[event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]

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 [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]

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MessageSujet: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 21 Mai - 0:05



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[event fievre] l'ermite et le loup



[15ème jour du mois de Mésoa de l'année 1306]

J’étais dans la plaine, sur ces vastes étendus d’herbe sortant peu a peu de leur sommeil. Comme toujours, je viens, je passe sous cette forme sous laquelle je vis ; celle de ce loup noir et blanc, si particulier. Une forme de lune noir presque parfaite sur ma cuisse gauche tout comme le bout de la queue ou encore, mes oreilles alors que le reste de son corps est une bataille entre lumière et obscurité. Le dos et le ventre dominé par la nuit, c’est cette même couleur qui forme une chaussette à la patte arrière gauche et recouvre totalement ma patte avant droite et seul des échantillons de cette teinte obscure, telle des coups de pinceau sur les membres restant. Ma face, mélange créatif entre ses deux teintes souligne mes yeux bleu océan. Ma canine gauche dépasse de mes babines et j’ai aussi la truffe noire. Ma fourrure, loup des contré les plus froid de ce continent, est soyeuse et épaisse, on peut donc dire que j’ai le poil bouffant. J’ai entendu des rumeurs, atteignant mes oreilles même dans la plus profonde des forêts, comme quoi il y aurait une maladie chez les bipèdes. Je suis venue ici pour voir, non pas ceux qui se tiennent sur deux jambes mais ceux composé de feuille et d’écorce, ceux composé de fourrure et d’écaille. Car les plaines aussi regorge de vie tout comme les forêts et les bois et il est même plus facile de voir les choses ici. Il y a moins à chercher pour voir ceux qui ne va pas, grand espace directement visible par nos yeux. On voit ainsi plus de choses, surtout au niveau des insectes car on ne doit pas oublier ceux qui frôle nos pattes, ils sont si importants et pourtant, si souvent oublier. Je renifle une chose noire qui pointe justement sa face en haut d’un brin d’herbe, un scarabée me montant alors sur la truffe, me faisant loucher pour le regarder. Mais finalement, il finit par se retourner, ouvrant sa carapace, déployant ses ailes et gagnant les airs, je remue bêtement la queue à ce simple spectacle. Je me demande l’espace d’un instant si je ne fais pas tache dans un tel paysage : les loups comme moi sont censé suivre les élans, vivre dans le froid et non demeurer dans un endroit si inadapté pour eux. Après, n’est ce pas pour ça que je n’ai jamais croisé de congénères canins du même gabarit que moi dans ces étendu sauvage ci ? Mais bon, je chasse bien vite cette idée ; je retrouverais ma meute un jour, c’est tout ceux que je souhaite après tout.

M’enfin, je vais me coucher sous un arbre, surveillant les alentours, guettant un quelconque problème, restant sur mes gardes. Je pourrais craindre pour moi par rapport a ces rumeurs mais je pense rester trop loin des bipèdes dans mon quotidien pour craindre réellement quelques choses, je me soucis bien plus de ceux qui peut arriver à la nature qu’a moi.


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Dernière édition par Loup le Dim 1 Nov - 16:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 21 Mai - 21:17


L'ermite et le loup
Avec Loup

Mühnin passa de longues heures devant l'autel du temple, adressant de nombreuses prières à l'épouse de Soulen. Il lui rendit grâce avec foi et hardeur, louant son nom et lui demandant de veiller sur les mères, les pères et les enfants de chaque royaume. Le lhurgoyf supplia aussi la déesse de mander à Kesha et Kron de protéger tous les êtres de cette terrible fièvre. Il était persuadé que la douce Alea entendrait ses paroles et qu'elle ferait de son mieux pour convaincre le dieu de la mort et la déesse de la médecine de défendre les mortels contre ce fléau.

Il avait alors quitté le lieu sacré pour s'aventurer dans les vastes plaines, désireux de s'assurer que rien d'étrange ne se tramait au sein de la faune et de la flore d'Eridania. Il avançait dans les territoires sauvages, s'arrêtant parfois pour admirer la beauté de la nature qui reprend vie. Au-dessus de lui, les oiseaux voletaient et chantaient dans un ballet parfaitement harmonisé. L'orchestre des vocalises et les danses aériennes des volatiles hypnotisaient presque l'ermite. Ce rituel amoureux permettait à certains d'entre eux de trouver le partenaire idéal avec lequel ils partageraient leurs vies.

Les fleurs sauvages diffusaient leurs doux parfums aux alentours. Les insectes, désireux de se nourrir du nectar ou du pollen, s'agglutinaient au-dessus des herbes verdoyantes. Certains d'entre eux se posaient parfois sur le démon, espérant en vain trouver de quoi se sustenter sur sa peau. L'ermite était habitué et ne chassait jamais ces petites créatures. Dès lors qu'elles s’apercevaient qu'il n'avait rien à leur offrir, elles le quittaient aussitôt.

Un large sourire étirait les lèvres de Mühnin. Enkilil semblait empli de promesses sur ce territoire fertile. Il en avait presque oublié la raison qui l'avait poussé à quitter le lieu saint. Les yeux aux teintes ambrées du démon se posèrent alors sur une forme sombre, couchée sous un arbre. En s'approchant, il constata qu'un animal bien singulier se trouvait là. Certains loups cimmériens s'éloignaient parfois leurs territoires habituels pour se rendre plus au sud, en particulier lorsque le gibier se faisait plus rare, mais jamais aussi loin.

Malgré le danger qu'il pouvait encourir en s'approchant d'une telle bête, le monstre décida d'aller à sa rencontre. Un détail lui sauta alors littéralement aux yeux, ce loup possédait une fourrure singulière. La nature ne cesserait jamais de l'étonner.


« Tu dois être bien loin de ton territoire mon ami. »

Afin de ne pas surprendre l'animal, le lhurgoyf s'exprima d'une voix chantante sur un ton calme et apaisant. L'isthar fut la langue qui lui vint naturellement, le goyfar n'étant pas le langage le plus rassurant avec ses sons durs et grognants. Mühnin pensait que la créature ne le comprendrait pas et espérait simplement attirer son attention sans paraître menaçant.

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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 21 Mai - 23:33



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[event fievre] l'ermite et le loup



Je me souviens de l’époque ou j’étais encore sous la garde de ma tutrice, chez les Eryllis, dire tout ceux qu’elle a essayé de m’apprendre en plus de la parole. Celle que tout le monde utilise j’entends, c’est la signification de dessin associé mais bon, ça ne me sert à rien donc autant dire que cela a été un échec sur ce point-là. Enfin, j’observe ainsi la nature mais le comportement d’un drôle de bipède m’interpella ; il avait les yeux couleur ambre, de nombreuse couleur dans ses cheveux contrastant avec la pâleur de sa peau. Il semblait assez réceptif a la nature qui l’entourait, chose relativement rare chez eux, je l’avais compris au bout d’un moment. En effet, les bipèdes sont normalement plus propices à dénigrer ceux qui leur est différent, surtout si ceux qu’il considère vive sur quatre pattes. Même entre eux, il suffit d’une différence de couleur, d’avoir des écailles ou des plumes, des oreilles pointus ou des dents clairement visible pour que le jugement intervienne, simplement, sans détour aucun.

Si on ne s’arrête pas au physique, alors les croyances interviennent, certains vénérant des êtres supérieurs ou quelque chose comme ça. Moi, je n’ai toujours crue que ceux que mes pattes ont déjà fouler, que ceux que mes oreilles ont déjà entendu, que ceux que ma truffe a déjà sentis, rien de plus, rien de moins. Je ne ressens pas un besoin de me raccrocher a une entité supérieure pour expliquer tel ou tel chose, l’existence se suffisant bien a elle-même. En effet, pourquoi penser de tel chose si ce n’est pour éviter de chercher soit même la vérité ? Pourquoi croire en des choses imperceptible, intangible, que rien finalement ne prouve ? La terre est la terre, le ciel est le ciel, la mer est la mer, cela me suffit largement pour vivre. Moi qui ne m’attache à rien, vivant comme j’ai appris à le faire parmi ma meute, ma famille, dans la neige, dans le froid, chassant l’élan et accueillant le chant des oiseaux.

Enfin, si je devais trouver un dernier point au bipède, c’est bien le mental quand les deux choses précédents n’interviennent pas. Même s’il pense globalement la même chose, il suffit parfois d’un détail, pas important pour faire ceux qui aurait du devenir compagnon, les pires ennemis. J’ai moi-même du mal à comprendre, je l’avoue, aux vues de l’unité des loups, il m’est difficile de comprendre comment tout un groupe ne peut ne pas être sur la même longueur d’onde. Mais bon, ce n’est pas mon souci du moment, le drôle d’individu décidant finalement à venir à ma rencontre. Je ne sentais pas de réelle malveillance dans ses gestes ou son regard, chose rare quand normalement, ma nature suscite une tout autre réaction.
« - Tu dois être bien loin de ton territoire mon ami. »
Je penchai ma tête légèrement sur le côté, me levant, le fixant de mes pupilles bleutés. Il m’intriguait, voilà tout.

Et puis, comment il peut deviner une telle chose ? J’ai parcouru bien des terres, des lieux, ayant l’habitude de voyager, sans être arrêter aux fameuses frontières dont la nature m’échappait encore un peu. En effet, je me fie aux odeurs, à ma vue, la nature n’ayant jamais décider d’elle-même tracer des lignes pour séparer les choses, pure invention des bipèdes. Mais ceci étant, je n’ai jamais réussi à retrouver ma meute ; m’orientant facilement sur de courte distance, une trop grande échelle me perd, m’empêchant de réellement savoir d’où je viens et ou je vais sur un temps trop grand. Je me redresse, m’assis devant lui, il n’avait pas l’air de me vouloir du mal donc je n’avais aucune raison de montrer les crocs.
« - Comment tu sais cela ? Non que ce soit faux, au contraire vu que j’ai perdu ma meute, mais comment tu peux le devinez d’un seul regard ? »
D’habitude, j’attends avant de parler et parfois, je ne parle pas du tout mais j’étais curieuse.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeVen 22 Mai - 22:08


L'ermite et le loup
Avec Loup

L'ermite ne s'attendait absolument pas à ce que l'animal le comprenne et lui réponde, c'était assez rare que cela se produise. Même s'il ne laissait rien paraître, à ses yeux la bête devenait de plus en plus intrigante. Était-elle une yorka sous sa forme animale ? Par chance, la curiosité semblait mutuelle. Avant de s'installer dans l'herbe, il passa sa main dans chaque brin avec minutie pour repousser les insectes et les petites bêtes qui pouvaient s'y trouver. Il ne voulait pas écraser une vie sous son poids, même s'il n'était pas bien lourd. Il décida de s'asseoir en tailleur face au loup, ou plutôt la louve. Le démon toisa le pelage de la créature avec un peu plus d'attention, il n'avait encore jamais rien vu de tel. Il prit une courte inspiration, puis répondit sur un ton mélodieux.

« Je suis un voyageur qui a traversé ce monde à plusieurs reprises au cours de sa vie et je n'ai jamais vu un pelage comme le tien ni chez les loups de cette région ni chez aucun loup en vérité. »

Une coccinelle rampait sur le bras du lhurgoyf, descendant doucement sur sa main et attirant inexorablement son attention. Il se tut et porta délicatement la main devant son visage pour observer le coléoptère aux élytres teintés de rouge et mouchetés de noir. Lorsque l'insecte s'envola, l'ermite se contenta de sourire et de laisser sa main retomber sur sa jambe. Ses yeux, aux couleurs jaune-orangé sous le soleil, se posèrent de nouveau sur la louve.

« Ces nuances et ces poils épais sont plus communs dans les territoires froids et enneigés. Je n'y vais que très rarement et de nombreux spécimens de la faune et de la flore cimmériennes me sont étrangers. »

Malgré son âge avancé, il n'avait pas la prétention de connaître toutes les espèces qui peuplaient les différents royaumes. Mühnin jugeait qu'il n'était pas nécessaire d'ajouter que dans les vastes plaines, en pleine saison de Béamas, les températures sous une telle fourrure devaient paraître insupportables. Elles ne soutenaient pas la comparaison avec la chaleur écrasante et étouffante d'Argyrei. Il pensa d'ailleurs qu'il devrait avertir la louve de se tenir éloignée des territoires plus au sud sans les mois à venir. Peut-être le savait-elle déjà ?

« Je suis navré pour la perte des tiens. J'espère que tu parviendras à la retrouver. »

Il s'exprimait d'une voix éraillée et emplie de douceur et de compassion. L'ermite ne posait aucune question à ce sujet afin de ne pas blesser la bête. La séparation d'un groupe semblait une chose difficile, même au sein du règne animal. Elle lui en dirait peut-être davantage plus tard.

« Je rejoindrai prochainement Cimméria. Je tâcherai de rester attentif aux meutes que je croiserai en chemin. »

Il était sincère et ne cherchait en aucun cas à réconforter son interlocutrice, mais s'il pouvait rendre service durant son périple, il n'hésiterait pas.

« Je préfère toutefois éviter les voyages dans cette région durant Béamas et Riguéar... »

Le lhurgoyf sembla pensif. Les récents événements remettaient en question son pèlerinage à travers Istheria. La fièvre qui sévissait dans les différentes régions du monde demeurait encore bien trop mystérieuse. Lorsqu'il reprit la parole, ce fut pour changer de sujet et interroger la louve.

« As-tu entendu parler de personnes qui tombent malades ? Tu as peut-être remarqué des choses inhabituelles par ici ? »

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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeSam 23 Mai - 0:00



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[event fievre] l'ermite et le loup



Il est vrai que j’étais loin de chez moi, ne sachant pas où retourner pour retrouver les miens mais une telle remarque chez un bipède m’avait rendu curieuse. En effet, bien peu savent réellement s’intéressé a la nature de ceux qui les entoure autant au niveau de la faune que pour la flore. Bien que finalement, pour résumé, chaque créature était adaptée à son environnement mais cette évidence, je ne l’avais jamais vraiment entendu chez un bipède, je ne pensais même pas que cela pouvait leur venir naturellement à l’esprit. Je notai intérieurement sa précaution face aux plus petits, ne semblant pas se sentir supérieur a toute autre forme de vie, c’est du moins comme cela que je le ressentis. Il s’assit ainsi en tailleur face à moi ;
« - Je suis un voyageur qui a traversé ce monde à plusieurs reprises au cours de sa vie et je n'ai jamais vu un pelage comme le tien ni chez les loups de cette région ni chez aucun loup en vérité. »
Il est vrai que ma fourrure a déjà susciter un certain intérêt par le passé et pas forcément pour le meilleur mais plutôt pour le pire. En effet, on voit en général dans ce pelage que moyen de s’enrichir, qu’ornement, on ne voit que leur profit sans voir moi, l’individu en dessous. Mais pour une fois, ce n’étais pas l’avidité que j’entendais dans la voix du bipède qui me faisait face mais une véritable sincérité. Il s’interrompis un moment, je fus étonné de le voir ainsi intéressé a une simple coccinelle, il semblait être capable d’apprécié la plus simple des créatures et doucement ma queue bat l’air, trahissant mon humeur. J’étais en effet contente d’admirer un tel comportement pour une fois, moi qui ai l’habitude de bien d’autre réaction mais aucune de ce type-là. Il m’intriguait de plus en plus, son comportement était comme son physique : atypique. Il reposa son attention sur moi quand la créature s’envola finalement.

Me tirant moi aussi de ma propre contemplation, aimant tout voir.
« - Ces nuances et ces poils épais sont plus communs dans les territoires froids et enneigés. Je n'y vais que très rarement et de nombreux spécimens de la faune et de la flore cimmériennes me sont étrangers. »
Je penchai légèrement ma tête sur le côté. Il avait de véritable connaissance et cela m’intriguait, ça existe donc, de tel bipède ? Il est vrai que j’ai le poil épais, mais notre caractéristique vient surtout de notre sous poils, on a une morphologie tel qu’elle sert principalement à la fois de nous isoler du froid mais aussi du chaud bien que peu le savent. Bien sûr, je ne suis du coup pas adapté pour les canicules ni même les endroits désertiques mais pour un environnement doux comme celui qui règne en ce moment, cela ne me pose pas de véritable problème pour tout avouer. Certain chien adapté au froid on le même système, à l’image des huskys par exemple.

Mais bon, ce n’est pas le sujet, je l’écoute avec attention.
« - Je suis navré pour la perte des tiens. J'espère que tu parviendras à la retrouver.
- Merci.
- « Je rejoindrai prochainement Cimméria. Je tâcherai de rester attentif aux meutes que je croiserai en chemin. »
Je ne pouvais pas dire grand-chose d’autre sur l’instant. Même si je me demandais comment il pourrait rester attentif pour des meutes, il n’y en a pas qu’une là ou je vis et à moins d’avoir déjà vue père et le reste, cela me semble bien compliqué pour un bipède même avec la meilleure intention du monde. Ceci dit, je beuga sur le nom de Cimméria, ça me disait certes quelque chose, au travers des enseignements de mon ancienne tutrice chez les femmes de la forêt mais cela faisait partie des leçons qui ne me servait à rien. Et ainsi, je n’y ai pas vraiment pris attention sur le moment, peut être aurais-je du ? Est-ce là, ma maison ? Ma meute, là où sont les miens ?
« - Je préfère toutefois éviter les voyages dans cette région durant Béamas et Riguéar... »
Oui, autant vous dire que vue mon assiduité a certaine leçon de ma tutrice, les noms employés me firent juste froncer les sourcils d’incompréhension enfin, si les loups avaient des sourcils. M’enfin, je ne suis plus à cela prés.

Enfin, le plus curieux était qu’il sembla être là pour la même raison que moi.
« - As-tu entendu parler de personnes qui tombent malades ? Tu as peut-être remarqué des choses inhabituelles par ici ?
- Oui, j’ai entendu des rumeurs, c’est même ma raison à ma présence en ces lieux. Je voulais vérifier que cela n’atteignait pas la faune et la flore, mais il semblerait que non ; les seules blessures que j’ai trouvées sont toujours, de manière hélas habituelle, provoqué par les bipèdes. Mais ceci est une plaine, rendre un verdict sur un milieu seul quand les tragédies peuvent toucher de manière inégal les territoires selon leur environnement ne ferais pas de moi une bonne protectrice que ça soit en ma qualité de loup ou d’Eryllis.»
Je regarde un instant des oiseaux passé dans le ciel, savourant du même coup une légère brise dans mes poils. Puis finalement, je le fixe ;
« - Et toi, qui est tu ? Tu es aussi venue vérifier ? Je dois m’avouer curieuse, la plupart des bipèdes que je rencontre lors de mes allés et venue, sont plutôt indifférent voir méprisant par rapport a ceux qui les entoures. »
Je demande alors sans détour.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeSam 23 Mai - 9:55


L'ermite et le loup
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Les paroles de la louve se voulaient plutôt rassurantes. Elle n'avait rien remarqué d'anormal là où elle était passée. Lorsque la bête évoqua les problèmes causés par ceux qu'elle appelait les bipèdes, Mühnin ne trouva rien à dire. Il ne pouvait défendre les hommes, ne sachant que trop bien de quoi ils étaient capables. Par chance, tous n'étaient pas cruels ou insensibles. Le monstre n'était pas ici pour se faire l'avocat de l'humanité, se contentant d'afficher un air désolé sur son visage. Après tout, il était lui même l'un de ces bipèdes dont parlait l'animal.

Comme elle le disait si bien, la plaine avait peut-être été épargnée tandis que dans d'autres lieux le fléau de la fièvre se répandait. L'ermite préférait faire preuve de vigilance, sachant que les maladies pouvaient frapper de manière inégale les différentes espèces vivantes. Même la mort ne protégeait pas de toutes les pandémies, le mal de Drys semblait un parfait exemple. Pour s'assurer que rien de mauvais ne se présageait pour la faune et la flore d'Eridania, il allait devoir se montrer minutieux et attentif au moindre changement.

Mühnin tiqua lorsqu'il entendit la louve évoquer les Eryllis, celles qu'il avait longuement considérées comme des envahisseuses. Par le passé, l'ermite éprouvait un certain ressentiment pour ces femmes. Leur attitude à son encontre et la méfiance qu'elles ressentaient à son égard avaient mis à mal toute possibilité d'entente entre les amazones et lui. De nombreuses années s'étaient écoulées depuis cette époque et de nos jours ses sentiments envers elles différaient totalement. Elles étaient elles aussi des protectrices de Noathis, ce territoire sauvage si précieux aux yeux du démon. Ils partageaient au moins cet amour profond pour la nature et ce désir ardent de la défendre envers et contre tout.


« J'ai plutôt l'habitude de croiser les Eryllis dans la région de Noathis, je pensais qu'elles ne quittaient que très rarement le territoire. »

Même à son âge, on ne cessait jamais d'apprendre. Encore une fois, il ne poserait aucune question, sachant pertinemment que les amazones n'aimaient pas partager leurs secrets avec les étrangers.

« Moi ? Je suis un simple pèlerin qui se prénomme Mühnin. »

Il concluait sa phrase par un léger rire mutin avant de garder le silence pendant une toute petite minute. L'ermite jugeait inutile d'encombrer l'esprit de la louve d'informations qui ne lui serviraient à rien. Il comptait néanmoins satisfaire la curiosité de l'animal face à lui.

« Lorsque je ne suis pas chez moi, à Noathis, je voyage de temple en temple pour y louer les dieux. C'est la raison de ma présence ici. J'étais venu prier Alea avant d’entreprendre un voyage vers le temple de Soulen. »

Se rendre dans les sanctuaires, vénérer les dieux, ces concepts devaient être particulièrement abstraits ou même absurdes pour une telle créature. Le monstre ne tenterait pas d'expliquer ou de justifier ses croyances et sa foi. Comme les animaux, l'ermite ne faisait que suivre ses propres instincts et ceux-là le guidaient toujours vers les divinités.

« Malheureusement certaines rumeurs faisant état d'une forte fièvre persistante sont parvenues jusqu'à mes oreilles. Je ne peux y rester sourd, pas après les événements survenus lors de la Convergence. Me voilà donc devant toi, en quête de réponses. »

D'un geste lent et plein de grâce, Mühnin se redressa, se remettant doucement sur ses deux jambes. L'heure n'était pas aux flâneries. Ce n'était pas en restant assis dans les herbes qu'il pourrait s'assurer que rien d'étrange ne se tramait dans les vastes plaines. Il allait inspecter attentivement les environs et songeait même à rejoindre les sentiers les plus fréquentés par les caravanes marchandes et les voyageurs.

« Il est temps d'y aller maintenant ! »

Il se pencha vers son interlocutrice et s'exprima de sa voix chantante.

« Que dirais-tu de m'accompagner ? Deux esprits valent toujours mieux qu'un. »

À peine eut-il terminé sa phrase qu'il s'approchait de l'arbre le plus proche pour en inspecter l'écorce de haut en bas. Ses yeux se posèrent sur quelques champignons qui poussaient dans la mousse au pied du tronc. Il chuchotait alors pour lui même d'un air moqueur. Le lhurgoyf n'avait pas oublié les terribles maux d'estomac que ces mycètes avaient provoqué.

« Ceux-là, mieux vaut éviter de les manger. »


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeSam 23 Mai - 13:31



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Je me demandais qui cela pouvais bien être. Je ne cherchais nullement son nom par contre, ce n’est pas comment les choses ont été nommé qui dit qui elle sont. Enfin bon, j’imagine que ma question peut tout de même sonner ainsi pour un bipède, ils tiennent tellement aux noms, chose que je ne comprendrais jamais. Après tout, on ne se nomme pas dans ma meute, celle d’origine j’entends bien sûr, cela n’a jamais été utile que ça soit pour se comprendre ou pour le reste.
« - J'ai plutôt l'habitude de croiser les Eryllis dans la région de Noathis, je pensais qu'elles ne quittaient que très rarement le territoire.
Moi ? Je suis un simple pèlerin qui se prénomme Mühnin.

- Ce n’est pas en restant sans cesse au même endroit que je pourrais retrouver ma meute originelle, mon père, mes frères et sœurs. Et la nature ne se trouve pas en un seul lieu, il serait ainsi idiot de rester figé pour observer. Après, je dois bien t’avouer que les noms que tu emploies, notamment pour tes fameuses régions ne me dis pas grand-chose, ma tutrice m’a appris à parler mais pour ses autres leçons, je les ai toujours trouvés inutile. »
Disons que ce n’est pas à moi que l’on confiait de toute manière les secrets, a un être aussi sauvage que moi dont bien des choses qui paraisse évident aux bipèdes me sont totalement inconnue et finalement, n’éveille en moi, aucune curiosité. J’étais en effet assez sélective des savoir acquis, n’hésitant pas à donner mon avis a coup de crocs quand quelque chose me déplaisait, me paraissais inutile. Après, je ne sais pas en détails ceux qu’est un pèlerin, je sais juste que c’est des gens qui voyage beaucoup pour pas grand-chose si ce n’est rendre grâce a des choses incertaines. Mais bon, je crois qu’il s’agit bien de quelque chose que je ne pourrais jamais vraiment comprendre, même de loin finalement. Je ne sais pas pourquoi il a ri par contre et je profitais de sa minute de silence afin de le regarder plus en détails, notamment les multiples teintes couvrant ses cheveux ; était ce pour se camoufler ? Cela était jolie au moins, je dois bien l’avouer, cela mettait ses yeux en valeur.

En effet, j’ai rarement vue ça chez d’autre également, c’étais pour le moins original, il n’y avait pas à redire. Après, je partais du principe que cela était de la coloration a cause de la multiplicité des teintes mais peut être que je me trompais ; ce monde est empli de surprise après tout, tout comme ma fourrure si différente des miens.
« - Lorsque je ne suis pas chez moi, à Noathis, je voyage de temple en temple pour y louer les dieux. C'est la raison de ma présence ici. J'étais venu prier Alea avant d’entreprendre un voyage vers le temple de Soulen. »
Je ne sais pas qui est Alea ou Soulen et pour le premier nom, je venais de dire déjà à quel point il pouvait m’être étranger bien que je devrais probablement expliquer plus en détails pourquoi. Mais j’avoue que pour ceux qui est des dieux, je n’ai jamais compris les bipèdes se référaient à de telle choses, si immatériel, invisible, sans aucune preuve tangible de leur existence. Moi je crois en l’air car je la respire, je la sens me souffler dans les poils. Je crois en la terre que je foule de mes pattes et qui pour de nombreuse bête fait aussi office de logis. Je crois en l’eau que je bois pour vivre, qui fait également vivre la flore et le reste de la faune et qui salé, deviens une étendu brillante a perte de vue, salue des mammifères marins. Je crois aux lunes, qui me toisent la lune, me rappelant ceux qui fait de moi le loup, me rappelant que je suis à présent seule pour hurler. Et enfin, je crois aux soleils, chauffant les feuilles des arbres, brillant de mille éclat ardent, démontrant que même en pleine lumière, l’obscurité existe. Ainsi, pourquoi malgré la présence de toutes ces choses si évidentes, les bipèdes ont besoin d’en inventer d’autre, n’ayant aucun rôle dans ceux qui les entoure ?
« - Malheureusement certaines rumeurs faisant état d'une forte fièvre persistante sont parvenues jusqu'à mes oreilles. Je ne peux y rester sourd, pas après les événements survenus lors de la Convergence. Me voilà donc devant toi, en quête de réponses. »
Est-il utile de dire que je ne sais pas de quoi il parle pour la convergence ou ma tête largement pencher sur la droite avec un air interrogatif suffit à lui faire comprendre ?

Enfin, il se redresse, me proposant alors ;
« - Il est temps d'y aller maintenant ! »
Que dirais-tu de m'accompagner ? Deux esprits valent toujours mieux qu'un. »

Je remuai la queue, visiblement heureuse de la proposition, il m’intriguait après tout bien que je ne suis qu’un loup. Je me mis moi-même sur mes quatre pattes alors qu’il s’approchait de l’arbre qui avait eu la gentillesse de nous faire un peu d’ombre. Il regardait l’écorce semble t’il et marmonnais pour lui-même je ne sais pas quoi. J’alla prés de lui, le poussant légèrement de ma truffe.
« - Je te l’ai dit, il n’y a rien de plus que ceux qui il y a habituellement ici.
Et tu peux me nommer comme tu le veux, je ne me suis jamais attaché à ces choses-là, les Eryllis m’ont simplement appelé Loup. Après tout, dans cette meute ou j’ai grandi, on n’avait pas besoin de nom ou de la parole des bipèdes pour se comprendre et s’entendre même si cette simplicité a souvent été moqué par ceux qui se disait plus civilisé que le règne animal. Et je ne sais pas de quoi tu parle pour la fameuse convergence ni même pour les noms des territoires que tu mentionne bien que j’en ai qu’un vague souvenir pour ce dernier point d’une leçon que j’ai manqué de ma tutrice. Les bipèdes sont les seules à vouloir tracer des lignes, je ne me suis jamais arrêtée à cela, un loup n’a pas de frontière, il respecte seulement le territoire de ses pairs. »

Dis-je finalement, presque avec évidence. Car cela était vrai, teinté d’aucun mensonge, je viens d’une meute ou ce genre de chose n’avais pas vraiment de sens. On se contentais de chasser l’élan, suivant avec eux des migrations, on défendait notre territoire parfois, on vivait, tout simplement sans s’encombrer de chose futile. Ils me manquent, je dois bien l’avouer. Je fixe mon nouveau compagnon de route ;
« - Ou veut tu aller à présent ? Les forêts les plus belles ne sont pas par ici il me semble, il n’y a pas non plus l’océan à proximité. »
Demandais-je simplement.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeDim 24 Mai - 22:48


L'ermite et le loup
Avec Loup

Perdu dans les souvenirs d'une adolescence lointaine, Mühnin voyait défiler ses premiers instants de vie au sein des vastes plaines. Lorsque la louve le poussa du bout du museau, lui rappelant qu'il n'y avait rien d'inhabituel ici, le voyageur ne tenta pas de se justifier. Pourtant, le lhurgoyf cherchait plutôt de quoi satisfaire son appétit dans les jours à venir. Les prêtres du temple d'Alea avaient eu beau lui proposer quelques vivres, les principes du monstre l'obligeaient à refuser l'aumône et toute nourriture qu'il n'avait pas lui même cueilli ou chassé. Ses récoltes des jours précédents ne lui permettraient pas de tenir jusqu'au lendemain. Il détourna le regard des champignons pour fixer l'horizon.

Son interlocutrice lui confessa qu'elle ne possédait pas de véritable nom, les représentants du règne animal n'en avaient pas besoin. Ses consœurs Eryllis l'appelaient simplement Loup. N'était-ce pas ce qu'elle était ? Si elle n'éprouvait pas le besoin d'être nommée, alors l'ermite n'aurait pas la prétention de lui en attribuer un. La louve semblait éprouver quelques difficultés à comprendre totalement le démon. Il allait devoir faire plus attention en s'adressant à elle. Lé pèlerin savait toutefois adapter son discours en fonction de ses interlocuteurs. Lorsque la bête lui demanda où il voulait se rendre, l'ermite lui répondit sur un ton enjoué.


« Avant de savoir où nous allons, quelques bases de géographie ! »

Il tapait dans ses mains, comme pour se donner plus d'entrain. Même si la louve jugeait ce savoir inutile, Mühnin jugeait nécessaire qu'elle comprenne ce qu'il lui avait dit. Il se lançait donc dans de brèves et simples explications. Sa voix éraillée et chantante les rendrait sûrement un peu plus intéressantes que des cours trop scolaires et civilisés pour un être sauvage.

« Cimméria, c'est ainsi que ceux que tu nommes les bipèdes ont appelé ce grand territoire situé au nord... »

Il s'arrêta de parler un instant, se tournant vers le point cardinal évoqué et pointant du doigt sa direction.

« Par là, on pourrait y être en marchant une quinzaine de jours à peu près. Quoi que pour toi, ce serait certainement moins long. »

Les loups étaient connus pour parcourir de longues distances, ils étaient aussi bien plus endurants que la plupart des humanoïdes. Ces deux caractéristiques, parmi d'autres, faisaient d'eux d'excellents prédateurs. La faune et ses différentes facultés d'adaptation à son environnement fascinaient l'ermite. Il ne pouvait s'empêcher d'admirer l'instinct animal. Il reprit la parole après quelques secondes de silence, laissant à son auditrice le temps d'assimiler les informations.

« La plupart du temps, il y fait si froid que les étendues d'eau gèlent et la terre et la végétation sont couvertes de neiges. Nous n'irons pas par là pour le moment. »

Le démon se tourna vers l'est et indiqua la direction du duché de Nivéria. Il ignorait le nom de ce lieu, ne s'intéressant que très peu aux nobles et à leurs domaines respectifs. L'endroit avait été abandonné quelque temps, mais de nouveaux mortels s'y étaient installés. La vie était ainsi faite. Il savait toutefois qu'une forêt s'étendait au sein de ce territoire civilisé, à quelques heures de marche. Les autres bois se situaient bien plus au nord. Il aurait fallu plusieurs jours pour les atteindre.

« Nous allons plutôt nous diriger par là-bas. La forêt qui s'y trouve n'est pas aussi impressionnante que celles de Noathis, mais elle est la plus proche et on peut y suivre un cours d'eau. L'océan est de ce côté. »

Son index pointait en direction du sud.

« Il y a aussi des montagnes, mais un voyage me prendrait plusieurs jours et je serais certainement un fardeau pour une créature comme toi. »

Mühnin se mit en route pour la forêt au sein du duché de Nivéria, invitant sa camarade quadrupède à le suivre d'un geste délicat de la main. Il avançait lentement, observant le paysage sans rien remarquer d'anormal dans la flore environnante. Les insectes et les petits mammifères quant à eux menaient leurs existences sans changer leurs habitudes, bien que la présence de deux potentiels prédateurs faisait fuir les plus craintifs d'entre eux. Le lhurgoyf prit de nouveau la parole, sur un ton empli d'assurance.

« D'une certaine façon, les frontières servent aussi aux bipèdes à respecter les territoires de leurs semblables. Les populations et les animaux ont beaucoup de différences, mais ils se ressemblent de bien des manières. Tu auras l'occasion de t'en rendre compte. »

Le démon conclut, rêveur.

« Tout ce qui manque, c'est une compréhension mutuelle et un peu plus d'empathie et de respect de la part des civilisations. »

Cela lui semblait presque impossible. Les civilisations éprouvaient déjà certaines difficultés à s'entendre. Comment pouvaient-elles envisager de vivre en harmonie avec un monde qu'elles jugent sauvage, moins évolué ? Il ne donnerait pas de détails concernant les événements de la Convergence, estimant qu'il avait expliqué de nombreuses choses à la louve pour le moment.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeLun 25 Mai - 3:27



[event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] 4ed7v8

[event fievre] l'ermite et le loup



Je ne sais pas à quoi il pensait réellement, je l’avoue, étant donné que je lui avais déjà dit qu’il n’y avait rien d’étrange par ici, enfin, pas plus que d’habitude. Car lui-même en était une, d’étrangeté, le voilà prêt à vouloir m’enseigner alors que cela ne faisait à peine que quelques minutes que l’on s’étais rencontré. Mais bon, ne l’avais-je pas un peu cherché aussi, à avouer mes méconnaissances ? Mais à la vue de sa parole, cela ne ressemblait pas à une réelle leçon, seulement a quelques mots sur le sujet, rien de plus. Enfin, rien de ceux que j’avais déjà vécu avec ma tutrice et ses leçon interminable, espérant que je ne la morde pas… Il n’est pas nécessaire de dire qu’il était ainsi rare que je ne finisse pas par m’enfuir dans la forêt en poursuivant un quelconque papillon, me roulant dans l’herbe ou observant simplement la vie autour de moi, de la plus petite a la plus grande. Après tout, même avant de les rencontrer, il était dans ma nature de protéger la nature… Un loup défend certes son territoire mais aussi, par extension, les être qui y réside, on régule aussi nos proies ; on vise les membres les plus faibles pour nous nourrir, cette loi du plus fort souvent critiqué permet pourtant aux troupeaux de rester fort et vaillant afin de vivre dans la nature qui nous entoure. On rythme la nuit avec nos hurlements, ont dit notre nombre, notre unité ceux qui fait de nous des loups, laissant notre empreinte dans la neige. Nous aussi, on vit tout simplement, on ne tue jamais que pour protéger ou nous nourrir, sans avidité, sans excès que le nécessaire, est ce que les bipèdes peuvent prétendre à la même chose quand il nous vise avec leurs arcs et arbalètes ?
«-Avant de savoir où nous allons, quelques bases de géographie ! »
Il n’était pas barbant au moins, l’effort était réellement là comme une volonté de se mettre à mon niveau, sans être trop long pour que cela soit ennuyant mais avec l’essentiel pour pouvoir comprendre les fameuses bases. Au moins, à présent, je pus mettre un mot sur le lieu que mes pattes avaient quitté, peut être que cela m’aiderais-t-il ? Je n’en suis pas sure mais une direction fut donnée que je notai intérieurement, sachant à présent vers ou me dirigé par la suite pour retrouver les miens, un pas de plus j’ai envie de dire. Ainsi, il mit un nom puis s’arrêta brièvement pour me montrer l’endroit, spatialement parlant, qui lui était associé.
« - Cimméria, c'est ainsi que ceux que tu nommes les bipèdes ont appelé ce grand territoire situé au nord... »
Par-là, on pourrait y être en marchant une quinzaine de jours à peu près. Quoi que pour toi, ce serait certainement moins long. »

Oui, sous cette forme avec laquelle je vis, je parcours en bien moins de temps les distances que font les bipèdes. En effet, je suis habitué à des climats, des terrains bien plus dur, surtout pendant les moments ou le monde se recouvre d’un manteau de neige. J’ai ainsi l’habitude de parcourir des distances aussi très imposantes, comme tout ceux de mon espèce, ceux à qui je me sens appartenir tout du moins. En effet, je ne peux nier ma différence avec les miens, qui a l’image de père, m’ont toujours accepté malgré que je sois capable de me tenir sur deux jambes. Mais je peux aussi exprimer ma ressemblance, surtout sous cette forme sans compter auprès de qui j’ai été élevé, de véritable loup, l’éducation y étant associé.

Enfin, quand il aborda le climat, j’en profita pour répondre, étant à présent certaine qu’on parlait bel et bien de la même chose, du même endroit. Celui ou j’ai grandi, celui que j’ai perdu, celui que je cherche.
« - La plupart du temps, il y fait si froid que les étendues d'eau gèlent et la terre et la végétation sont couvertes de neiges. Nous n'irons pas par là pour le moment.
- En effet, c’est bien d’où je viens. Il y aussi parfois des tempêtes de neige, c’est lors d’une migration en suivant l’élan que j’ai perdu les miens, une tempête nous a surpris et j’ai été séparer de ma meute ainsi. »
Confirmais-je calmement, ne mettant aucun doute sur la façon dont j’ai pu perdre les miens. Ce n’étais ainsi pour une fois pas par la cause des bipèdes mais plutôt de l’environnement hostile qui a fait des siennes. Mais passons, ce n’est pas le sujet et effectivement, bien que j’aie hâte du jour ou je retrouverais les miens, ce n’est pas le plus urgent. Il fallait d’abord vérifier que tout aille bien, c’étais mon rôle. Et il fallait bien reconnaitre que je m’y tenais, ne manquant pas de vérifier chaque brindille, d’observer chaque animal volant passant à proximité de moi, écoutant ceux que le vent rapportait de contrée lointaine. Mais rien ne sortait vraiment de l’ordinaire, pas ici en tout cas, d’où la nécessité de vérifié ailleurs que tout se passe bien. En effet, quand un lieu n’a aucun problème, ce n’est pas forcement le cas de son voisin, même du plus direct.
« - Nous allons plutôt nous diriger par là-bas. La forêt qui s'y trouve n'est pas aussi impressionnante que celles de Noathis, mais elle est la plus proche et on peut y suivre un cours d'eau. L'océan est de ce côté. »
Il y a aussi des montagnes, mais un voyage me prendrait plusieurs jours et je serais certainement un fardeau pour une créature comme toi. »

Dit-il en ayant pointé une autre direction. Je ne dis rien mais ne vis pas en quoi cela aurait été un fardeau, je sais adapter mon allure a ceux qui compose le groupe que je suis. Mon but n’est pas de faire la course avec toutes les créatures de ce monde, au contraire, pour les observer, il faut savoir ralentir et être patient. Il se mit alors en route et je n’attendis pas pour le suivre, me plaçant à sa droite, adaptant mon allure a la sienne afin que l’on reste tout deux au même niveau. Alors que le monde se déroulait sous nos yeux souvent a l’échelle des insectes qui aux vibrations annonçant notre arrivé, fuyait, apercevant parfois une sauterelle sauté plus loin sur un autre brin d’herbe, on continuait la conversation.

En effet, le silence restait loin et comme a chacune de mes rencontres, il s‘agissait de parler de point de vue, de bipède et de tout et de rien à la fois.
« - D'une certaine façon, les frontières servent aussi aux bipèdes à respecter les territoires de leurs semblables. Les populations et les animaux ont beaucoup de différences, mais ils se ressemblent de bien des manières. Tu auras l'occasion de t'en rendre compte.
Tout ce qui manque, c'est une compréhension mutuelle et un peu plus d'empathie et de respect de la part des civilisations.

- Je ne sais pas si je serais un jour capable de comprendre des actions poussées par l’avidité ou la cruauté. Les loups tuent pour se défendre ou se nourrir, les bipèdes tuent pour agiter une fourrure devant leurs semblables en espérant empoché le plus d’une richesse éphémère dont ils ont seuls le secret, étant donné qu’ils en sont les seuls inventeurs. Et cela quand ce n’est pas carrément leur pair qu’ils proposent au plus offrant. »
En effet, personne ne fait attention au loup caché dans les fougères observant alors qu’enchainer, ils faisaient traverser leur pair enchainé par la forêt, rejoignant une de leur ville pas loin revenant après, par cette même forêt avec les bourses pleine et le sourire aux lèvres sans plus personne pour trainer la misère qu’ils provoquaient.

Certains parlent de nécessité mais ce n’est qu’une excuse…. Comment espéré que de tels individu respecte d’autres forme de vie quand il ne respecte déjà pas leur forme de vie à eux ? Je regarde de nouveau ses cheveux du coin de l’œil, intriguée.
« - Pourquoi coloré ainsi tes cheveux ? Ou est-ce ta couleur naturelle ? Tu as défini ma fourrure comme singulière, ton apparence l’est tout autant pour moi. »
Je demande finalement.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeMer 27 Mai - 2:13


L'ermite et le loup
Avec Loup

L'ermite avançait lentement, observant les insectes qui sautaient devant ses pas pour ne pas être écrasés. Il s'arrêtait parfois un bref instant, s'accroupissant pour s'attarder sur quelques chrysalides abandonnées. Le lhurgoyf ramassa une exuvie de serpent dont l'examen lui prit quelques minutes. Il ne constata toutefois rien d'anormal. Le pèlerin décida de conserver une magnifique carapace irisée de scarabée. Malgré la mort du coléoptère, celle-ci luisait toujours de son éclat d'émeraude.

Il s'amusait de voir que l'être qui tenait un discours aussi clairvoyant était une louve. S'il racontait ça à certains Eclaris, ils se moqueraient de lui ou le prendraient pour un fou. Pourtant, Mühnin ignorait qu'en rencontrant cette créature sauvage, il devrait se faire le porte-parole ou l'avocat des populations humaines. Le démon n'était certainement pas le mieux placé pour défendre les peuples, car il ne se mêlait que très rarement à la civilisation et en ignorait certaines subtilités. Il tenterait toutefois de faire de son mieux, sans chercher à mentir à la bête. Il entama son plaidoyer en souriant et d'une voix toujours mélodieuse et enjouée.


« Il fut un temps où les bipèdes tuaient aussi pour se nourrir, se vêtir et se défendre. Je suppose que c'est encore le cas de certains, même si d'autres préfèrent utiliser leurs richesses pour se fournir de quoi manger et de quoi s'habiller. Beaucoup n'ont pas la chance d'être dotés d'une fourrure ou d'un cuir protecteur comme celui des animaux. »

Certains yorkas avaient au moins la possibilité se passer de vêtements, même pendant les jours les plus froids. Ce qui n'était pas le cas des autres peuplades d'istheria, quoi que les gorgoroths n'aient peut-être pas véritablement besoin de se couvrir eux non plus. Le démon sembla pensif un instant. Il se figea durant quelques secondes pour observer l'horizon et le ciel azuré. L'ermite reprit doucement son avancée. Le voyageur se rendit compte qu'il n'avait que très rarement l'occasion de tant parler avec quelqu'un et de confronter ainsi ses idées.

« Je ne peux toutefois te contredire. Nombreux sont ceux qui agissent par cupidité, ils veulent tout posséder dans ce monde et passent la totalité de leurs existences à oublier les choses essentielles. »

La voix éraillée du lhurgoyf semblait emplie d'une certaine tristesse. Il ne comprenait guère l'avidité, mais savait à quel point elle pouvait être destructrice pour ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Lorsqu'il était bien plus jeune, il avait tout perdu à cause de la cupidité de ses voisins, ceux-là même qui se prétendaient les amis de sa mère. L'adolescent qu'il était en avait longuement souffert, mais grâce à cela il estimait avoir mené une vie bien plus épanouie et riche qu'il n'aurait pu l'espérer.

« Quant à la cruauté, elle est bien présente dans ce monde et certains êtres n'en manquent pas. »

Le démon ne se montrait pas naïf et ne cherchait aucune excuse ni justification. Il nuança toutefois ses propos, jugeant que les êtres civilisés n'étaient pas tous foncièrement mauvais.

« Il existe aussi des personnes qui se dressent face à elle et qui la combattent toute leur vie, partout où ils la trouvent. »

Mühnin parlait sur un ton qui masquait à peine sa combativité, mais ne jugeait pas nécessaire d'en dire plus à ce sujet. Il imaginait probablement faire partie de ces personnes qui luttent contre le mal et la corruption. La louve aurait certainement l'occasion de constater la bonté dont les autres pouvaient faire preuve. Il tenait toutefois à souligner ce qui causait le plus de problèmes dans ce monde selon lui.

« Nous oublions aussi que ce que nous prenons parfois pour de la cruauté est lié à l'incompréhension qui règne entre les êtres, civilisés ou non. »

Sa voix mélodieuse ne masquait pas la peine qu'il ressentait en évoquant ce triste constat. L'ermite se pencha brièvement pour sentir quelques fleurs blanches en forme de clochettes, appréciant ce parfum fugace qui ne durerait qu'une saison. Il se redressa et reprit sa marche et son discours. Il estimait judicieux d'employer quelques exemples qui seraient sûrement plus simples à comprendre pour une créature sauvage.

« Un enfant qui voit un renard dévorer une poule du poulailler de ses parents pourrait penser que l'animal est cruel. La pauvre bête ne fait pourtant qu'assouvir un besoin de chair fraîche, parfaitement naturel. »

Il fit une pause dans son plaidoyer et s'accroupit, cette fois pour cueillir des champignons comestibles qui poussaient dans l'ombre du feuillage d'un arbre solitaire. Le démon reprit sa lente marche en rangeant ses trouvailles dans sa besace.

« Ce même renard qui voit le fermier le courser avec une fourche peut se dire que son poursuivant est mauvais, mais il ne fait que défendre ce qui leur permettra, à lui et sa famille de survivre. »

Les civilisations élevaient souvent des animaux pour manger ou faire le commerce de leur viande. Cela leur assurait de la nourriture quotidiennement et leur évitait de chasser. Il décida d'employer un autre exemple, peut-être un peu plus évocateur pour son interlocutrice. Il espérait toutefois ne pas la blesser.

« Un chasseur des territoires gelés qui traque un loup ne le fait pas forcément par cruauté. Il le piste pour pouvoir vendre sa fourrure ou se protéger du froid, lui permettant ainsi de subsister quelques jours de plus. »

Il ne prétendait pas que tous les trappeurs étaient les mêmes, car le lhurgoyf savait que chaque être vivant était différent même au sein du règne animal et végétal.

« Ce loup pourrait bien tuer le chasseur ou un autre bipède s'il voyait l’intrus vagabonder sur son territoire, pour défendre son habitat ou pour le dévorer. »

Mühnin énonçait un fait sans chercher à accuser les prédateurs. À ses yeux, tout cela paraissait tout à fait normal et il n'y avait rien de cruel.

« De nombreux êtres civilisés se pensent supérieurs aux animaux, mais c'est parce qu'ils ignorent tout d'eux. Ils ne savent rien de cette force indomptable que possède la nature et lorsqu'ils s'en rendent compte, il est bien souvent trop tard. »

Il livrait là des pensées qu'il n'avait que très rarement l'occasion de partager, et il faisait en sorte de ne pas être trop maladroit ou trop brut.

« Malheureusement les animaux ne savent que bien peu de choses sur les civilisations. Elles ont aussi leurs forces, et leurs failles. Elles ne sont pas parfaites. Elles essayent d'apprendre de leurs erreurs sans toujours y parvenir, mais elles tentent de s'améliorer. »

Ses dernières paroles le firent rire. L'ermite n'aurait jamais imaginé qu'un jour il défendrait les peuples d'istheria avec autant de ferveur. Lui qui ne se sentait plus à l'aise au sein des territoires sauvages d'Istheria, loin des tumultes citadins. Il conclut, un sourire aux lèvres.

« Si j'ai bien appris quelque chose au cours de mon existence, c'est que tout n'est qu'une question de point de vue. Il n'est pas impossible de faire changer l'opinion d'une personne, avec de bonnes explications et des arguments.»

Le démon était peut-être utopiste. Il restait convaincu que si les hommes faisaient preuve de plus d'empathie à l'égard de leurs semblables et des animaux, de nombreux fléaux disparaîtraient. Il prit finalement le temps de répondre à la question de la louve. Il semblait amusé par sa demande.

« Mes cheveux sont blancs, bien que certaines mèches soient un peu grisonnantes. Les autres couleurs sont dues à des substances que j'utilise pour purifier mon corps. Certaines d'entre elles ont tendance à teinter temporairement les endroits où elles sont appliquées. Elles servent aussi à éloigner certains parasites. »

Tandis qu'il s'exprimait, il toisait l'horizon. Bientôt les deux voyageurs apercevraient certainement la forêt du duché de Nivéria.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeMer 27 Mai - 3:49



[event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] 4ed7v8

[event fievre] l'ermite et le loup



Est-ce que mon jugement sur les populations de bipèdes était hâtif ? Très certainement en fait mais elle n’est pas dénuée de fondement, d’argument, de vue et de sens. Ce n’est pas quelque chose que j’avais en effet inventer mais plutôt quelque chose d’incontestable. Car on ne pouvait contester une certaine misère, la cupidité des peuples ou des individus qui la compose tout comme on ne pouvait ignorer que certains étaient différent, échappant à tout cela. Certain se battait même contre mais pour combien de temps, combien de temps est ce que cela pourrait être possible ? Car au final, ceux qui reste, ce n’est jamais ceux qui défende de telles pensées, non, il ne reste que violence et incompréhension et alors, même ceux avec les valeurs les plus louable, succombe à ceux qu’ils ont combattus. La haine, la tristesse, la cruauté n’en sont que des reflets, on ne peut après tout pas changer un bipède. Quand le loup tue un père pour défendre ses propres petit, l’enfant va alors venir tuer le loup pour se venger puis les petits de ce même loup seront chasser à leur tour… Et quand cela touche que des bipèdes, alors le cercle est sans fin car chacun cherche à se venger des actions de l’autres…. Je ferme un instant les yeux alors que mon accompagnateur ne peut s’empêcher de ramasser tout ceux qu’il trouve de manière presque désespérante, comme un enfant qui ne peut s’empêcher de cueillir une fleur pour la montrer à tout le monde, la condamnant du même coup, plutôt que de simplement l’admirer de là où elle était. Non, vraiment, je crois que c’est bien cela qui caractérise le plus les bipèdes : vouloir défendre des choses indéfendables, déjà perdu, le fait de sans cesse vouloir se venger plutôt que d’avancer pour protéger ceux qui peuvent encore l’être. Cette rancune tenance, elle leur est bien propre car un loup ne se venge pas, il vit, c’est tout et c’est déjà bien car c’est bien le plus important ; la vie. La mort en fait partie même si beaucoup de bipèdes ne l’ont jamais compris car après tout, dire que quelque chose est mort, c’est reconnaitre qu’il a bien vécu.

Comment cela pourrait-il être autrement ? Parfois, je l’avoue, plus je voyage et malgré mes belles rencontres, je vois aussi beaucoup de chose et cela me désespère. Je suis certainement jeune mais pourtant parfois, je suis déjà si fatigué d’une existence qui devient de plus en plus vide de sens. Je voyage sans cesse, mais sans meute, j’espère simplement les retrouver mais est ce que j’y arriverais seulement un jour ou est-ce un rêve éphémère ? Car si je pouvais les rejoindre, même dans mon sommeille, je voudrais ne jamais me réveiller car après tout…. A quoi sert un bras détacher de son corps ? A quoi sert un loup sans meute ? Je ne suis pas fait pour vivre avec des bipèdes, plus je voyage, plus je le comprends alors que paradoxalement, je comprends que leur compagnie n’est pas aussi déplaisante que ce qu’on pourrait penser au premier regard. Mais c’est ainsi, malgré ma caste, cette nouvelle meute, ce n’est pas comme chez les loups, ma famille, on ne partage juste que l’amour pour la nature mais finalement, chaque animal l’a car aucun n’a encore oublié son lien avec elle…. Je ne fais ainsi que l’évidence alors ; est ce que tout cela a seulement un sens ?
« - Il fut un temps où les bipèdes tuaient aussi pour se nourrir, se vêtir et se défendre. Je suppose que c'est encore le cas de certains, même si d'autres préfèrent utiliser leurs richesses pour se fournir de quoi manger et de quoi s'habiller. Beaucoup n'ont pas la chance d'être dotés d'une fourrure ou d'un cuir protecteur comme celui des animaux. »
C’est certainement vrai, je l’avoue, même si se vêtir n’est définitivement pas nécessaire si le milieu où l’on choisit de vivre est adapté à notre morphologie. Alors là encore, est ce que ce besoin n’avait pas de sens caché ?

Car pourquoi aller contre sa nature finalement ? N’est ce pas là le désir de conquête des bipèdes qui s’exprime ? Le fait de vouloir aller partout, de tout dominer, toute créature de ce monde mais également l’envie de fouler chaque brin d’herbe ? Ils emploient des animaux pour se déplacer, c’est que leur jambe ne sont peut-être pas fait pour voyager sur de longue distance finalement, ils ne sont pas migrateurs alors pourquoi ? Pourquoi cette envie d’avoir tout à ces pieds ? Un loup ne peut grimper aux arbres alors il ne rêve pas de hauteur. Un escargot ne sait pas nager, il ne va donc pas tenter de faire trempette de pleins grés. Certains oiseaux ont de grandes ailes pour rester longtemps dans les airs et sont même pourvue de cet instinct, celui qui remplace la boussole chez les humains, alors, ils migrent. On se contente de ceux que l’on a, on est heureux ainsi, est que les bipèdes en sont incapables ? Qu’est ce qui est le plus riche finalement ? Trois pièces dans une main ou les sourires, ces âmes chaleureuses qui nous entourent ? D’abord celle de nos proche, de notre famille, notre meute puis finalement, toutes les créatures de ces contrés qui vivent elles aussi, à leur manière ?
« - Je ne peux toutefois te contredire. Nombreux sont ceux qui agissent par cupidité, ils veulent tout posséder dans ce monde et passent la totalité de leurs existences à oublier les choses essentielles. »
Oui, tout possédé….

Non, ce terme est encore en dessous de la vérité… Je baisse un instant la tête, songeuse…. Un loup enlève une vie par nécessité, cela devrait être le cas de tout prédateur alors…. Pourquoi quand un bipède chasse pour enlever une vie, il a ce sourire, cette satisfaction sur ce visage alors qu’il sait qu’il va faire un carnage ? Non, ils ne veulent pas tout posséder, ils pensent tout posséder, les vies, les créatures que sa soit l’oiseau dans le ciel ou la taupe sous terre, sans parler du sol ou des plantes. Car après tout, quand on parle si joyeusement de vie qu’on a prise, comme si ce n’était rien, que des objets inanimés qui n’ont jamais eu leur existence propre, qu’est ce que je suis censé penser ? Que c’est normal ? Que c’est normal d’aimer retirer une vie, de s’en féliciter ? Certain font des louanges des civilisations car cela rapporterait à certain de la nourriture qu’il n’aurait pas à chasser eux même mais n’est-ce pas ceux qui rend la chose encore plus méprisable ? Car sans chasser eux même le lapin dans les champs, comment pourraient-ils considéré l’existence qui a été prise pour assurer leur propre survit ? Comment pourraient-ils connaitre le véritable poids d’une vie ?
« - Quant à la cruauté, elle est bien présente dans ce monde et certains êtres n'en manquent pas.
Il existe aussi des personnes qui se dressent face à elle et qui la combattent toute leur vie, partout où ils la trouvent. »

Oui, très certainement mais cela ne suffit pas.

Qui protège les forêts, les lacs, les plaines ou des lieux comme là d’où je viens bien plus hostile à cause du climat ? Qui ? Personne en réalité car même si ma caste défend la nature, elle se retrouvent bien seule et plus je voyage plus j’ai l’impression que nos actions n’ont pour destin qu’être haït sans que personne essaye de les comprendre. Car après tout, qui défendrais un lieu dont il n’est pas concerné directement ? C’est bien pour cela que je suis là… Elles m’ont appelées Loup car c’est ceux que je suis, tout simplement mais un être qui protège n’a jamais eu besoin de nom…. Non, nous, animaux, restons dans l’anonymat, on s’identifie autrement, a notre manière. On n’a pas non plus besoin d’un langage poussé pour se comprendre…. Même entre différentes espèces car on a toujours été honnête, dans nos envies, dans notre nature….
« - Nous oublions aussi que ce que nous prenons parfois pour de la cruauté est lié à l'incompréhension qui règne entre les êtres, civilisés ou non. »
Surement mais je pense cela plus vrai pour les bipèdes qu’entre espèce du règne sauvage. Chassé ou être chassé mais nous n’utilisons pas de ruse pour entourlouper notre proie, on ne cherche pas non plus à la contraindre. Il prit différents exemples que je ne pouvais vraiment nier dans leur vérité absolue. Mais néanmoins, le premier, pour quelqu’un comme moi n’étais pas forcement le plus bienvenue alors que j’ai toujours défendu une certaine forme de liberté. Après tout, même les fourmis qui élève des pucerons n’utilisent pas d’enclos pour cela. Et même dans le règne animal, les élevages sont assez rares…. Car chacun est libre de vivre ou de mourir alors pourquoi les humains enferme sans cesse les choses ? Pourquoi ne pas simplement être capable de les admirer quand elles sont libres de mener leur propre vie, leur propre existence ? N’est ce pas là une certaine forme d’être égoïste ? Et même la notion de cruauté, en soit, on me l’a enseigné mais ce n’est pas celle des actions en soit que je combats…. Non, plutôt cette forme plus générale, plus mental qu’on peut s’en faire… Celle de ne pas penser de manière rationnelle, de vouloir juger, archiver….

Et même chez ma race, je crois que même s’il connaissait le terme, mes frères et sœurs, mon père, ne l’utiliseraient pas, même dans notre langage de loup…. Car la cruauté n’est pas quelque chose de naturelle en fin de compte, les êtres vivants naissant et finalement, mourant sur un pied d’égalité, sans préférence… Et pour les loups, a-t-il déjà été poursuivis pour sa nature ? Car quand on voit le sourire sur des lèvres, une arbalète pointée sur des êtres qui nous sont identique puis finalement, tous décimer jusqu’au dernier…. Non, alors, on ne peut penser cela. Il finit finalement ses exemples.
« - De nombreux êtres civilisés se pensent supérieurs aux animaux, mais c'est parce qu'ils ignorent tout d'eux. Ils ne savent rien de cette force indomptable que possède la nature et lorsqu'ils s'en rendent compte, il est bien souvent trop tard. »
Oui, trop tard….

Mais il faut déjà s’en rendre compte et cela n’est pas forcement évident si je crois aux agissements de la plupart des bipèdes que j’ai croisé. Il parla de nouveau, riant sur la fin sans que je sache vraiment pourquoi.
« - Malheureusement les animaux ne savent que bien peu de choses sur les civilisations. Elles ont aussi leurs forces, et leurs failles. Elles ne sont pas parfaites. Elles essayent d'apprendre de leurs erreurs sans toujours y parvenir, mais elles tentent de s'améliorer. »
Oui, on sait peu de chose, je dois l’avouer et je dirais surtout qu’on n’a normalement pas les capacités pour savoir, enfin, la plupart, je suis une exception après tout. Je dirais que la civilisation ne parvienne jamais à apprendre de leur erreur, préférant en créant d’autres, toujours…
« - Si j'ai bien appris quelque chose au cours de mon existence, c'est que tout n'est qu'une question de point de vue. Il n'est pas impossible de faire changer l'opinion d'une personne, avec de bonnes explications et des arguments. »
Oui, peut-être mais je ne pense pas changer d’avis… Je crois que c’est impossible, pas avec juste un discourt en tout cas. Il n’appartient qu’au bipèdes, au travers de leurs actions, de me prouver que j’ai tort. Ce n’est pas une question d’explication ou d’argument mais plutôt de ceux que les bipèdes appellent, conviction.
« - Mes cheveux sont blancs, bien que certaines mèches soient un peu grisonnantes. Les autres couleurs sont dues à des substances que j'utilise pour purifier mon corps. Certaines d'entre elles ont tendance à teinter temporairement les endroits où elles sont appliquées. Elles servent aussi à éloigner certains parasites. »
Purifier son corps ? Je le regardai longuement, essayant de comprendre le sens de tout cela sans pour autant demander alors qu’on s’approchais d’une forêt qui était à présent assez prés pour qu’on puisse la voir même si ça prendrait surement encore un petit temps avant de l’atteindre. Finalement, ce fut à mon tour de parler, un peu dans les nuages, parlant calmement.
« - Les oiseaux vole car ils peuvent voler, les loups voyage car ils en ont les capacité, la taupe creuse car elle est adaptée pour. Le poisson ne rêve pas du ciel car il n’a pas d’aile alors finalement, n’est-ce pas propre aux bipèdes, de désirer l’inaccessible, transformer, même si cela revient à faire du mal ? Un loup prend une vie par nécessiter, cela ne nous fait pas plaisir… Si les bipèdes nous ressemblent tant que ça alors dit moi, pourquoi quand ils nous chassent, les loups, les cerfs, les élans, c’est soit avec ce sourire sadique et satisfait, soit avec cette haine demeurant au fond de leur yeux ? J’ai déjà rencontré des bipèdes qui essaye de faire changer les choses, de leur point de vue, leur point de vue de société idéal mais force est de constater, par l’absence de résultat, que cela est vain. Car on ne peut changer leur nature profonde. Alors finalement, ne faut-il pas se demander si le mal, ce n’est pas le terme de société elle-même ? »
Je regarde un instant le ciel.

Nous approchons de la forêt….
« - Parfois, je me demande si cela existe encore, des bipèdes sachant ceux que le terme vie veut dire quand je les vois mettre tant de plaisir dans tant de chose. Sans parler de quelque chose qui est chère aux bipèdes ; la vengeance. Si l’un d’un groupe tue l’un d’un autre groupe alors ce dernier voudra le venger puis une fois la faute commise, l’autre groupe cherchera à son tour à se venger, c’est finalement sans fin, sans que personne essaye de comprendre le sens de la première des morts. Une fois, un de mes frères est mort, il était assez bizarre et a la fin, il est mort et une créature est sortie de son corps, il l’a dévoré…. Pour autant, je n’ai pas foncé bêtement sur cette créature, pourquoi faire ? Elle ne faisait que survivre elle aussi, pourtant, c’était mon frère. Mais à quoi cela aurait servie ? Il était déjà mort et un loup ne défend pas les mort, un loup défend les vivants. Alors qu’un bipède, à ma place, aurait certainement déjà sortie son arme ou son arbalète, hurler des absurdités et réclamer qu’une autre vie soit prise car il y avait déjà un mort. »
Je dis alors.


Halloween
PV Mühnin


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" Le loup a toujours des raisons afin d'égorger les moutons."
[event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] 0y4s38


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 28 Mai - 1:28


L'ermite et le loup
Avec Loup

Certains poissons possédaient des ailes, mais rêvaient-ils pour autant de toucher le ciel ? Mühnin ne pouvait prétendre connaître ce que ces créatures bien singulières désiraient. Il savait pourtant que l'humanité convoitait bien souvent ce qu'elle ne pouvait atteindre, mais le démon se trouvait bien incapable d'en expliquer les raisons. L'ermite supposait toutefois que dans sa quête d'évolution et de confort, les civilisations oubliaient que leurs actes avaient de terribles répercussions sur la faune et la flore. Beaucoup ignoraient le mal qu'ils pouvaient faire à la nature. La plupart n'imaginaient pas que les animaux possédaient aussi leur sensibilité, des sentiments au-delà des instincts. Pour lui c'était une évidence.

Perdu dans ses pensées, le monstre admirait le paysage et le massif boisé qui s'étendait au loin. Il leur faudrait encore traverser un peu de plaines avant d'enfin parvenir au sein du territoire noble dont le nom échappait à l'ermite. Malgré son air contemplatif, il avait écouté la louve avec une grande attention. Il estimait avoir beaucoup à apprendre de la vision de ce monde selon la faune qui le peuplait. De son côté, Mühnin faisait son possible pour évoquer son point de vue en tant que bipède, comme son interlocutrice les nommait.


« Ce que tu prends pour du sadisme n'est-il pas en réalité de la satisfaction, celle d'avoir trouvé de quoi se nourrir, se vêtir ou obtenir des richesses ? »

La question était posée sur une voix mélodieuse. Il n'attendit réponse et enchaîna aussitôt. Certains êtres commettaient des actes inexcusables que le pèlerin ne tenterait pas de justifier. Le démon ne pouvait expliquer la bêtise et la méchanceté. Il ne pouvait toutefois laisser la louve prétendre que tous possédaient cette soif d'hémoglobine que de nombreux peuples attribuaient volontiers aux lhurgoyfs. L'analogie semblait assez simple pour le voyageur. Il avait lui-même dû se défendre face à de fausses accusations faisant de lui un être sanguinaire capable de tuer sa propre mère et de faire disparaître son cadavre.

« Il y a certainement une part de cupidité et de cruauté pour certains chasseurs, mais tu ne devrais pas l'attribuer à chacun d'entre eux. Quelques-uns éprouvent même un grand respect et de la reconnaissance envers leurs proies. »

Mühnin se devait de nuancer les propos très tranchés de son interlocutrice. Il demeurait prêt à admettre qu'elle avait raison pour certains individus. L'ermite pouvait toutefois prouver que d'autres mortels ne possédaient pas une once de cruauté en eux.

« J'ai connu de rares personnes qui ne mangeaient pas de viande afin qu'aucun animal n'ait à mourir pour elles. »

Aux yeux du démon il s'agissait d'une preuve suffisante pour démontrer que tous les humanoïdes n'étaient pas les mêmes.

« Ce que tu attribues à la haine n'est-il pas un moyen de cacher sa peur ? Oui, de nombreux hommes éprouvent de la crainte envers les bêtes sauvages, parce qu'ils ne les comprennent pas véritablement. »

Le croyant en revenait encore une fois à évoquer l'incompréhension entre les espèces. Il espérait que cette réponse ne semblerait pas trop facile aux yeux de la louve.

« J'admets que certains peuvent éprouver de la haine pour quelques bêtes, mais peut-être ont-ils de bonnes raisons ? Je ne prétends pas que c'est toujours le cas évidemment. »

Il ne pouvait justifier la totalité des exactions des peuples istheriens.

« Tu as raison, la vengeance est un cycle infini et beaucoup de personnes en sont prisonnières. Si tu veux mon avis, ce cercle vicieux est vide de sens. »

Mühnin parut surpris lorsque la louve lui décrivit les circonstances de la mort de son frère. Il n'avait jamais entendu parler d'un parasite qui quittait son hôte et le dévorait. Curieux, le pèlerin décida d'interroger la bête à ce sujet. Le monstre espérait ne pas raviver d'anciennes blessures en se montrant trop indiscret. Il supposait que si la louve évoquait les drames de sa fratrie, elle ne s'offusquerait pas qu'on lui demande de plus amples détails.

« Ton frère est mort il y a longtemps ? Pourquoi dis-tu qu'il était bizarre sur la fin ? »

L'ermite paraissait inquiet. Un tel être lui semblait suspect. Il ignorait bien des choses, mais une créature comme celle-ci n'aurait pu échapper à des siècles d'observations minutieuses de la faune et de la flore. De nombreuses créatures pouvaient parasiter un être vivant, il arrivait parfois même que celles-ci quittent leurs hôtes, mais jamais pour les dévorer, non jamais.




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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 28 Mai - 2:57



[event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] 4ed7v8

[event fievre] l'ermite et le loup



J’avais ainsi énuméré mes reproches que j’avais à faire aux bipèdes, leurs défauts que je voyais sans cesse. Je n’avais pas vraiment de sadisme car il en existe sous de multiple forme. Non, j’avais bel et bien parler de ce plaisir de prendre une vie dans leur regard, violant une certaine nécessité car quand on fait quelque chose par nécessiter, d’aussi barbare je le confesse…. Il est indigne d’y prendre du plaisir. On peut aimer se nourrir, ce n’est pas ceux que je reproche mais je parle de cet instant précédent la mort de notre proie, celle ou elle rend son dernier soupire…. Prendre du plaisir à retirer une vie, ce n’est pas quelque chose de normal…. Mais je n’oublie pas que je parle justement à l’un de ces fameux bipèdes, pas ceux que je déteste heureusement, il est bien différent. Mais cela n’empêche pas que je le pense incapable de voir l’évidence, après tout, a-t-il déjà été proie, a-t-il déjà vue ce fameux sourire sur la face de ses prédateurs ? C’est quelque chose qui se grave en soit, incapable d’oublié…. On m’a déjà dit que j’avais cette fameuse tendance à montrer les crocs pour tout et rien mais ce n’est pas sans raison ; c’est parce que l’on m’y contraint, c’est de la prudence élémentaire. Sinon, je ne serais pas vraiment un loup, celui là même ayant grandis sur ces étendus glacé, poursuivant l’élan avec les siens, tel un cycle sans fin, perpétuant ce cycle dont j’ai le sentiment d’avoir été écarté depuis que j’ai perdu les miens…. Celui si simple liant la mort et la vie car le loup est aussi proie de l’élan…. On chasse, on tue l’élan mais a notre mort, notre corps revient à la terre, permet de faire pousser l’herbe que l’élan mange à son tour. J’ai parfois l’impression que les bipèdes détestent ce genre de cycle alors que pourtant il n’a rien de cruelle, il est doux, simple, on s’en satisfait grandement dés que l’on en a compris la signification, a quel point compter le temps avant la fin de son cycle est futile.

On poursuivait notre chemin, a son allure alors qu’il continuait la conversation auquel je participais, étant sa seule interlocutrice.
« - Ce que tu prends pour du sadisme n'est-il pas en réalité de la satisfaction, celle d'avoir trouvé de quoi se nourrir, se vêtir ou obtenir des richesses ?
Il y a certainement une part de cupidité et de cruauté pour certains chasseurs, mais tu ne devrais pas l'attribuer à chacun d'entre eux. Quelques-uns éprouvent même un grand respect et de la reconnaissance envers leurs proies. »

Je ne répondis pas à son argument, trouvant cela bien inutile : comment lui expliqué que si c’était quelque chose d’aussi simple, alors, je ne verrais pas la même lueur dans leurs yeux, que ce sourire serait bien différent ? Ce n’est pas de respect ou de reconnaissance dont je parle, il n’y en a pas vraiment dans le règne animal. Non, ce ne sont que des termes inventés par les bipèdes, comme l’honneur pour les guerriers. Non…. La reconnaissance, on ne l’exprime pas en faisant claqué nos crocs, elle est inutile envers un futur mort et quel respect dont on peut parler dés que l’on prend une vie. C’est donc bien différent, je dirais plutôt simplement, qu’au moment ou le corps dans notre gueule mollit, privé de la vie qui l’animais, l’on en est profondément désolé, c’est tout. Car ce n’est véritablement pas ceux qu’il a décrit qui domine à ce moment, choses sans sens, non, la seule chose que l’on est capable de faire face a notre nécessité, c’est de s’excuser de cette même nécessité. Cela n’a rien de beau, il n’y a aucune fierté, juste du vide laissé à un instant, a un moment, disparaissant.

Mais est ce que cela, ne serait ce qu’un bipède, aussi bon soit-il au fond de lui, serait seulement capable de le comprendre ?
« - J'ai connu de rares personnes qui ne mangeaient pas de viande afin qu'aucun animal n'ait à mourir pour elles.
Ce que tu attribues à la haine n'est-il pas un moyen de cacher sa peur ? Oui, de nombreux hommes éprouvent de la crainte envers les bêtes sauvages, parce qu'ils ne les comprennent pas véritablement.
J'admets que certains peuvent éprouver de la haine pour quelques bêtes, mais peut-être ont-ils de bonnes raisons ? Je ne prétends pas que c'est toujours le cas évidemment. »

Des herbivores, par choix quoi. Cela se comprenait, c’était même louable je dirais car en effet, la plupart des bipèdes sont omnivore, ils n’ont donc techniquement pas besoin de prendre de vie pour subsister et pourtant…. Mais je ne peux pas leur en vouloir pour cela, je serais très mal placé pour ça car malgré mes dires, je ne pouvais ignorer ma double nature. Je me perdis un instant dans mes pensées en avançant, marchant mécaniquement, sans vraiment de conscience. Je me retrouvais face a ma forme humanoïde, elle me regardait en souriant, je pouvais poser mon museau sous sa main sans crainte…. Est-ce que cela te va vraiment si je te renie ? Si j’avais vécu sous cette forme là et pas celle actuelle, aurais-je été bien différente, aurais-je été du mauvais côté ? Sous une certaine manière, j’ai été ainsi chanceuse de vivre comme je l’entend, comme cela bien que cela est douloureux de ne plus avoir de meute mais au moins…. Je n’ai jamais perdu de vue l’essentiel.

Je secoue la tête ; non, ce n’est pas de la peur, jamais seul en tout cas car quand on a peur, on se cache, on ne se montre pas…. Et les loups ont toujours bien plus craint les bipèdes que l’inverse, a l’image de mon père qui m’avais prévenue de ne pas m’approcher des quelques groupes traversant notre territoire et que pourtant, j’écoutais cacher…. M’ayant permis de connaitre quelques mots, d’avoir quelques bases sans pour autant me donner envie de les suivre. Si je l’avais fait en effet, il est certain que les miens auraient été en danger et que l’on aurait juger ma façon d’exister. Or, il est de ma liberté de choisir le monde auquel j’appartiens, non ?
« - Tu as raison, la vengeance est un cycle infini et beaucoup de personnes en sont prisonnières. Si tu veux mon avis, ce cercle vicieux est vide de sens. »
Oui, vide de sens, c’est le bon terme…. Même si a mon sens, c’est aussi la direction que prennent les civilisations qui est de plus en plus vide de sens. Comme un chiot qui creuserais car il sait le faire et qu’il aime ça même s’il n’y a pas de raison particulière…. Et qui a la fin, sa galerie, devenu si profonde est instable s’effondre sur lui, le faisant tout simplement disparaitre. Les civilisations sont pareilles à ce chiot ; sans but.

Je parlai brièvement de l’un de mes frères aussi, profitant de sa question pour répondre a d’autres de ses dires ;
« - Ton frère est mort il y a longtemps ? Pourquoi dis-tu qu'il était bizarre sur la fin ?
- Les flocons sont plusieurs fois tomber depuis sa mort, oui. Il était bizarre car ma meute, d’habitude si soudé avait tendance à le mettre à l’écart, à la fin, j’étais presque la seule encore à aller le voir… Père ne voulait même pas que je l’approche même si, comme tout louveteaux, je ne l’ai pas écouté. Et puis parfois, il avait des sortes d’absences, comme s’il ne savait plus ceux qu’il était en train de faire, comme s’il oubliait. Mais bon, c’est ainsi, je verrais plusieurs fois les miens naitre et mourir donc ce n’est pas ceux que je regrette d’être loin d’eux…. Non, je regrette simplement de ne pouvoir assister à leur vie, vivre avec eux, de ne pas pouvoir tous les connaitre chacun, de tout rater et de finalement revenir et voir que tout est déjà finit… »
Je regarde un instant l’horizon, pensive et triste… L’impression d’être sans cesse prise entre deux mondes, celui ou j’ai grandi et celui dans lequel on me range. C’est fatiguant.
« - Je suis capable de prendre la forme des bipèdes dont je reproche tant et malgré tout, mon père m’a toujours accepté dans la meute… Pourtant…. Dés que les gens l’apprennent ou le comprenne, on me range dans la fille capable de se transformer en loup alors que pour moi, je suis une louve capable de se transformer en bipède…. C’est fatiguant à force, bien plus que mon voyage éternel pour retrouver les miens, comme si on ne me laissait pas le choix du monde auquel je souhaite appartenir. Ma tutrice me la dit bien que je le savais déjà à la vue de ma différence avec les miens ; mes parents biologiques m’ont sans doute abandonné ou j’ai été orpheline et sans doute des gens souhaitais que je sois dévorée par ces mêmes loups qui sont devenue ma famille… Elle m’a demandé une fois si je comptais les chercher, mes parents biologiques je veux dire… »
Je le regarde un instant de mes yeux bleuté.
« - C’est étrange non ? On me demande si je veux chercher une famille qui m’a abandonné plutôt que celle qui m’a élevé, je me suis interrogé et finalement je pense comprendre pourquoi au fur et a mesure de mes rencontres pendant mon voyage. Ma famille qui m’a élevé sont juste des loups, qui vivront moins longtemps que moi sans doute, qui n’ont pas les mêmes pensé que ces fameuses sociétés civilisées. Alors, pour les autres, car je suis capable d’être fille, je n’ai pas ma place auprès d’eux alors que pourtant, je devrais être la seule à pouvoir décidé de cela, non ? Pourtant, je ne peux m’empêcher également de me demander si ce n’est pas à cause de ma double nature que je les ai perdus, si c’est à cause de cette capacité…. Que je n’ai jamais demander, je vis comme un loup mais pourtant aujourd’hui, je suis toute seule… Est-ce que père m’a oublié ? »
Je finis alors, ralentissant un peu, regardant le sol, le cœur lourd. Finalement, je me redresse, je regarde la direction qu’il m’avait indiqué, cimmeria, je pourrais vraiment les retrouver là-bas ?


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeDim 31 Mai - 4:01


L'ermite et le loup
Avec Loup

La louve semblait dire que son frère était passé de vie à trépas depuis un long moment déjà. Ce fut ainsi qu'il interpréta ses paroles. Cela n'avait donc aucun lien avec la fièvre qui faisait parler d'elle sur les sentiers d'Istheria. N'étant pas guérisseur ou médecin, Mühnin ne possédait que de vagues connaissances des symptômes des diverses pathologies existantes. La plus marquante de ces maladies demeurait pour lui le mal de Drys. Un fléau qu'il trouvait poétique malgré sa dangerosité. Un parasite pouvait-il causer des troubles mentaux ? Maudissant son manque d'érudition, il se promit d'interroger un savant ou un guérisseur à ce sujet, peut-être pourraient-ils lui apporter des explications. Il décida de ne pas insister, l'évocation de sa famille semblait rendre la louve mélancolique.

« La mort fait, elle aussi, partie de la vie. »

Le monstre répondit presque machinalement. Cette phrase, il la répétait bien trop souvent. Pourtant, elle ne semblait pas véritablement réconfortante. Le pèlerin avait connu de nombreuses personnes dont les pas ne foulaient plus les territoires istheriens depuis bien longtemps. Il s'agissait là d'un fardeau pour qui traversait les siècles et se liait à des créatures dont la vie s'étiolait en un battement de cil. Malgré la tristesse qu'il ressentait, Mühnin préférait célébrer l'existence de ces êtres éphémères au lieu de les pleurer. Le démon ignorait tout de ce qu'il advenait d'une personne une fois qu'elle passait de vie à trépas. Un jour viendrait pourtant où son enveloppe de chair et de sang fermerait définitivement les yeux et enfin il obtiendrait la réponse à ce grand mystère.

La louve confessait finalement appartenir au peuple yorka. Elle semblait peinée de constater que la plupart des gens la considèrent comme une fille capable d'adopter une forme lupine. Il n'y avait pas matière à débattre, pour lui cet aveu ne changeait rien. L'espèce dont faisait partie un individu n'avait que très peu d'importance, car elle ne caractérisait pas qui il était réellement. Il décida de réconforter son interlocutrice, à sa manière, en lui faisant part de son ressenti. Le démon affichait un large sourire.


« Tu es la seule à pouvoir définir qui tu es. On m'a longtemps dit que j'étais un monstre, un tueur né. Parce que, vois-tu, les gens de mon espèce sont jugés ainsi. J'ai toujours accepté d'être un monstre, mais je n'ai jamais pu me résoudre à devenir un tueur. »

Il toisa la louve dans les yeux et sembla pensif un instant. Cette conversation faisait ressurgir de nombreux souvenirs, vestiges d'une enfance heureuse et lointaine. Le voyageur ne quitta le regard de son interlocutrice que pour s'attarder sur un arbrisseau. Il passa sa main dans les rameaux bruns, effleurant délicatement les feuilles vertes arrondies et nervurées de gris, observant attentivement la plante. Mühnin récolta une poignée de baies globuleuses, teintées d'un bleu aussi profond que le ciel nocturne. Il en appréciait particulièrement la saveur douce et sucrée.

« Un jour, la personne qui m'a adopté m'a demandé si je voulais retrouver ma véritable mère. Pour moi, il n'y avait pas d'autre figure maternelle que celle que je connaissais déjà. Encore aujourd'hui, j'ignore pourquoi elle m'a posé cette question. »

Le lhurgoyf s'exprimait sur un ton empli de nostalgie, mais il semblait plutôt joyeux. Il goba quelques-uns des petits fruits cueillis précédemment. Ceux-ci teintèrent temporairement sa langue et ses lèvres de violet et de bleu sombre. Le pèlerin rangea précautionneusement le reste de sa récolte dans une bourse de cuir usé. Il n'en proposa pas à la louve, estimant que ses habitudes alimentaires demeuraient plutôt carnassières.

« J'aime croire que, peu importe sa nature, un parent n'oublie jamais vraiment son enfant. »

Mühnin admirait la forêt, majoritairement constituée de chênes anciens et d'autres arbres feuillus, qui s'étendait devant lui. Plus les voyageurs s'approchaient et plus l'odeur de l'air changeait subtilement, se chargeant de fragrance de bois mort, de résine et d'humidité. L'arrivée de deux potentiels prédateurs fit fuir un magnifique faisan doré au plumage coloré de rouge, de jaune et d'orange, parsemé de nuances plus froides mêlant harmonieusement des teintes vertes et bleues. Il pressa le pas pour atteindre l'ombre des sous-bois et ramasser une plume perdue par le volatile dans son envol.

Il observait la penne aux couleurs chatoyantes avec attention sans rien remarquer de particulier. Le voyageur la rangea toutefois avec le reste de ses trouvailles de la journée. D'un geste lent, il pointa l'est de son index.


« À partir d'ici, nous devrons marcher un peu plus de deux jours, peut-être trois, si nous voulons atteindre l'Oléra. C'est le cours d'eau le plus proche. Il nous faudra certainement passer la nuit en forêt. »

Cela ne posait aucun problème à l'ermite qui préférait dormir sur une branche solide ou sur l'herbe fraîche, sous le ciel étoilé. Cela leur permettrait aussi d'observer la faune nocturne de la région. Il restait toutefois quelques heures avant que la nuit tombe et le monstre comptait bien mettre ce temps à profit pour accomplir ce pour quoi il avait quitté le temple d'Aléa. Mühnin commença ainsi à inspecter une souche en partie couverte par du lichen. De nombreux organismes xylophages évoluaient en son sein. Les champignons et les larves d'insectes semblaient à leur aise dans le bois mort et le démon put même apercevoir un hérisson endormi. Peu désireux de troubler le sommeil de l'animal, l'ermite se détourna du morceau de tronc. Il s'enfonça un peu plus dans la forêt, se tournant vers la louve.

« Tu es déjà venue dans la région ? »


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeDim 31 Mai - 19:14



[event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] 4ed7v8

[event fievre] l'ermite et le loup



Il avait tout d’abord répondu que la mort faisait partie de la vie et c’est bel et bien ceux que j’avais déjà avancer…. Ce n’est pas la mort des miens qui me fait peur mais de ne pas être a leur coté du début a la fin de leur vie…. De ne pas voir mes frères et sœurs naitre, puis ne pas les voir partir finalement. Car malgré mon existence et comment je la mène, il faut bien avouer qu’elle peut paraitre une éternité par rapport à mes frères et sœurs loup tout comme la mienne ressemblera probablement à une courte pluie pour bien d’autres espèces. Mais je m’en contente et c’est déjà bien. Car c’est ainsi, on n’y peut rien. Non, c’est bien plus ma différence avec miens qui m’attriste aussi, celle qui pense donner aux autres le droit de juger ceux que je devrais être et comment je devrais vivre. Mais je veux pouvoir faire mon propre choix et mon choix a toujours été porté sur ma meute, celle que je souhaite retrouver, tout simplement.
« - Tu es la seule à pouvoir définir qui tu es. On m'a longtemps dit que j'étais un monstre, un tueur né. Parce que, vois-tu, les gens de mon espèce sont jugés ainsi. J'ai toujours accepté d'être un monstre, mais je n'ai jamais pu me résoudre à devenir un tueur. »
Je le regarde, non, je ne vois pas un monstre ni un tueur mais plutôt un de ces rares bipèdes pourvu d’un minimum de sagesse. Il fit attention finalement a un petit arbrisseau, je ne voyais que la douceur dans ses gestes, les mêmes qu’une mère a envers son petit… Qu’importe sa race et la manière d’ailleurs, que ce soit sur deux jambes ou quatre pattes, l’amour est toujours le même, je pense…. Tu as dit que je suis la seule à pouvoir définir qui je suis alors dis-moi : pourquoi laisse-tu les autres définir qui tu es ? Même partiellement ? Car si tu commences à accepter cela, tu finiras par te faire dominer par tout et tous… Es-tu incapable de montrer les crocs ? Ne serais ce que pour dire non, pour te battre face aux rumeurs ?

Je pousse légèrement sa main avec mon museau, comme pour le remercié de réconfort et apporter le mien en retour, a ma façon, sans mot, juste par le geste. Car un loup n’a pas de mot, on m’a certes appris à parler…. Mais au fond de moi, dans mes rêves, au fond de mon être, ces phrases ne se sont jamais inscrites, elles n’avaient pas la place au milieu de mon souvenir, de la douceur des miens…. Des poils de mes frères et sœurs quand on se blottissais entre nous, delà chaleur de cette mère quand j’étais encore louveteau caché dans la tanière…. J’ai pris beaucoup de temps à grandir par rapport aux autres, à mon échelle bien que pour les autres, cela serait probablement normal…. Mais chez les loups, cela m’a fait déjà prendre conscience de ma différence mais cette dernière, je m’en servais pour père, pour protéger les miens…. Et lui ? A-t-il grandi dans sa différence pour finalement, se ranger derrière ce terme de monstre que les autres lui ont facilement donné ?
« - Un jour, la personne qui m'a adopté m'a demandé si je voulais retrouver ma véritable mère. Pour moi, il n'y avait pas d'autre figure maternelle que celle que je connaissais déjà. Encore aujourd'hui, j'ignore pourquoi elle m'a posé cette question. »
Ainsi, lui aussi, il a fini loin de ceux qu’il aurait pu devenir ? Je lui fais une léchouille sur la main, le regardant après dans les yeux, comme une interrogation muette ; pourquoi cette question revient-elle sans cesse ? Comme si nos origines définissaient qui l’on devrais être… Pourquoi devrait-on cherchait d’où l’on vient ? Le plus important, n’est-il pas ce que l’on devient ?

Il cueilli des bais, sembla les ranger ; probablement pour se nourrir plus tard. Moi, dans ma famille, notre régime alimentaire se constituait surtout de mammifère comme les élans par exemple mais on était plutôt opportuniste, chassant parfois des plus petits animaux. Mais dans cette seconde meute que j’ai trouvée, on m’a aussi montré que je pouvais manger d’autre chose auxquelles je n’avais jamais fait attention jusqu’à maintenant ; des fruits et des légumes. Mais bon, j’ai gardé cet aspect opportuniste de ma nature, sa dépend donc ceux que je trouve au final.
« - J'aime croire que, peu importe sa nature, un parent n'oublie jamais vraiment son enfant. »
Je regarde un instant le ciel ; est-ce vrai ? Mais cela n’empêche pas que je veuille les retrouver de mon côté, qu’importe le prix. Enfin, nous arrivions en forêt avec les arbres pointant leurs bras vers le ciel, captant le moindre rayon de soleil, les racines solidement ancrées dans le sol. Un oiseau s’envola avec notre arrivé, offrant une magnifique trouvaille pour celui qui m’accompagnais. Déjà, je regardais l’écorce des géants de bois, a la recherche de quelque chose, d’un indice sur la santé de la forêt et rien ne voir de flagrant me soulagea… Un gazouillis se fit entendre bien plus haut, quelques volatiles n’avais pas fini leur chanson de la journée alors que pourtant, la nuit ne tarderait pas à se pointer. Les hiboux prendraient alors probablement la suite, pour faire parler ces bois privés de voix. Je dépassai l’individu, allant dans quelques fougères profitant de l’ombre des arbres les plus imposant, la plupart ne poussant qu’a l’ombre ou mi-ombre mais certainement pas en plein soleil. Finalement, sa voix me fit regarder en arrière, regardant la direction indiquée.
« À partir d'ici, nous devrons marcher un peu plus de deux jours, peut-être trois, si nous voulons atteindre l'Oléra. C'est le cours d'eau le plus proche. Il nous faudra certainement passer la nuit en forêt. »
J’acquiesça de la tête bien que pour moi, cela ne change pas grand-chose à mon quotidien.

Je vis dans cette nature, celle avec qui on s’endort le soir avec les senteurs des fleurs ou des bois et ou le froid nous accueille doucement au réveil pendant la saison froide. Même si je vis une partie de la nuit, la nuit n’étant qu’un compagnon de plus et la lune, une gardienne a qui ont fait honneur. Je commençai moi aussi à observer, courant un cours instant après un papillons…. On ne change pas ses habitudes après tout…. Dont les couleurs vive me firent remuer la queue, heureuse de bien peu de chose. Malgré l’insouciance que je pouvais montrer, je faisant attention à ne jamais perdre de vue mon nouvel ami, revenant vers lui dés que je sentais qu’il avait quelque chose à me dire. Une coccinelle m’atterrie brièvement sur la truffe, me faisant loucher pour l’observer alors qu’a l’origine, j’étais brièvement venue voir ceux qu’observais le voyageur de son côté. Mais elle s’envola bien vite, ne semblant pas forcement ma truffe humide de canidé. Je perdrais un peu de poils derrière moi, après tout, comme a chaque fois qu’on passait de la saison froide a chaude et inversement, je refaisais mon poil. Un pic vert, sentant probablement que je n’étais pas en chasse finit même par venir me voler une touffe de fourrure sur le point de tomber alors que j’observais des fourmis regagnant leur fourmilière. Cela me surpris, me faisant sursauter, voyant du coin de l’œil l’animale regagner précipitamment le nid qu’il était en train de constituer, probablement.
« - Tu es déjà venue dans la région ?
- Je suis allé un peu partout donc probablement. Par contre, je suis déjà allé un peu plus loin, vers une ville de bipède d’un blanc pur construit en cercle tels les anneaux que font les arbres. Leur alpha est gentil et m’a fait écouter un morceau de harpe. »
Dis-je simplement, sans rien caché alors que finalement, je pris les devants, trottinant, faisant attention à ne pas être perdu de vus par l’autre. Enfin, j’accéléra un peu, ayant vue quelques mètres plus loin quelque chose qui m’intéressait. J’allais prêt d’un arbre, non pas toucher par une quelconque maladie d’origine inconnue mais autre chose…. Je soupirai, laissant mes poils redevenir peau, mes oreilles couronnant le haut de ma tête pourvue d’une longue chevelure blanche et noires, ma queue de loup ne bougeant plus dans mon dos. Certains me donne 15 ans, d’autres 17, je me fiche de cela… Un corps nu d’une fille, des cicatrices sur les bras et jambes, non pas une honte mais pour moi, la trace de mon appartenance même sous cette apparence. Mes yeux bleus se posèrent sur le géant de bois devant moi.

Je mis ma main sur son tronc, doucement… Il y avait un ancien feu de camps pas loin et le pauvre avait certainement dû servir pour faire démarrer le feu… Je me demandais quel plouc pouvait avoir fait autant de mal a un arbre, lui laisser de telle blessure, arracher les plus basses branches plutôt que de les couper proprement. Certaines de ses feuilles était déjà mortes, menaçant de tomber alors que des insectes, profitant des blessures du géant, l’avais infecté. Bien sûr, des fleurs aux alentour avait aussi été piétiner, ceux qui était passé par là n’avais eu aucun respect de ceux qui les entoure. Le temps que je juge d’un regard les dégâts alentour, il est probable qu’il m’a déjà rejoint… Je regarde de l’arbre après lui avoir jeté un coup d’œil.
« - Je me demande parfois pourquoi le bipède font tant de dommage inutile, de saccage alors que pourtant, il est si simple de respecter ceux qui nous entoure, autant l’arbre que le lapin. »
Je lâchai doucement du haut de mes 1m74. Je souris de manière bienveillante, appliquant cette magie disponible que sous cette forme.

pouvoir utilisé:
Lentement, 30 mètres autour de moi, un morceau de cette belle forêt se regénéra, guérissant l’arbre de ses blessures, donnant une seconde vie a ces feuilles si mal au point auparavant… Ainsi, autour de moi, tout redevint à ceux qu’il aurait dû rester. Une fois finit, je repris ma forme canine, regardant mon accompagnateur.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 4 Juin - 12:44


L'ermite et le loup
Avec Loup

Le comportement de la louve semblait indiquer qu'elle éprouvait une certaine compassion pour le monstre. Il ne put s'empêcher de sourire en posant un bref regard sur son interlocutrice. Mühnin écoutait attentivement les chants des oiseaux qui se mêlaient les uns aux autres avec harmonie. Cette symphonie de la nature lui paraissait bien plus belle que n'importe quelle partition jouée par un musicien virtuose. Certains volatiles gazouillaient pour séduire, d'autres avertissaient leurs congénères de l'arrivée des deux intrus. Le voyageur avait appris à reconnaître ces vocalises, car il les entendait fréquemment. Il pouvait même identifier quelques espèces de cette manière.

L'ermite pensait connaître la ville dont parlait son interlocutrice, sans en être certain. Le nom de celle-ci lui échappait, mais il croyait le duché de Vanes. Lorsqu'il naviguait sur le fleuve Oléra, il lui arrivait de s'engouffrer dans une déviation du cours d'eau mise en place par la civilisation locale et de se perdre. Le démon ne connaissait pas les personnes qui dirigeaient ces terres. Il ignorait donc totalement qui était le fameux alpha dont parlait la louve. Le voyageur n'éprouvait que très peu d'intérêt pour la politique des différentes nations istheriennes. Inviter un animal à écouter une mélodie jouée à la harpe n'était pas une chose commune au sein des civilisations.

La bête s'était éloignée, avançant vers un arbre mutilé. Elle prit forme humaine, mais Mühnin n'y prêta pas véritablement attention. Une louve restait une louve, qu'elle ait une apparence différente n'y changeait rien. Il s'approcha du végétal à son tour, grimaçant en voyant qu'un feu avait été allumé ici. Le démon estimait cela assez imprudent. En cette saison, la forêt aurait pu s'embraser avec une certaine aisance. Par chance la région se voulait plutôt humide et à sa connaissance, les incendies restaient assez rares. Les coupables n'en demeuraient pas moins des irresponsables.


« Je suppose que certaines personnes sont tout bonnement stupides. »

Malgré les intonations mélodieuses de sa voix, l'ermite paraissait dépité. Le bois fraîchement coupé n'était pas le plus pratique pour allumer un feu, demeurant trop humide et gorgé de sève. Il fallait être sacrément paresseux pour ne pas chercher des brindilles et des branches mortes dans un milieu forestier. La magie de la louve fascina le monstre. Les feuilles mourantes reprenaient l'éclat verdoyant qui les caractérisait et bientôt tout le paysage autour de lui se gorgea de vie et de couleurs. Il fit un tour sur lui même pour observer les environs. Ses yeux se remplirent d'admiration, lui conférant un air enfantin. Le croyant ne put retenir ses paroles, les prononçant sur un ton émerveillé.

« Cette magie est vraiment incroyable ! »

La louve avait-elle reçu une bénédiction de la part du dieu Delil ? Il ne pouvait l'interroger à ce sujet, elle ignorait tout des divinités. Quoi qu'il en soit, guérir la flore de manière aussi étendue paraissait fabuleux aux yeux du pèlerin. Il n'avait rien vu de tel depuis Scylla, dont le pouvoir ressemblait à celui de la louve. Peut-être que les dieux étaient responsables de la rencontre des deux voyageurs ? La magie de la bête pourrait peut-être aider à rendre la vie aux Terres Mortes ? Malgré les circonstances, la cicatrice qui offensait la beauté de Noathis ne quittait jamais son esprit. Mühnin occulta rapidement ses questions pour se focaliser sur le moment présent et les troubles apportés par cette mystérieuse fièvre.

Après avoir admiré une dernière fois le travail de la louve, le démon l'invita à reprendre la route d'un simple geste de la main. Il se mit en marche, jugeant qu'il valait mieux poursuivre tant que les rayons des soleils les éclairaient encore. L'ermite posa les yeux, un bref instant, sur un écureuil au pelage semblable à celui d'un renard. Celui-ci escaladait un tronc. Le rongeur grimpa de branche en branche puis sauta d'un arbre à un autre, démontrant une agilité déconcertante. Le pèlerin affichait un air admiratif. L'animal menait son existence comme il le faisait habituellement. Le démon récolta un peu de mousse verte poussant sur la grosse racine d'un chêne et ramassa quelques glands tombés sur le sol. Il savait toutefois qu'il ne pourrait consommer ces fruits sans les cuire au préalable. Ingérés en grande quantité, les tanins qu'ils contenaient pouvaient être toxiques.

Avant de se redresser, Mühnin inspecta une magnifique toile d'araignée dans laquelle de fines gouttelettes d'humidité étaient piégées. Quelques insectes se trouvaient emmêlés dans la soie collante. L'architecte de cette construction trônait impassible au beau milieu des fils. Le voyageur s'aventura à travers les fougères, en faisant attention à ne pas trop les abîmer. Il prit ensuite un peu de hauteur, grimpant sur les branches les plus solides pour inspecter les nids encore vides pour la plupart. Le démon semblait habitué à cet exercice. De sa position, il pouvait observer la forêt sous un autre angle. Il put ainsi repérer un arbre assez massif où il pourrait dormir cette nuit. La vigie crut distinguer quelques habitations au loin, bien trop pour qu'ils puissent espérer les atteindre avant le lendemain. Il descendit de son perchoir pour rejoindre sa compagne de voyage.


« Je crois que des gens vivent par ici, nos chemins se croiseront forcément. Sûrement des bûcherons, le bois de chêne est un excellent matériau de construction. »

Avant que son interlocutrice n'ait le temps de dire quoi que ce soit, l'ermite décida de la rassurer. Il savait qu'elle n'appréciait pas particulièrement les hommes et leurs manières de dénaturer l'environnement pour obtenir d'inutiles et encombrantes richesses. D'une certaine manière, il partageait cet avis, mais il avait appris à devenir plus tolérant au fil du temps.

« Ne t'en fais pas, même si leur métier les oblige à couper des arbres, ils n'en restent pas moins très respectueux de la nature. Aucun d'entre eux n'aurait intérêt à abîmer cette forêt, c'est elle qui leur apporte de quoi subsister. »

Sa voix chantante se voulait apaisante et pleine d'assurance. Il ne cherchait pas à duper l'animal pour protéger des étrangers. Il lui semblait qu'à une époque, l'homme qui régentait ce territoire était un fervent croyant. Ce Gélovigien n'aurait probablement pas toléré que son peuple s'en prenne trop farouchement aux créations de Delil. Le pèlerin ne connaissait pas personnellement cet homme et ignorait tout des changements qui s'étaient opérés au sein du duché, mais il gardait foi en l'humanité. Peut-être qu'il se montrait un peu trop naïf ? Pour l'heure il ne semblait guère s'en soucier.

« Je doute même qu'ils soient responsables des blessures que tu as dû guérir avec ta magie. »

Il indiquait rapidement la direction d'où ils venaient en évoquant l'ancien feu de camp découvert auparavant. La louve n'aurait probablement pas à user de son pouvoir pour guérir la flore à cause d'eux, c'était ce qu’espérait le monstre. Le ciel s'assombrissait peu à peu, se parant de lueurs aux teintes variant de l'orange au rouge et dévoilant quelques nuances rosâtres par endroit. L'ermite ne se lassait jamais de ce fascinant spectacle qu'offrait chaque jour la nature aux mortels. En posant son regard sur la voûte céleste, il se rendit compte que le temps passait plus rapidement en voyageant en compagnie de cette nouvelle amie. Mühnin ne put s'empêcher de sourire.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 4 Juin - 16:30



[event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] 4ed7v8

[event fievre] l'ermite et le loup


Certains bipèdes n’avaient aucun mal à blesser l’environnement, sans remord, sans regrets, sans une once de sagesse… Est-ce que ce fait changera un jour ? J’en doute vraiment, j’en pense les bipèdes incapables et cela tant qu’ils se penseront supérieur a tout ceux qui vie et tous ceux qui meurt. Car n’ai-ce pas le sentiment de supériorité qui les conduit à agir ainsi au final ? Le fait qu’il pense être différent de tout et tous, a la fois par rapport à la nature qu’entre eux, comme on peut très souvent le constater quant ils revendent leurs propres frères et sœurs ou se lance dans des guerres insensées entre race pour des différence qui pourtant, a mon échelle, parait mineur ? Comme si pour eux, l’intelligence qu’il argumente tant posséder, était proportionnelle à la violence dont ils sont capables de faire preuve. Au moins, le décor prouvant cela a cet instant avait l’air de déprimé également mon compagnon de route avant que je soigne la flore, reprenant ma forme principale directement après. Lui, avait expliqué ces agissements plus simplement.
« - Je suppose que certaines personnes sont tout bonnement stupides. »
Peut-être mais pour moi, la stupidité était pourtant un trait commun chez les bipèdes auxquelles finalement, peu se soustrayais. Alors moi, du coup, je passais, je protégeais la nature et la soignais comme je le pouvais, c’étais ainsi. Je trouvais que ma magie n’avait rien de vraiment extraordinaire, je la voyais seulement comme un reflet de mes vœux les plus sincère a la fois en tant que loup que dame de la forêt. Pourtant, il avait décrit ma magie comme incroyable ; je ne répondis rien. Je me contentai de poursuivre notre chemin a ses coté quand il m’invita à le faire même si, clairement, je ne serais pas restée là éternellement non plus. En effet, on n’était pas là pour cela après tout, reprenant alors notre marche. Le reste des bois ne semblais avoir subi nul changement, nulle conséquence d’une quelconque maladie.

C’étais rassurant, il faut bien l’avouer… Les herbes hautes se pliait et se redressais au moindre petit vent, a la moindre petite brise, semblant danser comme pour souhaiter la bienvenue aux étrangers que nous étions. Les arbres, de leur feuillage, chantait une douce musique, celle là même possible grâce aux courants d’air frais qui commençais à arriver de par la baisse de la luminosité, conséquence de la nuit qui approchait petit à petit. La faune changeait petit à petit également, ceux vivant le jour regagnant peu a peu leur tronc et ceux chassant la nuit, sortant peu a peu de leur tanière afin de trouver de quoi subsister. Le bruit des arbres changea également, remplacement gazouillis par des ululements typique. Quelques grillons commencèrent également leur chant, quoique de manière assez discrète pour l’instant. Mon compagnon de route lui, n’hésita pas à imiter les écureuils les plus agile afin de vérifier les maisons des oiseaux et autre chose ne vivant pas sur le sol. Il sembla regarder au loin également, ne redescendant que peu après alors que je m’étais assise un peu plus loin pour l’attendre. En effet, il aurait été simple de s’éloigner mais je l’aurais à coup sûr perdu de vue a cause de ses manœuvres. Ainsi, je préférais faire mes rondes seulement quant il était au sol afin de pouvoir à tout moment, savoir ou il était.
« - Je crois que des gens vivent par ici, nos chemins se croiseront forcément. Sûrement des bûcherons, le bois de chêne est un excellent matériau de construction.
Ne t'en fais pas, même si leur métier les oblige à couper des arbres, ils n'en restent pas moins très respectueux de la nature. Aucun d'entre eux n'aurait intérêt à abîmer cette forêt, c'est elle qui leur apporte de quoi subsister. »

Je le regarde, cette idée ne me plait pas plus que cela. En effet, même si c’est certainement à raison que ces fameux bucherons existent, je n’aime pas que l’on abime la flore ainsi. Mais au moins, s’ils sont respectueux, cela signifie qu’ils ne s’y prendront pas comme des manches, a l’image des dégâts trouver plus tôt. En effet, le savoir-faire permet de minimiser les dégâts ; quand un arbre est coupé correctement, il repart à partir du tronc ou de l’endroit couper. Ceux qui respecte le plus tout en prenant ceux qu’ils ont besoin crée par exemple les trognes, il s’agit d’arbres qui deviennent alors d’excellent foyer pour toute sorte d’animaux, tout en enrichissant la terre et, du moment que la pratique est régulière, permettent à l’arbre de vivre longtemps. Mais je l’ai vue que très rarement, hélas, à croire que quand les bipèdes ont des bonnes idées, leur but est alors de la faire disparaitre le plus vite possible.

Enfin, il continua.
« - Je doute même qu'ils soient responsables des blessures que tu as dû guérir avec ta magie. »
Je ne répondis rien, n’ayant pas besoin qu’il pointe la direction pour comprendre de quoi il parlait. Le ciel commençait déjà à se teinter, annonçant la venue prochaine de la lune. Moi, je vis une partie de la nuit mais je regardai l’individu a mes coté.
« - Tu veux que l’on s’arrête ou qu’on continue pour aujourd’hui ? Les loups vivent une partie de la nuit mais ce n’est surement pas ton cas et autant moi, j’y verrais quelque chose, toi, je n’en suis pas certaine. »
Dis-je sincèrement, sans détour, lui laissant le choix de la marche à suivre. En effet, je ne mentais pas, peu le savent mais les loups sont nyctalope tout comme les félins…. Donc ce n’est pas la nuit qui me dérangera contrairement à lui.

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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeVen 5 Juin - 14:53


L'ermite et le loup
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La louve ne sembla pas apprécier les propos du démon, mais elle paraissait toutefois assez compréhensive et sage pour ne pas s'emporter inutilement contre les habitants de la région. Il estima ainsi ne pas avoir à expliquer à la bête que le travail des bûcherons permettait à une faune particulière et une flore opportuniste de s'installer durablement sur ces terres. La taille des arbres favorisait l'apparition de certaines plantes, dites épiphytes par les savants, qui se servent des autres végétaux comme support, mais ne les parasitent pas pour autant. De nombreux petits animaux et insectes passaient leurs existences entières dans ces zones entretenues par la main de l'homme. Pour lui, les meilleurs bûcherons étaient un peu comme les castors des marais brumeux. Ils modifiaient et aménageaient le territoire en favorisant le développement de la vie. Son interlocutrice aurait certainement l'occasion de s'en rendre compte.

« Nous pouvons avancer encore un peu, j'ai vu un arbre dont les branches semblent assez solides pour m’accueillir cette nuit à quelques mètres d'ici. »

Le lhurgoyf comptait bien profiter du temps de clarté qu'il restait pour avancer encore un peu et poursuivre ses observations. Les animaux crépusculaires étaient bien différents des créatures diurnes qu'ils purent croiser jusque là. Certains rapaces nocturnes faisaient déjà entendre leur hululement. Sans même s'en rendre compte, tandis qu'il marchait, le démon s'accroupit et commença à chasser quelques grillons qui sautaient dans les herbes et l'humus. Il le fit sans réfléchir et semblait même coutumier à cet exercice. L'ermite en attrapa une poignée assez facilement, se laissant guider par les stridulations. Il passait sa main gauche au ras du sol tandis que la droite se tenait prête à saisir ceux qui tentaient de fuir. Habituellement, il capturait ces insectes pour nourrir les créatures qui trouvaient refuge à ses côtés. Cette fois-ci, Mühnin n'avait pas à prendre soin d'un animal blessé.

Les grillons ne ressemblaient pas à ceux qu'il avait pu longuement étudier à Noathis et se révélaient plus petits et de couleur plus foncée. Ils n'auraient pu satisfaire son appétit. Il s'agissait sûrement d'une espèce différente qu'il n'avait pas encore eu l'occasion d'observer. Les insectes se portaient bien et le mâle avait même continué de chanter alors qu'il était prisonnier de l'étreinte du pèlerin. Après une courte analyse, il rendit leur liberté aux petits orthoptères, les déposant sur le sol. Le lhurgoyf les toisa encore un instant, les regardant s'éloigner de lui avec un sourire satisfait. Il se redressa et reprit lentement son avancée au sein de ce territoire sylvestre. Le démon se tournait alors vers sa compagne de voyage.


« Il m'arrive, parfois, de passer la nuit éveillé à observer le monde autour de moi. »

Mühnin aimait vivre dehors pour cette raison, il était ainsi spectateur d'innombrables scènes de la vie sauvage. Certains détails lui échappaient parfois, car ses pupilles ne lui permettaient pas de tout percevoir au beau milieu de l'obscurité. Contrairement à de nombreux animaux, le monstre n'avait pas la chance d'être nyctalope.

« Je ne peux malheureusement pas voir aussi clairement que toi lorsque les soleils disparaissent derrière l'horizon. »

Lorsqu'ils arrivèrent au chêne choisi par le monstre pour servir de couche, le pèlerin fit le tour du feuillu. Il l'avait observé avec une grande attention, mais une inspection des branchages les plus hauts lui permettrait de s'assurer de leur solidité. L'ermite démontra à nouveau ses talents de grimpeur et d'acrobate avant de redescendre sur la terre ferme. Il s'adossa au tronc puis se laissa glisser contre lui, s'asseyant à même le sol. Il sortit sa bourse et grignota les quelques baies bleutées restantes et un peu de lichen. Le repas du jour serait frugal, mais il s'en contenterait.

« C'est ici que je vais dormir. »

L'espace d'un instant, le voyageur fixa ses yeux sur la voûte céleste, en grande partie voilée par les branches et les feuilles qui se dressaient au plus haut des arbres. Il ne parvenait à apercevoir que quelques pans de ciel écarlate et les lueurs orangées de l'horizon.

« Je ne crois pas que les lumières des lunes et des étoiles me permettent de distinguer convenablement le sol pour cette nuit. Je vais observer la forêt par les hauteurs. »

D'un geste de la main, il indiqua la cime des végétaux. Il doutait que la louve puisse l'accompagner là-haut. Mühnin comptait toutefois poursuivre son observation de la nature eridanienne encore un peu.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeSam 6 Juin - 19:34



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J’avais simplement demandé s’il voulait que l’on continue ou non, sachant qu’il éprouverait bien plus de difficulté que moi a avancer pendant la nuit.
« - Nous pouvons avancer encore un peu, j'ai vu un arbre dont les branches semblent assez solides pour m’accueillir cette nuit à quelques mètres d'ici. »
Je le regardai alors qu’il commençait à chasser les petits insectes sauteurs. Comptait-il en faire son repas ? Ce n’étais pas impossible car après tout, bien des animaux sont insectivore et ceux étant omnivore pouvais également se le permettre. Donc cela ne me choquait pas outre mesure car je l’avais souvent vu et compris, les bipèdes pouvais bel et bien manger de tout. C’est même pour cette raison qu’ils avaient colonisé de nombreux environnement : ils n’étaient pas restreints à la nourriture qui pouvais s’y trouver. Néanmoins, à la vue de la quantité qu’il avait réussie à capturer par rapport a sa propre masse, je doutais grandement que cela pouvait être suffisant. Finalement, la liberté fut rendue aux insectes qui partirent rapidement continuer leur vie.

Ce n’étais ainsi que des observations, non pas une sorte de chasse qui avait conduit aux agissements de mon compagnon de route. Je n’avais rien demander, aucune raison particulière mais il me confia quelque chose, comme une explication sous-entendue a ceux qu’il venait de faire.
« - Il m'arrive, parfois, de passer la nuit éveillée à observer le monde autour de moi.
- La nuit vaut le jour, il s’agit juste d’une autre couleur très peu connue des bipèdes avec laquelle nous les loups, nous vivons sans cesse pourtant. Dans la forêt ou il y a ma seconde meute et parfois aussi près de lac dans les plaines, j’aperçois parfois des lucioles qui viennent alors se superposer aux étoiles comme si elles en étaient les sœurs. »
Confiais-je alors même s’il est vrai que le temps y était pour beaucoup car il était très rare après tout, d’en voir quand la neige était propice à tomber. Et dans mon territoire natal, j’avais aussi déjà vue des aurores boréales parfois, comme si le ciel se parait de nombreux chemins pour inviter les simples mortels à les emprunté alors qu’elles restaient inaccessibles. Après, mes qualités de loups me permettaient d’observer beaucoup de chose que ce soit sous les soleils ou les lunes. En effet, j’y voyais tout aussi bien dans ces deux situations comme beaucoup de prédateur d’ailleurs quand on y pense, les herbivores ont rarement ce don. Mais ils avaient alors bien d’autres qualité, je ne peux pas le nier.
« - Je ne peux malheureusement pas voire aussi clairement que toi lorsque les soleils disparaissent derrière l'horizon. »
En effet, les bipèdes ont rarement ce don et heureusement peut être même ; ça permet à ceux qui sont chasser par eux de pouvoir se réfugier dans l’obscurité. Car on sait alors que l’on met des difficultés à nos poursuivant et c’est bien ceux qu’il faut à toute proie, qu’elle le soit normalement ou qu’elle soit normalement prédatrice. Car c’est bien en cela qui définit la vie sauvage : les positions ne sont jamais éternelles mais plutôt changeant. Le chasseur d’aujourd’hui peut ainsi devenir la proie de demain même si pour les loups, nos prédateurs constituent surtout les bipèdes finalement et pas grand-chose d’autre.

Enfin, on arriva à l’arbre dont il avait parlé, un chêne semble-t-il. Il en fit le tour, semblant vérifié la chose, voir si cela lui conviendrait réellement. Il y grimpa avant de redescendre ; ce n’étais pas bien finalement ? Il s’adossa simplement contre le tronc, finissant par s’asseoir sur le sol sous mon regard alors qu’il commençait son repas composé il semblerait, des baies trouver plus tôt dans la journée. Il m’indiqua qu’il allait dormir ici même, j’acquiesçais ; je ne voyais pas quoi répondre, ce n’étais qu’une simple information.
« - Je ne crois pas que les lumières des lunes et des étoiles me permettent de distinguer convenablement le sol pour cette nuit. Je vais observer la forêt par les hauteurs. »
Encore une fois, je ne dis mot, trouvant cela inutile. J’allais simplement m’éloigner de mon côté mais après quelque pas, je me retournai, il ne pouvait pas devinez ceux que j’allais faire.
« - Je reviens »
Je dis simplement, sans me compliquer la tâche avec des explication me semblant inutile. Et puis, maintenant qu’il savait où il allait passer la nuit cela voulait dire qu’il n’allait pas y bouger théoriquement donc ce n’est pas comme si j’allais devoir le chercher après. Je m’éloignai donc dans l’obscurité naissante, sans bruit superflue.

Cela me prit un certain temps, la nuit avançant rapidement, les lunes apparaissant rapidement. Je n’avais pas réellement la notion du temps, je savais juste qu’il passait, ça me suffisait. Les bruit de la nuit étaient agréable, mélodie bienvenue a mon oreille alors que la mère de tous les loups veillait sur moi depuis la voute céleste, je l’apercevais dés qu’il y avait un trou dans le feuillage des arbres. Finalement, un mouvement dans les fourrés, subtil que je n’aurais surement pas remarqué si justement, je n’avais pas été en chasse, en quête de nourriture. Je me tapis dans l’herbe, approchant doucement, surprenant un lapin qui finit rapidement entre mes crocs, sans souffrir, la mort venant rapidement. Je l’ai dit, il n’y avait aucun plaisir à ôter une vie, juste une nécessité. Finalement, je ne le mangeai pas directement sur place, allant dans une clairière plus proche de l’arbre de mon compagnon de route. Je dévorai ma proie sous la lune, rapidement, mangeant quelques os avec sans vraiment faire exprès ; la puissance de ma mâchoire en avait cassé de nombreux en petit morceaux. Enfin, la gueule pleine de sang, je regardai les lunes, pensant au mien et bien que je savais que je n’obtiendrais nul réponse, j’hurla tout simplement.


Puis enfin, le calme revenue, les insectes nocturnes reprenant le dessus avec leur propre mélodie bien moins triste qu’un hurlement solitaire. Enfin, je revenue vers le fameux arbre, regardant un instant en hauteur ; je pourrais le rejoindre sous mon autre forme en vrai… Dans ma meute j’avais appris à grimper aux arbres pour aider les miens a repéré les proies, les élans même si c’étais toujours bref car dans ces moments-là, je n’avais pas ma fourrure protectrice me protégeant du climat glacial de notre lieu de vie. Mais néanmoins, j’étais habitué à dormir par terre, donc je me blottis en boule contre l’arbre.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 11 Juin - 0:52


L'ermite et le loup
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Aux yeux du démon, la nuit et le jour représentaient des instants bien différents. La vie diurne et la vie nocturne étaient parfaitement opposées et rien ne se ressemblait véritablement. Quand le paysage se drapait de ténèbres, insufflant la peur dans le cœur des mortels, le monde révélait une autre de ses facettes. Certaines fleurs ne s'ouvraient que lorsque les pâles lueurs lunaires les atteignaient tandis que d'autres ne s'épanouissaient que sous les rayons solaires. De nombreux animaux apparaissaient seulement lorsque le soir tombait, quand d'autres se couchaient. Pour lui, jour et nuit demeuraient incomparables, mais tout aussi magnifiques.

Mühnin avait longtemps rêvé de voir à travers le voile de l'obscurité, en particulier lorsqu'il avait découvert les terres sauvages et les êtres qui les peuplaient. Aujourd'hui, il savait se contenter de ce que la nature lui avait donné et s'en estimait satisfait. Quand la louve le quitta, le monstre entama son ascension vers la cime. Il tâchait de rester discret afin de ne pas effrayer les créatures qui vivaient là. Il s'installa brièvement sur une branche, à quelques centimètres d'un hibou qui le toisa avec insistance. Le rapace semblait prêt à s'envoler à tout instant. Le lhurgoyf se contenta d'observer le volatile de loin, jusqu'à ce que celui-ci reprenne son activité de chasse.

Le prédateur examinait le sol avec son regard perçant, cherchant le moindre mouvement provoqué par un petit rongeur ou une autre créature dont il aimait se repaître. Le voyageur ne constata rien d'inhabituel, l'animal semblait en bonne santé. L'ermite continua son escalade lorsqu'il vit l'oiseau fondre sur une proie. Même s'il l'avait observé à de nombreuses reprises, ce spectacle le fascinait toujours autant. De sa position, il put contempler plusieurs chauves-souris chassant les bestioles forestières avec une efficacité déconcertante. Le démon ne comprenait pas véritablement comment les chiroptères s'y prenaient, mais il admirait cette habileté. Il ne put détacher les yeux de ce ballet rythmé par le chant des insectes.

Mühnin s'installa finalement sur la branche la plus solide, se calant contre le tronc. Cette couche de fortune n'était pas particulièrement confortable, mais elle offrait la vue la plus intéressante. Son regard se posait sur la voûte céleste au-dessus de lui. Un sourire étirait la commissure de ses lèvres tandis qu'il admirait les innombrables astres stellaires qui brillaient là-haut, inaccessibles aux mortels. Il prit quelques gorgées d'eau et en fit couler un peu sur son visage et ses mains. Avant de trouver le sommeil, le lhurgoyf décida de méditer un instant. Ses yeux étaient clos lorsque les hurlements de la louve se propagèrent dans la forêt. Le pèlerin écoutait avec attention cette complainte qui lui paraissait triste, car elle ne recevrait pas de réponse. Il espérait pouvoir la retenir, et imiter cet appel quand il s'aventurerait sur les territoires gelés. Peu après, il s'endormit.

Les yeux du voyageur ne s'ouvrirent qu'au lever du soleil, lorsque l'aube se dessina à l'horizon. La nuit lui parut douce. Il reprit une gorgée de liquide clair et frais et en passa de nouveau sur son visage. Il pria avant de se laisser glisser le long de l'arbre, se retenant à l'aide des branches pour rejoindre la terre ferme en douceur. Le démon fit quelques pas en s'étirant, avant de se tourner vers la louve. Du sang maculait quelques pans de sa fourrure, signe qu'elle avait trouvé une proie la veille. Il décidait d'attendre que le prédateur soit prêt à reprendre la route, profitant de ce moment pour observer de petites fleurs bleues. Il en cueillit quelques-unes pour les manger aussitôt, savourant leur goût légèrement sucré et mentholé.

Le pèlerin espérait que cette journée serait aussi bonne que la veille. Il restait silencieux, mâchant les tiges verdâtres et pleines de chlorophylle en les passant délicatement sur ses dents. Mühnin savait que cette plante faisait une alternative raisonnable aux racines et branches qu'il utilisait habituellement pour son hygiène dentaire.



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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeJeu 11 Juin - 20:39



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[event fievre] l'ermite et le loup



Un loup ne rêve pas de paroles ou de mots, seulement guidé par son cœur battant, il rêve d’images et de désirs. Les miens sont ainsi emplie de mes frères et sœurs, de mon frère et ma mère aussi, courant après l’élan, dans la neige immaculée. L’odeur des pins, le froid caressant notre fourrure, doucement, calmement, de manière bienvenue. Comme un appel, un encouragement à accélérer encore plus, menant une stratégie chère au loup ; les embuscades. En effet, il ne s’agit pas de simplement poursuivre une proie de manière bête ; nous sommes relativement endurant, nous relayant dans la poursuite mais nous ne sommes pas non plus les plus rapide. Ainsi, soit on attrape les plus faible à l’épuisement soit tout simplement, on se sépare en deux groupes, des poursuivant guidant les proies vers d’autre loup. Pour les proies plus dociles, les élans aillant leur bois et pouvant très bien choisir de chargé, on peut simplement encercler un troupeau puis isolé un individu pré sélectionné mais cela convient mieux aux espaces ouverts, donc très peu utiliser par ma meute car nous vivions essentiellement dans les bois. Enfin, je pense que l’on rattrape miraculeusement les proies mais les miens me distance, ou vont-ils ? La neige tombe subitement, un voile blanc se formant entre eux et moi, confuse, je regarde autour. Quand enfin le temps se calme….
Je suis toute seule.

Je me réveille assez brutalement je dois dire, me relevant d’un coup sur mes quatre pattes à peine eu-je ouvert un œil. Je regarde un instant autour de moi avant de me souvenir ou j’étais réellement, avant que l’absence des miens se fasse de nouveau ressentir en moi. Je regarde alors mon compagnon de route, déjà lever semble-t-il, en train de manger des fleurs…. Oui bon, chacun son régime alimentaire, je préfère encore les fruits. Peu le savent, mais ils figurent aussi dans notre alimentation bien qu’en quantité très faible par rapport a la viande mais bon ! Une fois, dans mes voyagent, je m’étais goinfré de pommes, je l’avoue. Mais bon, je n’avais rien trouver d’autre et mes chasses avaient été infructueuse donc il fallait bien que je trouve quelque chose d’autre a croqué et je l’admets, c’était bon. J’avoue quand même être curieuse, penchant ma tête d’un coté puis de l’autre, je m’avance finalement, croquant une fleur comme ça. Semblant tout d’abord songeuse, je fais une drôle de tête, même pour un loup, assis a coté de lui, ne sachant pas trop si j’aime ou pas en fait. Finalement, je me frotte la truffe avec ma patte avant droite, recrachant un peu plus loin ce met en morceaux, ayant encore quelque pétale sur la langue. Me débattant toujours avec ces dernières, me secouant et me tendant finalement. Je me secoue de nouveau, la gueule ouverte, espérant réussir à virer les pétales qui reste, en vain. Grimaçant encore un moment jusqu’à avoir soit avaler soit virer ces dernière, j’attend l’autre.

Quand il semble finalement prêt à reprendre la route, je fais comme la veille, m’éloignant puis revenant à intervalle régulier, regardant ceux qui m’entourait à la recherche d’une quelconque anomalie. Mais je n’en trouve aucune, la forêt se réveillant lentement également même si les oiseaux chantent déjà leur chant mélodieux. Je vais hors de vue tout de même une première fois, me soulageant derrière un arbre, pas vraiment cacher en fait. C’est plus pour l’odeur que je me suis éloigner que pour la vue de ce genre de spectacle mais je revins rapidement en trottinant. Je vis une mare au bout d’un moment, regardant un instant les poissons qui se montrait en s’approchant de la surface ou encore, d’un canard courageux profitant de l’eau fraiche, bien que boueuse et pleine de vase (comme toutes les mares quoi). Une grenouille me tournant le dos était vers le bord, sur un nénuphar, je remue la queue, trahissant surement que j’avais un peu envie de jouer là. J’approcha ma truffe, m’approchant prudemment de l’eau, ne voulant pas tomber dedans ; ou pas. Car c’est bien un énorme plouf qui suivie avec un volatile s’envolant et une grenouille fuyante ailleurs. Hummm, j’ai glissé. Je regagne finalement le bord, couvert de boue et de vase de bout de la queue jusqu’au sommet de la truffe et sentant tout aussi bon. Je revins l’air innocente vers mon accompagnateur, m’étant transformer en abominable loup des marais. Face a lui, je m’arrête un instant, ne sachant pas quoi dire puis, j’eut l’oreille qui me grattait tout comme mon dos. Il se peut que ce soit de ma faute au final mais bon, aussi, cette araignée, quelle idée de me grimper dessus. Je me secoue, bien sûr, projetant un peu beaucoup de vase et de boue dans toutes les directions bien que finalement, sa enlève juste le surplus, ça ne va pas me faire devenir plus propre. Je regarde finalement mon accompagnateur, après m’être gratté la tête avec la patte arrière, me secouant n’ayant pas réussis à m’ôter cette sensation de démangeaison. Même si je suis un loup, on peut dire que je fais une tête de chien battue là en constatant l’avant/après.



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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeSam 13 Juin - 23:02


L'ermite et le loup
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Le démon ne put s'empêcher de rire aux éclats en voyant les drôles de grimaces que faisait la louve après avoir mangé les mêmes fleurs que lui. Il n'était pas du genre à se moquer des autres, mais cette fois il admettrait volontiers que la situation se révélait particulièrement amusante. Il ne fit pourtant aucune remarque à ce sujet, se contentant d'afficher un air désolé après s'être esclaffé. Ces fleurs offraient une haleine fraîche, mais leur arôme ne semblait pas destiné à tous les palais. À sa connaissance, seuls quelques insectes appréciaient particulièrement cette plante vivace que l'on ne trouvait que dans cette région. Il jugeait toutefois cette alternative bien meilleure que les racines de réglisse au goût amer et bien trop persistant.

Les deux aventuriers reprirent leur route. Mühnin semblait empli d'entrain. Il avançait parmi les arbres et les fougères avec un sourire qui ne le quittait pas. L'ermite s'arrêtait de temps à autre pour examiner ce que laissaient les animaux derrière eux. Il observait ainsi de nombreux excréments, pelotes de réjection et quelques carcasses que des insectes s'échinaient à ronger jusqu'à l'os. Rien de ce qu'il voyait ne le dégoûtait ou ne le surprenait. La louve disparut un instant du champ de vision du monstre, qui était penché sur le squelette d'un pauvre écureuil, sûrement dévoré par un chat sauvage. Le cadavre devait être là depuis longtemps, car il ne restait que quelques os éparpillés et à demi-enfouis dans la terre meuble.

Lorsque la bête revint vers lui, le pèlerin imagina d'abord qu'il se trouvait proche d'une mare ou d'une zone humide. Il se dégageait une odeur de vase qu'il connaissait bien. Ce fut seulement en posant les yeux sur la louve qu'il comprit d'où venaient ces émanations si particulières. Le sourire du monstre disparut aussitôt, laissant place à une moue dans laquelle se mêlaient compassion et incompréhension. La journée commençait vraiment mal pour sa compagne de voyage qui enchaînait déjà deux mauvaises expériences depuis son réveil. Le lhurgoyf fit un pas dans la direction de l'animal puis se stoppa net.

Il reçut du mulm, mélange de vase et de terre humide, un peu partout sur lui. Le monstre inspecta un son apparence un bref instant, constatant que ses vêtements étaient maculés de taches brunes et verdâtres. Il avait connu bien pire au cours de ses nombreuses péripéties. Il avait été particulièrement marqué par un voyage dans les contrées d'Argyrei. Surpris par une tempête, il avait été complètement couvert de sable et de débris minéraux à tel point qu'il ne parvenait plus à repérer la limite entre sa peau et ses vêtements. Il passait sa main sous son œil gauche, essuyant un peu de boue au passage et explosait de rire. Quelques oiseaux s'envolèrent, surpris par la manifestation de l'amusement du pèlerin.


« J'aurais peut-être dû t'avertir. Cette région est assez humide, tu devrais faire attention. »

Il s'exprimait avec bienveillance, ne réprimandant pas la louve pour un comportement qu'il jugeait naturel. D'autant plus qu'elle affichait une moue qui la rendait tout à fait mignonne pour une bête sauvage. Le monstre souriait derechef. Ce que les autres qualifieraient de saleté ne le dérangeait pas particulièrement. Mühnin ne se préoccupait guère aux apparences, ne se souciant pas vraiment de l'image qu'il renvoyait. La vie dans la nature lui avait appris à ne pas s'intéresser à ces détails tant qu'ils ne mettaient pas sa survie en jeu. Un peu de boue n'avait jamais tué qui que ce soit et certaines créatures l'utilisaient même pour se débarrasser de leurs parasites. Lui-même, lors de certains rituels il n'hésitait pas à couvrir son corps de matières minérales, végétales ou animales.

Sans perdre sa bonne humeur, il pointa le doigt en direction du sud.


« Je te déconseille de t'aventurer seule par là ! La faune et la flore qui vivent par delà la forêt sont particulièrement intéressantes, mais tu pourrais t'embourber dans les marécages. »

Mühnin en avait fait l'expérience lors d'une précédente excursion. Le démon inspecta la louve durant un bref instant, jugeant qu'elle était bien plus sale que lui. Sa petite réserve d'eau ne leur serait d'aucune utilité pour se nettoyer.

« J'espère que tu ne seras pas trop dérangée par tout ça. »

Il indiquait le pelage de la bête d'un geste gracieux puis s'exprimait de nouveau de sa voix mélodieuse.

« L'Oléra est encore à plusieurs kilomètres d'ici. Même en pressant le pas, je doute qu'on puisse se laver avant demain. »

L'ermite riait de bon cœur tout en montrant l'est du bout de l'index d'un geste presque machinal. Le cours d'eau devait être leur prochaine destination de toute façon.

« J'espère que nous ne croiserons personne. Ils pourraient te prendre pour une sorte de monstre ou quelque chose comme ça. »

Il ponctuait sa phrase d'un petit rire joyeux, signe qu'il s'agissait plutôt d'une forme de taquinerie de sa part.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeDim 14 Juin - 5:50



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[event fievre] l'ermite et le loup



Beaucoup aurait pu se vexer de recevoir ainsi les éléments que je transportais mais ce ne fut pas son cas, il éclata de rire malgré le fait qu’a présent, il était sali. Il lança alors ;
« - J'aurais peut-être dû t'avertir. Cette région est assez humide, tu devrais faire attention. »
J’acquiesçais simplement, signe que j’avais entendu. Et puis bon, cela n’aurait surement rien changer en réalité ; il y a souvent des mares dans les forêts, plus ou moins rare certes mais cela reste une constante. Leur état et leur composition dépend par contre du climat et de l’environnement dans lequel elles résident. Il se sentis ensuite obliger de pointer une direction alors qu’en réalité, vivant dans la nature, je connaissais déjà les risque et était capable d’une certaine autonomie.
« - Je te déconseille de t'aventurer seule par-là ! La faune et la flore qui vivent par-delà la forêt sont particulièrement intéressantes, mais tu pourrais t'embourber dans les marécages. »
En réalité, si je sentais une patte s’enfoncer dans la terre, j’avais le reflexe de la retirer ou de me figer. En effet, par exemple, dans le cas des sables mouvant, il ne faut surtout pas s’agiter sans quoi on précipite sa fin, au contraire, il fallait rester le plus immobile et que chaque mouvement soit réfléchi. Je le laissai ensuite regarder ma fourrure dont les motifs avaient disparu sous la saleté : en même temps, j’en suis recouvert donc pour voir quelque chose là-dessous….

Après, je n’avais pas grand-chose à faire non plus, mais bon, finalement, il lança.
« - J'espère que tu ne seras pas trop dérangée par tout ça. »
Je fis un signe négatif de la tête. A moins qu’une autre araignée me grimpe dessus, tout devrait relativement bien se passer. Et puis, ce genre d’incident, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, je l’avoue. Je me baignerais simplement dans la première rivière ou fleuve que je croiserais.
« - L'Oléra est encore à plusieurs kilomètres d'ici. Même en pressant le pas, je doute qu'on puisse se laver avant demain. »
Le nom qu’il exprima ne me disais rien non plus mais bon, au pire, je resterais l’abominable loup des marais durant quelque jour, c’est un style en soit.
« - J'espère que nous ne croiserons personne. Ils pourraient te prendre pour une sorte de monstre ou quelque chose comme ça. »
Il ria, je me permis, puisque cela n’avait pas l’air de le déranger, de me frotter à sa jambe, laissant un plus gros échantillon de ce que j’avais dans les poils sur lui, la queue haute, l’air fier. Je trottinai un peu en avant, la queue battante, m’asseyant brièvement, le sourire aux babines si les loups sont capables de sourire. Il n’avait pas qu’à se moquer, tien !


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeMer 17 Juin - 22:58


L'ermite et le loup
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La louve se vengeait de l'attitude moqueuse du lhurgoyf en essuyant les saletés sur sa jambe. Le comportement de la bête le fit sourire, c'était de bonne guerre. D'une certaine manière, l'animal fêtait sa victoire, la queue haute et battante. Le monstre se déplaça à côté de la louve assise, passant affectueusement les doigts entre ses oreilles. Il frottait ensuite la main sur sa tunique rapiécée, la maculant de vase et de boue sans s'en soucier. Mühnin poursuivait son avancée dans la forêt, scrutant avec attention ce magnifique paysage verdoyant. De temps à autre, il escaladait les noisetiers et les chênes pour admirer la vue qu'ils offraient et observer la faune qui vivait dans les troncs, les branchages et au plus haut des cimes. Comme toujours, le croyant se faisait le plus discret possible afin de ne pas troubler le sommeil des animaux nocturnes.

De temps à autre le pèlerin chantonnait quelques ébauches d'une composition dans laquelle il évoquait un monstre des marais qui effrayait tous les villageois et toute la faune des environs. Certaines paroles demeuraient incompréhensibles, tout simplement parce qu'il ne les avait pas encore imaginées. Il parlait toutefois d'une jeune fille, qui n'avait pas eu peur de la bête et qui l'avait baigné dans la rivière, découvrant avec stupeur qu'il s'agissait d'un loup. L'animal et la demoiselle se lièrent d'une profonde et sincère amitié. Ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre et s'apprécier. Touché par cette relation, le dieu Fen offrit à l'une le pouvoir de se transformer en louve et à l'autre celui de se changer en homme. Le sort de sa compagne de voyage inspirait le musicien, même s'il y ajoutait des éléments totalement fictifs qui seraient plus captivants pour les futurs auditeurs. Il devrait toutefois travailler un peu avant de la présenter à un public.

Lorsqu'ils arrivèrent dans une petite clairière, le monstre stoppa sa marche un bref moment pour admirer un large buisson. Le cadavre d'une souris et quelques gros insectes encore remuants étaient embrochés sur ses plus solides épines. Cela ne paraissait pas inhabituel pour le pèlerin. Certains oiseaux aimaient stocker leurs proies de cette manière. Le démon s'abaissa pour vérifier qu'aucun animal ne vivait ici afin d'éviter de le perturber. Il profita de ce moment pour récolter des mûres, risquant quelques égratignures pour savourer ces fruits des bois. La manche de sa tunique se déchira par endroit sans que cela le dérange. L'ermite semblait habitué à ce genre de pratiques, préférant largement abîmer ses vêtements ou subir quelques entailles sur ses bras plutôt que de blesser une plante avec sa faucille. En particulier lorsque cela ne se révélait pas nécessaire.

Une fois sa cueillette terminée et sa nourriture stockée, Mühnin reprit la route en direction du territoire forestier. La boue et la vase avaient déjà commencé à sécher au soleil, rendant ses vêtements moins pratiques qu'ils ne l'étaient à l'origine. Au sein des terres sauvages de Noathis, l'ermite n'aurait sûrement eu aucune pudeur. Dans ce territoire civilisé, la présence d'un homme déambulant nu comme un vers serait probablement mal perçue. Sa démarche se fit un peu moins gracieuse.


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MessageSujet: Re: [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT]   [event fievre] l'ermite et le loup [PV Mühnin] [FINIT] Icon_minitimeSam 20 Juin - 15:39



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J’acceptais bien entendu la caresse qu’il me fit entre les oreilles puisqu’il n’avait pas l’air gêné plus que cela par les salissures qui me maculais. Allant même étaler lui-même le mélange qu’il avait sur les doigts sur ses vêtements ensuite. Cela m’étonna, je l’avoue, les bipèdes sont pourtant du style à essayer de préserver les tissus qui les recouvres, leur donnant le plus souvent une valeur qui me semblais bien ridicule. Enfin, jusque là en tout cas, démontrant qu’il ne fallait mieux pas se reposer sur des acquis illusoires car même cela, mon accompagnateur ne rentrait pas dans cette catégorie de personnes que j’avais rencontré jusque-là. Enfin, on avança, observant ceux qui nous entourait, moi, surtout depuis le sol. Je regardais ainsi la flore en premier lieu, chose le plus souvent statique mais je n’y voyais aucune anomalie. La fleur précoce était bien ouverte, offrant leur pollen a déjà quelques polinisateur, abeilles et bourdons prenant avec soin le nectar, se couvrant de ceux qui servait aux plantes à se reproduire. Cela était fait avec un soin tout particulier tout en restant assez rapide au final, passant rapidement d’une fleur a l’autre, ne passant pas plus de quelques secondes sur chaque. On remarquait aussi que chaque catégorie de polinisateur avait ses plantes préférées, il suffisait notamment de comparer leur nombre de ces derniers sur chaque.

Il chantait de temps en temps quelques chants qu’il semblait avoir inventer de toute pièce à la vue du sujet dont elles évoquaient. J’avoue aussi que je ne fis pas complètement attention a chaque parole, préférant reporter mon attention sur ceux qui nous entourait. Me figeant même quelques seconde pour observer un phasme que j’avais surpris car il faut bien l’avouer, ils étaient dur à trouver parmi tout le reste, ils sont de vrai exemple quant au camouflage. Certain ressemblais a de l’écorce, d’autre a des feuilles et celui que j’observais, a un simple bout de bois, une branche. Enfin, on arriva prés d’un murier que j’observa, quelques petits animaux y étant embroché ; le buisson servait probablement de garde-manger a un oiseau. Mon accompagnateur en profita pour y récolter quelques mets, j’en profita pour l’attendre un peu plus loin, ayant repéré un noisetier. Je me couchai quelques secondes par terre, prenant des noisettes tout juste tomber entre mes pattes et utilisant finalement mes dents du fond pour les ouvrir facilement ; ma mâchoire est habituée à des proies robustes alors ce n’est pas cela qui va me poser des difficultés. Je mangeais ainsi quelques noisettes, remuant la queue en l’attendant. Je l’avoue, je vis que l’homme s’étais remis en marche seulement quand ce dernier arriva à ma hauteur, me dépassai, étant donné que j’étais très concentré sur ma propre tache.

Je me levai donc, trottinant rapidement, reprenant donc la marche, me secouant de temps en temps ; la vase et la boue me maculant me démangeant en séchant. Je décidai même de me frotter un peu à un arbre pour que la boue sèche qui avait constitué des gros morceaux sur ma fourrure puisse tomber. Un peu plus tard finalement, je pense qu’on arrivait vers une zone pratiquée par les bipèdes, tombant nez a nez avec un chien, gros molosse noir qui devais probablement appartenir a quelqu’un. Son maitre arriverait surement sous peu et le canidé ne semblais pas méchant. Je me mis en position de jeu, remuant la queue puis embêtant un peu le chien pour le faire réagir, car il semblait surpris. Moi, il ne faut pas oublier que je suis encore jeune donc forcément. Au bout d’un moment, finalement, l’autre se décida à bien vouloir jouer aussi et pendant un instant, j’oublia complétement mon accompagnateur car on était devenue deux couillon canidé en train de jouer à se poursuivre en courant à tour de rôle. Etant donné que des fois, on s’éloignait un peu trop, je ne suis pas sûre que son maitre retrouverait immédiatement son animal quand il arriverait.


Halloween
PV Mühnin


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