Quand la foi rencontre la raison. (pv Kenian)

Qu'elle magnifique vue ! Elusia était une belle cité où la nature était reine. Les fresque de l'ancien temps étaient remplacé par des œuvres d'arts forgées par Délil en bois, racines et fleurs. Enfin, c'était le cas pour les vieux quartiers de la villes où résidait encore quelques yorkas qui ne voulaient pas abandonner leur cité. Une conviction des plus honorables, je le conçois et notre Haut-prêtre ne put que s'incliner devant cette conviction. Cela, Fyrus Solaris le respectait car il ne pouvait comprendre qu'un être vivant ne puisse croire en rien. Pour le haut-prêtre, la foi, quel qu’elle soit, est indispensable pour avancer dans la vie, comme dans la mort. Ceux qui ne croient en rien ne font qu'errer sans but précis et se perdront une fois leur cycle achevé de gré ou de force.

De telle pensées semblent étranges venant de père Solaris qui chérit la vie sous toutes ses formes. Cependant, notre prêtre avait changé. Il est vrai que l'on avait pas vu depuis, le naufrage d'un navire en route pour Mavro Limani et qu'on le prenait pour mort. Personne ne savait pourquoi un changement aussi radical de sa vision. Toujours souriant, voir niais par le passé, son visage illuminait moins, ses sourires se faisait plus rares mais au fond, il restait a peu près le même et aucun des prêtres ne voulait vraiment le savoir. Pour la première fois, le mot méfiance était pendu à l'esprit de Fyrus Solaris. Qu'est-ce qui s'était passé la bàs ? Même moi je ne le sais points mes frères. Tout ce que je sais, c'est qu'il remonta la mer vers Elusia et c'était tout. Pourquoi Elusia ? Bonne question.

Par la suite et curieux, je me suis rendu en tant que spectateur mes frères. Pour savoir ce que faisait notre si bienveillant haut-prêtre. Et voila ce que j’ai entendu une fois arrivé sur place :

- Cher haut prêtre !

- Epargnez-moi vos politesses. Je n'ai que faire de vos bonnes manières en ces temps sombres.

- Comme vous voudrez. Je vous remercie tout de même de m'avoir libéré.

- Il est naturel pour moi comme pour Délil de chérir de tout ce qui vit. Je ne peut me résoudre a voir une forme de vie enfermé dans l'oublie alors que son destin est de renaître de ces cendres.

-Vous n'êtes pas très agréable pour un prêtre de Délil, je me souviens qu'à mon époque votre ancêtre était plus sympa !

- Possible, mais je vous imposer une condition. Etant un siliméa, vous avez beaucoup d'ennemi dans ces contrées, vous feriez mieux de rester à Elusia pendant quelque temps car les sylphides sont sur leurs gardes.

- Je n'ai que faire de ces satanés sylphides perfides mais soit, je vais suivre ton conseil, à la prochaine fois prêtre.

- Adieu !

Siliméas ? Je ne savais pas ce que père Fyrus voulait dire par la et je ne compris pas tout ces mots. Cela était étrange. Et alors que l'ermite resta stoique devant cette fontaine sculpté dans la pierre, il se retourna légèrement vers moi. Je croyais être repéré mais c'était en fait une autre personne, plus loin dans la rue menant à cette placette dont les pavés étaient usés par le temps. Je ne connaissais pas cette personne qui avançait au fur et à mesure vers notre prêtre où Nefenra, la tigresse blanche rejoignit son maître comme pour le protéger. La tigresse, imposante, du moins plus qu'un félin normal, se posa près de lui, grognant à l’approche de cet inconnu. Fyrus, qui s'appuyait sur son sceptre immaculé de blanc, Gargara, caressa de sa main libre, le crâne de son animal afin de le calmer. D'une voie calme, visage cachée par l'ombre que projetait son haut de forme comme le col de son manteau, il s'exprima :

- Belle journée pour se promener n'est-ce pas ? Elusia est si reposante que même le silence ne pourrait briser. Tant que la nature investit les lieux évidemment.

C'était une façon d'entamer une conversation, le vrai but de père Solaris était clair, savoir qui cela pouvait être.........................................

Le Grand Maître avait de nombreuses fois parcouru le monde, mais ce monde changeait sans cesse. Il avait réussit en gouvernant sa citée à garder le Cimmerium en dehors du temps, les sylphides ne pouvaient pas changer ils étaient déjà tellement différent, changer par rapport à quoi? Quels critères pouvaient être suffisant pour que son peuple se fixe sur d'autres critères que ceux de ces aïeux.
Il avait disparu il y a trois jours, chose pas vraiment exceptionnelle pour un être tel que lui dont tous les siens connaissaient l'engouement pour les civilisations et les êtres inférieures.
Il recherchait le calme premier, ayant emmené deux de ses assistants avec lui pour récolter les plantes dont il avait besoin pour ses expériences et ses diverses décoctions. A vrai dire les sylphides qui l'accompagnaient ne faisaient que regarder, le Grand Maître préférant faire les choses par lui même, l'un d'eux tenait son cheval et l'autre la canne épée de Kenian.

Son aigle décrivait de grands cercles au dessus d'eux surveillant la ville contre tout intrus lorsque enfin il rejoignit son maître en se posant sur la main gantelet de ce dernier....

"Que t'arrive t il Arune?"

La voix du maître était toujours aussi limpide que du cristal, ses geste délicats et fin comme une feuille de papier et pourtant les deux sylphides l'accompagnant ne pouvait s'empêcher de baisser la tête en signe de respect. Kenian paru véritablement surpris en voyant l'homme et sa bête approcher au loin. Le sourire calme du grand maître était étrange et se voulait amical.

Kenian portait des vêtements blanc immaculés qui semblaient relativement adapté pour le voyage bien qu'il ait toujours une sorte de toge les recouvrant afin de masquer la silhouette de son corps. Ses yeux était entouré de khôl rouge et sur sa main non ganté on pouvait deviner de légers tatouage fait avec une encre spéciale. Il salua l'homme dans une grande révérence alors que ses valets en firent de même.

"Une journée comme Isthéria nous en procurent peu en cette saison de Nivéria."

Kenian s'avança vers l'inconnu dont il ne parvenait pas à voir le visage. Ses serviteurs se plaçant devant lui pour le protéger, mais sur la garde de leurs épée prêt à toute éventualités mais le Grand Maître posa la main sur l'un d'eux.

"Allons ne soyez pas sur la défensive. (puis il se tourna vers l'inconnu repassant devant ses gardes) Veuillez les excuser mais il nous est rare de rencontrer des étrangers en des lieux, comme vous l'avez dit vous même, si calme. Je me nomme Kenian Nelariel venu à la recherche des bienfaits de cette nature qui me procure ce dont j'ai besoin pour mes recherches. Puis je connaitre votre nom et celui de votre noble compagnon?"

Un léger sourire sur ce visage parfait, Kenian reprit sa canne pour marcher bien que visiblement il n'en avait pas besoin.

"Aurions nous troubler votre quiétude?"

L'allusion à la nature n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd, Kenian avait ce don de juger les gens et bien que chacun de ses gestes semblaient caresser l'air comme si ce dernier était aussi doux que lui il attendit, Arune toujours fixé sur sa main ganté.

L'homme lui répondit d'une politesse que l'on accorde pas toujours aux inconnus. Bien que cela ne put surprendre père Fyrus il était important de noter que le protagoniste avait le sens des convenances. Ce que l'on ne peut dire des deux hommes accompagnant l'inconnu.

Ces deux gardes du corps se sont avancé rapidement devant Kenian, un nom familier aux oreilles fines du religieux. Cela lui disait quelque chose mais il ne savait pas quoi. Cela frustrait énormément Fyrus car il ne supportait point l'oubli. Nefenra grogna de plus belle mais ce Kénian s'avança en s'excusant de la brutalité de ses hommes si l'on peut appeler cela ainsi. Fyrus ne fis qu'un seul geste et Nefenra se calma subitement. Il s'exprima ensuite avec un ton calme comme à son habitude bien que l'on pouvait y noter une certaines fierté dans ses propos :

-Tout doux, Nefenra. Ne voix-tu pas que tu rends nerveux ces messieurs ? Allons, ce n'est point des manières. Et, en parlant de manières, je ne me suis point présenter et je suis navré de cela. Je me nomme Fyrus Solaris, haut-prêtre et porte-parole de Délil, dieu de la vie. Mes hommages monsieur Nelariel. Qu'elle belle et humble tâche que d'utiliser ce que la nature peut nous offrir.

L'ermite retira alors son chapeau et utilisa le bout de Gargara comme porte-manteau. Très peut orthodoxe, je vous l'accorde mais père Solaris trouvait cela plus pratique que de le tenir à la main. Il fit alors découvrir sa chevelure noire brillant au soleil ainsi que ses yeux verts profonds dont on ne pouvait distinguer que vaguement ses pupilles comme si le vert de ses yeux noyait le reste.

Il brisa quelque peut le silence, répondant que quelques minutes après que ce Kénian lui ait poser une question :

-Me déranger ? Qu'elle drôle d'idée ? Si cela avait été le cas, me serait-je attardé à vous parlé ?

Il fit un léger sourire sympathique avant de reprendre la parole:

-Et si je vous aidait à trouver ce que vous chercher ? Les espaces ici sont grands et il peut être difficile de trouver certains ingrédients pour des potions. Voudrait vous d'un prêtre de la nature pour guide ?

Père Fyrus, incarnation même de Délil sur terre, ne voulait plus restait au même endroits et sont instinct qui n'est peut être pas des plus fiable, dictait qu'il avait en face de lui des vies dont le cycle semble extrêmement long. On peut déduire qu'ils sont des sylphides mais cela, père Solaris n'en était pas sur. Comme il ressentait encore la présence du siliméa dans les environs, il était naturel que de les éloignés car son heur n'est pas encore venue.

Fyrus semblait légèrement insistant pour continuer à marcher vers les jardins de pierres, à l’opposé de la direction que ces hommes avaient pris pour rejoindre le haut-prêtre. Pourquoi ? La raison est simple, cette race se trouvait justement la bas et cela rendait légèrement nerveux le prêtre qui n'était pas un très grand menteur.............................................................

Fyrus Solaris, un nom que Kenian avait rarement entendu et pourtant si il était grand prêtre de Delil il devait avoir un poids non négligeable dans les affaires sindarins. Mais sa réaction à l’énoncé du nom de Kenian n'ayant pas fait tiqué le haut prêtre, Kenian en conclu que quelqu'un de plus haut placé avait dût recevoir la lettre qu'il avait adressé au chef des sindarins.

"Alors puisse la grâce de votre Dieu veiller éternellement sur vous, haut prêtre. Voilà longtemps mantenant que j'ai appris que la nature était bien supérieur à bon nombre d'esprit qui se disent être avisé, j'utilise la nature mais je ne la contrôle pas et à jamais elle nous réserve son lot de surprise."

Kenian avait toujours été un homme sincère, chose rare chez les sylphides, quoiqu'il en soit même si la Foi de Kenian était toute relative il respectait les engagements religieux de chacun, après tout, ils étaient tous plus ou moions croyant envers un chose ou un objet, la pensée animiste était plus que forte sur Isthéria, un Dieu, un pierre quelle différence du moment qu'elle n'engageait pas sur le chemin de la folie.

"Nombreuses sont les raisons pour qu'un homme daigne répondre à une question d'un étranger. Parfois par simple politesse, parfois encore pour lui signifier son mécontentement, d'autre fois pour attirer son attention et enfin, pour le détourner d'une autre chose... quoiqu'il en soit je serai ravi que vous m'accompagniez il me semble sentir une présence en ces lieux et j'aimerai en connaitre la nature, peut être serait ce une plante qui m'aiderait à résoudre mon problème..."

Il prit un livre dans la sacoche de sa monture toujours en se déplaçant lentement et avec des gestes qui semblaient être calculé au millimètre même si il n'en était rien, Kenian avait une grâce et une beauté naturel que beaucoup de monde pouvait lui envier. Il ouvrit l'herbier et montra à Fyrus une plante qui, selon ce qui était écrit, une fois réduite en baume pouvait éviter les saignements prolongé.

"J'aimerai en trouver, je n'en ai plus et j'aime acquérir les spécimen par moi même, hélas voilà plusieurs heures que je suis arrivé et je n'ai pas encore mis la main dessus. Peut être pourriez vous m'indiquer son emplacement?"

Kenian n'avait pas précisé ce qu'il comptait faire de la plante et à vrai dire cela ne regardait en rien Fyrus, il voulait simplement trouver cette plante. Le guide sylphide fit un geste de la main et ses deux acolytes vinrent près de lui, il leur murmura quelques mots et chacun d'eux le saluèrent et partirent dans la citée.

"Nous serons plus efficace si nous nous disperçont, ces hommes font partit de l'élite je n'ai aucun soucis à me faire pour eux. Et je ne doute pas que la présence du Haut prêtre de Delil soit suffisant pour que nous ne soyons pas importuné, non?"

Kenian n'avait aucune expression sur son visage, ni sourire, mécontentement, il parlait comme une sorte de machine. Tel est l'adage des sylphides mais pourtant il ne semblait en rien être désagréable, bien au contraire.

Père Solaris semblait un peu confus mais l'expression sur son visage ne fut que de courte durée alors que le sylphide qui s'adresser à lui continuer de parler. Alors que celui-ci lui montra son herbier, le saint-père remis son haut de forme et pris parole sur un ton calme et rassurant :

- Il est naturel que vous ne la trouver pas ici ! Vous chercher au mauvais endroits mon cher. Elle se situe aux abords de la cités, là où se situe une rivière à l'est de là où nous nous trouvons. Cette plante à besoin de beaucoup d'eau et de très peu de soleil. Il est donc logique que vous ne trouver rien dans cette ruelle si exposée à la lumière du jour.

En fait, ce que père Solaris disait était vrais, ce qui le soulageaient quelques peu car il n'avait pas à mentir heureusement pour lui. Bien que la cascade ouest était plus proche de l'endroit ou les deux protagonistes se situaient, il préfèrait l'éloigner de cet créature qui s'était dirigé vers l'ouest en espérant qu'il ne serait pas assez stupides pour tendre un piège à ce sylphide en les suivants. Fyrus pressentait de la haine en cet être vivant, et une haine bien précise. Cependant si Délil devait en décider ainsi, il serait forcé de reprendre la vie qu'il vient de libérer bien qu'il n'en connaisse pas la véritable nature.

Sortant de ses pensées il fit un signe de la main à son nouveau compagnon pour lui indiquer de le suivre et ainsi éloigner ce tout nouvel être revenu à la vie de rencontré l'un des plus puissants sylphides de ce monde. En effet, le haut-prêtre n'était pas dupe mais il ne faisait comme si de rien n'était. Il est vrai que le Haut-prêtre est assez nonchalant concernant les mondanités et les titres car seul l'équilibre des cycles de la vie et de la mort lui importait vraiment. Pour lui un être vivant n'était pas supérieur à un autre et c'est pour cela qu'il se préoccupait peu du rang de chacun et encore moins de la soi-disante supériorité des sylphides sur le reste des êtres vivants.

Alors qu'il commençait à marcher il répondit à Kénian avec un ton légèrement sur la défensive après qu'il est prononcé des messes-basses à ces gardes du corps :

- Croyez-moi, les gens s'importent peu que je sois Haut-prêtre ou non, surtout en cette période incertaine.

C'ést sur cette phrase un peu sèche que l'ermite continua son bonhomme de chemin en espérant que Kénian le suive. Il ne dit aucun mot pendant le trajet tandis que je les suivait discrètement en permanence au cas où notre Saint-Père fasse une quelconque bêtise car il faut bien avouer que l'élu de Délil était assez difficile à cerner. Et sutout qu'après son changement de comportement, je ne pouvais que m'inquiéter.

Ils arrivèrent donc vers la dites rivière qui était entouré d'une mer de verdure parcouru par des fleurs par-ci par-là tandis ques des truites tentaient tans bien que mal de remonter la rivière en sautillant laissant les gouttelettes d'eau qu'elles projetaient briller au contact de la lumière. Une vision de la nature magnifique !

Père Fyrus se dirigea vers un arbre non loin de la rivière et près de rochers afin d'indiquer de la main la dîtes plantes que chercher le sylphide. Il finit par sortir de son mutisme en employant un ton plus calme que tout à l'heure presque serein :

- Voila, c'est ici. Sans indiscrétion, connaissez-vous une personne atteint d'hémophilie ? Cette plante est assez courantes pour traiter ce genre de maladie puisqu'elle ralentit les saignement prolongée si je ne m'abu.... ?

Fyrus Solaris s'arrêta subitement de parlé comme s'il avait senti une présence ? Au départ, je croyais qu'il s'agissait de moi comme la dernière fois mais il s'agissait de cette créatures que j'avais vu et que je ne pouvais déterminer l'origine à cette époque. Pour tout vous dire, notre père à tous pensa à ce moment précis que cette créature était un véritable débile et ce mot failli bien sortir de sa bouche. Mais il se repris et comme ce laps de temps n'avait duré que quelques secondes, Fyrus repris comme si de rien n'était pour éviter tout soupçon. Il repris donc la parole toujours de manière sereine tout en serrant un peu plus Gargara dans sa main:

- Excusez-moi, je pensais à autre chose ! Cela m'arrive assez souvent a vrai dire, n'y voyait rien de bizarre en moi. Je parle et subitement je m'arrête car quelque chose me reviens à l'esprit subitement et parfois cela peut surprendre, hahahaha !

Notre père esquissa un sourire qui se vit légèrement par le peu de lumière qui se présentai sur son visage cachée par l'ombre. Etait-t'il nerveux à se moment là ? Non mes frères, c'est juste que père Solaris est vraiment un très mauvais menteur bien que cela ne lui empêche pas d'essayer. Mais je vous avoue qu'il était légèrement inquiet aux événements qui allaient suivre car il pouvait sentir cette aura de haine qui se rapprochait de plus en plus............................................

HRP: Désolé pour la lenteur de ma réponse, mais je n'est pu que trouvé ce moment pour répondre ^^.

"Oh... me serais je donc trompé?" Kenian n'en rajouta pas plus lorsque le haut prêtre lui expliqua que la plante recherchée n'était pas ici. Ses gardes restèrent également de marbre à côté de lui, guidant la monture du Grand Maître et ses affaires en restant près de lui, ils avaient bien sentit que quelque chose n'allait pas. Kenian quand à lui se contentait de suivre avec un esprit amusé en tête. On entendit un cri strident, l'aigle de Kenian qui s'était envolé quelques secondes plus tôt revint se poser sur le gant métallique de son maître, ce dernier lui caressa délicatement son plumage ressentant ce que l'animal voulait lui dire.

"Je vois..." répondit il simple lorsque le haut prêtre lui parla de cette période incertaine dans laquelle ils se trouvaient. Le Grnad Maître le savait, même si selon les rumeurs les sylphides vivaient en autarcie, Kenian faisait toujours son possible pour être courant de ce qui se passait en dehors de la citée pour pouvoir prendre les décisions. Kenian se moquait du ton sur lequel on lui parlait l'infériorité des autres races était un fait avéré et croire qu'ils sont tous sur un pied d'égalité est une erreur monumentale, même face à la mort ils n'étaient pas égo. Pour les sylphides ce n'était qu'un passage, un lieu d'attente pour une nouvelle existence, la douleur, les émotions, les sentiments rien de tout ce n'était sylphide et pourtant certains êtres s'évertuaient à parler encore d'égalité. Oh Kenian ne détestait pas les autres races, il aimait à parler avec tous et de tout mais chacun devait resté à sa place dans la chaine alimentaire.

Lorsqu'ils arrivèrent à l'endroit donné Kenian en apprécie le calme et la sérénité, lui n'avait qu'un simple courant d'eau qui parcourait l'ensemble de ses jardins à Cimmerium mais Cebrenia n'aurait jamais dû connaitre ce sort, aucune des grandes citée d'antan n'avait aussi bien passé les siècle que Cimmerium, cela renforçait Kenian quant à sa politique d'autarcie et sur les consignes qu'il avait donné depuis la mort du Maire d'Hespéria et de cet étrange assassinat dans la forêt.
La curiosité du Haut prêtre arracha un demi sourire au grand maître avec que l'aigle de Kenian s'agitait un peu plus ce dernier lui laissa nouveau sa liberté pour que l'oiseau puisse veiller sur lui depuis le ciel. Alors que le sindarin semblait en proie à une étrange maladie, celle de ne pas avoir deux idées capable de parcourir son esprit en même temps, Kenian s’accroupit et coupa la plante dont il avait besoin, prenant soin de laisser les racines de la plupart d'entre elle. Il y eut juste un pied dont il coupa une partie de la racine, la plante était connu pour être vivace et le grand maître comptait bien en faire pousser dans sa serre de Cimmerium...

"Ne sommes nous pas tous amené à saigner un jour Haut Prêtre?"

C'est la seule réponse que Kenian fournit à Fyrus, il était rare qu'un herboriste ou un magicien libvre ses secrets et pourquoi il utilisait telle ou telle plante, le Grand Maître ne faisait pas exception à la règle et il ne connaissait pas Fyrus depuis suffisamment longtemps pour lui faire confiance.

"Dites moi Haut Prêtre, pourquoi depuis que nous nous sommes rencontré votre coeur bat il à un rythme aussi irrégulier? Je sais que le monde est incertain en ce moment, mais j'espère que vous ne me craignez pas. Avez vous entendu parlé des récent événements à Hespéria? La mort du Maire Dreak est une tragédie. VOus l'avez dit le monde est dangereux mais il nous est impossible de le rendre meilleur si les gens se méfient l'un de l'autre, vous ne pensez pas?"

La force charismatique de Kenian était en jeu, le sylphide avait ce don pour parler calmement de choses graves et incertaines. Il ne semblait pas le moins du monde inquiet par ce qui se passait autour d'eux, tout comme ses gardes, mais il savait qu'ils lui viendrait en aide si un malheur devait fondre sur lui tout comme son aigle qui flottait dans les airs et grâce au pouvoir duquel il avait put sentir le changement de rythme cardiaque de Fyrus, à moins que cela ne soit une maladie dont souffre le haut prêtre, alors le Grand Maître s’excuserait et lui préparerait une décoction de son cru.

"Et Vous Haut Prêtre, vous ne m'avez pas dis ce que vous faisiez en cette citée et si loin des vôtres?"

Une simple question, Kenian rangeait la dernière feuille dans son sac il allait pouvoir repartir.