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 Quartier libre

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Quartier libre   Quartier libre Icon_minitimeMer 13 Fév - 19:23

Le navire ondule lentement bercée par la petite houle d’une soirée calme. Alil, appuyée contre la rembarde, le regard posé sur le ciel, sur les étoiles à demi-couvertes par quelques nuages d’un gris-bleuté, se laisse bercer, alors qu’un doigt, inconsciemment, caresse le bois rêche de la rambarde. Elle inspire un grand coup, l’odeur salée de la mer lui chatouille les narines. Elle ne s’en lasse jamais, qu’importe le nombre d’heures, de jours, non d’année, passés en mer.

Mettre le pied à terre ne lui plaît pas particulièrement. À chaque fois, les images de sa dernière demeure lui remontent à l’esprit. Les flammes, l’odeur, la chaleur. Elle secoue la tête. Elle n’aime pas la terre, mais son équipage n’est pas comme elle. Ils sont tous vivants, leur vie est limitée et, contrairement à elle, ils ne sont pas tous des pirates que parce qu’ils en tirent plaisir. La plupart a été poussée sur les mers dans l’espoir de trouver fortune pour leur famille. Les autres la cherchent pour eux-mêmes. Ils ne sont que très peu à être là par simple amour du danger et de la mer.

***

Le voyage pour atteindre la capitale n'a pas été plaisant avec ses plusieurs de marche. Un soupir s’échappe. La soirée est encore jeune et la rencontre avec le roi n’est pas prévue avant quelques jours. Il faut donc tuer le temps. Mais qu’il y a-t-il de mieux que de se trouver une petite taverne et y boire son soul ?

Ajustant la cape de fourrure sur ses épaules, la capitaine gorgoroth avance d’un pas ferme. Elle est décidée à ignorer toutes ses émotions qui tentent de remonter à l’intérieur d’elle. Non, mais c’est quoi cette putain de connerie ?

Il lui faut quelques minutes avant de trouver une taverne suffisamment intéressante pour que Alil décide d’entrer. Aussitôt arrivée, elle s’installe près du comptoir demandant à l’aubergiste ce qu’il a de plus fort. Il n’est pas question de rester sobre toute la soirée.

La morte-vivante lance un regard dans la salle alors qu’elle attend son verre, s'assurant ainsi qu’aucun membre de son équipage ne se trouve à cet endroit. Elle désire éviter de faire une scène, car il y a une bonne raison à l’interdiction d’alcool sur le navire. En état d’ébriété, ses hommes avaient tendance à perdre le contrôle et l’envie de devoir gérer une telle situation cette soirée-là ne l’intéresse absolument pas.

Lorsqu’on lui donne finalement son verre, elle tend les quelques Dias à au barman avant de s’attaque à son contenu. La chaleur de l’alcool dans la bouche, dans la gorge, dans l’estomac. Qu’est-ce que ça du bien ! Gorgée après gorgé, son verre se vide en quelques instants et déjà elle commande de nouveau, payant encore une fois à la réception du verre.

Toute son attention est portée sur sa consommation. Assise sur un tabouret, le corps penché vers l’avant, légèrement recroquevillé au-dessus de son verre.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Quartier libre   Quartier libre Icon_minitimeMer 13 Fév - 23:08

Une journée de merde.

J’ai passé une journée de merde.

Vous savez pourquoi ?

Parce que j’ai passé une journée de merde.

Exactement.

Vous avez bien compris.

Tout à commencé ce matin. J’suis sorti du pieu, comme d’hab, sur ma chaise roulante, j’suis passé dans le lavabo comme sur une pute hebdomadaire. Déjà j’étais pas chez moi, car chez moi, l’endroit le moins pire de l’univers, il est à un semaine d’ici, et ça me fait chier. Puis, les gars, ici, ils ont pas de baignoire, ils ont des seaux. Ces seaux, nous, on chie dedans. J’ai eu l’impression de me baigner dans de la merde. Je me suis baigné dans un endroit où j’aurais probablement chié si j’avais pas quitté mon confort. Du coup j’étais pas bien et je me suis levé. C’est pas tout.

Les tapis, dans leurs chambres d’hôtels, les gars ils ont pas de tapis. Du coup quand ma chaise elle roule, ça fait un max de bruit. Et le bruit, ça me fait chier. Je resitue dans le contexte. Tu te lève, t’as le cul qui gratte, ce qu’il te reste de barbe froissée, les muscles de ton seul membre encore endoloris, putain. Et là, t’as tes jolis tympas… tout endormis… encore en train de penser à ton rêve où Archimède t’emmenait sur la lune…

«COUCOU FILS DE PUTE, ON ESPÈRE QUE T’AS BIEN DORMI CAR T’ES PAS PRÊT À LE REFAIRE DE SITÔT. GRIIIIIIIK GRIIIIIIIIK GRIIIIIIIIIIIIIK C’EST LES TYMPANS ON VIENT TE NIQUER L’ESPRIT. ON VA CRACHER DU PUS D’ICI CE SOIR TROP BIEN C’EST GÉNIAL T’ADORE ÇA HEIN. MMMMMMM C’EST BON D’AVOIR MAL DÈS LE MATIN. »

Fait chier, j’entends encore la douleur qui me parcours le corps.

Ensuite. Troisième gros point noir, y’avait pas Archimède.

J’aime pas Archimède, hein, faut pas détourner mes propos comme des Yorkas. Je l’aime pas, il est gros, il est con, c’est un gros con, il est arriéré, c’est un animal. Il pioute tout le temps parce qu’il dort pas quand je suis pas là tel un puceau de base auquel je donne classe de dérivées secondes, ce genre de choses. Ça fait de lui une nuisance. Il me nuit que de le détester.
Mais il était pas là, et ça change mes habitudes. Il me nuit de changer mes habitudes, car les gens sont pas capables de savoir ce qui est bon dans la vie. Putain.
Donc, bilan, je déteste toujours Archimède, nuisance constante sur ce côté là, mais en plus on me change mes habitudes car je l’entends pas piouter, donc nuisance de plus ici.

Allez tous vous faire foutre.

J’ai insulté tout le monde, on m’a pas laissé rentrer dans l’école où je devais faire cour. Nickel. Go se bourrer la gueule. Bé oué, du coup je suis à pince, plus mon châssis il boit pas lui. Donc je vais en profiter.

Je viens de me souvenir que j’avais toujours ma bite malgré mes sept ans passés à pas m’en servir. C’est papa qui serait content. Si je peux lever de la gonzesse, c’est toujours ça de pris. Encore faut-elle qu’elle soit bonne, ensuite si elle est intelligente (peu probable) ou qu’elle sait la fermer (fort probable si je défait mon ceinturon) on pourra y aller.

La porte s’ouvre et je cliquette dans tous les sens pour passer sous le cadre en bois dégueu, penché avec un angle de quatre vingt sept virgule vingt neuf degrés, soit un delta alpha de deux virgule soixante et onze. Les gars votre bar c’est un truc de pédé, même la porte le dit.

Je passe au bar et me pose sur un tabouret dont l’effort de torsion n’est pas suffisant pour faire plier les pieds en fonte pleine et pure à quatre vingt dix huit virgule neuf pourcent. Une fois la fesse posée l’analyse commence.

Vingt deux personnes dans le bar, répartis selon l’équation 3x4+1x5+2x2+1, sur une surface de cent cinquante mètres carrés moins l’épaisseur des murs si l’on prend les dimensions extérieures. Les murs étant de la pierre locale, les briques font au moins vingt cinq de profondeur, si l’on prend les fenêtre comme comptant la moitié de l’épaisseur d’un mur, ça nous fait cent vingt sept mètres carrés. La densité est correcte, je serais tranquille, mais on est sur le premier même croissant de la parabole représentant en abscisse le nombre de personne et qui corrèle en ordonnée mes chances de baiser. Si d’autres personnes rentrent, mes chances augmentent. Venez à moi les putes.

Une nana rentre. Les statistiques ne mentent jamais. Premier réflexe, je lui reluque le cul, et me rend compte qu’elle doit être pirate, même si c’est pas la barre qui muscle les adducteurs. Les yeux bleus comme l’océan ou le vomi terni par la nuit quand on abuse de la liqueur saphir, les cheveux blonds. Des jolies courbes bien rondes, des coniques de forme ((X-H)²/A²)+((Y-K)²/B²)=1 où l’on se serait amusé à trouver les coefficients parfaits. Mon catalyseur brille alors que les données affluent.

Elle se pose à côté de moi, commande un tord boyaux et se recourbe sur son verre. Moi je me retourne faisant un écart d’un virgule zéro deux neuf sept quatre zéro six radian. Ma carcasse lâche une volute de fumée magique. J’ai bien pensé à faire reluire tout le métal visible par dessus ou dessous le blouson, c’est sympa les conférences au final. Moins utile de parler à des rebuts de sperme que de lever de la gonzesse.


«-Sympa le 95-70-100. Surtout pour un mètre soixante dix huit virgule mille trois cent cinquante huit et soixante neuf virgule douze kilos.

Vu le volume de votre cage thoracique, je dirais que niveau densité musculaire on est à une fois virgule six celle d’un terran normal, belle musculature. »


Je m’avance vers elle et approche mon visage brûlé dans tout les sens de son oreille, ma main réelle coulisse le long du bar et la fausse vient lui relever ses cheveux. On partage plein de points communs. Je murmure.

«-La peau est trop tendue au niveau de la carotide pour qu’il ne soit rien passé sur votre flanc. Vu la tension et la direction des fibres colinéaires, j’aurais bien envie de vous demander ce que ça fait de s’être pris une lame de ce diamètre dans les côtes gauches, j’ai pas pu essayer moi, j’suis mort une première fois dans une explosion à priori, j’étais dans le coma, donc je sais pas trop. Haha.

Je sais pas si j’aurais souhaité être réincarné en Gorgoroth moi. »


J’avale une grande lampée de ma pinte. PUTAIN OUAIS, PRENEZ EN DE LA GRAINE LES FILS DE FOUTRE ! ÇA C’EST DE LA DÉDUCTION COMME IL FAUT EN FAIRE, LES PÉDÉS COMME VOUS JE LES VOIS VENIR ET PAS QU’A LA DÉMARCHE ! AHAHAHAHAH. Oh putain.

«-En tout cas vous avez refait ma journée.

j’ai vu que vous étiez morte parce que vos os de votre cage thoracique ne sont pas écartés passivement par une palpitation cardiaque constante, forcément ça aiguille, et du coup on pouvait voir que la veine cave n’était pas recousue naturellement, vous devez probablement encore avoir une fuite à l’intérieur de votre corps, mais qui s’en fout ? HAHAHAHA ! Putain je jubile. »


Une autre grande lampée. Je lève la main, j’ai trois doigts, je peux encore commander deux autres shooters pour elle et mois alors que je finis mon premier gobelet. Ils arrivent.

«-C’est moi qui offre, j’vous dois bien ça. Je dirais rien sur vôtre réincarnation.

Maintenant racontez moi, vous êtes mortes brûlée avant ou après le coup de lame ? Ça fait quoi ? Ça tire toujours ?

J’aimerais bien avoir votre peau… Et vos membres…

Mais mon intelligence je la garde par contre ! »


Ahah, en vrai j’en ai rien à foutre… hein. Il est bien mon corps… Ouais, c’est mon miens maintenant, je suis cool dans ma boîte. Tout baigne. Tout baigne...
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Quartier libre   Quartier libre Icon_minitimeJeu 14 Fév - 1:46

Une gorgée de son verre et elle se fait aborder. Ça n’a pas été long. Une grande inspiration, elle tourne les yeux vers son interlocuteur. D’apparence peu commune, dans sa boîte de métal carburant à la magie, il laisse une forte impression. Il n’y a pas que son apparence qui est originale, mais ses mots le sont tout autant. C’est un drôle d’homme au visage brûlé. Brûlé … en voilà un autre qui ne l’a pas eu facile, qui a dû ressentir la même douleur alors que sa peau a été dévorée par les flammes.

Alil écoute ses premières phrases arquant un sourcil, gardant les yeux sur son breuvage. Visiblement, elle ne comprend pas ce don il parle. Quelques secondes suffisent, par contre, pour qu’elle en déduise la signification. Ne pas le démonter. Pas ici, pas maintenant. Alors qu’elle retient la vague de rage qui monte en elle, une autre idée lui chatouille l’esprit : l’ignorer. Elle a mieux à faire. Oublier les derniers jours, par exemple, oublier son frère, son père, le feu, la terre.

Mais il poursuit. De sa bouche coule un millier de mots inconnus et cela énerve davantage la femme qui cesse immédiatement de l’ignorer, maintenant qu’une main artificielle se retrouve dans ses cheveux et qu’il mentionne son appartenance aux gorgoroth.

Les yeux bleu vif de la morte se plantent dans ceux de l’homme devant elle, les sourcils froncés, les yeux plissés, l’air mauvais.

« Retirez. Votre. Main. Immédiatement. »

Elle ne va pas lui donner deux avertissements. Une de ses mains glisse déjà vers son pistolet. Elle a beau blâmer ses hommes d’être indisciplinés, elle sait qu’elle peut faire en pire qu’eux. Surtout qu’elle ne craint pas vraiment la mort depuis un peu plus de soixante-huit ans.

Il prend une gorgée de sa pinte et Alil l’imite, buvant son propre breuvage. Cette rencontre semble le rendre heureux, au contraire de la femme dont le regard ne le quitte pas. Méfiante, elle semble chercher quelque chose, un signe d’hostilité, peut-être, qui justifierait une intervention agressive.

Il précise la façon dont il a déduit qu’elle était gorgoroth et enchaîne avec une remarque, comme quoi, de la blessure qui l’avait tuée devait encore avoir une fuite quelque part à l’intérieur d’elle. Mais c’est quoi cette connerie ? Et de toute façon si ça ne l’a pas dérangé au cours des dernières décennies, elle n’a rien à craindre, et ce, même si son hypothèse s’avère réelle. Cet homme est bien trop heureux de cette rencontre au goût d’Alil dont le regard se repose finalement sur son verre qu’elle termine, alors un shooter lui ai offert en accompagnant une question ramenant les mêmes images qu’elle s’efforce d’effacer de son esprit.

« Un verre ? Vraiment ? C’pas ça qui va t’attirer ma pitié, t’sais ? »

Au moins, dans toute son impertinence, il a la décence de lui offrir à boire. Malgré les paroles, le regard du capitaine s’adouci un peu. Bien que cet homme ait tout pour être haïs, il pourra au moins la divertir le temps d’une soirée.

« Mais … j’le prend quand même. »

D’un geste rapide, Alil saisi le verre et le en vide le contenu, le reposant sans délicatesse sur le comptoir.

« Si je réponds à ta question, tu me fous la paix avec ça, compris ? »

Elle inspire. Son souffle tremble. Elle expire :

« J’le ne sais même pas. J’perdais mon sang et l’air était pas respirable. J’ai perdu conscience. »

Alors qu’elle formule les mots, dans son esprit elle revoit le visage de son frère, couvert de sang, de brûlures, les yeux ouverts, sans vie. Elle sent sa main dans la sienne.

Alil déglutit et fait signe au barman.

« Donnez-moi une pinte de votre truc le plus fort. Non. Deux. »

Aussitôt les boissons déposées devant elle, elle paie l’homme et s’attaque au premier, de la même façon qu’elle avait bu le shooter, d’un coup, mais en plusieurs gorgées. L’avantage d’Être une gorgoroth c’est qu’elle n’a pas besoin de prendre de pause pour respirer alors qu’elle s’envoie son alcool. Une fois qu’elle a terminée, elle pose son verre et saisi le second, mais elle ne l’entame pas immédiatement.
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Quartier libre   Quartier libre Icon_minitimeJeu 14 Fév - 23:16

«-Donnez-moi une pinte de votre truc le plus fort. Non. Deux. »

Et… c’est tout ?

C’est tout ?

Pardon ?

PUTAIN SALOPE T’ES MORTE DANS LES FLAMMES PROBABLEMENT TUÉE PAR UN TRUC EN PLUS. Y’A PROBABLEMENT UN MEC QUI EST VENU TE BIFLER PENDANT QUE T’ÉTAIT INCONSCIENTE. LA VIANDE CUITE C’EST UN MET DE RICHE, TU VAS PAS ME FAIRE CROIRE QU’ON A ESSAYÉ DE SE TAPER TON CADAVRE, SURTOUT S’IL EST ENCORE CAPABLE DE GÉMIR COMME TU LE FAIS ? TOI TU PENSES EN MODE « HOHO J’ARRIVE PLUS À RESPIRER? » PUTAIN MAIS FORCÉMENT T’AS UN SABRE DANS LE GUEULE C’EST NORMAL T’ES CONNE OU QUOI ? OUAIS T’ES CONNE ! C’EST ÇA.

Putain.

Soyons poli, la viande chaude c’est un meilleur endroit où ranger sa bite, surtout si elle est insensible comme ça ça dure bien longtemps.

Je dégomme mon verre et le repose sur la table. Qu’est-ce que je ferais pas pour mes couilles putain. C’est triste comme situation, obliger de profiter que le monde soit rempli d’abrutis pour se vider sa bite et remplir des culs. J’pourrais me sentir sale. Mais non, parce que j’me sentirais sale même en faisant que respirer si j’étais sur cette optique là. Quitte à être entourés de cons, autant en profiter.

N’empêche je me rend compte que moi aussi je suis mort dans les brûlures et ai rien senti.


«-Moi aussi j’suis mort une première fois dans les flammes.

Enfin pas totalement. »


Une volute de fumée sous pression jaillit de mon truc, pour évacuer la chaleur de mon catalyseur qui me maintient en vie physiquement, sur le même modèle que les intégrale qui m’empêche de dériver dans le côté obscur du monde et sa bêtise.

«-Moi c’était dans une explosion, je fabriquais des armes pour dégommer des daronnes.

J’étais un canon de beauté avant, et un putain de noble et tout.

Haber dernier du nom ! »


Je la regarde lentement dans ses yeux bleus. Mouvement intempestif de cinq degré d’écart à une fréquence de deux virgule soixante et onze Hertz. Elle est stressée, elle visualise des trucs.

Elle m’a menti.

ELLE SAIT DES TRUCS ET VEUT PAS LE DIRE. PUTAIN. SUCE MA BITE SALOPE.



Restons polis.


«-Ouais, car moi c’est Julius Haber, au passage. »

Un autre verre. Encore ? Nickel j’avale, au même titre que certaines personne sur terre devraient avaler une dose d’honnêteté. J’ai de plus en plus l’impression de discuter avec un zombie, une salope zombie. En même temps c’en est une, salope zombie, vu sa tronche et le fait qu’elle soit déjà morte… Haha, je m’aime, je suis trop malin.

«-M’enfin, le dernier truc m’a pété à la gueule, et je suis resté bloqué cinq ans dans mon corps. Ça fait deux ans que je suis debout PARCE QUE CES PUTAINS DE MÉDECINS ÉTAIENT PAS CAPABLES DE ME RELEVER AVANT, PUTAIN.

ÇA VEUT DIRE QUE LES GARS PENSAIENT QUE J’ALLAIS MOURIR, ET ILS ATTENDAIENT QUE ÇA POUR LIBÉRER UN LIT.

TU TE RENDS COMPTE ? ÇA VEUT DIRE QU’EN PLUS D’AVOIR PASSÉ CINQ ANS OU DEUX FOIS PAR SEMAINE QUELQU’UN VENAIT AVEC DES GANTS M’ENLEVER LA MERDE DE MON CUL, À LA FIN IL LE FAISAIENT PLUS PARCE QU’ILS PENSAIENT ÇA INUTILE.

J’AI BAIGNÉ DANS MA MERDE, LITTÉRALEMENT.

ET LE PIRE ? C’EST QUE SUR LA FIN JE POUVAIS M’EN RENDRE COMPTE. PUTAIN DE BORDEL D’ENCULÉS DE MERDE. »


J’ai hurlé comme un porc dans la salle. Tant pis, ils auront peut-être appris de nouveaux mots, vu que leurs têtes ont un air dépassé par les évènements.

«-M’enfin voilà, un jour je me suis réveillé. Tout seul comme un grand.

Et j’ai recommencé à niquer tout le monde dans tout les sens du terme. »
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