A great blow for a day job - Page 3

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• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 A great blow for a day job

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeSam 8 Juil - 12:46

Le test est terminé et les explications se suffisent à elles-mêmes. Comme à son habitude, le maître ne s’attardent pas sur des points annexes et puis il a son atelier à terminer et elle doit rejoindre le sien. Elle essaie d’imaginer une cavale de Lurghoyfs montés et comprend assez bien l’effroi qu’elle doit susciter et la redoutable efficacité qu’elle doit mettre en œuvre, malgré la peu de connaissance de de la forme monstrueuse de ses être d’exception. Au plus loin qu’elle fasse remonter sa mémoire hybride elle ne se souvient que du grand loup d’Hespéria qu’elle a aidé à combattre lors de l’attaque du colosse de Faramis. A lui seul il avait mis en pièce des dizaines de citadins et Léogan… C’était la dernière fois qu’elle avait vu celui qui était pour elle forban des mers. Elle n’avait jamais su s’il était sorti indemne de sa confrontation avec celui qui, si elle avait tout compris, semblait être de ses amis. Elle essaie d’imaginer son maître dans sa deuxième forme et elle doit bien admettre que c’est presque chose impossible. Elle se doute, à partir de sa forme humaine, qu’il doit dépasser en tout, tout ce que l’on peut imaginer. Elle a beau repenser à Audrey et son sort, se souvenir de sa première confrontation il y a quelques semaines de cela dans l’auberge, elle est consciente que son imagination doit être encore en deçà de la réalité. Elle devrait frissonner de peur mais le maître a toujours juste et bon avec elle et elle ne parvient pas à lui concevoir la sauvagerie démoniaque qu’on attribue aux Lurghoyfs. Elle sait simplement que personne n’a intérêt à convoquer cette forme chez la main de Bor sauf à vouloir se débarrasser de sa vie.

Sortant de ses songes de violence de démon assoiffés de sang et de mort, elle se lève et salue en silence le forgeron qui semble déjà passé à autre chose. Se considère-t-il comme quelqu’un d’exceptionnellement et potentiellement dangereux ? A chaque fois qu’il évoque les Lurghoyfs c’est comme s’il n’en faisait pas partie. Elle ne se permettrait pas de l’interroger sur ce sujet mais il a été depuis le début en filigrane depuis qu’elle a rencontré le Sindarin gris qui la mise sur le piste du forgeron, depuis qu’elle s’est interrogée sur la mort d’Audrey, depuis que la table a manqué prendre feu dans l’auberge. Mais jamais il ne s’est défini comme tel.

C’est habitée par ces pensées qu’elle rejoint son atelier. Les guerriers se sont assemblés et elle les détaille du mieux qu’elle peut. Après tout, elle n’est pas à l’abri d’un nouveau test impliquant ses petits camarades d’atelier et sa curiosité ne peut résister au plaisir de détailler armes et tenues. Une chose est certaine, ils sont tous différents malgré des similitudes parfois entre eux Par contre, elle ne peut réprimer un pincement de jalousie en détaillant les lames de chacun d’eux. Elle espère qu’il ne sera question que d’entrainement car elle a l’impression que sa pauvre lame malgré la fidélité qu’elle lui a toujours accordée volerait en éclat à la première confrontation. Comment se faisait-il que son arme pourtant soigneusement entretenue jour à près jour ait l’air si terne auprès des autres même celles travailler pour ne pas étinceler ? C’est comme si les lame du temple de Bor étaient animées de leur propre vie… Elle sourit cependant confortée dans l’idée qu’elle avait fait les bons choix depuis qu’elle s’était mise en quête d’une arme d’exception et que le mal qu’elle s’était donné jusque-là en valait bien la chandelle. Restée en arrière afin de ne pas trop se faire remarquer, elle est montée cependant sur un rocher afin de ne rien perdre de cette assemblée. Elle admire la fluidité des enchaînements de la Dawn et y reconnaît une experte et une adversaire potentiellement redoutable De temps en temps elle reconnaît des bribes qu’elle a travaillées avec son maître, mais la différence de morphologie entre son maître et la guerrière explique au moins en partie les différences de Kata. Il serait bien utile qu’elle les mémorise aussi essai-t-elle de les copier en étriquant au maximum ses gestes pour permettre à ses muscles de les mémoriser mais ne pas attirer l’attention plus que nécessaire.

Lorsque la femme termine son échauffement elle n’est pas bien certaine que tout sera ancré en elle mais elle n’a pas le temps de se poser plus de questions il n’est pas concevable qu’elle perde une miette de ce qu’elle est venue apprendre ici. Elle cherche des yeux qui hormis elle a besoin qu’on s’exprime en langage commun. Elle n’a jusque-là pas envisagé qu’elle pouvait être accompagnée dans cette indignité d’autres participants. Peut-être est-ce pour ne pas focaliser les regards sur le rouquine que la Dawn a utilisé cette phrase ?... Il semble que la femme en plus d’être délicate à son égard, possède un certain humour et la Syliméa ne peut s’empêcher de sourire.

Cependant, l’atelier n’est pas destiné aux bons mots et bien vite chacun se retrouve à la tâche essayant de mettre en application la botte de désarmement de Ch’Ascka. Lors de la première mise en œuvre par le maîtresse d’armes, elle avait dû plisser des yeux pour essayer de comprendre ce qui s’était passé. Voilà ce que c’est de rester en arrière des lignes ! Heureusement la décomposition de la manœuvre vient lui révéler les gestes et les difficultés de l’enchaînement. Bientôt elle se retrouve face à un Zélos au sourire carnassier qu’elle salue en silence avant de s’appliquer à reproduire les gestes enseignés par la femme aux cheveux blancs. Cette dernière lui semble la plus humaine des instructeurs qu’elle ait observé dans le camp de la montagne son maître excepté avec qui elle a eu le temps de tisser des liens particuliers. La Ladrini s’exerce avec plaisir, sa vivacité la servant dans cet exercice, elle parvient même à conseiller son partenaire dont la force et la puissance, sans être un handicap, ne favorisent pas les manœuvres fines même effectuées à vitesse très lente. La variante qui permet de récupérer l’arme de son adversaire demande plus d’application, mais la rouquine est satisfaite de constater qu’elle n’a pas de difficulté particulière dans ce nouvel apprentissage hormis celui de l’automatiser par la répétition et l’activation dans des situations variées qui permettront de l’intérioriser. Elle aimerait passer à une vitesse plus importante mais elle se discipline et se contrait à obéir à l’exigence de lenteur de l’instructrice dont la patience et la bienveillance viennent à bout de toute velléité de rébellion.

A chaque nouvel exercice elle change de partenaire se confrontant à des type de guerrier différents. Chez certains elle trouve une roublardise qui la désarçonne parfois mais qui l’entraîne dans un jeu qu’elle apprécie. Croiser le regard exigent de la Dawn suffit à reprendre son application. Ces intermèdes sont les seuls moments en dehors de la communion où s’installe en semblant de complicité avec ses camarades d’atelier là-haut sur la montagne. Son minois appliqué depuis qu’elle est arrivée au campement retrouve la malice qui la caractérise d’ordinaire sans que cela n’affecte son investissement et son application. Elle en oublie un peu la fatigue de la journée et il lui semble que l’altitude a un peu moins d’impact sur ses capacités physiques. Elle savoure les progrès qu’elle sent s’insinuer en elle, les pièces de puzzle qui prennent leur place sans effort au fur et à mesure qu’elle parvient à faire du lien entre les différents apprentissages qu’elle a suivis.
Elle ne refuse alors aucun défi d’entraînement qui lui est proposé et ne parvient plus à se trouver ridicule même en cas de défaite dans laquelle elle parvient à trouver de nouvelles ressources. Elle est consciente qu’elle doit trouver encore beaucoup de concentration dans le plaisir qu’elle éprouve.

*Nous ne sommes pas encore au bout du chemin, ma chérie, alors restons concentrées.*

Au fur et à mesure de l’atelier elle sent qu’elle a choisi le bon et qu’elle ne doit pas regretter d’être là, que cela correspond à ce qu’elle est et veut devenir.
Ce n’est que lorsque Ch’Ascka donne le signal de l’arrêt qu’elle se rend compte de sa fatigue et de tout l’énergie qu’elle a dû mettre en œuvre. En recherche d’un souffle nouveau, elle vérifie l’état de sa lame toute heureuse qu’elle n’ait pas subi de dommages irréparable, aidée en cela par la lenteur des enchaînements.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeLun 10 Juil - 11:07



Les gens se dispersent et se dirigent vers les feux, quelqu’un vont aider, d’autres vont simplement s’assoir, le second atelier est celui qui compte le moins de présent car c’est celui qui se passe dans l’après-midi, après le repas, voir pendant le repas pour certain qui le laisse trainer et en profite pour discuter. Ces ateliers sont loin d’être obligatoire et certain préfèrent passer du temps à discuter tranquillement.

Brom lui mange sur son Atelier, il y a des tables des choppes, de la bière, pourquoi s’embêter, beaucoup de gens sont rester avec lui pour discuter tranquillement autour d’une table et les autres tables sont pleine de gens qui simplement en profite pour se retrouver. Tyka semble avoir disparue comme ça arrive parfois au vue de ses nombreuses responsabilité, et Ch’Ascka est aller se mettre près du fu principale discutant elle aussi. Les gens sont calme et l’ambiance est bonne, entre le repos et le plaisir de discuter pour apprendre ou simplement pour parler.

Et puis les gens se dirigent à nouveau vers les ateliers, enfin certain d’autres restent là à parler entre eux tranquillement. L’atelier qu’a choisie Elië est dirigé par un petit Terrane qui doit faire dans les 5 pieds, ou à peine plus, il est armer d’une Pappenheimer et de divers couteau sur lui, des vêtements serer et un pourpoint de cuire se seconde ceinture typiquement un ceinture à secret à été posé plus loin avec les divers bourses qu’elle contenait. Ses longues bottes font un peu noble et son port est altier, il est plutôt beau, disons le modèle réduit d’un acteur avec une musculaire tout aussi puissante mais plus fine que ces cliché ambulant que l’on retrouve dans les rêves des demoiselles.

Son regard se pose sur les quelques personnes présentes, et il décide d’attendre encore un peu afin de laisser les retardataires arrivé, mais seul une personne de plus vient se joindre au petit cercle d’une dizaine de personne. Toutes sorte du profile des hommes du coin, minces, musculature fine, la plus part sont des femmes, quelques hommes sont là aussi mais tous moins impressionnant en musculature qu’Umbra et Tyka, qui pourtant son rapidement mis à mal par la puissance du morphotype Arghanatien. Tout le monde dans le cercle est armurer de cuire et la plus portent des ceintures à secret ou des bourses diverses. Le fait que la plus part soit des Dawns dans leur formation d’assassin ne serait pas étonnant. D’ailleurs quand le petit homme se met à parler en commun aucun ne semble avoir de difficulté à la suivre :


“Bonjour tout le monde, ou tout seul, on m’appelle Luc, et appeler moi Luc, en dehors de la vallée personne n’est capable de prononcer mon nom alors ne vous embêter pas plus que ça … Vous êtes ici pour battre des gens sur la longueur, plus fort que vous, et meilleur en tout point, pour jouer sur les dernier retranchement et gagner petit à petit …
Si c’est pas le cas partez de suite et allez voir ailleurs…

Personne, ça marche je ne retourne pas manger. Bien, on vas commencer par le début, ceci est intra, c’est votre arme principale, il existe de nombreuses personnes ayant des capacité d’auto-régénérassions honteuses, ou apte à amortir la douleur, il vas falloir viser les tendons.”


Il sort de sous un draps un cadavre maintenu dans un état parfait par magie. Aucun signe de pourriture ni de dégradation. Cependant le cadavre est entièrement écorcher et même si il ne suinte ni n’a d’odeur il pourrait … Mais ce n’est le cas, aucune réaction parmi le cercle. Et le petit homme commence à montrer les muscles, expliquer les jonction des tendons, où l’on peut couper et où l’on ne peut point, les zones sous les mains facilement accessible, le tendon d’Achille qui saille même sous une botte, les divers passent classiques qui permettent d’y accéder. Il parle un moment et puis il se place à côté du cadavre et par la magie le fait se lever. Il lui donne un épée et un bouclier et le met en garder. A côté de son cadavre Luc semble encore plus petit.

“Parfait atelier pratique. Qui commence, dans cette garde-là, haute, trouver moi un tendons facilement accessible et couper le.
Oui le plus simple c’est encore ceux de la cheville avec une lame longue à condition de garder au-dessus de sa tête ou un couteau en lancer, qui essaye ?



Et dans cette garde plus classique ? Toujours au couteau de lancer l’épaule … Et à la lame ? On attends qu’il attaque et on attaque les tendons des poignets c’est bien ça, il y en avait avec Ch’Ascka ce matin hein ?
Aller on vas passer en revue toutes les gardes classiques de toute façon et toutes les actions courantes, vous verrez la plus part su temps on a une ouverture pour attaquer un des muscles ou tendons principaux, poignets, épaule, ceux du coude sont dure à atteindre, et bien entendu cheville.”


Il sourit et son cours avance.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeMar 11 Juil - 9:26

L’euphorie ! C’est peut être ça ! Gonflée contre toute attente d’énergie, la rouquine ne peut s’arrêter à la fin de son atelier et poursuit son cheminement. Les bottes, c’est bien, elles ne peuvent uniquement servir à désarmer son adversaire même si c’est un début. Elle se souvient de ses assauts contre son maître, même désarmé, il parait impossible à vaincre. La solution, déjà rencontrée deux fois depuis qu’elle a entamé son apprentissage, user son adversaire en lui faisant subir des blessures qui le mettent petit à petit hors d’état de nuire. L’atelier des bottes fut sans doute le premier qui lui donne confiance en ce qu’elle est capable de faire mis ses questionnements ne lui laissent pas de repos et elle en oublie sa fatigue. Elle cherche des yeux l’endroit où se déroule l’atelier des blessures invalidantes.

Elle ne met pas longtemps à le trouver, beaucoup parmi les guerriers ont cessé leur entrainement pour faire une pause en cette fin de journée. Partout l’activité semble avoir baissé d’un cran et elle aperçoit les quelques connaissances qu’elle s’est faites de près ou de loin prendre un repos sans doute bien mérité. Elle ne s’étonne pas de l’absence de ta camarade Tyka. Elle doit avoir bien des choses à faire et la Syliméa découvre petit à petit qu’elle est devenue une référence au sein de l’armée d’Arganath, malgré sa modestie affichée alors qu’elles devisaient en bas dans la cité. En outre, Elië est bien trop occupée à rechercher son prochain feu pour véritablement prendre conscience de son absence.

Elle, prise de cette boulimie de progression ne conçoit pas une seconde de mettre un terme à cette journée d’apprentissage. Un petit groupe se forme autour d’un guerrier de petite taille à côté duquel elle n’aura sans doute pas de complexe de stature. Elle n’a pas la bêtise de croire qu’il ne représenterait pas de danger dans un face à face. Sa place d’instructeur est déjà un gage d’expertise et elle sait en outre qu’aucun ennemie ne doit être pris à la légère sous peine de mauvaise surprise. Elle préfère toujours venir à bout d’un adversaire presque trop facilement parce qu’elle l’a surpassé de beaucoup plutôt que de prendre le risque de subir une attaque ou une contre-attaque qui lui serait fatale faute de prudence. Elle s’approche vivement pour ne rien rater de cet atelier, mais heureusement le petit guerrier temporise pour laisser le temps aux retardataires de les rejoindre. En d’autre temps, la Ladrini aurait peut être jeté son dévolu sur le bellâtre, mais aujourd’hui, elle ne confond pas les plaisir et ses apprentissages. Aucun sourire gourmand sur ses lèvres et ses battements de cils sont dus à sa concentration et peut être aussi à la fatigue qu’elle renie de toute la force de son enthousiasme. Elle n’a pas besoin d’observer longtemps ses camarades de feu elle comprend qu’ils sont tous de la même famille de guerrier qu’elle ou que ce qui pourraient lui être opposés. Elle sourit à la pensée d’en revoir certain en face d’elle à l’occasion d’une de ses missions ultérieures. Existe-t-il ailleurs un endroit où cela est possible ? Elle croise çà et là des regards de Dawns sans hostilité particulière et pourtant elle sait qu’ils tenteraient sans hésiter de l’occire s’ils la considéraient comme un danger pour le duché.

Comme tous les instructeurs, il commence par annoncer la couleur et dissiper tous les malentendus. C’est toujours un peu sec, mais efficace et il est certain de pouvoir commencer avec des gens qui ne sont pas là par hasard. Pour commencer elle se voit confirmer qu’elle aura de nouveaux achats à effectuer à la première occasion. Elle sait qu’elle est en train d’entrer dans une autre dimension de son art et que ses missions de tromperie dans lesquelles la magie n’est que rarement un enjeu ne suffiront sans doute plus suffisantes. C’est un peu comme si des portes s’ouvraient devant elle mais aussi comme si elle était prise en faute de petite écolière qui aurait oublié son plumier chez elle… Elle repense à la femme serpent. Elle n’avait peut-être pas tort lorsqu’elle lui a laissé entendre qu’elle venait dans sa boutique en touriste et non en professionnelle. Il est peu probable qu’elle ait une nouvelle fois l’occasion de lui rendre visite. Il faudra qu’elle trouve un autre endroit où s’approvisionner…

Elle se demandait sous quelle forme aurait lieu l’apprentissage mais elle ne s’attendait pas à l’apparition du cadavre et pourtant cela semble logique comme manière de faire comme les chirurgiens ne peuvent pas éternellement se faire la main sur des quartiers de porc. Elle se laisse par contre émerveiller par la maîtrise du maître d’arme sur son malheureux pantin. Au fur et à mesure des explications, elle envisage des coups et des enchaînements avec ce qu’elle a déjà appris, esquissant les gestes comme l’acrobate avant de s’élancer répète les figures qu’il va effectuer. Elle ne se fait pas prier pour tenter de les mettre en application afin de les affiner. A chaque fois elle a en tête son maître d’arme, non qu’elle ait de mauvaises intentions à son égard, mais il lui parait la montagne la plus invulnérable qu’elle connaisse et elle en profite à chaque fois qu’elle le peu pour poser les questions qui la taraudent. Lorsque ce n’est pas à son maître qu’elle s’attaque dans ces exercices c’est à Umbra qui demande d’autres compétences si l’on veut l’affronter ce qu’aux dieux ne plaise.

« Tout cela est bien beau tant que l’adversaire n’a pas d’armure de métal, mais dans le cas d’une telle armure ou de pièce d’acier pour protéger les parties vulnérables ?... »

Sans doute sa question est-elle sans objet pour des Dawns qui affronteront des gens souvent couverts légèrement mais pour elle qui pourrait se trouver en face d’une tour de garde caparaçonnée c’est une toute autre histoire.

« Chercher les défauts de la cuirasse ne nuit-il pas l’objectif d’affaiblir l’adversaire ? Sans compter qu’il est si facile d’y laisser son arme coincée à l’intérieur… »

Elle est consciente que ces questions pourraient faire éclater de rire les membres de l’atelier, mais l’euphorie qui est sienne depuis l’atelier précédent a un effet désinhibiteur et elle n’a cure des moqueries. Elle se contente de s’appliquer à suivre les conseils de l’instructeur, oubliant la fatigue qui voudrait alourdir ses membres et ses gestes. Elle comprend de mieux en mieux et de plus en plus vite ce que l’on attend d’elle et elle prend conscience de l’utilité de toutes les leçons qu’elle a prises avec la Main de Bor qui lui permettent d’anticiper la position de ses armes, ses gardes, ses parades et ses esquives. Elle ignore la sueur qui perle à son front et à ses tempes et ruisselle sur sa peau, avertissement qu’elle ne veut prendre en compte d’un retour de fatigue.
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeLun 17 Juil - 12:14



L’homme regarde la demoiselle, pas qu’il ne l’ai pas regarder avant, ce serait faux, il l’a déjà détailler avec précision et même avec une certaine avidité sur certaines parties mais c’est plutôt courant lorsque l’ont regarder quelque chose sorti d’un rêve inadmis. Mais là il la regarde différemment, il laisse son regard sur son arme, il regarde ses doigts et ses bijoux, il observe longuement les détails qui font qu’elle n’est pas d’Arghanat et qui montre qui elle est malgré ou grâce à l’entrainement du vieux forgerons.

Puis il finit par lui répondre :


“Normalement je garde ce genre de réponses pour ce soir, il faut bien que chacun trouve quelque chose d’intéressant pour essayer de gagner face à Brom et sa bagarre de taverne … Mais bon, je doute que tu puisse faire défaut à ton maitre ce soir donc je vais te répondre. En plusieurs points…

Le premier point, ne combat jamais quelqu’un en armure de plate avec ces armes-là, c’est stupide et inconvenant. Tu remarqueras que la plus part des hommes du camps, si l’on omet les dawns, ont des armes plutôt lourdes avec un bout pointu, l’une des armures du coin est la hache à simple tranchant avec bec de l’autre côté, c’est le bout qui massacre les armures.
Second point, procure toi un petit bec de corbin, on est plusieurs à en avoir un, de la taille d’une machette c’est une saloperie qui permet d’enlever a tempe de quelqu’un à travers une armure, bien qu’il faille se rapprocher un peux.
Troisième point, si tu cherches à te faire engager chez les Dawns alors Umbra t’apprendra une technique qui consiste à utiliser les quillon de la garde pour fracasser les armures quitte à prendre son arme par la lame, mais c’est valable avec les sabres des dawns qui sont très résistant et un peux travailler, l’un de leur quillon est fait pour ça ou peux être bouger pour pouvoir jouer ce rôle.

Enfin le quatrième et dernier point est celui qui t’intéresse le plus, vous êtes en mission, ou vous avez dût vous déclarer en mission mais sans équipement … Ou juste avec deux trois couteau et un sabre d’apparat.
Si l’homme en face de vous n’est pas un bon ou un guerrier du crue vous pouvez jouer à viser les jonction, la plus part des armures ont un ou deux défaut et l’épée glisse facilement depuis ce défaut vers un jonction, regarder les gravures sur les armures et ce genre de choses … Et puis laisser vous guider par le forgeron, le plus dure est de voir ça fait vus avez le temps d’esquiver … Si le gas est bon, même si il a une armure de qualité moyenne il vas briser votre arme si vous jouer à ce jeux. Trouver un objet lourd et contendant et débrouiller vous pour déduire son crane à bouillit avec le casque. Si vous êtes dans un couloir servez-vous des meubles, coincer le et ensuite une pierre. On frappe à répétition.
La dernière option c’est de ce servir de l’armure, mais je doute que tes muscles soit assez puissants … On passe au corps à corps, et on tord le cou … Ca marche toujours assez bien. Bien qu’il faille souvent le fatiguer avant. Frapper du plat de la lame sur les gants, à force vous enfoncerez bien un doigts, à partir de ce moment-là la douleur vous aidera.

Si vous voulez passer à la pratique ça sera ce soir … Je vais pas vendre ma place non plus hein. On a une prime d’atelier en fonction du nombre de personnes … Et certaines choses ont un prix.

Tiens en attendant regarde ça …”


Après avoir fouiller dans son sac il lance à Elie un objet dans une sacoche de cuire qui fait la taille d’une lettre. Elle est lourde mais pas excessivement épaisse. A l’interieur il y a toutes les pièces pour monter un petit bec de corbin avec un manque de 60 centimètres ainsi qu’un bec de corbin monter un bout d’une chaine de moins d’un mètre.

L’homme lui est retourné à son cours et il continu de faire travailler les attaques sur les différents tendons chacun son tour, et puis au bout d’un moment il sort un second cadavre qu’il fait se lever et le laisse debout en garde basique invitant chacun à tester tranquillement tandis que lui passe à la vitesse supérieur avec le premier et commence à faire travailler les attaques en mouvement.


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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeMar 25 Juil - 11:12

Sans arrogance mais sans l’humilité excessive qui la caractérisait il y a encore quelques heures, elle soutient le regard du maître de l’atelier. Son regard n’est affaibli que par les marques de fatigue qui commence à asseoir son emprise sur elle. Elle sait qu’elle dénote dans cet univers de guerriers sacerdotaux et d’exception, mais elle est parvenue à passer outre sa différence. Elle a pris maintenant ses marques par rapport à ce qu’elle veut et ce qu’elle est. De plus ses capacités d’adaptation et son travail continu sur les usages du duché et de cette phalange en plus des rudiments de langages qui s’étoffent petit à petit lui permettent de respecter le milieu qui l’accueille même si elle sait qu’elle ne peut pas faire illusion et est encore loin de pouvoir prétendre se fondre dans Arganath. Elle en tout cas heureuse de ne pas avoir provoqué d’esclandre qui aurait justifié un affrontement, un duel dont lui avait parlé son maître. Elle aurait sans doute eu bien du mal à ne pas relever un défi comme lui avait ordonné son mentor. Elle ne sait pas comment elle aurait supporté l’humiliation de laisser un autre se battre à sa place même si les notions d’honneur chez elle sont toute relatives.

Comme en chaque instant des entrainements auxquels elle participe, elle met un point d’honneur à combler le maximum de lacunes qu’elle est parvenue à identifier chez elle. Aussi se garde-t-elle bien de couper la parole à l’instructeur et se contente de lui accorder toute sa concentration.

Elle sent son sourcil hésiter à s’arquer de surprise à la mention de la bagarre de taverne à laquelle fait allusion Luc. Elle n’en a pas eu encore vent mais ne peut s’empêcher de rire intérieurement à cette perspective en se demandant si c’était une réjouissance prévue ou s’était une chose inévitable, comme une tradition à laquelle on ne pouvait échapper durant l’entraînement de la montagne. En tout cas, il est certain qu’elle ne s’imagine pas prendre un autre parti que celui de son maître…

A chacune des réponses elle se rend compte à la fois qu’elle a progressé et que sans le savoir elle les possédait et qu’en même temps elle reste encore trop tendre et peu équipée. A chaque fois elle se rend compte des investissements en temps et en matériel qu’elle doit encore consentir. Elle ne peut qu’admettre que ses armes ne sont pas adaptées à combattre contre une armure de plate. C’est bien pour cela qu’elle évoquait cette possibilité. Elle s’aperçoit qu’elle n’est pas capable encore d’accepter que certaines choses ne soit pas possibles une fois qu’elle y est confrontée. Elle doit sans doute apprendre à trouver d’autres voies et pourquoi pas à rompre le combat lorsqu’il est de toute évidence perdu d’avance. Le tout est d’apprendre à ce qu’il ne le soit jamais. Varier ses armes est une des clefs, même si les autres solutions ne semblent pas des plus élégantes. Lorsque sa vie est en jeu, l’élégance n’est plus de mise. Evidemment il est toujours préférable d’avoir une arme adaptée à toutes les situations, mais ce n’est pas toujours possible et en utiliser de plus viles, en tout cas pour une Sindarine, peut s’avérer nécessaire, encore faut-il en maîtriser toutes les techniques. Elle imagine Tyka maniant son sabre par la lame pour en utiliser la garde comme bec de corbin. Des évidences sautent aux yeux en matière de handicap lorsqu’on en est réduit à cela. Avoir un outil adapté est souvent préférable…

Elle laisse de côté les considérations sur les défauts de cuirasse et les jonctions. De même elle a déjà expérimenté les expédients qui permettent au moins de se sortir de situations imprévues même si l’objectif n’était pas de venir à bout de tour de métal mais au moins de ne pas avoir à les affronter directement. Elle sait déjà depuis longtemps que ce n’était pas par sa puissance qu’elle parviendra à vaincre un guerrier carapaçonné. Elle a déjà mené cette réflexion et préfère se concentrer sur l’objet que lui jette l’instructeur. En quelques secondes elle a monté l’arme et peut la considérer d’un œil critique. Elle en cherche le point d’équilibre et passe son doigt sur la pointe du bec. Le profil de cette arme justifie à lui seul son appellation. Assez robuste pour supporter les contraintes des chocs contre les plaques de fer des armures mais assez effilé pour pouvoir les pénétrer. Elle n’a aucun mal à imaginer les dégâts que cette arme peut causer aux armures et encore moins à la tempe évoquée par Luc. Le second au bout de sa chaîne est sans doute plus difficile à manier mais sans doute plus sournois pour sa victime. Apprendre à le manier pourrait s’avérer un bon investissement de temps…

La pratique annoncée pour le soir est assez alléchante mais elle se demande si elle a un lien avec la gabarre de taverne évoquée tout à l’heure ou s’il s’agit d’un autre atelier.

Mais pour l’heure, l’atelier a repris son cours et en élève consciencieuse, elle ne peut se permettre d’en perdre une miette en se projetant trop dans un avenir encore sujet à caution. Elle a fini presque par oublier qu’elle est confrontée à un cadavre. Dans un premier temps cette cible l’avait décontenancée mais peu à peu seuls les objectifs de ses coups, c’est-à-dire les jointures et autre tendons, lui restent à l’esprit. Elle tente de faire la synthèse de ce qu’elle a appris depuis qu’elle a rencontré son maître, doser ses enchainements, savoir rompre du terrain lorsque c’est nécessaire, faire preuve de patience et entrer dans le garde lorsque l’ouverture se présente soit par la fatigue de l’adversaire ou suite à une de ses erreurs.

Mais soudain la fatigue tombe sur ses épaules comme un sac de sable. Elle fait jouer ses articulations entre deux passes comme pour chasser la lassitude qui tente de s’en emparer. Il est temps que l’atelier se termine et qu’elle refasse des réserves d’énergie. Elle s’en veut dans ces instants de faiblesse de ne pas avoir la constitution robuste des autres guerriers d’Arganath. Elle ne veut pas imaginer être obligée d’aller prendre de repos si la soirée promet encore tant d’apprentissages.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeJeu 27 Juil - 10:04



Au bout de quelques temps le petit homme relâche sa magie et les cadavres retombent comme oublié là d’un coup, happé par un dieu quelconque qui avait oublié deux âmes sur le chemin. Il s’étire tout en déclarant :

“Aller tout le monde l’entrainement est terminé, il me faut du temps pour récupérer ce soir je fais bouger ceux-là avec des armures, j’ai beau être un Canlynol je ne suis pas invisible ni infatigable. Vous avez deux heures avant le repas, et une heure trente pour manger environs je crois, dépendra de Umbra comme d’ab’. Donc je vous conseille de vous bouger. Ho et il parait que les membres de la logistique ont fini de monter le bain près de la falaise, si Brom y est ça devrait être chaud.”

Il s’approche d’Elië pour lui parler tranquillement alors que les autres se retirent tranquillement :

“Prend celui à chaine, et demande à Umbra de te montrer, durant sa formation d’Assassin c’était un maitre des armes à chaines. Personne ne sera meilleur que lui à ce niveau. Un détaille cependant, si tu n’es pas Umbra ou Brom tu ne gagneras jamais par la beauté et la finesse, mais par un mélange de beauté et d’ombre. Si tu as une chaise à proximité coince la tête et les bras de ton gas en armure dedans. Si tu arrives par derrière tu gagnes, si tu n’es pas vue tu peux tuer … Ici ce sont des guerriers, des gens de la guerre, la plus part ont des armures et des armes contre celle-ci, à part dans quelques groupes l’épée est juste une arme de rechange. La hache, le bec, la masse, la hallebarde, la lance à la rigueur. Voilà avec quoi ils jouent… Seul ceux qui sont bien meilleur qu’eux peuvent gagner contre eux dans la finesse avec des épées. Voue ta vie aux armes, et dans cents ans tu en reparlera à mes descendant … Sinon apprends leur faiblesse.

Vas te reposer tu es plus fatigué que moi et demain même si il n’y a aucun risque vue que nous somme bien plus nombreux ta vie sera tout de même en jeux. Et puis ça sera la première fois pour certain qu’ils tueront des femmes et des enfants sans plus aucune défense … Tu ne pourras pas compter sur tout le monde…
Même si connaissant Brom tu sera dans les Dawns, donc tu pourras compté sur tout le monde, il y en a qui ont de la chance.”


Il sourit, ce n’est pas un reproche, juste une pointe de jalousie. Car cette guerre est aussi un test pour les nouveaux, la première se recrée, il y a eu quelques morts durant la guerre du froid, alors on recrute à nouveau. C’est plus qu’un camps de formation.
Luc s’en vas vers la falaise en trottinant.

Là-bas une grande paroi de bois a été monter, depuis le feu des gens amènent des pierres chaudes tandis que d’autres jette de la neige par-delà la parois de pierre, derrière la barrière de bois qui semble être lié par des racines entre elle, comme si le bois était vivant, il y a Brom, et des dizaines de personnes autour de lui, hommes comme femmes. La plus part ont plus de cicatrices que les cadavres même si certain les caches par des tatouages. On reconnais les nouveaux plus facilement maintenant, ils n’ont pas toutes ces marques, ou moins, seulement celles de l’entrainement.

Le petit groupe autour de Brom est large, mais on reconnais facilement quelques personnes :
Umbra est toujours en armure et, du coté terre de la barrière, il parle avec Brom derrière son masque, adosser eu bois il joue avec une pendentif au bout d’une chaine pour se délier les mains.
Tyka, elle est collé à Brom dans le bain et fait des grands signes à Elie quand elle arrive.
Luc s’est jeter à l’eau plus loin et discute avec Ch’Ascka.
Il y a aussi des dizaines d’autres visages, le coupe de cavalier qu’elle a déjà vue est bien un couple tranquillement posé dans un coin ils parlent sans ouvrir la bouche, la peau de Pha semble encore plus étonnante dans le bain, on dirait qu’il est fait de bois lui aussi, mais de bois d’un type proche de l’ébène où simplement polie il semble verni …



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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeSam 29 Juil - 21:21

Lorsque les corps sans vie et mutilés par les tentatives plus ou moins aboutis des élèves retombent au sol, la Syliméa sent toute la fatigue lui tomber d’un coup sur les épaules ou tout au moins le reste de la lassitude qu’elle était parvenue à ignorer jusque-là. Ses bras le long du corps à peine attachés à ses épaules laissent pendre son arme devenue enfin inutile. La consolation lorsqu’elle jette un regard alentour est qu’elle n’est pas la seule à avoir l’air vidé de toute son énergie. Hormis les quelques rares Zélos de l’atelier chacun a donné tout ce qu’il avait encore en réserve et peu s’en cache, les mains sur le bas de cuisses ou assis sur quelque roc providentiel.

Heureusement l’instructeur lui-même met tout le monde à l’aise. Il n’y a pas que pour les disciples que les choses sont fatigantes et les ateliers demandent autant d’investissement le part des meneurs que de ceux qui sont sous leur houlette. C’est une chose que la facilité que dégagent certains d’entre eux fait souvent oublier. Et puis la perspective d’un bain délassant redonne du baume au cœur des participants chacun ramasse ses affaires posés sur leur cuisses qui appuyées contre un rocher ou déjà au fourreau dans le dos. La rouquine ne fait pas exception, le temps promis pour se remettre de cette journée ne lui sera pas de trop avant le soir. Mais il sera dit que les choses devront encore attendre un peu car Luc l’arrête dans son élan pour compléter l’échange qu’ils ont entamé plus tôt durant l’atelier. Elle ne sait pas trop dans son état de fatigue s’il s’agit de lui faire sentir ses imperfections ou bien d’une sollicitude dont elle devrait lui être reconnaissante. Toujours est-il qu’elle l’écoute avec attention tentant de garder pour elle ses états d’âme. Seule la progression qu’elle pourra avoir durant son séjour en Arganath est importante.

Elle prend l’arme que lui tend Luc est le remercie d’un sourire. Depuis quand n’a-t-elle pas souri ? Occupée à se contrôler et à le pas offrir de faille aux regards du Duché, elle ne se rappelle plus à quand cela remonte. Peut-être Tyka s’en est-elle vue gratifiée  lorsque son visage se peint de la lumière de ses lèvres à l’unisson de ses pupilles pétillantes ?
Elle sait que le conseil ne peut être que judicieux et elle ne manquera pas d’aller importuner Umbra, après tout que risque-t-elle à part un refus ? Elle sent que son séjour de formation touche à sa fin et elle ne peut pas se permettre de tergiverser autour de sa susceptibilité. Une sorte d’urgence vient de s’insinuer dans son esprit et dans ses veines. Elle sait qu’elle n’aura pas de nouvelle opportunité de ce style et de cette qualité avant longtemps et qu’elle doit en profiter. Elle sent déjà en elle tous les changements qui se sont opérés. Elle en est fière mais fatalement encore insatisfaite Elle sait aussi que la suite ne dépendra que d’elle mais que cela risque d’être plus long sans l’expertise d’un maître. Mais en attendant il est plus que temps de mettre à profit chaque instant avant d’envisager la suite de sa progression.

Alors elle ne perd pas un conseil du maître aux cadavres. Elle ne peut être que d’accord avec lui, même si quelque part il lui fait comprendre qu’elle ne sera jamais apte à faire partie de l’armée du duché. Elle n’en a cure de toute façon. Ce n’est pas son ambition. Sa partition est ailleurs et l’ombre son mais depuis longtemps. Elle a appris ici que si dans la tromperie elle avait quelques talents, elle était encore trop tendre dans la rouerie armes à la main, mais déjà des portes se sont ouvertes, portes qui lui demanderont du travail et de l’équipement mais grâce au changement de son regard sur ses ennemis potentiels et son entrainement naissant à décrypter leur faiblesse, elle est capable d’encore progresser. Elle hoche la tête pour signifier qu’elle a bien compris les conseils qui lui étaient prodigués. D’ailleurs elle peut tout aussi bien vouer une partie de sa vie aux armes et poursuivre dans la voie de la finesse. L’un n’empêche pas l’autre, elle sait pertinemment qu’elle ne maniera jamais la hache et son objectif n’est pas de participer aux batailles qui la rebutent chaque fois qu’elle les évoque. Ici elles lui servent d’entraînement, à la pousser vers de nouvelles compétences dans de nouveaux retranchements. Elle les accepte comme outils de formation, mais elles ne seront jamais son terrain de jeu.

D’ailleurs celle du lendemain ne l’excite pas plus que cela. Oui elle ira se reposer, mais présentée par le maître d’armes, elle ne sera pas très équitable et ressemblera plus à une boucherie qu’à un combat. Le surnombre, les femmes et les enfants… Evidemment, faire acte d’invasion du Duché ne pouvait que provoquer une riposte sans merci et sans risque de défaite qui encouragerait d’autres à tenter leur chance dans ce territoire de montagne mais aussi de richesses. Elle n’a pas de pitié particulière pour cette bande de mercenaires. Elle trouve simplement que la partie n’est pas très équitable mais où est l’équité lorsqu’il s’agit de dispenser la mort ? Elle-même ne s’embarrasse pas de laisser une quelconque chance à ses victimes… Malgré le sourire qui l’accompagne, la dernière réflexion de l’instructeur agit comme un pincement dans son esprit. Le sourire qu’elle lui renvoie est un peu pincé. Depuis le début, il ne lui semble pas avoir essayé d’avoir de traitement de faveur même si elle sait que sa condition de Dervish Prentis lui en a fatalement procurés. Elle ose croire que le poste qui lui sera octroyé le sera en fonction de ce qui est préférable pour la bataille et non pour ménager l’apprentie de la Main de Bor. Elle le laisse se diriger seul vers le bain un peu désorientée avec un petit reniflement de dépit qui ne sied pas à ses charmantes narines.

Elle baisse la tête en se dirigeant vers le bain collectif qui a été dressé car c’est bien le terme qui convient pour des thermes de cette dimension qui ont plus à voir avec un camp retranché qu’avec une piscine traditionnelles accueillant le repos du guerrier. Il faut dire que la présence seule de  Brom Ode'Bahalmarche le justifie amplement. En face de lu mais ne semblant pas vouloir se joindre aux baigneurs, anonymat oblige sans doute, elle aperçoit Umbra. Cette vision lui rappelle la suggestion de Luc et chasse en partie se dernière déconvenue. D’un pas décidé, elle se dirige vers lui le bec dans une main la chaîne enroulée en spires lâches et cliquetantes dans l’autre. Elle sait qu’il la sent s’approcher mais reste un pas en arrière en attendant qu’il ait fini ce que les deux monstres de combat ont à se dire. Au moment de prendre la parole, elle sent sa détermination flancher un peu mais se lance tout de même priant pour qu’aucun félin mignon ne vienne se lover dans son gosier et trahir son trac.

« Pardon de vous interrompre… »

Le masque s’est tourné vers la rouquine, comme pour la percer de part en part mais elle continue sans faiblir, elle tend légèrement les mains en avant pour montrer le bec de corbin au bout de sa chaine.

« Luc m’a conseillée de me familiariser avec cette arme et de me rapprocher de vous pour apprendre à la manier. Si vous aviez donc un moment à m’accorder lorsqu’il vous plaira, je vous en serais reconnaissante… »

Reconnaissante, encore ce mot dont son maître ne veut pas entendre parler ! Pourtant comment pourrait-elle ne pas se sentir redevable d’une personne qui lui accorderait de son temps et de son savoir. Elle jette un regard furtif du côté de son maître afin d’essayer de saisir ce qu’il pense de son élève à ce moment, mais se focalise sur la réponse du maître Dawn. Les trous noirs semblent faire un aller et retour entre les mains de la fille et son visage mais le masque garde le silence. Il n’a même pas cessé son manège avec son pendentif entre ses doigts agiles, seuls éléments qui confirme qe ce n’est pas une statue Elle ne sait pas si c’est une fin de non-recevoir ou si le maître d’arme a besoin de la réflexion, mais elle préfère ne pas insister. Elle a pris avec son maître l’habitude d’attendre que ce soit le moment pour recevoir les réponses à ses questions.

Elle casse le buste pour prendre congé et se dirige au niveau de la margelle du bassin d’où Tyka lui fait signe. Le bain lui tend les bras. Elle y reconnait de nombreux guerriers et guerrières qu’elle a déjà côtoyés mais se rend compte qu’ils sont encore nombreux ceux qu’elle découvre encore à moins que le bain ne les fasse paraître sous un jour si différent qu’elle ne les reconnait pas. Les cicatrices qui constellent les corps sont un premier changement et elle sait déjà que sa peau lisse risque de faire jaser dans le camp, que chacun doit concevoir une certaine fierté de chaque stigmate auquel il a survécu. Elle a appris petit à petit à assumer ce qu’elle est et ne se pose pas plus de questions malgré les deux modes qui semblent se faire concurrence dans l’eau fumante, les nus et les plus pudiques. Elle pourrait se demander quelle est l’attitude à adopter dans le Duché, mais elle n’a jamais eu de souci avec sa nudité ni avec la pudeur en général et d’autre part, elle a déjà pris des bains dans le plus simple appareil en compagnie de son maître. Aussi dépose-t-elle entièrement son équipement et ses vêtements sur un rocher non loin de là avant de franchir gracieusement malgré la fatigue la margelle de bois. Immédiatement l’eau chaude l’enveloppe et la cajole baignant toute sa lassitude détendant ses muscles sursollicités depuis qu’elle est arrivée au camp dans la montagne. Elle s’immerge alors entièrement remontant à la surface la nuque renversée pour permettre à ses cheveux de se lisser en arrière. Elle a ainsi une apparence plus stricte que ses boucles ne lui donnent d’ordinaire, mais son sourire de bien être chasse bien vite cette impression. Bientôt elle a rejoint Tyka et par conséquent son maître. D’une tapette elle éclabousse gentiment Tyka avant de lui envoyer un sourire malicieux. Décidément, cette fille est bien la seule ici à lui inspirer l’espièglerie qui est la sienne d’ordinaire ! Auprès d’elle, elle se sent autorisée à bavasser sans peur du qu’en dira-t-on. Un peu de légèreté ne fait pas de mal et puis elle sent qu’elle en a grandement besoin. Ce contrôle permanent qu’elle s’est imposé commence à lui peser et elle a besoin d’une petite récréation.

« Je suis morte ! Je ne sais pas si tout le monde est comme moi… Sans doute que non… Et toi ? Ton atelier s’est bien passé ? Pas trop fatiguée ? ... »

Il semble que la Dawn va crouler sous un flot de questions et la rouquine ne semble pas disposer à marquer une trêve, sans doute parce qu’elle sait que sa guide ne s’en laisse pas conter et est tout à fait capable de la couper ou de l’envoyer sur les roses si jamais elle la juge trop insistante.

« … Luc m’a parlé d’une bagarre de taverne pour ce soir, je n’ai pas très bien compris de quoi il s’agissait… Tu dois savoir toi. »

Jusque-là elle n’a pris aucune précaution afin que la Main de Bor puisse entendre, mais elle baisse soudain la voix et se penche à l’oreille de sa camarade.

« Et où en sont tes affaires avec Brom Ode'Bahalmarche ? »

En même temps ses yeux sont retenus par le physique de Pha’. En plus de sa silhouette irréprochable, sa peau le fait ressembler à un statuaire ou à un bijou. La rouquine est fascinée mais se force à détourner le regard vers Tyka pour ne pas paraître inconvenante ce qu’elle est en fait tout à fait.
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeMar 1 Aoû - 14:59



Umbra la laisse partir tranquillement sans répondre avant de reprendre sa conversation avec Brom.

Plusieurs regard sont tourné vers la demoiselle lorsqu’elle entre dans le bain, peu ici peuvent prétendre à toucher de près ou de loin sa beauté, et si certain la cherchait vraiment il faudrait probablement qu’elles se comportent autrement vis-à-vis des repas et du sport. Mais même si ce n’est pas un but dans la vie parmi les demoiselles, ni vraiment quelque chose que cherche les hommes ici cela reste aussi impressionnant qu’une statue magnifique ou tout autre œuvre d’art que l’on voudrais un jour pouvoir égalé. Puis on revois ses envie dans ses compétences et en prenant en compte tout ce que le monde à fait, alors on laisse s’évaporé l’idée, mais elle ne s’évapore pas pendant qu’on le regarde du coin de l’œil.
D’ailleurs si certains regards peuvent paraitre un brin mutin c’est loin d’être le cas de la plus part qu’ils soit féminin ou masculin qui la regarde surtout comme on regarde une œuvre dans un musée, beauté inaccessible et rêve éperdue. Les quelques regards un peux déplacer viennent surtout des plus jeunes de la ville qui pour une raison inconnu pense que parfois les règles s’effritent sur les bords pour ceux qui sont mieux née … Pourtant si des un des généraux croisent ce genre de regard c’est un bon coup sur le crâne et des exercices ; mais ces regards-là seules, car certains ne se gênent pas pour la détailler et particulièrement les quelques que l’on peut répertorié dans la catégorie des maitres d’armes ou de ceux qui doutent des aptitudes de la Dervish Prentis.

Pendant ce temps-là Tyka discute avec Elië sans vraiment se soucier de tout le cirque qui s’est mis en place, elle a un peu lâcher Brom pour se posé plus confortablement avec son amie :


“On est tous crever, mais on le montre moins, c’est juste une question d’entrainement … Moi ça s’est bien passé, pas de souci particulier, et puis c’est toujours sympathique ces ateliers, j’adore ça, et être des deux côtés d’ailleurs !
La bagarre ? Ho c’est que ce soir c’est arme improvisé avec Brom, et donc ça finit toujours en bataille de taverne pour mettre à profit tout ce qu’on a appris, mais une bataille de taverne encadré !”


Puis elle regarde Pha en répondant à la question discrète :

“Pas terrible, et toi avec Pha ? Lui il triche aussi, c’est un Sylphide il parait qu’il a créé son corps … D’autres disent qu’il est vraiment en bois, mais personne n’a jamais essayer de lui foutre le feu … ”
Continuant de sa voix discrète elle ajoute :
“J’ai pas bien comprit mais Umbra me dit de te dire : Cette nuit, deux heure, devant le temple … Tu comptes te faire Umbra aussi ? Brom et Pha ne te suffisent pas ?! Si tu cherches à te faire tous les généraux d’Arghanat il faudra me passer sur corps ! …”
Se rendant compte de ce qu’elle vient de dire une pointe de rouge monte à ses joue et elle rajoute avant de sourire plus grandement encore :
“Même si je suis pas un général …”

Et elle explose de rire avant de s’adosser à la barrière de bois et de regarder Brom et Umbra continuer dans leur discussion :

“Même moi je ne comprends pas vraiment ce qu’ils disent, la langue à tellement évoluer depuis, ils parlent dans un dialecte qui à l’âge du pays … Je crois qu’ils parlent d’armes mais je n’en suis même pas sur … Ils sont une dizaine à encore parler ça dans le monde entier. Pfff …
Bon alors, vas-y, dit-moi comment il faudrait que je m’y prenne pour avoir autant de succès que toi !”



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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeJeu 3 Aoû - 17:53

La belle était loin d’être insensible au regard des autres sur sa plastique et ce qu’elle pouvait inspirer. On pouvait même dire que cela remontait à sa rencontre avec Elië Valanatëel la Sindarine. Lire le désir dans les yeux des autres était une des petits plaisirs qui lui faisait aimer la vie et la sensualité, on pouvait même dire la luxure en était un autre en plus de son métier découvert lui aussi lors de sa découverte de la Sindarine bannie de Canopé. Mais pour l’heure elle ne prêtait aucune attention aux regards qui caressaient ses courbes. Ses propres préoccupations et la fatigue étaient bien suffisantes alors qu’elle partageait le bain avec bien d’autres dans le même appareil qu’elle. La priorité est de savourer ce moment de repos et de délassement dans le bain que son maître contribue à chauffer. D’ailleurs, même si le mouvement de tout ce monde contribue à brasser l’eau de cette piscine, car le terme convient mieux aux dimensions de l’endroit, on ne peut manquer de noter que le forgeron est bien la source de la chaleur de l’eau les baigneurs se répartissant plus ou moins loin de lui suivant d’une part qu’ils se sentent autorisés à côtoyer de près le colosse mais surtout qu’ils recherchent telle ou telle température.

Tyka pour sa part est en quête de beaucoup de chaleur au sens propre comme au sens figuré et reste dans les proches abords du maître d’armes. Toujours avenante à l’égard de la Syliméa elle ne se fait pas prier pour converser avec cette dernière. Les deux femmes sont entourées de volutes de vapeur conséquence du choc thermique entre l’air de la montagne et la température du bain et la rouquine sent une agréable torpeur l’envahir jusqu’à ne plus pouvoir imaginer qu’elle aura encore beaucoup à faire avant d’aller se coucher, chose qu’elle ferait bien immédiatement. Elle s’est posée au côté de la Dawn et s’efforce de lui accorder toute son attention, c’est la moindre des choses à l’égard de cette fille qui est aux petits soins avec elle depuis le premier moment où elle se sont rencontrées.

La fille des montagnes a le don pour rester détendue et souriante même lorsqu’elle aborde des sujets sérieux concernant Arganath ou le camp de la montagne. Bref elle encourage la bonne humeur naturelle de la Ladrini trop souvent réprimée depuis qu’elle a rencontré le forgeron mais surtout depuis qu’elle a franchi les frontières du Duché. Son maître n’y est pas pour grand-chose en tout cas explicitement parlant. Il ne lui a jamais intimé l’ordre de mettre son espièglerie de côté, mais elle est tellement concentrée sur sa formation et le désir de bien faire qu’elle s’est auto-censurée. Par contre, pour ce qui est du Duché, les choses étaient assez claires même avant d’y pénétrer, ce n’était pas l’endroit où se faire remarquer par des fantaisies pouvant être mal interprétées. La rencontre de Tyka avait donc été de ce côté une vraie bénédiction, montrant à la rouquine qu’il était possible de laisser son sérieux de côté même ici.

Elle prit note avec le sourire de quelqu’un à qui on promet une friandise de l’annonce de l’atelier du soir et se dit que c’était une bonne occasion d’apprendre à être un peu plus sombre comme le lui avait conseillé Luc même si elle ne savait pas trop dans quel état de fraîcheur elle serait et que c’était aussi une bonne occasion de prendre des coups. Mais on n’avait rien sans rien…
Elle prit un air contrit lorsque la Dawn lui avoua son échec avec le maître d’armes. D’après la Syliméa son maître n’était pas du genre à céder à une aventure d’un soir ou même de quelques jours. Elle se demandait si Tyka de son côté était en quête d’une petite aventure pour dorer son blason de séductrice ou si elle en pinçait réellement pour le Dervish. Elle repensa une nouvelle fois à Audrey mais n’osa pas dire à son amie qu’elle devrait faire preuve de qualités exceptionnelles, qu’elle-même n’aurait su définir, pour prendre la place de la défunte.
Par contre à la mention de Pha’ elle faillit exploser de rire et prit l’air offusque des saintes nitouches qui clament leur innocence.

« Pha’ ? Je ne cherche rien de ce côté ! C’est vrai qu’il est… »

Elle eut une moue gourmande.

« Lui foutre le feu devrait…
Mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée dans ma situation. »


Elle ne développa ce que pouvait bien être « sa situation », mais sa réponse était sincère. Dans les interdits qu’elle avait compris entre les mots se trouvait pour elle les escapades charnelles avec l’un ou l’autre du campement, d’Arganath tout court d’ailleurs.

*Ne me dis pas que s’il te faisait des avances tu déclinerais mon amour…
_ Evidemment ça s’examine de près...
_ Mais ?...
_ Mais tu te souviens de la sensation étrange lorsque nous sommes en présence ? Un peu comme avec Kalysta. Quelque chose me crie : Attention danger !
_ Et bien sûr tu ne joues jamais avec le feu…
_ De toute façon la question ne se pose pas. *


Maintenant qu’elle savait que c’était un Sylphide et non une Syliméa la chose lui paraissait encore plus étrange et si elle faisait confiance au maître d’arme d’Arganath, elle se demandait bien ce qui produisait cette étrange sensation.

*Que craignons-nous ma beauté ? Nous sommes Sindarine et nous avons les yeux verts. *

Le leitmotiv qu’elle venait de se réciter comme une conjuration prouvait bien que les choses étaient bien moins rassurantes qu’elle ne voulait l’admettre. Elle observa le Sylphide au corps d’ébène se demandant s’il ressentait la même chose et s’il se posait les mêmes questions qu’elle. Elle fut ramenée à la conversation par un coup de coude de Tyka.

« Deux heures ? Devant le temple ? Ne sois pas jalouse et puis même si tu n’es pas général, je pourrais… »

Elle avait pris son sourire coquin, un peu attendrie par le rouge qui était monté aux joues de son amie.

« Et puis général tu risques de le devenir assez vite si j’en crois ce que j’ai vu ici. Tu crois qu’on aura fini la bagarre de taverne à cette heure ?»

Elle décida de ne rien dire du cours particulier qu’elle avait demandé en tout cas qui lui était proposé mais sentit l’excitation monter en elle à l’idée de profiter de cette chance.


Puis les deux jeunes femmes regardèrent un instant les deux maîtres d’armes deviser dans un dialecte venu du fond des âges. Au moins pour une fois, la rouquine ne sentait pas mise à l’écart.

« Le succès ? Eh ! Je ne vais pas te révéler tous mes secrets ! »

Une nouvelle fois elle, avait pris l’air faussement scandalisé signe de complicité avec l’Arganathienne avant de reprendre un air un peu plus sérieux.

« Mais le mystère et l’imaginaire fonctionnent assez bien. Alors, évidemment toi, ici, je suppose que tout le monde te connait, voire t’a vu grandir. Tu es une camarade de première… Et donc tu perds ton statut de femme. En plus tu es une pointure, une femme forte dans ton domaine donc tu risques même de faire peur à certains. Au contraire, la petite rouquine, elle vient d’où ? Comment elle a pu convaincre Brom Ode'Bahalmarche de la prendre comme apprentie ? Elle a sûrement couché avec… Ça doit être un bon coup. Elle a pas l’air bien forte. Si ça se trouve elle a besoin qu’on la protège cette petite chose fragile…
Après, je ne prétends pas être une experte dans le domaine… »
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeLun 7 Aoû - 10:05



“Hum vingt-deux heures à tout casser … Vingt et une plutôt demain certain vont se lever assez tôt il n’est pas trop question de taper dans leur capacité pour le plaisir.
Quand à devenir une femme à protéger très peu pour moi, j’ai pas de souci pour avoir des aventures ou même trouver un mari, tu n’imagines pas le nombre de gas qui … M’enfin c’est plus moi qui fuit, non ce qui m’intrigue c’est envers Brom … Et ça m’étonnerais qu’il cherche quelqu’un à protéger il parait que son ancienne compagne était très haut placé ! Et puis pas du genre à être protéger si j’ai bien compris. M’enfin … Profite du bain vas. Ou du temps pour aller te reposer, moi je vais me reposer à coté de ma source de chaleur favorite !”


En disant ça elle se redécale pour collé sa peau à celle de Brom qui ne réagit pas vraiment totalement détendu dans l’eau troublé par la chaleur qu’il dégage. Il ne tourne même pas la tête et discute tranquillement puis quelques temps plus tard Pha’ viens se joindre à la discussion toujours dans le même dialecte mais posé à une distance plus sur de Brom. Enfin c’est Cynn qui viens combler le cercle en faisant quelque chose digne de la magie la plus puissante : A première vue sa peau est passé de sèche cacher dans un tas de fourrure à blotti contre Brom avec juste la tête et ses cheveux blond tiré en un coiffure complexe au-dessus de son visage fin et gracile marque de sa race.

Le temps passe et les quatre discutent, puis Cynn ressort, toujours avec une vitesse exceptionnelle entre le moment où elle ressemble plus à un tas de fourrure qu’à un être humain et sa présence collé à Brom. Et puis c’est à Brom de sortir du bain faisant bougé l’eau et le monde aussi, comme le chauffage s’enfuit et qu’il ne reste plus que les pierres porté dans l’eau depuis le feu le bain se réparti mais surtout les gens se préparent à sortir à leur tour.

Puis rapidement le camps reprend sa vie, les repas sont servit près des feux où l’on retrouve le monde habituel, les quelques qui n’étaient pas eux bains sortent de leur tente un regard semi ensommeiller tranquillement ils prennent leur place dans le mouvement.

Et puis les maitres se dirigent vers leurs ateliers Brom y est probablement le premier, il a reconstituer de nombreux points, là un couloir monter avec des pierres et de la neige, à l’intérieur quelques pièces de mobilier qu’on y retrouve souvent dont une armoire en bois dure qui a probablement été monter par magie, ici une taverne avec les tables et les chaises ainsi que les choppes et le comptoir, un balais et même une petite estrade. Enfin derrière une pièce sans plafond mais close autour d’un bureau.

Brom est là au milieu de tout ça avec quelques personnes qui ont dût participé à la fin de la création et qui ont donc leur place réserver, car le nombre de place est limité et la plus part des gens se son lever d’un seul homme après le repas. Pour faire simple tout ceux qui ne sont pas lever à cette instant ne sont pas intéressés par cette atelier si particulier.

Déjà la queue s’installe devant l’atelier, de temps en temps Brom en renvoi un en lui expliquant quel atelier il ferait mieux de faire, puis de plus en plus au fur et à mesure qu’il avance dans la foule organisé. Les gens choisit vont s’installer tranquillement dans la taverne comme ils le ferait naturellement, les guerriers au centre en table, ceux dont la place n’est pas au front sur les bords, posé avec cette allier facétieux qu’est le mur.
Puis enfin il indique qu’il ne choisira plus personne à partir de ce point et laisse les autres aller à leurs ateliers alors que ceux-ci n’ont pas encore commencer.


“Mesdames, messieurs, demoiselles et damoiseaux je vous souhaite la bien venu ce soir à la Taverne, l’atelier armes improvisé, je ne vais pas vous faire attendre et j’ai donc besoin d’un volontaire pour me frapper dessus … Aller viens donc Kon’, vas donc chercher cette épée là-bas, car le plus dure dans une taverne est de ce battre contre des gens prêt à ça … Ne t’en fait pas elle n’est pas aiguisé c’est une armé d’entrainement.

Commençons par mon préféré, la tabouret ! Chène massif, une belle bête, souvent plus épais qu’un bouclier il y a deux façon de le prendre, la meilleur est per le siège pied en avant. Il s’attrape en un mouvement, on effectue l’action et on joue, je vais d’abord la montrer rapidement, puis on vas le refaire lentement, attention à tes poigner jeunot.


La plus part sourit, ils connaissent l’astuce, Kon lui est un des jeunes guerrier, puissant, il fait partie de ceux qui n’ont que peu de cicatrices mais est fier. Zélos puissant on voit dans ses yeux une interrogation sur le fait que le forgeron pourrait lui faire lâcher une épée à deux main. Alors il frappe.

En un mouvement Brom pose le tabouret, deux des pieds viennent se posé de chaque côté de l’épée puis il tourne violement à deux main, l’épée saute et se retrouve dans la main de Brom qui à rattraper le tabouret par un pied et s’en sert maintenant comme bouclier et plus de l’épée qu’il prend à une main. Il sourit et rend l’épée et son propriétaire d’origine.


“Ne te cramponne pas à ton arme fait comme si tu te battait normalement, sinon je risque de t’arracher le poignet …”


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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeJeu 10 Aoû - 9:43

Les répliques de son amie la laissèrent un instant, songeuse. Evidemment il était logique de se coucher de bonne heure avant une bataille et ce n’était que sagesse d’en faire autant, mais la rouquine ne s’imaginait pas passer à côté d’une occasion d’apprendre encore et toujours toute ces choses qui lui manquaient et pouvaient lui sauver un jour la vie. Elle retint une grimace de contrariété qui aurait exprimé le dilemme dont elle ne voulait pas entendre parler et qu’elle chassa bien vite de son esprit. Elle honorerait le rendez-vous du maître d’armes et advienne que pourra le lendemain.

Mais c’est la suite de la réponse de Tyka qui manqua de la faire mourir de rire. Il y avait eu malentendu c’est sûr et elle aurait pu passer longtemps à le dissiper. Evidemment, il ne s’agissait pas de devenir une femme à protéger. Elle-même désirait plus que tout être indépendante et capable de se sortir seule des mauvais pas dans lesquels elle était capable de se fourrer toute seule également. Sa liberté ne se satisferait pas de se savoir dépendante de quelqu’un d’autre d’un homme pas plus que d’un autre. Elle ne parlait que du jeu de séduction dans lequel la tromperie est souvent de mise et durant lequel les mâles avaient tendance à se croire irrésistibles lorsqu’ils avaient en face d’eux ce qu’ils prenaient pour une petite chose fragile qui avait besoin de leur bras pour traverser les épreuves de la vie. D’autre part elle ne doutait pas que Tyka puisse avoir du succès et dans un premier temps elle se demanda pourquoi la Dawn lui avait posé sa question. Elle sourit amusée par le malentendu qui était né entre elle. Elle voulait parler de la relation entre le Dervish et son apprentie ! Pouvait-elle répondre à cette question ? Pouvait-elle lui avouer qu’elle avait d’abord pensé proposer un marchandage pour s’attacher les services de forgeron du maître d’armes ? Sans doute pas. D’abord parce que ce serait l’occasion de voir se flétrir la belle relation entre les deux jeunes femmes et puis elle sentait que son mentor ne serait pas d’accord pour que cela se sache et c’était sans doute la raison principale qui lui imposa le silence. Depuis qu’elle avait suscité la colère du colosse, elle avait pris le plus grand soin à le respecter et raconter ce qui semblait rester en grande partie un secret ne serait, elle le sentait, pas loyal. En deuxième lieux, pouvait-elle dire pourquoi il l’avait acceptée à ses côtés et l’avait invitée en Arganath, sanctuaire qui l’avait privée de beaucoup de libertés mais avait en même temps, tant apporté à la Ladrini ? Le savait-elle elle-même ? Elle se souvenait du premier matin où il l’avait testée et où il avait pris ses décisions à son encontre. Il avait été bien peu bavard sur ses motivations. Tyka en savait déjà assez. Il devait en effet s’inquiéter comme d’une guigne de protéger son apprentie, quoique de nombreuses attentions y ressemblaient et en outre, oui d’après ce qu’elle savait Audrey n’était pas n’importe qu’elle guerrière et toute façon, elle n’avait jamais envisagé que le colosse puisse être attirée par son élève. Cette idée était des plus flatteuses et elle se demanda si cette idée courait encore dans les rangs des guerriers assemblés dans la montagne ou si Tyka avait surpris quelque chose qui la légitimait et la chevillait semblait-il dans son esprit depuis maintenant plusieurs jours. Elle sourit sincèrement amusée par le qui pro quo qui s’était installé entre elle et son amie.

« Désolée je n’avais pas compris ta question… »

Mais déjà la Dawn avait évacué le débat et Elië ne crut pas utile d’essayer de se justifier ou d’expliquer quoi que ce soit. Elle la regarda se caler confortablement contre son maître et ce spectacle finit de l’attendrir. Décidément elle ne savait que penser sur ce que cherchait Tyka. Etait-elle réellement amoureuse du colosse ? Cherchait-elle un maître personnel et s’imaginait que par le séduction Elië y était parvenue et que par la séduction, elle-même gagnerait cette place ? Pour l’heure, elle avait seulement l’air d’une poupée abandonnée contre un nounours, simplement en quête de réconfort après une dure journée entre les mains d’une fillette peu soigneuse. La Syliméa n’avait pas été plus ménagée et le conseil de sa camarade était plus que judicieux, surtout si elle gardait à l’esprit la nuit et la journée qui l’attendaient. Doucement, elle abandonna donc la poupée et se glissa de l’autre côté du colosse pour y trouver l’asile dont elle profitait dans le bain dans le jardin du palais. Mais elle resta un instant, interdite car la place était déjà prise. Elle reconnut sans mal la maîtresse d’armes et se contenta d’une moue dépitée bien loin de la jalousie qu’elle lui inspirait. Seule la pensée que Tyka serait rassurée sur le succès qu’elle lui prêtait auprès de Brom Ode'Bahalmarche lui rendit le sourire et un peu du fairplay qu’elle venait de perdre. Elle haussa les épaules et tourna le dos au groupe de guerriers d’élite dont elle ne faisait de toute façon pas partie et traversa le bain pour se positionner en face de la bande des quatres.

*De toute façon il commence à faire trop chaud là-bas !*

C’était un mensonge, mais il fallait bien qu’elle se console de sa déconvenue. De toute façon elle allait avoir un cours particulier ! Et puis toutes les pierres chaudes qui avaient été précipitées dans le bain commençaient à avoir de l’effet. Elle s’adossa contre la paroi et soupira d’aise et ferma les yeux, bercée par les caresses de l’onde tiède agitée par l’activité des baigneurs par la voix lointaine de son maître qui grondait doucement là-bas. Déjà les questions de Tyka s’évanouissaient dans les vapeurs du bain. De toute façon, les réponses possibles convenaient toute à la Ladrini. Elle était de nouveau en paix, profitant du moment et du repos présent. Cynn pouvait bien faire sa Pimbêche avec sa magie de déplacement…

Une onde liquide vient lui baigner le visage et y rabattre quelques mèches rouges. Elle rouvre les yeux pour constater qu’il est temps comme pour chacun de fermer la parenthèse de repos. Bien vite, elle est de nouveau sur le pied de guerre, fait quelques étirements pour redynamiser son corps après la mollesse qu’un bain chaud ne manque pas de provoquer et va prendre un repas roboratif afin de reprendre l’énergie dont elle aura besoin pour résister au programme qu’elle s’est fixé sans doute avec un peu d’inconscience. Assise seule sur un rocher un peu à l’écart, elle savoure les plats carnés qui ont été préparés pour les guerriers du Duché. Elle se laisse parfois envahir par des pensées qui s’enchaînent sans qu’elle cherche à savoir comment, ni pourquoi. De temps en temps, elle jette un œil en direction de son maître et de Tyka. Elle ne sait trop pourquoi, elle est restée à distance pour ce repas, mais il est hors de question qu’elle manque la bagarre de taverne en arrivant trop tard.

*Non je ne suis pas jalouse !
_ C’est vrai ma beauté, pourtant…
_ Je ne sais pas… Les gens pensent des choses qui pourraient blesser le maître.
_ Comme si cela nous importait !
_ Parfaitement ! Et puis Tyka semble avoir des projets et je crois qu’elle pense que nous lui barrons la route…
_ Tu nous fais passer en dernier maintenant ? Tu es un amour d’hypocrite !
_ Nous n’avons pas de place à défendre ma chérie…
_ De quelle place parlons-nous ? Celle d’élève ou de maîtresse ?*



Elle se relève en même temps que le colosse et la nuée de tous ceux qui projette d’assister à son intervention, jette un os dans le feu, plus prête que jamais à faire honneur à son mentor si c’est le seul moyen de faire taire les rumeurs ou les questions sur le pourquoi elle se trouve là dans le camp d’entraînement de la montagne réservé à l’élite d’Arganath.

*Comme quoi mon amour…*

Elle hausse les épaules nerveusement. La plupart des autres maîtres d’armes ont disparu, en direction de leurs ateliers. Elle n’a même pas demandé à Tyka ce qu’elle allait faire ce soir, mais elle s’attend à la voir dans celui de Brom Ode'Bahalmarche. Là, arrivée dans les premiers, elle a tout espoir d’être choisie même si cela pourrait paraître comme du favoritisme, mais si les gens ont envie de mal penser, tous les prétexte sont bons. Pour patienter, elle admire les reconstitutions qui ont été dressées pour cette brève séance et dont il risque de rien rester ensuite si elle en juge ce qu’on lui a dit sur cet atelier.

Mais voici que son maître fait son choix parmi les aspirants à participer à l’atelier et soudain elle se sent nerveuse. Et s’il ne la choisissait pas ? Elle garde le visage neutre de celle qui attend sans état d’âme la décision qui la concernera, mais en elle monte une excitation d’Eclaris au résultat de ses premiers examens d’étude. Et puis il lui fait signe du menton de rejoindre les heureux élus et cela va de soi.

*Comment aurait-il pu en être autrement mon amour ? Nous avons trop de succès ! C’est Tyka qui l’a dit !*

Elle pénétra enfin dans la taverne et jeta un coup d’œil circulaire aux personnes déjà installées. Dans de telles circonstances, elle préférait toujours se mettre contre un mur, même si elle était consciente que cela limitait les solutions de repli. Elle s’installa le plus confortablement possible même si elle sentait encore la tension et l’impatience en elle. Elle se demandait bien à quelle sauce ils allaient être mangés. Elle connaissait l’imagination de son maître et songeait à ce que cala pouvait donner lorsqu’il l’appliquait à tout un groupe. A priori elle n’était pas la seule à se poser ce genre de questions car autour, chacun avait gardé un air concentré. Personne ne fanfaronnait ni ne discutait avec l’animation traditionnelle de ce genre d’endroit.

Bientôt, la sélection se termina et la voix puissante de l’instructeur résonna en même temps qu’il pénétrait à son tour dans l’enceinte de la « bagarre de taverne ». Pas de préambule inutile, comme à son habitude, il entrait dans le vif du sujet et chacun était tourné vers lui et buvait ses paroles. Les plus anciens et les plus aguerris hochèrent la tête devant la démonstration dont Kon’ venait de faire les frais ou plutôt à laquelle il s’était prêté car aucune moquerie ne montait de l’assistance. Si chacun pouvait en profiter c’était bien parce que des victimes désignées se prêtaient au jeu. La rouquine avait déjà eu l’occasion de se servir de l’ami tabouret, parfois avec des variantes. Celle proposée par Brom avait le mérite de permettre d’utiliser le poids de son corps, surtout lorsque comme la jeune femme on ne peut pas rivaliser par la force physique. Par contre, elle peut en même temps qu’elle assiste à la simulation, évaluer les dangers des variantes qu’elle a déjà pratiquées. A sa décharge, parfois les circonstances ne sont pas celle d’un cours organisé et des adversaire bien plus grands qu’elle l’avait obligée à tenir compte d’attaques venant du haut durant lesquelles elle avait remercié le tabouret d’avoir résisté à l’impact et dévié le coup, lui permettant à l’occasion de profiter de l’immobilisation momentanée de la lame de son adversaire pour projeter un coup de pied dans l’entre-jambe de son agresseur peu prompt à lui abandonner son arme, malgré la torsion que le pivot sur son pied d’appui lui avait apportée. Elle revint de son souvenir pour observer les réactions des participants et se demanda si certains n’étaient pas des complices de son maître, présents pour proposer une opposition crédible aux novices…
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeJeu 17 Aoû - 17:38



“Bien on prend la même, une nouvelle fois, cette fois-ci je suis assis sur mon tabouret, devant moi j’ai une table, idéalement à table avec moi j’ai des compagnons, des gas que j’apprécie, ça reste bien plus fiable qu’un mur. A partir de maintenant et pour le reste de la soirée les gens à votre table sont vos compagnons … Ne me comptez pas, je suis un arbitre.
Bien Kon’ on enchaine, tu m’attaque une nouvelle fois, de dos, normal, idéalement le plus tard possible sort ton épée de ton fourreau, on verra après pour les dagues, tu es colériques !”


Il tourne le dos au jeune homme mais au moment où le bruit de l’épée se fait sentir Brom actionne son mouvement, son épaule décent et agrippe le tabouret par le pied pouce vers le sol, son genoux rejoint prèsque le sol lui permettant de se retourné plus rapidement et n’ayant plus besoin du tabouret il le lève en parade et viens y coincer la lame comme il l’a montrer. Puis du même geste, mais en se relevant il récupère l’épée mettant un cisaillement en plus de torsion sur le bras du pauvre Kon’.

Il se relève, rend l’arme et pose le tabouret, puis il le montre à Kon’ qui prend sa place un peu penaud comme un gamin qui viens de se faire avoir deux fois sur la même action, pourtant sa taille avait obliquer au dernier moment et il tenais son épée fermement … Il s’en masse encore le poignet.

Mais les démonstrations ne sont pas finit et tout le monde retiens son souffle, il vient s’installer en face d’Elië et continue à parler. Il discutait dans la salle du mouvement mis en place et décortiquait l’action pour qu’elle soit la plus fluide possible.

Doucement un homme entre dans la pièce, il est plus petit que la moyenne des gens ici mais ses trais de visages cacher sous un foulard sont ceux qu’un homme de ces terres, ses yeux perçant son visible comme une cicatrice sur son œil droit bleu y s’y noyer ainsi que ses cheveux blond presque blanc coupé cours. Il a la démarche d’un chat et la façon d’être ignoré de ce dernier, certain dans la salle l’ont remarquer du coin de l’œil et, ceux qui font partie des plus expérimentés sourient mais ne disent rien. Il se glisse dans la salle comme une ombre, étant parfois assis parfois debout contre un mur à écouter, si vous le quitté des yeux il disparait et n’est jamais que dans l’angle de votre œil.


“Bien nous allons donc passer à d’autres points, ceux qui vous attaquerons avec une épée sont les imbéciles ou les gardes, ils ne font pas vraiment peur d’autant que je doute qu’un garde d’Arghanat attaque un des hommes présent, ce sont donc des gardes étranger … Et donc peu dangereux.” Un rire part dans la salle, mais tout le monde semble d’accord avec l’affirmation du forgeron “ Non ceux qui me font plus peur sont ceux qui veulent vraiment vous tuer et on réfléchit l’action, poison dans un verre, mais plus couramment dague ou aiguille pleine de poison … C’est compliquer quand on chasse quelqu’un de mettre du poison dans son verre ou sa nourriture, accès aux cuisines et tout ce qu’il en est, et puis quand vous vous savez chasser … Les verres … Ca serre à ça.”

Dans un mouvement il a attrapé sa choppe, et a enfoncer la dague qui le visait dedans, le blond dans son dos a été rapide et invisible pourtant le forgerons à jouer avec jusqu’au dernier moment, la dague coincer il fait un mouvement de torsion sur la choppe et l’homme qui est entré est obliger de lâcher sa dague. Il fait mine de le frapper avec la choppe mais l’homme n’est plus là.

“Un grand merci à Supay pour sa participation ! Il vas prendre avec lui pour la première partie un petit groupe, lever la main on vas vous donner des armes et vous devrez attaquer les gens présents … Les autres vous avez un tabouret et une choppe à jours de savoir quoi utiliser et comment. Petite info bonus, la choppe peux servir de bouclier contre une épée, souvent une seule fois …”

Supey, un des formateur des assassins d'Arghanat et donc des Dawns en premier temps apparaît à nouveau, il est assis près de l’estrade et regarde la foule cherchant des volontaires.

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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeSam 19 Aoû - 18:30

Evidemment elle se doutait bien qu’il y avait des variantes à ce mouvement, mais le plus intéressant est bien de pouvoir parer une attaque subie de dos. L’intercepter le plus rapidement possible à son départ grâce au son de l’arme qui sort de son fourreau et puis dans le meilleur des cas parce que mes acolytes suivent des yeux ce qui se passe et en particulier le mouvement de la lame. Effectivement ce genre de renseignement, un mur n’est pas capable de le donner. En même temps dans ce cas l’agresseur n’arrive pas par derrière. Le malheureux Kon’ se trouve tout de même face à un maître d’arme parmi les meilleurs et c’est impressionnant de voir le tabouret intercepter l’attaque comme aimanté par l’arme. En plus la Main de Bor profite de sa taille qui ajoute au porte à faux que subissent l’arme et le poignet de l’assaillant. Peut-être qu’en restant au ras du sol on obtient le même effet en sens inverse.

Quoi qu’il en soit, elle sent dans son corps la répétition de l’enchaînement comme si ses muscles étaient sollicités de façon virtuelle et prêt à répéter la parade dont le duo, parce qu’il faut bien un duo pour cela, vient de faire la démonstration. Seules quelques inflexions de la nuque viennent trahir qu’elle est en train de répéter afin de mémoriser et d’intégrer les mouvements. Ensuite, il lui est facile de répéter l’enchaînement pour de vrai, d’abord lentement puis plus prestement.

Lorsqu’elle voit son maître s’installer devant elle, elle ne peut s’empêcher de se dire qu’il lui réserve une surprise. Elle sait que c’est stupide et qu’il n’est pas du genre à faire de différence entre elle et les autres participants à l’atelier. Si elle est là c’est pour y apprendre la même chose que les autres. Ce n’est pas le genre du maître d’arme de faire des différences de ce genre et puis elle imagine que ce n’est pas œuvrer pour son intégration dans le camp de la montagne d’agir ainsi. Malgré ses allures de roc sculpté au burin de dégrossissage, elle sait depuis longtemps qu’il est plus fin qu’il ne veut parfois le laisser croire ? Par contre elle le croit capable de vouloir la tester. Les sens de la belle s’ouvrent à tout l’environnement et elle plisse légèrement les yeux en direction de son maître pour essayer de deviner s’il a quelque chose en tête. Elle pourrait utiliser des compétences plus intrusives mais déloyales envers quelqu’un qui a toujours été bienveillant à son égard. Ce qu’il y a de certain c’est qu’elle se tient sur ses gardes, persuadée que quelque chose de peu commun et peut-être dirigée contre elle_ dans sa situation une dose de paranoïa n’est pas à blâmer_ va se produire.

Il ne lui faut pas longtemps pour repérer le nouvel arrivant et l’identifier comme celui qui va apporter le trouble dans la taverne. Elle ne fait pas partie des plus expérimentées certes, mais son accoutrement son foulard et sa façon de se déplacer ne la trompe pas. Encore faut-il deviner comment il va intervenir et à qui il va s’en prendre. Elle ne sait si elle doit se concentrer sur la Main de Bor ou s’il vaut mieux se concentrer sur le borgne. Le premier est censé n’être qu’un arbitre alors elle se concentre sur le second qu’elle choisit ne pas perdre du regard, même si elle tente de ne pas le fixer ostensiblement. Elle s’aperçoit vite que les deux exigences qu’elle s’est fixées sont difficiles à concilier aussi doit-elle avoir l’air un peu hypnotisée par l’approche de celui qu’elle a identifié comme un assassin.

Lorsque le maître reprend ses explications elle ne peut s’empêcher de sourire. Voilà une bonne manière de détourner l’attention des participants ! Elle se raidit car elle n’a pas envie de choisir entre écouter ce qu’il a à faire passer car rien n’est jamais anodin chez lui mais l’autre ne tient pas en place et elle est bien capable de le perdre même si la taverne n’est pas si grande que cela et qu’elle devrait être capable de la couvrir en quasi entièrement du regard. Elle tente donc de dissocier son écoute du maître d’armes de son observation des déplacements du spadassin.

Le début commence par une grosse blague sur l’inefficacité des guerriers des autres contrées. Si elle ne partage pas l’hilarité générale mais doit bien avouer qu’elle n’a jamais rencontré de guerriers de la trempe de ceux qui sont assemblés dans la montagne dans un camp d’entraînement peu commun. C’est la deuxième partie qui sans ambiguïté annonce l’entrée en scène de l’assassin. Comment a-t-il fait pour arriver si vite à proximité de leur table ? C’est sans doute ce qu’elle redoutait et sent le danger arriver et lui souffler son souffle froid dans la nuque. La seule surprise c’est que là il est de face. Elle ne doute pas de ses compétences supérieures aux sienne mais elle se serait plutôt attendue à quelque chose de plus fourbe. Sans doute parce qu’elle n’est pas une cible très dangereuse ou supposée comme telle. C’est un peu humiliant mais elle n’a pas le temps de se lamenter sur l’image que les gens du cru ont d’elle. Elle fait l’inventaire mental de ce qui se trouve à portée qui pourrait servir de protection ou d’arme, voire les deux à la fois.

Ensuite tout va très vite et elle toute aise de pouvoir interrompre son geste vers le pichet d’étain qui trônait au milieu de la table et se contente d’en caresser l’anse du bout de l’index. De toute façon, il n’est pas bien certain qu’elle aurait été assez rapide pour intercepter la course de la lame et là, elle dessine une charmante moue dépitée, elle a laissé l’agresseur disparaître. Elle n’a pas réussi à se concentrer sur lui jusqu’au bout et se mord l’intérieur de la lèvre de rage contre elle-même et son inattention.

Lorsqu’il réapparait c’est pour se présenter avant l’exercice attendant que des volontaires se manifestent. Au départ elle est plutôt là pour apprendre à se comporter dans des bagarres de taverne, mais elle a en mémoire les conseils du maître d’arme de l’après-midi et se demande si elle serait capable de les mettre en application. Elle jette un coup d’œil à son maître tout en sachant pertinemment qu’elle n’aura pas de réponse à la question qu’il aura deviné sans qu’elle ait besoin de parler. « Dois-je y aller ? »

Finalement elle lève la main. Les volontaires ne sont pas légion et même si la raison n’est pas de rendre service à l’atelier du moment, elle lui donne bonne conscience pour se prêter à l’expérience. Elle se demande bien qu’elle arme et quelle cible vont lui être assignées. Elle ne prête aucune attention aux petits sourires qui accueillent son geste et qu’elle devine du coin de l’œil. Elle sent qu’elle est arrivée à un stade où ils ne peuvent plus l’atteindre. A-t-elle un peu grandi durant ces quelque jours ou l’habitude sert-elle d’armure à sa susceptibilité et à son orgueil ? Elle n’ose cependant pas imaginer l’humiliation qui serait la sienne si elle n’était pas retenue pour le rôle.
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeLun 28 Aoû - 10:00



Les volontaires se dirige vers l’homme qui les éloignent un peu du groupe et les regardes les uns après les autres tranquillement. Il est l’heure de l’exercice, répété un mouvement, assez de fois pour qu’il rentre, mais aussi pour eux travailler autre chose.

“Il y a quelque chose de vital dans les bagarres, même pour ceux qui ne travaille pas le meurtre, d’ailleurs de façon général aucun assassin ne travail dans ces lieu ci à part si il n’a pas le choix. Il faut savoir s’y déplacer et s’y fondre, n’hésitez pas à puiser un peu de magie, à glisser comme vous avez déjà vue faire les serveuse, le déplacement est aussi important que dans un combat ou dans une mêlé, si vous voulez pouvoir rejoindre votre cible il vas falloir déjà arrivé à glisser ici sans être la vue principale des gens.
Comme vous l’entendez Brom leur demande de ne pas triché mais c’est difficile de jouer le jeux… A vous de comblé leur lacune et d’être des ombres des serveurs et des serveuses, le bruit normal. N’oublier pas, personne ne fait aucun bruit dans une taverne, jamais, ni trop, ni pas assez, on se rend compte facilement de ce qui ne fait pas de bruit.
Je vous reprendrais après chaque tentative, en attendant vous n’avez pas de cible précise, faites-vous plaisir.

Les armes sont là, ce sont toutes des Armes de la Première, prenez en soin comme si c’était les vôtres.”


Ce sont des armes d’entrainement qui sont sur les râteliers, non aiguisé sans lame et sans pointes elle porte tout de même le sceau des forges de Bor et son un travail d’équilibre et de finesse agréable autant à porter qu’à utiliser.

Il les laisse se servir et s’assoie sur un escabeau posé dans un coin, de là il observe ses oilles qui circules alors que Brom fait de même avec ceux qui réagissent. Souvent le chevalier demande à l’assassin de fortune de refaire l’action, dans le même geste, parfois il sourit juste, là plus part du temps quand l’assassin fait mouche il se pose juste rapidement à la table demandant pourquoi il n’a pas réagi et laisse la table débattre.

Les deux Dawns qui sont avec Elië font souvent mouche, il glissent bien plus qu’ils ne marchent et les temps où on les regardes ne sont rien d’autre que des gens qui changent de table, car Brom oblige aussi ses hommes à changer de table toutes les cinq minutes, il y a toujours de l’activité dans la taverne. Mais on n’attaque que des gens assis. Pourtant le formateur les reprends même eux, sur leur mouvement, leur expliquant qu’ils ont oublié tel ou tel point de la formation. Souvent c’est des détails, des conseils, ne pas rester hors de la foule trop longtemps, ne jamais hésité, suivre son instinct car c’est lui qui vous fait passer pour une personne normal bien plus que votre réflexion.

Et puis il est temps de tourner, il demande d’autres volontaires et Elië peu se rassoir … Pour que d’autres tentent de l’assassiné, l’exercice total dure bien quarante minutes avec trois groupes d’assassins différents et si certain n’ont pas reçu plus d’une tentative d’assassinat ce n’est pas le cas d’Elië que les gens ont le plaisir de tester … Et ce en toute droiture.

Mais du coin de l’œil Brom lui sourit, c’est un excellent entrainement, en temps qu’assassin c’est elle qui a le plus de risque d’être la cible dans une taverne d’un outrageux trop énerver pour réfléchir plus loin que ses chausses, on son organe génital vue les courbes de la belle.



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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeLun 16 Oct - 22:28

Elle est bien d’accord lorsqu’elle est en mission, elle ne choisit ce genre de terrain pour arriver à ses fins. C’est le genre d’endroit où chacun est sur ses gardes surtout si on est une cible potentielle. Elle préfère de loin agir là où sa cible se sent le plus en sécurité là où il pense son repère inexpugnable. Aussi, l’exercice du jour la met immédiatement en tension car la difficulté est évidente. Les conseils de l’instructeur sont donc les bienvenus et comme à son habitude depuis qu’elle a choisi de s’attacher aux pas de son maître, elle essaie de ne rien perdre de ce qui pourrait la faire progresser. Elle se demande simplement tout à coup ce qui l’a prise de se porter volontaire, toujours effrayée qu’elle est par le fait d’échouer même si depuis les dernières semaines elle est parvenue à prendre de la distance.

En même temps qu’elle écoute de toute son attention elle scrute la salle et se demande quelle cible choisir et les endroits qui lui semblent les plus propices à se fondre dans le décor. Elle sait qu’elle est le point de mire de nombreux regards ne serait-ce que parce qu’elle Dervish Prentis et d’autres choses encore comme ses cheveux flamboyants. Elle commence donc par les tirer en arrière et les nouer en un chignon le plus serré possible alors que les derniers conseils lui parviennent et qu’il est temps de choisir ses armes et d’envisager une stratégie qui aura une chance de réussir. Ici plus qu’en tout autre endroit la rouerie est de mise. Elle est tout particulièrement sensible au conseil sur le silence, elle qui est tant habituée à tenter de ne pas faire plus de bruit qu’une ombre. Il se pourrait bien qu’elle soit reprise par ses réflexes.

Quand-à choisir sa cible, elle n’est pas accoutumée à une telle liberté. D’ordinaire, elles lui sont assignées du coup elle a l’embarras du choix et c’est presque la chose la plus difficile. Elle pourrait bien sûr essayer de tuer le père en tentant d’atteindre son maître, mais elle est persuadée qu’il s’y attend. Elle tant posé de questions sur la façon de pouvoir le prendre en défaut que cela a bien dû arriver à ses oreilles, même s’il n’était pas dans son esprit la cible de mauvaise intention de sa part, mais plus un modèle d’invincibilité du niveau duquel se rapprocher. Dans la salle, elle parierait que les femmes ne sont pas celles qui feraient le plus attention à elle, encore que dans cet univers de guerriers et de guerrières toujours sur le qui-vive, elle ne pourra sans doute jurer de rien. Elle choisit donc une femme qui a des allures de Terrane, mais pourrait tout aussi bien être d’une autre race hormis une Zélos ou une Sindarine, il suffirait que, Yorkas ses attributs animaux soient dissimulés par ses vêtements, que Lhurgoyfs, elle n’est pas une apparence disproportionnée. Même une Sylphide pourrait opter pour une apparence moins lisse que ses congénères. En tout cas elle tente de faire le tour de tout ce qui pourrait se transformer en arme et lui être opposé. Les mobiliers légers bien sûr, mais aussi les ustensiles sur la table, autant de dangers à portée de main d’une personne entraînée, autant d’objets à éviter, dévier ou bloquer selon la tournure des événements, l’angle de l’attaque, sans parler des armes qu’elle peut dissimuler sur elle et qu’elle s’applique à deviner dans les plus et les accessoires de sa tenue.

Dans cette taverne de faux semblants ou en tout cas où elle doit imaginer que chacun n’est pas celui qu’il prétend ni ne se méfie de celui qu’elle pense, à elle d’être plus retord que tous, en tout cas que sa cible. Alors qu’elle choisit ses armes, des lames courtes une de lancer et l’autre de poing comme celle qui est la sienne dans les entraînements depuis des semaines maintenant, elle tente d’élaborer la stratégie la plus torve qui lui permettra d’atteindre sa cible. Elle ne prend donc pas plus de temps qu’il ne faut pour admirer la facture des armes, déjà concentrée sur sa mission

Après avoir observé brièvement mais admirative les dawns et leur expertise, scruté le balai des serveuses, elle commence donc par essayer de feindre tout au long de son approche d’avoir choisi une autre cible. Son regard et ses trajectoires semblent pointer vers un Zélos un tantinet arrogant dans ses poses. Mais elle s’applique à progresser en tirant partie des opportunités qui se présentent à elle. Le déplacement d’un convive ou d’une soubrette, pouvant le masquer ou lui donner l’occasion de tromper sur ses intention quitte à saisir sur un plateau une chope et la déposer sur une autre table. A l’occasion encore, alors que les ombres autour d’elle dans quelques recoins l’enveloppent, elle y disparait mettant à profit ce pouvoir plutôt commun mais toujours bien utile à l’occasion pour se soustraire même brièvement aux regards. Enfin, elle prend parfois le temps de s’asseoir parmi des convives à distribuer des sourires ou à rire d’une blague qu’elle n’aura sans doute pas comprise, même si elle est faite à ses dépens. L’instant d’après, sa place est désertée car d’un regard l’instructeur lui a indiqué une nouvelle opportunité. Comment a-t-il deviné ce qu’elle projetait ? Elle se trouve encore trop transparente, même si ensuite son maître lui dira qu’elle ne peut prétendre tromper des gars de la première ou encore que c’était le hasard et qu’il voulait simplement savoir si elle était prompte à réagir à une nouvelle information.

Enfin elle parvient à distance d’attaque, elle ne sait si elle a été repérée ou non. Sa cible peut tout aussi bien faire semblant d’être à sa main. Elle doit donc chercher un dernier moyen de prendre l’avantage. Prestement sa main gauche jaillit hors de sa manche en direction du bar. C’est sûr en tout cas c’est qu’elle tente de faire croire à sa victime et son entourage, elle a décoché un trait. Si elle a réussi sa manœuvre cela lui donnera quelques centièmes de seconde d’avance sur les réactions de sa cible dont l’attention pourrait avoir été trompée par la manœuvre de la rouquine. Son pied crochète et envoie glisser le tabouret hors d’atteinte de sa proie tandis que sa main libre se détend vers le poignet qui voudrait saisir une autre défense. La lame achèvera sa manœuvre mortelle. Enfin si tout se passe bien…

Elle attend ensuite le verdict de l’instructeur non sans jeter un œil vers son maître afin de tenter de deviner ce qu’il pense de sa manœuvre. Elle parvient plus souvent dans leur complicité naissante, à percer ses sentiments pour les progrès de son élève. Mais peut être attendra-t-il la nuit sous leur tente pour revenir dessus. Elle s’assied donc comme les autres protagonistes de la tragédie qui a été mimée quelques secondes plus tôt. Elle hoche la tête attentive aux conseils souriant de façon complice à son ancienne cible comme pour lui signifier que ça n’avait rien de personnel, à charge de revanche.

Et en la matière elle est servie car les attaques à son encontre se succèdent. Elle n’a pu qu’être surprise lors de la première. S’attendait-elle à ce que son statut la protège de ce genre d’exercice ? Mais depuis, elle s’applique à esquiver les attaques qui sont bien plus puissante pour qu’elle puisse les parer. Elle en dévie d’autres encore, mais sa concentration est victime de sa fatigue et elle sent qu’elle a du mal à finir l’exercice malgré les encouragements que représentent les regards du maître d’armes. Elle tente de faire preuve d’autant de fair-play que sa cible de tantôt, mais peut-on mourir de bonne grâce ?
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeJeu 23 Nov - 9:56



En voilà une bonne question, la réponse est plutôt non ici en Arghanat, les gens sont fières, mais ils admettent aussi la défaite et la vérité du travail qui s’accumule derrière elle. Ainsi s’ils meurent c’est avec la grâce des chevaliers des contes, les yeux plein de cette volonté de revenir plus fort, et de vaincre la prochaine fois, de ne pas se laisser avoir. C’est ce qu’on trouve dans les yeux de la demoiselle assassiné avec grâce par Elie, elle avait tout prévu et rien n’avais laisser au hasard, la Lurghoyf n’avait eu d’autre choix que de tomber sur sa lame, elle n’aurait même pas eu le temps de se transformer le mouvement était fluide, le temps suspendu comme dans un souffle elle a vue venir sa fin cherchant un instant des yeux le secours avant de ne plus le voir … Juste la fin.

Du coin de l’œil le forgerons l’a observé, un sourire au coin de la lèvre, mais son regard sévère repart déjà ailleurs et puis les rôles changent, les assassinats se suivent et ils ont la même ressemblance qu’on retrouve dans les films d’une période, ce petit quelque chose qui fait que l’on sait qu’ils viennent de la même veine tout en étant fondamentalement adapté à la personne qui les pratiques et à la cible. La grande question est donc qu’est-ce que cela fait d’être la cible, de se sentir traquer, comment un être sachant qu’il est en danger vas réagir, ces questions sont souvent posées mais il est important qu’elles soient ressenties car seulement à cet instant là l’instinct peut vraiment comprendre et s’adapté.

Les dawns eux sont à l’aise dans les deux rôles et sont les pires cibles calme et serin ce n’est pas rare qu’un Dawn tue son assassin, c’est la cible de ceux qui veulent prouver quelque chose et peut prouver vraiment autre chose que le fait que ceux-ci sont tremper dans ces arts là et sont donc prêt à tout. On a même un instant de silence lorsqu’un des jeunes de l’année qui tentait d’assassiner un Dawn se retrouve à son tour avec une dague sous la gorge juste avant d’avoir pu porter le coup fatal au Dawn qui pour une fois n’avait pas bouger d’un pouce, il avait vu les deux cibles et les hommes avait pour la plupart oublier qu’un assassin peut aussi être traquer.

Le sourire se repend alors que tous comprennent que ce Dawn non plus, contre toute attente ne sera pas celui que l’on enterrera ce soir. Le temps pose un autre battement et le monde reprend son rythme autant que la suite de son souffle. Beaucoup de gens chasse la demoiselle pour son titre, des personnes avec une certaines compétences mais aussi d’autres, pourtant aucun des Dawns ne la prend pour cible, alors qu’elle est la cible dont la difficulté vue se situerais entre celle d’une des personnes connues de la première, un Dawn et un MangeCoeur. Autant dire une cible précieuse juste à la limite de la parcelle que l’on croit possible. A savoir si cela l’est est une autre histoire …

Le temps s’écoule et il est déjà temps de passer à autre chose, discrètement les armes sont ranger, de moins en moins d’assassins son choisit jusqu’à ce que juste un Dawn a une arme, et que celle-ci disparaisse au profit d’un tabouret qui vole au travers de la taverne sans autre pré-requis pour aller percuter la main de Brom qui l’arrête avant que sa courbe ne vienne percuter son apprentie.

Il sourit et soulève un banc alors qu’il y a encore des personnes dessus qui se trouve repousser sans autre forme de procès pendant qu’il se jette à travers la pièce son arme en main.
Tout le monde se lève et tout devient l’apocalypse, pourtant la plupart des coups sont calculer, comme des enfants qui joue à se battre.

Ce n’est que quelques longues minutes après, dans une cohue de neige et de poussière de bois qu’on sent l’esprit d’Umbra imposer le silence, tout le monde s’arrête dans un souffle, la règle est simple, au premier blesser la bataille de taverne s’arrête, c’est encore deux primant qui ont fait arrêter la joie des hommes d’Arghanat, car ils étaient tous comme des enfants qui se battent, le regard plein de cette joie étonnante de taper sur un voisin consentant qui vas te la rendre.

Les gens se dispersent donc récupérer le mobilier pour aller le mettre au feu et mettant de côté ce qui est récupérable pour le prochain camp. En quelques minute la place est mise à nette et tout le monde se retrouve autour du feu moins les deux jeunes qui sont face à Umbra l’un est blesser l’autre a le regard perdu de celui qui sait qu’il a fait une bêtise et cherche du support sans vraiment savoir où. Personne ne veut se retrouver face au masque qui ne dit mot. Mais les gens passent à distance, assez loin pour ne pas entendre ce qui se dit et après quelques minutes il rejoint le feu penaud. Ici personne n’a le droit de se laisser emporter par ses pulsions, la proportion de Lurghoyfs en Arghanat est bien supérieure à la moyenne et ce serait un jeu dangereux.

La plupart des gens après quelques minutes autour du feu vont à leur tente, c’est même le cas de Brom qui sait l’exercice de demain compliquer. Il y va même probablement avant Elie pour montrer l’exemple aux jeunes et se glisse rapidement sous les couvertures les réchauffant de sa chaleur anormal …

Il regarde le ciel caché sous les tissus de la tente, demain sera un jour complexe plein de responsabilités.


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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeDim 3 Déc - 22:06

La rouquine ne s’attarde pas dans le questionnement qui la traverse comme autant de lame d’incertitude. Elle sait qu’ici et dans cet exercice, elle n’a pas le loisir d’entrer dans des considérations existentielles ou plutôt si, la survie, même si elle n’est que symbolique doit être sa seule préoccupation. C’est l’heure de compter sur ses forces et de rendre ses faiblesses inopérantes. L’heure, de laisser les enchainements et l’entraînement se diffuser dans l’action. Forte de son premier succès, elle parvient à se détendre un peu, de quoi rendre ses mouvements encore plus fluides et laisser l’instinct qu’elle a construit ces dernières semaines au côté de son maître s’exprimer. D’ailleurs son maître, elle n’a pas le temps de penser à lui-même si des images fugaces de leurs exercices traverse son système nerveux comme des éclairs qui se détendent dans un seul but celui de vaincre et des rester en vie. Elle aura bien le temps plus tard, vraiment plus tard de lui demander son avis ou de le recueillir suivant la volonté de la « Main de Bor »

Le changement de rôle est des plus perturbants mais elle s’y trouve plus à son aise qu’elle ne l’aurait pensé de prime abord. Sans doute sa fréquentation infiltrée des salons de ses futures cibles l’a-t-elle préparée à être elle-même une cible ne serait-ce que des regards des potentiels gardes du corps ou même de concurrents : les contrats ne sont pas toujours exclusifs. Mais aujourd’hui la menace est experte et multiple. Elle a bien perçu le message de compter aussi sur les compagnons de beuverie pour surveiller les angles morts mais pour avoir des compagnons alors qu’on est non seulement nouvelle mais aussi regardée au minimum comme une bête curieuse mais plus certainement comme une intruse ou une parvenue voire une catin quoique ce qualificatif la flatterait presque… Ici elle le sait les souries enjôleurs ne sont pas de mise, seule le talent pour le combat est une valeur appréciable sans doute renforcée par la confiance que l’on peut avoir en son prochain au milieu du danger. Alors elle se mêle aux tables de ceux qu’elle a déjà côtoyés en exercice espérant au moins n’avoir pas fait mauvaise impression. Si les regards pèsent trop pour qu’elle puisse se sentir accueillie favorablement, elle n’hésite pas à changer de crèmerie ce qui peut aussi avoir l’avantage de perturber la stratégie de l’arme qui voudrait l’atteindre. Lorsqu’enfin elle est posée, son champ de vision est sollicité au maximum afin de prévenir les attaques qui ne manqueront pas de viser sa tablée et elle intercepte au passage une lame ou prévient d’un regard une cible qui tourne le dos au danger. De son côté elle gagne quelques soutiens. Même si sa table est souvent prise pour cible, ils parviennent à déjouer quelques attaques et à en subir beaucoup moins. Elle fronce le nez de déception lors des défaites mais sourit immédiatement, bonne joueuse consciente que ressasser trop longtemps une déception offre une opportunité supplémentaire à un nouvel assassin. En dernier lieu est est plutôt flattée d’être prise pour cible même si c’est pour les mauvaises raisons. Elle n’en a cure. C’est un gage d’acceptation dans le groupe qui forme l’atelier de ce soir. Ne pas être ménagée prouve qu’aucune consigne n’a été passée pour la protéger outre mesure.

Son seul regret est de na pas avoir le loisir d’observer ceux qui semblent passés maîtres dans cet art des tavernes. Lorsqu’on est préoccupé par sa survie, difficile de s’en détacher et de tirer profit de ce qui s’en éloigne. C’est à peine si les exploits des uns ou des autres rythment l’exercice d’une respiration d’admiration.

Et puis soudain comme un météore s’abat des nues sur la vie pétrifiée, l’objet est intercepté comme une prémices au cataclysme et ne précédant que d’un souffle la réplique brutale. La rouquine n’a eu le temps que de baisser la tête dans un dernier réflexe et se demande encore si elle l’aurait évité alors que le banc vole déjà à travers la taverne comme le signal à un jeu avec encore moins de règles que l’exercice contrôlé par les instructeurs. Chacun laisse sa mine concentrée et les sourires fleurissent de lèvres en babines et de prunelles en arcades sourcilières. Il n’y a pas à en douter chacun se jette dans la mêlée sans retenue et avec le plaisir de la violente camaraderie qui justifiera tous les coups et toutes les retenues aussi. La ladrini se sait fragile dans ce tourbillon et a bien retenu toutes les leçons que lui ont dispensées son maître mais aussi les autres instructeurs. Elle esquive évite et feinte tant qu’elle ne se sait pas en position de porter ses coups. Lorsque par malheur elle était touchée elle ne lutait pas contre la bourrasque mais s’employait à l’épouser et la modeler. Elle découvre les règles de ce jeu en le pratiquant surprenant sur ses lèvres le même sourire espiègle que ceux qu’elle devine sur les faces joueuses. La fin arrive soudain sans qu’elle l’ait vu venir. Le souffle d’un esprit seul venait de mettre fin à la tempête. Sa main reste un instant sur un avant-bras qu’elle était en passe de dévier ou d’utiliser comme appui selon sa résistance. Elle échange un regard complice avec cet adversaire qui n’est déjà plus qu’un camarade mais ne sera jamais un ami.

Comme tout un chacun elle aide au déblayage de tout ce petit bois qui a été quelque minute auparavant des meubles et des cloisons. Auprès du feu qui finit de dévorer les restes qui lui sont offerts, sa chaleur lui rappelle paradoxalement la fatigue. Ses mains sales glissent sur ses tempes et tirent ses cheveux en arrière en même temps que sur les commissures de ses paupières harassées. Regardant alentour elle se surprend à se trouver désorientée cherchant des yeux des points de repères. Le plateau tourna et vacilla quelques secondes plus tôt avant qu’elle ne lui redonne son assiette. Son regard croise alors par le plus grand des hasards celui du penaud qui tente d’éviter les reproches silencieux de ses camarades. Un peu attendrie par cette fragilité qu’elle n’avait pas encre vue dans les rangs de cette armée de rochers, elle lui adresse un sourire amusé et complice sans se demander si l’autre ne va pas le prendre comme une insulte ou s’il a effectivement mérité l’opprobre dont il est victime. Cette dernière bagarre semble avoir changer quelque chose dans les rapports qu’elle entretient avec les monstres de guerre qui l’entouraient derrière un mur de verre dans lequel elle se plait à voir maintenant quelques fissures.

Mais il est temps. Elle emboîte le pas à son maître pour aller se désaltérer et manger de quoi tenir encore un peu les fils des minutes qui la tiennent éloignée du sommeil. Tandis que son maître se glisse sagement sous ses couvertures titanesques, elle se passe de l’eau sur le visage. Le doute de pouvoir faire bonne figure dans le rendez-vous qu’elle va honorer l’envahit mais elle n’imagine même pas renoncer et ressort sans mot dire certaine que le colosse dont le souffle remplit la tente sait déjà ce qu’elle va faire.

Ses pas la conduisent devant le temple, la chaîne enroulée à l’épaule le bec de corbeau battant son flanc. Elle est persuadée que celui qui se fait appeler Umbra ne jouera pas au jeu de la surprendre, certain que ce serait bien trop facile. Et de fait elle aperçoit déjà sa silhouette près d’un haut roc contre lequel il ne s’appuie même pas. Dès qu’elle arrive à portée de voix parlée, elle renouvelle un remerciement respectueux.

« Merci de prolonger cette soirée pour mon humble personne. »

Elle aimerait ajouter qu’elle est prête mais elle sent la poigne de la fatigue exercer son étau sur chacun de ses muscles.
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeLun 4 Déc - 13:04



La masque la regarde venir, sans animosité, sans reproche, sans émotions … Calme il la laisse commencer à parler, comme perdu quelque part à penser. Elle est fatiguée, mais la plupart des gens du plateau le son ce soir, personne n’échappe à la fatigue, particulièrement à cette altitude, si ce n’est une poigné d’Elite qu’il connait bien. Mais ne le sont-ils pas car ils sont assez entrainés ?

Il s’incline imperceptiblement et répond :


“Bonsoir, tant que tu es ici tu fais partie d’Arghanat, que tu le veuille ou non, il est de mon devoir de faire ce que je peux pour Arghanat. Mais nous n’avons que peu de temps avant que la fatigue ne finisse de brider tes muscles, et tu n’as pas le temps d’apprendre non plus, alors allons y …”

Il pose sa paume sur le front de la demoiselle et laisse son esprit la rejoindre tout en douceur, comme si c’était naturel pour lui, mais c’est bien plus complexe, il se pose doucement aux confins d’elle sans vraiment entrer en contact, comme s’il faisait simplement le tour, caressant doucement son conscient, comme s’il cherchait quelque chose. Et puis sa voix résonne, puissance, immarcescible, rien qu’un simple mouvement semble une mise en garde :

“Le temps est flou pour les Dawns, la danse est la naissance du savoir, et la danse se passe par l’esprit, nous sommes un. Ce que tu vas voir ne doit jamais sortir des confins pas même pour un amour profond, ceci est à Arghanat, nous te le léguons car Brom croit en toi. Inspire calmement et laisse-toi guider, mais reste là, soit actrice sans contredire, apprends, prends, glisse et vole, je vais imprimer la danse dans tes muscles.”

Alors sa main se pose dans l’esprit de la demoiselle et il attend qu’elle lui laisse la main, qu’elle suive se corps qui est siens mais aussi celui d’Umbra, c’est une sensation grisante et affolante, des centaines, des milliers de savoir et d’âmes qui les ont partagées sont là quelque part à porter de mains, de bras, elles tournent et danse avec eux, vivantes et mortes. Umbra est au milieu de ce concert virevoltant, il est loin d’être seul, c’est lui qui guide, mais le savoir exacte est découpé, chacun ayant apporté une parcelle, parfois même Tyra prend le dessus, on ressent facilement son savoir espiègle encré dans les gestes d’Umbra. Des milliers d’être, tellement que le mouvement s’oublie pourtant il est là, à côté d’elle, la même cible imaginaire est face à lui et son bec de corbin tourne.

La chaine enrouler autour de son bras est libéré par à-coups de son épaule, souvent il utilise son autre main pour gérer le surplus de chaine fine qui part et reviens mais la plupart du temps il n’a finalement besoin que d’une main tellement ses mouvements sont fins. Mais même si il touche du doigt le point il n’embarrasse par la mémoire de la demoiselle avec ce savoir, même avec lui et en lui elle ne pourrait l’apprendre dans le peu de temps qu’ils ont.

Il lui apprend à frapper, à voir, à sentir, à se rétracter, à danser autour de sa chaine, à ne jamais la laisser s’arrêter, à la voir avant qu’elle ne soit là, et surtout à la faire vivre, elle frappe, s’enroule, et même les à-coups violents pour la décrocher avant qu’elle ne se brise sont des mouvements aussi fluides que les débordements d’un torrents là-haut dans les montagnes du bout du monde. Le souffle impose le mouvement, le mouvement impose le danger, et le danger frappe à répétition, parfois au même endroit des dizaines de fois jusqu’à fendre des bouts d’un roc, parfois, simplement en s’enroulant autour d’un angle pour venir frapper la tempe d’un golem de pierre encor immobile parfois simplement en cible direct sans tous ces mouvements inutiles qui font la beauté pour les ignorants.
Le superflu est ignoré, le corps est pris en compte, la fatigue, l’espoir, le mouvement encore et toujours. Tous sont passé en revu par les deux corps en harmonie, et si les coups sont plus puissants sous les mains du corps du MangeCoeur elle peut le voir à coté, comprendre aussi dans cette vue externe de quoi il est question, des problèmes des deux mains de cette arme à chaine, de la nécessité d’espace, du monde qui l’entoure, qui les entoure…

Puis il relâche la pression, les âmes et le savoir s’en retire simplement, comme si elles n’avaient jamais été là et la chaine est rapidement rouler et reprise en main par Umbra qui laisse la demoiselle sans plus de mots, sans même un au revoir, il a passé en revue tous les mouvements, assez de fois pour qu’un être avec un don inné puisse tous les comprendre, malgré la fatigue … Mais il a surtout senti les muscles de la demoiselle et juge sans merci, a décidé qu’elle devrait vivre demain, ainsi l’entrainement fuit au pas d’une douceur féline.

Il s’enfonce dans les ombres. Autour des feux, au loin il reste toujours quelques personnes, comme il reste quelques vigies dont les regards intrigués sont à présent visible sans la concentration et les centaines d’âmes qui obstrue la vue vers le monde extérieur.

Ils étaient des milliers à avoir suivi cet entrainement, à avoir partagé leur savoir,
Elle est seule,



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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeMer 6 Déc - 14:28

L’accueil est sans cérémonie et direct au point qu’elle se demande dans quelle mesure il ne la reçoit pas ce soir contraint et forcé. Sa façon d’énoncer les raisons de sa présence à une heure aussi tardive pour la rouquine étrangère n’est pas très engageante. Mais elle est trop fatiguée pour se sentir vexée ou même humiliée. Trop épuisée pour se rebéler contre ce qu’elle aurait pu interpréter pour une nouvelle défiance. C’est à peine si l’image de Tyka et de son maître apparaissent en son esprit comme les seules personnes cordiales avec elle depuis qu’elle est arrivée dans le duché. Elle n’en a plus cure et cela l’étonne comme si puiser dans les limites de son énergie ne lui en laissait que pour les choses essentielles de la vie, c’est à dire son apprentissage, atteindre ses objectifs et survivre.

“Je suis prête.”

C’est à peine si ses lèvres ont eu la force d’articuler mais son timbre de voix est ferme. De toute façon, l’ombre n’a pas le temps en préliminaires. Ils ont déjà expiré depuis une éternité sans doute pour lui. Elle laisse le contact se faire sur son front et dans son esprit. Là encore, en d’autres lieux, en d’autres temps elle aurait tressailli, peut-être battu en retraite devant cette intrusion, mais une étrange confiance l’habite. Une confiance parce qu’elle sait qu’elle est sous la protection de la Main de Bor, du Dervish mais aussi parce qu’elle n’a plus les moyens de résister. Une brève panique la traverse à cette pensée, mais les choses sont engagées et elle ne sent aucune agression. Le souffle de pensée qui lui arrivent sont en fin de compte plus bienveillantes qu’elle ne le supposait quelque secondes auparavant. Une gratitude sincère s’envole vers l’esprit de l’ombre et son maître. C’est peut être la première fois qu’elle prend conscience des espoirs de son maître à son égard. La voilà émue plus qu’elle ne l’aurait pensé. Alors, elle ouvre son esprit aux vagues de connaissance qui la submergent. Les portes de son esprit finissent de s’ouvrir à la main du Dawn. La consigne est claire et son corps s’abandonne à la danse que les âmes qui se frayent un chemin jusqu’à elle lui impriment. C’est comme un intense frisson qui parcourt chaque neurone de son anatomie pour courir sur et sous sa peau. Aucun de ses gestes ne lui appartient plus tout en devant siens au fur et à mesure que la danse les lui offre.

C’est un spectacle saisissant que cette rouquine prisonnière de la nuit telle une sorcière en sabat sous le ciel des montagnes dans une transe silencieuse tandis que le reste du camp se referme dans un silence concentré et n’aspire qu’à prendre du repos. Elle tend un bras et tous ses muscles reçoivent leur dû de savoir et de l'enchaînements meurtriers. Ses doigts enlacent la chaîne avec précision et les éclairs de la danse et de la transmission leur imprime au plus profond des tendons, les tensions des maillons et les torsions qui commanderont à l’arme. Ses jambes fuselées par l’entraînement lui donnent les appuis qu’il faut avant des envols autour des axes que dessinent la ligne de métal. Sa nuque même se courbe pour laisser le passage à la danse meurtrière autant que silencieuse à peine trahie par le sifflement de la chaîne dans l’air qui vibre au ailes de la danseuses. Elle seule entrevoit les âmes qui lui offrent leur savoir. Le maître même qui l’accompagne est-il visible de l’hypothétique spectateur de la danse païenne et rougeoyante? Parfois une présence familière s’esquisse en son esprit sans qu’elle parvienne à la nommer, trop occupée à laisser la connaissance s’infuser en elle. Les esprits guerriers prennent son corps comme seconde demeure et dirige ses gestes novices jusqu’à ce que la chaîne tende des fibres nerveuses et invisibles comme si elle prenait naissance dans on rachis. Elle sent tous les à-coups qui lui demandent plus de longueur implore des retraits ou chante victoire lorsque la cible cède sola rouquine ressent ses caresse au plus profond de son âme essoufflée. Petit à petit la conscience de ce qui se joue en elle disparaît et seule le désir d’encore plus reste présent en chaque fibre musculaire qui la compose. Elle se laisse déborder par les ondes spirituelle et guerrières qui s’offrent à elle et savoure la certitude du duende du vol d’un étrange corbeau avec lequel elle pourrait prendre son envol si elle le décidait là maintenant. L’enceinte de roc, théâtre de sa danse résonne de choc métallique qui sont en fait de multiples caresses destructrices de la danse qui se fait sienne. Le maître de la nuit et de la chaîne ne lui laisse aucun répit comme lui transmettre ce qu’elle doit apprendre relevait de son honneur. elle ne sent aucune retenu aucun secret si ce n’est ceux qu’elle ne pourra peut être pas assimiler ce soir, mais elle ne s’attarde pas plus à ces pensées qu’à son absence de méfiance suspecte avant la danse. et puis les âmes se font moins denses et disparaissent et l’abandonne sous la nuit des hauteurs qu’elle n’a jamais côtoyée de si près.

Elle sent son corps s'affaisser sous le ciel gémissant d’épuisement tandis que le cliquetis de la chaîne disparaît dans le nuit. Lorsqu’elle redresse la nuque, elle est seule et à genoux sur le roc, les mains enracinées dans le minéral, dernière racine qui l’empêche de s’écrouler face contre le monde. Elle sait que l’ombre s’en est allé, son devoir accompli. Ses cheveux ont repris leur liberté et cascadent contre ses joues. Et puis soudain, comme si les vannes de fatigue cédaient, sa poitrine se secouent de spasmes tandis qu’une pluie inextinguible et saline remercie les rochers et Arganath.

Ce n’est que lorsque les sanglots silencieux se sont éteints qu’elle se relève, droite et pleine d’une nouvelle force et qu’elle se dirige vers la tente. Elle ne sait si le maître est éveillé ou non, sa respiration calme et profonde est la même que lorsqu’il la regarde et la guide mais il ne semble pas faire attention à son frôlement sous l’abri. Puisque les minutes sont cette nuit des fractions d’éternité, elle se dévêt et lave son corps des souillures de son épuisement. Elle ne sent plus le froid de la montagne tant sa journée l’a anesthésiée. Mais bien vite elle est contre la forge bienfaisante du Dervish et sombre dans sa chaleur protectrice sans qu’aucune volonté ne puisse retenir le sommeil qui l’enlève au monde.

Un trait de lumière acide fracture ses paupières en même temps que quelque chose se fracasse non loin d’elle. Elle veut croire que le bruit qu'a provoqué son maître est sa façon élégante de lui faire comprendre qu’il est plus que temps. D’un bon elle est sur pied. Une joie indicible est déjà là malgré une nuit trop courte et nue elle se rue sur le Dervish et lui saute au coup pour déposer le baiser d’une petite fille à son père bourru. Et puis elle est déjà à lacer son corset et enfiler ses botte avant de courir au feu glaner quelques reliefs alimentaires s’il en reste avant de se mettre au service d’Arganath. Elle sait que cette nuit, elle a acquis une nouvelle grâce même si elle ne saurait lui donner un nom.
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeJeu 7 Déc - 16:08



Brom sourit en la laissant partir dans le camps le temps de lui s’équipé tranquillement, il n’est pas pressé, sa troupe à lui ne partira que dans quelques heures, c’est une autre historie pour la demoiselle … Il lui tend cependant son équipement compléter ainsi qu’un sabre sorti des forges de Bor par un maitre forgeron, une arme de l’armée d’Arghanat, mais pas une arme de MangeCoeur encore. Elle trouve aussi six bagues qu’elle pourra mettre sur ses gants dont quatre, celle de la main faible, peuvent être rattacher pour former un poing et deux permettent de sortir un fin filament cacher dans la première bague d’index de la main faible. Enfin un petit sac de ceinture à mettre dans le dos contenant de quoi survivre : un nécessaire à feu et de la viande sécher cacher dans plusieurs épaisseurs de cuir.

Si le camp avait à un instant de son histoire perdue en discipline ce n’était plus le cas, dans la nuit les choses avaient changé, ce n’était plus un camps d’entrainement mais un camps de guerre, les feux avaient été réduit au stricte minimum, une partie des hommes étaient déjà debout en train d’ourdir leurs armes, et de travailler leurs armures, d’autres font à manger des portions de gruau mélanger à la viande sécher réhydraté, la bière a déjà finit ses palier et a refroidit dans la neige depuis quelques heure pendant qu’un mage s’occupe d’aider les levures entouré de grandes cuves qui parlent en détachant de l’air au milieu des drèches qu’on a laissé pour qu’il y ai autant à boire qu’à manger.

Le camps vie, mais vie en silence comme un camps de guerre. Personne ne parle plus haut que les autres et la joie qu’on lit dans les yeux de chacun à quelque chose de violant autant que de puissant. Ce sont des hommes et des femmes qui vont montrer leur supériorité autant que défendre leur contré, leur peuple …

Dans un coin du camp des gens se rassemblent déjà tranquillement, à leur tête Umbra qui touche le visage de chaque nouvel arrivant sans plus de cérémonie, puis l’arrivant s’incline et rejoint le cercle des hommes et des femmes. Tyka est déjà là le regard au loin, vers une vallée que certain croyaient cacher, comme si quelque chose pouvait être caché aux yeux d’Arghanat. Pourtant quand Elië s’approche elle lui fait un signe de la main, sans même se retourner, certain des plus jeunes des Dawns font le même signe sous le regard d’Umbra et des anciens qui échangent à leur tour un regard comme pour dire que ceux-ci devront être surveiller, tous savent de quoi il en retourne, tous ont appris à vivre avec la communion, mais certain particulièrement dans le feu des entrainements plus que dans la vie, et dans le feu de la bataille les gestes peuvent devenir parasite mortel.

Et puis Umbra pose deux doigts sur le front de la demoiselle pour qu’elle entre dans la communion sans remous, il la guide sur la toile et lui trouve une place, finalement peux lier aux autres, ou par des fils très fin, seules quelques anciens qui sont aux centres de la toiles s’attache à elle, pourtant deux tresses sont puissantes, Umbra et Tyka, et par eux elle peut sentir toute la toile sans en subir les inconvénients.

Et puis après quelques minutes d’attente la petite troupe se met en route, la trace est aussi facile que si elle avait déjà été passé plusieurs fois car seul ceux qui mène la marche la découvre, elle se fait dans le silence des voix mais dans la joie des esprits : toujours cette même joie qui avait envahie le camp, cette joie sombre.

Le silence n’est brisé que par la neige sous les bottes, le vent murmure et le soleil finit par se lever alors qu’au bout de longues heures coupé seulement par quelques petites poses pour se restaurer le groupe atteins les premiers guetteurs du camp qu’ils ont contourné. La neige à laisser place aux cailloux depuis deux bonnes heures quand Umbra pose ses ordres sans un mot ni un jette. Elië est envoyer avec Tyka, Umbra est seul, et quelques dawns seulement restent en positions de surveillance. Les flux visuels sont nombreux dans la toile mais le cerveau de Tyka en fait presque inconsciemment un plan simple à suivre, alors ils n’ont plus d’importance. Les deux femmes peuvent s’approcher des trois hommes de faction qui sont leur cible, glisser jusqu’à eux avant que le vent ne les révèlent et sortir des armes couvertes de suifs, deux fines lames pour la Dawn, elle sourit et attends, attend que deux d’entre eux soit assez proches pour périr en amoureux.
Alors seulement elle donne el départ et s’élance, laissant le dernier à son amie.

Puis elles attendent et les Dawns reprennent leur marche jusqu’à la vue du camp.

De là ils peuvent contempler les femmes et les enfants morts vivants, de la ils peuvent contempler le petit camp de mercenaire qui à défier le Duc, de la ils peuvent contempler le carnage car dans les yeux des Dawns ce ne sont plus des êtres mais simplement des morts en sursit.

Puis un sourire se propage dans la toile, les autres sont en vue, le camp s’agite, ils prennent leurs armes, chacun quitte son occupation et tous se mettent en mouvement comme des prédateurs sous le vent contournant les taches de lumière ils glissent dans leurs capes qu’ils ont retournée pour changer d’un teint blanc neige à un teins montagne froide, ombres douce, mouvement de vent. Puis au fur et à mesure que le bruit croit ils augmentent la vitesse, et puis la dernière barrière est sautée, toujours sans bruit si ce n’est le vent qui bat les tempes et le sang qui s’emballe et souffle.

Et puis le monde devient chaos organisé, comme une danse qui s’emballe mais suit toujours la musique, rien n’est plus mais rien est tout, et tout sème la mort, deux armes veulent en cœur et un orchestre les suis rabattant vers l’extérieur du camps les retardataires, et les jeunes enfants qui trop ignorant on oublier de prendre leurs armes ou ne peuvent courir. Déjà les enfants rattrapent leurs parents et se mêlent aux cuivres qui hurlent.
Et puis les percussions battent une mesure imparfaitement, tellement qu’elle prend un rythme éperdu qui met un temps à se stabilisé avant que les vents glissant et dansant ne rentrent à nouveau dans le jeu. Ils ont laissé des corps morts aux arches gisant au vent, les violons sont déjà lassés de cette partition qui ne dure guerre plus …

Rapidement il reste plus qu’une ou deux clarinettes qui sanglote, un vieux hautbois qui se tait et l’orgue qui raconte la mort.

La magie de la communion se disperse pour laisser place à un champs de mort tandis que les hommes d’Arghanat passent leurs soldats en revu murmurant quelques mots. Pour Elië seul un sourire passe par les penser de la toile avant qu’elle ne se brise. Tyka elle part chercher les survivant ennemis, personne ne doit survivre, et le camp sera laisser aux charognards et au vent avec pour seul symbole celui d’Arghanat tracer dans le sang des morts.

Quelques temps plus tard Brom retrouve Elië et comme certains autres corps d’armées qui quitte les lieux en bon ordre ils s’en retournent vers Arghanat, il leur restes quelques cinq heure de marche par les cols.

Les dawns eux ont encore du travail.


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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeSam 9 Déc - 20:47

Elle vérifie son équipement maintenant qu’elle s’est assurée qu’elle n’est pas à la traine de la troupe. Chaque boucle, chaque sangle est inspectée minutieusement. Rien ne doit entraver ses gestes et rien de doit prêter de prise aux assauts ni la trahir. Elle sait encore plus que d’ordinaire que le moindre détail peut lui coûter la vie. Elle finit par les anneaux qu’elle fait jouer pour s’assurer de la force qu’elle doit déployer pour leur usage.

Elle n’a pas besoin d’interroger qui que ce soit. Il lui suffit de regarder la troupe s’organiser pour savoir où trouver sa place. La présence de compagnons de communion confirme qu’elle est bien où elle doit être. A mesure qu’elle approche, elle sent son rythme cardiaque accélérer lui annonçant que l’action est proche. Elle va se lancer dans un vide habité. La toile va l’absorber et elle fera partie d’un tout qui connait sa mission sa tâche et dont les composantes se feront instrument du succès aussi rouge soit-il. Chaque chose est à sa place et chacun se positionne avec la précision d’une roue horlogère.

La bonne humeur infantile qui l’avait saisie au réveil s’est depuis longtemps évanouie pour faire place à la concentration. Elle n’a évidemment pas les mêmes motivations que ses compagnons d’armes et il ne perdront sans doute pas une occasion de le lui faire sentir. Elle veut juste continuer d’apprendre faire ses preuves aux yeux de ceux qui l’ont accueillie et formée et si possible faire taire ceux qui font d’elle juste la catin du Dervish. Il y a là suffisamment de raisons pour elle de désirer être à son maximum, suffisamment pour que tous puissent avoir confiance en elle-même s’ils ne le savent pas et ne sont sans doute pas prêt à l’admettre

Elle se dirige vers Umbra dont le masque ne laisse rien voir de son état d’âme s’il en a un en ce jour. Perdu dans la troupe qui avance régulièrement et en silence vers leur chef de guerre, elle observe le rituel qui les fait entrer dans la transe commune. Elle s’y prépare avec confiance, même si elle ressent encore cette appréhension si prévisible de l’oiseau qui accepte d’entrer dans sa cage mais qui vérifie que la porte reste bien ouverte. Elle respire profondément pour se calmer et se détendre. Elle croise l’esprit de Tyka et se sent prête à lui rendre son signe de la main mais elle avorte son geste alors qu’elle intercepte les regards réprobateurs des anciens sur les plus jeunes qui se laissent aller à des effusions au lieu de ses concentrer et d’économiser les informations de la communion. Elle sent qu’elle commence à comprendre les réactions des uns et des autres, même si elle ne sera jamais l’une des leurs. Elle se demande même si elle n’a pas fait plus d’effort d’ouverture envers ce peuple que lui n’en a fait à son encontre, mais elle chasse bien vite cette idée parasite elle aussi. Elle a u le droit d’entrer au duché, de se fondre dans l’élite de son armée que voulait-elle de plus comme preuve d’ouverture ?

Les deux doigts semblent s’introduire physiquement dans sa tête mais en douceur. Immédiatement elle sent qu’elle a un traitement de faveur, mais ne se révolte pas. Elle comprend ce choix. Elle n’est pas une guerrière de champ de bataille, elle n’a pas l’habitude de la communion et elle n’a pas fait ses preuves. En outre son désir de liberté est en partie respectée puisqu’elle n’a pas à se fondre totalement dans le corps de cette armée. Elle s’incline comme chacun de ses compagnons d’arme et prend sans peine la place qui lui est assignée.

Le premier pas dans la neige indique que ça a commencé. Le contact n’est pas établi mais ça a commencé. L’approche elle-même est minutieusement guidée et les reliefs ne parviennent pas à contrecarrer l’avancée homogène de l’armée. Et puis il y a cette joie d’en découdre qui lui arrive de toute part, de toutes les fibres de la toile qui lui sont connectés. De temps à autre, sa main caresse ses armes comme pour s’assurer qu’elles sont bien en place surtout pour se rassurer avant que le chaos ne vienne l’entourer et que ses gestes ne deviennent que l’expression des automatismes appris en entraiment et des réactions à la communion.

Et puis le premier ordre lui arrive et elle sourit de se voir confier cette mission et de la partager avec Tyka. Comme une panthère elle se glisse de roc en roc et laisse le garde bousculer le pierrier sous ses pieds masquant ainsi les derniers pas de la mort qui le surprend sans qu’il ne l’ait vue ou sentie venir. Bientôt les deux complices se retrouvent et attendent d’être rejointe. Le campement est maintenant à la merci de l’attaque. Plus personne ne peut le prévenir de l’avalanche de violence qui va s’abattre. Chacun y vaque encore comme si le terrain était leur comme si l’avenir leur appartenait. Quelle folie les a poussés à s’établir ici ? Apparemment la réputation du Duché n’est pas arrivée à leurs oreilles, mais comment leur en tenir grief ? Elle-même n’en savait rien avant les dernières semaines. En toute justice, seuls les responsables de cette décision devraient en payer le prix, mais l’insulte à Arganath est maintenant portée par tous et elle n’a pas pour habitude de faire de quartier avec ceux qui s’e prennent à elle ou qui pourraient le faire une fois devenus grands, devenus forts devenus dangereux.

Lorsque la guerre est en vue, il est trop tard car le mort dévale les pentes en silence et fondue dans le décor sans leur laisser le temps d’esquisser aucune stratégie de résistance ou même de retraite. C’est comme l’ondulation du dos du tigre qui franchit la dernière barrière et ses griffes implacablement coordonnées parle communion investissent le camp et submerge toute opposition. Bien en place dans la trame féline et impitoyable, la rouquine se macule du sang de ses victimes. Combien de temps dure la tempête de sang et d’acier ? Pour la machine de guerre qui s’est mise en marche le temps n’a pas d’importance comme la lave d’un volcan, elle peut être fluide et tout ravager en quelques minutes, mais même visqueuse, elle parviendra à ses fins. Qui pense arrêter une coulée de mort ?

Quelqu’un lui fait comprendre qu’elle a bien travaillé mais le fil se brise et elle ne peut que regarder autour d’elle d’où peut venir ce signal. Chacun est occupé à terminer sa mission. Elle, droite au milieu du champ à corbeau qu’est devenu le camp, range soigneusement ses armes afin de les rendre dans le meilleur état possible et montrer le respect dû au forgeron qui les lui a fait parvenir. Puis elle passe près de ses compagnons d’arme. Elle ne partage pas le même sentiment de victoire mais celui du travail bien fait et aide çà et là quelques blessés à s’installer le plus confortablement en attendant les mages soigneurs. Elle se surprend même à aller quérir de l’eau pour désaltérer les plus meurtris. Elle se rend compte qu’elle a eu de la chance de s’en tirer à si bon compte et remercie intérieurement l’entraînement qu’elle a suivi ces dernières semaines, ces derniers jours. Cela aussi contribue à tisser sa chance.

La victoire est totale pour elle lorsque la haute silhouette de son maître prend place à ses côtés. Elle ne dit rien. Tout ce qu’elle a vécu aujourd’hui, il l’a déjà enduré tant de fois et dans le toile des esprits, il a eu tout le loisir de suivre son élève. La descente est pourtant une épreuve à laquelle elle ne s’attendait plus. Pourtant il faut bien payer la fatigue à un moment. Elle a du mal à tenir la ligne de sa marche et manque de se tordre le pied à plusieurs reprises. Heureusement sa fierté et son mental viennent à son secours pour redescendre dans la vallée.

Un bain au côté du maître, voilà ce dont elle rêve maintenant sans honte malgré la certitude étrange que c’est indigne d’un membre de la première de n’être tendu que vers ce moment futile de confort et de bien-être.
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeSam 16 Déc - 14:22



Le retour est long, trop long probablement, il prend le temps d’attendre la demoiselle, tranquillement, chevalier digne, il aurait plus faire le chemin plus rapidement, armer de grandes jambes et fort face à la neige, mais il a prit son rythme à elle, faisant des poses quand le besoin s’en faisait sentir, particulièrement lors des quelques passages neigeux. Il a peut parler, parfois ils ont laisser passer des petites compagnies qui rejoignaient en groupe leurs camps, parfois ils ont simplement attendent en regardant le ciel.

Et puis Arghanat se dessine, grande et puissante devant le paysage, ville fortifier sur plusieurs niveau, château de rêve et de silence songeurs, temps à jamais renouveler de silence dans les flux du vent que les tours semblent accrocher un peu parfois. Depuis les montagnes Arghanat est un havre de paix qui se dessine en accro sur le paysage, comme une sentinelle vers les montagnes protégeant les premiers villages, même ceux qui commencent à la dépasser. Car les villages fleurissent dans le vallon pourtant encore bien haut en altitude, et là-bas sur le plateau un autre hameaux les regardent de haut se battant pour savoir qui sera le plus loin sur les montagnes agressives …

Il reprend la route après avoir tendu à son apprenti une gourde d’eau, route bien plus rapidement conquise que ces cols sans noms que l’ont passait par devoir et non plaisance. Les portes de la villes donnent accès à un chariot, puis celle du manoir s’ouvrent et ont les guides jusqu’à la chambre bien connu.

Le chevalier ne s’embarrasse pas, son bardeau tombe rapidement et il se pose dans le bain sans autre forme de procès tandis que quelques serviteurs s’approche timidement pour poser des plateaux flottant avant de disparaitre plus vite qu’un coup de vent.

Le temps suspend son vol et seul les épaules du chevalier sortent de l’eau adosser à sa place habituel il laisse les plateau divaguer avant d’attraper une serviette et de s’essuyer les main pour commencer à manger.


“Ca ça fait du bien … Se poser après une longue marche et manger, qu’en dit tu ? Tu t’es bien débrouiller petite flamme, je ne doutais pas que tuer ne serait pas choses difficile, mais cohabité avec une armé en mouvement est autre chose, suivre les ordres sans réfléchir, avancer, travailler, se laisser plonger dans les songes de sang. Et en ressortir. Tout cela c’est bien autre chose que juste tuer.

J’espère que tu as beaucoup appris car je doute que jamais tu puisse apprendre autant qu’en ces quelques jours, un peux dense je le crains mais bon … C’est fait pour des gens dont la guerre, le combat et la mort sont une vie et une vocation. Pour toi ce n’est qu’une partie de ton travail et non pas ta vie.

Demain nous repartirons, en chariot, tranquillement, la route sera longue mais elle ne devrait pas poser de problème. Alors que veux-tu faire ce dernier soir en Arghanat si ce n’est aller te coucher tout de suite parce que tu n’es même pas sûr d’avoir la force de manger sous les étoiles ?”


Il sourit tranquillement, lui à première vue à largement la force de manger sous les étoiles.

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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeDim 31 Déc - 13:18

Combien de temps aurait-elle pu tenir au rythme effréné de ces quelques jours ? Sans doute pas beaucoup plus. A sa décharge, le temps qui lui était impartie lui avait imposé une boulimie d’apprentissages pour le moins déraisonnable mais dont elle se félicitait maintenant. Si la fatigue le lui avait permis, elle aurait eu honte de prendre conscience de sa démarche hésitante dont la grâce habituelle avait en partie disparu au gré des irrégularité du terrain qui faisait parfois tressauter son pas et remercier la présence du maître toujours là pour se placer là où la brindille risquait de finit par plier. Lors des poses elle lui adresse des regards reconnaissants mais ne décroche pas plus de mots que nécessaires pour ne pas paraître irrespectueuse. Elle aurait pu garder ombrage de tous ceux qui les dépassaient et se reprocher sa mollesse, mais elle outre la fatigue qui rend futile ce genre de sentiment, elle était consciente d’être allée au bout de ce qu’elle pouvait donner.
 
Lorsque la cité ducale se présente enfin à leurs regards, elle retrouve le sourire, heureuse de ne pas avoir dû profiter des estafettes médicales pour la rejoindre. Ils marquent le pas pour admirer la ville et savourer la victoire qu’elle a remporté sur son corps. Ses cheveux lâchés sur ses épaules et dans son dos savourent le vent d’Arganath et lui caresse le visage comme pour la récompenser de ses efforts. Elle sourit. La vie est belle et une page de sa vie est tournée elle le sent. Elle ne mesure pas encore tous les nouveaux mots qui se sont écrits en elle, mais ils sont bels et bons car ce sont ceux qu’elle a choisis. Ses yeux mesure dans le paysage l’empreinte qu’il aura laissée en elle et il lui semble que chaque toit lui appartient un peu, à moins que ce ne soit l’inverse. L’eau coule dans sa gorge, pure, fraîche et vivifiante.
 
Le reste du chemin de fait comme dans un rêve où les douleurs et la fatigue ne sont plus invitées car la rouquine est passée au-delà de ce qu’elle peut envisager. Lorsqu’elle se laisse tomber sur sa couche, elle laisse danser le plafond de ses quartiers devant ses yeux. Elle entend alors le clapotis de son maître qui entre dans le bain de leurs retrouvailles. Faut-il qu’elle aime ce rituel pour qu’elle parvienne à se débarrasser de son équipement et de ses vêtures ! Sa nudité lui donne comme des ailes alors que la brise du jardin vient caresser sa peau avant que l’eau ne monte le long de son corps au fur et à mesure qu’elle descend lentement dans l’eau bienfaisante, le sourire épuisé aux lèvres. La domesticité peut bien voleter autour d’eux, elle ne les perçoit pas plus que des papillons dans le ciel rosé de sa conscience.
 
Doucement la tiédeur fait son office. Elle se blottit contre le colosse et manque de s’endormir. Elle sourit faiblement à la question du maître d’arme et tend la main vers un plateau pour saisir doucement de quoi reprendre des forces. Le compliment de son maître est comme du miel sur sa fatigue, un baume à son âme épuisée. Elle se redresse comme mue par une énergie nouvelle et sourit de tout son bonheur.
 
« J’ai été bien préparée, ça aide. »
 
Elle coupe d’un coup de dent la viande revigorante avant de répondre. Pourra-t-elle un jour mesurer tout le savoir qu’elle a emmagasiné ici ? Peut être pas, elle peut juste constater que c’est immense.
 
« Je crois que j’ai plus appris en ces quelques jours qua durant le reste de ma vie et j’en suis reconnaissante à vous et à Arganath »
 
Le forgeron a toujours une longueur d’avance dans la programmation des choses mais n’est-ce pas le propre des maîtres ? Il faudra en effet quitter le duché et la question de savoir comment mettre le plus à profit cette dernière soirée est bien épineuse. Dormir pour supporter le voyage de retour serait le plus raisonnable, mais il a eu la phrase qu’il fallait pour titiller l’amour propre de la Syliméa.
 
« Je crois que passer cette dernière soirée avec vous et Tyka là où vous voudrez serait une bonne chose avant quitter Arganath. Qu’en dites-vous ? »
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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeVen 23 Fév - 9:42



“Tyka ne rentrera pas avant quelques jours, ils sont restés dans les montagnes, l’entrainement des Dawns est une autre historie, dans quelques jours ils partiront un peu partout et Tyka elle reviendra, mais ça ne sera pas avant quelques jours. Il y a deux endroits où j’aime bien passer mes soirées en Arghanat, mais il est trop tard pour aller au premier. Alors direction le second, je te laisse t’habillé, on va dans une sorte de bar …”

Il sourit en sortant du bain, oui une sorte de bar, disons qu’on peut, entre autres, y boire de l’alcool du coin, une petite liqueur longuement distillée à la glace et fait à partir de grain qui on geler. Autant dire une petite eau agressive.

Il se rhabille et vas tendre une petite broche à la demoiselle elle porte les armoiries de Brom, la Main de Bor, la montrant ainsi comme une de ces disciples ou envoyer, lui porte la même elle attache sa cape de nuit. Il porte des mitaines de cuire renforcer sur le dessus des phalanges et un sourire un coin qui veux dire bien plus que tout le reste.

Il quitte le château tranquillement sans être embêter par les gardes de nuit et s’enfonce dans l’Arghanat qui est interdites aux touristes avec autant de facilité qu’un natif. Rapidement il passe entre les maisons jusqu’à ce que le quartier devienne commerçant et que, au loin, on entend des bruits étouffés par une grande bâtisse, des cris, des paris, des gens qui sortent, seuls ou accompagnés, riche ou pauvre, et passe sous l’emblème Ducale par une petite porte découpé dans une grande porte de chêne. La bâtisse énorme ressemble à une hall entièrement fermée, devant la porte des gardes qui laissent entré Brom sans rien dire dans ce grand bâtiments.
Si il existe un casino alors il devrait ressembler à ça, une pièce d’accueil immense avec divers hôte ou hôtesses derrières de petit comptoir et des escaliers qui partent dans divers directions, on peut en compter six au total. Au-dessus de celui le plus à droite comme celui de gauche qui semblent monter trois étages plus haut en longeant les murs les lanternes sont rouges. Les autres n’ont pas marques particulières, ils sont simplement là avec quelqu’un qui attend devant à un comptoir. Au centre de la pièce une sorte d’accueil, que Brom contourne pour aller tout droit à une grande porte au fond qu’il ouvre tranquillement et d’où venait le plus de bruit.
La pièce est faite d’un centre vide sur trois étages, un centre de sable entouré de rembarde à laquelle les gens sont accouder et hurlent, autour, tout un petit monde s’agite sur les différents étages, des serveuses avec de l’alcools, des gens qui prennent les paris, des demoiselles qui proposent d’aller ailleurs, et des gens torses nus qui attendent leur tour et porte sur les mains des gens de cuirs renforcer aux articulations.


“Bienvenu dans la débauche d’Arghanat, en vérité ici tout est autorisé tant que c’est sous l’égide d’Arghanat, mais il n’en reste pas moins sous les lois du coin, en temps qu’étrangère au visage d’étrangère je préfèrerais que tu ne t’éloigne pas trop, si quelqu’un te défit en duel fait moi signe… Tu veux une table au troisième ?”

Brom fait un signe et quelqu’un qui les regardait depuis qu’ils étaient entré approche, il semble être le patron des lieux, ils échangent quelques mots dans le dialecte du coin et l’homme montre une table vide au troisièmes étage les fauteuils y sont luxueux et les alcôves y sembles personnels. Il fait aussi signe qu’ils peuvent se mettre au rez-de-chaussée, à première vue il serait très heureux que Brom affronte son champion, il semblerait que depuis quelques jours, depuis que la première est montée en vérité, un petit malin se soit installé avec le titre et ne le lâche plus, les paris sont moins intéressants qu’avant.

“Si tu préfères je suis persuadé qu’on peut les défier en combat en duo, ça se fait moins mais c’est toujours très drôle … Il a surement un acolyte. Sinon la bière comme al nourriture est bonne ici !”

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MessageSujet: Re: A great blow for a day job   A great blow for a day job - Page 3 Icon_minitimeLun 26 Fév - 11:03

La rouquine se départit de son sourire alors qu’elle apprend que Tyka ne pourra pas se joindre à eux. Elle se blottit contre le maître et pose sa tête contre son flanc comme une petite fille déçue.

« Tant pis ! »

Mais la mauvaise humeur n’est pas ce qu’elle entretient le plus longtemps surtout depuis qu’elle a foulé le sol d’Arganath. Encore bien plus qu’avant, si cela est possible, elle aime savourer le moment présent et ce sera toujours de quoi faire bisquer Tyka. Lorsque la main de Bor sort de l’eau, elle le laisse faire et profite d’encore quelque moment des bienfaits du bain.

« Une sorte de bar ? »

Elle se redresse dans sa beauté plus mortelle que jamais. Elle a envie de s’offusquer. Quoi c’est tout ? Une sorte de bar ? C’est tout ce qu’a proposer Arganath en matière de divertissement ? Une petite eau agressive, mais celle du palais ne devait sans doute pas être surpassée ! Mais elle se retient. Elle a déjà constaté à mainte reprise que les termes n’ont pas forcément le même sens qu’ailleurs et surtout quand ils étaient prononcés par le maître d’armes.

Elle obtempéra donc, attrapa la fibule et partit s’apprêter pour cette sortie que lui promettait le forgeron. Une soudaine curiosité lui fit presser le rythme. Debout devant le garde robe qu’on avait mise à sa disposition, elle se demanda comment son maître souhaitait qu’elle se présente au monde et puis elle se dit qu’avec son corset rapidement devenu fétiche au-dessus d’un pantalon anthracite ajusté au fuseau de ses jambes bottées il n’aurait pas avoir honte d’elle. Elle compléta le tout par des hauts de manche de voiles vert printemps, maintenus par des cercles de cuirs ouvragés juste sous ses épaules d’ivoire. Elle était ainsi à la fois présentable et prête à toute éventualité. Elle glisse enfin, une paire de mitaines renforcées dans sa ceinture entre ses reins et sa hanche, son maître n’en n’a pas pris au hasard et juste pour le plaisir.

Elle se présente alors devant le maître en faisant une pirouette de danseuse devant lui que l’idée de faire la tournée des grands ducs semble avoir motivé. A tel point que c’est à peine s’il lui jette un regard pour la plus grande déconvenue de la rouquine qui plisse une moue de dépit vite chassée par un sourire d’impatience de visiter la nuit de la capitale. En quelques foulées souples, elle emboîte le pas de son mentor et attentive à tous les détours aux gardes aux portes et aux passages qu’ils empruntaient. Et puis les bruits de liesse et de jeux leur parviennent et un sourire espiègle se dessine sur le visage faussement enfantin de la rouquine.

Une fois à l’intérieur, elle vérifie au bout de quelques seconde qu’elle n’est pas bêtement bouche bée devant l’établissement qui vient de les accueillir. Mais elle n’a que peut de temps pour en faire le tour du regard car le colosse sait déjà où il va et elle le suit en silence, en tant de se faire image globale de l’endroit et d’en construire les plans, histoire de ne pas s’y perdre. Du coup les richesses et les gens passent un peu au second plan. Ce n’est que lorsqu’il s’arrête pour négocier dans la salle des paris qu’elle a le loisir de détailler l’endroit. Il est à la mesure du culte que le duché voue au combat et elle en sourit. Elle n’en plus surprise, moins grandiose l’aurait déçue. Ses yeux pétillent du désir de jouer à ce qui se pratique ici. Elle regarde les filles qui attendent un mâle en se mordant la lèvre et ceux dont la peau brille déjà des efforts qu’ils vont consentir dans l’arène. Elle s’étourdit des clameurs qui encouragent, ragent, applaudissent. Elle sourit aux visages concentrés, emplis de colère ou de joie qui grimacent des efforts de leur champions qui exultent.

Puis elle revient à la parole du géant qui la guide et lève la tête pour répondre à son invitation.

« Je sens qu’on va bien s’amuser. Au troisième ? Je ne sais pas. Où ses trouvent les meilleures places pour profiter de tout ?"

Elle lève les yeux pour suivre le doigt du maître des lieux. Le luxe l’a toujours attirée, mais la perspective d’avoir pour partenaire de combat son maître l’emporte facilement.

« Avec plaisir. On a une stratégie ou on improvise ? »

Au côté de son maître elle ne craint rien, mais elle sait que les gens du duché sont de redoutables combattants et qu’elle doit lutter contre une trop grande impatience et trop de confiance. Mais leur tour n’est pas encore venu et elle suit le colosse jusqu’à la table qu’il a finalement choisie.

« Si on vérifiait que la bière est aussi bonne que vous le dites ? »
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