Présentation/Fiche personnage Samaléone

DON : Résistance physique développée
SPECIALITES : Chasseur marin // Faune marine // Survivante extrême //  Sens de Soulen
POUVOIRS :

Murmure des océans : = ★★★★★★ : Samaléone est proche de la mort et de la mer. Le lien qui sépare les deux sont bien faible en sa présence. Samaléone peut invoquer les âmes trépassées pour tourmenter les vivants. Ou simplement leur poser des questions. Le sort dépend du nombre de fantôme invoqué et du temps qu'il reste. Samaléone ne peut pas tuer quelqu'un avec juste les choquer ou les distraire ou récolter des informations.

Psychologie : = ★★★✩✩✩ :  Samaléone peut déduire ce que ressent une personne ou si elle ment. Coût faible.

Tentacules abyssales : = ★★★✩✩✩ : Samaléone peut invoquer des tentacules pour frapper ses adversaires ou les utiliser pour ce déplacer. Là le sort varie en fonction du nombre et de la taille des tentacules

Note magique : =  ★✩✩✩✩✩ : Samaléone peut crée des "post-it magiques" lui permettant d'écrire des notes un peu partout sur ses recherches ou des poèmes. En fonction de la quantité d'essence employé elle peut faire durer ou non la note dans le temps. coût petit/moyen/grand.





Colère : Pistolet à 3 canons conçus par le côté lucide de Samaléone. Arme fabriqué à partir de vieux pistolet récupérer au fond de l'eau. Son apparence fragile cache un côté meurtrier à qui ne fait pas attention. Fonctionne de façon totalement imprévisible du fait de la technologie balbutiante en arme à feu.  

Tendresse : Dague de type stylet, venant du fond des océans cet arme ne quitte jamais Samaléone. Une lame en fer classique, une garde en ivoire. Sa particularité vient du fait que Samaléone la modifié pour lui servir aussi de crayon.


Une bibliothèque dans sa cabine comportant un nombre impressionnant de livre traitant de la psychologie et de la folie.




Samaléone aurait pu être ce que l'on appelle une jolie femme mais elle est morte dans d'atroce circonstance. Faisant d'elle une gorgoroths.

Sa peau ayant perdue sa couleur elle ressemble à une antique statue que l'on aurait griffé de toute part. Mesurant 1m70 elle toise les vivants et les morts de ses grands yeux verts. Devenus après sa mort d'une couleur plus vive la faisant passer pour une créature maudite.
Son corps balafré et morbide contraste cependant avec de nobles atours, de son large tricorne bleu roi à son manteau bordé de dorures, en passant par ses élégants corsets.

Sa mort remontant à ses 27 ans elle est figé dans un corps de jeune femme, certain esprit dérangé la trouverais alors presque séduisante malgré son corps en décomposition.



La folie ne serait pas un mot assez simple pour décrire le comportement de Samaléone. Elle oscille entre folie et lucidité avec une fluidité à laquelle il est difficile de s'habituer. Tantôt maître d'elle même tantôt incarnation de la démence. De ce fait les questions de morales pour Samaléone peuvent et ne peuvent pas se poser. Tout dépend de quelle partie d'elle à le contrôle au moment où ce genre de questionnement arrive. Elle pourrait relâcher vivants les membres d'un équipage vaincus ou bien leur arracher les yeux et les membres un par un.

Son état psychologique frôle la schizophrénie. On ne sait pas si elle se complaît dans cette folie. Mais ses nombreuses recherche en psychologie montre qu'elle cherche à réussir là où les savants on échoué, la soigner... La part d'elle même lucide n'est pas totalement noyé dans cette océan de folie. Sa mort la mené sur la mer, elle est très attiré par les vastes étendus d'eau et par la faune qui la peuple. Lui donnant parfois des élans de poète ou d'artiste.

Samaléone est un Gorgorot lunatique, fleur bleu avec ironiquement un âme d'artiste qui ce complaît dans l'océan entre massacre et étude.





Samaléone est née dans une famille noble et riche. Née enfant prodigue elle est une élève brillante. Mais les esprits brillants cachent toujours un revers bien plus sombre. Et c'est en atteignant l'adolescence qu'une facette moins reluisante se révéla : elle était fortement lunatique, traite de caractère qui se transforma vite en de violents sauts d'humeur.
La vie de famille devient vite insupportable pour son entourage, ses parents tentèrent diverses choses pour calmer ses crises. Déménageant même le manoir familial au bord de la mer. Seule chose qui apaisait un peu les crises de Samaléone. L’air marin avait l’air de faire effet pendant un temps, mais après plusieurs mois les crises redevinrent plus violentes et plus nombreuses.

Sa famille l'internat rapidement et elle fut admise dans un asile aussi en bord de mer où ses crises de folies se firent de plus en plus courantes, interrompues par des phases de lucidité pendant lesquelles elle paraissait tout à fait saine d'esprit
Mais ni sa famille ni les savants qui se penchèrent sur son cas ne purent la soigner. De sa chambre de l’asile elle contemplait longuement la mer, recouvrant les murs de poème ou de dessin onirique ayant la mer pour thème. Elle sortait rarement de sa cellule, les patients de l’asile se faisaient parfois promener au bord de la mer. Samaléone ne ratait jamais ces promenades. Elle s’asseyait dans le sable traçant des cercles de ses doigts dans le sable. Elle semblait attendre quelque chose. Puis à chaque fois que la marée montait presque jusqu’à l’atteindre une crise de démence éclatée systématiquement. Il fallait 4 hommes pour la ramener et la rejeter dans sa cellule.

Bien attentionné au départ, le personnel de l’établissement lui portait de moins en moins d’égard. À cause de la passivité de son côté lucide à ne rien faire d'autre qu’écrire ou dessiner et par la violence de ses crises.
Sa famille était horrifiée d’avoir un tel enfant, elle ternissait le nom de leur famille et bientôt son père n’envoya plus de fond à l’asile pour s’occuper d’elle. L’asile n’avait donc plus aucune raison de s’occuper de cette démente. Elle dormait dans l’écurie de l’établissement. Mais elle faisait tellement peur au chevaux qu’ils l’enfermèrent alors dans une toute petite cellule.

Pour libérer la chambre qu’elle avait occupait depuis plusieurs années avant de se faire emprisonner dans sa cellule, ils firent un tas avec ses peintures, ses affaires et ses livres et y mirent le feu l’obligeant à regarder. Cela déclencha irrémédiablement une crise d’une violence sans précédent. Elle frappa un des gardes qui la maintenait devant le feu avec un fer à cheval qu’elle avait gardé de son passage à l’écurie. L’atteignant au nez, elle lui en brisa l’os qui rentra dans le cerveau du malheureux mort, sur le coup.

C’était l’accident de trop pour le personnel de l’asile. Elle fut assassinée dans l'indifférence, battue jusqu'à l'inconscience et jetée dans un fleuve loin de l’asile comme si elle n'était rien.
Son cadavre flotta jusqu’à la mer. Puis sombra dans les eaux froides., reposant sur le sable.

Pourtant elle se réveilla quelques jours plus tard, mais elle n’était plus vivante. Elle avait rejoint le peuple étrange des gorgoroths. Elle était sur une des plages de Ohons. Elle parcourut distraitement les épaves et les choses que l’océan avait recrachaient sur ces côtes. Comme elle…son esprit fou et lucide était alors convaincu d’une chose. La mer l’avait ressuscité pour une raison qu’elle ignorait pour l’instant. Elle devait alors y consacrait sa vie. Puis elle sourit sadiquement et songea qu’elle se ferait aussi une joie de retrouver sa famille et plus particulièrement son père.

Elle explora les cavernes de l’île et s’y installa. Elle sortait à chaque fin de tempête sur les plages et s’amusait tantôt à achever les rescapés ou à tenter de les sauver. Sans grand succès. Elle récoltait différents objets et en fabriqua d’autres comme Colère et Tendresse. Grâce à des livres détrempés, elle continua à s’instruire. Elle continua à avoir des crises de folies.

Morte à 27 ans elle approchait les 40 ans quant elle tomba sur son premier contacte non humain. La mer recracha un autre gorgoroth. Abîmé et perdue comme elle l’était. Elle se mit alors en tête de constituer un équipage de non-vivant. Elle n’allait pas passer l’éternité sur cette île et elle sentait l’appel de la mer. Et du sombre lien qu’elle avait avec elle. Elle était au stade où elle avait déifié la mer et ce qui habitait ses eaux sombres. Il ne lui manquait plus qu’à répandre la bonne parole…surtout qu’elle devait toujours une visite à sa famille et à un certain asile pour son aimable hospitalité.

Après 10 ans elle avait un équipage putride et un navire qui l’était tout autant, le « Vaisseau scarifié » à son image. Fragile de l’extérieur, solide à l’intérieur.

Elle et son sinistre équipage prirent alors la mer. Le navire se déplaçait silencieusement. Ses voiles déchirés fonctionnaient comme sil elles étaient neuves. Les abysses de l’océan avaient un champion ou plutôt une championne.

L’équipage parcourait les mers. Ne s’arrêtant presque jamais sur terre. Les besoins comme manger ou dormir n’étaient pas dans les principales préoccupations de l’équipage et de son capitaine, car tous morts.

Le navire gagna bientôt de la réputation. On mentionnait le navire errant à voix basse dans les ports pour ne pas attirer le mauvais œil. Certain raconter que le navire était tracté par des Levia’hrams en décomposition. D’autre qu’il apparaissait dans la brume du matin d’un côté du continent pour massacrer des équipages entiers sans toucher à leurs précieuses cargaisons puis le soir même recommencer à l’autre bout du continent. Qu’est-ce qui était vrai dans ces histoires ?

Samaléone était en quête de réponse et son équipage et elle avaient une forte aversion pour les vivants à la suite de leurs passés difficiles dans le monde de ces derniers. Ils massacraient tous ce qui n’aidait pas Samalèone dans ses recherches. Elle était plongée dans les mystères de l’océan ce qui n'arrangea pas sa folie. Quant elle touchait du doigt une réponse une infinité d’autres questions se présentait. Il faudrait plusieurs vies pour comprendre la mer, cela tombait bien elle était morte.