Arthur Merk, le plus petit des grands héros

DON : Agilité développée // Grande adaptabilité

SPECIALITES :
- Herboristerie
- Apprentissage rapide
- Charisme (que j'avais gagné à la Tombola, je sais pas si je la garde ou non :3)

POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
Porteur d'espoir et de bienveillance = ★★★★✩✩
En se concentrant, Arthur peut apaiser l'esprit et le cœur de ceux qui l'entoure, faisant remonter du plus profond de leurs êtres les meilleurs sentiments, en s'entourant d'une aura de bienveillance et d'espoir. Tous les êtres vivants peuvent être affecté par celle-ci, créant une fragile tranquillité qui s'installera dans l'esprit de tous. Bien que certains êtres, trop agressifs, néfastes ou corrompus ne puissent être affecté car déjà perdu.

Chance de l'apprenti héros = ★★★✩✩✩
Favoris d'un dieu, aidé par le destin ou tout simplement doté d'une chance honteuse, Arthur possède un petit plus qui l'aide lorsque la situation devient délicate.
Qu'il s'agisse de l'objet dont il avait tant besoin ou d'une diversion qui parvient au moment le plus opportun, d'un adversaire dont le coup devient inexplicablement plus lent que d'habitude ou d'un animal qui est attiré par autre chose qu'Arthur, quelque chose survient et l'aide.
Arthur ne contrôle en rien ce pouvoir qui se déclenche tout seul quand la situation l'exige.

Invocation d'Ydrael = ★★✩✩✩✩
Autour d'Arthur, le vent se lève, d'une manière inexplicable, l'eau quitte la surface sur laquelle elle se trouve et commence à s'envoler, telle une fine pluie inversé. Il ferme les yeux et appel à la miséricorde de l'eau pour venir à son secours, pour prendre forme et lutter contre les forces maléfiques. Aussi, les filaments d'eaux se rejoignent devant lui tandis qu'il continue d'invoquer, jusqu'à ce qu'Ydrael, une créature faite de l'eau la plus pure qui puisse exister, n'apparaisse et nage dans les airs autour de l'enfant.
Un rugissement sourd pour prévenir les êtres néfastes de son arrivée avant qu'elle ne passe à l'attaque. Et bien qu'Ydrael ne soit qu'une petite créature pas plus grande qu'un chat, sa force n'a rien à envié aux plus grands mammifères.
Et tandis qu'Ydrael s'occupe des malfrats et des monstres, Arthur s'effondre au sol, épuisé d'avoir effectuer cette invocation, perdant sa propre énergie pour maintenir la forme physique d'Ydrael complète. Peut-être, un jour, finira t'il par être assez endurant pour marcher à ses côtés, mais aujourd'hui, il ne peut qu'espérer la victoire d'Ydrael pour ne pas être laissé sans défense ensuite.


Bien qu'évitant d'user de violence, Arthur voyage malgré tout avec ce que beaucoup ne considère même pas comme une arme. Du bout de son unique main valide, il manie un bâton en bois de cerf extrêmement résistant.
Même s'il ne s'en sert jamais au combat, il possède également une dague de chasseur.

En soit Arthur ne possède pas grand chose de plus que ce qu'il transporte sur lui. Quelques vêtements trop grands pour lui, une bourse suffisamment remplie pour survivre quelque temps dans un confort minimaliste, quelques couteaux et dagues de chasses. Une grande gourde pouvant contenir plusieurs litres d'eau, une ribambelle de trophées et petits bijoux sans grandes valeurs.
Sa seule possession pouvant détenir une réelle valeur est un livre que posséder monsieur Simon, un épais recueil dans lequel bon nombre d'information sur la faune et la flore d'Ishteria sont couché sur papier. Il cache ce livre dans son dos, toujours sous une couche de vêtement trop ample pour qu'on puisse en apercevoir la forme.
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Il possède également une tenue somptueuse offerte par Dame Lehoia à utiliser lors de dinée mondain.



Artur est encore un enfant à l'aube de son adolescence, de ce fait, son corps n'a rien d'impressionnant. Mesurant un mètre trente-quatre, sans les bras levés pour une bonne quarantaine de kilo, il est plutôt svelte, voir maigrelet, mais sa condition physique reste bonne.
Tel de nombreux enfants de la campagne, les tâches physiques qu'il se devait d'effectuer lui permirent de posséder une petite musculature encore faiblarde, néanmoins, il reste plutôt endurant pour son âge et peut marcher aussi longtemps qu'un homme dans la moyenne. Son agilité, quant à elle, n'a rien d'extraordinaire non plus, il est jeune et de ce fait sans doute plus qu'un homme d'âge moyen, mais sans pour autant être un pro des cabrioles.
Son visage est angélique, un sourire agréable à regarder, chaleureux et bienveillant. Une bouille qui donne envie de sourire à son tour, qui réchauffe le cœur et fait ressortir le meilleur dans chaque individu.

Toujours emmitouflé dans des vêtements d'adultes bien trop grand pour lui, il flotte littéralement dans sa tenue. L'obligeant à accumuler des morceaux de tissus dans le fond de ses chausses pour ne pas les perdre. Pourtant, il ne se voit pas vêtu autrement tant cette tenue est chère à ses yeux, véritable souvenir de sa vie avec l'aventurier Simon. Ces vêtements lui donne un air un peu ridicule, presque clownesque pour certains, mais il s'en moque, d'autant plus que les nombreuses poches et attaches lui permettent de transporter tout le matériel qu'un aventurier se doit d'avoir sur lui.

De plus, cela lui permet de cacher son bras gauche totalement paralysé, incapable de le bouger d'une quelconque manière. Il n'en a pas vraiment honte, mais a bien remarqué que cela perturbait les gens autour de lui que de le voir ainsi, et s'il y a une chose qu'il ne veut surtout pas, c'est déranger les autres. Et s'éviter par la même occasion d'attirer la pitié.

Les gens qui croisent la route d'Arthur ont la même manière de le décrire, c'est un gamin plein d'énergie, de bonne volonté et de gentillesse qui fait ce qu'il peut mais bien trop naïf. Et ils n'ont pas tort. Ils en gardent un bon souvenir et sa présence réchauffe les cœurs.

Ayant grandi avec les histoires et légendes de héros et d'aventuriers, Arthur agit et se comporte comme tel. Son cœur est pur et il ne voit le mal que là où il se trouve de manière flagrante, presque caricatural. Ceux vêtus de noire, portant des armures hérissés de pointes ou rigolant de manière machiavélique seront forcément des êtres mauvais qu'il faut combattre, à contrario des gens chaleureux, souriant, portant des vêtements colorés ou des armures scintillantes. Candide et naïf sont deux bons termes pour le décrire tant il acceptera ce qu'on lui dit comme une vérité sans forcément le remettre en question, pour autant, il n'est pas stupide et même si son intelligence n'est pas encore extrêmement développée, il pourra suivre des raisonnements logiques, notamment en se demandant que ferais un aventurier courageux dans une même situation.

Contrairement à d'autres enfants, il est extrêmement poli, sage et bien élevé. Il ne fait jamais de caprice, ne se met pas en colère, se montre plein d'empathie et de douceur envers les autres et aura tendance à chercher le bonheur des autres avant le sien. Il fera tout son possible pour ne déranger personne, quitte à devoir attendre longuement qu'on lui donne la parole. Car un héros ne doit pas être égoïste, avare ou vaniteux, il doit agir pour le bien de ce monde et non le sien. Bien que cela ne s'avère pas toujours très probant, il essaie de réfléchir avant d'agir, d'user de ruse, de réflexion et de diplomatie avant d'user de la force pour régler un problème, et ceux, même face à des monstres qui, étonnamment, ne l'attaque que rarement.
Son insouciance peut devenir irritante pour les autres, mais sa joie de vivre et son optimisme en font un agréable compagnon de voyage.

Sa volonté et son sang-froid son encore balbutiant, facilement effrayé, il se montre souvent couard et lâche dans les premiers instants d'une situation impromptue, délicate ou juste non prévue. Néanmoins, son désir de vouloir être un aventurier de légende lui permet souvent de retrouver son calme et réfléchir à la situation (même si ses idées sont rarement les meilleures).



"Chère Maman que j'aime,
C'est grâce à toi que j'ai pu partir découvrir le monde et vivre de grandes aventures comme dans les histoires que tu me lisais le soir.
Monsieur Jacob était gentil avec moi, il prenait soin de moi et veillait à ce que je ne me blesse pas, même si nous avons emprunté beaucoup de route dangereuse lui et les autres hommes armées qui l'accompagnait. Ils étaient aussi très gentils avec moi et m'aidaient bien à devenir un super aventurier. Souvent, ils me volaient ma nourriture en me disant que je ne la méritais pas, c'est sans doute vrai, les aventuriers doivent trouver eux même de quoi manger et c'est difficile. Puis après, je devais retourner dans une chambre spécialement pour moi sur la deuxième carriole de monsieur Jacob. Elle n'était pas très confortable, mais les barreaux me protégeaient des monstres qui grouillaient partout autour.
Des fois, j'avais le droit de me promener quand même, je pouvais me dégourdir les jambes, sentir l'herbe entre mes orteils. J'aimais bien sentir ma peau contre l'herbe fraîche du matin, une fois je me suis allongé dedans, mais monsieur Jacob m'a grondé, je ne sais pas exactement pourquoi.
Je suis quand même un peu déçu, j'ai jamais eu le droit de toucher une épée, j'aurais bien aimé pour commencer à devenir un héros. Les hommes armées m'ont quand même entraîné, certains soirs, ils me laissaient sortir de ma chambre et après il m'aidait à m'endurcir, avec leurs poings ou des morceaux de bois. Comme ça, je serais plus costaud, il m'envoyer aussi remplir des seau d'eau ou aider à porter des gros morceaux de bois. Tu verrais comme mes bras sont devenus forts maintenant.
Je sais que tu n'aimerais pas ça, mais j'ai appris plein de gros mots durant le début du voyage, ce n'est pas monsieur Jacob qui les disait, mais les autres hommes. Mais ne t'en fais pas, je les répètes pas, ça serait mal et je le sais !
Une fois, monsieur Jacob m'a dit qu'il t'avait donné trop d'argent, que je n'en valais pas autant. Je n'ai pas compris pourquoi il avait l'air triste, en fait, je ne sais pas pourquoi il t'a donné de l'argent. Lui, il a jamais voulu me répondre, et quand je demandais aux autres, ils faisaient que rigoler. On s'amusait bien.
Je ne sais pas où on devait se rendre, on ne me l'a pas dit, mais une fois y a eu un autre enfant qui a partagé ma chambre. C'était une jolie fille avec des longs cheveux bruns. Elle n'était pas très propre et ne sentait pas très bon, mais elle n'est pas resté longtemps. C'est quand on était arrivé dans un grand campement avec pleins de tentes que monsieur Jacob a laissé la fille à un autre monsieur. Je crois que c'est parce qu'elle courait vite et c'était impressionnant, ils ont même dû réussir à l'attraper. Le campement était joli, les tentes de pleins de couleurs différentes, et l'une d'entre elle était bien plus grande. J'entendais des cris d'animaux depuis l'intérieur, ça faisait peur, mais je ne le montrais pas parce que je veux devenir un aventurier, et que les aventuriers ça n'a pas peur.
Comme avec monsieur Jacob une fois où il s'est énervé. Je ne sais pas ce que j'avais fait de mal, mais après avoir parlé avec un autre homme, monsieur Jacob est revenu vers moi énerver, il m'a attrapé par le poignet et à serré très fort. J'ai eu mal pendant au moins cinq jours, c'était devenu tout violet. J'y ai bien réfléchi, et je crois que je n'avais pas fait assez bonne impression à l'autre monsieur. Ca m'aura fait une belle leçon.

Je sais qu'un héros ne doit pas avoir peur maman, mais une fois, j'ai eu très peur. J'ai même mouillé ma culotte. Ce n'est pas bien et je le sais, en plus monsieur Jacob était très mécontent quand j'étais sale, il disait que ça me rendait moins beau au premier coup d'œil et que c'était ce premier coup d'œil le plus important. Mais la caravane, c'était fait attaquer par un gros monstre plein d'écaille qui a surgit du sol.
Quand il a surgi, les hommes armés l'ont combattu, mais ils ont perdu. La roulotte dans laquelle j'étais a tangué et s'est effondré sur le côté, j'ai fait un roulé-boulé avec dans un fossé en contrebas. Ca aurait pu être super marrant si ce n'était pas à cause d'un monstre.
J'ai entendu les hommes combattre et hurler, tout comme le monstre. Et après, je me suis évanoui. J'ai un peu honte.
Quand je me suis réveillé, j'ai appelé monsieur Jacob, mais il ne répondait pas, alors j'ai appelé les autres hommes, mais ils n'ont pas répondu non plus. Alors j'ai attendu. Certains barreaux de ma chambre étaient cassés, j'avais peur qu'un monstre puisse rentrer dedans alors j'ai appelé plus fort, mais ils ne répondaient toujours pas. Monsieur Jacob ne voulait pas que je sorte sans permission, alors j'ai attendu encore, mais quand il a commencé à faire nuit, y avait pleins de bruit bizarre dans la forêt. J'ai eu peur, et même si je n'avais pas le droit je suis sorti et j'ai remonté le fossé. C'était tout humide. Monsieur Jacob et les autres hommes n'étaient plus là, mais ils avaient laissé les autres carrioles. C'était bizarre. Du coup, je suis monté dans celle de monsieur Jacob pour le trouver, mais il n'était pas là.
Ils étaient sûrement parti combattre le monstre et n'allaient pas tarder à revenir. Alors j'ai attendu devant sa roulotte. Je sais que c'était pas bien, mais j'ai pris l'une de ses fourrures pour avoir moins froid. Mon ventre n'a pas arrêté de gronder cette nuit-là, j'ai eu du mal à dormir et quand le soleil s'est levé, je n'avais pas fermé l'œil.
Durant la journée, j'ai encore fait quelque chose de mal, j'ai pris un peu de pain, mais pas grand chose, juste un quignon. Je ne suis pas un voleur maman, je te le jure !

Monsieur Jacob est jamais revenu me chercher. Je ne voulais pas partir, je savais que tu ne serais pas contente parce que tu m'avais confié à lui, alors j'ai attendu quatre jours, jusqu'à ce qu'un vieux monsieur passe sur cette route. Il m'a dit qu'il n'y avait pas beaucoup de passage ici, que la voie principale n'était pas si loin et que tout le monde préférait s'en servir.
Le vieil homme s'appelait Simon Lamare et il était gentil. Plus que monsieur Jacob. Quand il m'a vu par terre, il m'a demandé ce que je faisais la, alors je lui ai tout raconté. Il m'a souri, même s'il lui manquait des dents, son sourire était super joli. Il avait des grandes oreilles pointus, c'est la première fois que je voyais quelqu'un comme ça, il ne voulait pas qu'on les touche par contre. Il m'a expliqué que monsieur Jacob et ses hommes avaient rejoins un endroit meilleur, mais que je ne méritais pas encore d'y aller alors ils n'avaient pas pu m'emmener. C'est sûrement parce que, contrairement à monsieur Jacob, je n'étais pas un aventurier. Mais quand je serais un aventurier moi aussi, je rejoindrais monsieur Jacob dans ce super endroit.
Après monsieur Simon m'a dit de l'accompagner, que je ne pouvais pas rester ici. C'était déjà un miracle que les monstres ne m'aient pas attaqué, quand j'ai brandi une épée que j'avais trouvé, monsieur Simon m'a dit que je devais leur avoir fait trop peur pour qu'ils ne fassent qu'imaginer m'attaquer. Il m'a aussi dit de prendre quelques affaires de quoi avoir chaud, que monsieur Jacob aurait accepté. Je n'en suis pas sûr, mais je l'ai quand même fait. Les vêtements étaient trop grands pour moi, je flottais dedans, mais c'était agréable à porter. Comme il me l'a dit, j'ai pris une gourde, de la nourriture, mais pas l'épée. Monsieur Simon ne voulait pas que je porte une épée, c'est dangereux, il me disait. Il m'a tendu un bâton à la place, pour m'aider à marcher.
Ensuite, on a continué à marcher le long de la route jusqu'à la fin de la journée. On a monté un campement et dormi ici. Il m'a dit de bien dormir, que je serais en sécurité à ses côtés. Pour m'aider à dormir, il m'a raconté une fabuleuse histoire qui parlé de la traque d'une Saura royal dans les plaines glacées. Le héros était un valeureux aventurier qui utilisait le pouvoir de la diplomatie plutôt que de l'épée, il utilisait aussi un bâton qui faisait de la foudre et une grande créature qui se battait pour lui. C'était si bien que je ne fermais l'œil qu'à la fin de l'histoire.

Le lendemain, il m'amena jusqu'à chez lui et me proposa de rester vivre ici. J'ai accepté parce qu'il était gentil, et que j'étais sûr que c'était lui l'aventurier de son histoire. Il pourrait faire de moi un grand aventurier si je l'écoutais attentivement. Monsieur Simon aménagea un lit dans un coin de sa maison, elle n'était pas très grande, mais ce n'était pas gênant. Elle ressemblait un peu à notre maison maman, mais sans les volets cassés et la porte qui grinçait dès que le vent se levait. En plus, grâce à toutes les fleurs qu'il plantait autour de la maison ça sentait très bon. Un jour, il me dit que l'odeur de certaines fleurs repoussait les monstres de la région. Je crois que c'était vrai parce qu'on ne s'est jamais fait attaquer. On restait souvent ici, il me racontait tout un tas d'histoire et m'a apprit pleins de choses, comme lire et écrire par exemple. Sinon je n'aurais pas pu t'envoyer cette lettre. J'espère que tu auras appris à lire ma maman que j'aime, ça serait dommage sinon.
Il m'a aussi apprit qu'il y avait de la magie dans le monde, et que les armes les plus puissantes n'étaient pas les lames en fer mais bien les réceptacles magiques. Qu'il valait mieux utiliser son savoir et sa langue plutôt que sa force, même si des fois il me disait que j'étais un cas désespérer pour le premier. Mais comme j'étais très attentif et que j'apprenais vite, il était content de m'apprendre pleins de choses.
Une fois par mois, on se rendait jusqu'à la grande ville. Si un jour tu décidais de voyager, tu devrais aller vers la ville d'Hesperia , elle est si belle la nuit, lorsque les lampadaires éclairent les rues et la rivière qui la traverse. J'espère un jour pouvoir la visiter entièrement, peut-être avec toi, monsieur Simon ne me laisser jamais vadrouiller tout seul comme il disait, c'était trop dangereux. J'ai rencontré plein de monde, il y a tellement de personne à Hesperia, tu n'en reviendrais pas, tellement que je n'ai pas pu retenir tous leurs noms. Quand on s'y rendait, c'était pour faire du commerce, de ce que monsieur Simon cultivait. Après, on rentrait à la maison. Ce n'était pas toujours marrant de marcher autant, j'aimais bien avec monsieur Jacob quand je n'avais pas besoin de marcher, mais c'est pas comme ça que je serais devenu un grand héros.
Au moins, là, mes jambes devenaient plus fortes.
J'aimais bien vivre avec monsieur Simon, il n'aimait pas quand je l'appelais monsieur, il voulait que je l'appel juste Simon. Ca me faisait bizarre et je me trompais souvent, mais à chaque fois, j'avais le droit à un petit coup de bâton sur la tête en guise de rappel. J'étais sage comme tu me l'as toujours appris et lui était comme papa l'était avec moi. Je crois que monsieur Simon n'a jamais pu avoir d'enfant et qu'il aurait voulu en avoir un, c'est pour ça qu'il devait être si gentil.

Souvent, il me parlait de sa vie quand il était plus jeune, il était un chasseur et un aventurier. Pas l'un des meilleurs, il me disait, mais un foutrement doué quand même. Il avait voyagé presque partout sur le continent, même au-delà, vu des paysages d'une beauté incroyable que tout le monde devrait voir un jour. Parmi ces lieux, il y avait une grande cascade à quelques jours de sa maison. On n'a pas de cascade par chez nous maman, je voulais en voir une, alors je lui demandé souvent si on pouvait y aller. Il ne voulait pas. Et un jour, alors que je m'étais blessé en marchant dans la forêt pour chercher une plante dont il avait besoin, il accepta que l'on s'y rende dès que j'irais mieux. Pendant une semaine, je suis resté au lit à toussé et vomir, ce n'était pas beau à voir et ça sentait mauvais. Mais ça valait le coup parce qu'après ça, on est partie voir la cascade. Il a fallu marcher trois jours sur des petits sentiers, à faire attention autour de nous que des monstres n'attaquent pas, mais heureusement monsieur Simon faisait très attention.
La cascade était magnifique, il y avait tellement d'eau qui coulait, je ne savais pas d'où elle pouvait venir et monsieur Simon me l'expliqua. Le soleil était haut dans le ciel et créait un superbe arc-en-ciel, je n'en avais jamais vu, mais ça aussi, c'est magnifique. Monsieur Simon me laissa jouer dans l'eau, lui s'était assis sur un gros rocher, il souriait en regardant autour de lui. Je crois qu'il était aussi heureux que moi. Il voulut pêcher, comme quand il était encore jeune, mais il n'attrapa rien alors on mangea le pain qu'il avait amené. Le soir, je m'endormis avant même de toucher mon lit.

Une nuit, des vilains brigands sont venus s'attaquer à la maison. C'est monsieur Simon qui me dit de faire attention, moi, je n'avais rien entendu de particulier. Il ouvrit la porte et observa les alentours, le feu de la cheminée éclairait un peu autour. Une flèche se planta dans la porte, juste à côté du visage de monsieur Simon. Moi je sursautais, mais pas lui, il restait sans peur comme un véritable aventurier. Comme je ne devais pas avoir peur, je me plaçai juste derrière lui. Ensuite, il claqua des doigts et appela quelqu'un. Le ciel gronda, la foudre retentit et éclaira toute la clairière. Au moins six hommes avançaient vers la maison, mais ça ce n'était rien, ce qui m'éblouit fut la créature qui apparut avec l'éclair, un long serpent jaune tout hérissé comme s'il était fait de foudre. Monsieur Simon ordonna aux hommes de partir, mais quand ils refusèrent, le serpent les attaqua. En quelques secondes, ils étaient tous morts. C'était affreux de les voir carbonisé comme ça, mais pour être un bon aventurier, je me forçais à regarder. C'est quand monsieur Simon se retourna qu'il me demanda d'arrêter, que ça ne ferait pas de moi un bon chasseur. Après, le monstre retourna vers le ciel et disparut. Monsieur Simon me parla de son invocation, une créature fait de pur électricité qu'il pouvait appeler pour l'aider. Il m'expliqua comment il l'avait obtenu en s'entraînant dans un temple loin d'ici. Que c'était grâce à sa magie qu'il pouvait faire ça, je ne pensais pas que ça pouvais être aussi fort et impressionant la magie, c'est pas comme monsieur Forge à notre village qui pouvait tout juste réchauffer l'eau de son verre.
alors j'ai demandé à monsieur Simon de m'apprendre la magie, et faire tout comme lui, mais au début il ne voulait pas, il disait que les gens doués se reposaient trop dessus et que ça les rendait faible, que si je voulais être un bon aventurier, je n'en aurais pas besoin parce que mon intelligence et ma ruse serait plus efficace que le meilleur des sorts. Mais finalement, il a accepté de m'apprendre un peu de son art, parce que c'était un véritable art maman. J'aimerais devenir aussi fort que lui un jour, revenir te voir et te le montrer, mais même si je me débrouilles que monsieur Simon dit, je suis encore loin de rivaliser avec lui.
Comme monsieur Simon, j'ai étudié pour réussir à invoquer une créature pour m'aider, mais j'y arrive pas beaucoup, par contre, je suis super doué pour aider les gens à aller mieux rien qu'en les touchant.
Longtemps, j'étudiais les cartes d'Ishteria qu'il avait pour mémoriser où tout se trouve, je lisais aussi beaucoup de livre qu'il possédait sur les différents monstres de ce monde et comment les combattre. Il avait vraiment pleins de livres, beaucoup sur les plantes et comment s'en servir. Même des sur comment utiliser la magie et des pierres qu'on appel des catalyseurs.

Une fois, j'ai voulu essayer de faire comme lui quand il était un chasseur. J'ai cherché un monstre faible et facile à chasser et j'ai trouvé des créatures appelées Sifflet, ils sont marrants parce que leurs champs ressemblent à quelqu'un qui siffle. J'ai pris un bâton qui faisait de la foudre qu'il avait, de quoi faire des pièges et une plante dont ils aiment l'odeur pour les attirer. Je mis en place un piège, mais ce n'est pas un sifflet qui tomba dedans, une grosse araignée me prit par surprise et m'attaqua. Quand elle planta ses crocs, ce fut dans ma main gauche que j'avais mis devant pour me défendre. Heureusement, monsieur Simon avait trouvé ma trace, il appela sa créature pour détruire l'araignée, mais avant qu'elle n'arrive, le monstre eut le temps de le mordre aussi.
Quand on rentra à la maison, je ne sentais plus ma main gauche et monsieur Simon avait très peur pour moi. Il me donna beaucoup de potion différentes faite avec des plantes qu'il avait pour que ça n'empire pas. Je ne sais pas ce qui m'arrivait, mais le reste de mon bras commençait à être engourdi.
Lui aussi était tombé malade, il avait du mal à bouger et se sentait faible. Je l'aidais à faire ses préparations et devais aller chercher les plantes qu'il me disait. D'habitude, il ne me laissait jamais toucher à ses plantes, je pouvais seulement les arroser.
Après plusieurs jours, il me dit que j'étais sauvé. Mais je ne sentais plus du tout mon bras gauche, même quand j'appuyais dessus avec mes doigts, je ne sentais pas le contact. Il m'a dit que je devrais m'y habituer, rien ne pourrait le faire fonctionner à nouveau, mais au moins, je resterai en vie. Lui n'allait pas mieux, il était devenu très pâle et ne sortait presque plus de son lit.

J'aurais bien aimé rester vivre avec monsieur Simon. Avant qu'il ne m'oblige à partir, il posa sa main sur la mienne et me dit que je ne devrais jamais m'en vouloir pour ça. Que cette année passé à mes côtés avait été la meilleure de sa vie et qu'il était l'homme le plus heureux du monde. Ensuite, il me donna une liste d'objets à prendre avec moi et me demanda de retourner jusqu'à Hesperia où je devrais t'écrire une lettre avec ce que j'aimerais te dire dedans et qu'ensuite, je devrais m'entraîner pour devenir le meilleur des aventuriers.
Alors j'ai fait comme il m'a demandé, je lui ai dit au revoir et je suis parti jusqu'à la grande ville, j'ai acheté de quoi t'écrire cette lettre et me suis installé dans l'un des grands parcs de la ville, c'est super beau, il y a même une grande fontaine qui crache de l'eau en permanence, même la nuit, il paraît. J'avais un peu de pain avec moi, j'ai fait tombé des miettes partout et ça a attiré un écureuil, il était si mignon que je lui en ai donné encore un peu. Après, il est resté avec moi, je crois qu'il m'aime bien et moi aussi je l'aime bien. Je l'ai appelé Tic.

J'aimerais te dire que je t'aime très fort maman, que je suis heureux de voyager même si c'est souvent triste, que je suis heureux que tu sois ma maman, que j'aimais tes histoires.
La guilde des chasseurs n'a pas voulu de moi, des gens se moquent à cause de mon bras que je ne peux plus bouger, alors je vais partir vers l'un des temples et j'aurais une invocation, comme ça, on me respectera, je pourrais devenir un grand chasseur et tu pourras être fière de moi.

De ton fils chéri, Arthur"

Terminant de lire la lettre, l'homme la repose devant lui délicatement, les yeux mouillé mais retenant toutes larmes. Se levant de sa chaise, il se dirige jusqu'au guichet où toutes les lettres sont déposés.
- Dis, Francis, tu sais qui l'a déposé cette lettre ?
Le guichetier la prend, l'observe un court instant afin de trouver la signature dessus.
- Ouais, un gosse l'a déposé y'a une heure.
- Oh, je vois. Tu sais pas où il est allé ?
- 'Cune idée, pourquoi ?
- C'est que j'aimerais pouvoir l'envoyer, mais y'a aucun nom, aucune adresse, pas de village rien, je peux rien en faire...