Aux Plaisirs Des Jeux

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Aux Plaisirs Des Jeux

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Abel Thorn
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MessageSujet: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeMer 23 Sep - 9:31

AUX PLAISIRS DES JEUX


Le 5 du mois Mirios 1306


Il faisait délicieusement beau, les deux soleils étaient à leur Zénith et un homme de haute stature avançait sereinement dans les rues de la cité. Vêtu avec élégance, il ne manquait pas de classe et de prestance. L'individu portait un ensemble bleu nuit de facture irréprochable.
Une redingote brodée de fils d'or au col et aux revers des manches, une chemise blanche à jabot, un gilet de brocard bleu et noir et un pantalon  assorti au tout. À ses pieds de belles chaussures bleues. A son côté pendait son arme.
Quelquefois sur son passage on pouvait entendre quelques murmures qui ne manquaient pas d'éloge ou d'autres s'étonnant de ne pas voir ladite personne accompagnée d'une escorte. Car ce visage à la chevelure blanche et ce regard gris acier appartenait au Conseiller du Roi, Abel Thorn. Il cheminait parmi le peuple rendant les saluts qui lui étaient faits au gré de ses pas. Cependant jusqu'à présent personne ne s'était risqué à venir l'importuner.

Après avoir marché un temps, il arrivait face à son établissement et le contemplait depuis l'autre côté de la rue. Qui aurait pu penser quelques années plus tôt qu'Aux Plaisirs Des Jeux rencontrerait un tel succès et que cela dépasserait les frontières d'Hespéria ? il est vrai qu'Abel s'était donné du mal afin que le projet voit le jour et il n'était pas peu fier de le voir prospérer de la sorte et perdurer. Dès l'ouverture, la noblesse et la bourgeoisie de la ville s'étaient pressées, curieuses de découvrir ce nouveau lieu. Et quel lieu !

La demeure était située sur la plus grande rue du quartier résidentiel. Sur le devant, une belle allée végétalisée vous menait à une magnifique demeure en pierre à grandes fenêtres. Le porche d'entrée à colonnades était surmonté d'un balcon en arc de cercle qui ne manquait pas d'attirer les regards. De chaque côté de la porte, illuminée la nuit par de grosses lanternes se tenaient à toutes heures des portiers habillés en livrée rouge carmin, prêts à vous ouvrir la porte.
Une fois celle-ci franchie, il s'offrait à votre vue un hall fastueux agrémenté de larges tentures aux broderies raffinées et de gros bouquets de fleurs fraîches qui se succédaient au fil des saisons. Sur le sol de marbre blanc quelques tapis astucieusement disposés. Un large escalier menait au premier étage où se trouvait un bureau, un fumoir, des chambres et les appartements privés du propriétaire. Une fois cet instant de contemplation passé, des serviteurs se pressaient afin de vous débarrasser de vos capes et autres manteaux. S'en suivait alors un balai d'hôtesses qui vous accompagnaient vers les différentes salles de jeux. Certaines communes et d'autres privées.

Là encore, rien n'avait été laissé au hasard. Chaque salle possédait sa où ses cheminées et des hommes en armes étaient prêts à intervenir aux moins soucis afin d'assurer votre sécurité. Du personnel se chargeait de vous servir en petits fours et boissons afin que vous vous sentiez à l'aise et que vous désiriez prolonger votre venue.
Cerise sur le gâteau, au grand désespoir de certaines épouses, l'établissement offrait d'autres services, comme des filles de joie ou des prêts financiers. Il se murmurait même que certains paris clandestins s'y pratiquaient. Toutes les conditions étaient réunies afin que vous passiez d'agréables moments «  Aux Plaisirs Des Jeux » et qui vous ayez envie de revenir rapidement.

Abel scrutait de ses prunelles grises la bâtisse, à l'affût de quelques menus détails à rectifier et cela était de même pour le jardin.

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Dernière édition par Abel Thorn le Lun 19 Oct - 11:58, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeDim 4 Oct - 17:17

avec ABEL THORN

Le 5e jour de Mirios 1306

Le conseiller du roi, rien de moins !

AUX PLAISIRS DES JEUX

Natreck se regarda dans la glace qui était devant lui, un peu perplexe devant son apparence. Ses cheveux étaient fraichement coupés, sa barbe finement taillée et ses vêtements étaient de haute-couture, du genre qu’il n’aurait jamais pu se permettre en temps normal. Il portait une queue-de-pie noire et son habit d’un tissu sophistiqué était orné, de chaque côté du veston, d’une rangée de boutons argentés représentant des corbeaux, une petite touche personnelle que le couturier avait ajouté au vêtement pour le personnaliser. S’assurant que son client était parfaitement vêtu, il finit d’ajuster parfaitement le vêtement au corps du corbeau. Sa magie des fils, qui lui permettait de contrôler le tissu, faisait du couturier l’un des plus doués en ville. L’ensemble du corbeau était complété par des souliers de cuirs noirs et un haut-de-forme de la même couleur.  Il paraissait si bien qu'il ne se reconnaissait même plus !

– Qu’en pensez-vous, mon cher Reck? demanda le couturier en l’observant d’un œil expert.

– C’est... plutôt étrange, à vrai dire. Vous croyez vraiment que j’ai besoin de tout ça? Dis Natreck en écartant les bras, désignant l’ensemble.

– Mais ce ne sont que des vêtements basiques, juste quelque chose pour qu’on ne vous remarque pas parmi les nobles ! Vous paraissez d’ailleurs très bien. N’est-ce pas ce que vous vouliez, monsieur ?

– Oui, c’est exactement ce que je voulais, et je vous en remercie, Filius, dit-il en poussant néanmoins un long soupir. Cela remboursera pleinement votre dette, soyez-en certain. Cela me fait simplement étrange de me vêtir ainsi. Je ne suis pas à mon aise, dans ces vêtements.

– Pardonnez mon indiscrétion, mais pourquoi me demandez-vous ces vêtements? Loin de moi l’idée de me plaindre de cet échange de service, mais cela me semble bien peu, et...

Le terran devait avoir dans la petite cinquantaine. Il avait le regard perçant et fier, mais cette fois, sa voix tremblait légèrement. Il semblait mal à l’aise devant Natreck, qui l’effrayait visiblement. Le yorka l’avait toutefois tiré d’un mauvais pas dans le passé en faisant preuve de beaucoup de mansuétude malgré ses erreurs, et Filius lui devait d’avoir conservé son commerce et surtout, sa vie. Le corbeau, agacé, lui coupa la parole.

– La raison pour laquelle je veux ces vêtements ne vous regarde pas, Filius. Cessez donc ces questions ridicules. Cela changerait-il quoi que ce soit à notre entente ?

– Non, bien sûr que non, monsieur, murmura l’homme avec respect, visiblement effrayé, à celui qu’il connaissait comme Reck, l’éclaireur.  

– Considérez-nous comme quittes, alors. Et oubliez que nous nous sommes vus, je vous prie. Cela vous rendra service autant qu’a moi,  dit-il sans tenter de cacher la menace que sa phrase renfermait.

L’homme hocha frénétiquement de la tête, et son regard convainquit Natreck qu’il tiendrait sa langue. D’un mouvement sec, il pivota vers la sortie de la boutique, la tête haute, jouant le rôle qui allait avec le costume. Si Natreck avait grandi sur les routes, cela ne l’avait pas empêché d’apprendre le fonctionnement de la noblesse, et il avait passé suffisamment de temps à Hespéria pour connaître les rudiments des bonnes manières. Toutefois, ça ne restait que cela : des rudiments.  

Le ladrini avait rendez-vous avec un client potentiel au réputé établissement « Aux Plaisirs des Jeux ». Ce haut lieu, connu de toute la ville, mais surtout de la noblesse, était l’endroit parfait pour se détendre en compagnie de jolies dames et de joueurs féroces. N’y entrait pas le premier trouant qui passait, car ceux qui fréquentaient l’endroit avaient belle allure et surtout, une bourse bien remplie pour pouvoir parier allègrement. On disait que le roi Timothée lui-même se plaisait à fréquenter l’endroit. Natreck, lui, ne s’y était jamais rendu, n’aimant pas du tout ce genre d’endroit. Il avait en fait l’habitude d’éviter les lieux où il avait trop de monde, préférant de loin la nature. Son potentiel client avait cependant lui-même une bourse bien remplie et le ladrini avait bien envie de la voir changer de main. Il avait donc accepté cette rencontre dans ce lieu particulier. Ce n’était pas la première fois que celui-ci faisait appel aux ladrinis, Natreck savait donc qu’il payait bien.  

Il quitta rapidement le centre-ville, se dirigeant vers le quartier résidentiel. Il ne connaissait pas l’emplacement exact de l’établissement et choisit donc de s’y rendre en avance, voulant se familiariser avec l’endroit avant de rencontrer son client. Il traversa le quartier rapidement, gêné par son col qui le grattait épouvantablement. Comment les nobles pouvaient-ils supporter ces vêtements à longueur d’année ? En plus, il faisait chaud avec toutes ces couches de tissus, et pourtant, ils n’étaient qu’en Enkilil, la saison douce. Il n’imaginait pas à quel point ces habits étaient inconfortables durant les chauds mois de Béamas ! En s’aventurant dans les hautes rues du quartier, le yorka remarqua pourtant une différence notable dans le regard des gens qu’il croisait. Le rang social était d’une importance capitale dans cette ville, Natreck le savait, mais il constatait, maintenant qu’il était vêtu comme eux, à quel point cela avait dû influencer ses relations avec ces gens de la haute. On le salua à quelques reprises de la tête et on l’informa bien volontiers de la direction à prendre pour rejoindre son lieu de rendez-vous, même si certains eurent un mouvement de recul en voyant son immense pupille noire.  

Quelques personnes profitaient de la rue en cette magnifique journée ensoleillée. La rue qu’on lui avait indiquée réunissait des demeures impressionnantes aux jardins colossaux. Le corbeau s’arrêta un instant, se sentant bien petit face à ces bâtiments. Il ne l’aurait pas avoué, mais il était un peu effrayé. Les nobles étaient des penseurs vifs qui aimaient jouer avec les mots. Natreck ne doutait pas de son intelligence, mais il savait que ses connaissances, bien que vastes, n’étaient pas de celles qui permettaient de faire la conversation dans de tels endroits. La plupart des gens qui fréquentaient cette partie du quartier résidentiel avaient eu des tuteurs et avaient grandi dans ces coutumes qui étaient si étrangères à sa vie de nomade qu’il avait du mal à s’y intégrer. Il devait pourtant s’y faire, et la promesse d’une bourse bien remplie l’y aida. Redressant le dos et relevant le menton, Natreck s’approcha d’un homme qui observait le jardin du bâtiment qui leur faisait face.  

– Excusez-moi,  dit le yorka en s’approchant.

L’homme semblait avoir environ son âge, mais dès que Natreck entrevu ses traits fins, il sut qu’il n’avait pas à faire à un terran. Son visage dégageait une froide harmonie qui le rendait magnifique. Ses cheveux blancs étaient parfaitement coiffés et son habit témoignait d’un rang particulièrement élevé. Natreck n’était pas un connaisseur, mais au moment où il croisa le regard immense du sylphide, il sut qu’il devait faire partie de la haute noblesse, voire peut-être même de l’entourage du roi lui-même. Il avala sa salive, regrettant de s’être adressé à cet homme en particulier. Il reprit toutefois rapidement contenance et, évitant de passer pour un idiot, il enchaina rapidement.

– Je suis désolé de vous importuner,  s’excusa-t-il à nouveau, son aplomb retrouvé. Je suis à la recherche de l’établissement « Aux Plaisirs des Jeux ». Seriez-vous en mesure de m’indiquer la direction ?  

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MessageSujet: Re: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeDim 4 Oct - 23:21

AUX PLAISIRS DES JEUX


Le 5 du mois Mirios 1306


A rester de la sorte, planté de l'autre côté de la rue à scruter son établissement, Abel n'était pas resté solitaire très longtemps. Le quartier était très fréquenté et Abel connut des habitants, aussi une dame se promenant avec deux de ses filles en âge de se marier, était venue tout naturellement le saluer.

" Messire Thorn, quelle agréable surprise. Voici plusieurs jours que nous ne vous avions pas vu et nous nous inquiétions à cause avec cette horrible fièvre qui frappe un peu partout."

Tout en ajoutant cela, la femme portait une main à sa poitrine comme soulagée. Abel ainsi apostrophé, se détournait de sa contemplation pour poser son regard acier sur la femme qui venait de l'aborder,de la saluer avec égard ainsi que ces filles.

"Dame Gena, Damoiselle Louise, Damoiselle Bérénice, mes hommages. J'ai été très sollicité pour tout vous dire. La charge que j'occupe n'est pas de tout repos. Je vous remercie cependant de vous être inquiétée de ma personne. Je gage que Monsieur votre époux se porte bien ainsi que le reste de vos enfants. Trois fils me semble-t-il ?"

"C'est bien cela, trois fils et deux filles. Quant à Monsieur mon époux, il se porte comme un charme, je vous remercie. Belle journée n'est-ce pas ?"

"Oui, un peu chaude cependant."

Son regard coulait sur chacune d'entre elles alors qu'il les invitait d'un geste soupke à se déplacer à l'ombre d'un arbre.

"Il ne faudrait pas que vous preniez de vilaines rougeurs qui viendraient gâcher vos teints de porcelaine. Comme toujours vous êtes très en beauté Mesdames. Je dois faire des envieux parmi les nobles du quartier, si bien entouré."

Un léger gloussement des jeunes femmes qui n'avaient d'yeux que pour le Conseiller, comme hypnotiser par son charisme, sa beauté froide et ses bonnes manières. Rêvant sans doute en secret de lui, comme du prince charmant idéal.
Abel était  ce qu'on appelait un bel homme, il le savait et il savait aussi qu'il était un parti très convoité depuis qu'il était Conseiller du Roi. Seulement voilà, le Sylphide n'était pas homme à s'engager et à se voir passer la corde au cou. Il préférait demeurer libre et profiter des plaisirs de la vie. Cependant bien qu'il soit un personnage public et très en vue de la cour, nul ne lui connaissait de dulcinée ou de compagnon.L'homme avait et l'art et la manière de se montrer très très discret sur le sujet.
Oh, bien sûr quelques rumeurs avaient circulé, mais rien de concret, juste des « on dit » qui avaient été bien vite oubliés. Certaines langues, bonnes ou mauvaises avaient laissé sous-entendre qu'Abel avait éconduit quelques Demoiselles un peu trop pressantes, mais aucun nom n'avait fuité.
Mais revenons à notre trio, ou plutôt à Gena qui s'était mis en tête de voir une de ses filles épouser le Conseiller du Roi et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle mettait tout en œuvre pour y parvenir. Invitations, cadeaux, et autres présents, mais jusqu'à présent cela n'avait pas porté ces fruits. Néanmoins, elle semblait ne pas vouloir encore renoncer, au désespoir d'Abel qui supportait cela depuis des semaines. Il ne voulait pas se montrer désobligeant tout de suite, mais cela viendrait tôt ou tard et comme les autres, il les éconduirait. Pour l'heure, son coeur n'était pas à prendre, il avait d'autres projets.

"Messire Thorn, voyons! Vous faites rougir mes filles."

Un sourire en coin à la commissure des lèvres du Sylphide tandis qu'il fixait tour à tour les demoiselles en question.

"Louise! Clotilde! Cessez donc de glousser comme des dindes !" Commande soudainement leur mère. "Un peu de tenue, vous êtes en présence du Conseiller du Roi."

Abel levait doucement une main en signe d'apaisement.

"Dame Gena, je sais combien l'éducation de vos filles vous tient à cœur, mais de grâce, pardonnez-leur ce petit moment d'égarement."

La femme soupirait et se résignait bien vite à la demande de Abel.

"Oui, vous avez sans doute raison. Je suis un peu trop exigeante avec elles, plus que je ne le suis avec mes fils.Cependant elles vont bientôt faire leur entrée dans le monde et à la cour, ainsi elles doivent être irréprochables."

"Je le comprends fort bien Madame et c'est tout à votre honneur."

La rombière se sentait flattée par les propos du Conseiller et se redressait fièrement.

"Mon époux et moi-même désirons vous inviter à dîner. Auriez-vous une disponibilité cette semaine?"

Abel se frottait le menton quelques secondes, réfléchissant à la chose et à son emploi du temps très chargé.

"Eh bien, cela va être difficile, mais je pense pouvoir me libérer après-demain. Cela vous conviendrait-il ?"

La femme tapait dans ses mains, visiblement ravie qu' Abel accepte.

"Après demain, c'est parfait, parfait. Je serais ravie de vous recevoir à ma table."

Quelle tuile, de devoir se coltiner cette mégère et son insupportable mari, mais bon il fallait bien se montrer disponible et avenant avec certaines personnes de la cité. Abel ne doutait pas un seul instant des intentions de cette bonne femme. Qui plus est, elle inviterait d'autres notables, trop heureuse de se faire mousser d'avoir le Conseiller du Roi à sa table. Ce ne serait qu'un pénible moment à passer, un comme tant d'autres. Cela pouvait aussi amener Abel à rencontrer de nouvelles personnes et ça pouvait être intéressant.

Alors que ces dames venaient de prendre congé, un homme s'arrêtait à hauteur du conseiller, lui demandant où se trouvait l'établissement Aux plaisirs des jeux. Abel, le jaugea de son mettre quatre-vingt-quinze avant de lui répondre d'une voix sobre et claire.


"Messire, vous ne m'importunez aucunement. L'établissement que vous chercher se trouve de l'autre côté de la rue."

Il le pointe de sa canne d'un geste tout en élégance et légèreté.

"Je m'y rendais justement. Nous pourrions faire ces derniers pas de concert ?"

Abel s'engageait alors sur la chaussée en direction de la demeure, invitant l'homme à le suivre. Le Yorka avait belle allure dans son costume, il fallait bien l'avouer, mais ici, c'était un peu le cas de tout le monde, vu le quartier.

"Je ne pense pas vous avoir jamais vu Aux plaisirs des jeux."

Après avoir remonté l'allée jusqu'à la bâtisse luxueuse, les portiers saluaient les deux hommes avant de leur ouvrir les portes.

"Monsieur Thorn, Messire, soyez les bienvenus Aux plaisirs des jeux. "

Avant de franchir le pas-de-porte, Abel leur adressait quelques mots.

"Hector, Charles, aucun incident à signaler ?"

"Non Monsieur, aucun. » Répondait un des portiers. " Il y a cependant une Dame qui vous a demandé. "

"Une dame ? !" s'étonnait Abel.

"Elle n'a pas daigné laisser son nom et reviendra plus tard."

"Fort bien, je vous remercie."

Abel entrait alors dans l'édifice où il était accueilli par des hôtesses.

"Monsieur Thorn, ravie de vous revoir en vos murs."

Abel se débarrassait alors de sa veste et la confiait à une jeune femme brune, qui s'empressait de la monter à l'étage tandis qu'une autre s'occupait de Natrek avec les mêmes égards . Abel se tournait alors vers le jeune homme aux yeux noirs.

"Comme vous l'aurez certainement compris, je suis le propriétaire des lieux, Abel Thorn. Peut-être puis-je vous faire découvrir l'établissement? A moins que vous ne préfériez le découvrir seul ?"

Charmant et courtois comme toujours alors qu'on venait leur tendre un plateau de petits fours et de boisson. Abel déclinait l'offre, attendant la réponse du Yorka.

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Dernière édition par Abel Thorn le Dim 25 Oct - 13:55, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeMar 6 Oct - 12:52

avec ABEL THORN

Le 5e jour de Mirios 1306

Le conseiller du roi, rien de moins !

AUX PLAISIRS DES JEUX

Le sylphide lui présenta un visage aimable en lui désignant l’établissement qui leur faisait face. Ayant eu l’occasion de fréquenter les sylphides lors de passages à la Cité Céleste, le yorka demeura pourtant sur ses gardes. Les sylphides étaient des êtres à part, souvent très intelligents, qui se distinguaient par leur haute opinion d’eux-mêmes et par leur maîtrise de la magie. Le corbeau avait appris à la dure qu’il fallait être prudent avec le beau peuple, car ils cachaient souvent beaucoup de secrets. Bien que sympathique au premier abord, l’homme avait un éclat froid dans les yeux qui contrastait avec son charisme. Natreck n’avait pourtant pas grand-chose à perdre et il accepta avec amabilité de suivre l’homme jusqu’à l’établissement, malgré tout heureux d’avoir un exemple de bonne tenue sous les yeux.

– Je ne pense pas vous avoir jamais vu Aux plaisirs des jeux.

– C’est ma première fois, effectivement, dit Natreck en souriant. La réputation de cet établissement a eu des échos jusqu’à Thyrénium !

Ils s’approchèrent du bâtiment qui était tout bonnement magnifique. Entretenu avec soin, le jardin présentait des arbustes finement taillés et une pelouse libre d’herbes folles. Cela manquait de naturel aux gouts de Natreck, mais il devait bien avouer que cela donnait un aspect très élégant. L’allée de pierres conduisait à de larges portes ornées de parures luxueuses. Le bâtiment était gardé par des portiers qui les saluèrent au passage. Le premier, un maigrelet aux cheveux bruns, semblait particulièrement fier de sa fonction, alors que dans les yeux de l’homme aux cheveux grisonnant se lisait un profond respect. C’est lui qui adressa la parole au sylphide, lui mentionnant qu’une dame avait souhaité lui parler. Visiblement, celui que le corbeau accompagnait était le propriétaire des lieux, ou tout du moins quelqu’un d’assez important pour qu’on le reconnaisse aisément. Thorn... Ce nom disait quelque chose au corbeau. Il était certain que c’était quelqu’un important, mais il n’arrivait pas à se souvenir ou il avait entendu ce nom auparavant.

Alors qu’ils pénétraient dans l’établissement, deux ravissantes jeunes femmes s’approchèrent d’eux, saluant à nouveau l’homme par son nom. Imitant son guide, il laissa son veston à la dame qui lui faisait les yeux doux. Il la remercia chaleureusement alors que sa collègue et elle se retiraient. Thorn s’adressa alors à Natreck, se présentant officiellement. Abel Thorn ! Ce nom résonna dans l’esprit de Natreck pendant quelques secondes avant qu’une succession de souvenirs lui vienne à l’esprit. Il revit mentalement le sylphide lors de la condamnation de Torenheim, l’ennemi public numéro 1, ains que lors d’autres évènements qui avait marqué Hespéria. À l’époque, l’ayant vu seulement de loin, il n’avait pas imaginé qu’il était un sylphide, ce qui expliquait pourquoi il ne l’avait pas reconnu immédiatement. Il était intimidant de se trouver auprès d’un personnage aussi important, mais avec un peu de chance, il pourrait s’en faire un allié de choix !

– Peut-être puis-je vous faire découvrir l’établissement? À moins que vous ne préfériez le découvrir seul ?

– C’est un honneur de vous rencontrer, monsieur Thorn. Votre réputation vous précède ! Je suis Zarys Husta, dit-il en se servant du même pseudonyme qu’il avait donné à son potentiel client. J’accepte votre proposition avec joie.

Il était rare que Natreck donne son véritable nom, et il était passé expert dans l’utilisation de pseudonymes. Il ne pouvait pas se permettre de dévoiler son identité au conseiller du roi. Timothée n’appréciait pas les ladrinis, il valait donc mieux éviter que le sylphide en apprenne trop sur ses véritables intentions. Gardant une mine sympathique, il refusa les petits fours, mais accepta bien volontiers la boisson qu’on lui proposait.

– Le service dans cet établissement est excellent, commenta « Zarys » en prenant une gorgée de sa boisson.




[Un peu court et je ne fais pas avancé non plus, je me reprendrai avec ma prochaine réponse :)]

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MessageSujet: Re: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeMer 7 Oct - 13:40

AUX PLAISIRS DES JEUX


Le 5 du mois Mirios 1306


Abel n'était pas homme ou plus tôt sylphide à ne pas se montrer courtois avec autrui et c'était sans doute dû au poste qu'il occupait en tant que Conseiller du Roi. Après tout il devait renvoyer une certaine image. Cependant les rares fois où il venait à s'emporter, il valait mieux raser les murs et faire profil bas.
Le Yorka affirmait avoir entendu parler de l'établissement en Thyrénium et vantait le service qui lui était proposé ce qui ne fit d'accroître intérieurement la satisfaction d'Abel.


"Enchanté de vous connaître Messire Husta. Vous me voyez ravi d'apprendre que la réputation de mon établissement vous soit parvenue jusqu'en Thyrénium. Et plus encore de vous voir satisfait de nos services à peine la porte franchit. Je mets un point d'honneur à ce que ma clientèle trouve son bonheur dans mon humble maison de jeu.

Abel faisait quelques pas, invitant d'un geste de la main, Zarys à le suivre dans la première salle."

" J'ai créé cet établissement il y a quelques années et je m'étonne encore du succès qu'il rencontre depuis son ouverture. A croire que le peuple d'Espéria manquait cruellement de distractions."

A peine venaient-ils de franchir le seuil de la première pièce que déjà le Conseiller était salué ou sollicité par de nombreuses personnes. Il promit à tout un chacun qu'il viendrait les voir un peu plus tard quand ces affaires le permettraient.

" Excusez-moi pour tout ceci, mais à chaque fois que je daigne me montrer, c'est la même chose. Revenons donc au tour des lieux. La bâtisse possède dix-huit pièces. Allant de salles de jeux communes à d'autres privées. À l'étage, un fumoir où ces Messieurs se retrouvent afin de converser des choses et d'autres, loin du brouhaha du rez-de-chaussée. Nous disposons aussi de chambres mises à disposition de nos clients afin de satisfaire des besoins plus érotiques par le biais de filles de joie, triées sur le volet. Toujours à l'étage se trouvent mon bureau et mes appartements."

Qu'il était donc compliqué de pouvoir se déplacer sans être dérangé à tout bout de champ ! Abel glissait donc quelques mots au service d'ordre afin de ne plus être importé. Aussi quand cela se produisait, la ou les personnes en question étaient arrêtées aussitôt et invitées courtoisement à retourner aux tables et à prendre leur mal en patience. Ils traversèrent donc les différentes salles et chacune d'entre elles étaient décorées avec luxe, dans un style différent représentant chaque contrée d'Isthéria. Ainsi quiconque se présentait en ce lieu, pouvait retrouver un peu de ses racines.

"Je mets un point d'honneur à que tout soit parfait, aussi bien à l'extérieur, qu'aux services proposés à l'intérieur. Je veux que ma clientèle se sente bien et revienne régulière. Curieusement, j'ai dû faire aménager un salon pour ces dames qui sont de plus en plus nombreuses à fréquenter les lieux. Cependant je soupçonne certaines d'entre elles d'accompagner leur époux afin de leur éviter d'être tentés par quelques délices de la maison."

Ils poursuivaient leur chemin, passant de salle en salle.

"J'emploie un service d'ordre armé afin que tous débordements soient évités, vu les sommes d'argent qui transitent par ici.  Il serait mal venu de se faire attaquer et dépouiller par des personnes malintentionnées et plus encore de voir ma clientèle molestée ou même tuée."

Abel saisissait une coupe de champagne sur un plateau porté par une charmante hôtesse et la portait à ses lèvres afin d'en boire quelques gorgées.

"À l'arrière de la maison se trouve un grand jardin, agrémenté d'une fontaine, où il fait bon se prélasser entre quelques partis de jeux."

Le sylphide terminait son verre et le déposait sur le manteau d'une cheminée où il ne restait pas très longtemps, enlevé par une hôtesse.

"J'imagine que vous êtes ici pour affaire ? Vos contacts vous ayant donné rendez-vous ici ? Depuis quelque temps, c'est devenu monnaie courante. Allez donc savoir pourquoi ? Après je ne vais pas m'en plaindre, cela fait marcher le commerce."

C'est alors qu'un serviteur en livré royal arrivait à leur hauteur et tendait un pli au conseiller. Ce dernier s'en saisissait, le consultait rapidement, et le rangeait dans la poche intérieure de son gilet.

"Il semble que les affaires du royaume me rattrapent. Cela n'est cependant pas urgent et ne requière pas de moi une présence immédiate. Aussi j'ai encore du temps à vous accorder Messire Husta."

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Dernière édition par Abel Thorn le Dim 25 Oct - 13:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeJeu 22 Oct - 2:26

avec ABEL THORN

Le 5e jour de Mirios 1306

Le conseiller du roi, rien de moins !

AUX PLAISIRS DES JEUX

« J’ai créé cet établissement il y a quelques années et je m’étonne encore du succès qu’il rencontre depuis son ouverture. A croire que le peuple d’Espéria manquait cruellement de distractions. »

– Vous avez sûrement raison. Il faut dire que les établissements aussi diversifiés et d’une aussi grande qualité sont rares. Selon moi, vous avez visé juste avec cet établissement, monsieur Thorn. Il faut dire que les dernières années ont été particulièrement rude...


Natreck ne pouvait s’empêcher d’être impressionné par le luxe qui l’entourait. Chaque mur était richement décoré et les gens qui déambulaient, y compris ceux qui y travaillaient, étaient d’une prestance qu’il peinait à imiter. Le conseiller demanda, après une énième personne venue le déranger pendant qu’il présentait son bâtiment, de le laisser tranquille, et l’on évita ensuite de les déranger. Visiblement très fier de ses accomplissements, il lui présenta le salon dans lequel se trouvaient quelques dames aux airs pincés. Si certaines semblaient à l’aise et profitaient des mets et boissons offerts par la maison, d’autres donnaient l’impression d’être là par obligation et semblaient nerveuses, jetant des coups d’œil par-dessus leur épaule. C’était sans doute celles qui venaient ici pour surveiller leur mari, ce qui amusait le corbeau. Il était vrai que certains hommes avaient une idée plutôt relative de la fidélité, en plus de souvent avoir épousé une femme désignée par leur famille plutôt que de s’être uni par amour. Cela était particulièrement vrai dans la noblesse et il connaissait suffisamment d’hommes fréquentant des maisons closes pour ne pas être surpris.

Le corbeau vanta la fidélité de certains paysages représentés dans les pièces qu’ils traversaient. Les grands arbres de Cebrenia ou les sombres tunnels d’Umbriel rassemblaient des gens de toutes les races, souvent attirés par ces représentations de leur patrie d’origine. Les terrans étaient toutefois omniprésents, comme partout à Hespéria, mais Natreck repéra tout de même plusieurs yorkas, quelques sindarins, un ou deux sylphides en plus de son guide et une poignée de zélos. Les gens semblaient pour la plupart bien s’amuser, et Natreck fut tout de suite intéressé par la pièce dans laquelle se jouaient certains jeux d’argent. Celle-ci était remplie à craquer, les diverses tables de jeu presque toutes occupées. S’il n’appréciait pas particulièrement les jeux de hasard, il était toutefois bon dans certains jeux de cartes et autre type de loisir ou la logique, mais aussi le bluff revêtait une grande importance.

« J’emploie un service d’ordre armé afin que tous débordements soient évités, vu les sommes d’argent qui transitent par ici. Il serait mal venu de se faire attaquer et dépouiller par des personnes malintentionnées et plus encore de voir ma clientèle molestée ou même tuée. »

Natreck hocha la tête, se contentant de continuer de suivre Thorn, vérifiant par réflexe la présence de ce service d’ordre. Il en repéra quelques représentants, et estima qu’il s’agissait d’un lieu hautement protégé, bien plus que ne l’étaient habituellement les établissements du genre. Pour voler un tel endroit, il fallait être admirablement bien préparé, connaître les positions des surveillants et apprendre les tours de garde. Plus par habitude que par réelle intention de nuire à l’établissement, Natreck nota mentalement ceux dont le regard, l’habillement ou l’attitude laissait présager un talent militaire. Certains, habillés comme les clients ou les majordomes, passaient inaperçus auprès des nobles qu’ils côtoyaient, mais leur vigilance et leur regard étaient des indices probants de leur réel rôle dans l’établissement.

Abel lui présenta ensuite les jardins et sa grande fontaine, et Natreck sourit en voyant quelques corbeaux qui s’y abreuvaient, piaillant allègrement sans que ceux qui les entouraient leur prêtent attention. Particulièrement intelligent, l’un d’eux dévisagea le yorka, poussant quelques cris que Natreck reconnut comme une invitation. Il se retint pourtant de lui répondre, jugeant que son guide pourrait mal prendre de voir un client se mettre à croasser, voire pire, à se dévêtir pour se transformer. Il se contenta donc d’ignorer l’animal, malgré tout amusé alors qu’il imaginait la réaction d’Abel s’il se transformait pour rejoindre les autres oiseaux. Reportant plutôt son attention sur le conseiller, il opina à sa prochaine question.

« J’imagine que vous êtes ici pour affaire ? Vos contacts vous ayant donné rendez-vous ici ? Depuis quelque temps, c’est devenu monnaie courante. Allez donc savoir pourquoi ? Après je ne vais pas m’en plaindre, cela fait marcher le commerce. »

– Effectivement, un client potentiel m’a invité pour une rencontre, acquiesça « Zarys ».

Il ne donna pas plus de détail, car au même moment, un serviteur dont l’habillement représentait les couleurs royales s’inclina devant le conseiller avant de lui remettre un bout de papier qu’Abel s’empressa de lire. Il ignora complètement Natreck, puis, alors que son maître avait le dos tourné, adressa un regard dédaigneux au yorka qui se contenta de lui sourire avec arrogance. La jalousie du serviteur était évidente, et il aurait probablement donné beaucoup pour que sa place et celle du yorka corbeau soient échangées. Il n’osa cependant pas trainer dans les parages et laissa vite les deux hommes tranquilles. Rapidement, Abel rangea la missive dans l’une des poches de son habit avant de s’adresser au yorka.

« Il semble que les affaires du royaume me rattrapent. Cela n’est cependant pas urgent et ne requière pas de moi une présence immédiate. Aussi j’ai encore du temps à vous accorder Messire Husta. »

– Puisque vous avez un peu de temps, que diriez-vous de partager une table de jeu avec moi ? J’ai moi aussi un peu de temps avant ma rencontre, dit Natreck en souriant.



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MessageSujet: Re: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeDim 25 Oct - 13:50

Aux Plaisirs des Jeux



Le 5 du mois Mirios 1306


Lorsque Abel s'était installé en ville, rien n'aurait présagé que son établissement de jeux trouverait pareil accueil ? Il ne désemplissait pas et ce n'était que tard dans la nuit que les portes se fermaient. Il n'était pas peu fier de sa réussite et c'est avec une fierté évidente qu'il avait fait visiter la demeure. Ils se trouvaient dans le jardin à converser, Zarys lui confirmant qu'il attendait bien quelqu'un. Soudain des croassements attiraient l'attention d'Abel en direction de la fontaine où des corbeaux prenaient leur aise. Il eut un léger rictus.

"J'en connais un qui va les faire décamper rapidement."

A peine venait-il de prononcer ces mots d'un énorme félin sortait des buissons et courait en direction de la fontaine provoquant l'envolée des volatiles et des croassements. Il y eut quelques cris de surprise devant l' éruption si soudaine de l'animal, avant que les discussions ne reprennent le plus simplement du monde. Comme si les habitués ne s'étonnaient pas de voir un tel animal dans les parages. Campé sur le bord de la fontaine, le félin en fit le tour tranquillement avant de sauter à terre. Il s'avançait alors en direction de Zarys et d' Abel, la démarche silencieuse, la tête haute, un air de défi dans le regard.

Il se distinguait par un corps agile, musclé et trapu au large poitrail, surmonté d’une tête ronde et courte, ornée de moustaches très visibles. De grands yeux à pupilles rondes adaptées à des mœurs nocturnes. Le revers de ses oreilles et l’extrémité de sa queue étaient noirs. Une longue queue qui lui permettait un maintien de l'équilibre parfait. A vu d'oeil il devait peser dans les 75 kg voir peut-être un peu plus. Tout en se déplaçant, il ouvrait des mâchoires musclées dotées de longues canines qui lui permettaient de serrer et de retenir des animaux plus gros que lui, et ses dents semblaient particulièrement bien adaptées pour couper les muscles et les tendons. En somme mieux ne valait pas finir sous ses pattes sous peine de passer un sale moment, voire même le dernier.


"Reckless et sa façon toute particulière d'entrée en scène.  Ne vous inquiétez pas, il est à moi."  

Le puma s'arrêtait à quelques mettre du duo, observant l'individu près de son maître l'espace d'un moment furtif. Abel s'avançait vers l'animal et s'accroupissait à sa hauteur, lui caressant la tête affectueusement.

 "Alors mon beau, on effraie les clients. "

Il flattait l'encolure de l'animal qui se mettait a ronronné tel un gros chat. Après quelques instants, Abel se redressait et le puma s'en allait tranquillement, disparaissant dans le jardin. Abel s'adressait  alors aux personnes présentes dans le jardin.

"Vous me voyez navré s'il vous a effrayé, mais il est un peu joueur quand des volatiles envahissent son domaine."

Quelques rires et des signes de mains comme quoi cela n'avait que peu d'importance. Il reportait alors son attention sur Zarys qui lui proposait de partager une table de jeu.  Abel haussait légèrement le sourcil.

"Je crains de vous décevoir, mais je ne suis pas un adepte des jeux. Je ne joue jamais aux tables de mon établissement. Une règle de conduite dirons-nous."

Il invite alors Zarys a regardé l'intérieur de la demeure.

" Je suis certain que vous trouverez quelques partenaires de jeu, ravis de vous accueillir à leur table. A moins que vous ne préfériez profiter d'un moment convivial au fumoir entre gentils-hommes ou avoir une compagnie féminine d'ordre plus privé."


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MessageSujet: Re: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeJeu 12 Nov - 13:29

avec ABEL THORN

Le 5e jour de Mirios 1306

Le conseiller du roi, rien de moins !

AUX PLAISIRS DES JEUX

Lorsque le félin surgit soudainement, les corbeaux n’attendirent pas une seconde pour décamper prestement. Magnifique bête au pelage lustré, le puma n’avait pas besoin d’habits et de parures pour faire valoir sa prestance. Le doux roulement de ses épaules et son regard perçant suffisait à imposer le respect, et bien que, parmi les gens qui se trouvaient là, peu semblaient étonnés de voir un tel animal rôder parmi eux, ceux qui se trouvaient sur son chemin s’empressèrent malgré tout de s’écarter de sa route.  

– Reckless et sa façon toute particulière d’entrée en scène. Ne vous inquiétez pas, il est à moi.

Natreck hocha la tête, amusé. Les isthériens avaient parfois de drôle de compagnon. En tant qu’oiseau, il avait ce drôle d’instinct qui sommeillait en lui et qui lui donnait envie de s’envoler devant le regard insistant du félin, mais comme il était yorka, il refoula ce sentiment et posa un regard respectueux sur l’animal. Il faut dire que Natreck avait parfois plus de respect pour le règne animal que pour les divers peuples d’Istheria... Lorsque Reckless fut tout prêt, il put remarquer la pierre de sphène bleue incrusté au dos de l’animal, à la base de son cou. Il ne semblait cependant pas être doté d’un pouvoir de télépathie, contrairement à sa furette Kouna, mais la présence de cette pierre prouvait que l’animal n’était pas ordinaire. Abel le caressa comme s’il s’agissait d’un gros chat, ce qui fit sourire Natreck. Le conseiller semblait soudainement beaucoup moins hautain alors qu’il devenait un peu gâteux devant le félin qui ronronnait de contentement.  

– Il est magnifique, cela ne fait aucun doute, commenta Natreck alors que l’animal s’éloignait.

Natreck fut déçu que le conseiller décline son invitation, mais a y réfléchir, il comprenait ses raisons.

– Oh, bien entendu.  

Il pourrait en effet être mal vu d’avoir des dettes envers ses clients, et de l’autre côté, il pourrait se faire des ennemis s’il était doué.  

– Je suis certain que vous trouverez quelques partenaires de jeu, ravis de vous accueillir à leur table. À moins que vous ne préfériez profiter d’un moment convivial au fumoir entre gentils-hommes ou avoir une compagnie féminine d’ordre plus privé.

Natreck sourit discrètement, l’idée d’une compagnie féminine le mettant mal à l’aise. Plutôt prude, il n’avait jamais exploré sa sexualité et se trouvait toujours gêné lorsqu’une femme lui faisait des avances. Cela était particulièrement vrai avec les filles de joie, car il savait parfaitement qu’elles ne venaient pas vers lui parce qu’elles l’appréciaient, mais simplement parce que c’était leur métier. Comme il n’avait jamais vraiment été attiré par une représentante de la gent féminine, il ne savait pas réagir, ce qui, à son grand dam, semblait les attirer encore plus. Le fumoir était déjà quelque chose qui se rapprochait de ses goûts, mais c’était le jeu qui le tentait le plus.

– Je trouverai certainement de quoi me satisfaire,  dit-il en souriant. Je dois vous remercier pour cette visite privée, je me sens très privilégié que vous m’ayez accordé un peu de votre précieux temps.  



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MessageSujet: Re: Aux Plaisirs Des Jeux   Aux Plaisirs Des Jeux Icon_minitimeJeu 12 Nov - 18:45

Aux plaisirs des jeux




Le 5 du mois Mirios 1306

Les deux hommes s'étaient attardés dans le jardin et Abel avait profité de son félin quelques minutes. Minutes que l'animal avait apprécié avant de repartir comme il était arrivé. Le conseiller était flatté que l'homme reconnaisse la splendeur de son compagnon à quatre pattes.


"Oui, magnifique. J'en remercierai presque les Dieux d'avoir croisé sa route. Enfin cela n'a que peu d'importance."  

Notre Sylphide notait la petite pointe de déception de Zarys au refus de partager une table de jeu avec lui, mais en comprenait les raisons. Chose appréciable, car beaucoup ne le comprenait pas. Tous deux traversaient de nouveaux les différents salons, tandis que certains clients tentaient d'attirer l'attention d'Abel, en vain. Zarys le remerciait pour la visite lui signifiant qu'il trouverait de quoi s'occuper.

"Allons, allons Messire Zarys, je ne vais pas vous laisser de la sorte. Je vais vous confier aux bons soins d'Hortense qui gère cette établissement en mon absence." 

Abel fit signe à un serviteur et lui glissa quelques mots. Peu après une Sylphide à la beauté fatale arrivait à leur hauteur et les saluait tous deux.

" Euridice, je vous confie Messire Zarys. Veuillez satisfaire la moindre de ses demandes, que cela soit aux tables de jeux ou pour toutes autres prestations. " 

 "Bien Monsieur." 

Il se tourne vers le Yorka.

" A présent si vous voulez bien m'excuser, il me faut gagner la cour. Ce fut un plaisir de faire votre connaissance Messire Zarys. J'espère que vous mènerez vos affaires à bien."  

Un salut courtois et Abel s'éloignait, le devoir l'attendait.


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