Au pied des arbres

Sujet: Au pied des arbres Sam 3 Mar - 19:07

Je m'endormis peu à peu au pied d'un arbre. J'étais arrivé il y a peu après avoir volé une monture. Un grand coursier alezan, jeune, beau, intrépide, qui ne passait que peu inaperçu. Mais c'était ça où alors je me servais de mes deux guibolles et ça, j'aimais pas. J'avais juste la flemme de marcher quand je le voulais et quand je le pouvais je volais une monture. Toutefois en situation de mission, j'oubliais ma fainéantise pour faire place à l'excitation de l'instant présent. Enfin bon là en parlant d'excitation, pas vraiment j'avais plus les yeux qui se fermaient tout seul à cause de la fatigue du voyage...

Je ferma doucement les yeux, mon capuchon sur la tête et me mit à rêver. Je rêvais d'une très jolie sindarine, parcourant de multiples paysages sur une monture... que je ne pus distinguer. Elle semblait comme flotter dans les airs. Elle parcourut des glaces, des plaines, des forêts, libre et indépendante de tout autre volonté que la sienne. Elle semblait la liberté incarnée ne se souciant de rien d'autre et elle arriva dans une autre forêt qui me semblait un poil familière. Elle ressemblait étrangement à la forêt dans laquelle je venais de rentrer. J'en redécouvris des aspects que je n'avais encore jamais vu. Ses maisons en hauteur avec toutes ses lumières me faisait oublier ma tension et mon stress de la route et je me suis senti apaisé et tomber en sommeil... dans mon sommeil. Logique.

La Sindarine tourna la tête comme si elle savait qu'elle était épiée. Pourtant il ne semblait que personne ne la regardait. Enfin personne mis à part moi peut être... Mais ce n'était qu'un rêve comment pouvait-il en être autrement ? Comment cela pouvait donc être vrai ? Je n'en savais quelque chose je savais juste que cela arrivait c'est tout. Puis elle sembla remarquer une présence. Peut être la mienne... Je la voyais de dos mais je n'avais pas l'impression d'être effectivement présent à cet instant là. Ou non ou je ne sais pas. Elle était vraiment belle cette sindarine, surtout de dos qui plus est... Brutalement elle fit volte face et me regarda. Enfin sembler me regarder car je ne me sentais pas présent physiquement ni mentalement. Je voyais la scène comme si elle était la projection en images de mes pensées.

Elle était stupéfiante, à vous pétrifier sur place. Je regardais sa longue chevelure sombre qui lui tombait dans le dos au niveau des reins de longs cheveux lisses et nets comme s'ils sortaient d'un imaginaire parfait, ses yeux d'un vert olive vif me dévisageait de façon étrange me mettant assez mal a l'aise mais je m'en fichais car je me plongeais dedans sans jamais savoir si je pourrais un jour m'en sortir. Elle se rapprocha peu à peu de ce qui pouvait être moi, je pouvais même ressentir son souffle qui évoquait la forêt sauvage sans aucune contrainte d'aucune sorte mis à part celles imposées par la nature... et j'ouvris les yeux. Il y avait bien quelqu'un devant moi. Quelqu'un qui me regardait. De longs cheveux d'un noir de jais, des yeux couleur vert olive... C'était la sindarine.

Sujet: Re: Au pied des arbres Dim 4 Mar - 16:16

Deep in the ocean, dead and cast away,

Iron

Ivy s’écroula lourdement sur le sol sans crier garde, quittant alors sa forme gigantesque pour revenir à un aspect « normal », Elywin vacilla d’abord puis dans un grand « ouuhhooo » s’écrasa lourdement sur le sol. Essayant d’extraire la boule de poil qu’était son tigre de ses longues jambes elle dut la menacer pendant dix bonnes minutes de la laisser pour morte ici aux zelos et autres créatures improbables qui pouvaient surgir de la forêt. Elle ne pouvait pas lui en vouloir dans un sens…depuis combien de temps est-ce qu’elle s’était mise à marcher ? Depuis qu’elle avait quitté la capitale des Terrans, depuis qu’elle avait été intronisée par les Eryllis depuis…tellement longtemps qu’elle en avait perdu la notion même du temps.
Alors s’extirpant de cette touffe de poil avec vigueur elle se redressa aussitôt en s’époussetant avec fermeté. Sa tigresse dormait déjà et elle se demanda bien ce qu’elle pouvait faire à présent… A la base elle avait prévu de rencontrer son père pour lui ramener la bague de son frère mais maintenant qu’elle était arrivée près de Canopée et de son manoir elle n’était plus sure de vouloir renouer avec son comte de père. C’est maudissant l’homme qui partageait son patrimoine génétique et sa monture à moitié morte qu’elle commença à s’engouffrer entre les arbres d’un pas décidé.

La forêt n’avait plus de secret pour elle depuis longtemps, ainsi il lui était aisé de trouver ce sur quoi elle avait détourné son attention : Muguet. Qu’est ce qu’une sindarine viendrait à chercher des muguets ? La question est intéressante mais purement rhétorique ; ceux qui s’extasient devant la beauté de cette plante fragile sont les pauvres ignares qui ne connaissent pas sa toxicité… En l’occurrence, tout empoisonneur se devait d’en avoir en réserve, c’est toujours utile en dernier recours ou pour un peu de fantaisie dans votre vie ! Bref muguet.
S’éloignant un peu plus de sa monture elle finit par arrivé à l’endroit où poussait la petite fleur remplie de clochettes blanches et n’eut le temps de se demander si elle pouvait fabriquer son petit péché mignon tout de suite qu’une étrange vision la frappa alors. Un peu plus loin selon son don de voyance se trouvait un jeune sindarin endormi… Un grand sourire s’écrasa sur ses lèvres : parfait, un cobaye pour son expérience… Ah qu’elle aimé quand ses dons l’aidaient au moment le plus opportun. S’attelant alors à la création d’une petite poudre qu’elle allait pouvoir tester prochainement.

Vous allez sans doute me dire que cela est bien immoral, mais qui êtes-vous pour juger l’éthique d’une personne ? Elle avait toujours été fasciné par les poisons et si c’est bien une chose que son père lui ait apprise c’était qu’il fallait toujours tester la marchandise. Alors après ces quelques mois elle se fichait un peu de la vie et tout ça donc sindarin ou pas il n’avait qu’a pas s’endormir ici…
Elle se rendit à l’endroit où sa vision l’avait mené et trouva –comme par hasard j’ai envie de dire- son beau spécimen allongé et totalement inconscient. Oui, un si beau spectacle ça ne se vit pas tous les jours : une personne endormie, sans défense – si on enlève la cape menaçante et les potentielles armes cachées sous celle-ci et totalement à sa merci. Des lueurs d’excitations pouvaient apparaitre dans ses prunelles dorées, et même si elle était trépignante d’excitation, elle dut contenir en elle-même les débordements physiques que pourrait entraîner une telle joie.

C’est en toute discrétion qu’elle s’approcha alors de son petit cobaye et s’escrimant à retenir derrière son dos ses cheveux pour qu’ils ne le réveillent pas elle sortit le peu de poison qu’elle avait concocté, se penchant lentement vers lui et murmura de façon inintelligible

« Ce n’est pas contre toi je t’assure… je veux juste tester et je te promets ça ne te tuera pas…pas avec les doses que j’ai prise du moins »

Et quittant des yeux un instant son patient pour se saisir de la précieuse poudre qu’elle ne fut sa surprise quand elle vit qu’il avait ouvert les yeux. Elle en resta bouche bée… L’avait-il entendu ? Si oui elle était dans une embrouille qui n’allait pas bien se terminé ! Oui mais peut-être qu’il ne l’avait pas entendu… comment en être sur ? Zut ! tant pis pour le test elle allait sans doute devoir user d’ingéniosité pour pouvoir s’en allé telle une ombre entre les arbres… En attendant, ses yeux noirs de jais fixaient ses prunelles dorées et elle savait que dans un cas comme dans l’autre elle était mal…donc autant tenté le tout pour le tout…

« Vous ne devriez pas dormir ici c’est dangereux…Enfin dans la mesure où vous tombiez sur des personnes mal intentionnées bien entendu !»

Elle le gratifia d’une sourire totalement innocent en cachant dans sa sacoche son œuvre d’art.

« Enfin je dis ça je dis rien ! Vous aurais-je réveillé ?»

Les situations qui changent du tout au tout, elle connaissait…mais face à des adversaires pas face à un pauvre monsieur menaçant endormi.

Sujet: Re: Au pied des arbres Dim 4 Mar - 19:31

Comme tout bon cavalier de Sharna qui se respecte, Edmond avait prit la route sans son fidèle destrier. Arod était restée au manoir, enfin dans l’écurie pas dans le manoir, cela aurait prendre le risque inutile de se faire taper les doigts par Démégor et Ed n’avait pas vraiment pour objectif de se brouiller avec ses supérieurs. Cela aurait été fâcheux…
Enfin toujours est-il qu’il était sur la route pour Canopée, la citée forestière. Il venait de passer rendre visite au vieux forgeron à Amaryl par pure courtoisie et il reprenait ainsi ses recherches pour retrouver la petite Némoria qui maintenant ne devait plus être si petite que ça… 22 ans s’il ne mélangeait pas dans les dates, elle devait maintenant être devenu une belle femme, il ne pouvait qu’imaginer vaguement ce à quoi elle pouvait ressembler.
C’est armé de sa lance, de son compagnon de poche, et d’un quignon de pain et d’un pas léger qu’Ed pénétrait dans l’enceinte de la ville perchée, encore qu’il n’en fût qu’à ses pieds, après nombres de jours d’une marche quasi incessante. Il ne pouvait pas dire qu’il était fatigué, con corps n’était plus bridé par pareil contraintes, il sentait juste que ses jambes étaient un peu plus lourdes qu’à leurs habitudes, et bien qu’il aurait sur s’en accommoder sans le moindre mal, une bonne nuit de sommeil suffirait à le remettre au mieux de sa forme.

Une des premières choses qui le frappa lorsqu’il arriva, fut de la présence d’une large créature au pelage nacré et qui, de par sa nature, se devait d’avoir l’air menaçante. Seulement le pauvre félin avait le souffle lourd et saccadé malgré le profond sommeil dans lequel il semblait s’être abandonné. Edmond lui passa littéralement sous le nez sans qu’il n’y eu la moindre réaction de la part du tigre. Le petit rongeur lui par contre ne se fit pas prier pour venir narguer le fauve inconscient, il se plaça face à sa truffe et fit courir sa queue dessus pour venir perturber son repos. Un léger grognement retentit alors, inconscient ou non, mais la gerbille eu la peur de sa vie et précipita vers son maître avant de se faufiler à l’intérieur de sa sacoche. Un petit sourire d’amusement vint s’afficher sur le visage du jeune homme qui reprit sa marche vers la ville, et plus précisément une auberge où il pourrait boire un bon coup pour se faire discret, mais surtout à la recherche d’informations concernant une terran ainsi que quelques ragots concernant les Erillys. Car oui, la seule piste qu’il n’avait pas vraiment prit la peine de creuser était cette dernière, pour une raison simple, c’est qu’il n’est dit ou écrit nulle part si oui ou non leurs existence relevait de la fiction ou non…

Seulement il n’eu l’occasion d’aller très loin car il aperçut non loin de là une sindarine qui s’adonnait à d’étrange occupations. Pour une raison inconnu, Ed se dissimula derrière un arbre et l’observa… se demandant lui –même pourquoi il agissait ainsi. Il la vit se pencher sur des fleurs, du muguet, une fleur qui se voulait dangereuse à qui savait l’utiliser, mais cette idée ne se voulait guère pertinente pour juger quelqu’un dont on ignorait tout. Il était tout à fait possible qu’elle nouer une certaine adoration innocente pour cette plante.

…

…

Encore que…

La voilà qui se penchait sur un de ses confrère de peuplade en sortant ce qui avait tout l’air d’être du poison… N’importe qui aurait dit dans un premier lieu qu’il s’agissait de farine ou encore du sucre mais associé aux muguets…
C’est dans un soupire dissimulé qu’Edmond réalisa qu’aussi belle fusse-t-elle à regarder cette femme avait tout d’une folle à lier.

Alors qu’il allait intervenir pour l’empêcher de commettre l’irréparable il la vit ranger la poudre dans sa sacoche, la raison étant que son petit cobaye venait de la prendre les mains dans le sac, si l’on pouvait se permettre l’expression. Ed aurait aimé observer tranquillement la scène un peu plus longtemps mais il avait déjà quitté sa cachette aussi il n’avait d’autre choix que de continuer sa marche comme si de rien n’était. Faignant d’avoir affaire à un jeune couple qui vivait ses premiers amours le gorgoroth passa devant eux l’air innocent.

« Je ne fais que passer, je ne voudrais pas déranger… »

Sujet: Re: Au pied des arbres Dim 4 Mar - 20:07

Je vis la sindarine penchée sur moi bien près de mon visage, pourtant caché des les méandres sombres de mon capuchon. Elle était assez près pour distinguer mon visage, mes yeux... Peut être même qu'elle a du voir que mes joues commençaient à rougir. Elle dégageait une odeur étrange, presque sauvage qui lui rappelait les bois au sortir d'une nuit fraîche, le bruissement des feuilles à terre soulevées par une légère brise fugace. Mais il y avait aussi autre chose d'autres odeurs dont une particulièrement forte: du muguet. Je tournais la tête pour m'apercevoir qu'il y en avait un parterre juste à côté d'elle et moi. J'ai aimé l'odeur du muguet, cette fleur peut faire d'excellentes drogues comme elle peut faire de terribles poisons mais je n'ai jamais pu l'expérimenter. Peut être pourrait-elle m'aider ? Je me mis à sourire qui se voulait éclatant dans la pénombre de ma capuche.

" Toi dis-je en lui prenant la main doucement je t'ai vu arriver je savais que tu viendrais je t'ai vu dans mes rêves. Et tu es là. Ce n'est sûrement pas pour rien... "

La sindarine me regarda sans comprendre. Elle semblait juste interloquée enfin du moins le devinai-je car elle n'en montra pas signe mais je sentais qu'elle ne se sentait pas à l'aise. Cela me procura un sentiment de satisfaction car je pouvais avoir l'ascendant et elle ferait tout pour se sortir d'une situation fâcheuse pour elle. Nous restâmes comme ça un petit moment lorsque j'entendis une voix derrière. Elle se retourna et je regardais dans cette direction. On voyait juste un voyageur qui passait et qui ne voulait déranger personne. La frustration me monta et j'avais le sentiment de perdre du temps. Je raffermis mon emprise sur la main de la sindarine et je lui parla de nouveau. Cette fois je ne souriais plus j'avais une mine sérieuse et il fallait vraiment que je le lui dise.

" Ecoute si je t'ai vu en rêve et que tu es vraiment là devant moi je ne sais pas pourquoi mais c'est pour une bonne raison non ? Tu en saurais quelque chose ? "

Elle ne répondit pas encore et cette fois je souris de nouveau.

" Oui tu m'as plus ou moins réveillé. Ton odeur j'ai senti ton odeur s'approcher de moi..."

Je lui lâchais la main et me retassa sur moi-même en posant ma tête contre le tronc de l'arbre contre lequel je m'étais adossé et je croisais les bras en l'écoutant. Tout en l'écoutant je me mis à l'observer. Elle semblait presque aussi grande que moi voire même un peu plus. Ses cheveux n'arrêtaient pas d'attirer mon regard tout comme son décolleté et j'avais un peu de mal à la regarder dans les yeux. J'ai passé beaucoup de temps dans le bordel de ma mère, j'en ai vu des filles toutes jolies les unes que les autres, mes amantes me revinrent en tête, ces moments d'intimité que j'ai partagé avec d'autres terranes ou sindarines. J'essayais plus ou moins d'imaginer ce que cela serait avec elle mais il ne valait mieux pas car un autre détail attira mon attention.

Sa sacoche. Elle semblait plutôt vide ou avec peu de contenance pour une voyageuse sindarine. Les autres odeurs que j'avais sentis à part celle n’émanant de la sindarine devant moi. Je me demandais bien pourquoi s'était-elle penchée sur moi ainsi. De par les odeurs que je décelais, je me mis à penser qu'elle serait herboriste ou alchimiste. Une autre probabilité me vint en tête. Peut être préparait-elle des potions ou d'autres substances. J'avais peut être en face de moi quelqu'un qui pourrait me faire mes poisons... Je sortis de mon observation afin de lui donner l'impression de l'écouter. Il ne faudrait pas qu'elle se doute de quelque chose...

Sujet: Re: Au pied des arbres Lun 5 Mar - 7:12

Choose your last words

Born to die

Elle continua à sourire dans l’espoir de faire disparaitre la gêne qui s’était installé sur son visage ; mais la première réplique qu’il lui sortit fut plus que déroutante dirais-je. Tout d’abord parce que comme première approche il y avait mieux que d’essayer de tester son poison sur quelqu’un, et deuxièmement parce qu’avouer à la dite personne que vous avez rêvé d’elle alors qu’elle avait une envie incroyable de vous empoisonné c’est franchement incongru et totalement…inédit pour ainsi dire. Elle cacha alors son sourire reprenant son visage insensible de d’habitude.

« Et bien…le hasard c’est Kesha qui se promène incognito. »

Puis elle remarqua enfin qu’il lui avait pris la main depuis tout ce temps, et n’ayant même pas le temps d’essayer de dégager son membre de son emprise elle entendit des pas derrière elle mais aussi vit-elle un homme qui passait son chemin…Jusqu’à ce moment précis ses visions lui reprirent et, scotchée sur place, pétrifiée par l’image d’horreur qu’elle venait de voir elle ne put réagir pendant les secondes qui suivirent. Elle dévisagea l’arrivant de ses yeux devenus glacials, des soleils d’hiver vous transperçant sans aucun remords…Si elle avait été télépathe elle lui aurait hurlé à l’esprit « tu m’as vu maintenant ça va être ton tour » mais elle ne l’était pas malheureusement….
Elle continuait à fixé l’inconnu et le temps lui semblait se dilater…Comment avait-elle put être aussi négligente ? Avait-elle été tellement absorbée par son dur labeur qu’elle n’avait pas respecté une des règles de base de la discrétion la plus totale ?

Elle se maudit et elle maudit l’homme qui était venu, se promettant de remédier à cette situation…Lorsqu’une pression sur sa main la ramena à la dure réalité. Sa victime toujours allongée la dévisageait avec une attention non contenue. Obsédé par le rêve qu’ il avait fait…Et bien il y avait de quoi, elle aussi quand ses visions avaient commencé elle était toujours inquiète de leurs involutions ou de leurs évolutions , mais avec le temps elle s’en était habitué… Alors pourquoi avait-il rêvé d’elle au moment même où elle s’apprêtait à lui laisser un petit cadeau des plus désagréables… Elle regarda l’artefact de Kesha qui pendait mollement à son poigné et poussa un grand soupir. Elle avait arrêté de croire à la déesse depuis bien longtemps, à vrai dire, depuis qu’on l’avait séparé de son frère jumeau mais tout d’un coups, cette dernière semblait revenir pour lui dire « hello elywindëra c’est moi tu ne m’as pas oublié j’espère ? Parce que moi je ne t’ai pas oublié et mon but premier dans la vie restera de t’embêter jusqu’à ce que tu finisses la tienne. »

C’est avec un grand soupir et une certaine agitation intérieure qu’elle se mit à hausser des épaules. S’escrimant à prendre ce ton détaché et sec qu’elle faisait à merveille par moment.

« Vous devez être devin ou quelque chose du genre…»

Et puis elle fit volte-face arrachant sa main à la sienne par la même pour se retourné vers l’étranger.

« Vous savez, les gens qui ne font que passer ne font jamais la remarque qu’ils ne font que passer…Ils passent…Alors je ne pense pas que vous ne "faite que passer" n'ai-je pas raison ? »

Elle le dévisagea d’un air de défi pour lui faire comprendre que s’il avait quelque chose à dire c’était maintenant. Puis elle se retourna vers le jeune homme toujours allongé un peu plus bas.

« Quand à vous désolée de vous avoir réveillé...Le muguet à une forte odeur malheureusement....»

Sujet: Re: Au pied des arbres Mar 6 Mar - 14:42

L’espace d’un instant Ed aurait juré que la gente dame aux airs de tigresse allait se jeter à sa gorge, mais qu’elle fut sa surprise lorsqu’il put constater qu’il n’en était rien. Elle fit volte-face en s’arrachant à l’emprise que le Sindarin encapuchonné exerçait sur elle, et regarda le gorgoroth en bombant fièrement la poitrine et en relevant le menton. Que voulait-elle ? Montrer sa supériorité comme une lionne marquant son territoire ? Etait-ce une parade amoureuse ? Ou encore une bien étrange façon de faire comprendre au parfait inconnu qu’il était que son cœur et celui de l’homme gisant encore au sol que leurs cœurs n’étaient aucunement liés ? Car oui, Edmond n’avait prêté aucunes intentions aux dires de la jeune demoiselle, probablement perdu dans une succincte contemplation de la beauté sauvage dont faisait preuve l’empoisonneuse. Aussi il était grand temps pour Edmond de répondre à la question de la brunette sans trop vraiment savoir de quoi il retournait.
C’est avec un air parfaitement naturel et décontracté qu’il poursuivit tout en prenant soin de pratiquer quelques étirements, laissant ainsi parler son indifférence par rapport à la scène qui se déroulait sous ses yeux.

« Effectivement vous n’avez pas tord. »

Sur ces paroles, la petite gerbille sortit de la sacoche et vint se nicher l’épaule de son maître alors que ce dernier reprenait vaguement sa route vers Canopée… seulement sa petite voix l’interpella aussi sec. Il fit alors volte-face et retourna auprès de la sorcière et de son cobaye.

« Si je puis me permettre, j’aimerais vous poser une question cela dit. »

Il n’attendit aucunes formes d’approbation et se contenta de poursuive.

« Je suis à la recherche d’une jeune femme, une terran qui devrait avoir à peu près vingt ans et qui répondrait au nom de Némoria. Cela vous dit-il quelque chose ? »

Comme à chaque fois, il ne s’attendait pas à une réponse positive du genre « Oui bien sûr elle vit dans la maison au bout de la rue là. » mais ça valait le coup d’essayer comme l’on dit. Il gardait cependant un œil méfiant envers la jolie brunette, étant donné ses précédents agissements, ne pas prendre de tels précautions relèverait d’une folie encore plus que celle dont elle pouvait être l’actrice.

Sujet: Re: Au pied des arbres Mar 6 Mar - 21:13

La sindarine me tira la main me relevant presque de force mais il n'en fit rien car je restais assis contre mon arbre. Je me suis dis que finalement j'allais les observer dans leur joute verbale car cela m'amusait. De plus voir la sindarine dans cet état me donnait... des frissons que je ne pus réprimer et cela ne fit qu'augmenter ma satisfaction. Elle parla un petit moment au nouvel arrivant, un type en armure qui ne m'inspirait pas plus confiance que cela. La sindarine se tourna vers moi.

- Ne t'en fais pas je ne t'en voudrais pas lui dis-je en tournant la tête vers les muguets. Et puis j'ai pas senti que du muguet à ton approche... ajoutai-je à mi-voix plus pour moi-même mais suffisamment fort pour qu'elle entende. Sinon ta collègue dis-je au nouvel arrivé pas vu non.

Je restais là un petit moment à regarder le parterre et à humer les exhalaisons de ces magnifiques fleurs pourtant si dangereuses, laissant les deux autres papoter entre eux. Toutefois je sentais que le ton montait vite. Je vérifiais bien que j'avais Kanza planquée dans un repli de ma robe, trois shurikens cachés dans ma manche gauche et ma dague fixée dans la droite, au cas où cela dégénèrerait mais je ne pensais pas que cela irait plus loin. La sindarine me prouvera encore qu'elle est plus belle quand elle est en colère et l'autre s'en ira et passera son chemin la queue entre les jambes.

J'entendis un bruit strident et aigu dans les airs et visiblement je n'étais pas le seul car les deux autres levèrent la tête à la recherche de la provenance du bruit. Eux ne savaient rien mais moi je savais. C'était l'appel de Demetra, ma femelle aigle noir qui arriva en piqué sur nous. Elle frôla les deux autres et se posa près de moi. J'étais toujours aussi contente de la voir. C'était quelqu'un de fidèle. Je n'avais confiance qu'en Kanza et Demetra. Ce sont mes deux amantes éternelles. Sauf si une autre femelle en venait à ce niveau mais c'était peu probable...

Demetra se posa près de moi et me piqua mon poignet gauche. Je lui caressais la tête et elle s'envola sur mon épaule. Ses serres me faisait toujours un peu mal malgré ma protection de cuir mais je pus réprimer la douleur par l'habitude. Elle mordilla mes doigts avant de tourner ses yeux perçants vers la sindarine et le gorgoroth. Ils me regardèrent étrangement. Je me mis à leur répondre un simple sourire que la sindarine pouvait distinguer si elle regardait bien mais l'autre qu'apparemment ne pouvait voir.

Sujet: Re: Au pied des arbres Mer 7 Mar - 17:53

Dead in the eyes of my friends

WaterColour

Evidemment qu’il l’avait vu concocté son poison, elle l’avait vu…Et la réponse de ce dernier sonna à son oreille comme une confirmation de ses spéculations qui n’en étaient pas en faite. Quand on a eut le métier d’apprenti oracle, on apprend rapidement que « spéculation » est un mot à prohiber de son vocabulaire sous peine d’une sanction sévère et bien entendue, fort déplaisante physiquement parlante. Elle regarda l’autre s’éloigné un peu, au moins il n’avait pas révélé sa tentative d’essai prématuré de la petite poudre blanche qui voguait dans son sac et qui semblait lui dire, que dis-je ? Lui supplier d’être utilisé. Sa fascination des poisons la sorti un instant de la discussion, et alors qu’elle revenait tout doucement de sa rêverie contemplative, elle ne put saisir qu’un bout de la phrase de l’inconnu avec…une gerbille sur l’épaule… Quand est-ce qu’elle était apparue elle ? Sans doute pendant son absence momentanée. « Recherche »… « jeune femme »… « Némoria »…

Tient…Encore quelqu’un qui était à la recherche d’un être cher…Elle pensa à son frère jumeau, à sa disparition, à sa présumée mort et à sa certitude pourtant qu’il ne pouvait être mort dans l’incendie qui avait frappé une section de l’ordre d’oris… Une fois de plus elle était loin de cet endroit et il lui sembla que son cœur recevait à nouveau un spasme, heurtant sa poitrine, comprimant le sang, arrêtant son travail de pompe… Aïe. Ça faisait mal de penser à lui.
Une autre phrase la sortie de sa torpeur, et elle en remercia intérieurement l’auteur de cette dernière… Et puis j'ai pas senti que du muguet à ton approche... Elle retourna aussi brutalement sa tête vers le sindarin, un air … Déconcerté ? Non pas vraiment c’était un mélange de curiosité, de suspicion et d’effarement en même temps…Quel sentiment cela pouvait-il cacher ?

« Comment ça vous n’avez pas senti que ça…. »

Sa phrase était aussi intelligible pour lui que la sienne avait été pour elle, elle fut d’ailleurs surprise d’avoir cette réaction auditive. Sans doute un syndrome quelconque qui fait que lorsque quelqu’un chuchote, les dieux fondateurs veulent que pour leurs répondre, nous nous devons de chuchoter à notre tour. Enfin, phénomène sociologique à part elle reporta son attention sur l’inconnu. Et elle lui desservie une réponse négative, à coups d’expression corporelle parce que le silence c’est quelque chose de sacré même à Canopée…Enfin, surtout à Canopée.
Et puis quelque chose vint titiller son oreille : un cri strident venant des airs. Sans crier garde, un aigle vint se poser près d’eux, fendant l’air et commençant un petit manège affectif avec ce qui semblait être son maitre –hypothèse évidemment vérifiée par le sourire en coin que le sindarin leurs adressa- Elle ne put s’empêcher de sourire à la réaction d’ivy si elle avait été là ; quelque chose dans le genre « OISEAU MIAM MIAM MIAM »

« C’est un bel animal… »

Et puis un détail lui revint à l’esprit…Un détail qu’elle avait enfouie dans sa mémoire spectaculaire –cette maudite mémoire qui lui obligeait à retenir toutes les choses qu’elle voyait avec une précision digne des meilleures conteurs-… Le genre de détail auxquels on ne pense pas, le genre de détail qui vous semble insignifiant jusqu’au moment où vous vous en rappelez… Némoria…

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[censored parce que ... XD]
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Elle se retourna alors brutalement avant que l’inconnu ne parte.

« Attendez je ne la connais pas...mais je peux vous aidez peut-être !»
Connaitre c’était un peu surfait, mais c’était les seuls mots qui sortirent de sa bouche assez vite.

Sujet: Re: Au pied des arbres Dim 11 Mar - 5:12

Tandis qu’Edmond et la sindarine conversaient, le cri d’un rapace retentit au loin dans le ciel. Edmond n’y prêta guère d’attention, il leva juste légèrement la tête pour identifier la source de cette gêne sonore. Munchie lui, se situant comme toujours prit peur et partit se réfugier en quatrième vitesse dans le creux de la sacoche d’Edmond, qui ne put réprimer un léger rire moqueur… c’est bien là le problème quand on se situe au plus bas de l’échelle alimentaire. N’ayant plus vraiment d’intérêt à rester plus longtemps en ces lieux Edmond reprit sa route vers la cité suspendue seulement après quelques mètres…

« Attendez, je ne la connais pas… mais je peux vous aider peut-être ! »

Les yeux d’Edmond s’écarquillèrent et ses muscles se figèrent l’espace d’un instant, la gerbille elle-même semblait réagir à la surprise de son maître puisque l’on put la voir incliner la tête sur le côté. Il fit alors volte-face l’air vaguement suspicieux, et il se rapprocha de la belle brune. Se pouvait-il seulement que ce soit vrai ? Mais vraiment vrai. Même si les paroles de la jeune femme auraient put lui filer une crise cardiaque de son vivant, Ed se devait de garder l’esprit clair et ne pas se laisser influencer par des propos vaseux typique des voyantes ou diseuse de bonne aventure, ou encore d’un pèlerin lambda qui n’a pour projet que de vous attirer dans un piège pour vous délester de votre bourse et de son contenu. Il se devait de garder l’esprit clair pour pouvoir analyser chaque mot qui sortirait de la bouche ô combien attirante de son interlocutrice.

« Vous dites ? Comment pourriez-vous me venir en aide si vous dites ne pas avoir connaissance de la personne dont j’ai mentionné le nom ultérieurement ? »

Soit elle lui proposerait son aide en tant que porte lame monnayant finance ou… son silence, soit elle… Quoi ? Soit elle avait la chance d’être de ceux qui peuvent voir l’avenir ou encore de converser ou de débattre directement avec les hautes sphères de ce pays et par conséquent elle possédait une forte influence. Mais Edmond n’avait foi en aucune de ces hypothèses, pour lui la seule chose qui était vrai est qu’il ne savait de celle qui était en face de lui si ce n’est qu’il y avait de très forte chance (a peu près 95%) qu’elle soit une empoisonneuse. Par conséquent, une personne peu fiable.

« Je suis disposé à vous écouter, et prie pour que vous me portiez de bonnes informations à son sujets. »

Inconsciemment, il conservait un œil assez acéré sur les agissements du sindarin tenant son rapace sur le bras, il était tout à fait possible qu’il soit de mèche avec la belle brune et que tout ceci ne soit qu’une vaste fumisterie dont le seul but serait de détrousser les voyageurs de leurs biens.

Sujet: Re: Au pied des arbres Dim 11 Mar - 16:13

Je me levais car maintenant je n'avais plus envie de rester spectateur mais allez soyons acteurs 5 minutes. Demetra sur mon épaule me fouetta mon capuchon de ses ailes en les battant pour rester en équilibre sur mon épaule en mouvement. J'eus alors une brillante idée quoique peut être que j'allais m'attirer les foudres des deux autres. Enfin le gorgoroth j'en avais cure. Il voulait se battre ? Qu'il s'amène si il a un problème à régler. Par contre la sindarine... Je ne voulais pas me friter avec elle mais elle était si... regardable quand elle était en colère. Enfin je préférais garder un bon souvenir de notre première rencontre cela me semble plus judicieux. Pour répondre à sa question en suspens je m'approchais d'elle, Demetra toujours sur mon épaule. Je lui arrivais dans le dos mais je ne voulais pas me faire très discret je voulais qu'elle sache que j'étais là. J'arrivais derrière elle et bizarrement ne se retourna pas. Je me penchai sur sa nuque et en souriant, je murmurais.

- Tu exhales d'autres odeurs, il n' y a pas que du muguet il y a même un tas d'autres choses...

Je me rabattis en arrière attendant une quelconque réaction de sa part, je m'attendais même à une gifle ou quelque chose comme ça mais la sindarine n'en fit rien et elle préféra se concentrer sur la conversation avec le voyageur. Je me plaça à côté d'elle mais je les écoutais pas vraiment j'étais plus en train de partager quelques coups de bec avec Demetra. Puis à un moment j'entendis que la rumeur de leur conversation s'interrompit bien que sur le coup je m'amusais toujours avec Demetra. Puis lorsque je me rendis compte que je faisais du bruit tout seul, je m'arrêtais et je vis que tout les deux me regardaient.

Je fus pris un peu au dépourvu. Je fus frappé par le regard de la sindarine , nettement plus proche de moi je sentais comme si elle essayait de rentrer dans mon esprit c'était assez étrange comme sensation mais je voulais mettre fin à ce sentiment de mal à l'aise. Je me sentis un peu mieux avant de passer au gorgoroth qui avait l'air bien fringant dans son armure dorée. Il ne semblait pas plus inquiet que cela pour celle qu'il cherchait apparemment. A le regarder on avait l'impression que la personne qu'il recherchait s'était juste perdu en allant chercher des champignons dans la forêt. Toutefois je ressentais une certaine tension venant de lui comme s'il craignait que moi et la sindarine allions lui sauter dessus.

- Euh j'ai une tache sur ma robe ? Vous n'avez jamais vu de rapace ? Vous voulez mon portrait ?

Sujet: Re: Au pied des arbres Mar 13 Mar - 12:34

Wondering where to go

Crush

Elywin sourit, elle n’avait pas prévue de faire sa bonne action de la journée –en réalité elle n’avait pas prévu de faire de bonne action du tout aujourd’hui …mais elle était comme ça, avec des saut d’humeur totalement imprévisibles alors, ce changement de comportement lui importait peu, vraiment. Non ce qui la fit tremblée fut le grognement qui apparut de derrière elle et qui entraîna des pas lourds l’instant d’après. Le tigre blanc sortit d’entre les fourrés pour venir choir aux pieds de sa maitresse… Et comme prévu ses yeux dorés pétillèrent en voyant l’oiseau perché sur le sindarin que sa maitresse avait tenté d’empoisonner.
Détail qui lui arracha un sourire.

« Et bien… les sœurs de Kesha tenaient absolument à faire de moi leur précieuses oracle donc disons que…vous avez de la chance…»

Elle tendit la main vers lui…C’est beau de vouloir déclenché des visions mais il fallait une petite aide extérieure, alors, même si elle savait qu’il l’avait vu en train de vouloir faire sa semeuse de mort, elle n’en avait vraiment rien à faire. Néanmoins, voyant la réticence de son hôte à bien vouloir lui passer sa main, elle l’attrapa de force –avec une étrange délicatesse néanmoins- et lui fit un drôle de sourire avant de fermer les yeux.
Ce qu’il y à bien avec la conscience, c’est que le temps qui se passe dans notre esprit n’est pas le temps physique qui peut se passer. Elle fit exactement ce qu’on lui avait appris : ferme les yeux et fait le vide dans ton esprit. D’abord pense aux atrocités qui se trouvent dans Isthéria, le malheur des plus démunis…puis rend toi compte de la chance que tu as d’être née comtesse… Et puis pense au moment le plus serein de ta vie…C’est là que se trouve le point qui te permettra de développé tes visions. Pendant la seconde où elle avait fermé les yeux, elle avait pensé à tout un tas de chose pour pouvoir la trouver cette personne qu’il avait perdu.

Quand elle rouvrit les yeux elle lui sourit, qu’elle avait un visage charmant et tellement innocent. Elle se pencha doucement sur l’homme et lui chuchota.

« Je ne l’ai pas trouvé… mais je sais qu’elle est en vie Edmond…»

Puis elle lâcha son bras avec un sourire lui disant de ne pas essayer de comprendre pourquoi elle connaissait son nom…de ne pas abandonner ses recherches… Et une larme perla du coin de son œil. Goutte corporelle qu’elle s’empêcha de verser. Pourquoi ? Parce que lui aussi avait perdu quelqu’un de sa famille…Sauf que maintenant, lui avait la certitude qu’elle était en vie. Elle se retourna vers le sindarin et fit un va et vient entre son rapace et son tigre, un sourire amusé aux lèvres.

« Et bien un tas d’autre choses ? Vous voulez parlé de ce qu’il y a dans ma sacoche ?»

Puis elle se retourna une dernière fois vers le voyageur.

« Au faite, si jamais vous me cherchez…Appelez moi Blanche.»

Puis elle regarda le sindarin.

« Pour vous ça sera pareil… Donc ces odeurs ?»

Sujet: Re: Au pied des arbres Ven 16 Mar - 3:52

Lorsque la jolie brune attrapa la main d’Edmond, celui-ci ne résista pas, plus intrigué qu’autre chose. Elle avait bien dit Oracle n’est ce pas, cela devait forcément être lié. C’était ça ou… ou rien… A cet instant, il aurait aimé lui dire que sa peau était douce mais il retint cette pensée. Il fut aussi charmé par son sourire à mi chemin entre l’amusé et le rassurant, d’une certaine manière elle avait doublement réussi son coup puisqu’Edmond en fut rassuré et il ne put réprimer un léger ricanement, aucunement dans le but de se moquer cela va de soit.
Ce qui se passa après fut simplement renversant, la sindarine ferma les yeux quelques secondes durant… comme songeuse, et finit par les rouvrir avant de les plonger dans le regard d’Ed. Contrairement à il y a quelques instants, son expression bien que toujours délicieuse était maintenant affectée d’une mou innocente, c’était assez déconcertant. Ensuite elle se pencha vers le Gorgoroth avant de lui murmurer ces propos.

« Je ne l’ai pas trouvé… mais je sais qu’elle est en vie Edmond…»

Un choc. Si Edmond n’avait pas été de ceux qui avait déjà goûté à l’expérience du trépas une première fois, cela aurait vraisemblablement eu lieu en cet instant. Un arrêt cardiaque, fulgurant. Il ne sut que dire durant les secondes qui suivirent… Il resta figé sur place.
Se peut-il que ce soit vrai ? Comment pouvait-elle en être sûre ? Et surtout était-elle vraiment digne de confiance ? Evidemment couillon, elle vient de t’appeler par ton prénom à l’instant. Merde elle serait vraiment médium ? Alors, Némoria serait en vie ? Quel soulagement…
A cet instant Edmond réalisa qu’il avait changé, lui qui était d’un naturel pourtant tellement optimiste, avait vraiment perdu espoir… Qui était-il devenu ? Alors que son regard se perdait maintenant sur la douce main qui s’évadait de la sienne, Edmond relava les yeux vers la jolie brune. Il put distinguer qu’un de ses beaux yeux s’emplissait légèrement d’un film aqueux… Il cru un instant que myriade d’étoiles s’y était logée. Grand dieux, que la beauté peut-être parfois cruelle.

Honnêtement, de cet instant aurait put naître une certaine camaraderie entre Edmond et la belle sindarine si cette dernière avait été consentante cela va se soit, mais surtout si l’autre imbécile heureux ainsi que son corniot de rapace ne faisait pas pareil boucan. Il tenta tant bien que mal de rester concentré sur l’empoisonneuse.

« Blanche… j’ose espérer que vous saurez pardonner mon acte ô combien déplacé à votre égard, mais je ne puis vous exprimer ma gratitude autrement… »

Sur ces paroles, Edmond attrapa la belle demoiselle entre ses bras alors qu’elle tournait la tête en direction de son confrère. Il relâcha son étreinte assez vite, laissant ses mains sur les épaules de la voyante, par crainte de s’en prendre une, laissant s’exprimer son éternel sourire amical.

« Vos paroles ont su rallumer un feu en moi depuis longtemps éteint… Soyez assuré que vous serez la première que je chercherai à prévenir si jamais je la retrouve. Je vous prie de croire que si vous avez un jour besoin de mon aide, je vous l’apporterai sans la moindre hésitation. »

Il ôta alors se mains de la jeune fille et repartit, lançant un regard amusé à l’autre sindarin.

« Oui tu as une tâche sur ton épaule, je crois qu’il s’agit là d’un cadeau de ton amie rapace. »

D’un geste de la main il salua les deux sindarins tandis que le rongeur se précipitait sur le sommet du crâne de son maître, lançant un dernier regard provocateur au grand félin blanc. Edmond reprit ainsi la route de la cité de Canopée, la citée Sindarine, le cœur léger et porteur d’un nouvel espoir.

[Hors RP]Sur ce Edmond quitte ce topic, si vous désirez me solliciter une dernière fois j'en serai ravi cela dit ^^[/Hors RP]

Sujet: Re: Au pied des arbres Ven 16 Mar - 15:30

Je regardais mon épaule où il y avait Demetra et je regardais en dessous. Il n 'y avait rien. Ah quel humour il avait cette homme. Je me retins de rire mais je me contentais juste de sourire comme un benêt diraient certains. Par contre Demetra lança un regard empreint de reproche au type en armure mais celui ci n'en avait cure car il repartit me laissant avec Blanche. A nous deux enfin seuls... Elle ne m'avait pas quitté des yeux, à croire qu'elle voulait identifier chaque cellule de mon visage ou de mon corps, moi je me contentais plus de soutenir son regard et de sourire bêtement comme je sais si bien le faire et je me consentis à lui répondre. Je regardais un instant sa sacoche qui exhalait tant de saveurs indescriptibles tellement elles étaient complexes et diverses mais je m'approchais de la sindarine.

- Ces odeurs... il y a beaucoup de plantes dont certaines que je ne connais pas... tu serais pas alchimiste ou un truc comme ça ? Ou mieux encore tu fabriquerais pas des potions, des poisons, ce genre de trucs ? Ou non c'est la même chose je crois...

Pendant que je parlais je glissais ma main vers sa sacoche. Je me rapprochais encore d'elle en prétextant pour mieux identifier les odeurs. Je la sentais assez mal à l'aise et peu rassurée aussi je ne m’attardai pas mais j'eus assez de temps pour prendre la première fiole que je trouvais dans sa sacoche. Enfin je ne voulais absolument pas la voler pas le moins du monde je voulais juste... m'amuser un peu. J'ai juste mis ma main dans sa sacoche en me penchant un peu pour qu'elle ne voit rien et je me suis retiré fissa. Apparemment elle n'avait rien vu. Je m'éloignais un peu et je lui tourna le dos. J'en profita pour amener la fiole que j'avais prise dans sa sacoche près de mon nez. Du muguet... en grande quantité... Je me retournais et lui montra ce que j'avais pris en souriant toujours. Enfin le tigre à ses pieds commença à gronder et je sentis comme une colère qui montait en elle. Mais j’essayai de ne pas me démonter.

- Tiens ça par exemple il y autre chose que du muguet mais je sais pas quoi... Qu'est ce que c'est ?

HRP: ok Edmond on te dira ;)

Sujet: Re: Au pied des arbres Dim 18 Mar - 16:04

[HRPG= désolée du retard, j'ai été un peu prise en ce moment avec la rentrée qui arrive ._.]

Running so fast through the pouring rain

You do, You don’t

Si les tigres pouvaient ronronner, je pense très sincèrement qu’il le ferait…Après tout, ce ne sont ni plus ni moins que des gros chats d’extérieur. Une main en train de caresser mollement la fourrure blanche de l’animal et l’autre se secouant pour saluer l’homme qui quittait la compagnie. Ses yeux dorés fixaient avec une grande inquiétude d’une part et une once d’appréhension de l’autre. Evidemment qu’il avait réussi à sentir avec précision ce qu’il se trouvait dans la sacoche, après tout les sidarins ont tous les sens développés, c’est un petit problème qui est un avantage assez probant dans certaines situations…

Elle haussa les sourcils et fut intriguée par la phrase pleine de soupçon qu’il lui adressa….

« hum…et bien…. Disons que oui pas loin…je suis herboriste.»

Elle ne put s’empêcher de se sentir gêner de ne pas dévoiler avec exactitude son métier. Mais il n’y a pas de mal à tout dévoiler aux inconnus…En même temps c’était il y a à peine une vingtaine de minute qu’elle avait tenté de tester son poison sur lui alors ça serait un peu griller de déclarer « Ooh oui bien sur je suis empoisonneuse et HO figurez vous que j’ai même voulu en tester un sur vous mais ne vous inquiétez pas je n’ai pas eut le temps. Cela dit elle n’avait pas été tout à fait honnête au sujet de son prénom…mais c’était mieux que rien dans un sens.
Elle regarda d’un air interrogatif la main qui se glissait doucement vers elle tel un serpent, elle ne put bouger un seul instant, était-ce pour satisfaire la curiosité qui commençait à grandir en elle. Qu’est ce qu’il voulait d’elle ? Pourquoi est-ce qu’il était aussi intéressé par ce qu’il y avait dans sa sacoche ?
Qu’est ce qu’il espérait obtenir en passant succinctement sa main dans sa sacoche ? Croyait-il vraiment qu’elle n’avait rien remarqué lorsqu’il avait volé la fiole dans laquelle elle avait mise la poudre qu’elle venait de fraichement préparer…

« Pas mal l’odorat, pas mal…mais c’est totalement faux ce que vous vous êtes dit.»

Elle reprit la fiole des mains du sindarin et commença à sortir la poudre de la fiole

« ça mon cher ce n’est que du muguet…fleur, tige, feuille…Rien que du muguet, avec juste une bonne préparation… Pourquoi ça vous intéresse ?»

Sujet: Re: Au pied des arbres Lun 26 Mar - 22:12

Je me contentai de ne rien dire et de continuer à sourire quoique je me mis à moins sourire que tout à l'heure. Elle venait de me prendre à contre-pied et je n'aimais pas ça. Enfin bon ce n'est pas si grave, elle est si belle quant elle est courroucée ou essaye de vous prendre la main dans le sac... Je me rapprocha d'elle pour lui rendre sa fiole donc entièrement remplie de muguet liquide. Je savais bien qu'il y avait autre chose mais elle ne voulait je pense certainement rien me dire. Voilà donc un point pour moi après tout. J'ai marché sur une ornière et elle veut que je m'en extraie. Bien voilà quelque chose qui devrait être intéressant pour la suite. Je lui reposerais la question à l'occasion. A propos de question je devrais peut être penser à répondre à la sienne.

- Ce serait mentir de dire que je ne suis pas intrigué c'est sûr... Mais ça sent tellement le muguet ici. Tu peux me tutoyer hein je tutoie tout le monde.

Je reculai de quelques pas à reculons lorsque Demetra me mordilla le doigt. Je ne pus retenir un sursaut de douleur devant la sindarine. Je me sentis rougir un peu mais dans les méandres de mon capuchon, moi seul le savait. Je levais la main sur mon rapace et celui-ci en anticipation du coup se prépara à s'envoler me fouettant le visage enfin ma capuche avec ses ailes. Puis je baissai ma main parce que jamais au grand jamais je ne lèverai la main contre Demetra, ma bien aimée, ma seule qui me restera fidèle. Elle me mordilla à nouveau le doigt. Je reçus le message: elle voulait chasser. Elle poussa quelques petits cris stridents, moi je lui caressais la tête et l'embrassa dans son cou avant de déployer mon bras gauche pour lui permettre de s'envoler.

- Merci pour le " bel oiseau " oui c'est une belle femelle c'est ma confidente...

Sujet: Re: Au pied des arbres Ven 6 Avr - 16:53

[HRPG= désolée encore une fois, panne d’inspiration et puis y avait certaines incohérences dans ton rp qui m’ont donné du mal :/ ]

Il n’y a pas de certitudes , il n’y a que des opportunités

Elle tapota sa fiole entre ses mains se demandant à quoi bon elle allait pouvoir en faire usage, non point que la poudre bienfaitrice n’allait purifier de cette planète un être abjecte dans les semaines qui suivraient les contrats nécessitant la disparition d’une personne d’une façon dramatique et totalement indétectables à toute forme de science n’étaient pas en pénurie à son grand regret. Sans doute que dans son fort intérieur se produisit l’amalgame de toute une série de ressentiments divers et variés faisant jaillir en elle une émotion antipathique au monde extérieur et aux êtres qui le peuplait.
Elle rigola. Evidemment que cela sentait le muguet elle venait de le lui expliquait pourquoi tant d’insistance sur ce que contenait la petite fiole qui jonchait mollement dans ses mains ? La logique voudrait qu’il se douterait de ce qui avait faillit se produire une dizaine de minutes auparavant…l’expérience lui rappela que les sindarins avaient les sens développés – détails qu’elle avait tendance à oublier de par sa propre condition – En somme et contre tout, il ne lui disait pas la vérité…Et pour être des plus francs possible : pourquoi la lui dirait-il ?
Qui est-elle pour lui à part une inconnue qui lui présentait un flacon de poison sans même daigner montrer ou suggérer une once de remords dans la fabrication totalement artisanale de ces derniers ?

« Voila une proposition des plus versatile, je me vois dans l’obligation de vous la rejetée avec la plus grande vivacité qu’il soit. Non point que je veille vous paraitre véritablement inconvenante face à tant de gentillesse ou d’abus face au vice du langage. Je me permets néanmoins de vous rappelez que je ne vous connais que depuis certaines minutes, aussi je vous demande de m’accorder cet écart virulant de ma part… Mais s’il vous plait de me tutoyer continuez pour ma part je me contenterais d’un « vous ».»

Elle sourit et étouffa un petit rire à cause d’elle-même…Tous ces cours de bienséance qui remontaient de temps à autre ne pouvaient que ressortir d’une façon des plus inattendue.

« Veuillez m’excuser : c’est cet endroit…il me rend … mélancolique, les vieilles habitudes reviennent..»

Elle regarda l’oiseau qui s’égosillait dans tous les sens sans doute pour faire comprendre à son propriétaire qu’il désirait quelque chose ou dans l’occurrence qu’elle voulait quelque chose.
Sa confidente…Tient vraiment ? alors elle venait de trouvé un misanthrope asocial –minute c’est pas un pléonasme ça ? – bref un homme qui ne parle qu’aux oiseaux il y a de quoi s’interroger.

« Vous n’avez pas répondu à ma question… En quoi cela vous interresse-t-il de savoir que ceci est du poison ?»

Sujet: Re: Au pied des arbres

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