahir leur poumon en plus des cendres tombant tout autour d'eux. Son pas s'arrêta en même temps qu'il fit geste à Othello de faire de même pour les prochaines consignes et caractéristiques qu'il allait donner, car après tout c'est une herboriste elle aussi.

Je vais répéter. Je compte sur vous pour m'aider à affronter la chaleur. Mais n'en fait pas trop non plus car votre essence divine est également limité. Sans compter qu'il sera plus difficile pour vous de créer de la glace avec une chaleur comme ici.

Il regarda le tigre pour lui parler directement, comptant sur sa compréhension de ses paroles et du début de confiance qu'il avait pour lui.

Drasha ton rôle va être de nous prévenir de tout danger potentiel pas un petit grognement. Si celui ci est confirmé, rugit aussi fort que tu le peux. Ce sera un signal comme quoi nous devons nous préparer à nous défendre. À ce moment-là approches-toi de nous si tu es éloigné que l'on puisse s'organiser. Tu es là pour ne pas nous faire surprendre.

Il remercia Drasha de l'avoir écouté et repassa son regard sur Othello, puis sur son sac où il sortit son petit carnet pour ouvrir la page concernant la plante en question. Il lui montra la page, avec le croquis de la plante et quelques écrits en Fallacien, qu'elle ne pouvait donc comprendre. Lui laissant sous les yeux le temps de lui expliquer où et comment poussait la plante en question, retourna le carnet vers lui pour refaire le croquis sur la dernière page en plus de note qu'elle pouvait cette fois comprendre, cela ne lui prit qu'une petite minute, qu'il arracha la page pour la lui donner.

La seule condition est de ne pas s'éloigner, on doit pouvoir se voir à tout instant. Comme cela, on peut voir qui porte les premiers signes de fatigue... Et il y a de grande chance que je sois le premier. Nous y resterons que deux heures au grand maximum. Après cela je crains ne pas pouvoir tenir longtemps.
Nous y allons quand vous êtes prêts. Drasha et toi.


La chance qu'il avait, c'est que dans les explications données la plante ne poussait aucunement prêt des rivières de magma mais dans les cendres elle-même. Là où ils se trouvaient tous les trois était suffisant pour qu'il trouve au moins une plante ou deux. Cela suffirait. La condition pour l'avoir trouvé était de l'appeler afin de lui montrer comment la cueillir si un jour il devait y revenir. Et sans aucun doute que s'il devait recommencer ce genre de voyage, il ferait appel en premier à Othello...
Une fois qu'elle confirma qu'elle était bonne pour commencer l'aventure, il l'invita à prendre le pas la première pour la suivre juste après à moins d'un mètre.


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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMar 30 Juil - 21:26

Le voilà, le moment tant attendu. Les ruines étaient droit devant, aussi imposantes que létale pour la troupe qui s’apprêtait à rentrer en ces lieux. L’herboriste les arrêta en face d’elles, aux portes de la cité flambée vive il y avait de cela des années pour pouvoir leurs rappeler comment allaient se passer les choses une fois à l’intérieur. Ni le tigre, ni la jeune femme ne firent de zèle pour se précipiter dans les lieux et aller à l’encontre des consignes du jeune homme – et ils n’en avaient certainement pas l’intention, dans tous les cas. Celui-ci, le ton assuré, rappela le rôle de chacun. La demoiselle la première qu’il pria de se ménager, pour lui éviter d’essouffler sa magie trop vite. La situation était bien différente que dans le temple où cet accident avait eut lieux. Là, il n’y aurait pas de temps de pose au fond d’un puits pour qu’ils puissent tous se ressourcer. La température ne serait pas non plus fraîche et humide, agréable aux albinos comme aux ondins. Comme l’indiquait d’ors et déjà la chaleur invraisemblable qui leurs mordait le visage, ce n’était pas le lieux où il fallait en faire trop. Et même si elle n’aimait pas à l’avouer, il avait raison sur un point très important : produire de la glace en ces lieux ne serait pas chose facile. Elle acquiesça silencieusement, et le jeune homme se tourna vers le félin.

Son visage carré, agité dans toutes les directions, surpris et désorienté par ce nouveau milieu eut du mal à se fixer au regard rouge de l’herboriste qui le fixait. Mais il y arriva tant bien que mal. Son rôle était certainement le plus important de tous : le guet. Savoir si il écoutait chose n’était pas certain, mais au fond d’elle, Othello savait qu’il comprenait toutes les paroles qu’il lui étaient adressées, et qu’il répondrait aux ordres du mieux qu’il pourrait. Après tout, il restait un animal, et obéissait premièrement à son instinct. Et il n’était pas seul à posséder ces traits animaux. En ceci, le félin et la yorka faisait la paire. Chacun d’eux disposaient de sens affûtés, et pourraient agir en cas de danger, le tigre en première ligne. Les deux échangèrent alors un regard tacite, se prouvant à chacun qu’ils avaient tous deux une nouvelle mission à accomplir et qu’ils devaient en être dignes. Leur relation était étrange, et dans des cas comme celui-ci, ils étaient comparables à un frère et une sœur. Restant muets devant le jeune homme, leurs visages redevenus des exemples de neutralité, ils restèrent attentifs à ses paroles.

La prochaine étape de sa démonstration était cette fois-ci visuelle. Il tendit vers elle son carnet écrit en sa langue, langage toujours aussi inconnu pour elle qui n’en possédait pas encore les clés. Essayé de comprendre les notes étant donc inutile, elle se concentra sur le croquis en lui-même. Une fleur étrange et petite, aux nombreux pétales recourbés et aux feuilles inexistantes. Cela n’était guère étonnant dans un milieu essentiellement volcanique. Bien que le terrain offrait une fertilité impressionnante, il était difficile de trouver quelques rayons de soleil sous l’imposant nuage gris de cendre et de fumée qui recouvrait le cadavre de la ville. Espérer trouver sur elles de la chlorophylle était donc vain. Alors que le jeune homme lui expliquait où et comment la fleur poussait, elle tenta d’en mémoriser tous les traits, ses courbes allongées jusqu’à ses couleurs variant du rouge vif et volcanique aux gris irisés. Une plante magnifique et subtile, dont elle avait hâte de croiser le chemin. Le carnet lui fut alors retiré des yeux pour retourner à son propriétaire, qui en quelques secondes reproduits le dessin et les notes, cette fois-ci en isthérien commun qu’elle n’eut pas de problème à déchiffrer.

Ce serait alors son premier contact avec la fleure… La page en main, elle la plia pour la mettre dans une de ses poches, la gardant précieusement au cas où elle aurait à reconnaître le végétal seule, ce qu’elle espéra ne pas arriver. Enfin vint l’ultime consigne : ne jamais se perdre de vue. En effet, si ils venaient à ne plus se voir, cela signifierait probablement de nombreuses heures de calvaire. Car dans un environnement si hostile, il n’était pas dur de comprendre que la survie était une lutte de chaque instant. Son regard se posa alors sur l’herboriste. Oui, il allait probablement être le premier à ressentir de la fatigue. Dans un milieu comme celui-ci, sa condition sera certainement mise à rude épreuve. La chaleur, qui était déjà presque insoutenable, n’était qu’un signe annonciateur de ce qui les attendait dans la fournaise. Un air gorgé de souffre dans une ville momifiée, un manque d’eau certain ainsi qu’une visibilité réduite. La demoiselle avait une mentalité complètement différente, à présent. Son esprit n’était plus à la conversation. Elle mit toute son énergie, tout son être à leurs survies collectives, autorisant la bête qui était en elle à se faire plus présente, plus vive, prête à toute éventualité. A veiller sur Duscisio, quoiqu’il puisse se passer. Avec Drasha, ils étaient bien trop précieux pour qu’elle laisse une erreur survenir.

Et finalement, après toutes ces consignes, le moment du départ arriva. Dès qu’ils étaient prêts, ils pourraient se mettre en route. La demoiselle se retourna alors vers la ville. Elle était devenue leur plus grande ennemie sans pour autant être un être douée de pensées. Ses dangers étaient leurs obstacles. Silencieusement, elle dessina sous ses yeux ses grandes colonnes noires, ses bâtiments calcinés. Une pluie de cendres s’abattait doucement sur eux depuis leurs arrivée, rejetée par le volcan toujours en activité. Tendrement agitées par le vent… Ces fines particules qui voletaient tranquillement lui faisaient pensé à la neige qui tombait presque inlassablement à Hellas, s’abattant presque toujours devant les carreaux du temple qu’elle côtoyait jour après jour. Le silence était maître en ces lieux. Au moins, ils n’auraient pas à faire d’effort pour se concentrer au cas ou une créature était à leurs portes. Les cadavres des anciennes batisses s’élevaient encore et encore, toujours plus noirs et sombres en un cimetière vide et menaçant. Comme ces villes fantomes qui décorent les contes qui épouvantent les plus petits… Elle était prête à l’affronter. La demoiselle se retourna vers Drasha. Ses cheveux déjà tressés se virent encore plus remontés par une ficelle en un chignon bâclé, puis elle se retourna vers le tigre, attrapant au passage une lance : celle du roi de la mort.

Le félin et elles purent enfin s’élancer. Duscisio semblait prêt, lui aussi, et il les invita à prendre la tête du convoi. La demoiselle s’élança alors, suivie du jeune homme et du félin qui fermait la marche. Ses yeux se promenaient de roches en roches, de pierres en pierres. C’était la première fois qu’elle entrait dans une vielle entièrement déserte. Elle marchait prudemment, les oreilles dressées sur le haut de son crâne pour capter le moindre son étrange qui sortirait des roches. Seul le bruit de leurs pas feutrés leurs répondaient… Les échos du vent. Ses poumons, sa gorge, tous ses intérieurs brûlaient, griffés par le souffre et la fumée qui hantait l’air, invisible et vicieux, un pêcheur ondulant que l’on ne pouvait pas saisir. De temps à autres, elle toussait, évacuant tout ce qu’elle ne pouvait respirer en un souffle bruyant. Et tout aussi fréquemment, elle se retournait vers l’herboriste, s’assurant qu’il était toujours là. Ils devaient se trouver sur la voie principale qui entamait la ville et qui devait mener vers le centre. De hautes maisons ornaient le parcours, grands et vides, où l’on pouvait encore apercevoir des bribes de vies encastrées dans le charbon et la pierre. Les spectres de corps brûlés vifs et figés à jamais. Un tel spectacle faisait froid dans le dos…

Après quelques minutes de marche dans un silence profond et concentré, mêlant à la fois les cris du vent et une ombre néfaste, la demoiselle finit par s’arrêter lorsque se présenta ce qui semblait être une place aussi morte que le reste. Les différents chemins qui en débouchaient menaient aux quatre coins de la ville. Aucun d’entre eux ne connaissait ce milieu, mais elle avait confiance en lui pour lui indiquer une direction. Elle se retourna vers le blanc voyageur, s’assurant en premier lieu qu’il tenait encore le coup, et prête à agir si il y avait lieux. Puis vint le moment de savoir quelle direction suivre. Seuls ses yeux lui demandèrent, hésitant entre lui et les différents passages de peur de troubler le silence, révélant à la fois leur position et les empêchant d’entendre eux-mêmes une possible menace. Drasha, quant à lui, ne semblait pas troubler, mais toujours alerte.

Silencieusement, elle attendait d’être dirigée pour recommencer leurs marches vers l’inconnu et les cendres, alors que ses yeux s’agitaient, croyant apercevoir de temps à autres une ombre étrange. Et ne sachant pourquoi, elle commençait à sentir naître en elle un sentiment étrange, une avidité à peine sentie mais toujours un peu plus marqué…

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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] Icon_minitimeMer 31 Juil - 11:52

Que l'aventure commence. À peine Duscisio avait commencé la marche que l'obligation d'ajouter quelque chose se fit. Ce n'était pas une parole, se n'était pas une magie mais simplement une prévention. Mais un peu un handicap quand même. Il leva ses mains vers l'arrière de sa tête et y leva la capuche que comportait la cape sur sa tête, afin de se protéger du soleil qui se levait déjà assez dans le ciel pour lui donner des maux de têtes et des insolations qui entraine avec une chance sur trois, un évanouissement de quelques minutes mais dans le cas présent dont il se passerait bien au vu du lieu plein de dangerosité. Se couvrant bien, le pan de capuche au-dessus cachait parfaitement sa tête de tout rayon de soleil par son ombre.

L'entrée et la suite s'annonçait être fait dans le plus grand calme, l'habitude surement de procéder ainsi quand il est seul, mais avec Othello à ses côtés l'envie de parler de tout et de rien était franchement présente. Le silence n'était pas une mauvaise chose, aidant à la concentration. Mais par habitude et ne faisant que comme s'il était seul, Duscisio se mit à chantonner un petit air dans son coin originaire des Fallaciens, un chant que l'on lui avait aprit étant jeune. Ô combien de chants connaissait-il, que celle-ci se tournait plus vers une prière chanter. L'air avait quelques choses de doux mais triste à la fois, le seul chant qu'il avait en tête en ses moments là était des prières de protection, mêler à ses propres questionnements actuelles et à se demander se qu'il pourrait faire pour beaucoup de choses.
Après tout, Duscisio se sentait encore coupable de se qu'il s'était passé au Temple. Combien de temps encore cela allait t-il le hanter ? Es-ce le désir de la protéger qui le convint qu'il aimait cette femme ? Es-ce vraiment de l'amour ?
La seule question au-quelle il avait une réponse était de celle qu'elle était allié et une amie très chère à ses yeux, le reste en était encore confus. Il avait eu beau la regarder de temps en temps quand elle ne semblait pas le faire d'elle-même à son égard. Un coup d'œil rapide pour voir si tout allait bien.

S'étant armée dès le début, il ne pensait pas avoir trop de soucis si elle venait à être attaqué. Son regard se tourna vers Drasha, qui semblait faire un peu comme il le voulait tout en surveillant autour de lui si aucun danger ne survenait. Avec son instinct animal il sera surement le premier avertie comme il l'espérait. La température commençait quand même déjà à devenir difficilement respirable. Alternant la respiration de la bouche pas celle du nez, Duscisio ne s'en fit que plus silencieux mais pourvu d'une gêne de l'organe respiratoire. Mettant naturellement sa main devant son visage comme une écharpe en plein hiver, il avança à allure normale, son regard poser sur tout les détails qui pouvait avoir de l'importance, principalement abaissé vers le bas au niveau du sol, au niveau de la couche de cendre pour remarquer une irrégularité par la présence de la fleur de la taille d'une paume de main. C'était assez gros pour que l'on ne la manque pas de vu au cas où si elle devait être à la surface, bien visible de la couche de cendre auquel elle aurait percée.

Soudainement, Othello s'arrêta net sur la place de la ville, se qu'il en restait du moins. Une grande place auquel aurait pu avoir des fleurs et autres végétaux par le passé. Duscisio se stoppa aussi, étant un peu plus loin derrière elle, regardant l'intérieur de l'une des maisons d'un simple regard pour y voir se qu'il espérait trouvé.
Le ruines de la fontaine au milieu de cette place n'avait plus vraiment l'apparence d'une fontaine, mais les bords surélevé comme un escalier ou une rizière était encore bien visible malgré les bords détruits par la corrosion volcanique. La première chose qui lui vint en tête était de regard le reste des bords qu'il restait pour y fouiller sous les cendres cumulée jusque-là pour y trouver la fleur, il fut arrêté par une ombre dans le coin de l'œil, non loin ou se cachait le bord de sa capuche l'empêchant de voir plus à sa gauche comme il le voulait. Ne bougeant plus un instant, il fit un geste du bras pour retirer rapidement sa capuche, faisant signe à Othello qu'un danger menace, approchant ses doigts en V par l'index et le majeur de ses yeux rouges, puis gardant ce V pour dire que quelques choses se déplaçait dans la direction qu'il montrait.  
Mais au moment le plus opportun une créature ressemblant à un guépard noir apparu à leur arrière droite, dans l'un de leur angle mort pour sprinter vers Duscisio qui ne s'était pas armé de son épée en main contrairement à sa partenaire qui avait déjà sa lance noire en main. Le flaire animal à attaquer le plus faible en premier était extraordinaire, mais l'erreur des sens est parfois à son avantage.
Duscisio n'eut d'autres choix que de se retourner et par son agilité naturelle lui prendre le coup pour l'empêche de mordre alors qu'il était dos au sol à essayer d'échapper à ses crocs. L'autre danger qui ne tarda pas à se faire remarquer était sa queue de plus d'un mètre qui tenta de le fouetter et de l'assommer. Tenant la gorge par ses deux mains, l'autre fit apparaître une épée en sortant du sol, ne pouvant prendre l'original, pour stopper la gueule sans la couper afin qu'elle ne lui touche pas la tête.
L'instinct de défense vint par lui-même, sa pierre de sphène s'illumina, ses paroles vint à la prière d'une formule afin de se sauver de ce pétrin, concentrer sur son sort :

Filis fuxdir,... ivalisri mi mani pi firistra li climnia.
Force de la foudre,... envahissez ma main pour consumer l'ennemie.


N'ayant pas de temps pour se charger, une puissance électrique suffisante électrisa l'Estronus pour lui faire lâcher prise et s'éloigner qu'un cours instant. Hurlant comme pour prévenir ses congénères. L'épée disparu, mais Duscisio revint debout au plus vite tout en gardant un œil sur la créature dont les pattes atrophiées s'agitait comme prête à lui donner des coups. Peu de temps après deux de ses congénères vint prendre l'assaut d'Othéllo et deux autres sur le Tigre Blanc peu de temps après.
Que pouvait faire Duscisio ? L'animal était bien plus rapide que lui et le quitter des yeux pour voir comment se comportait ses compagnons de route était bien trop dangereux pour sa propre vie.
Jurons silencieusement, Duscisio se trouvait vraiment dans une mauvaise position. Ressentant la détresse de son hôte, la Pistilose se manifesta par des picotements dans son corps, résolu à accepter cette aide, il réutilisa sa magie pour aider le parasité végétal à pousser quelques ronces en dehors de sa peau, là ou les blessures n'avaient toujours pas cicatrisé ne révélant qu'une douleur un peu plus vive. Quatre ronces poussèrent en premier au niveau de ses bras et de ses omoplates, pointant et menaçant la créature. Les bras tendus sur les côtés, l'animal passant à l'attaque, il fit un geste vif pour lancer la ronce sortant de son bras gauche pour qu'elle prenne l'animal dans une étreinte qui la stoppa en l'attrapant par les pattes avants, la ronce de l'omoplate gauche lui prit la gorge et la gueule alors que le bout pointu menaçait d'entrer par celle-ci. La ronce du bras droit prit les pattes arrières et celle de l'omoplate droite le reste du corps et sa queue. L'élancé stopper, l'animal tomba brutalement à terre. Duscisio pria encore, pour la Pistilose, d'une voix grave et menaçante à l'animal qui se débattait et grognait pour se sortir de là.

Daï di Baria, prinis ci vivi pi salanavis li mi. Di ci iutitio, stini li, alisti li, puifidsi li di ti piagni
Enfant de Baria, prend cette vie pour sauver la mienne. De cette étreinte, serre-le, lacère-le, pourfend le de tes épines...


Aussitôt appeler à cet ordre, la Pistilose répondit par le fait de serrer davantage son maintien, mais la peau de la créature étant trop dure et trop épaisse, Duscisio n'attendit que le bon moment pour contrôler sa plante à pointer la gueule de l'animal en train de grogner. La gueule ouverte, il plissa des yeux signalant le bon moment et par le sentiment, la Pistilose entra sa pointe qui le menaçait, il y a quelques secondes, entrant à l'intérieur de sa gorge pour y planter le palai et dont la cervelle qui se trouvait au-dessus comme toutes créatures logiquement constituées.
La ronce  avait eu son but et la créature ne bougeait plus, ses yeux était resté ouverts, mais les ronces lâchait déjà leur étreinte sachant parfaitement que la créature ne soufflerai plus.
Faisant pourrir les ronces, fermant les yeux en ses instants, cela ne prit que quelques secondes avant qu'il reprenne un peu ses esprits pour savoir comment se portait Othello et son familier.

Duscisio sortie son épée et le chercha du regard, mais à l'instar de cette recherche, le hurlement qui les avaient annoncés, signifiait simplement l'appel de renfort car ils avaient simplement trouver de quoi manger...
Et un terran, un chat et du poisson pour ce midi. Un gentil Estronus ne refuserait pas un tel repas !
Ayant trouvé son bonheur, malgré le danger menaçant autour d'eux, la seule chose à faire était de prévenir ses compagnons, tout en ayant le pas prudent pour les rejoindre.

Othello, Drasha, on reste grouper. On est encerclé.

C'était juste, les trois créatures n'étaient qu'un avant-goût de se qui les attendait, en effet un bon nombre était déjà arrivé, entourant la place de leur présence, eux se trouvant maintenant au milieu. Maintenant armé de son épée et de sa magie qui restait afficher par sa pierre de sphène orangé, il n'attendit qu'un moindre mouvement ne soit lancer pour contre-attaquer...

[HRP] Ajout de la formule Etreinte mortelle dans la fiche concernant la Pistilose


La fleur de cendre [Terminer] Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
La fleur de cendre [Terminer] Ogp4
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