[ANNULE]au fil de la fourure immaculée[PV Ester Rible]

[event fievre] au fil de la fourure immaculée

1er jour Moomé

J’avais de nouveau voyagé ces derniers temps, j’avais quitté des plaines, traverser des forêts et aussi une chaine de montagne. Les quelques villages sur mon chemin était empreint d’agitation. En effet, des hommes de fer, d’autres, plus modestement habillé, courant partout, certain cherchant même à fuir leur lieu de vie. Parfois des pleurs, parfois des cris sans pour autant de signe d’attaque extérieur. Était-ce les signes de ces fameuses maladies ne touchant que les bipèdes ? Celle là même que moi et un voyageur avons vérifier les méfaits dans la nature, constatant leur absence autant chez les autres animaux que chez les plantes. Sans doute ainsi, j’avais apprise à me méfier un peu, je ne m’approchais pas quand je voyait cela, des esprit échauffé risque bien plus de vouloir ma fourrure que des esprit encore empreint de bon sens et de logique. Certaine langue, parlant a l’abrie des arbres sans voir que je les observais, caché dans un buisson, parlait d’un feu des dieux ou bien de malédiction. Moi, de là ou j’étais, du peu que j’en voyais au fur et a mesure de mon chemin, je comparais cela plutôt au venin d’un serpent, vicieux et si petit que personne n’y fait attention, dissimulé dans la panique et confusion environnante, regardant simplement, comme moi je le fais, les conséquences de ses actes. Car beaucoup d’être vivant reste dissimulé, personne n’y prêtant garde. Certain telle que moi, méfiant, d’autre caché même dans la chair d’autrui à l’image de la sorte de créature ayant tuer mon frère autrefois, sortant de son corps. Et enfin, d’autre, sont simplement trop petit pour qu’on prête attention à eux jusqu’à que leur piqûre ou morsure, mortel, vous étreigne. Mais ce n’étais pas réellement le sujet, j’avais peut-être retrouvé les traces des miens, je n’en suis pas sûr. Il faisait encore doux, le ciel réchauffant de plus en plus la flore mais même sans neige, je reconnaissais en partie les arbres que je croisais, ceux après ces montagnes. Je bus à un étang ou l’eau était encore frais, un écho a des souvenirs ; n’est-ce pas cet étang ou j’avais déjà bu autrefois peu après avoir perdu les miens ? J’y resta un moment, hésitante, reverrais-je les miens ? Je n’en étais pas sure, j’espérais, enfin peut être ? Est-ce que je me trompais, était-ce juste mon envie guidant des souvenir enfoui ? Deux nuits à contempler le reflet de la lune dans l’étendu d’eau avant de reprendre ma route, contournant une énorme structure, surement l’œuvre des bipèdes, une fois de plus. Et enfin, une ville, ressemblant a elle seul a une montagne de glace et de neige. Curieuse, je m’approchais, sans doute grâce aux troubles environnantes, je pus entrer sans trop de problème malgré ma fourrure de blanc et de noir, louve peut être à l’allure plus commune ici. Après tout, il fait plus froid qu’ailleurs mais pour moi, il faisait en réalité bon, j’avais le poil épais ; j’ais grandis sur un endroit si froid, le souvenir des courses dans la neige avec mes frères loups me revient, nostalgique et triste. Rasant les murs, ne me baladant pas en plein milieu de la rue, je pouvais pour l’instant relativement bien observer sans être embêter. Je vis des chiens qui bien que différent aux loups, nous ressemblait un peu, peut être que l’on me confondait avec eux, ne prêtant pas attention plus que ça a moi pour y voir notre fondamental différence.

Mais bientôt, cette indifférence ne pouvant pas durer, quelques personnes me remarquèrent enfin, criant « au loup » et m’obligeant à commencer à courir à travers la cité, me faisant que plus remarqué. J’entendis même une vieille dire que j’avais sentie la mort dans cette ville et que j’étais venue manger les malades…. Un peu paniqué je l’avoue, mais ne montrant pas encore les crocs car pas encore acculé, je courue juste au hasard, regardant parfois en arrière, jusqu’à me prendre quelqu’un.

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Halloween

Je parle en #00cc00

DC du chat
TC: Eldinnor Ombre

" Le loup a toujours des raisons afin d'égorger les moutons."
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[event] Au fil de la fourrure immaculée

Voilà un certain temps que le nombre de malades de cette étrange fièvre affluaient au temple. Un nombre de prêtresses plus important qu’à l’habituée étaient « de corvée » de soins.
Ester, dont les capacités curatives n’étaient pas des plus évoluées, peinait à s’exécuter, surtout dans cette atmosphère étouffante. Elle en était presque à rêver d’un bain de neige bien fraîche.
Pour l’heure, elle profitait d’un repos bien mérité dans sa loge, écoutant sa sœur lui parler de ses explorations du jour… Mais surtout des bruits de couloir qu’elle avait pu glaner.

- Tu en es sûre, Pathé ? Tu sais que j’aimerais ne pas attendre une vie de plus. Il faut que je m’attire les grâces de la bonne candidate.

*Je ne fais que rapporter ce que j’ai pu entendre, ma sœur. Je ne suis ni une devineresse ni un oracle. Oh, quelqu’un vient !*

Comme toujours, Pathé avait eu l’ouïe fine. À peine s’était-elle cachée que l’on frappait à ma porte.

- Entrez !

Une prêtresse que trop bien connue entra. À chacune de ses apparitions, que ce soit dans mes quartiers ou dans la salle commune, elle venait m’apporter un pli avec une nouvelle corvée à faire pour les prêtresses de premier ordre.

- Ester, j’ai une missive pour vous !

- Comme toujours, très chère, comme toujours… Je vous remercie de l’avoir portée à ma connaissance, je ne vous retiens pas plus longtemps. Que la bonté de Kesha soit à jamais avec vous.

- Et avec vous.

J’inclinai la tête alors qu’elle prenait congé, déjà affairée à brise le sceau de cire pour prendre connaissance du contenu du courrier. Je le parcourus rapidement et ne pus m’empêcher de laisser un rire s’échapper.

*Qui a-t-il, ma sœur ?*

- Eh bien, Pathé, je suis « invitée » à me rendre dans la cité pour, je cite « Aider les miséreux atteint de la Fiève et chercher les vecteurs de propagations de cette engeance ».

*C’est un grand honneur que te font les prêtresses de premier ordre, non ?*

- Ou un moyen de trouver des réponses sans prendre de risques, en sacrifiant au besoin des prêtresses de moindre importance.

*Que tu es sombre, Ester.*

- Le monde est ainsi fait, Pathé. N’oublie jamais ce que l’on a fait à notre peuple…

Sur ces mornes de paroles, je préparais un paquetage, afin d’être prête lors de mon réveil aux aurores pour visiter Hellas.

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- Tenez, mon brave. Puisse Kesha vous aider à aller mieux.

C’était le sixième bougre qu’elle aidait depuis ce matin. Mon aide, hélas, se résumait bien souvent en une Ostie, une petite prière et un peu de réconfort aux proches. Certains malheureux n’en avaient plus pour longtemps, mes offices servaient surtout à apaiser la souffrance de leurs familles.

Profitant d’un rayon de soleil matinal, je sortis ma gourde pour me désaltérer. Il serait idiot de tomber malade à cause de la déshydratation et de la fatigue.

*J’aime venir en ville. Il y a toujours quelque chose à découvrir, de nouvelles créatures à rencontrer. Dommage que Pathé doivent rester à l’extérieur, mais sa présence risquerait par trop de me compromettre.*

J’allais reprendre une gorgée quand le monde autour de moi bascula. Ou plus exactement, que ma vision passa du ciel au toit des immeubles avant de brutalement venir admirer les pavés de la rue. Quelque chose ou quelqu’un venait de me percuter et tentait de fuir de sous mes jupons.
Des étoiles plein les yeux, Je soulevai mes vêtements pour en voir sortir… Un chien ? Non, pas tout à fait. Bien que le pelage puisse laisser le croire, il s’agissait plutôt d’un loup. Si Ester n’avait pas croisé ses congénères en coupant du bois, elle aurait pu s’y méprendre.
Un brouhaha dans son dos semblait indiquer que l’animal était pris en chasse par la garde.

- Mon pauvre, tu as du te perdre en ville… Ce n’est pas une raison pour que l’on te pourchasse comme un malpropre. Caches-toi vite, je vais m’occuper de tes poursuivants.

Étrangement, le loup s’exécuta, comme s’il avait compris les paroles d’Ester. Celle-ci n’eut pas de le temps de s’appesantir sur question que deux gardes essoufflés déboulaient derrière elle.

- Ma dame, vous allez bien ?

- Ai-je l’air de bien me porter, messieurs ? Trouvez-vous que ma position se prête au confort, à la bienséance et sied à la déesse ? Au lieu de poser de stupides questions, aidez-moi à me relever.

Visiblement gênés, les deux hommes aidèrent Ester à retrouver sa verticalité. Elle prit néanmoins le temps de remettre ses vêtements avant de leur adresser à nouveau la parole.

- Merci pour votre aide. Néanmoins, plutôt que de rester béat à regarder mes jupes, n’avez-vous pas une créature à rattraper ? Non contente de m’avoir renversé, ce monstre risque de provoquer plus de pagaille en ville. Allez, faites votre devoir !

Heureusement pour elle, les gens de la cité étaient majoritairement très pieux et avaient un profond respect pour l’ordre des prêtresses de Kesha. Ainsi, une demi-courbette plus tard, les gardes reprenaient leur vaine chasse.

- La voie est libre, tu peux y aller. Vu comment ils sont nigauds, tu ne risques plus rien.

[event fievre] au fil de la fourure immaculée

Je m’étais retrouver dans des tissus, des vêtements pour être plus précis. Il y avait des jambes avec, j’eut bien du mal à me tirer de là-dessous, bien que la sortie fût bientôt trouvée. La fille qui avait levé ainsi la chose semblait fine, pas trop grands non plus, un joli minois, il faut bien l’avouer. Une chevelure qui semblait verte, ou foin ? Cela dépendant de ce que le soleil voulait bien offrir, parfois les rayons était bloqué par quelques nuages de passage. Mais cette teinte, dans tous les cas, rappelais un peu la nature, celle de la forêt quand elle allait ver le vert. En effet, on peut par exemple parler de quelque jeune algue dans les étangs ou des très jeunes pousses d’herbe, toujours plus clair que leurs voisines ou encore, de manière générale, de toute jeune pousse de ces terres. Quand sa chevelure allait dans un autre ton, on aurait dit les prés au plus chaud de l’année, l’herbe prenant une couleur jaunâtre, maltraité par un soleil impitoyable ainsi que les champs de blé exprimant leur maturité. Dans tous les cas, il s’agissait là d’une couleur ravissante qui, sur ce visage, si je suis les standards des bipèdes, lui allait à merveille. Bien que la nature lui eût semblé été favorable, j’éprouvais un certain malaise à son égard, mon instinct me disant qu’il s’agissait d’un danger, m’intriguant quand a sa nature profonde, qui était-elle ? Mais je n’avais pas le temps de vraiment m’interroger sur la question, des bruits dans mon dos, des pas qui approchait à vive allure, mes poursuivant n’ayant pas lâcher l’affaire.
« - Mon pauvre, tu as dû te perdre en ville… Ce n’est pas une raison pour que l’on te pourchasse comme un malpropre. Cache-toi vite, je vais m’occuper de tes poursuivants. »
J’aurais pu simplement reprendre ma course mais tout animal que j’étais au fond, si elle avait vraiment l’intention de stopper cette mascarade, autant suivre ces instructions. Je me cachai derrière les caisses d’un bâtiment non loin, quelques pas seulement me séparais de la belle. Enfin, la troupe atteignit la fille, on pouvait y voir un certain respect, avait-elle un rôle important au sein de la meute de cette ville ?
« - Ma dame, vous allez bien ?
- Ai-je l’air de bien me porter, messieurs ? Trouvez-vous que ma position se prête au confort, à la bienséance et sied à la déesse ? Au lieu de poser de stupides questions, aidez-moi à me relever. »
Déesse ?

Ha oui, ces choses-là, on m’en avait un peu parler chez les Eryllis. Bien que cela me semblait superflu encore aujourd’hui, croire a des trucs comme ça, d’être soi-disant supérieur… Il y a déjà les bipèdes se croyant au-dessus de toute créature, cela me suffit largement. Mais cela dit, il est vrai que la question apporter par l’un de mes poursuivant avait une réponse en somme toute évidente. Enfin, au moins, elle se fit ainsi aider, elle remit de l’ordre dans les tissus lui servant de vêtement… La plupart des bipèdes aiment parader, mettant froufrou ou autre tenu inutile qui même si on m’a déjà dit le fait que les bipèdes n’ont pas de fourrure pour se tenir chaud…. Reste inutile car leur fonction ne permette pas de se réchauffer d’un poil. Sans mauvais jeu de mot j’entends.
« - Merci pour votre aide. Néanmoins, plutôt que de rester béat à regarder mes jupes, n’avez-vous pas une créature à rattraper ? Non contente de m’avoir renversé, ce monstre risque de provoquer plus de pagaille en ville. Allez, faites votre devoir ! »
Cela me conforta dans l’idée qu’elle avait une place importante au vu du fait que la joyeuse troupe repartir, me chercher dans la direction opposée à là où je me trouvais réellement. Elle m’intriguait d’autant plus, déjà que mon instinct semblait fâcher contre elle mais en plus, elle semblait avoir de l’autorité. S’agissais-t-il de l’alpha de ce lieu ? Pourtant, son allure était bien particulière. J’avais déjà commencé à sortir de ma cachette quand elle lança ;
« - La voie est libre, tu peux y aller. Vu comment ils sont nigauds, tu ne risques plus rien. »
Je m’approchai d’elle. Il est vrai que j’aurais simplement pu reprendre ma route mais je voyais là une bien belle opportunité. Il est un fait que l’on m’est déjà pris pour un des chiens d’ici un peu plus tôt et sans doute rester près des jambes d’une bipède tout comme ces proches cousins serait bien plus discret que simplement collé les murs. Et cette bipède m’intéressait d’autant plus. Ainsi, pour vadrouiller ici, le choix était vite fait, malgré ce que je pensais des bipèdes, comment laissé passer une telle occasion ? Après l’avoir fixé un moment de mes yeux oscillant entre le bleu de la mer et le bleu du ciel, je me plaçai à ses côtés, la tête haute. Il est sans doute plus suspect un canidé baissant la tête devant tous que l’un d’eux bombant le torse fièrement comme le fond beaucoup des chiens prés de leur maitre.

A côté de ses jambes, je la regardai avec l’air de dire « on va où ? » mais bientôt, j’entendis des petits miaulements plaintifs, regardant autour, je vis que personne ne semblait s’en soucier. Est-ce la méprises ses autres formes de vie propres aux bipèdes ou simplement la situation ne laissant ce genre de chose qu’au second plan ? Alors j’alla dans la ruelle d’où venait le bruit, trouvant un petit chaton miaulant tristement prés le corps d’une chatte, sans doute sa mère, morte de faim et de froid. Sans hésiter, je pris le petit être dans ma gueule, revenant prés de la dame, j’allais essayer de lui tendre le félin mais ce dernier feula en sa direction…. Alors je le posai simplement entre mes pattes avant alors que je m’étais de nouveau assise. Qu’importe ou on irait, je le reprendrais de nouveau avec moi en le transportant dans ma gueule en attendant de trouver un bon endroit pour lui voir de la nourriture dans l’idéal car je le devinais avoir faim.