Wilhelm Van Off, arnaqueur perdu

   DON : Grande adaptabilité
   SPECIALITES : Manipulation ; Investigateur
   POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
   1er pouvoir = Dissimulation temporaire : ce pouvoir, qui permet de rendre invisibles des objets pendant une courte durée (pas plus d'une heure). Wilhelm le maîtrise plus ou moins bien, et sa réussite est assez aléatoire. ★★★✩✩✩
   2nd pouvoir = Affabulation : si un autre personnage se rend compte d'une tromperie, manipulation ou arnaque de la part de Wilhelm, celui-ci se met à mentir, en racontant une histoire, pour tenter de convaincre sa victime qu'il n'a rien à voir dans ce qui lui est arrivé, ou qu'il ne peut pas être tenu pour responsable. Bien que très créatif, et essayant d'être le plus crédible possible, il connaît parfois des ratés dans ses mensonges. ★★★✩✩✩
   3ème pouvoir = Laideur repoussante : il peut faire fuir les inconnus ou les personnages rencontrés il y a très peu de temps (de l'ordre de quelques minutes au plus), en prenant un air effrayant (par exemple par une grimace). Toutefois, il n'est pas toujours pris au sérieux. ★★★✩✩✩

   
   Wilhelm possède un poignard à la longue lame, pour pouvoir se défendre en cas de souci. Bien qu'il ait rarement à s'en servir, Wilhelm craint régulièrement pour sa bourse.

   
   Wilhelm possède plusieurs parchemins et autres livres de comptes, ainsi que de quoi écrire (plumes, encre, ...) Il possède, de plus, une petite bourse et un sac, dans lesquels il peut entasser toute sa (plus ou moins maigre, selon les affaires) fortune sans pour autant trop s'encombrer.

   

Wilhelm était un jeune homme mince et grand, d'apparence plutôt pâle. Ses vêtements contrastaient tant avec ses trop longs cheveux blonds, presque blancs malgré malgré son jeune âge, que l’on aurait dit que c'était fait exprès.
Malgré l'air sympathique qu'il voulait se donner, mais n'arrivait que rarement à inspirer, en tant que bon négociateur, il était d’une laideur repoussante – ce qui ne l’empêchait pas d’aborder quelques passants, ayant l’air d’avoir besoin d’aide, pour essayer de leur vendre ça un conseil, là une babiole ... Et de retenir parfois leur attention.
Son nez, certes légèrement plus long que la moyenne, trônait au milieu d’un visage lisse, sans relief, parfaitement commercial et encore marqué par une adolescence récente, et lui servait à flairer les bonnes affaires.
Ses doigts n’étaient pas moins effrayants : après des années à fouiller les moindres recoins de la demeure familiale, à la recherche d’une gemme tombée, ils s’étaient terriblement allongés, et étaient restés très minces. Il pouvait d’ailleurs se faufiler dans les moindres recoins grâce à sa petite taille ! (1m60, environs)
Et ses grandes oreilles, enveloppant une tête entraînée à calculer et à manigancer, l’aidaient à entendre tout ce qui se disait autour de lui, pour ne rater aucune affaire.

 
On peut écrire, sans trop craindre de se tromper, que le physique ingrat du jeune homme était en grande partie le miroir de son âme et de sa morale.
Depuis des générations maintenant, la famille de Wilhelm suivait presque à la lettre les Grandes Règles de l'acquisition. ** Celles-ci comptaient diverses maximes, réunies en un livre, telles que "Argent perçu n'est jamais rendu.", "Ne paie jamais plus que nécessaire.", ... Mais aussi d'autres telles que "Garde tes mensonges cohérents." Parmi les centaines de ces règles, l'une d'elles permettait évidemment  d'en créer de nouvelles, quand c'était nécessaire.
Il calculait presque toujours le prix et les profits de ses actions les moins banales, et il n'était pas rare de le voir négocier pendant des heures au marché ; ni même s'évanouir lorsqu'on lui parlait de dons aux oeuvres charitables. Le profit dictait sa conduite si bien et fermement qu'il avait toutefois à coeur de préserver son image et celle de ses affaires, criant au scandale à chaque accusations de corruption ou d'arnaques.
Wilhelm avait toutefois un sens moral, certes rudimentaire, mais qui lui dictait de ne jamais faire trop de mal ou de tuer ... Si le profit n'était pas assez attrayant.


(** Bien qu'elles soient en grande partie inspirées d'un univers de SF et qu'elles portent le même nom que les règles que suivent les Ferengi de Star Trek, il ne s'agit que de principes généraux, qui sont compatibles avec l'univers d'Istheria.)


PRENOM : Ripero
RACE : hibou
SEXE : Masculin
POUVOIR : Vitesse accrue
DESCRIPTION : Wilhelm était très attaché à son hibou à la fine robe blanche, que seules quelques fines tâches de noir en forme de bâtons venaient briser. Pas très grand celui-ci était cependant d'une rapidité exceptionnelle pour acheminer missives, contrats, publicités, et autres marchandises légères.

   

Wilhelm était né, il y a une vingtaine d’années, dans une famille de marchands cupides et peu honnêtes. Ils étaient si peu scrupuleux qu’ils recevaient régulièrement des menaces, auxquelles ils répondaient systématiquement qu’ils venaient « de loin », pour couper l’herbe sous le pied de leurs créditeurs. On avait ainsi fini par leur donner le surnom de « Van Off »*, et leur véritable nom, Fehrengoï, fut oublié.
Hélas ! l’un d’eux ne s’y était pas fait avoir, et avait fini par retrouver leur manoir. Des jours durant, il tenta de négocier puis, se rendant compte qu’il était vain de chercher une issue honnête, se retira pour revenir, quelques nuits après à peine, accompagné de trois compagnons, prêts à en découdre. N’attendant pas de subir leur assaut, prise de terreur, la famille de Wilhelm décida de se séparer, et ils prirent la fuite, chacun dans son coin.
N’allez cependant pas croire que cette histoire leur servit de leçon ! Toujours mu par l’appât du gain, Wilhelm avait décidé de se lancer dans Thyrénium, ayant entendu dire que c’était un endroit où l'on pourrait satisfaire sa cupidité ... Et où il avait donc le plus de chances de retrouver ses parents et son frère.