Loup

DON : Transformation en Loup
SPECIALITES : Pisteuse, Autonomie
POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)

Pouvoirs:

Ne les possèdent pas mais sait les manier : arc et couteau de lancé


Elle se possède elle-même, c’est déjà bien



Dans la forêt de Sphène, une gogoroth exaspérer rejoignait quelques chasseuse, rare pose pour elle. Les autres n’attendirent pas qu’elle souffle ne serait-ce que deux secondes pour l’assaillir de question. La gogoroth se sentis lasse mais répondit tout de même, caressant les fleurs qui avait poussé et envahit depuis longtemps son corps avant qu’elle ne revienne de la mort et qui à présent, était une part d’elle-même dont elle prenait soin ;
« - Par Delil, mes sœurs, laissez-moi respirez, je vous prie.
- Pardon Minidil, on est juste curieuse, beaucoup de rumeur circulent dans les feuillages.
- C’est quoi son nom déjà ?
- Elle n’en a pas.
- On dit que c’est une petite fille !
- Je ne saurais en être certaine, elle passe le plus clair de son temps en Loup, bien que magnifique je l’avoue.
- Un Loup est un Loup !
- Celui-là vous ferait douter. Elle est blanche et noir. Le plus impressionnant est la forme de lune presque parfaite sur sa cuisse gauche, elle a le bout de la queue et des oreilles de cette couleur obscur et le reste de son corps est un mélange parfait de ses deux teintes.
- On la verra de loin au moins….
- C’est étrange, j’espère qu’elle ne m’approchera pas de suite.
- Voyons ! elle a aussi le dos et le ventre noir, une chaussette à la patte arrière gauche et une patte entièrement noire à celle avant droit et seul des échantillons telle des coups de pinceau sur les membres restant. Son visage par contre relève d’une telle créativité qu’on jurerait qu’elle porte un masque mais cela ne met que plus en valeur ses yeux bleu océan.
- Ta nouvelle élève à plus l’air d’une œuvre que d’un Loup, je le croirais ainsi que lorsque je l’aurais vue.
- Pourtant aux vues de ses crocs, dont même sa canine gauche dépasse de sa gueule ou encore de sa truffe noire sans parler de cette fourrure qui a l’air si soyeuse et bien rembourré, je vous déconseille de douter. Car si son apparence ne vous effraie point, sa posture naturelle cris a elle seul que c’est bien un Loup capable de se changer en être se tenant sur deux jambes et non l’inverse.
- Mais du coup, tu n’as jamais vue autre apparence que celle de la bête ?
- Est-elle vraiment Yorka ou animal mystique ?
- Oui, je l’ai déjà vue, nue en tout cas et bien que ça m’a surprise la première fois, on finit hélas par s’habituer à son manque de pudeur. Je ne saurais dire son âge précis, peut-être 17 ans ? Elle est en tout cas loin d’une petite fille mais également loin d’une adulte. Elle a les cheveux longs mais pas à longueur égal. Ceux de devant sont blanc alors que les autres sont noir nuit. Elle garde sa queue et ses oreilles en attribue animales ainsi que ses griffes de Loup. Elle a le nez et les sourcils fin et doit bien mesurer 1m74. Elle a des cicatrices sur la joue droite ainsi que sur ses bras et jambes. Elle est plutôt svelte et à une petite poitrine.
- Mais, elle ne porte jamais de vêtement ?
- Ha ça…. Bon, on va chasser ? »
Dit-elle avant de s’élancer, coupant court à davantage de question.


Naphia vint voir directement la gogoroth là où elle enseignait à la nouvelle. Elle arrive pile pour voir la gogoroth décédé moralement une deuxième fois dans un coin et un Loup courir plus loin à la poursuite d’un papillon. Elle eut du mal à dissimuler son amusement en allant voir sa consœur.
« - ça va ?
- Elle me désespère.
- Bah, elle n’a pas l’air bien dangereuse, juste un peu dissipé.
- ça dépend des jours et c’est en cela que je suis bien contente que ça soit moi qui m’en charge. »
Répond-elle en remontant sa manche droite, montrant les multiples traces de crocs dans sa chair qui avait perdu sa vitalité il y a bien longtemps déjà.
« - Ouha, raconte.
- Tout le monde la prend soit pour une petite fille soit pour une adulte soit juste pour quelqu’un qui adore sa forme animale.
- Ce n’est pas le cas ?
- Elle n’adore pas sa forme animale, elle a toujours vécu en tant que Loup, elle est aussi sauvage et indomptable que sa bête. Elle n’est pas méchante, loin de là et je dirais même qu’elle rescelle d’une certaine gentillesse, mais la contrarié même un peu revint parfois chère. Elle est curieuse et s’étonne de tous mais si j’essaye de la ramener à l’enseignement un peu trop brusquement, je suis sûre que retrouver crocs et grognement face a moi. M’enfin, ce n’est pas toujours plus mal, j’ai réussi à lui apprendre à parler correctement pour être compréhensible mais j’ai vite abandonné la lecture et l’écriture. Cela demande trop de concentration pour ce dont elle est capable. Du coup, je renforce ceux qu’elle sait déjà, c’est déjà bien.
- Si elle sait se montrer féroce, sa fera d’elle une bonne protectrice.
- Je ne sais pas, pour protéger quelque chose, il faut déjà posséder le minimum de connaissance et de compréhension. Elle, malgré son harmonie avec la nature, elle se contente de ceux que les chose sont, sans forcément aller plus loin si cela n’est pas assez extraordinaire pour attiser sa curiosité. J’ai déjà essayé de lui expliquer le concept de provision mais, sans me mordre pour une fois, elle m’a répondu qu’elle ne voyait pas l’intérêt de prendre plus que ceux que l’on a besoin dans la nature et que jusque-là, elle a toujours pris que le essédaire, en harmonie avec les saisons. Que veut tu que je réponde à ça ?
- C’est sage en quelque sorte, sa recèle une certaine noblesse d’âme je trouve moi. La société prend sans cesse de plus en plus alors se contenter de ceux que l’on a, est-ce vraiment un mal ?
- Si tu le pense ainsi. Elle a aussi ses bons côtés à part celui d’être complètement buté, je l’ai observer une fois protéger des poussins tomber du nid entre ses pattes jusqu’à voir leur maman revenir, elle se soucie de chaque chose qui vit je crois. D’où sa position aussi étrange soit elle. Elle aime la liberté, courir dans les bois, protéger ceux qui lui tient à cœur… Je pense qu’elle fera une bonne Eryllis mais elle sera de celle qui voyage pour protéger un très large territoire, a chaque endroit possédant de la mousse et des arbres, j’en suis certaine. Car malgré son sale caractère en tant qu’élève, je souhaite qu’elle puisse trouver ces choses qui l’émerveille dans la nature qu’elle chérit tant et qui nous l’a amené jusqu’à nous. »
Finit-elle par avouer, sourire aux lèvres, accompagné aussitôt par son amie.



Tout commence un jour de neige, une petite fille, moi, savant a peine marcher est simplement abandonné dans la forêt. Je ne sais pas laquelle, je n’ai jamais su. Et puis, même s’il me reste de bref souvenir de mes parents, aucun n’est joyeux et j’ai eu une mère qui m’aimais davantage à sa façon. Peut-être était-ce pour cela que j’avais été abandonné là ? Quand j’y repense, cela ne peut pas être un hasard qu’un Louveteau soit abandonné au milieu des Loups. Ma nouvelle mère était une louve au pelage soyeux, blanc tout comme tous mes frères cadets. Les autres était plutôt noir, a l’image de leur père, sans doute est-ce pour ça qu’ils m’ont adopté, j’étais un parfait mélange des deux teintes. Souvent, des voyageurs passait par notre forêt et bien que papa m’eût interdit de m’en approcher, je passais souvent de longues heures à les observer, cacher, aussi près que possible. C’est sans doute grâce à cela que j’ai pu comprendre la majorité des termes de la langue commune des races bien que je ne savais dire que quelques mots. Ainsi, je n’ai jamais appris à lire et écrire mais cela ne m’a jamais dérangé, avant comme maintenant. Car quand je n’observais pas ces étranges étrangers parés de fourrure et de temps de chose, comme par honte de leur corps, je courais avec mes frère et sœur, qu’importe la météo ou la température, je parcourais les kilomètres avec ma meute… Parfois, le repas était bon, parfois moins, c’était parfois dure mais sans cela, je n’aurais jamais connu le plus important : la liberté. Ne pas prendre plus que nécessaire, ne jamais chasser si l’on a plus faim, chasser en groupe pour avoir de grosse proie et nourrir tout le monde. Ne pas faire souffrir, toujours visé l’endroit qui tuera le plus rapidement possible. Le monde animale…. Loin des religions, du fracas des Torans, la tristesse mais la nécessité de s’éloigner quand un Syliméas venait à prendre une de vos vies pour naitre. J’ai perdu un frère ainsi, je l’ai observé de loin à ces derniers instants mais malgré tout, je ne pouvais en vouloir a celui qui avait pris sa place, même si la créature nous prenait surement que comme des vies sacrifiables. Mais on n’a pas appris à haïr, c’est le cycle, des êtres meurent pour que d’autres vivent et comment juger alors que nous prenions aussi des vies pour nous nourrir. Il n’y a pas besoin de mots pour exprimer cette sagesse sauvage, juste le fracas du tonnerre sur les arbres et la chaleur de se tenir les uns près des autres en période de grand froid. Un Lhurgoyf a du saigné et mourir sous nos crocs un jour, il menaçait notre meute, la dernière génération et par extension, notre territoire sous sa forme peu commune même dans le règne animal. J’ai failli perdre papa ce jour-là mais il s’en est remis miraculeusement. Le temps à passer comme ça, je me suis renforcé en tant que Loup, sans jamais me considérer comme autre chose. Me transformer en être à deux jambes me faisait me sentir différente de toute façon et je m’en servais que si je devais monter dans un arbre… En plus, sans ma fourrure de bête, je me les gelais, ayant rapidement le nez qui coule, les membres engourdis, les doigts gelés.

Un jour, on traversait une étendue glacée, le manque de proie nous avait poussé à migrer bien que ce fût dangereux, même pour des Loups en ces régions hostile. Mais je m’en fichais tout comme le manque de nourriture, j’étais avec ma meute, le reste n’étais pas important. On filait si vite, se reposant que quand on commençait à s’essouffler. Mais pendant ce périple, il se mis à souffler une forte tempête de neige et c’est à cette occasion, perdant tous mes repères, que je me perdue. Aujourd’hui, c’est un de mes projets, retrouver ma meute…. Elle me manque. Enfin, je m’éloignai ainsi, ne trouvant plus le chemin de la maison, je restai sur les routes très longtemps, attisant parfois la curiosité. Certains me chassèrent, d’autres me nourrir, je compris que mon interdiction passé de m’approcher de telle être était dû à leur obscurité alors qu’il existait en eux tout autant la lumière. Je crois que cela dura trois ans, je savais montrer les crocs tout comme je savais faire du charme et c’est ainsi que j’en appris beaucoup. Je restai un temps avec un Terran qui faisait des courses de chien de traineau avant, il y a bien longtemps et dont le frisson du voyage l’avait finalement convaincue de changer de vie. Il essaya de temps en temps de m’attraper, sans savoir que je n’étais pas seulement Loup, après tout, je ne parlais pas même si je savais dire l’essentiel. Mais il échoua à chaque fois et finit par se résoudre de voir ce Loup bien atypique le suivre sans cesse et ne s’approcher que pour l’écouter et être nourris.

C’est finalement à la fin de ces trois ans, sans faire plus attention a mon âge qu’a la durée de mon périple que j’arriva prés d’un endroit merveilleux que j’aurais tant aimer montrer à mes frère et sœur et y courir avec eux… Une forêt ou il faisait presque trop chaud par rapport au milieu dans lequel j’avais passé ma vie. Une telle diversité, l’ancien pue continuer sa quête seule à partir de ce jour-là, cette forêt m’émerveillais trop pour la quitter de suite. Prendre ma forme se tenant sur deux jambes ne me gêna moins ici, quoique parfois frais, je ne me retrouvais pas autant morte de froid qu’avec ma meute. Mais un jour d’errance, je fis attaquer par un serpent si grand, violet et aux yeux jaune tel ceux d’un aveugle. J’évita sa gueule pourvue de crochets menaçant de peu uniquement grâce à mes bons réflexes. Je n’attendis pas pour me mettre à courir, mon cœur battant comme celle d’une proie. Je jetai un coup d’œil en arrière alors que la bête me rattrapait, grave erreur, je ne vis pas la pente devant moi. Ainsi, tout naturellement, un tronc brisé en travers de ma route me fit voler puis tomber, roulant et me prenant nombre de chose de la forêt et d’autre pas, comme des femmes, toutes espèces confondues avant de finir ma chute en bas. Incapable de me lever, une patte cassée, je pensais que c’était mon heure et j’attendis, encore et encore. C’est seulement quand les lunes commencèrent a pointé dans le ciel que des bruits de pas se firent entendre. Sans bouger, presque sans respirer, je vis ces vies que l’on m’avait si souvent sommé d’éviter, s’approcher de moi, lance en main et que je ne pouvais éviter. Perdu pour perdu, je grognai et c’est dans ce groupe que je vis ma tutrice future et qui, n’ayant pas pu sauver sa vie passée, avait décider de sauver la mienne. Elle expliqua que j’avais une altitude étrange pour un Loup, bien trop intelligente pour un tel animal et qu’un Loup sans meute était deux fois plus bizarre. Je ne pouvais contredire, juste arrêter de grogner quand les lances furent levées et être triste de rappeler l’évidence sur l’absence de ma famille. Mais je sentais également que parler était question de vis ou de mort.
« - Manger moi ? »
Cela surpris tout le monde, je crois. Je compris bien plus tard que cela aurait été un autre, elles l’auraient probablement laissé dans la cambrousse avant de l’approcher mais… Moi, j’y vadrouillais déjà depuis un moment, explorant les lieux en m’émerveillant et cela, sans attirer plus que cela l’attention. Elles me posèrent des questions après, ma tutrice ayant pris ses responsabilités pour soigner ma patte mais il leur devint encore plus évident que j’avais du mal à m’exprimer et que je le faisais que peu souvent.

Ainsi, ma tutrice pris la décision de s’occuper de moi loin de leur fameux village et de me tester ainsi en même temps, de manière plus ou moins subtile. Cela fut apriori dure de convaincre les autres mais elle avança un argument juste : j’étais un cas rare voir quasiment unique. Elles qui avaient l’habitude de convertir les femmes à la nature, elles devraient suffisamment m’en sortir pour avoir des réponses. Minidil fut ainsi, recevant de temps en temps la visite de ses sœurs, elle prit sur elle de m’apprendre à parler correctement et cela pris, je pense, autant de temps que la période durant lequel elle était choqué que je ne possède aucun nom. En même temps, chez les Loups, notre nom, c’est notre odeur… Elle m’expliqua ensuite ce qu’elle était, ou j’étais, en gros, si je voulais faire partie des leurs. J’ai bêtement demandé si c’était une meute, elle m’a répondu en quelque sorte et cela me suffisait. Et j’étais curieuse, je l’avoue. Je ne compris pas l’utilité de me bander la tête pour que je n’entende et ne vois rien, surtout que j’eu gagner de rester sous ma forme animale… Je pensais presque qu’on avait dépassé la forêt quand enfin, on arriva. Ma marraine fut naturellement celle qui m’avait déjà aidé et je n’écoutai que d’une oreille ceux qui m’attendais, bien trop subjuguer par ceux qui m’entourait en remuant la queue comme un chien surexciter.

Pour deux des fonctions, cela ne fut pas dure de me les enseigner mais c’était bien pour celle de guerrière que ce fut le plus ardue… Déjà car je ne devais pas être sous ma forme animale, qu’on m’habillait limite de force (et ça me gênais dans mes mouvements) et qu’il fallait m’apprendre à utiliser mes mains pour me battre. Je fus la plus prometteuse dans les armes à distance dont je voyais l’utilité uniquement dans le fait que je ne pouvais atteindre de mes crocs les choses trop loin. Ainsi, couteau de lancer et tir à l’arc firent mes leçons.

Le reste de ma formation passa vite bien que cela presque un an… Malgré mes défauts due à ma vie de bête, on sue reconnaitre ceux dont j’étais capable et je promis quelque chose que je sus à présent a quel point ça me tenais à cœur : la protection de la nature en tous lieux. Normalement, on donne un nouveau nom mais le mien fut également le premier. Je l’avoue, il se peut qu’elles ne se soient pas foulé vue qu’elles m’appelèrent Loup. Ma tutrice et aussi à présent, mon amie (malgré les morsures) resta avec moi encore quelques mois, je fis des choses et d’autre, j’appris ou était le village….

Enfin, je fis une Eryllis accomplie, la gardienne Louve, protectrice dévouée. Même si j’espère que durant mon voyage pour protéger les sites naturels, je retrouverais également mon ancienne meute.