La fleur de cendre [Terminer] - Page 2

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 La fleur de cendre [Terminer]

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Othello Lehoia
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 1:27

Aucun son n’avait été produit. Pas le moindre frémissement… Comment avait-elle put laisser passer une telle erreur ? A peine étaient-ils arrivés sur la place que les premiers signes avaient eu lieux, pourtant… Des bruits à peine perceptibles, des ombres qui glissaient… Duscisio semblait l’avoir remarqué autant qu’elle, mais avait réagi bien plus vite. Il fut aussi la première victime… Il lui sembla que tout eut lieux en une fraction de seconde. Une infime fraction de seconde. S’échappant de l’ombre, sortant d’une volute de brume, un félin noir aux pattes multiples fendit sur lui à la manière d’un lion, se jetant à la gorge du jeune homme, le désignant comme cible facile pour lui et ses congénères. Othello n’eut le temps de faire quoique ce soit, ni l’aider, ni même crier son nom, que Drasha se faisait déjà agressé, lui-même prit à partit par deux de ces créatures. La sirène était à son tour prise de court par le temps, et par deux autres de ces bêtes qui l’assiégeait à son tour. Mais elle avait confiance aux deux hommes de la troupe. Une lueur orangée lui indiquait que Duscisio avait sa magie à portée de main. Quant à Drasha et du peu qu’elle savait de ces créatures, il avait un atout de poids face à elles : si il les égalisait par sa vitesse, alors il les surpassait par sa force.

A présent, il ne restait plus qu’elle et ses deux assaillants. Il ne lui fallut que très peu de temps pour dégainer, une fraction de seconde peut-être. La maitrise de cette forme d’arme était un de ses atouts depuis longtemps. S’en servir ne serait pas un handicap. Mais le poids de l’arme malgré son apparente densité la surprenait beaucoup. De quelle matière était-elle formée pour être si légère ? Neptune, qui était bien plus lourde en main, la ralentissait beaucoup dans ses mouvements. Quelle vitesse pourrait-elle atteindre une fois l’arme noire maîtrisée ? Othello ne le saurait qu’en la maniant. Les estronus ne mirent que très peu de temps pour l’acculer contre un bâtiment, la poussant contre un mur alors qu’elle brandissait devant eux les lames effilées qui en composaient l’une des deux pointes. Ainsi à l’extérieur, elle ne mènerait pas large très longtemps… Les guépards de feu étaient déjà à leurs avantages sur ce terrain gris. Mais quand était-il dans un environnement nouveau ? Alors que la jeune femme n’était pas encore habituée à sa nouvelle alliée, mieux valait la tester dans un lieux où elle était sûre d’avoir toutes ses chances. Et le temps pressait… D’un bond, elle s’engouffra par la fenêtre, disparaissant dans l’ombre et la fumée de la maison en ruine.

Enfin elle était dans son élément. Les félins ne furent pas longs réagir, s’engouffrant un à un par le même orifice sans se douter qu’une hybride tout aussi sauvage qu’eux les attendait à l’intérieur. Se retrouver privés de lumière et dans un espace clos semblait les désorienter un peu… Jusqu’à ce que leurs museaux s’agitent pour retrouver leur cible. Mais celle-ci était déjà en action. Quand la première bête se jeta sur elle, la jeune femme était déjà au sol, esquivant sa première attaque pour couper brutalement la seconde, se retrouvant déchirer sur une grand partie du flanc, répandant sur le sol son liquide visqueux. La deuxième se retourna violemment, ne prêtant pas attention à son congénère au sol qui déversait ses derniers litres de précieuse substance. Son attention était ailleurs. Sa proie était face à elle. A bout de croc… Encore une fois, elle bondit. Et tout à coup, un bruit sec retentit sourdement dans l’édifice. Le bruit glissant et douloureux d’un corps qui s’empale sur deux longues lames, et qui éructe dans un dernier bruit de douleur humide avant de trépasser mollement. En un geste, la demoiselle se débarrassa du cadavre lourd qui fut projeté au sol.

Etrangement, la demoiselle ne se souvenait pas avoir de si bons réflexes. Ni même d’apprécier le combat autant… Depuis très longtemps, son cœur n’avait pas battu aussi fort, l’adrénaline n’avait pas autant inondé ses veines. C’était un sentiment particulier, presque violent qui s’était emparé de son cœur, l’enfermant dans sa main squelettique et froide. Une curieuse addiction, une envie de continuité dans la bataille. Une soif naissante pour le liquide incarnat qui s’était répandu par goutte sur son visage… Non, elle ne devait pas penser à ça. Mais pourtant… Son regard hypnotisé caressait le sol, la flaque rouge qui maculait la tombe de l’estrenus, y glissant le bout de la lance pour y dessiner quelques formes invisibles.
Un cri retentit soudain. Ou plutôt un appel… Celui de l’herboriste encore sur la place, qui finissait de lutter avec ses propres assaillants. Ses yeux se dilatèrent immédiatement, et la prêtresse se rappela brutalement de sa mission. De ce nouveau besoin qu’elle avait de le maintenir en vie, et en bonne santé. Se jetant au dehors par la même fenêtre, elle les chercha du regard pour s’assurer qu’ils allaient bien, lui et Drasha, se perdant dans son inquiétude vive pour constater qu’ils allaient bien, et que le félin avait rejoint l’albinos et tournait à présent autour de lui comme pour le protéger lui aussi. La sirène ne tarda pas à les rejoindre, se plaçant d’elle-même dos au jeune homme, heureuse de constater que le tigre avait compris sa tâche.

Et il avait raison. Ils étaient bien dans une périlleuse situation. Les estronus avaient pris position autour de toute la place, les entourant maintenant à merveille, mais respectant pourtant la distance de la fin des rues. Drasha était le premier à comprendre ce qu’il se passait. Othello également. Tout cela n’était rien de plus qu’un réflexe animal. Si il les attendait aussi patiemment, cela ne voulait dire qu’une chose. Soit ils essayaient de jauger leur puissance avec la distance, les laissant se toiser et s’affronter de loin dans un premier duel d’apparence et de menace. Soit ils attendaient un commandement… La jeune femme ne savait pas exactement à quel jeu ils avaient à faire. Le tigre, dont la robe était à présent clairsemée de rouge, commençait une démonstration de puissance, portant les couleurs des entrailles de la meute avec fierté, rugissant et montrant pleinement ses crocs à toutes les créatures présentes. Mais seules quelques réactions lui répondirent. Quelques grognements, quelques hurlements timides… Mais aucune attaque. C’était bizarre. La meute attendait obligatoirement quelque chose. Othello essaya alors de se concentrer, d’appeler dans sa mémoire tout ce qu’elle pouvait sur ces bêtes du désert. Ils étaient connus pour voyager en tribus… Menés par un couple unique.


« - Ils attendent les ordres de leurs chefs. C’est un couple. Si nous les abattons, nous devrions semer la panique dans la meute toute entière, et les faire fuir… Aucun doute qu’ils n’oseraient pas revenir avant un petit moment. » Murmura-t-elle lentement à destination du jeune homme.

Le tout était maintenant de les débusquer. Et la tâche n’était pas simple, car parmi les dizaines d’individus tous semblables qui leurs faisaient face, seuls deux les intéressaient. Comment les différencier de la masse ? La tâche était dure. Othello abattit ses oreilles, reprit ses appuis contre l’herboriste pour continuer de chuchoter doucement.

« - Ce seront eux qui signaleront l’attaque. A ce moment-là, toute la meute nous tombera dessus. Je ne veux pas me permettre de vous laisser les affronter au corps à corps et d’user de vos ressources. Essayez de les tenir à distance avec votre magie, Drasha restera avec vous. » Elle envoya un coup d’œil au tigre qui continuait de les menacer de ses crocs. « Je me faufilerai dans la meute pour abattre les deux individus… Couvrez mes arrières du mieux que vous le pouvez, mais protégez d’abord vos vies. »

Cela était dangereux, elle le savait très bien. Autant qu’elle savait que l’herboriste désapprouverait certainement. Mais elle préférait savoir son gardien protégé par le félin que pris d’assaut par une meute et s’abîmant la santé à tenter de leur échapper. Pour Drasha, la chose était tout aussi dure. Même si il avait l’avantage de la vélocité, il ne pourrait leurs échapper alors qu’il était tout juste plus grand qu’eux. Mais elle avait les ressources physiques, et à la fois l’anatomie nécessaire pour se jeter dans la masse, se dirigeant vers les deux créatures à abattre, suffisamment frêle et agile pour leur échapper. Et également, se taisant sur ce dernier point, il y avait ce sentiment. Cette soif… « Espérons seulement qu’ils soient ensembles… » Pensa-t-elle gravement. Ses yeux balayèrent la foule lentement, espérant retrouver ceux qu’ils cherchaient. Puis un hurlement déchira de nouveau le ciel, venant de l’arrière de la meute, dans une ruelle plus sombre et plus ombragée que les autres, percée par un regard jaunâtre… C’était lui. « Maintenant », souffla-t-elle, avant de se foncer elle-même sur la masse bouillonnante qui commençait à peine à se jeter vers eux.

Tout de suite, les félins la heurtèrent, essayant de la renverser au passage, étonnés de voir qu’une de leurs cibles fendre à présent sur eux. La jeune femme quittait le dos de l’herboriste à contre cœur, espérant de tout son être qu’ils parviendraient à faire fit de la meute, que Drasha parviendrait à veiller sur lui et qu’ils en sortiraient tous les deux sains et saufs. D’un geste, elle fit de nouveau couler le sang… Une vague de satisfaction se propagea en elle, vibrante et chaude, mais laissant derrière elle un vide encore plus profond à combler. Maintenant encerclée à son tour, elle trancha, encore et encore, enchaînant les sauts et les prouesses d’agilité pour essayer de se frayer un chemin vers un des chefs qu’elle avait à présent identifié, se tordant dans des courbes sublimes et des ondulations élégantes. Et chaque coup la comblait un peu plus sans pour autant jamais la rassasier… Elle en voulait plus. Et plus elle approchait, plus elle pensait que tuer le monstre qui les guidait tous parviendrait à l’apaiser. Et pourtant, coupant et perçant encore, laissant libre court à ses instincts animaux, une pensée la glaça de plus en plus en arrivant vers la créature… Où se trouvait l’autre ?
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Aoû - 12:09

L'appel donné, Drasha fut le premier à venir, tournant autour de Duscisio pour le protéger. Les remerciements allant venir que plus tard, voir que déjà se sortir de là serait déjà une preuve de remerciements, il dégaina son épée afin de pouvoir tout de même contrée l'attaque s'il n'avait pas le temps d'utiliser sa propre magie.
Tenant son épée noire de sa seule main droite, la main gauche à l'horizontal à hauteur du bas de ses côtes, paume ouverte afin d'accueillir peut-être une magie quelconque afin de s'en servir comme bouclier ou une contre-attaque rapide à partir d'élément foudroyant. Regardant tout autour de lui, afin d'attendre la prêtresse qui arriva Lance de Kron à la main.
Une fois regroupé, Othello ne tarda pas à faire par de se qu'elle savait de ses créatures. Bien qui avait un certain doute, elle lui confirma qu'il y avait une hiérarchie dans ce groupe. Il ne manquait plus qu'à trouver ceux-là. Certains détails comme c'était ceux qui donnerai le signal de l'assaut. S'inquiétant beaucoup trop pour lui mais ayant un peu raison, Othello se proposa pour foncer dans la masse et trouver le couple dominant. Même si Drasha était avec lui, elle était seul contre un grand nombre, même armé c'était très risqué. Mais il n'eut le temps de protester qu'elle était déjà partie à ses risque et périls.

Demandant à Drasha de couvrir ses arrières sans attaquer, il rassembla une partie de sa puissance magique pour pouvoir incanter tout en se concentrant afin de ne pas blesser la jeune femme.  Se fondre comme ça dans la masse n'était pas une bonne idée, surtout quand on sait que les sortilèges principaux de Duscisio sont des attaques de zones. Désolé petit albinos, mais tu vas devoir beaucoup de concentrer.
Rassemblant la force magie nécessaire en quelques secondes seulement, connaissant la position de sa princesse à protéger, Duscisio rengaina son épée pour avoir la gestuelle nécessaire à se qu'il allait faire. L'idée, pourfendre la meute sans toucher la jeune femme.  Alors il soumit son imagination à un nouveau type de sortilèges tout en se basant sur l'un déjà utiliser :

Sirsada di tagara, virnis mi... Six dia misti di hach, siodjar in ouni vach di vi pinkos di solidio
Esprit de la terre, venez à moi... Sur deux mètres de haut, surgissez en une vague de vos pieux de pierre


De ses mains jointe l'une à l'autre, les écartant pour encadrer Othello des côtés limite à ne pas lancer, écartant les bras pour donner l'angle de se qu'il allait appeler, il ramena ses bras tendu vers lui pour faire le geste de pousser soudainement l'air devant lui. L'effet du sortilège fit surface en perçant la couche de cendres sur le sol pour laisser paraitre une vague de pieu de pierre de deux mètres vers la troupe qui assiégeait Othello de tous les côtés, qui se trouva au centre des pieux, dans un couloir qui avait bien été limité par la gestuelle du Rosier Blanc. La plupart des Estronus qui se trouvait autour d'elle était transpercé ou entaillé, se qui offrait tout de même à la dame au front.
Le feu de la bataille dont la volonté était plus de protéger autrui que sa propre vie, l'alerte donné par un rugissement du tigre blanc taché de rouge qui donna le signal d'une attaque de dos.
Aucunement le temps d'incanter, Duscisio sortie son épée et aida le familier à défendre leur vie, sur le premier à portée.
Ne pouvant incanter correctement, il se contenta d'appeler intérieurement la force du vent à son aide, pour lancer d'un coup d'épée après une lame de vent bien visible. Un estronus était sur le passage et fut coupé en deux dans le sens de la longueur. Les deux moitiés n'avait plus aucune tenue et tombait par gravité, sa peau tombait et s'aplatissait sur le sol pendant que les entrailles se vidaient sur le sol gris.

Première chose dans ses pensées : comment se portait t'elle ?
Bien qu'elle était là pour veiller cette fois pour lui comme il l'avait déjà fait pour elle. Duscisio ne pouvait s'empêche de s'inquiéter d'elle - peut-être inutilement - même avec la contre-mesure qu'il avait appliquée pour réduire le nombre de ses créature autour d'elle.
Le nombre ayant réduit en seulement une attaque de zone, cela était loin d'être suffisant puisque ses créatures semblaient avoir l'esprit sacrifice pour pouvoir gagner un peu de viande à se mettre sous la dent, leur part augmentant à fur et à mesure que leur nombre diminuait.
Pour se protéger plus facilement, l'albinos appliqua l'incantation de foudre afin de créer les sphères foudroyantes qu'il avait déjà utilisées plusieurs fois. La rapidité des arcs électriques était un avantage et au vu qu'il n'utilisait que les magies qu'il maitrisait le mieux, leur efficacité ne s'en rendait que plus grande. Il appela une bonne douzaine de sphères, les deux premiers arcs lancé sur deux loups cendrés qui courait vers lui, et trois autres sur les trois qui se lançait sur la Dame de glace.
Drasha ne fut pas oublier, en particulier quand celui ci grogna de douleur. Le mage le regarda pour le voir se faire mordre à l'épaule droite. Il hurla son nom, et ordonna à la créature de dégager tout en lui donnant un coup d'épée qui vint le transperça avec précision pour ne pas toucher le tigre qui le protégeait. L'albinos se place de manière à protéger maintenant Drasha, inversant les rôles à cause de s blessure à l'épaule, passant une main sur sa tête pour lui dire qu'il devait rester un peu en arrière. Passant son épée de sa main droite à sa main gauche, il plaça ses doigts afin de les claquer. Le premier claquement de doigt donna le signal et la visée du loup pointé de son index à l'une des sphères chargées d'électricité de lancer un arc dessus, le projetant en arrière tout en l'électrolysant. Cela ne le tuait pas mais s'il venait à se prendre plusieurs décharges le résultat en était donné. Les paralysies données par chaque arc électrique était très forte, les décharges assez pour les tuer en deux ou trois coups. Il misait principalement à les éloigner cette fois plutôt qu'à les tuer. Certains déguerpissaient, d'autres osaient continuer tout de même pour mériter leur part. Une magie déjà en marche, l'envie d'utiliser ses ronces étaient franchement tentant mais impossible pour l'instant.  Les claquements de doigts a répétition sur des cibles trop proche de lui pour les ignorer, il lança au bon d'un moment l'une de ses sphères pour les utiliser à une explosion électrique, un autre type d'attaque de zone sur une petite surface qui s'avérait efficace vu que plusieurs estronus avait passé leur crocs à gauche, restant inerte sur le sol.
Leur nombre avait bien été réduit de moitié maintenant... Othello restait principalement dans ses pensées et regardait de temps en temps comment elle se portait dans sa danse mortuaire contre la meute.
L'un d'eux avait commencé à courir vers elle, que dis-je ? Sprintez à peine vitesse. Le second du couple dominant qui paraissait être le mâle grogna de mécontentement quand il vit qu'Othello s'approchait dangereusement. Réflexe de l'albinos l'ayant vue le premier, plia trois de ses doigts de sa main droite.

Trio flexa...
Trois flèches...


Trois des sphères pretes à recevoir l'ordre, lancère chacun un puissant arc électrique qui stoppa sa course, dans un frein naturelle à son poids glissant sur le sol sans plus aucun maintien de ses six pattes. Le mâle achevé, la femme du couple dominant ne montrait que d'avantages ses crocs, très mécontente tout en menaçant Othello d'attaquer sur-le-champ.

Duscisio lui hurla de faire attention à ce moment-là.

[HRP] Ajout de la formule Vague de pieu terrestre dans le carnet d'incantation.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Aoû - 2:02

Alors que le temps filait à son rythme habituel, que les actions s’enchaînaient, encore et encore, toujours plus vite, la demoiselle vivait le monde comme au ralentie. Chaque coup était lent et calculé, alors que la bataille allait en accéléré. Etait-ce l’adrénaline qui la rendait plus rapide ? Non, ce n’était certainement pas ça. Plus elle entaillait, qu’elle sentait au bout de ses lames la chaire se déchirer tendrement dans un bruit visqueux, plus elle se perdait dans son esprit, ne se rendant pas compte qu’elle était assiégée de toutes parts. Encore une fois, ce fut le jeune homme qui vint à son secours, ralentissant la meute et ses assauts par un tour plus qu’impressionnant. Othello était encore perdue dans son esprit… Puis le sol craqua bruyamment, tremblant autour d’elle dans un terrifiant fracas avant de s’ébranler bruyamment. Là, l’encerclant comme une barrière, lui ouvrant un chemin royal vers sa cible, de longs pics de pierre s’élevèrent du ciel, immortalisant dans la roche un spectacle macabre de corps en suspension. Brutalement, elle revint à elle. La raison du combat, ses mais qui se défendaient toujours derrière elle qui devait agir vite… Comment allaient-ils ? Duscisio pouvait-il se permettre une telle manœuvre ? Un coup d’œil en arrière lui renvoya l’image de ses deux protégés sur le champ de bataille, se défendant comme ils pouvaient. Un regard de trop qui la projeta au sol en même temps que la bête qui s’était abattue sur elle.

La lutte ne s’éternisa pas. Se dégager ne fut pas facile, alors que celle-ci faisait certainement plus que son poids. Mais lorsque se mit à luire sa pierre de sphène, le lion du désert tomba dans le trépas. Deux stalagmites de glace venaient de jaillir du sol, avant de disparaitre tout aussi rapidement, laissant à la jeune femme le temps de se dégager et d’esquiver suffisamment rapidement le corps empalé qui lui tombait dessus. Elle devait agir vite si elle voulait pouvoir mettre fin à ce cimetière. La bête était en vue, juste devant elle… Mais le besoin, l’appel du sang se faisait plus présent, violent de minutes en minutes. S’ouvrant toujours un passage, elle ne savait plus si elle devait simplement s’abandonner à ce désir insatiable ou essayer de réunir ses esprits pour rapidement en finir. Une lutte intérieure qui n’était gouvernée que par les cris de ses amis qui luttaient encore dans son dos, leurs présence et leurs combats étant les seuls choses qui maintenaient son esprit dans la lumière. Son ballet mortuaire repris de plus bel, alors qu’elle entendait au loin le cri de son félin, un rugissement déchirant. Là encore, sa conscience s’éveilla au bouleversant bruit. Elle devait faire demi-tour, aller les retrouver.

Pourtant, elle savait pertinemment qu’il était trop tard pour ça. Cela signerait sa perte. Il fallait avancer, toujours, sa cible en vue, ne la quittant pas des yeux… Mais le mâle n’avait toujours pas été retrouvé. Se courbant légèrement, elle devait accélérer le rythme. Mettre fin à cette tuerie, à cette douleur de tous. Et la mort de la femelle signifierait forcément la colère de son amant… Une fois qu’elle serait abattue, il se trahirait de lui-même. Elle se mit à courir, se plia vers l’avant, évita la moindre bête et la moindre attaque qui parsemé son chemin. La dame noire était devant elle, menaçante et glaciale, prête à bondir dans un ultime combat. Plusieurs estronus lui barrèrent soudainement la route. Elle devait décider vite… Le visage aussi sombre qu’absorbé, elle plaça la lance devant elle. La lame entra dans le premier monstre qu’elle rencontra, et dont elle se servit du dos comme tremplin pour surplomber les deux autres. Dans un concert de craquement d’os et de chaire qui ravirent les oreilles ensorcelées de la jeune femme, elle poursuivit sa course vers sa cible. La première du duo… Sans se douter de l’ombre qui avançait derrière elle, prête à la happer à tout moment par sa vitesse dévorante.

Puis un bruit claquant, un son sec, et le silence complet qui se fit dans son dos. Elle venait d’entrer dans la ruelle où la nouvelle veuve l’attendait, grognant tant qu’elle pouvait pour l’inciter soit à fuir, soit pour prévenir une attaque imminente. Elle était juste devant elle, sa proie… Ses tempes battaient à un rythme frénétique, ses pupilles étaient dilatées, deux cercles noirs et profonds où se perdrait le moindre esprit. Dans la force du combat, une force nouvelle avait pris possession d’elle. Et là, debout devant sa prochaine victime, elle en avait oublié qui de la lance où de la sirène elle était, à quelle force elle obéissait, si ce n’était la mort. S’arrêtant net dans sa course, elle se mit à marcher calmement vers l’animal pris à parti, ignorant les autres individus qui grognaient derrière elle. Elle le savait, ils n’oseraient rien faire... Elle abattit la lance, prête à pourfendre, assouvissant enfin pleinement sa soif… Au porte de l’accomplissement.
Un nouveau cri la réveilla. La voix hurlé du jeune homme, son protecteur, l’être de lumière qui veillait sur elle depuis les plus profondes artères de l’antre de la mort elle-même. En l’appelant de sa place, il la tira soudain de nouveau à la réalité. Ramenant le monde à sa vraie vitesse. Les couleurs, les odeurs, tous ses sens qui avaient été enlevés par l’esprit macabre qui s’emparait d’elle. Par la force qui la manipulait comme une marionnette, captive de fils d’argent… Brutalement, elle se retourna, inquiète de son sort, de leurs sorts. Comment allaient-ils, étaient-ils blessés ? La panique l’envahit de nouveau au moment le plus critique. Brutalement, naïvement, elle se retourna, les cherchant désespérément du regard. Ils étaient là, le félin derrière le jeune homme armé, éclairé par les rayons de son catalyseur en activité. Le tigre tâché de rouge, comme l’était le voyageur blanc qui la regardait… Puis elle vit au sol une autre figure, complètement inerte, ensevelie déjà par les bras de Kron. Sa carrure, ses cicatrices… Il ne pouvait que s’agir du mâle dominant de la meute. Il l’avait abattu à cette distance ?

C’était donc pour cette raison que la meute autour d’elle s’était assagie, et la regardait à présent tous crocs déployés, mais sans attaquer. Privés d’un de leurs chefs, ils voulaient connaître la valeur, connaître les ordres de leur maîtresse unique… La dame noire ?

Un instant suffit. L’Instant où elle devait agir, ou sinon il en était finit d’elle. Un pressentiment la guida de se retourner immédiatement. Que la créature derrière elle était déjà en train d’attaquer. Et tout se passa très vite. La lance en main, elle la déploya vers l’arrière en se retournant, et elle ferma les yeux… Quand elle les rouvrit, le félin des cendres était transpercé, empalée contre un des deux murs noirs qui constituaient la ruelle. Othello l’avait eut dans son saut alors que la tigresse bondissait pour l’abattre, la figeant éternellement contre la pierre. Ses pupilles topazes la fixèrent une dernière fois avant de se vider de toute leur lumière, toute leur vie pour devenir terne, opaque, comme recouvert d’un voile distant. Lentement, le sang commença à couler sur le manche dans un lent flot chargé de fer, humectant les doigts blancs de la demoiselle du liquide épais et tiède. Ce simple contacte réveilla quelque chose en elle qui s’était tut quelques secondes auparavant, il lui procura un apaisement violent et incontrôlé, un plaisir sournois, avant de laisser une nouvelle fois la place à un vide inexplicable. Elle voulait tuer encore, plonger de nouveau dans la bataille… Qu’était-elle devenue ? Cet ultime meurtre ne devait-il pas la libérer ?

Sur toute la place, le silence se fit de nouveau. Toutes les créatures s’étaient arrêtées soudainement pour les regarder tous les trois, abaissant leurs babines vers eux. Une meute privée de chef est comme un peuple auquel on aurait ravi le roi : une foule perdue. Et les estronus semblaient avoir trouvé en eux leur nouvelle menace. Devant ce fléau qui avait prit tant des leurs, ils ne purent que prendre la fuite en abandonnant derrière eux des dizaines de cadavres encore chauds et fumants. Et Lokram, cité calcinée, s’était une fois de plus faite cimetière… et contre le mur, la lance figée dans ses mains crispées sur elle, l’esprit prisonnier entre les griffes de sa propre arme, Othello ne faisait que se taire en regardant lentement le sang s’écouler…  


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Duscisio Balibe
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Duscisio Balibe
MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Aoû - 11:33

[HRP] Navré j'ai eu un peu de mal pour celui ci... '¬¬

Au moment où Duscisio l'appela pour la prévenir du danger, Othello semblait avoir quitté un moment d'euphorie. Entièrement concentrée, sur son massacre d'Estronus, elle le regarda en premier lieu, puis le mâle abattu sans pourtant en avoir la surprise de constater l'action que venait de faire Duscisio pour la protéger de ce dernier. Certes, la distance a laquelle il avait tiré était étonnante mais il ne fallait pas oublier non plus que l'électricité possédait une célérité semblable à un flash lumineux. Les trois dites flèches de foudre qu'avait lancé l'albinos avait bel et bien abattu la créature aussi vite mais net.
Le principal danger pour elle était maintenant d'abattre la femelle protéger par ses semblables et dévoués dominés qui étaient déterminés à la protéger. Leur instinct ne fut que de courte durée quand la femelle était déjà en train de sauter sur Othello qui eu les même réflexe animal, par se retourner tout en lançant sa griffe derrière elle. La précision presque chirurgicale n'eut aucunement pitié de la créature qui était déjà transpercé avant d'avoir pu l'atteindre.
Le regard de la prêtresse changea, semblait même être prête à régler le compte de tous les estronus ici présent si nécessaire. Les yeux de Duscisio qui ne pouvait que l'observer, constata quelques choses de dangereux dans cette Lance de Kron. Pour l'instant, il ne pouvait qu'attendre, rester éloigner jusqu'à qu'enfin, la meute déclare forfait et prenne la fuite.

La lance coulait encore du sang des monstres, mais comme paralysé, Othello ne semblait vouloir bouger, la crainte de Duscisio était de se prendre un coup comme si une mauvaise conscience s'était emparé d'elle. Il fallait rester prudent, même Drasha risquait de se faire blesser par la lance. Duscisio faisant signe au familier de rester ici, il s'approcha lui-même doucement afin de ne pas réveiller des gestes dangereux, gardant épée en main dans le cas d'une parade nécessaire. Gardant un œil sur la lance, l'autre sur l'expression de la jeune femme, il avança pas-à-pas, même ses sphères toujours actives semblait rester en alerte. N'étant qu'à deux mètres d'elle, il risqua de la toucher, attrapant le poignet armée tout en lançant une minuscule décharge dans sa main pour lui faire lâcher la lance. Un petit picotement nécessaire à sa propre sécurité qui pourrait en être bafoué par les instincts meurtriers que semblait donner la lance en elle-même. La lance tomba au sol, en même temps que les sphères électriques disparurent dans l'air et les pics de terre s'écoule sur eux-même à l'arrêt complète de la magie de Duscisio. Logiquement, Othello devait retrouver le caractère qu'elle a toujours eu et que l'albinos lui avait donné par son amitié.

Othello ? Drasha est blessé à l'épaule je vous laisse vous en occupée ?

Il montra la direction du tigre blanc mais son regard fut porté par un détail important de leur voyage ici. Une irrégularité qu'il connaissait et donc il lâcha Othello pour s'y diriger. Lentement, il alla vers l'un des cadavres sur le reste de la fontaine, sur l'un des pans des murs qui servait sans doute à y mettre des décorations florales, une grosse fleur d'un rouge cendrée. Passionné, son regard poussa ses mains à lâcher l'emprise de son épée, quant il l'entendit, il se réveilla pour la ramasser et la rengainer sereinement, puis il s'approcha doucement, fixant du regard la fleur pour en avoir la certitude. Poussant la créature morte, il dégagea la fleur qui se redressa naturellement vers le haut. En train de s'épanouir au vu de la nouvelle journée qui la réveilla, Duscisio porta attention sur son sac pour chercher en quelques instants d'une boite de petite taille et d'une bêche à main. Doucement, il planta la bêche à proximité de la fleur et découpa un morceau de terre, la cendre pas assez solide tomba sur le côté et mit sa trouvaille dans la boite avec un soin extrême. Une fois placé dans la boite, il fit illuminer doucement sa pierre de sphène pour utiliser sa magie sur les plantes pour l'endormir. Prit un surplus de terre pour combler les trous sur les bords et ferma la boite doucement avant de la ranger si bien qu'elle ne semblait pouvoir être abimé par le voyage. C'était le principe, quelques choses qu'il utilisait toujours pour ses trouvailles et qui avait fait ses preuves pendant des années. Le fait d'endormir la plante avant n'est qu'un ajout récent et qui semble à mieux conserver la plante. Pour finir, il prit une autre boite de taille moyenne pour y mettre toute la cendre qu'il y pouvait pour la ranger ensuite dans le sac, tout en prenant par à voir si rien ne s'était abimé ou brisé, se qui ne semblait pas avoir été le cas. le sac de Duscisio était bien organisé et protégeait son contenu de tout choc de chute.

Content de voir qu'il pouvait commencer à partir de cette seule fleur, une petite culture destinée à ses fabrications et expérimentations. Il se tourna alors vers Othello et Drasha qui était blessé pour leur demander comment il se portait. Le tigre avait eu une morsure d'Estronus et s'était loin d'être petit...
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Aoû - 16:24

La meute avait fuie. La ville s’était endormie de nouveau, ensevelie à jamais sous une lente pluie de cendres. Autour d’eux, toujours cette chaleur étouffante qui s’échappait du sol en ébullition. Quand elle regagna soudain ses esprits, Duscisio se tenait devant elle. Son poignet était légèrement endolori comme si quelque chose venait de la traverser… Mais elle n’en avait aucun souvenir. Ni même de l’origine de ces coupures, ces bleus qui ornaient à présent ses bras. Elle ne pu que fixer son gardien blanc sans comprendre, espérant se rappeler de quelque chose en scrutant son regard de jaspe sanguin. Il avait l’air d’aller bien, et à part quelques gouttes de sang qui parsemaient son habit, il ne présentait pas de signe de blessure. Cette pensée la rassura quand on savait de quel danger ils venaient de se sortir. Si un malheur s’était produit et qu’il avait été victimes de ces félins faucheurs… Un léger sourire de soulagement apparut sur son visage alors qu’il lui parla. Et ce qu’il dit eut l’effet d’un coup, un poignard à la lame acérée qu’elle reçut dans le cœur. Depuis leurs rencontres, la demoiselle s’était évertuée à protéger son frère du moindre mal… A peine l’herboriste eut-il éloigné le regard que la sirène s’était déjà élancé vers son compagnon.

A quelque mètre, Drasha était au sol, allongé sur le flanc le moins douloureux. Son visage anguleux était posé à terre alors que son torse se soulevait rapidement au rythme effréné de sa respiration et de son cœur. Si il souffrait, aucun son ne sortait de sa gueule ouverte, il n’en avait plus la force. Que se passait-il dans cet esprit animal ? Il était certainement envahit par la peur, la douleur… Sa vie de félin oisive avait payé durant ses quelques années de vie. A Hellas et même dans les alentours, les dangers n’étaient pas fréquents, et les risques de blessure l’étaient tout autant. Et même dans sa jeune enfance, lui et la sirène avaient été si remarquables dans leurs camouflages qu’il n’avait jamais souffert du moindre mal. Alors une telle souffrance était une première. Et si il savait se battre par instinct et par ses entraînements à l’époque de glace, il n’avait pas été impliqué dans un réel affrontement depuis longtemps. Une longue, pourpre traînée était apparue à chaque entrée de dent, nombreuses et rapprochées mais sur un petit périmètre, les estronus ne possédant pas une mâchoire développée.

Ce n’était pas beau à voir. Bientôt, Othello était à ses côtés, attrapant entre ses mains réconfortantes son visages pour y déposer son front, se plongeant dans la mer de ses yeux pour essayer de l’apaiser d’ors et déjà, de s’excuser tant qu’elle pouvait pour lui avoir causé cette blessure. Elle s’en voulait, oh que oui, à un point tel que ses yeux avaient déjà commencé à rougir. Ce tigre était tout pour elle, son compagnon, son ange, le seul qu’elle pouvait considérer de sa famille… Bien qu’à présent, l’herboriste blanc l’ait rejoint dans cette meute réduite qu’ils formaient tous les trois. Le voir dans un tel état revenait à lacérer morceau par morceau la partie de son âme qu’elle estimait encore pure et blanche, protégé du monde extérieur. Drasha venait de connaître la vie, dans son aspect le plus brutal, le plus odieux possible.
Mais rien ne servait de se lamenter. Après une dernière étreinte, la demoiselle se pencha sur sa blessure. Son aspect était loin d’être propre. La chair était ouverte à chaque fois très nettement, et certaines dents très rapprochées avaient créé des plaies plus longues. Mais fort heureusement, les crevasses n’étaient pas très profondes pour ce que le loup était resté accroché. Il n’avait probablement pas eut le temps d’aggraver sa blessure qu’il était déjà mort. Le plus impressionnant devant les yeux d’ébènes de la jeune femme était les rivières de sang déjà en partie sec qui avaient rougie sa fourrure. L’hémorragie dont il souffrait était sévère… Mieux valait arrêter le sang, et ce le plus vite possible.


« - Ca va aller, Drasha. Ca va aller… »

Alors qu’elle réfléchissait le plus vite possible à tous les produits hémostatiques auxquels elle pouvait penser, une idée traversa soudain son esprit. Sortant d’une de ses poches les pétales de la fleur blanche de la plante parasitaire, elle en choisit deux qui n’avaient pas été trop abîmés par le voyage et regarda la gueule du félin. Cela n’allait pas être facile… Bien que domestiqué, il restait un félin. Un animal aux instincts intacts. Et cela ne faisait pas de toute qu’il n’accepterait pas jovialement la présence que ces fragments amers dans sa gueule pour les avaler avec enthousiasme. Non, il les recracherait aussitôt… Il risquait même de les éructer, si on forçait les choses. Othello caressa doucement sa fourure rayée… elle n’avait pas le choix. Il fallait qu’il les avale s’il voulait regagner un peu de force et supporter ce qui allait suivre. Déposant un dernier baiser sur son front, elle s’excusa auprès de lui, avant de glisser rapidement dans sa gueule ouverte les deux pétales. Elle retira tout aussi vite sa main, et comme une mère l’entoura de ses deux bras. Mais le but de l’opération était pas de l’enlacer, au contraire. Il fallait à tout prix l’empêcher de recracher… Ce que le tigre voulut faire. Il commença immédiatement à secouer son visage, à essayer de se relever. Sous les mains blanches, sa gorge se contracta, ses pattes essayèrent le supporter en vain, mais il comprit que la demoiselle n’allait pas le laisser vider sa bouche… Levant les yeux vers elle, il accepta son sort. Et après une minute de lutte, il avala finalement.

Et la réaction en fut spectaculaire. Quelques secondes après l’ingestion, ses pupilles se dilatèrent et il releva déjà sa tête, se tenant à la façon d’un sphinx sur ses deux pattes avant, déjà alerte du territoire et de tous les cadavres autour d’eux. Les propriétés de cette plante étaient réellement spectaculaires. Même si elle pouvait toujours représenter un danger pour le porteur. Et Othello, heureuse de retrouver son ami en pleine forme, lui sourit à pleine bouche, avant de retrouver son visage froid et concentré. Le pire était encore à venir. Retournant près de la blessure, elle continua de l’examiner attentivement. Le sang coulait encore un peu, malgré sa coagulation avancé. Et dans un tel endroit, impossible pour elle de trouver les plantes nécessaires à son rétablissement. Silencieusement, elle se blâma pour ne pas avoir pensé à prendre son sac, resté au campement. Au fond de celui-ci se trouvait toujours quelques algues hémostatiques dont elle aurait pu se servir. Il fallait cette fois-ci compter sur un arrêt naturel. Mais un autre problème se posait alors, celui de la désinfection de la plaie… La sirène ressaisit une nouvelle fois les pétales dans sa main… Jusqu’où leurs effets pouvaient-ils aller ?

Autant tenter l’expérience. Lançant un regard vers la fontaine où se trouvait le jeune homme, elle remarqua qu’il était en train de manipuler quelque chose, qui se trouvait être une plante, certainement. Mais la jeune femme ne souhaitait pas se réjouir de la bonne nouvelle tout de suite, l’essentielle était maintenant de finir de traiter le tigre. Prenant une profonde inspiration, elle goba d’un trait tous les pétales restant pour commencer à les mastiquer, lentement, se battant contre le profond écœurement qu’ils provoquèrent. Avec un gout pareil, ils avaient forcément des capacités antiseptiques. Se tenant fermement la poitrine pour ne pas vomir le tout, elle finit par récupérer la masse ramollie, essayant de la sorte obtenir un onc suffisamment friables pour pouvoir en placer dans les plaies ouvertes du tigre. Pour ce faire, il fallait de la rapidité, mais aussi que le tigre soit immobile. « Je compte sur toi, Drasha… Facilite-nous les choses… » Lui souffla-t-elle, arrachant un morceau de tissu de cape pour s’en servir de compresse. Même incapable de fournir une réponse, le majestueux sembla comprendre, se reposant à nouveau sur le côté pour lui présenter son flanc entamé. Le pire moment arrivait. D’un geste, la jeune femme couvrit les plaies de la substance souple avant de compresser le tout de la passe de tissu, y appuyant ses deux mains pour faire cesser en même temps le saignement. Le félin eut un sursaut, et rugit au même instant, avant de se crisper par la douleur en essayant de rester immobile. « Pourvu que ça marche, et que ça n’aggrave pas les choses… »

C’est alors qu’elle sentit la présence rassurante de leurs gardiens derrière elle. Leurs ? Car il avait protégé la vie du félin au dépit de la sienne quand celui-ci avait été blessé, mettant sa propre santé en arrière. Et que, même si ses souvenirs du combat étaient encore vague, elle était sûre qu’il avait tout fait pour préserver de nouveau la sienne. La liste de sa dette s’allongeait encore et toujours… Tant et si bien qu’elle ne pourrait bientôt plus le remboursé. Toute cette situation avait quelque chose d’amusant. Depuis le début, elle ne faisait que de le remercier. Et encore une fois, c’était tout ce qu’elle avait à lui offrir, avec sa joie qu’il soit sain et sauf. Au bout de quelques instants de pression où le tigre avait repris une respiration normale, profitant maintenant de ses instants de paix, elle lui dit, la voix chargée de soulagement et de reconnaissance.


« - Merci infiniment d’avoir préservé nos vies… Sans vous, je ne sais pas ce qu’il aurait pu advenir. Je vous en suis si reconnaissante… »

Si on ne savait si les pétales avaient été efficaces, au moins ils ne semblaient pas avoir abîmé le tigre plus qu’il ne l’était. Il ne lui manquait que des pansements, et le repos que l’on offre à tout guerrier. La jeune femme se retourna alors vers l’herboriste, espérant qu’il ait sur lui de quoi finaliser les soins, faute de pouvoir les fournir elle-même.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeMar 6 Aoû - 10:40

Alors que Duscisio manipulait sa première Fleur des cendres, Othello était en train de soigner comme elle le pouvait le tigre blanc qui fut blessé au combat. Comme son devoir propre était fini pour une première plante des deux ou trois qu'il voulait trouver, que tout danger était maintenant écarté. L'approche de l'albinos envers ses deux compagnons de route était nécessaire pour savoir comment se porter le blessé et la jeune femme qui le soigna. De loin, il pouvait voir qu'elle essayait d'utiliser les pétales de la rose blanche de Pistilose comme ingrédient de soin. Hors se n'était pas prévu à l'effet et n'en aurai aucun. Heureusement, le pétale n'est pas toxique pour le sang, et l'énergie contenue dans un seul pétal n'allait qu'avoir pour effet de stimuler les défenses afin de refermer la plaie.
Oui, Duscisio le savait déjà. Il ne faut pas oublier non plus qu'il avait déjà lut toutes les informations nécessaires pour son utilisation, aussi rare soit-elle. Oui. Les informations s'arrêtait à l'utilisation de sa rose comme produit fini sans pouvoir savoir se que l'on pouvait faire avec comme ingrédient. L'albinos l'avait en partie pour récolter un maximum d'information, commercer des expérimentations et ceux pour les années à venir. La récolte de plantes rare avait trois buts : en faire une culture, réduire leur prix de vente dans sa propre boutique jusqu'à aller à la gratuité ci-nécessaire et les utiliser comme ingrédients de remèdes avec ou sans Pistilose pour accompagnement.
Maintenant que la Pistilose était siennes, il ne manquait qu'à trouver deux ou trois exemplaires de chaque plantes dites rare en se basant sur les connaissances d'un peuple qui avait laissé des informations aussi rare que les plantes elles-même.

Approchant d'Othello, y pensant que maintenant, il sortit une fiole de couleur rouge. La prêtresse qui avait semblerait t-il aider au mieux son familier se retourna pour le remercier. Il posa son sac et garda le sourire sans dire un mot. Sortie de son sac se qui restait de la viande qu'il possédait, un gros morceau déjà qui allait être utilisé pour Drasha. Il avait un morceau de tunique pour bandage, et sa fiole était à avaler. Le plus dur était de lui faire avaler.
Il posa le morceau de viande encore dans son torchon sur le tapis de cendre avant t'ouvrir la fiole d'un bruit de bouchon caractéristique.

Arrêtez donc de me remercier, mademoiselle. Nous sommes compagnons de voyage, il est normale de prendre soin les uns les autres. Tenez, couper moi de gros morceaux de viande, je vais lui donner un peu de la fiole que j'ai là.

Le geste naturel de sa demande se faisant logiquement quand il passa un couteau de son sac, Duscisio attendit le premier bout pour en verser une ou deux goutes dessus afin que se soit plus facile pour le tigre à prendre que s'il la buvait comme tout animal le faisait. Il demanda de recommencer le même procédé plusieurs fois jusqu'à que la fiole soit vide, toute la fiole devait être vidée se qui fini la viande par la même occasion, mais se n'était pas un problème. Drasha avait besoin de manger en plus de guérir. Une fois terminé, il rangea la fiole maintenant vidée de son contenu, gardant le bouchon avec.

La fiole de soin que je viens de lui donner prend effet dans dix ou quinze minutes suivant la corpulence du soigné, mais là il s'agira plutôt de vingt bonnes minutes si se n'est un peu plus. Restons là pendant ce temps. La blessure commencera à cicatriser comme le ferai une magie de soin sur une plaie.

Le secret de fabrication de certaines de ses fioles était gardé pour lui, mais c'est justement le secret de ses fabrications que ses remèdes et potions avaient la réputation d'agir plus vite, plus efficacement même. La viande n'avait là que de lui donner un coup de pousse mais aussi un remerciement pour l'avoir protégé. Le fait de ne plus avoir de viande ne semblait pas du tout gêner l'albinos qui regardait l'animal fini son dernier morceau. Assis, un besoin se senti vite comme un mal-être qui arrivait comme prévu à l'environnement actuel : Duscisio avait le tournis.
Ne voulant inquiéter maintenant la jeune femme de sa santé, il sortit la boîte dans laquelle se trouvait la plante recherchée.

La première Fleur de cendre se trouve à l'intérieur. Je l'ai endormi donc je ne peux vous la montrer qu'une fois dans mon herboristerie, où alors si on en trouve une autre.

Il restait ainsi afin de lui montrer la boite assez longtemps pour se dire que la moitié du voyage était fait en quelques minutes seulement. En trouver une sur la fontaine en ruine était vraiment une sacrée chance.
Mais son manque qu'équilibre l'empêcha de se relever comme il voulait le faire, il se rassit immédiatement pour éviter de mal tomber, tenant sa tête comme d'un mal de crâne persistant, ricanant sans avoir l'envie de rire.

Ahah... J'ai trop forcé encore... Vous pouvez me donner un glaçon assez gros s'il vous plait ?

Avec mal, il essaya de chercher un tissu dans la quel il allait tenir le glaçon qu'il demandait. Mais ne réussissant pas, il demanda l'aider afin de fouiller dans son sac par la demoiselle afin qu'elle trouve ce dernier avec prudence du fait du contenue su sac. Elle n'allait pas avoir trop de mal, Duscisio avait déjà sortie un petit pan de tissus. Il cita de tirer celui-ci, en retenant les autres biens de bouger du sac. Durant ce temps, il chercha sa gourde accrochée à côté pour boire le restant d'eau, qu'il eut du mal également à décrocher par sa vision qui commençait à se faire trouble par la chaleur qui lui prenait les poumons et la tête alors qu'il venait de se battre. L'effort mêlé à la chaleur ne faisait pas bon ménage, il avait besoin rapidement de repos en même temps que le tigre. Il allait pouvoir profiter de ce moment pour se rétablir par la même occasion.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Aoû - 16:11

Des yeux bruns de la jeune femme, la situation était en demi-teinte face à la chaleur écrasante du désert de cendres et de l’ombre cadavérique des bras squelettiques de la cité qui les avait engloutis. Duscisio semblait avoir pris la situation en main à peine s’était-il approché du félin en mal de soin, rétablissant les forces déstabilisées par le geste osée de la demoiselle de vouloir contaminer la plaie avec certaines choses qui n’avaient apparemment rien à y faire. En quelques gestes, il avait tout préparé, et comme apparu du fin fond de son sac, l’herboriste sortit une fiole remplie d’un liquide rougeâtre qu’il parvint à faire boire en son intégralité au félin à grand renfort de viande. Othello ne put qu’observer et se taire, observant d’un œil averti le savoir-faire de l’albinos avec le félin et avec son métier, prenant cet instant de soin comme un petit court privé dont elle garderait les astuces et la technique. Eh puis, au bout d’une dizaine de minutes d’examen et d’attention au félin, l’opération fut terminée, et le verdict tomba. Il faudrait environ une vingtaine de minutes à la troupe pour se remettre en route. Ce n’était pas pour rassurer la jeune femme qui commençait à craindre le lieu un peu plus à chaque minute.

Mais il faudrait faire avec. Et bien que le danger semblait loin, la sirène ne pouvait quitter son état d’alerte maladif et rester sur ses gardes le plus qu’elle pouvait, ayant du mal à se concentrer sur ceux qui lui faisaient face pour scruter la ville morte alentour, de peur qu’un autre danger encore plus sauvage se cache quelque part entre ces roches. Instinctivement, elle mordait de temps à autres sa lèvre inférieure avec une de ses canines, provoquant une petite perle de sang avec laquelle elle distrait le bout de sa langue. Cette cité, ce lieu tout entier n’était pas sûr. Et au fond d’elle, elle doutait péniblement que dans leurs états respectifs, ils sortiraient aussi bien d’une nouvelle attaque de ces créatures –ou autre, personne ne savait ce que ces terres réservaient réellement. Entendant alors la voix de l’herboriste retentir de nouveau, elle se retourna vers le lui, constatant dans un silence respectueux que quelque chose chez lui n’allait pas. Son regard fatigué, son teint plus pâle qu’à l’ordinaire… Mais lui qui voulait ne rien montrer, la demoiselle ne fit pas de commentaire, espérant que ce ne soit qu’une illusion née dans son esprit effrayé.

Prenant dans ses mains une boîte en bois fermée d’une façon presque hermétique, il expliqua qu’il avait eu la chance de trouver une des plantes pour lesquels ils étaient tous ici. Mais celle-ci avait été mise en sommeil pour le bien de sa préservation. Ceci était parfaitement normal. Et elle n’oserait jamais ordonner l’ouverture de la boîte de pandore pour pouvoir voir la chlorophyllienne, même si elle aurait aimé voir ses couleurs étranges et ses rondeurs cendrées.

« - Il n'y a pas de problème. Vous pourrez certainement me la présenter un jour dans votre boutique. »

Son ton était calme et gentil. Elle comptait bien lui rendre visite un jour, quand tout serait finit et que les prémices du mal qui commençait à les frapper serait loin et achevés. Et soudain, le jeune homme retomba à terre alors qu’il essayait de se relever. Vraiment, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Et ceci n’était pas vraiment une surprise. Après tout, il s’était particulièrement dépensé pendant le combat, sans ménager sa magie et son physique. Tout cela accompagné de la chaleur… c’était normal que son corps ne suive plus. Au sol, sa tête entre ses mains, il ne pu que confirmer ses pensées. Oui, il en avait trop fait, mais hélas les circonstances l’avaient empêché d’en faire autrement. Encore une fois, en scrutant son visage blanc tourné vers le sol, la demoiselle se posa des questions sur son albinisme. Si celui-ci l’avait en horreur, si il lui posait problème, et qu’est-ce qu’il lui faisait. De toute évidence, une certaine sensibilité à la chaleur, mais de quoi d’autre devait-il se protéger ? S’asseyant face au jeune homme et balançant son regard entre le tigre qui commençait à s’assoupir sagement et Duscisio, elle se dit que finalement, cette petite pose ferait du bien à tous.

Pour commencer, elle devait aider le jeune homme. Et comment mieux faire que de lui donner ce qu’il avait lui-même demander ? Quelques secondes après sa demande, elle créa entre ses mains un glaçon rond et cristallin d’une taille conséquente. La simple opération lui demanda un effort de concentration pour arriver à baisser la température suffisamment pour laisser la chance à la sphère de subsister quelques minutes, et pour pouvoir la matérialiser, le travail fut le même. Pouvoir faire apparaître de la glace nécessitait une petite quantité d’humidité, même infime, mais difficile à ressentir en ces lieux. Seuls les Dieux savaient que dans les régions volcaniques, ô combien l’eau était difficile à trouver. Alors qu’en principe, la création de la perle n’aurait pris qu’une ou deux secondes d’ordinaire, elle nécessita ici une poignée de celle-ci pour que finalement l’albinos vit une main timide saisir l’une des siennes, qui supportaient son crâne endolori, pour y placer la pierre de froid désiré, accompagné d’un regard chaleureux de compassion et de soutient. Elle ignorait ce qu’il comptait en faire, mais le simple contact avec le diamant devait suffire à l’apaiser un peu.

Mais il ne fallut pas longtemps à la sirène pour se rappeler que Lokram restait une cité létale. Et à l’aspect actuel des choses, elle était presque complètement désarmée, mise à part sa dague qui face à une horde de ces tigres du désert ne serait pas d’une riante efficacité. Non, il fallait qu’elle remette la main sur la lance de Kron qui gisait encore à quelques mètres de là, à même la cendre. Sans nier Neptune, qui, toujours au dos du tigre, ne ferait pas le poids contre des ennemies pour qui la vitesse était le principal atout. Seule l’arme obscure pourrait rivaliser par sa vélocité contre les monstres du désert. Et ainsi, elle finit par se relever pour retourner chercher son bien maudit, prévenant Duscisio que cela ne prendrait pas longtemps. A quelques mètres de là, la lance, au sol. Ses splendides courbures métalliques étaient encore noyées du sang des créatures répandues tout autour d’eux, et le lézard d’or qui en entourait les lames principales étaient entièrement rougies, empourpré par le liquide chaud trop …. La scène avait quelque chose d’artistique, la façon dont le métal noir absorbait toute la lumière vers lui comme le ferait un trou noir. Comment avait-elle pu accepter un tel cadeau ? Même si c’était indéniable qu’avec elle, ses capacités physiques étaient grandement améliorées, c’est avec la peur au ventre qu’elle la souleva, comme si son simple contact allait de nouveau ravir son esprit.

Cependant, il n’en fut rien. Ses pensées restaient les mêmes, son esprit aussi. Non, ce qui avait capturé ses sens devait être autre chose… Quelques secondes après, elle était de retour auprès des hommes du clan, chacun trouvant un peu de repos. S’asseyant proche du garçon, elle posa quelques secondes son crâne contre la pierre, profitant du nid ondulant créé par ses cheveux pour trouver un plateau confortable. Mais quelque chose de désagréable commençait à poindre dans son regard d’ébène. Une curieuse frustration devant le jeune homme souffrant, comme les rappels douloureux du spectacle auquel elle avait été confrontée la veille. La peine n’avait rien à voir par rapport à ce qu’il avait enduré alors, mais tout de même, elle voulait l’aider quoique fut le mal qui l’atteignait. Et le fait qu’il souffrait de chaleur et d’une migraine violente lui donna une idée qu’elle mit à exécution. Regardant son ami sans pour autant croiser ses yeux, elle recouvrit lentement, cherchant dans l’air la moindre particule d’eau, d’une fine couche de givre rafraîchissante, avant de s’approcher de lui doucement.

« - N’ayez crainte, cela devrait vous soulager un peu. Fermez les yeux, ça ne prendra que quelques instants. »

Et tout aussi délicatement, la demoiselle à une proximité nouvelle, dégagea ses cheveux argentés pour y glisser ses doigts frais et rafraîchissants. Après tout se qu’il leur était arrivé ces derniers temps, il ne devait plus craindre les contacts, comme c’était le cas pour elle. Mais tout de même elle tenue à le prévenir, et si il le voulait, elle pouvait retirer ses mains à tout instant. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était le libérer un peu de la douleur et espérer lui rendre quelques forces. Et par une telle chaleur, un peu de froid était toujours agréable. Mais elle n’avait pas la moindre idée de quel serait sa réaction, et si même cela lui procurait l’effet escompté. Tout ce qu’elle pouvait faire était de se tenir à côté de lui, les mains enveloppant sa tête et ses tempes, à moitié debout sur ses genoux, dans un silence respectueux, affichant un doux sourire aux coins de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Aoû - 10:17

Quand il demanda le glaçon à la demoiselle, il avait bien conscience que cela n'allait pas être facile par l'environnement actuelle qui n'y prêtait pas facilité à la tâche. Alors que sa tête tournait affreusement, tenus par ses deux mains comme si elle allait tombée d'un moment à un autre. Quand l'une de ses mains fut prise par la demoiselle quand elle finit le glaçon qu'il avait demandé, le froid avait rien que par le contact avec sa main commencer à avoir une réaction agréable par rapport à la chaleur qu'il supportait de moins en moins. La sphère de glace donné, elle avait besoin de récupérer sa lance sombre et en fit par à Duscisio qui fit un oui de la tête avec un certain frisson pour cette arme. Et pour cause au vu de se qu'il avait pu observer cette arme était aussi dangereuse pour ses ennemis que pour ses alliés.
Le temps qu'elle aille chercher son arme, Duscisio prit sa cape, la détachant pour couvrir la glace du tissus et la réduire en morceau en donnant des coups contre la pierre. Les fracas de glace était d'intervalle irrégulier et d'une demi-douzaine de seconde d'écart. Après cinq ou six coups, il en déposa la cape servant de sac de fortune pour le poser sur sa tête, lâchant un long soupire de soulagement au contact du froid soudain sur son crâne chevelu. Rien que le contact froid il faisait un bien fou. Mais avec la chaleur actuelle, le glaçon fondait petit à petit que l'eau ruisselait un peu sur les imperfections de la cape pourtant cousue d'un tissus imperméable.

Déjà de retour, la jeune femme revint en parfait état d'esprit. Il retira la glace de son front, la regardant elle semblait prendre une idée soudaine en tête. Utilisant encore une fois sa magie pour chercher un peu d'humidité dans ses mains. Le froid soudain qu'il avait fait avec le glaçon n'avait pas forcément soulager sa migraine, simplement la faire disparaître un petit moment. Elle s'approcha de lui, citant que son action devrait le soulager un peu.
Elle en glissa ses mains de givres entre ses cheveux argentés, il en ferma les yeux comme demander. Le contact ne lui faisait pas peur, au contraire même, il en était ravie. La main froide de la jeune femme, ses yeux fermé lui donnait une sensation si agréable que la migraine ne semblait jamais avoir eu lieu. Son expression douloureuse fut remplacé par une expression soulagée de tous maux. Rien que le fait de savoir que c'était elle, lui fournissait un bonheur sans nom, le froid une agréable sensation en bonus, qu'il en tomberait presque au sol. Il se maintenait avec ses propres mains à l'arrière de son corps, se penchant du même côté. Pour rien au monde, il ne ferait cesser cet instant.
Profitant au maximum du frais de ses mains, il leva un bras pour montrer la lance de Kron d'un cours regard avant de les refermer.


Cet artefact... utilisez-la le moins souvent possible... Le premier sang vous envoie dans un état second qui pourrait vous pousser à blesser un allié sans même vous en rendre compte.

Sa voix apaisée, sa conclusion était tout de même promu d'une peur que ses craintes soient fondées et qu'elle ne blesse gravement quelqu'un par inadvertance.


Il va falloir vous forger une volonté d'acier pour contrer le moment où vous voulez vous en séparer, la fin d'un affrontement, la conscience que vous êtes sur le point d'aller blesser quelqu'un de votre entourage sans le vouloir.
Il ne faut pas la laisser prendre contrôle de votre esprit, l'assombrir comme le désirerait Kron lui-même...


Il sortait la voix de la sagesse. Ce n'était pas comme s'il voulait l'aider à forger cette volonté, mais avec l'attention qu'il avait pour elle, si besoin est, il le ferait sans la moindre hésitation. Après tout, il était excellent à l'épée, et pourrait parfaitement se défendre face à cette lance dont les facultés n'avaient pas toutes été montré.

Il se redressa, ne sentant absolument plus rien au niveau de sa tête, parfaitement frais comme un gardon. Il prit les mains encore froides de la demoiselle avec les siennes toute chaude par le contact du sol de cendre. Ouvrant les yeux, il retira les mains de glaces pour les mettre au niveau de ses lèvres afin de baiser ses mains comme un geste de remerciement, pour les lâcher avec son sourire ravi.
Son regard portait sur la jeune femme, jusqu'à entendre un petit écoulement du glaçon qu'il avait laissé sur le côté. Celui ci avait fondu à vu d'œil, l'eau qui en restait stagnait dans la cape replier sur elle-même. Afin de profiter de se qu'il avait demandé, il en prit les pans de la cape pour la soulever et en voir une longue gorgée avant d'en proposer à la demoiselle qui devait également boire. La laissant faire, il reprit un peu l'eau qui en restait, le glaçon qui n'avait pas fondu pour se l'asperger sur sa tête maintenant penchée en arrière, se rafraichir l'ensemble de son crâne, mouillant ses cheveux jusqu'à qu'il ne tienne plus et tombe en arrière d'une longueur certaine. Quand il se redressa, ses derniers atteignait ses épaules pour les en recouvrir partiellement. Il secoua la tête pour les sécher un peu, éclaboussant un peu partout autour de lui.

Faites en de même. Ça fait sacrément du bien.

Il tendit la cape avec le restant d'eau froid et le glaçon rester à l'intérieur. Après avoir retiré la cendre rester sur ses mains, les passa dans ses cheveux d'avant en arrière pour en humidifier ses propres mains tout en coiffant ses cheveux en arrière.
Il n'attendit pas longtemps avant d'aller voir comment se portait le tigre, dont les plaies avaient déjà commencé à disparaître. Content du résultat, il fit signe d'en donner un peu à son familier afin qu'il se rafraichisse lui aussi de cette chaleur suffocante. Passant une main amical sur sa tête pour le caresser comme un signe qu'il allait bientôt pouvoir reprendre la route avec une épaule toute neuve.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Aoû - 2:31

Il n’eut pas de refus à son geste, la demoiselle en fut heureuse. Sans pour autant s’autoriser à bouger, elle garder ses longs doigts fins entre ce crin de nacre, laissant le froid se propager comme bon voulait. Le jeune homme avait bien fermé les yeux, également, non sans ravir la demoiselle. Ainsi il pourrait pleinement profiter de l’étrange rafraîchissement qu’il lui était proposé par l’ondine attentive, revêtissant un sourire timide alors que son malade semblait se perdre dans ses pensées. C’était étonnant comme le regard pouvait relier deux êtres, et quand l’on n’a plus accès à ces deux miroirs, l’on se sent confus. Elle avait beau avoir demandé leurs fermetures, se retrouver sans les deux grenats était étonnement déstabilisant, comme si brusquement elle ne parvenait plus à comprendre et saisir l’homme qu’elle avait entre les doigts. Il n’avait pas l’air d’être mal à l’aise ou gêné, c’était au moins une première victoire pour elle. Mais où allaient ses pensées ? Derrière ses paupières blanches, c’était impossible à dire. Seule son expression de quiétude subsistait pour seul indice, la libérant de poids de le savoir souffrir.
Et à la demoiselle aussi, cette thérapie semblait faire du bien. Son attention semblait s’être calmée depuis les toutes dernières minutes, son calme retrouvé. Peut-être que la peur nourrit dans son ventre commençait à s’estomper elle aussi…

Cet instant de silence fut interrompu par le blanc guérisseur. Il ouvrit finalement un œil une fraction de seconde, désignant d’un bras la lance restée à terre à côté d’eux. Et face à son discours, Othello ne put qu’acquiescer silencieusement. Il avait parfaitement raison. L’instrument dont elle avait à présent la charge et dont elle était la nouvelle héritière ne pouvait qu’avoir été conçue par la mort et pour la prodiguer au plus grand nombre. Un outil de trépas si efficace qu’il en subtilisait jusqu’à l’esprit, les pensées de son manipulateur pour ne les remplacer que par un furieux besoin de destruction. La sirène en avait eu un avant-goût jadis, mais elle ne s’imaginait pas que cela pouvait prendre de telles proportions. Qu’elle puisse jusqu’à blesser ses alliés… Cela était peine croyable. Mais les souvenirs qu’elle conservait de la bataille étaient encore trop vifs, trop flous et troubles. Trop incertains. Ils plongeaient la jeune femme dans un doute tel qu’elle ne savait même pas si elle les avait réellement vécus. A cet instant, Duscisio remarqua un détail précieux qu’il venait de soulever à juste titre et qu’elle n’avait pas remarqué. Le premier sang était donc le déclencheur de cette folie meurtrière ? Il était vrai que son amnésie mécanique avait débutée plus tôt quand le premier estronus était venu finir ses jours sur la pointe noire.

Devoir se forger une volonté d’acier… Il ciblait l’instant où elle devait lâcher la lance. Cet étroite relation de domination par l’Envoûtante ne pouvait  se faire que par contact physique, car comme il était advenu plus tôt, une fois que le spectre blanc avait lâché la lance, ses pensées, son être était revenu comme si de rien était. Mais que pensait-elle quand elle l’avait encore en main ? Le flot incessant et brusque, presque sauvage de son crâne ne voulait qu’une chose : reprendre la tuerie le plus vite possible, voir à nouveau le liquide pourpre couler à même le sol sous ses coups. Et certainement pas à se séparer de l’instrument, bien au contraire… Ses douleurs au poignet venaient-elles de l’herboriste ? Il avait dû œuvrer pour lui faire lâcher de force l’arme alors qu’elle était prisonnière de son emprise. Les paroles de l’herboriste étaient sages… Dès qu’elle se battait à présent, c’était contre elle-même qu’elle devrait livrer bataille, et faire cesser ces violences le moment venu avant qu’elle ne mette les siens en danger.


Son visage s’assombrit un court instant quand elle réalisa qu’en plus de lui avoir transmise la malédiction qu’elle avait maintenant gravé au creux de la paume, la lance faisait également d’elle une machine viscérale et aveugle à toute autre chose que le meurtre de sang-froid, toute créature vivante étant prise pour cible, amis et alliés inclus. Un long frisson parcourut alors son dos alors qu’une vague de regret en fit de même.
Le contact chaud des paumes grises l’éveillèrent de nouveau, renchéri par celui des lèvres pâles du voyageur devant elle sur ses mains encore froides. Son sourire était apaisant, rassurant. Cela finit de la convaincre. Elle avait pris la bonne décision, pour les personnes qu’elle voulait défendre comme pour elle. Maintenant ce contact de regard encore quelques instants dans un silence paisible, un bruit attira soudain son attention. Des gouttes qui coulaient… L’albinos non plus n’y était pas étranger. Et pour cause, cela provenait de derrière sa nuque, là où avant se trouvait le glaçon prisonnier de la cape. Celui-ci avait fondu déjà, et se retrouvait réduit au rang de flaque limpide au fond des plis de tissu. Duscisio but le premier, invitant sa comparse à faire de même, ce qu’elle fit bien entendu, sentant le fond de sa gorge devenir sec et râpeux. La sensation du liquide encore froid qui glissait le long de son cou était particulièrement agréable, une vague de fraîcheur vivifiante qui s’emparait d’elle et de son moral. Après tout, n’était-elle pas liée à un être marin ?  L’ondine était issue de l’eau, de la mère salvatrice source de toute vie. Et sa présence, rien que bue par les trous d’une cape ne pouvait être qu’agréable.

Un sourire se dessina encore plus sur son visage devant le spectacle que proposait l’albinos, visiblement motivé par la présence d’eau. Reprenant le fond qu’il restait dans la toile, il s’en servit en partie pour arroser amplement sa chevelure de neige jusqu’à les rabattre complètement avant de secouer amplement le tout pour pouvoir se sécher un peu. Une fois la chose faite, il se retrouva donc avec une tignasse dont la longueur insoupçonnée surprit la demoiselle qui ne les imaginait pas aussi longs, lui trouvant un certain charme d’aventurier. Une fois sa crinière un peu asséchée et ses mains à peu près propres, il les passa sur son crâne en plaquant ses longs crins sur l’arrière, changeant son visage et révélant un angle nouveau qui interpella la jeune femme pendant quelques instants où elle le dévisagea comme on le fait lorsque l’on rencontre quelqu’un de nouveau. . Après quoi il lui proposa de faire de même pour retourner au tigre.

Se retrouvant alors le tissu entre les mains, elle l’observa sympathiser encore un peu plus avec le félin. Leur relation s’était petit à petit forgée également comme entre les deux humains. Et comme avec personne, Othello voyait le tigre lui accordait toujours plus de sa confiance. Les choses étaient bien faites. Duscisio n’avait pas gagné un, mais deux amis par son geste de compassion la veille. Et soudain, ne pensant plus à rien, elle déversa d’un geste toute l’eau restante sur sa propre parure en la décrochant dans le geste après avoir placé dans sa bouche la fin de la sphère de froid. Il ne restait pas beaucoup des quelques gouttes issu du glaçon, mais suffisamment pour pouvoir humidifier sa tête et le haut de son dos, dévalant ensuite la longue et épaisse tresse qui cascadait déjà dans son dos moite. La fraîcheur, la sensation de brise qui fut générer sur son crâne fut extrêmement agréable, ravivant la demoiselle d’une douce expression de béatitude. Les yeux clos, la bouche entrouverte, elle s’échappait enfin des démons qui les pourchassaient depuis leur arriver en ces lieux qu’elle avait toujours du mal à apprécier.

Quand elle rouvrit ses yeux, elle les posa alors sur la paire elle aussi en meilleure forme. Elle s’approcha alors d’eux pour voir que le tigre avait déjà commencé à cicatriser et que dans quelques minutes à peine, sa blessure serait déjà de l’histoire ancienne. Othello était fasciné. Une telle guérison relevait de la magie… Quelle plantes avait-il utilisé pour créer un tel remède ? Quel procédé ? Elle ne doutait pas que de tels secrets n’étaient pas relevables pour le bien de son commerce. Mais ils piquèrent la jeune femme à vif qui s’assit à côté du tigre pour en observer la remise sur pied, profitant de leur instant d’oisiveté pour déposer sur son flanc sa tête mouillée d’où s’échappait une odeur d’océan.

Mais toutes les bonnes choses avaient une fin… Bientôt, la blessure du tigre s’était entièrement remise grâce à la substance issue de l’herboriste. Et cet instant marquait le signal de leur départ. Car comme l’avait dit Duscisio à leurs arriver en ces lieux, il ne devrait restait pas plus de trois heures, où ils risquaient tous de périr. Othello fut la première debout, reprenant la lance dans sa main pour observer les horizons. Tout était aussi calme que quand ils étaient arrivés… Autrement dit, l’endroit restait aussi imprévisible qu’auparavant. Toujours ces bâtiments noirs calcinés, ces volutes de souffres et de fumée, et ces cendres qui ne cessaient leurs ballets silencieux… Mais ils avaient déjà réussis la moitié du voyage. Ils avaient trouvés leur première plante. Une deuxième signifierait un succès, et peut-être même une troisième qui voudrait dire une mission couronnée de gloire. Bien que la chance et le hasard ait été pour beaucoup de la partie, la sirène caressait toujours l’idée d’en trouver d’autres parmi les scories et les roches. Laissant le vent les balayer, elle sentit tout son visage, sa tête répondre à l’appel du froid et de la brise. Elle se retourna alors vers l’herboriste pour lui parler calmement, lui tendant la main s’il voulait se relever.


« - Nous devrions y aller, je ne sais pas si rester ici est très prudent. Drasha a l’air d’aller mieux… Êtes-vous êtes suffisamment d’attaque pour continuer notre recherche ?. Sinon, nous ferions mieux de ressortir quelques instants pour vous reposer. »

La sirène n’attendait que sa réponse pour savoir quelle direction elle devrait prendre, et où les attendait leur prochain objectif.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Aoû - 11:25

En sachant qu'elle avait fait maintenant place à une sorte de malédiction, son visage s'était assombrit. Comme si elle était désolé à l'avance si elle devait par inadvertances blesser quelqu'un sans qu'elle ne le veuille. Quelqu'un qui pouvait être n'importe qui comme Duscisio ou même son propre familier Drasha.
Son geste affectif sur ses mains l'avait rassurée à grande ampleur. La relation naissante avait quelque chose de magique. La demoiselle avait de moins en moins de mal à montrer ses émotions, la présence rassurante de Duscisio semblait lui fournir bien-être et joie à chacun instant qu'il avait un acte de compassion et d'affection.

L'ondine partagea comme Duscisio voulait qu'il fasse afin de se rafraichir assez pour continuer leur périple. Durant ce temps, il alla de lui-même voir le tigre afin de savoir comment il se portait. Drasha aussi semblait avoir donné une entière confiance au Rosier Blanc. Il avait protégé sa maitresse plusieurs fois, que se soit de lui ou de tout se qui pouvait se présenter contre elle, il l'avait protégé des Estronus alors qu'il en était blessé, pour ensuite le soigner par l'une de ses utilisations, la potion de soin qu'il avait utilisé, la viande qu'il lui avait donnée, les caresses qu'il lui posait, prouvait d'une confiance qui pouvait lui être donné à tout instant, pour n'importe quelle raison.
De son côté, Duscisio savait parfaitement que Drasha et Othello était comme frère et sœur. Se n'était pas obligation qu'il fait prendre confiance à ses deux êtres soudés, mais bien parce qu'il le voulait. Sans compter que, si Duscisio n'était pas à ses côtés, Othello n'aurai plus que Drasha pour la protéger. En ce moment, le Rosier blanc n'avait aucune envie de la quitter. Ne pas la savoir n'importe où, même en très bonne santé sans qu'il est à s'inquiéter. Mais avant, pour avoir la certitude de ses ressenties, il allait devoir se séparer d'elle un moment ou un autre, pour que s'ils étaient vrais, prouve qu'il est bel et bien en train d'aimer quelqu'un.
Il ne fut pas grand-chose pour faire naitre ceci, juste une aventure ensemble, comme d'un coup de foudre. L'autre question était : Et que pensait Othello ?

Et bien Drasha, on peut dire que tu es costaud mon grand. La potion a fini de faire son effet plus vite que tôt que prévu.

La caresse affective de Duscisio pour le félicité d'avoir attendu malgré la douleur qui pouvait le lancer à tout instant. La magie qu'il avait utilisée dans la fiole en plus des ingrédients de base avait accélérée l'effet et l'efficacité comme son secret le lui permettait. Mais cela ne faisait aucun doute que les connaissances de l'albinos avec de quoi surprendre beaucoup de monde, Othello aussi qui n'en croyait pas ses yeux.

À partir de là le moment de repartir arrivait à son terme, mais pas des lieux. En effet, Duscisio s'était fixé deux ou trois heures, une en était déjà écoulé donc si vraiment la chance était avec eux, une seconde Fleur de Cendre avant de repartir de cet endroit. La culture sera ainsi facilitée bien qu'elle soit déjà possible en ce moment même, par le contrôle des plantes que possédait Duscisio de la déesse Baria, qui l'aidait à contrôler la Pistilose dont il en était l'hôte.
Une main lui fut tendu afin de l'aider à se lever, il en prit le poignet pour avoir une meilleure tenue, se levant avec force et entrain à vouloir trouver une autre fleur.

Nous resterons qu'une heure. Rien qu'avec celle-ci, j'ai de quoi faire mais il est vrai qu'une seconde ne serait pas de refus. Les terrans sont d'un naturelle à s'adapter plus facilement à leur environnement, je pense que cela devrait me suffire.

Bien qu'il soit albinos, être terran était un petit avantage. Oui il allait devoir s'habituer à cet environnement encore une  heure, après quoi ils allaient devoir faire demi-tour et quitter cet endroit. Il prit son sac et son sac pour la secouer avant de la remettre, l'humidité qui restait sur le tissus n'allait pas le gêner et continuer sans cape était quelque-chose d'impossible à cause du soleil qui était aussi son ennemi.
Ouvrant son sac, il montra le reste de la viande qui lui restait, et par récompense et affection, il le donna au tigre qui avait besoin de manger par sa corpulence et sa blessure à peine refermée. Il retourna son regard vers la prêtresse.

Nous allons continuer à rester dans la ville, elle est grande mais je pense que nous pouvons encore en trouver ici. Et puis, vous avez également assez d'information pour savoir si c'est bien la fleur de cendre qui se trouve devant vous. Sa couleur rouge cendrée ne passe pas inaperçue une fois la couche de cendre qui la protège est retirée.

La condition de ne pas se séparer restait, Duscisio ne pouvait que prendre une direction au hasard, laissant la place de la fontaine en ruine comme elle était, les cadavres de créatures gisant sur le sol. Il s'arrêta et tendit son bras pour l'inviter à rester à ses côtés avant de reprendre une cherche plus sérieux après quelques minutes de marche.

J'en profiterai aussi pour vous montrer comment on s'occupe de la plante. Ça vous fera une expérience qui pourrait vous être utile de votre côté.

Après tout, au vu de se qu'il avait partagé jusqu'à maintenant, lui apprendre quelques-uns de ses astuces n'était pas de refus. Faire partager son expérience à elle, était une joie immense, un plaisir intense, sans compter sa présence.
Depuis le temple de Kron, Duscisio semblait débordée d'une joie sans nom.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 1:48

Une fois de plus la ville se présentait à eux, à la fois comme un ennemie, à la fois comme un espoir. Si ils avaient réussis à trouver sur une simple place un exemplaire de la fleur, alors pourquoi pas ailleurs ? La chose semblait logique. Suivant l’herboriste de quelques pas, elle vit disparaître derrière eux le champ de bataille, le désordre chaotique et macabre qu’ils avaient générés. Cela lui provoqua une certaine appréhension, presque un soulagement au moment de voir disparaître derrière un mur l’issu de leur présence. Avançant un peu plus vite, la demoiselle retourna a auteur du bras tendu vers elle qui l’incitait à se joindre à lui. Duscisio avait de lui-même prit la tête du convoi pour la suite de ce périple, mais même si la demoiselle n’avait pas entièrement confiance dans une formation regroupée, elle s’avança tout de même volontiers pour faire un bout de la route à ses côtés. Drasha les suivait quant à lui fort de son épaule remise presque entièrement, bien qu’il subsistait dans son pas un boitement qui partirait probablement rapidement… Enfin, c’était ce qu’espérait la silencieuse ondine, engloutie de nouveau par la prudence.

Le jour continuait de se dérouler sous leurs yeux. Petit à petit, le soleil se dirigeait vers son zenith qui sonnerait sûrement l’heure du rapatriement. Sans vouloir vraiment l’énoncer, Othello l’attendait avec impatience. Une présence, un sentiment d’inquiétude lui indiquait qu’ils n’étaient pas au bout de leurs peines. Que quelque chose, tôt ou tard, finirait par se produire encore entre ces pierres brûlées. Mais il était parfaitement idiot de vouloir s’en faire pour cela, n’est-ce pas ? Finalement, après quelque débat mental, elle finit par choisir de garder le silence pour ne pas déranger son protecteur de ses pensées futiles. Et si une telle chose venait à arriver, alors elle serait prête à faire face une fois de plus… Ou à prendre la fuite si la situation le nécessitait. Car dans un lieu pareil, il fallait parfois savoir faire preuve d’humilité pour espérer repartir avec la vie sauve, en acceptant de recevoir une écorchure à l’amour propre.

Sous sa nouvelle coiffure, l’herboriste lui souffla quelques mots qui la firent sourire alors que son regard se perdait dans le néant. Ses yeux brûlants de curiosité n’avaient pas dût lui échapper alors. Effectivement, elle n’était pas contre l’idée d’un petit court de botanique improvisé. Car mise à part les plantes aquatiques – son domaine de prédilection – elle n’était pas un joyau d’habileté avec la chlorophyllienne normale. Et même, l’aquatique était douée d’une maladresse impressionnante quand il s’agissait de manipuler certaines espèces terrestres. Une simple opération de rempotage lui semblait encore une opération complexe, et savoir que Duscisio, en quelques coups de mains, pouvaient déplacer le végétal jusqu’à un espace aussi confiné qu’une boîte s’apparentait à un mystère étrange. Elle secoua légèrement sa tête pour éparpiller entre ses cheveux une rosée d’embrun et s’apprêta à répondre au sanguin.

« - Ce serait avec plaisir. Je… Je ne suis pas très habile avec les plantes terrestres. Pouvoir assister à une de vos démonstrations me ferait le plus grand honneur. »

Confronter à cela, elle dû reconnaître une défaite. Penser à un de ses défauts était une chose. L’avoué en était une autre. Après avoir parlé de son métier d’herboriste un peu plus tôt, être obligé de se désavouer ainsi devant une référence du métier était particulièrement agaçant. C’était pour cela qu’elle avait prononcé la plupart de ses mots sur un ton où se mêlé honte et secret dans un mélange entre une voix neutre et un murmure. Mais espérer encore qu’il n’avait pas compris était peine perdue. Dans une cité déserte où chaque son produit un écho et où la moindre respiration est audible, elle était prête à parier que même la reste de la meute d’estronus qui s’était déjà enfuie avait dû être témoin de sa qualité de semi-herboriste. Au moins, pour apaiser son amour propre, elle pouvait toujours se prétendre artisane spécialisée.
Dans un silence honteux, elle glissa ses yeux vers le jeune homme, partageant d’un air désolé la culpabilité de lui fournir une élève débutante. Pourtant, il avait eut raison. Au moins, elle pourrait se révéler utile dans la recherche de la plante. En effet, grâce à son croquis et à celui qu’elle avait toujours dans la poche, elle pourrait parfaitement reconnaître l’une d’entre elle si elle en voyait une. Même si la rue dans laquelle ils évoluaient ne semblait pas en contenir la moindre trace.

Comme pour le début de leur chemin, les passages qui jalonnaient la ville carbonisée semblait pour beaucoup se diriger vers le haut, se rassemblant tous en un point qui devait être le centre, cœur commerciale et certainement culturel. Il était amusant de constater qu’Hellas était construite sur le même schéma. Sauf qu’à la différence ce la ville de feu, celle-ci recouvrait entièrement un pic, l’entourant entièrement, alors qu’ici, la ville se trouvait à flanc de volcan. Et quand la pâleur de l’un rayonnait aux yeux de tous, la noirceur de l’autre avait contribué à son oubli. En passant sa main sur une pierre rugueuse, la demoiselle se demanda si Lokram pourrait un jour accueillir la vie une fois de plus. Dans l’état des choses, c’était peu probable. Les maisons étaient pour beaucoup entièrement à refaire, les routes étaient certes en bon état, mais certaines étaient impraticables, et beaucoup d’entre elles étaient traversées par une rivière de lave encore brûlante. Et fort heureusement, il n’en avait pas encore croisé. Le boyau qu’ils arpentaient maintenant était situé dans une petite rue, probablement une ruelle qui servait de raccourci au villageois pour rejoindre le centre-ville. Peut-être que si ils continuaient dans cette direction, ils pourraient l’atteindre plus facilement ?

Observant le pas clopinant de Drasha du coin de l’œil en le couvant d’un regard maternelle, Othello était en train de se battre pour refréner une envie pressante de conversation. Bizarrement, alors que précédemment, la pression de l’endroit la poussait à se fier à tous ses sens et à maintenir ses instincts en éveil, elle éprouvait à présent quelques difficultés à se concentrer. Laissant ses yeux onduler du félin en alerte à l’herboriste, se demandant quels idées occupaient sa tête blanche, elle finit par se faire à nouveau à l’idée que ce n’était pas le moment de penser. N’importe quoi pouvait les attendre en haut de ces dalles. Une place déserte, une plante, ou une nouvelle horde de créatures affamées. Et cette-fois ci, ils ne pourraient peut-être pas se battre aussi vaillamment qu’auparavant. Car même si elle n’en parlait pas, et qu’elle ne s’en rendait pas complètement compte elle-même, la jeune femme devait aussi faire face à la fatigue. Son corps à la fois fragile et menu ne lui permettait pas de prendre part à des combats trop intense, et même si elle était dans une hypnose, riant avec les frontières du frénétique, sa physiologie restait la même. Elle ne pourrait probablement pas tenir aussi bien un nouveau combat.

Et finalement, l’ondine dût se faire une raison. Ce n’était pas le moment pour parler. Ils devaient d’abord ressortir de cet endroit, et le plus vite était le mieux. Cette simple pensée recréa en elle l’alchimie de concentration qu’elle avait en entrant dans les lieux la première fois. Un visage de faïence pour une sensibilité mise à nue, tous ses sens en alerte constante, et une volonté de fer de protéger quiconque se retrouverait en danger. Ne pas pouvoir converser avec le jeune homme et devoir garder le silence la peinait quand même, mais pour toute espoir elle savait qu’ils pourraient échanger une fois la fin de cette marche venue. Et comme pour retrouver son allure féline et guerrière, elle reprit la lance par sa garde pour pouvoir mieux l’utiliser.
Au bout de plusieurs minutes, ils finirent par déboucher sur une sorte de boulevard, un carrefour plus vaste et large que le précédent, et devant un batiment qui à lui seul attirait toute l’attention. Un ancien temple, sûrement, au vue de sa coupole immense et de ses colonnes monumentales. La sirène en resta bouche bée pendant quelques instants avant d’arrêter le convoi l’entrée des lieux.


« - Permettez-moi d’aller faire un rapide tour des lieux. Je préfère éviter de nous faire surprendre comme avant… »

Ceci dit, elle se dirigea vers la droite, passant devant chaque bâtiment ou ruelle afin de vérifier la moindre présence ou le moindre bruit qui pourrait indiquer un nouvel enfer.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 10:48

L'attention que portait Duscisio à son égard rassurait la demoiselle dans ses moments sombres. Ses paroles et son enthousiasme la réconfortait au plus haut point, bien que sa proposition d'avoir un petit cours ne fut refuser, celle ci avoua qu'elle n'avait que peu d'habilité avec les plantes dites terrestres.
Sur le coup, voyant qu'elle n'affichait que la honte de ne pas savoir manipuler les plantes de terre ferme, Duscisio eu une attitude étrange, comme s'il ne savait pas se qui lui prenait de faire cela.
Othello à ses côtés pendant le début de la marche, il tendit le bras sur son épaule pour l'approcher de lui, comme d'un câlin amical, caressant son épaule pour la rassurer, la regardant d'un air jovial et répondant avec rire sans moquerie.

Et bien dans ce cas, vous allez pouvoir m'apprendre à cueillir quelques plantes aquatiques.

Avec une courte réflexion, il posa son doigt de l'autre main sur son menton en pensant à un certain détail qui fâchait.

Quoi que, maintenant que j'y pense. J'aurai du mal à rester sous l'eau suffisamment longtemps...

Il continua à la regarder pour finir un peu et conclure se qu'il connaissait déjà aux plantes aquatiques.

Sur ce, ses dernières j'ai en quelques sortes apprit à en récolter quelques unes. Mais c'est seulement appris sur papier, le dernier souvenir d'une cueillette comme celle-ci était une algue dont j'avais besoin pour une concoction, très peu utilisée. Je me suis aidé d'une bulle d'air fait à partir de magie.

A la fin de ses dires, il se rendit compte de la proximité qu'il avait fait naitre. Soudainement gêner d'un tel geste, il lâcha son épaule en s'excusant du même mot Fallacien qu'il avait déjà utilisé plusieurs fois. Toussota légèrement sur le côté et laissa place à un silence sans nom à la suite de cela. Entre l'attention à porter tout autour d'eux malgré tout afin de ne pas se faire surprendre par une quelconque créature. La prochaine conversation allait devoir attendre qu'il ai fini leur périple après avoir trouvé une seconde fleur sur leur passage. Ils restèrent non loin de l'un de l'autre encore un moment, avant d'avoir fait un bout de chemin pour reprendre leur recherche sur une autre zone de la ville incandescente.

Puis, le moment vint de se séparer de cette proximité pour reprendre leur recherche en question.  Il hocha la tête et partie également de son côté avec les mêmes recommandations de ne pas se perdre de vue. Il chercha dans les maisons, les bords des routes et le reste de bord de fenêtre. Tout se qui pouvait accueillir la possibilité d'avoir une fleur sous la couche de cendre qui se présentait tout autours de lui. Il leur fallut une bonne heure, l'heure de partir bientôt s'approchait dangereusement et rien n'avait été trouver, jusqu'à qu'il fasse attention à Drasha qui marchait sur le bord de la route après avoir porté regard sur la jeune femme qui faisait la même chose que lui. Alors soudainement, il ordonna à Drasha de ne plus bouger, en espérant qu'il comprenne également, et appela Othello par la suite.
Il approcha du félin, et l'accompagnait dans les gestes de ses pattes afin de ne pas abimer leur trouvaille. Après avoir fini son accompagnement, la Fleur de cendre était là, la couche de cendre qui la protégeait s'était envolé avec le passage de la patte avant du tigre et la patte arrière menaçait de l'écraser.

Désolé Drasha. Très chère demoiselle, approchez.

Ouvrant son bras vers elle, il sortit ensuite les outils dont ils allaient avoir besoin pour la récolter correctement. La boite en forme de noix de coco donc le fond était plat, il l'ouvrit et fouilla à nouveau pour chercher une petite bêche en arc de cercle. Il la lui tendit afin qu'elle fasse d'elle-même la cueillette.

Je vais vous accompagner.

Attendant qu'elle la prenne, Duscisio lui prit les mains et montra comment faire. Le geste qu'il décrivait, avait pour but de prendre un maximum de racines. L'accompagnant dans ses mains, lentement mais surement afin de lui faire apprendre le geste à avoir dans ce genre de cas. Le premier coup se fit à quelques centimètres de la fleur. Comme un long coup de scie, ils continuèrent en faisant le tour de la plante, un cercle presque parfait de coup de mini-bêche jusqu'à qu'il puisse voir que le moment de l'extraire était venue.

Maintenant accompagner la bêche afin de soulever la terre du sol, et accompagner là de votre autre main pour la mettre dans la boite de conservation.

Il l'accompagna également dans sa manœuvre, ses mains n'étant qu'à quelque millimètre des siennes si besoin est. Lentement, la plante était transportée vers la boite ouverte et finalement entreposer à l'intérieur.

Félicitation vous avez cueillis votre première Fleur de cendre.

Le sourire et le ton jovial qu'il montrait pour la féliciter de quelques choses qu'elle n'avait peut-être jamais pratiquer avec autant de perfection. Il reprit la bêche afin de finir le travail tout en lui donnant quelques explications, comme la terre et la cendre qu'il était en train de prendre en plus afin de stabiliser la plante dans son pot provisoire, en attendant d'être replanter dans son herboristerie. Le fond et les bords de la boites entièrement remplit, explication donner, il donna de petit coup de bêche sur la pierre de la maison qui se trouvait juste à côté d'eux avant de la ranger. Il fit illuminer sa pierre de sphène.

Voilà, je vais l'endormir et fermer la boîte afin de la conserver.

Il entreprit son geste en même temps qu'il parlait, passant simplement sa main au-dessus de la fleur qui se referma lentement puis referma la boîte comme dit. Par amusement, il prit l'un de ses couteaux dans son sac et y grava le nom de la jeune femme qui l'avait accueillis, pas sur de l'orthographe il lui demanda et écrivait en conséquence sur la boite les lettres une à une. Une écriture grossière mais donc le geste prouvait d'un remerciement infini pour l'avoir aidé jusqu'ici.
Il rangea la boîte à l'intérieur de son sac avec la première fleur et signala que maintenant les heures passer ici touchait à leur fin, il fallait maintenant quitter cet endroit. Il se leva en même temps que la prêtresse et l'invita à le suivre.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Aoû - 0:56

Un profond sentiment de satisfaction remplissait petit à petit le cœur battant de la marine quand elle vit une à une le lettres maladroites qui ornaient à présent la boîte. Comme si sous chaque coup de couteau se trouvait un nouveau signe de son petit exploit. Pour l’herboriste, cela devait représenter un geste peut-être quotidien. Pour la demoiselle, au contraire, cela revenait à une première fois comme une autre, un essayage au jardina que s’était couronné de succès. Qui aurait cru que cela se déroulerait dans une ville engloutie des années plus tôt par les flammes ?
Quand elle faisait son tour des lieux, Duscisio fit de même, se lançant lui aussi à la poursuite de possibles poursuivants tous comme à la recherche de ce pourquoi ils étaient venus. Alors que la demoiselle s’interrogeait d’abord sur les ennemies, lui semblait d’abord penser à la plante. C’était logique après tout, ses obligations l’avaient conduit à la recherche de celle-ci. Puis une fois le tour terminé, sa recherche devint la priorité de tous. Mais seuls les maisons vides et les pavés recouverts semblaient leur répondre. Othello ne compta pas combien de temps ils passèrent à fouiller, à scruter, à explorer par le regard le moindre bâtiment, mais il devait certainement être conséquent. Tout ce qu’elle savait au bout de cette exploration, c’était qu’ils approchaient certainement du terme de leur séjour à Lokram… Et qu’ils risquaient fortement de repartir les mains vides. La pensée agaça la jeune femme sans pour autant l’assombrir, puisque l’idée de quitter l’endroit lui semblait de plus en plus séduisante. Mais le cri du jeune homme vint sonner l’heureuse nouvelle.

S’aidant de Drasha, il venait de mettre à vue une nouvelle plante. Othello s’en approcha lentement, découvrant petit à petit la forme et la couleur de l’objet qu’ils convoitaient depuis leur arrivée. Une espèce superbe et atypique… En autre terme, un modèle de rareté. Cela se voyait déjà par sa belle robe pourpre tranchant sur le gris de la cendre, et ses traits plus sombres et plus ronds, facilement camouflables sous les flocons de poussière qui coulaient sans cesse. Il avait enfin mis la main sur un nouveau spécimen… Et dans les minutes qui suivirent, l’albinos voyageur se transforma de nouveau en professeur, transformant ses précédents cours théoriques en examen pratique. Là où la demoiselle était complètement perdue. Mais heureusement, le jeune homme avait pensé à tout, et se tenait prêt à l’aider à la moindre défaillance, et ne laissa pas ses petites mains inexpérimentées vagabonder au hasard. Pas à pas, étape après étape, il lui expliqua comment procéder, que faire, l’accompagnant dans tous ses gestes jusqu’à retirer la plante de son enclos de terre noircie. La soulevant avec précaution, elle vit son otage s’élever et prendre place dans la boîte où se trouvait la terre qui ornait les lieux avant d’être endormi par son nouveau propriétaire. Et si l’opération n’avait rien eut d’exceptionnelle, elle restait amusante, encrant chacun de ces gestes dans l’esprit concentré de la sirène.


« - C’est parce que j’ai eu un bon professeur. » Dit-elle dans un sourire lorsqu’il la félicita pour sa prise, tâche partagée en eux et qu’elle attribuait à chacun.

A partir de cet instant, le spécimen fut plongé en sommeil par les pouvoirs du garçon dont la pierre illumina sa personne et les environs d’une lueur bleuté. Puis les lettres furent gravées, épelées à voix haute par l’ondine amusée, symbolisant à la fois le souvenir joyeux de ce moment, une première victoire, comme la naissance d’un lien prometteur. Et le dernier ‘O’ marqua l’instant qu’elle attendait depuis qu’ils avaient posés pied à cendre. Ils allaient enfin pouvoir quitter ce lieu. Car si la présence du jeune homme était agréable, même rassurante, le lieu ne l’était pas. Cibles de meutes, proies de choix, victimes de toutes sorte d’accidents et sujets à la chaleur étouffante, ils pouvaient tout être. La jeune femme se releva alors plaça ses mains dans le bas de son dos pour pouvoir faire craquer ses épaules un peu plus facilement et soulager un peu son corps endolori. Plus vite ils arriveraient en bas, mieux se serait pour chacun d’entre eux. Vérifiant d’un œil que Drasha était toujours avec eux, elle le gratifia d’une caresse fraternelle avant qu’ils ne se mettent tous en route derrière l’herboriste qui encore une fois menait la marche. Mais toujours hantée par l’attaque des estronus, elle resta sur ses gardes le plus possible pendant qu’ils descendaient la rue, repassant une nouvelle fois devant les bâtiments déserts. Bien qu’un tel spectacle était triste et désolant, la ville restait un lieu sinistre et hostile. Mis à part les plantes qu’ils avaient récolté, la vie ici ne semblait être qu’une épreuve, un tour de force dangereux et insensé pour quiconque essayerait. Personne ne parviendrait, dans l’état des choses, à vivre en ce lieux si ce n’était une magicien aux pouvoirs flamboyants hors du commun. Pourtant, en regardant dans les fenêtres brûlées et béantes, Othello ne pouvait s’empêcher de trouver le sort de la cité malheureux.

Bientôt ils arrivaient sur la place au milieu des cadavres gisants et pour la plupart grossièrement ouverts. Une odeur infeste avait commencé à se mêler à celle de souffre, un mélange immonde rappelant cette de la mort et de la viande cuite qui provoqua chez la demoiselle comme chez le tigre un profond malaise. Attrapant le bras de son compagnon sans vraiment y penser, guidée par un réflexe humain comme par besoin de sa présence, elle baissa les yeux et se couvrit la moitié du visage de sa main qui contenait un pan de sa cape pendant qu’ils traversaient le nouveau cimetière macabre.


« - Dépêchons-nous, cet endroit appartient déjà aux défunts. »

En une fraction de secondes, le tigre avait déjà parcouru quelques encablures de plus qu’eux et claironnait déjà bien devant. La sirène lui suivit des yeux tout en accélérant elle aussi le pas. Les lieux étaient sinistres, et pas plus tôt qu’une heure auparavant il s’y était fait blessé. Et la mort, même chez autrui, n’était pas une vision agréable. Le tigre devait la ressentir comme quiconque d’autre, peut-être plus. Après tout, un animal n’avait-il pas les sens bien plus aiguisés que ceux des humains ? Ils voyaient, sentaient, vivaient bien mieux qu’eux. Même si sa forme animal était lacunaire, Othello le savait très bien pour voir ses propres instincts aiguisés à chaque transformation. Alors qu’en était-il des souvenirs de douleurs ? Drasha finit par les dépasser franchement, mais la demoiselle ne lui en voulut pas. Après tout ce qu’il s’était passé, il devait être bien plus fatigué qu’eux et devait à présent chercher le repos. Soulevant ses majestueuses pattes, il avança comme un roi jusqu’à l’entrée de la ville où il s’arrêta afin d’attendre les deux êtres blancs qui arrivaient après lui. Finalement, il leur fallut moitié moins de temps pour arriver à la sortie que tout le temps qu’ils avaient passé à essayer de monter.

Revoir le ciel bleu était un réel soulagement. Et même si le soleil était maintenant plus dangereux et brillant que jamais, le voir triompher haut dans le ciel restait un plaisir pour les yeux. La jeune femme se retourna vers son gardien une nouvelle fois. Pouvoir décrire le sentiment qui habitait son esprit était difficile tant il était complexe. Un mélange de félicité et d’apaisement, et une satisfaction semblable à ce qu’elle avait ressentie à la sortie du temple de Kron. Cherchant dans le regard sanguin et félin quels pouvaient bien être ses pensées, elle se doutait qu’il devait être également heureux de ses nouvelles possessions et soulagé d’avoir pu les trouver. Après tout, cette trouvaille ferait certainement son bonheur comme celle du commanditaire qui l’avait envoyé dans un tel endroit. Aspirant une pleine bouffée d’air, la demoiselle commença avec application à défaire son interminable tresse pour fixer au loin leur campement provisoire, là où ils allaient sûrement se rendre.

« - Félicitations pour vos nouveaux spécimens, » dit-elle à Duscisio sur un ton enjoué « vous les avez amplement mérités. »

Une main sur le tigre plaqué contre sa jambe, elle attendait le signal du jeune homme pour repartir dès que possible, espérant qu’il puisse supporter suffisamment la chaleur jusqu’à l’ombre que procurait la maison en ruine. Mais alors qu’elle était encore grisée par la joie d’avoir pu vaincre Lokram, une part d’elle redoutait la suite, car le retour au campement signifierait aussi la fin de l’aventure.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeSam 17 Aoû - 14:45

Les courtes préparations au chemin du retour vint marqué la fin de l'expédition sous peu de temps. Combien de temps allaient-ils mettre à quitter cet endroit aussi lugubre qu'hostile ? Avec les dernières heures le couple d'herboriste semblait dans le comble du bonheur. Mais à l'instar de savoir qu'il allait devoir se séparer de la demoiselle semblait ne pas le réjouir, il le cacha. Il ne pouvait que sourire, profiter de la vue de la jeune femme, ainsi que de sa présence rassurante et encourageante. Si agréable que la chaleur suffocante de l'environnement ne semblait plus une gêne, était même oublié des sensations de mal être en ses terres.

Pour le moment, il fallait penser tout de même à sortir de la ville, reconnaître les lieux où ils sont déjà passés afin de ne pas se perdre et rester toujours plus longtemps qu'il ne le devrait, supporter plus longtemps l'hostilité de la chaleur, l'air cendré pouvant entrer dans leurs poumons, les meutes de créatures pouvant les attaques à tout instant, leur santé et fragilité propre qu'il fallait entretenir à chaque instant.
Outre les ruines, le chemin n'en était pas bien difficile. Ils en pressaient même le pas pour quitter au plus vite les lieux, la place où eut lieu leur affrontement afin de survivre fut rapidement retrouver, le reste ne serait que facile à prendre en chemin. Tout était maintenant derrière eux, mais la répétition de certaines choses était à venir. Pour Duscisio, la Pistilose et savoir affronter les dites crises qui font que la plante grandit à l'intérieur de lui, tel est le choix qu'il avait fait pour en étudier les bienfaits qu'elle pourrait apporter en tant que plante rare. Travailler les potions, remèdes et en produire en quantité suffisante pour les urgences futures, étudier, inventé, concocter tous remèdes tel un pharmacien chevronné et d'une expérience unique. La tache la plus dure maintenant qu'il en était à peu prêt sûr, supporter l'absence d'Othello à ses côtés, ne plus la voir sourire, ne plus voir son amitié profond l'accueillir. Il allait attendre la visite de la demoiselle avec impatience, une raison de plus d'arrêter tout voyage durant un temps incertain. Mais ses espoirs étaient également qu'il allait pouvoir la revoir entre temps, pour diverses raisons.

La place enfin quitter le chemin qui restait était donc que peu difficile. Aucune autre hostilité que la chaleur environnante ne s'était manifester. La jeune demoiselle s'approcha et s'accrocha au jeune homme, elle n'appreçait aucunement les environs macabres, lui prenant le bras sans réfléchir et lui répondant par sa main libre se posant sur la sienne afin de la rassurer, que tout allait bien, qu'elle était en sécurité. Elle se cachait de la cape de son compagnon, lui ne pouvant que la regarder d'un coin de l'oeil pour savoir dans quelle direction il avançait.
Son sens de l'orientation parlait de lui-même, le ciel bleu de plus en plus apparent, la cendre tombant de moins en moins autour d'eux signalait qu'ils quittaient petit à petit les lieux. Leur campement provisoire s'observait au loin de leur regard, n'étant que la prochaine direction avant de reprendre la route de manière la plus simple.
Bien que la chaleur n'était plus, l'obligation de garder sa capuche par le soleil dérangeait Duscisio qui regarda Othello défaire sa tresse et le féliciter par la suite.

Nous les avons amplement mérités. N'oubliez aucunement que je n'aurai rien pût faire sans votre aide, abandonner même l'idée de pouvoir chercher les deux spécimens.

Appuyant sur le « Nous », il faisait ressortir son immence gratitude qu'il avait envers elle. Même si cela aurait été vu par un retour des choses, que Duscisio après avoir aidé la jeune femme à récupérer la lance de Kron, l'accompagna dans les ruines incandescentes.

Avec ses deux fleurs, je vais pouvoir en commencer une petite culture afin d'en pouvoir les étudier plus facilement, diminuer leur prix et autres objectifs que je possède en tête.

Il sourit, tout révéler maintenant ne serait pas attrayant. Il voulait en garder un peu pour le temps où elle sera de visiter chez lui. Prenant quelques minutes de silence afin de rejoindre les ruines pour s'y reposer avant de partir définitivement de cet endroit, après tout ceci, se séparer dans bien que mal d'une si agréable compagnie.

Reposons-nous un peu. Par contre, je n'ai plus de nourriture pour Drasha pour le remercier également...

Il attendit Drasha en lui faisant signe d'approcher. C'était clair. Lui et l'animal avaient également une confiance certaine. Le trio qui avait vaincue la mort du temple et des ruines. Posant la main sur la tête du gros félin blanc, le caressant calmement. Puis regarda Othello, d'un profond regard, ne sachant que faire en sachant qu'il allait devoir se séparer d'elle. L'embrasser ? Lui caresser également la tête comme son familier ? Ou simplement se satisfaire de simples mots alors que ceux-ci lui manquaient à exprimer sa gratitude.
Il prit place assise sans avoir l'intention de quoi que se soit pour le moment, l'heure étant à penser pour le moment de calmer un peu la Pistilose avec l'une des potions qu'il finit par sortir et voir d'une seul traite.
Il n'ajouta rien, n'engageant pas la conversation mais qu'un simple et long regard sur la prêtresse afin de s'imprimer dans la tête son visage qu'il n'oubliera sans aucun doute jamais.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Aoû - 0:24

L’instant, cette fraction que l’on ne savoure pas assez. Dont on mesure la valeur, l’ampleur entière quand elle s’est enfuit. Dont l’on comprend l’importance quand il n’est déjà plus, et qu’il ne nous reste rien que le néant le plus profond. A ce moment la sirène n’avait pas idée que le moment qu’elle vivait lui était particulièrement cher…

Drasha était au centre des débats. Sa nouvelle place privilégiée dans ce trio semblait lui aller à merveille. Le félin se prélassait déjà dans les mains blanches de Duscisio, sentant venir la récompense qu’il pensait être suffisamment digne pour recevoir. Un être aussi véloce et brave que lui, avec une carrure si noble, si royale, si imposante, ne pouvait plus que mériter un porc entier, au moins. Et ses yeux bleus dévorants et avides, retournés vers les deux paumes, voyaient déjà les morceaux de viandes juteuses et gouleyants ruisseler sur sa peau. La demoiselle et leur performance commune venaient d’être mis à l’honneur par l’homme en blanc. Alors pourquoi pas sa propre forme ? Elle le valait amplement ! Alors que le tigre continuait de se faire dans son esprit un véritable hymne à sa personne, les mots de l’herboriste vinrent sonner son alerte. Il n’avait plus rien ? C’était inacceptable. Comprenant alors sa défaite, et que, même si il avait été gâté toute la journée, il partirait les babines sèches, il adopta un air boudeur et s’allongea au sol, une moue de mécontentement griffé sur sa mâchoire de félin, dirigeant du même coup l’attention d’une sirène toute proche vers quelque chose d’autre.


« - N’ayez pas peur pour lui, il a rarement été aussi gâté que depuis que vous êtes avec nous. Eh puis, lui aussi vous doit beaucoup. »

Quittant le tigre hautain, la poupée de verre regarda faire le jeune homme et son teint laiteux, l’observant s’asseoir et boire un de ses remèdes. Il avait lui-même conseillé qu’ils se reposent un petit peu. C’était vrai que pendant tout leur chemin dans les ruines, pendant leur affrontement avec les loups du désert, il n’avait pas semblé souffrir de son hôte végétal qui lui habitait les entrailles. D’ailleurs, elle l’avait étonnement épargné – au moins le pensait-elle – toute la journée. C’était sage qu’il prenne l’une de ses potions pour prévenir une prochaine crise. D’après le peu que la demoiselle savait du contrat qui les liés tous les deux, la plante et le terran, ces phénomènes, ces poussés de douleur venaient du fait qu’en lui, la plante se développait. Du moins, c’est ce qu’elle en avait déduit de ces deux réactions dont elle avait été témoin. Ces longues tiges qui poussaient de façon anarchique en cherchant à se frayer un passage hors de leur prison de chair tout en la protégeant comme de fidèle gardienne de toute potentielle menace… Tout en l’observant du coin de l’œil avaler gorgée après gorgée le liquide mordoré, elle déplora d’ors et déjà la séparation qui était à venir. Qu’adviendrait-il si il était à nouveau victime d’une de ces crises…

Puis alors qu’elle s’assit également, leur jeu de regard se poursuivit encore un peu, entouré d’un silence bien étrange, un voile respectueux et simple, servant presque de barrière, de frontière de mot. Quelque part, accrochée sur l’iris rouge, Othello n’eut pas à se demander très longtemps qui pouvait abriter cet esprit, car elle conclut rapidement qu’il devait s’agir de la même chose que le siens. Que dire, que faire dans une situation comme celle-ci ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Habituellement, elle était douée pour les ultimes conversations, les instants froids qui tapissent les départs. C’était comme innée chez l’hybride de pouvoir achever une conversation dans la diplomatie et la politesse. A Hellas, on la voyait parfois finir certains rendez-vous dans le temple, raccompagner quelques voyageurs au seuil pour leur dire au revoir de la façon la plus simple qui fut. Quelques mots, quelques regards, et voilà, c’était tout. Leurs routes se séparaient comme si de rien n’était. Un séparation protocolaire, codée, un peu froide, mais simple. Ne ressentant aucun attachement, cela ne lui faisait rien de les laisser partir. Mais après tout ce qu’il s’était passé depuis quelques heures, une journée peut-être, elle avait la sensation que dire au revoir était bien plus… douloureux.

Ainsi se tint-elle au modèle du jeune homme qui avait trouvé une solution plutôt agréable. Ne rien dire, s’échanger quelques regards. Enveloppée par la chaleur du désert et la brise chaude qui s’élevait des quelques dunes de cendres, la yorka était heureuse. Regardant toujours son protecteur de son regard vibrant, elle essaya de repasser les évènements des dernières heures dans son esprit, essayant d’en épousseter les moments majeurs, de retracer comment elle avait pu s’attacher à celui qui n’était qu’un prestigieux nom quelques heures auparavant jusqu’à le considérer comme un de ses amis les plus proches. Comment était-il passé de ce statut d’inconnu à intime en si peu de temps ? La situation était enveloppée d’un voile de mystère que la demoiselle conclut en un signe du destin, un appel de la déesse qui l’avait mis sur sa route. Après tout, peut-être étaient-ils faits pour se rencontrer ? Rien que d’imaginer cette coïncidence divine était amusant. Ce sourire resta figé de longues minutes sur son visage jusqu’à ce qu’elle glisse ses yeux vers ses mains, et le symbole noir qui les ornait à présent.

La marque de Kron, son nouveau fardeau… Même si ce qu’il signifiait était colossal, que le pacte qu’elle avait signé la veille était monstrueux et vile, elle ne pouvait s’empêcher de le voir d’un œil balancé, encore brillant par l’aventure qu’il lui avait permis de vivre. Les choses lui apparaissaient encore en demi-teinte. Nul ne doute qu’une fois seule devant le fait, les choses seraient tout autres. Enfin, seule… Presque. A présent, elle savait qu’à l’autre bout des terres d’Isthéria, quelque part dans une grande demeure, entourée de plante et de livre l’attendait une personne sur qui elle pourrait compter. Et si elle n’avait en aucun cas l’intention de partager ce fardeau avec lui, au moins cette présence la rassurait et l’aider à voir les choses d’un angle… Moins dramatique. Avec cette pensée apaisante, la jeune femme finit par se relever, retrouvant le jeune homme en restant à ses côtés. Elle ne su combien de temps elle resta ainsi, profitant simplement de sa présence agréable avant de devoir affronter à nouveau le désert. Puis quand elle sentit que le moment était venu, elle dit simplement, la voix calme, sereine, d’une paix qu’on lui prêtait rarement.


« - J’ai bien peur que toutes les bonnes choses aient une fin. Je sais que nous ne nous séparerons pas avant encore quelques minutes, mais je tenais à vous dire au revoir, et merci pour tout… Au risque de me répéter. » Le mot commençait à sortir de ses lèvres à outrance. En une journée, c’était devenu une sorte de leitmotiv pour l’ondine de glace. Et ne quittant pas son sourire amusé, elle poursuivit sur plus enjoué. « Eh puis, c’est une promesse. Je viendrais bientôt vous rendre visite chez vous, si vous me le permettez encore. »

Même si elle sentait la fin proche, elle n’était étrangement pas triste. Car la demoiselle savourait l’instant, comprenant la richesse et l’inattendu de cette étrange relation.
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Aoû - 18:48

Voir le tigre blanc prendre son importance actuelle comme un couronnement d'un roi, amusait Duscisio. Rapidement déçu par le fait qu'il n'eut plus de viande, lui fit prendre un air boudeur qui faisait sourire voir rire doucement l'albinos qui prenait un vrai plaisir à souder un lien d'amitié avec lui. La prêtresse lui assura qu'il n'avait pas été autant gâté depuis son arrivé dans le duo que formait la jeune femme et le félin. Il se rapprocha de l'animal, le rassurant que la prochaine fois il pourra prendre autant de viande qu'il le voudra, même que s'il venait avec sa maitresse chez lui il ferait un animal entier rien que pour lui s'il le voulait. Il garda ses mains sur l'animal pour le combler de caresse et d'affection, pendant qu'il regarda Othello, son visage lui manquant déjà à ses yeux.

J'ai l'impression d'avoir un familier. Drasha est vraiment un compagnon magnifique, le genre que tout le monde aimerai avoir. Il nous à protéger et je l'ai protégé en retour tout en le remerciant à ma manière.

Prenant son remède par la suite, ne sachant pas quand la prochaine crise arrivera, ni quand il allait devoir se quitter. La seule chose à faire maintenant était d'attendre et de profiter de l'instant avant leur séparation. Il n'arrêtait pas de se répéter la même chose dans sa tête. Quand allait-il la revoir ? Qu'es qu'il était en train de ressentir ? Que pourrait t-il faire pour elle ? Serai t'il à la hauteur de ses attentes ?
Autant de questions pour l'affection d'une femme qui semblait représenter tout pour son cœur. Que faire à présent alors qu'il allait devoir se quitter pour un temps indéterminé ? Ils ne s'étaient toujours pas quitter qu'elle lui manquait déjà. Cela fait si mal, c'est si douloureux que les prochaines crises allait sembler être qu'un passage de santé, de simples picotements.
Le silence pesant leur faisait remémorer les moments passer ensemble, les souvenirs de Duscisio remontait jusqu'à leur première rencontre au temple. Qui aurai su que cela tournerai ainsi ? La revoir alors que rien n'était jouer dès le départ, l'envie de protéger une personne à en risquer lui-même de se blesser. Utiliser sa magie contre tout danger qui la menaçait, lui servir de bouclier quand le temps s'y accommodait. Recevoir ses soins, son attention, sa curiosité qu'il aimait satisfaire. Couronnant le tout d'une incertitude provoquer par la première fois d'une situation comme celle-ci.

Le sourire long et plaisant à voir vint s'effacer quand son regard portant sur les marques qu'elle portait aux mains. Duscisio s'approcha d'elle pour les cache de ses propres membres doigtés, les fermant comme pour lui dire de les oublier. Intérieurement, Duscisio voulait à tout prix la sauver de ce pacte odieux qu'il avait voulu persuader de faire. Mais elle l'avait fait pour n'avoir à survivre dans un temple qui n'était pas le leur, ou le malheur. D'un certain coté, elle les avait protégé tout le deux, mais c'était un sacrifice trop grand.
Toujours ses mains dans les siennes, Othello fut invité à se lever afin de commencer à se que l'on redoutait de connaître d'un instant à l'autre. Toutes les bonnes choses ont une fin, disait t-elle. Se répétant mais ne pouvant que répondre de son regard et de son sourire, trop préoccuper à l'au revoir qu'il allait devoir accomplir. Puis elle revenue à la promesse déjà faite.

Je vous attendrai avec impatience quand tous les malheurs se seront terminés. Si la lumière des lampes de mon herboristerie est allumé alors c'est que je suis en train de vous attendre. C'est une promesse.

Dès l'instant de cette dernière phrase, il savait que c'était le moment de partir. Quittant la maison après avoir prit ses affaires, invitant la jeune femme à faire un peu de chemin avant de prendre une route différant, Duscisio se laissa envahir d'une hâte que le temps passe, que la Sarnarhoa se termine qu'elle disparaisse une bonne fois pour toutes et qu'enfin, elle lui rende visite comme convenu.
Ils quittèrent ensemble les ruines, parcourant se qui paraissait quelques kilomètres. Puis quand les chemins devait malheureusement se séparer, Duscisio s'approcha d'elle, très proche. Il lui prit la tête entre ses mains, lui fit baiser son regard et déposa ses lèvres sur son front comme d'une protection qu'il donnait à la femme qu'il quittait et d'une affection qui ne la quittera jamais. Une amitié voire davantage, cela n'avait pas d'importance pour le moment. Les questions devaient se trouver avant de s'affirmer se qu'il sentait.

Que Limiria vous protèges, Othello. Protège-la également pour moi, Drasha. S'il te plait.

Les formalités qu'il voyait nécessaire était maintenant accomplit. Il ne voulait prendre une autre route mais ses obligations était présente. La marche se fit toute seule. La quitter lui faisait mal, très mal. Mais l'espoir voulait qu'un de ses jours elle la revoit à plusieurs reprises jusqu'à que finalement elle vienne d'elle-même à l'herboristerie de lumière...
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MessageSujet: Re: La fleur de cendre [Terminer]   La fleur de cendre [Terminer] - Page 2 Icon_minitimeVen 30 Aoû - 16:17

Le soleil était étouffant, lourd, brûlait violemment la moindre parcelle de sable mêlé de cendre. Le vent qui soufflait jadis c’était presque arrêté. Seul restait la chaleur oppressante et les cris lointains du désert. Même si les lieux étaient en pleine journée, et que la lumière inondait tous ce qui pouvait être offert à des yeux, pour deux êtres qui marchaient dans cet éternel horizon, un voile lugubre recouvrait le paysage. Cela devait faire quelques heures qu’ils marchaient ensembles au milieu des roches noirs et canyons. Le chemin du retour se faisait dans le plus grand des silences, car aucun d’entre eux n’osaient souffler un mot. Le félin marchait devant, avançant péniblement, patte après patte, hésitant à accélérer encore le pas pour se rapprocher encore plus vite des terres glacés qui l’avait vu naître. Mais sa maîtresse derrière lui aurait peut-être du mal garder son rythme soutenu.

Celle-ci, réfléchissant par sa blancheur les rayons entêtants du soleil et dont la chevelure laissée libre lui servait de challe, balançait son regard sur la frontière lointaine entre terre et ciel dans l’espoir d’y distinguer l’espérance d’un village, signalant qu’ils quitteraient bientôt le pays du feu. Cela devait faire quelques heures qu’ils avaient quittés l’herboriste et s’étaient dirigés vers les grandes routes de voyageurs qui menaient à Hellas qu’elle retrouverait d’ici quelques semaines. Et depuis cette séparation, son état de félicité s’était petit à petit décru pour retourner à son habituel, profond gouffre vide qui la caractérisait normalement. La sourire qui ornait jadis ses lèvres avait fait place à une bouche plate et fermée, un visage froid et inexpressif. La carapace qu’elle portait avait refaite surface pour redevenir son habit. Ainsi, était-il le seul à pouvoir la faire tomber ? Sa poitrine se souleva amplement dans un profond soupir qu’elle relâcha au désert. Même si elle n’était pas seule, c’était comme si une partie d’elle l’était, et bizarrement elle ne pouvait faire sortir le voyageur blanc de son esprit.

Ses dernières paroles, comme ses derniers gestes avaient été ceux d’un frère, d’un ami si proche que chaque contact est un plaisir. Au bout d’une journée, elle qui avait toujours craint les contacts n’en avait plus peur, et même y trouver du réconfort. Et pouvoir regarder ces yeux rouges sangs lui apporter une plénitude qu’elle ne trouvait nulle part ailleurs. Pour une fois dans sa vie, revenir à la solitude lui faisait du mal. Pendant la première heure de son nouveau périple, elle avait conservé sur son visage la sensation de ses mains et sur son front celle de ses lèvres closes. Un coup d’œil avec Drasha lui avait fait comprendre que lui aussi gardait en mémoire les souvenirs de cette rencontre comme des moments à chérir. La découverte de l’herboriste les avait tous les deux marqués d’une façon qu’ils n’auraient pensé possibles. Les deux êtres pensant comme un seul garderaient tous deux une part de l’albinos avec eux, et attendaient avec la même ardeur leur retrouvaille future, même à peine après l’avoir quitté. Et même à l’aube d’évènements sombres, ils n’attendaient qu’une chose, de passer par Hespéria, de s’y perdre, qui sait, pour pouvoir retrouver la demeure de leur gardien. La demoiselle repensa soudain à autres choses… Là, elle recevrait peut-être de nouveaux cours magistraux sur la culture dont été issu le vagabond blanc.

Mais à présent, c’était la froideur d’Hellas qui l’attendait. Et si pour l’instant, son cœur comme ses pensées étaient absents, peut-être que la neige de sa maison lui apporterait à nouveau le semblant de joie de vivre dont elle manquait à cet instant. Retrouver son poste au sein de sa caste était maintenant une priorité. Même si maintenant, elle avait un fardeau qu’elle devait cacher à toutes ses sœurs qui étaient encore là-bas. Dame Irina, en particulier, ne devait connaître en rien ce qu’il venait de se passer, et à quel prix elle avait pu mettre la main sur l’objet de ses convoitises. Avec du recul et du temps, et le silence du désert qui seul pouvait l’écouter, et ses sentiments retombant vers le néant, Othello pouvait enfin saisir l’ampleur du sacrifice qu’elle venait de faire. Même si elle l’aurait refait de la même façon si elle avait dû, donner dix ans d’une vie était monumental. Et sous le dôme immense du ciel bleu, elle n’osait même pas imaginer ce que serait d’honorer quotidiennement un Dieu pour qui elle ne vouait aucun amour. Mais elle devait l’admettre, Kron lui avait permis d’avoir la lance, aussi divine et empoisonnée était-elle. Et dans sa quête, elle avait détérioré sa maison. C’était le prix à payer pour les erreurs qu’elle avait commises… Et l’arme la suivrait à présent dans chacun des dangers qu’elle devrait vivre – quitte à devoir se battre contre celle qu’elle devenait lors des combats.

Une bourrasque souleva alors un nuage épais de poussière qui s’abattit sur eux pour continuer leurs course là où ils se dirigeaient. Le vent se levait enfin… Après tout, à la vitesse où le jour continuait, la nuit tomberait bientôt. Mais pour la demoiselle, les dernières heures lui avait parues interminables. C’était incroyable comme la présence d’un seul être permettait au temps de s’écouler si vite. Dans ce cas, à quoi ressembleraient les prochaines heures ?
Et seuls les Dieux savaient que celles-ci seraient sombres de dures… La Sarhnaroa commençait à se répandre, petit à petit, s’immisçant dans les foyers, chez les plus faibles. Bientôt, l’épidémie se retrouverait dans toutes les chaumières, causant chez toutes les nations une vague de mort. Là où il était, Kron devait se lécher les babines de tant d’âme qu’il pourrait récupérer. Ses mains squelettiques devaient s’afférer sur les malheureux qui allaient connaître leurs sorts bientôt… Là où elle se trouvait, la jeune ondine n’avait pas idée de tout ce qu’il allait bientôt se passer. Les épreuves qu’elle s’apprêtait à vivre n’avait même pas place dans son imagination. Et elle était loin d’imaginer les ténèbres dans lesquels Isthéria s’apprêtait à sombrer et quels changements majeurs allaient être issus de ce chaos.

Seuls, isolés dans le désert, la sirène et le tigre marchaient dans un silence sacré où ils pouvaient tous deux se remémoraient les aventures passés. La demoiselle avait le visage sombre, les traits absents et le regard vide. Mais une promesse lui permettait de garder dans son cœur une lueur d’espoir. Quoiqu’il adviendrait et tôt ou tard, elle rejoindrait la capitale pour pouvoir rendre visite à son ami. Et si sa malédiction devait rester un secret, alors c’était avec lui seul qu’elle le partagerait.


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