Un règlement de compte… [PV Atalya]

Mavro était une ville… Sympathique, pour l'aventure du moins, pas pour y vivre, heureusement c'était l'aventure que recherchait justement Omar qui traînait pour cela aux alentours de cet établissement fort connu de cette ville de ce qu'on lui avait glissé qui se nommait le couteau sanglant. Un nom qui n'était pas vraiment de bon augure en soit, mais bon dans le coin ils devaient avoir davantage goût pour ce genre d’appellation sonnant guerrier ou louche plutôt que pour des choses plus sereines ou doucement naïves. Il fallait croire qu'être marin transformait certaines personnes en être dénués de subtilité ou raffinement… Évidemment pas tous, mais chez certains un peu quand même.

D'ailleurs alors qu'il allait rentrer dans celui-ci, il fut interloqué par un homme qui était visiblement en train de discuter avec une dame, un homme d'un air assez vilain et qui… En faîte ce n'est pas le fait qu'ils discutaient qui l'avait interloqué, mais ce dont ils semblaient discuter, se disant que ça valait probablement qu'il s'y intéresse surtout qu'il trouvait à vrai dire que c'était bien curieux et qu'il avait du temps à perdre il s'approcha donc et demanda à la cantonnade une fois à leur niveau.

« Salutations ! Je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter distraitement votre conversation et comprendre que ça parlait de règlement de compte, un homme de mauvaise mœurs aurait donc importuné la dame ici présente ? » Le petit homme à l'air ville et terran lui aussi en entendant cela secoua la tête et sortit d'un air vexé et presque gêné.

« Absolument pas, c'est moi qui ais des comptes à régler ! Et comme vous venez vous en mêler, ça ne vous intéresserait pas vous aussi ? Atalya est un peu fiable elle contrairement à vous vu qu'elle est de la confrérie, mais vous vous semblez capables d'êtres très utile pour mener cette mission à bien, pourquoi ne pas faire équipe tout les deux ? Je peux vous arranger quelques contacts ou bonus à défaut de pouvoir bien vous payer tout les deux... » Omar en entendant cela regarda alors la dame et ne sachant pas vraiment dans quoi il s'embarquait, demanda quand même poliment.

« Cela dépend, ça ne vous dérange pas mademoiselle si je vous aide à régler ce conflit ? » Et assez aimablement, d'ailleurs ils purent s'apercevoir tout les deux que le mercenaire qui venait de les aborder était assez richement vêtu et plutôt bien paré, ce qui ne devait pas forcément être courant par ici dans le sens que ce n'était pas bien discret comme façon d'être pour un étranger dans une ville un peu malfamée...

Atalya était encore et toujours a Mavro Limani, et qui dit cette belle ville, dit sa taverne préféré « Le couteau sanglant » ! La jeune femme quand elle n’était pas en mer se trouvait toujours là à boire à n’importe qu’elle heure de la journée. Mais cette fois elle avait une vraie raison de s’y trouver, les fins de mois en tant que pirate étant très dur, elle avait trouvé un client pour faire, comme à chaque fois, le sale boulot a sa place, et elle devait le rencontrer à sa taverne préféré.
L’homme était un pirate bien connu des lieux, il s’appelait Titorio, il était un Terran très petit et pas très impressionnant, mais le boulot était le boulot, et peu importait la tête du client, tant que ca payait bien. Et c’était le cas l’homme lui proposait pour une modeste somme de régler le compte d’un certain Galil Filafel, et il ne fallait même pas se salir les mains, ce qui était pour la jeune femme un bien beau boulot. Elle avait bien sur très vite accepté et parlait maintenant des formalités avec son client quand un homme qui laissait trop traîné ses oreilles et étant trop bien habillé pour être un habitant de la ville s’approcha et prit la parole : 

« Salutations ! Je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter distraitement votre conversation et comprendre que ça parlait de règlement de compte, un homme de mauvaise mœurs aurait donc importuné la dame ici présente ? »

Qui était donc cet homme ?! Il la prenait pour qui, si un homme avait importuné la « dame » comme il l’appelait, elle ne se serait pas laissé faire et aurait encore moins demandé à un homme tel que Titorio de le faire à sa place !
Elle allait répliquer d’un ton cinglant quand son client répondit très vite suivit de la voix du nouveau venu :

« Absolument pas, c'est moi qui ais des comptes à régler ! Et comme vous venez vous en mêler, ça ne vous intéresserait pas vous aussi ? Atalya est un peu fiable elle contrairement à vous vu qu'elle est de la confrérie, mais vous vous semblez capables d'êtres très utile pour mener cette mission à bien, pourquoi ne pas faire équipe tout les deux ? Je peux vous arranger quelques contacts ou bonus à défaut de pouvoir bien vous payer tout les deux... »

« Cela dépend, ça ne vous dérange pas mademoiselle si je vous aide à régler ce conflit ? »

Faire équipe avec cet homme ? Atalya le détailla de haut en bas pour voir à qui elle avait affaire. L’homme avait l’air bien bâti et avait un bon équipement trahissant le fait qu’il devait bien se battre, la jeune femme réfléchit, mais tout lui laissait paraître qu’il pourrait bien lui être utile. Alors elle répondit à l’affirmative d’un ton ferme.

«J’accepte, car une aide de plus n’est pas à refuser, mais la petite dame comme vous pourrez le constater sait se battre et n’a donc pas besoins qu’on lui mâche le travail, alors je vous prierai de ne pas vous faire trop remarquer. »

Pendant sa phrase Atalya avait relevé son manteau, laissant apparaître le pommeau de sa rapière. Elle se tourna vers son client et demanda d’un ton plus calme et poli.

« Monsieur, avez-vous plus d’information sur celui à qui on doit régler son compte ? Comme sur l’endroit où il se trouve, si vous savez à quel moment il est le plus vulnérable, idéalement séparé de son équipage? »

Omar ne put s'empêcher de sourire avec un léger amusement quand il vit que la dame avait un fort caractère, sans néanmoins s'amuser à commenter ce fait. Soit, ce n'était pas incohérent avec une femme qui avait désirée devenir pirate ou l'était devenue sans avoir le choix, quant à ne pas se faire remarquer, malheureusement c'était sa spécialité, quoiqu'il en soit il ne manqua pas de dire avec politesse en s'inclinant très légèrement...

« Je ne doute point qu'il faut mains talents pour devenir une pirate convaincue comme vous. » Ce avant d'écouter attentivement ce qu'avait à dire leur client qui répondit avec une légère aigreur, comme si le simple fait de parler de l'homme à qui il voulait qu'ils donnent une bonne leçon le mettait légèrement de mauvaise humeur.

« C'est simple, quant il va au bordel, il en va dans un différent chaque fois qu'il en a l’occasion le soir et n'aime pas trop à ces moments voir d'autres membres de son équipage. Il y va souvent quand la nuit est tombée et que tout le monde est bien ivre à la taverne. Vous n'aurez qu'à l'intercepter à un tel moment, par contre... J'aimerai que vous l'humiliez je précise, donc qu'il y ait quelques témoins pour assister à la chose, mais je ne veux pas non plus qu'on sache que je suis celui qui a demandé cela. Alors trouvez vous une excuse pour venir lui secouer les cloches, je ne veux pas d'emmerdes supplémentaires, c'est compris ? Par contre, je ne le connais pas forcément plus que ça, demandez au pire plus d'informations à ses camarades quand ils seront éméchés... »

Il regarda alors un instant les alentours, puis ajouta.

« Bon, si c'est d'accord et que vous savez tout ce que vous voulez savoir, on va maintenant arrêter cette conversation comme si je refusais de vous aider en quoique ce soit pour cette histoire et que vous le preniez assez mal sans non plus pousser le bouchon trop loin d'accord ? Cela ne devrait pas être dur pour toi Atalya et vous l'aristo faîtes un effort. »

Et à cela, ne voyant guère d'objection à formuler, Omar hocha calmement de la tête.

Omar laissa la jeune femme faire une scène, après tout elle avait l'air douée pour cela et se contenta ensuite de sortir de la taverne un peu de temps après elle et quand ce fut fait de la rejoindre pour lui dire avec amusement.

« Je suppose que c'est un avantage d'avoir du caractère dans le milieu des pirates. » Le contraire serait étonnant après tout, il y avait de ces milieux après tout où il ne fallait pas être quelqu'un de sensible si on espérait prospérer. Peut-être plus que l'armée même concernant la piraterie, après tout dans l'armée tu étais censé être polie, discipliné et faire confiance en tes camarades en plus de ne pas brusquer les civils, alors que les pirates eux n'avaient pas un code aussi stricte...

Quoiqu'il en soit il allait falloir attendre que leur cible sorte de la taverne pour aller au bordel, ce qui prendrait sans doute un peu de temps pensa t-il… Pourquoi donc ne pas en profiter pour faire un peu connaissance avec sa partenaire de mission ? Après tout il était certain qu'il y avait moyen de percer un peu la carapace pour qu'elle soit plus sympathique à son égard pensa t-il, du moins assez pour qu'ils puissent se faire confiance pour ce qu'ils allaient suivre.

« Je suppose que vous devez savoir y faire concernant ce genre de petites missions, y a t-il des choses que je suis censé savoir quant au fait de bien corriger un pirate ou de ce qu'il ne faut pas faire à ce sujet pour éviter de me faire un nouvel ennemi à vie ? » En vérité il s'en doutait un peu, mais ça ne coûtait rien de demander, il apprendrait ainsi peut-être quelque chose et puis elle serait peut-être un peu satisfaite à l'idée de montrer son talent et expérience dirons-nous… Après tout elle semblait bien jeune tout de même, peut-être manquait-elle donc un peu de confiance en elle ?

Très vite après être sorti, la voix d’Omar qui était sur ses talons retentit:

« Je suppose que c'est un avantage d'avoir du caractère dans le milieu des pirates. » 

Il ne pouvait pas dire mieux, le milieu de la piraterie était bien dur, il ne fallait pas se faire marcher dessus et encore plus pour les femmes. Mais Atalya s’y était habituée et cela ne la dérangeait même plus, elle savait hausser la voix et se défendre seule, c’est tout ce dont elle avait besoin.

« Je suppose que vous devez savoir y faire concernant ce genre de petites missions, y a t-il des choses que je suis censé savoir quant au fait de bien corriger un pirate ou de ce qu'il ne faut pas faire à ce sujet pour éviter de me faire un nouvel ennemi à vie ? » 

La jeune femme s’était adossé au mur de la taverne, les bras croisé elle faisait face au mercenaire, et lui répondit d’une voix calme et posée.

« Sachez qu’humilier un pirate sera déjà une bonne raison pour lui de vouloir vous égorgez, peu sont ceux qui sont résilient. Ce qu’il faut surtout pour ce genre de mission, c’est de ne pas se faire remarquer. Donc ce serait mieux pour vous d’enlever tout cela. » Dit elle en montrant du doigt la grosse armure que portait l’aristocrate. « La discrétion sera de mise, moins il verra votre visage mieux ce sera, et vue qu’on nous a interdit de le tuer aucune erreur ne sera à commettre, compris ? » Elle laissa un temps. « Sinon pourrai-je savoir avec qui je dois faire équipe ? »

Atalya voulait en savoir plus sur cet homme, il était recommandé de savoir avec qui on combattait. Et puis elle était très curieuse d’en savoir plus sur lui.

Enlever son armure ? Il fallait croire que dès qu'un peu de subtilité était nécessaire, tout le monde lui demandait de faire cela, mais soit ! Il faudrait juste qu'il trouve en endroit où l'entreposer rapidement pensa t-il, ils n'auraient qu'à le faire peu avant de s'occuper d'aller apprendre une bonne leçon à l'autre, il avait le temps pour cela après tout…

Quant au reste des conseils, en soit c'était l'habituel, une personne de sale humeur au tempérament qui ne supporterait pas trop qu'on l'humilie et donc si possible éviter de trop se faire reconnaître par rapport à cela et… Oui il avait compris dans les faits qu'il ne fallait pas tuer l'autre, il n'était pas une brute après tout et sans doute à bien y réfléchir, plus délicat dans sa manière de faire que bien des personnes fréquentant cette ville.

Quant à qui il était, il ne vit pas vraiment de raison de le cacher. Mais pas non plus de totalement développer, il ne dit donc qu'une partie de la vérité, mais ce avec bonne humeur.

« Je suis un combattant d'arène assez riche et plutôt doué qui se bat dans ces dernières depuis assez jeune. J'ai décidé il y a quelques années de partir sur les routes pour chercher l'aventure tout en continuant de tomber de temps en temps sur des défis martiaux de toutes sortes. Et pour le moment, je ne suis pas vraiment déçu du voyage et toujours en vie, donc je suppose que je sais assez bien me battre pour assurer ma survie et prospérité. » Bon, elle allait se dire qu'il était riche parce que très bon combattant d'arène, mais en vrai il l'était parce qu'il était surtout banquier en parallèle de ce loisir dirons-nous. Il ne manqua pas d'ailleurs alors de demander avec bonne humeur.

« Et vous ? Qui êtes vous ? Et pourquoi être pirate d'ailleurs ? Vous ne m'avez pas l'air après tout de la personne qui a fait cela parce qu'elle n'avait pas le choix. » Comment en venait-il à penser cela ? L'intuition et le caractère d'acier de la dame lui faisant face dirons-nous...

Face à sa question, l’homme devant elle ne se fit pas prier, et raconta son histoire. Elle fut étonnée de sa longueur, elle aurait cru que l’homme aurait fait court et aurait été discret à propos de sa vie. Mais cela était faux visiblement. L’impression de grandeur et de richesse qu’émanait l’homme se confirma lorsqu’il parla de ses combats en arène et de sa propre richesse, qui semblait à la jeune femme un peu prétentieux de préciser, bien qu’elle pensait que ce n’était pas fait exprès. Elle en avait déjà rencontré quelques-uns des hommes vaniteux et il ne semblait pas être l’un d’eux. Il apprit à la jeune femme qu’il avait longtemps voyagé, et qu’il s’en était toujours sortis sain et sauf. Mais il ne lui apprit toujours pas son nom, était ce un oubli de sa part ou alors était ce intentionnel ?
Avec un grand sourire, l’homme retourna la question à la jeune femme, lui demandant pourquoi avait elle choisit d’être pirate.
La jeune femme souris, l’homme lui avait fait confiance en lui disant beaucoup alors elle fit de même, tout en omettant quelques détails :

«Je m’appelle Atalya. Vous m’avez l’air perspicace, car oui en effet je n’ai jamais était forcé à la piraterie, voyez vous je l’ai fait de mon propre chef, vous devez certainement penser que la soif d’argent m’y a poussé. Mais si oui vous avez tord, je ne suis pas vénale tout ce que je souhaitais lorsque j’ai fait ce choix, c’est d’être libre et de découvrir le monde, et quoi de mieux que d’être libre avec les cheveux dans le vent et l’air marin qui vous chatouille les narines. »

Lorsqu’elle avait prononcé ces derniers mots, ses yeux étincelaient d’admiration. Elle sut immédiatement qu’elle s’était trop emballée comme à chaque fois qu’elle parlait de la mer… Une mauvaise manie. Elle reprit alors d’un ton un peu plus froid :

« Mais il me semble que vous avez omis de me dire votre nom, pourrai je le connaître ? »

Cet homme, Atalya ne regrettait pas de l’avoir à ses côtés, ni de l’avoir rencontré, il avait piqué sa curiosité, et il semblait être un bon allié.

« Ah ? J'ai oublié de le dire ? Mes excuses, Omar Tharn. » Dit-il poliment et légèrement gêné, mais peu de temps par ce petit oubli, soit de toute manière on ne pouvait pas faire parfaitement en tout temps, n'est-ce pas ? Et dans les faits, il n'y avait rien de très particulier pensait-il dans son appellation, ça pouvait vaguement faire penser à une riche famille de sa cité natale, mais rien de plus à vrai dire… Après tout ils ne faisaient pas vraiment, du moins pas encore partie des grandes dynasties qui auraient pu marquer l'histoire d'une manière ou d'une autre, alors autant ne pas s'attendre à ce que cela dise quelque chose à la dame…

« Vous savez, je ne fais pas très attention à ce qui motive les gens à partir à l'aventure, ma famille est riche et elle ne l'a pas été sans faire preuve d'une certaine cupidité, je suis donc mal placé pour juger qui que ce soit concernant d'éventuels buts de ce genre. Après, si vous avez entrepris votre carrière par passion, je suppose que ça nous fait un point commun, je trouve après tout la vie de voyageur plus exaltante. » Même s'il ne risquait pas non plus de la vivre éternellement, sur ce il ajouta.

« Bon, je vous propose qu'on aille déposer dans un endroit fiable mes affaires qui vont se révéler peu discrètes et d'ici là, étant l'expert je suppose des environs, pourriez vous m'expliquer comment il serait possible d'humilier quelqu'un part ici sans trop en faire ? » En somme, qu'elle lui raconte un peu comment faire preuve de tact à ce sujet tout en restant efficace, après tout les règles qui semblaient dominer cette cité n'étaient pas forcément celles auxquelles il était habitué en temps normal… Sur ce il se rendirent donc dans un endroit qu'elle estimerait plutôt fiable pour y déposer temporairement ses affaires si elle en avait un en tête...

« Hum, poser des questions aux jeunes femmes travaillant dans le bordel ? Cela pourrait être une idée, après j'espère que cela n'implique pas de payer leurs services. Enfin mes excuses si j'ai l'air prude, mais je n'aime pas l'idée de payer des femmes pour... Enfin voilà. Pas qu'il y a le moindre mépris de ma part à leur égard. » En espérant se faire comprendre à ce sujet, disons qu'il trouvait qu'il y avait quelque chose d'immoral à l'idée d'obliger des femmes à donner leur corps pour de l'argent, cela ne lui semblait pas être un métier fait par passion après tout…

Enfin bon, sur ce quand il eut finit de retirer et cacher son armure pour mettre ensuite des vêtements de bonne qualité, mais moins pompeux que ce qu'il revêtait d'habitude, il s’intéressa à la question de comment humilier l'autre et proposa.

« Sinon, on pourrait aussi s'arranger pour que d'autres personnes fassent le travail à notre place ? Je veux dire, faire en sorte qu'il se mette à dos certaines personnes, peut-être des videurs et des filles pour qu'ils lui fassent passer un sale quart d'heure, voir qu'ils le jettent dehors comme un malpropre… Il y a moyen je pense, faire croire qu'il triche à des jeux d'argents, le faire trop boire, droguer un peu ce qu'il boit… » Oui, il ne manquait pas de possibilité en tout cas, à voir ce qu'elle en pensait. Sur ce alors qu'ils se rendaient en direction du bordel, il ajouta de bonne humeur.

« Vous voulez du coup commencer la conversation avec les dames de l'établissement ? Disons que vous les connaissez peut-être sans aucun sous entendu de ma part, alors que moi je ne suis pas très connaisseur de la réputation des gens par ici. » Oui, autant avouer qu'il ne s'y connaît pas trop après tout, il était des fois plus dommageable après tout de se prétendre des talents qu'on avait guère...