_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades. _ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose". _ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.
Valgerd Elywindëra Edla "Nous souffrons de la pire des maladies: La vie"
IDENTITE Surnom : Elywin ou Blanche Age : 106 ans Sexe : Féminin Peuple : Sindarin
Caste : Eryllis (pas sure pour l'instant) Métier : Herboriste spécialité: Empoisonneuse
Armes Principales : Deux Dagues [Très affectueusement nommées Arsenic et cyanure] elles sont induites du poison du même nom Autres possessions : Elle possède autour de son cou un pendentif qui est en faite une fiole de cantarella. A son poignet est accroché en permanence un des artefacts du culte de Kesha volé lors de son enfance.
Don : sens développé Pouvoirs : Voyance - Contrôle du feu- Télékinésie Spécialités : Maitresse d'armes - Discrétion
PHYSIQUE
"Tu sais tu es très belle...Terriblement belle. Tu es le genre de personne qu'on ne se lasse pas de regarder, à la fois fasciné et dégouté, attiré mais repoussé. Tu ressemble à la neige qui tombe lentement sur une étendue gelée: plus l'on essaye de t'attraper, plus tu ne fais que t'éloigner."
C’est exactement le genre de remarque qu’on pourrait lui faire tous les jours. Ce n’est ni un hasard, ni une bénédiction, en faite, ce corps est plus une malédiction qu’un recueil de conte de fée. Trop parfait, trop beau.
Elle aurait put faire parti de ces mystères que la nature fait parfois, au gré de ces caprices et de l’incroyable complexité du brassage génétique originel, source de toutes les différences des races quel qu’elle soit. Elle aurait put en effet sauf qu’ici, ce n’était pas le cas. Sa beauté fragile et beaucoup trop grande ne peut pas être le fruit du hasard. Très sincèrement, un corps parfait, comment l’imaginez-vous ? Sans défaut, sans aucune imperfection. Beauté trop grande, beauté trop parfaite, une innocente perfection de la nature qui lui a valu tant de mépris et tant de lacération
Elle a une silhouette fine et bien proportionnée ; grande dans la mesure du possible avec son 1m72, taille idéale pour les mannequins diront nous, elle n’est néanmoins pas dénudée de formes plutôt avantageuse là où il faut (et elle s’en plains souvent par ailleurs). Elle a de longs membres, fin et musclés à la fois sans tomber dans l’excès. Son visage fin et bien dessiné est renforcé par des yeux attirants, hypnotisant …Et pour cause ! D’un doré pur elle parait lire dans votre âme rien qu’en vous regardant. Une couleur opalescente qui en serait presque transparente, qui sont légèrement étirés en amande. Sa peau, à la fois douce et sensible, est étonnamment blanche, parfois teintée de rose mais cette note n’est visible qu’en été lorsqu’elle a passé plusieurs heures au-dehors. L’on ne peut pas la caractérisée « D’albinos », sa peau est juste aussi blanche et immaculée que l’ivoire.
Ses cheveux sont long et lisses néanmoins ils leurs arrivent de se retrouver en grandes boucles anglaises; ils lui arrivent un plus bas que la ligne du buste mais s’arrêtent avant d’atteindre ses hanches ; souples ils sont facilement malléable mais tout de même, ils sont assez accrochant pour ne pas s’enfuir lorsqu’elle essaye de les attachés. La seule chose stupéfiante qui captive souvent l’attention des gens en dehors de sa peau diaphane, c’est sa chevelure d’ébène qui contraste nettement la blancheur de son épiderme. Parfois ils sont mêmes traversés de reflets variant allant du bleu électrique à l’argenté… Etrange couleur en effet.
Néanmoins cette couleur peu conventionnelle, mêlant ainsi les différentes teintes de sa chevelure noire, jouant sur des effets de lumières presque tellement beaux qu’on pourrait les croire calculés. L’ensemble est fantomatique. Non pas qu’elle soit tel un fantôme non…Elle ressemble à une nuit d’été, cheveux noirs, peau diaphane, yeux étincelants…
L’on lui a souvent susurré qu’elle était belle. Non elle ne l’était pas. Elle détestait cette peau aussi blanche que la neige, ses cheveux aussi sombre et ténébreux que l’ébène, ses fines lèvres aussi rouges que le sang qu’elle crachait de sa bouche fatiguée. Il paraitrait qu’elle était tellement belle avec ses jaunes ocrés, un doré qui valait tout l’or du monde parait-il…
CARACTÈRE
« Ely’ Ely’…Si tu n’existais pas il faudrait au moins un millénaire pour pouvoir t’inventer! » Cf Zakariel
« Tout est dans le titre » comme qui dirait…Elywindëra est une femme assez étrange à la personnalité quelque peu particulière. Est-ce parce qu’elle demeure souvent froide et hostile au monde extérieur et que son attitude peut radicalement changer du tout au tout, ou est-ce parce qu'elle mène sa vie sans forcément s'occuper des modes ou des usages...en somme libre ? Cette femme énigmatique est particulièrement affective, même si elle ne sait pas toujours pleinement s'exprimer, tant le flot de ses émotions est important. Résumez la : Compliquée. Compliquée parce que personne ne sait vraiment ce qu’elle a derrière la tête tant son visage ne laisse passer aucune émotion. Non pas qu’elle soit « vraiment » d’une personnalité glaciale, et bien qu’au fond d’elle tendrait plus à être chaleureuse, juste que quelque soit ses actions l’on ne peut deviner pourquoi elle les fait. Un jour elle peut être accueillante et gentille et le lendemain être aussi dure et renfermée que la pire des statues de glace. Dans un cadre général c’est son comportement détaché et presque froid qui prédomine, laissant apparaitre ses particularités intellectuelles : cérébrale, introspective et réfléchie elle n’est pas de ceux qui agissent selon leurs impulsions mais de ceux qui agissent avec leurs têtes….C’est pourquoi elle a toujours réussi à s’échapper d’une manière ou d’une autre à tous ses problèmes quel qu’ils soient : elle possède une faculté d’adaptation des plus impressionnante et pour elle chaque détails compte…si l’on veut survivre, mais ce point, nous le développerons plus tard. Elle peut aussi être très mobile et active au point d’être partout et nulle part à la fois, caractéristique qui la fait apparaitre d’un endroit à l’autre sans que l’on se rende vraiment compte de ce qu’il s’est passé…et disparaitre l’instant d’après sans que personne ne se rende compte de rien.
Généralement, elle est intelligente et elle a un grand esprit de déduction, elle fait attention aux moindres détails pour tirer rapidement des conclusions de ses observations ; un sens de la stratégie qui lui permet de faire abstraction de ses sentiments lorsqu’elle se sent dans le besoin : quelle soit couverte de sang ou bien déprimée, tant que ce qu’elle désire vraiment est à portée de mains, malgré la souffrance ou l’angoisse des tourmentes de la vie et de son métier, elle trouvera la force de se relever pour pouvoir se rapprocher un peu plus de son rêve. Car les rêves sont important pour elle, ils font partis intégrante de son être, et tant qu’elle peut imaginer tout ce qu’elle voudra, elle pourra se rapprocher un peu plus de ce fantasme saugrenue qu’elle touche du bout des doigts. Son sens de la répartie est aiguisé alors s’il vous plait, gare aux répliques cinglantes, elles risquent de faire très mal. Elle a une volonté de fer et lorsqu’elle veut réellement quelque chose, elle l’obtient toujours, par quelques moyens qu’il soit. Elle a une mémoire phénoménale : en effet elle fait partie des rares personnes incapables d’oublier un seul détail de ce qu’ils ont vus ou du moins si ils oublient il leurs suffit de revoir une chose en rapport avec le souvenir pour que la mémoire leurs reviennent. C’est grâce à cette mémoire incroyable que son esprit de stratégie a été capable de se développer au point de passer dans maitresse dans l’art de la suggestion cachée. Oui elle est calculatrice et même manipulatrice, lorsqu’elle en a besoin mais elle assume toujours les conséquences de chacun de ses mensonges ou de ses actions : elle a encore un soupçon de conscience… ou du moins si on peut parler d’une « conscience » envers ses agresseurs.
Sociable ? Oui et non : elle apparaît curieuse de tout, pas toujours très patiente, et son aisance, son adaptabilité sont assez marquées. Néanmoins, elle possède aussi un fonds d'inquiétude et de méfiance qui la font se replier sur elle-même à chaque fois – et ce sans exception- qu’une personne s’approche d’elle : elle arrive à être méfiante, ou plutôt, elle a apprit à être méfiante, froide et sans pitié, à la fois distante et proche, à la fois chaleureuse et glaciale, elle n’hésite pas à blesser les autres –voir se blesser elle-même pour atteindre son but ultime. Oui car plus que tout au monde, plus que son corps et son esprit, c’est sa fierté et son libre arbitre qui l’importe. Son plus grand défaut et sans doute sa plus grande qualité est sa fierté. C’est la seule chose qui compte vraiment à ses yeux, son corps n’est rien, son cœur et son esprit non plus. Mais touchez à sa fierté et vous allez le regretter du plus profond de votre être. Oui elle n’a peur de rien, et surtout pas des punitions, elle commet des affronts et n’hésite pas à se rebeller s’il le faut. Oui elle est aussi rebelle qu’elle peut être docile et serviable… Totalement paradoxale. Mais rebelle est le mot d’ordre, elle ne s’est depuis longtemps jamais soumise à quelqu’un et est bien ancrée dans sa position : car même si elle donne l’illusion d’obéir, tôt ou tard, le serpent frappe et au moment où cela risque de faire le plus mal possible…C’est sans doute pourquoi elle a toujours eut du mal à s’adapter à l’ordre d’oris…
Son caractère est paradoxal en lui-même de part le fait qu’elle hait et aime ce monde, qu’elle s’aime et se déteste, qu’elle méprise et compatis aux souffrances, qu’elle veut être acceptée et s’isoler à la fois, qu’elle recherche sans cesse une parcelle de « bonheur » tout en essayant de ne pas l’atteindre. Comment quelqu’un ayant tant de contradictions dans sa manière d’être peu réussir à vivre ? C’est la question qu’elle se pose tous les jours. Comment arrive-t-elle à allier son caractère amical et fidèle à celui de la glaciale « Blanche » qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui a dut naitre pour survivre? Comment peut-elle détester et adorer ce monde qui ne veut pas d’elle ? Elle s’aime. Elle se déteste. Comme la mer change ses humeurs, elle est lunatique à souhait. Tantôt accueillante, tantôt chaotique elle cherche ce havre de paix qui est le sien…Et qui n’existe pas
HISTOIRE
Franchement…Qu’est-ce que vous croyez ? Que je suis différente de vous ? Que nous sommes différents parce que vous avez « une âme » alors que ce que je fais est immoral ? Non pas vraiment…Vous et moi nous sommes exactement les mêmes ! Reliés par une maladie. Une maladie incurable dont souffre et ont souffert des milliards de personnes, infestées sans le savoir, par ce fléau insupportable. Ils ont préféré ignorer ce qui les muait, cette voix intérieure qui leurs murmurait sans cesse ce qu’ils refusaient d’écouter. Chaque jour, chaque nuit, inlassablement mais si je vous avouais que vous êtes aussi affecté qu’eux ? Que vous n’êtes vous aussi qu’une dégénérescence d’une maladie qui lentement détruit les hommes, une maladie qui reste latente, dans vos gènes, attendant patiemment que vos os se soient émiettés et que vos muscles se soient tétanisés; que votre peau soit flétrie et que votre esprit ne soit plus qu’un enchevêtrement complexe d’une durée dont vous n’avez plus conscience. Mais votre conscience n’est que durée alors que vous importe-t-il des mots que je vous raconte ? Vous vous en fichait, comme de cette maladie. Mais elle peut être indulgente, car parfois elle n’attend pas que vous soyez aussi faible que l’éléphanteau abandonné par sa mère aux prédateurs. Oui, parfois elle sait frapper au bon moment, comme si, par chance, vous aviez été choisi pour être parmi les élus qui ont eut l’opportunité de ne pas avoir à être acculé au fil des ans dans un recoin de plus en plus sombre de votre existence. Je n’ai qu’une chose à vous dire : priez ! Priez comme moi pour faire parti de ces élus. Car vous comme moi sommes malades…malade de la pire maladie qui soit : la vie.
Et pourtant – qui l’eut cru – jamais ces mots ne seraient sortis de sa bouche une centaine d’année auparavant. Mais faisons une petite rétrospective des évènements voulez vous bien ? Alors où en étais-je…. Envahissant, nuance d’un vide qui essaye de se répandre plus qu’il ne l’est déjà dans un univers restreints, prenant soin de bien cacher chaque partie de la pièce.
La solitude est
une demi-folie
Froid… la température ambiante est tout simplement insupportable, et pourtant l’ombre clairesemée du feu danse joyeusement sur le mur comme si elle essayait de repousser dans les limites de son domaine le noir de la pièce. Futile tentative ! Les flammes flageolent sous leurs propres poids comme si elles savaient que la bataille contre le néant était ou plutôt avait une issue indubitable : le vide. Il se crache, s’épuise, vomit sa pénombre dans chaque recoin de la somptueuse chambre, déchiquette en ombres fantasmagorique les objets, cisèle les couleurs en une nuance ; engloutissant tel un trou géant tout ce qui se trouvait à cet endroit –comme s’il n’avait jamais existé en somme… délavant le monde de sa splendeur pour le recouvrir de la pureté originelle : Noir. Un cri… qui brise le silence de l’étouffante journée de décembre. Dehors, le blizzard est mordant, et jamais oh grand jamais l’on avait connu un tel hiver. Le corps endolori se tortille dans son matelas, s’accrochant aux draps comme s’il s’agissait de la vie elle-même. Elle s’écorche à la tête de lit dans ses gesticulations comme possédée par une force supérieure : contractant ses muscles, se tordant dans chaque parcelle libre, telle une sangsue qui rencontrerait du sel, la femme épeurée qui hurle à chaque seconde.
Le froid est intolérable, et pourtant elle était brûlante, autour d’elle les gens s’affèrent lui répétant sans cesse la même chose « vous devez vous détendre » comment pouvait-elle ne serait-ce qu’une seule et unique seconde se « détendre » ? N’avaient-ils donc aucune idée de la souffrance qui lui traversait le buste, qui lui arrachait le ventre, qui brulait son corps ? Et pourtant elle devait tenir ne serait-ce qu’un peu plus. Rien qu’un peu, juste ce qu’il faut. Elle ne survivra pas à cette froide matinée d’hiver et elle en est convaincue ; pire, elle se dit que jamais elle ne verras l’objet de sa souffrance et ne comprendra pas non plus pourquoi les Dieux ont décidés que les choses devraient se dérouler ainsi. Des larmes perlent au coin de ses yeux, et dans sa souffrance une main réconfortante vient saisir la sienne ; elle lève les yeux et rencontre le vert émeraude le plus pur et le plus beau qu’elle ait jamais vu, un vert qui vous fait traverser des forêts et rencontrer des étoiles, qui vous chante une hymne au printemps et qui ne dépérit même pas en hiver… Les yeux qu’elle avait épousés. Elle est magnifique. Une peau blanche, des cheveux aussi purs que la neige qui l’entoure, des yeux aussi gris que le ciel d’un hiver mordant. Elle est magnifique. Elle souille de sa beauté le lit sur lequel elle repose, et en même temps le déchire de ses cris.
Rouge… c’est la couleur du sang qui souillait inlassablement les draps blancs sur lesquels elle reposait, comme s’il venait réclamer son dû dans ce paysage noir. Dans ce château grise et sans couleur.
Dépêche toi je t’en prit… Dépêche toi ne m’empêche pas de ne jamais pouvoir te rencontrer...
Son mari s’approcha d’elle, la réconfortant du mieux qu’il put, des larmes aux yeux en pensant ne serait-ce qu’un instant que ça femme ne pourrait peut-être pas en échapper … Pousse… Pousse… Et donne moi le fils que j’attends Un autre cri déchire le ciel : elle ne peut plus attendre, pas un instant de plus, le sang se déverse lentement …. Quel merveilleux spectacle. Le sang sur cette peau est tel celui sur la neige, comparable à une rose oublié sur un sol blanc et immaculé.
Pourquoi attends-tu ? Ce n’est pas un jour pour mourir… Je ne veux pas mourir… Pas maintenant que tu vas vivre.
Les dernières contractions sont douloureuses, Le froid est mordant, il lui brûle la peau, ses cris déchirent silencieusement l’air. Elle n’a même plus la force de crier, seul sort un son étouffé par quelques grincement aigus. La pièce est froide… Une autre contraction.
Je ne veux pas mourir… Sort…sort…Je veux être près de toi…Lorsque que tu l’entendras…Cette voix…sort maintenant… Je t’en supplie…nous pouvons survivre ensemble…
Ses dernières forces partent lentement, sa respiration est saccadée, grossière, lourde, elle ne peut plus supporter cette douleur….cette insupportable douleur qui lui déchire les entrailles. Elle rassemble son énergie, le peu d’énergie qui lui reste. Un autre cri s’élève dans les airs, des pleurs, le sang, une respiration plus calme. Oui tu es en vie . C’est un garçon madame ! Mon chéri…mais tu dois encore continuer, encore…Elle le presse contre elle, il fait froid dehors, il ne doit pas avoir froid, non il doit survivre. Ses forces sont épuisées, elle voudrait tellement pouvoir le porter dans ses bras… Mais…Quelque chose n’allait pas. Une autre douleur lui déchira les entrailles et apeurée elle regarde son mari… « Il y en a …un autre ma dame …. »
Tu etais tellement magnifique mon, tu étais tellement beau….oui le plus magnifique bébé au monde…si seulement je pouvais… Te voir grandir encore…
Et le travail recommença…Et c’est à bout de force et dans un dernier souffle de vie que la petite tête noire sortie du ventre sanguinolent de sa mère. Elle se sentait faible, elle se sentait mourante…pire elle était mourante…Son corps se gelait et son cœur ralentissait… Des cris autour d’elle, des bébés, des ordres… Ses yeux bleus dévient un instant et croisent le visage aux cheveux d’un noir ébène … Que tu es belle… Oui… Comme ton frère…la plus belle de toute…. La fille que j’espérais tant….Mon Edla….
Il y a des enfants qui sont attendus plus que tout et d’autre qui sont totalement inattendus; et il y a ceux dont on ne veut pas. « Tu n’aurais pas dut exister » c’était ce que son père lui répétait inlassablement et sans aucune once de remords ou ne serait-ce de compassion pour sa propre progéniture. Oh mais c’était là tout le problème ! La naissance de son frère jumeau Zackariel – avait été très difficile pour sa jeune mère mais en plus qu’un autre bébé vienne l’achever… Sa mère n’avait pas passé l’hiver et c’était de sa faute. Et c’était la chose que son père ne lui avait jamais pardonné… Et après sa naissance les messes-basses fusaient de toute part. Des cheveux noirs ébènes alors que ses parents étaient aussi blonds que le blé ? Et ces yeux dorés ? N’étais-ce pas un signe de mauvais présage ? Etais-ce vraiment la fille de la dame et du maitre ?
« T’inquiète pas Ely moi je t’aime ! »
Ca c’était la phrase préférée de Zack’, tout simplement parce qu’ils venaient tous deux du même utérus et que le mystère sur leurs fraternités malgré ses cheveux blonds vénitien ne pouvait avoir lieu. Des liens fraternels aussi forts que même la distance et son propre père ne purent détruire.
Pourquoi personne ne m'aime ? Mais si moi je t'aime petite soeur et tu le sais très bien...Non...mais c'était vrai, ou du moins en partie vrai...
Il y a des gens qui peuvent devenir ce qu’ils veulent être…Et il y à les autres. En l’occurrence Elywin a toujours fait partie de la catégorie « les autres » et pour cause… Autant le mystère planait sur l’origine véritable de son géniteur, autant au fil des ans les rumeurs cessèrent et ce pour la simple et bonne raison qu’à l’âge de 15 ans elle avait exactement le même visage que sa mère…Avec des cheveux ébènes et des yeux d’or …
Vous savez ce que le mot « seul » signifie ? Et bien ce n’est pas être dans un coin à jouer parce que personne ne veut de nous…ce n’est pas non plus être enfant unique ou ne pas avoir l’affection que l’on attend d’un père…Ce n’est pas non plus être pointé du doigt pour un crime que vous n’avez pas commis…ni n’avoir qu’une ou deux personne à qui parler. Etre seul, c’est se rendre compte que l’on vit dans une grande cage dorée et que votre existence ne se rapporte qu’a une chose : le néant. Car même si l’amour de son frère compensé celui de son père n’était-il pas évident qu’elle était tel un trou noir ? Elle empêchait la lumière de passer, l’absorbait, détraquer tout l’espace qui se trouvait autour d’elle…Au point que personne ne l’approchait car protégée par cette aura bénéfique elle ne renvoyait aux autres qu’une seule et même image « belle et dangereuse » Belle…et inquiétante, comme une sorte de supernova, une étoile qu’on aimerait toucher mais que si on essayait de l’approcher on savait pertinemment qu’on allait se bruler. C’était une rose, aux épines aiguisées. Une rose d’autant plus captivante qu’elle eut ses premières visions à l’âge de 20 ans.
L’orage grondait alors dans la région et ce depuis plusieurs jours. Les pluies diluviennes avaient rendues les maisons humides et les chemins glissant et Elywin s’était réveillée en sursaut. « ZAAAAAAAAAAAAACK »
Elle avait des sueurs froides et sa respiration était haletante, jamais elle n’avait eut aussi peur de toute sa vie ! Jamais elle n’avait eut aussi peur pour son frère. Dans la chambre adjacente le jeune elfe se réveilla à son tour, alerté par les cris de sa sœur –comme tout le manoir d’ailleurs, tous accoururent dans la chambre et personne n’arriva à calmer la jeune fille gigotant, hurlant, vociférant à tout le monde de fuir les lieux – et comme possédée même- elle restait accrochée à son frère lui ordonnant de ne plus dormir dans sa chambre. .. Et ce manège continua pendant toute la semaine alors que la pluie redoublait d’effort. Exaspéré par le comportement de sa fille qui croyait dur comme fer que le ciel allait s’écrouler sur son fils, Manfred Valgerd dut se résigner à céder au caprice de sa fille et ce malgré sa réticence : résultat ? Le personnel resta au manoir pendant 3 jours pendant qu’ils iraient dans une résidence secondaire un peu plus loin en ville… Au troisième jour toujours rien ne s’était produit et Elywin –passablement calmée et commençant à croire à la théorie selon laquelle il s’agissait d’un rêve se résigna à son tour à rentrer au manoir…… Et puis il y eut l’effondrement… Juste devant leurs yeux…Manfred d’abord sous le choc puis ébahit se tourna furieux vers sa fille.
« COMMENT SAVAIS-TU ELYWINDËRA ? COMMENT ? »
Et puis…il lui susurra…tu n’es qu’un monstre….
La vie est un carrousel
maintenant saute de ton cheval.
« Ne vous inquiétez pas Manfred vous savez pertinemment qu’elle sera entre de bonnes mains » La prêtresse dévisageait elywin avec une insistance qui lui faisait aussi peur qu’elle lui déplaisait – au point même qu’elle restait cacher derrière son frère jumeau lui même cacher derrière son père… C’était une des prêtresses du temple de Kesha…Et Manfred et elle avaient des discussions régulièrement depuis l’incident du manoir et à chaque fois elle entendait son nom ressortir encore..et encore…et encore. La prêtresse contourna l’imposant personnage pour s’approcher d’elle avec un grand sourire qu’elle savait faut – elle ne savait pas pourquoi mais il émanait trop de bonté de cette personne et ce n’est pas normal ! Les gens sont soit comme son père –intimidant- soit comme les domestiques –intéressé ou soumis- or cette femme n’était ni l’un ni l’autre et c’était bien ça qui lui faisait peur.
« Elywindëra Edla Valgerd sais-tu pourquoi tu es ici ? »
Elle dénia de la tête
« Tu es ici car tu vas, à partir d’aujourd’hui, suivre la voie pour devenir une prêtresse de la déesse Kesha… – Elle ? une prêtresse ? Vous plaisantez j’espère ! »
La voix de zackariel était tellement forte que même Elywin fut surprise par autant de conviction, pourtant la dame ne semblait pas plus que ça intriguée par l’intervention de son jumeau…
« Elle a un don Zackariel Valgerd et nous devons faire en sorte qu’il soit utilisé à bon escient. »
Elle empêcha ensuite son frère de répliquer avant de se tourner à nouveau devant la petite fille. « La déesse Kesha t’a munie d’un pouvoir rare : le pouvoir de voyance. Cela fait plusieurs générations que nous n’en avons pas vu un autre dans notre peuple….C’est pourquoi nous devons t’éduquer proprement, pour que tu sois capable de rendre aux malades l’espoir que la déesse à mit en toi par tes dons de voyance. »
Elle ne répondit rien pendant plusieurs instants…ne bougeant pas un cil ni un doigt, ne remuant pas les lèvres, et seul le soulèvement de sa poitrine indiquait qu’il s’agissait d’un être de chair et de sang. Elle entendu son frère se battre avec son père, son père essayait de résonner zack, la prêtresse expliquant calmement les bienfaits de cette éducation malgré l’inconvénient de séparer des jumeaux, rassurant son père…derechef zack criant son père criant encore plus fort…la prêtresse cherchant à les concilier.
« Je pourrais revoir zack…. ? »
Un silence tomba brutalement. Cela faisait une bonne vingtaine de minute que la discussion durait et c’était sa première réflexion… La prêtresse s’arrêta et réfléchit un long instant…Si c’était pour convaincre celle qui pouvait devenir le prochain oracle tous les mensonges pouvaient être bénéfiques.
« Bien sur…vous êtes jumeaux après tout… »
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Elle court…elle n’avait jamais autant couru de toute sa vie et pourtant Kesha seule sait qu’elle avait couru ! Elle avait du faire une bonne cinquantaine de pèlerinage en moins de 10 ans et avait développé son sens de l’orientation mieux que n’importe quel autre apprenti du temple de Kesha. Elle avait même apprit qu’elle possédait le pouvoir de télékinésie : l’art de déplacé les objets par la pensée mais aussi de créer et contrôler le feu ! Ah oui c’était beau d’être apprenti guérisseuse /prêtresse de Kesha mais il y avait quelque chose qu’elle détestait le plus au monde : ne pas pouvoir voir son frère. Donc elle avait –un peu- abusé de son pouvoir de voyance assez aléatoire certes mais qu’elle arrivait plus ou moins à déclencher au moment où elle le voulait pour pouvoir –et s’échapper- et rendre la grande prêtresse folle de rage en dérobant un des artefacts de Kesha. Et oui ça s’appelle faire d’une pierre deux coups comme qui dirait…Et elle n’avait surement pas besoin de ses dons de voyances pour pouvoir prédire que la grande prêtresse serait plus que furax en apprenant qu’elle s’était –encore- échappé et qu’en plus elle avait dérobé un des précieux bracelets qu’elle chérissait tellement. Tant pis pour elle ! Elle n’avait qu’à tenir sa promesse quand elle l’avait énoncé. Elle avait promis qu’elle pourrait voir son jumeau autant de fois qu’elle le voudrait or c’était toujours quelque chose comme « il est à son entrainement » ou « tu dois apprendre à mieux contrôler tes pouvoirs » ou « La déesse à besoin de prière pour l’instant » en bref en clair et de manière circoncise : ne va plus jamais revoir ton frère. Et ouais c’est le message subliminal très coopératif que lui envoyaient souvent les prêtresses du temple… Mais bon…Elle s’en fichait royalement et ce pour une raison simple et des plus efficaces…il existe un lien secret entre des jumeaux, vrais ou faux, un lien qui les unit d’une manière ou d’une autre à travers le temps et l’espace…
Et plus elle courait plus elle sentait que la moitié d’elle-même manquant se rapprochait à pas de loups. Et donc elle courait aussi vite que possible, plus vite que ses jambes pouvaient le permettre d’ailleurs plus vite encore qu’elle ne pouvait l’espérer ! Oui elle courait et elle courait comme elle ne l’avait jamais fait. Et plus elle s’aventurait profondément dans la forêt plus elle entendait le bruit des cascades…Lorsqu’enfin le halo lumineux que formait les rayons du soleil sur l’eau apparurent entre les embranchements et autres enchevêtrement mathématiquement calculés de la nature. Et enfin les cascades elle-même… s’arrêtant pour reprendre sa respiration. Et puis elle se retrouva plaquée au sol sans même voir son agresseur ou comprendre comment il était arrivé là. La seule chose qu’elle entendu parmi le vacarme de la cascade fut un « tu es en retard »…C’était la voix la plus suave et la plus gentille qu’elle connaissait. C’était aussi celle qu’elle préférait, oui, plus que tout au monde, plus que de s’émerveiller devant les effets des remèdes contre les poisons aussi bien que les poisons eux-mêmes, plus que les étoiles qui brillaient dans le ciel… La partie d’elle qui manquait sans cesse, la seule et unique personne qui pouvait soutenir son regard transperçant sans avoir peur de dévoiler son âme…
« Tu m’as manqué Elywindëra Edla Valgerd … »
Son nom sonnait un peu moins faux quand il ressortait de sa bouche… Oui il sonnait…vrai.
« Toi aussi tu m’as manqué Zackariel… »
Il relâcha son étreinte pour pouvoir la revoir de face et l’enlaça.
« ça fait 5 ans Ely… - Je sais zack… Tu as grandi entre temps… -Si tu savais à quel point tu m’avais manqué…Je ne pouvais plus supporter d’entendre père me raconter « elle est en pèlerinage tu ne peux pas la déranger »…Je croyais que j’allais devenir fous si je ne te revoyais pas ! »
Il resserra d’autant plus son étreinte…Je t’aime tellement petite sœur…Pourquoi m’appelles-tu encore comme ça ? Nous n’avons même pas 5 minutes d’écart… Oh mais elle savait à quel point il l’aimait…c’était bien la seule forme d’amour qu’elle avait connu dans le passé…La seule et unique. Ely…tu es si belle. Des compliments, encore des compliments… Et puis une étreinte un peu trop intime, des visages indécemment près…Qui aurait dit qu’ils étaient frère et sœur en les voyants ? On aurait plutôt pensé à des amants qui se retrouvent après une longue séparation. Et puis zackariel fasciné par les yeux de sa sœur les observaient, ils étaient les plus beaux soleils qu’istheria pouvait connaitre, les seuls capable de transpercer une âme au point de la dénuder ou de l’intriguer. Il se sentait toujours aussi hypnotisé par eux, englouti… Au point de perdre sa raison. Un peu plus près, je voudrais voir tes yeux juste un peu plus près..Et puis tant pis si nos lèvres se croisent…Les tiennes ont un gout sucré, un gout doux un peu comme du miel. Un baiser ce n’est rien… Entre frère et sœur ce n’est pas immoral… si ?
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« Pourquoi tu continues de faire ça Elywindëra Edla ? » - vous êtes toujours obligé de m’appeler comme ça ?... - Les noms sont important Elywindëra Edla ; et tu le sais mieux que quiconque…. - Ouais mais bon Elywindëra c’est long…rajoutez Edla et ça devient très lourd… Alors vous pouvez pas faire comme toutes les autres et… - C’était un nom important pour ta mère. »
Les mots tombèrent comme un couperet glacial sur elle. Personne ne parlait de sa mère et encore moins évoquer ne serait-ce que le fait qu’elle était sortie de son ventre…Alors pourquoi maintenant ? C’était un des innombrables sermons de la grande madame mais c’était la première fois qu’elle osait émettre le nom de sa mère et pourtant dieu seul sait combien de temps la grande prêtresse avait passé avec sa mère… ancienne élève très assidue…
« Pourquoi as-tu empoisonnée sœur katia ? -…. - Je sais que c’est toi Elywindëra edla… Tu es la seule qui connait les « bienfaits » du muguet…alors ? -……… »
Le silence tomba une fois de plus… Elle jouait avec l’artefact qu’elle avait volé au temple de Kesha et que la grande prêtresse n’avait toujours pas remarqué…en même temps il était un peu différent du moment où elle l’avait pris ce fameux bracelet…Comme si la pierre émeraude en son centre s’était terni et virait progressivement au jaune…bien c’est que ce n’était rien de plus que de la camelote… et pourtant les prêtresses lui prêtaient un intérêt bien plus grand qu’a leur apprenti.
« Elywindëra Edla…Je ne peux continuer à te garder au sein de notre groupe de guérrisseuse si tu t’entête à vouloir rendre les gens malades… -A vous entendre on dirait que j’ai choisi d’être là…. - Bien sur que tu l’as choisi…. - A oui ? Donc les 30 dernières années c’était mon choix que vous me formiez à devenir VOTRE oracle ? A me forcer à apprendre des choses dont je me fichais éperdument… »
La conversation se termina sur cette note amère et la grande prêtresse ne dit mot pendant plusieurs jours à sa précieuse oracle… et pourtant au moment où elles se revirent la seule parole qu’elle lui dit fut quelque chose comme…. « Tu vas nous quitter….Mais prends soin du bracelet de Kesha…Il est important » alors depuis tout ce temps elle savait ? Pourtant il avait tant changé ! Elle pouvait maintenant le porter sans avoir peur de se faire repérer par les autres. La pierre était devenue comme de l’ambre. Pourquoi on elle la laissa garder ce qui avait tant compter à leurs yeux ? La seule réponse fut quelque chose comme « si c’est la volonté de la déesse de te donner le don de voyance alors c’est qu’elle ne serait pas contre le fait que tu possèdes cet artefact… » Bref… une fois de plus on avait décidé à sa place de ce qu’elle allait devenir. Et une fois de plus la roue du destin aurait pu lui épargner milles maux et souffrances mais une fois de plus, comme tous ceux qui sont affublés par le même sort comme qui dirait…. Le seul mot qu’on lui dit sur la chose qu’elle allait faire maintenant était « ordre d’oris »
Donne moi du poison pour mourir
ou des rêves pour vivre
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« Tu es comme de la pate à modeler, tu as une forme, une consistance et pourtant on peut toujours te donner l’air qu’on veut. Donc tu as beau avoir l’âge que tu as, tu es toujours aussi modelable qu’il y a 50 ans ; tu es….Comment dire…. Une sorte de…Masse informelle et difforme a laquelle il est devenu impossible de remplacer la matière dont elle est faite mais qui a toujours une capacité à pouvoir prendre une consistance. Alors tu vois on peut te balader de droite à gauche et on s’en fiche royalement au fond parce que de toute façon, tu n’es rien de plus qu’une âme de plus –enfin une âme de trop je devrais dire- alors tu as beau porté le titre de «comtesse » au fond ce n’est qu’un titre ; tu n’as ni la prestance ni l’allure d’une comtesse…tout au plus un monstre…Et les monstres nous devons les mater de telle sorte à ce qu’il soit au moins utile à notre société. Tu le comprends Elywindëra n’est-ce pas ? Je n’ai pas pu faire de toi une noble et je ne te mentirais pas, je n’en ai jamais eut l’intention…Mais si au moins cela peut te donner conscience de la monstruosité qui est sorti du ventre de ma femme, alors c’est avec un bon Cœur que je te remets à l’ordre d’Oris. Ne pense pas que je t’envoie là bas par haine Elywindëra…C’est vrai que je te déteste…Mais …une question me taraude alors que j’écris ces mots…Si je te détestais tellement…Pourquoi t’ai-je appelé Elywindëra…»
Elle relisait pour la énième fois cette lettre… Son père tout craché aucune once de compassion depuis 50 ans pourquoi changerait-il maintenant ? Mais ce qui la gênais le plus…C’était cette dernière phrase « pourquoi t’ai-je appelé Elywindëra »…Elle avait déjà entendu ce refrain ! Lorsque la grande prêtresse avait fait allusion à l’importance de ce prénom pour sa mère. D’ailleurs à chaque fois on la nommait comme ça « sa mère » même Zack avait abandonné l’idée de l’appeler par son prénom c’était incroyable. Elle ne connaissait même pas le nom de la femme qu’elle avait tué…Et la voila qui se mettait à penser comme son père ! Enfin elle n’avait jamais demandé à vivre elle ! C’était pas vraiment sa faute… Et puis plus elle s’approchait de là ville où elle allait recevoir sa formation de l’ordre d’oris plus elle devenait inquiète et moins elle arrivait à provoquer ses visions. D’ailleurs la grande prêtresse le lui reprochait toujours : c’est bien de pouvoir déplacer les objets de par la pensée et de pouvoir envoyer des boules de feu mais si elle n’était pas capable d’avoir des visions alors elle n’était pas plus utile qu’une huitre sans coquillage. M’enfin cette histoire de voyance et tout le tralalala c’était bien loin d’elle dirons nous. Ainsi alors que son cortège s’avançait un peu plus de sa future prison elle ne se doutait pas qu’au moment même où elle allait poser les pieds face à ses nouveaux précepteurs cela deviendrait les 50 plus belles années de sa vie…Et les pires aussi.
Les meilleures ? Parce que pendant les 50 années qui suivirent elle put vivre librement avec son frère jumeau –du moins jusqu'à l’accident- et les pires à cause du dit accident. Et après quoi ? 50 ans qu’est ce que c’est…je ne sais pas vraiment…rien, juste des souvenirs mis sous clés. Entrer dans l'ordre, quitter l'ordre vivre et renaitre, aimer et détester... Et un tigre blanc abandonné…Et puis le néant.
FAMILIER Ivy
Sexe : Féminin Race : Tigre blanc Pouvoir : Gigantisme Description : Ivy est une tigresse majestueuse beaucoup plus grande que la plupart des autres titres, faisant près de 1m30 de haut pour pas loin de 2 mètres de long. Elle a une cicatrice sur son oeil droit et sert aussi bien de familier que de monture à Elywin.
Sujet: Re: Elywindëra E. Valgerd Sam 4 Fév - 18:08
Bonjour et bienvenue sur Istheria!
Je vois que ta fiche avance bien! Si tu as la moindre question, n'hésite pas!
Par contre, je vais me permettre de faire une petite remarque sur ton familier, au sujet de la taille de ton tigre. Il est obligatoirement commun, donc tu ne peux pas le décrire plus grand que la norme. Si tu souhaites en faire une monture, ta seule possibilité est de modifier son pouvoir et de lui placer gigantisme, qui lui permettra d'acquérir une grande taille pour que tu puisses le monter.
Préviens moi dès que tu auras tout fini. Bonne continuation.
Sujet: Re: Elywindëra E. Valgerd Sam 11 Fév - 16:00
Bonjour bonjour ! Et non malheureusement je n'ai pas fini ma fiche mais ça ne saurait tardé. En tout cas j'ai modifié le pouvoir de mon bébé comme tu me l'as suggéré. Donc je tapotais sur mon clavier quand une question sauvage apparu ! Voila étant donné la formation de mon perso qui devait être à la base guérisseuse et qui s'est tourné vers les empoisonnement... Je me demandais si le métier d'empoisonneuse était réellement approprié ? Puisqu'elle a des capacité de soin & d'autant plus qu'a connaitre les poisons on connait leurs remèdes je me demandais s'il y avait un métier plus apte pour elle ? (je ne sais pas si je me suis bien faite comprendre....Elle empoisonne la plupart du temps mais si nécessaire elle peut soigner quoi...Ou alors dois je supprimer sa formation de guérisseuse dans mon histoire ?)
Sujet: Re: Elywindëra E. Valgerd Sam 11 Fév - 16:53
Bonjour!
Alors pour le métier que tu souhaites faire, c'est toi qui choisit! Guérisseuse ou empoisonneuse. Si tu restes parmi les Eryllis (puisque tu as noté que tu n'étais sure de ton choix de caste), tu es libre de faire ce que bon te semble. On a de tout parmi ce groupe de femmes.
Fait en fonction de la personnalité de ta demoiselle et que cela soit en accord avec son parcours. En espérant que cela t'aide un peu dans ton choix.^^
Sujet: Re: Elywindëra E. Valgerd Dim 19 Fév - 12:36
Bonjour bonjour Bien voila on va dire que j'ai "fini" ma fiche disons de façon très..... succincte. Mais j'ai pas vraiment le temps de la finir correctement en ce moment et bien que cela m'énerve un peu de ne pas la finir dans les règles, j'ai déjà dépassé mon délais de une semaine donc je ne vais pas abuser de votre patience et je comblerais les trous de mon histoire lors d'un rp solo ^^ Voila voila :D
Sujet: Re: Elywindëra E. Valgerd Dim 19 Fév - 13:31
Alors tout me semble parfait, et je te blâmerais pas pour la fin de l'histoire et puis cela laisse du suspens.
Il n'y a qu'un petit détail qui me taraude : tu fais partie de quelle caste du coup? Tu as noté les Eryllis mais à la fin tu parles de l'ordre d'Oris. Loool Comme tu ne fais jamais mention des Eryllis, est-ce que tu comptes les rejoindre en début de rp (et donc passer par moi pour ton intronisation lool) ou tu as juste oublié de changé?
Sujet: Re: Elywindëra E. Valgerd Dim 19 Fév - 15:04
Comme tu l'as dit je compte les rejoindre en cours de Rp, je n'ai pas oublié de changer juste par manque de temps je n'ai pas développé cette partie de mon histoire ^^" En faite suite à un incident mon perso à quitter l'ordre d'oris s'est faite recueillir par votre oh grand ordre o_o Mais l'idée étant qu'en entrant dans la vie active du forum j'en devienne une toussa toussa :O
Sujet: Re: Elywindëra E. Valgerd Dim 19 Fév - 15:50
D'accord! Impeccable alors!
Fiche validée!
Tu vas pouvoir faire une demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle. Tu vas pouvoir aussi ouvrir ton compte en banque, ta boîte aux lettres et faire ton journal intime.