Conseil au sommet [Agnar & Baltor]

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Conseil au sommet [Agnar & Baltor]

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MessageSujet: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeSam 28 Avr - 13:15

    Tyrhénium, cité frontalière entre Eridania et Phelgra, ville de tous les possibles et lieu de rassemblement de tous les peuples et de toutes les castes… Tyrhénium, pôle commerçant incontournable où il était possible de tout trouver, sans exception, pour celui qui savait chercher et y mettre le prix. Tyrhénium, cité aux multiples visages où malfrats et autres individus peu recommandables côtoyaient riches marchands et influents politiciens... Tyrhénium, là où s’était reformé l’Ordre d’Oris, il y avait de cela un peu plus d’une dizaine d’années… et toujours lieu de réunion de la plupart des Conseils des Chevaliers, à l’instar d’Hesperia, la capitale.

    C’était d’ailleurs pour cette raison précise que Baltor se trouvait dans la ville-frontière, et non pas à Thémisto. Un Conseil devait avoir lieu le lendemain, et le Sylphide arrivait tout juste de Cimmerium, où il avait été convoqué par l’assemblée dirigeant la cité… Il avait traversé tout Istheria aussi rapidement qu’il l’avait pu, espérant arriver à temps. Ce à quoi il était finalement parvenu, fort heureusement. Le principal sujet de la réunion des Conseillers était en effet l’assassinat de Dreak, maire d’Hesperia. Un sujet qui préoccupait Baltor, puisque son instinct politique lui soufflait que les implications d’un tel évènement étaient tout sauf anodines… Il ressentait donc le besoin de se concerter à ce sujet avec ses frères Chevaliers. L’Ordre devait-il agir, s’impliquer dans l’enquête ? Ou au contraire rester en retrait, le temps de voir de quoi il en retournait réellement ? Sans compter les effets éventuels – positifs comme négatifs – d’une prise de position quant à cette affaire. Bref, des décisions précises devaient être arrêtées, et Baltor était bien déterminé à œuvrer en ce sens. L’Ordre devait agir, sans quoi il s’enliserait dans l’inaction, à l’aune du Conseil sylphide qu’il avait récemment rencontré…

    C’est en songeant à ces diverses stratégies politiques que le Sylphide s’engouffra dans la cour attenante au bâtiment de l’Ordre d’Oris à Tyrhénium. Il menait Encre, son impétueux étalon, d’une main ferme et experte, le dirigeant par de discrètes pressions de genoux, attentif à ce que l’animal ne fasse pas d’écart. Le frison à la robe ébène était en effet d’une nature agressive, et avait la fâcheuse manie de mordre tout ce qui lui passait sous les yeux…
    Deux jeunes gens, un garçon et une fille, vinrent rapidement à sa rencontre, le saluant à grands renforts de « Messire Disdain » et lui offrant de s’occuper de sa monture. Baltor ne se rappelait pas les avoir jamais rencontrés, mais ils semblaient être des apprentis, et on leur avait sans doute décrit les cinq membres du Conseil de l’Ordre dont ils voulaient devenir Chevaliers… Le Sylphide leur confia donc Encre et, sans se départir de son petit sourire éternellement calme, s’en fut sans leur accorder un regard de plus que nécessaire.

    Il entra dans le bâtiment, toujours vêtu de l’armure rutilante de l’Ordre qui mettait en valeur ses larges épaules et son physique de guerrier, l’épée au côté et le ballot contenant ses affaires de voyage à l’épaule. Comme toujours, l’effervescence régnait à l’ombre des murs de l’édifice, mais pas suffisamment pour qu’on ne remarque pas son arrivée. Ceux qui le connaissaient s’arrêtaient pour lui souhaiter la bienvenue, ou encore lui demander des nouvelles des contrées dont les rumeurs disaient qu’il revenait… Disdain – puisque c’était sous ce nom qu’on le connaissait, seuls les autres Conseillers et quelques rares Chevaliers de confiance ayant connaissance de son véritable nom, Baltor Alanal, et du fait qu’il lui servait de couverture à Thémisto – leur répondait parfois de manière évasive, saluant les individus dont il se souvenait et ignorant les autres, fidèle à sa réputation de prétention qui faisait d’ailleurs de lui un Conseiller peu apprécié, surtout en comparaison avec d’autres comme Alarik, ou encore Agnar, bien plus expressifs.

    …Mais Baltor s’en moquait bien. Seul l’Ordre dans sa globalité comptait. L’Ordre, et les ambitions que le Sylphide avait pour lui. Peu importait le regard des autres.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeSam 28 Avr - 17:10

La ville de Tyrhérium, Agnar ne s'y rendait que pour l'Ordre et rien d'autre. La ville le fascinait et le répugnait en même temps car, comment pouvait-on ne voir que le plus grand centre économique d'Istheria et ne pas prendre en compte toute les horreurs qui pouvaient s'y dérouler? Les quelques services frollant l'illégalité, n'était même pas réellement recherché par la ville n'y même par aucune organisations quelconque. Il devrait peut-être en faire un rapport lors du conseille. Qui sait?

Mais la question du jours était autrement plus importante, Dreak était mort et le Conseil devait déterminer comment il allait réagir. L'inaction serait tout à fait inacceptable et le Yorkas ne savait pas comment il réagirait en pareille circonstances. Baltor réagirait de la façon habituel: Discours ampoulé et regards hautain, mais il serait d'accord avec Agnar.

La foule était vraiment dense ce jours là et Agnar devait se faufiler entre foule pour se rendre dans le bâtiment de l'Ordre qui se trouvait complètement a l'autre bout de l'allé. Même son amure étincelante de l'Ordre ne parvenait pas a faire bouger les citadins de son chemin. Se qu'il pouvait adoré cette armure qu'il avait lui même confectionné pour l'Ordre! Des heures et des heures de travailles, des mois même et des centaines d'essaies pour en arriver à ce résultat impressionnant. Jamais un Dorkinsin n'avait réussi pareille coup dans toute l'histoire familiale et la poitrine du Chevalier se gonflait de fierté à chaque fois que cette pensé effleurait son esprit. Et en plus, tout les membres de l'Ordre portait cette armure qu'il confectionnait avec tant de soin, encore de quoi se gonfler de fierté. "Sa plus belle oeuvre d'un côté protection" à ce qu'il dit.

Mais retournons au moment présent car Agnar était submergé de civils qui l'empêchait d'avancer, cela devait être jours de marché à Tyrhénium, comme tout les jours d'ailleurs! Tyrhénium ne volait pas sa réputation de centre du commerce, au contraire, elle en était la preuve vivante. Lame se marrait bien de son côté au dessus de lui alors qu'il planait d'une poutre à l'autre en attendant Agnar qui avançait comme une tortue parmi la foule.

-Allons Agnar! s'exclama l'oiseau par télépathie, se n'est pas une petite foule qui va t’arrêter, si?

Agnar regarda vers le volatile, qui semblait ricaner, en lui lançant un regard noir. Le seule être capable de le mettre en rogne était sûrement son ami le plus proche et Lame l'était. L'oisillon qu'il avait sauver il de cela une vingtaine d'années était devenu bien sarcastique et malicieux. Mais le Yorkas l'adorait tout de même car seul Lame pouvait comprendre le chagrin qui le taraudait sans cesse et qu'il camouflait à tous et chacun.

-Encore du sentimentalisme, Agnar? demanda Lame en tournant légèrement la tête de manière ironique.

Le silence était la meilleur arme d'Agnar face au volatile, il ne répliqua donc pas.

Le bâtiment était finalement devant lui et Agnar rentra dans l'antre des chevalier d'Oris. Une dizaine de chevalier s'élancèrent vers lui alors qu'il peinait encore à se remettre de la pénible expérience de la foule qui se trouvait à l'extérieur. Tous parlaient en même temps pour avoir des conseils de celui qu'ils connaissaient sous le nom de Loup des lames. Car tout comme Baltor/Disdain, les membres de l'Ordre ne connaissaient pas son véritable nom et seul les membres du Conseil et quelques élus connaissait sa réelle identité.

-Du calme, du calme, s'exclama-t-il d'un air paternel alors que Lame se posait sur son épaule. Un la fois s'il-vous plaît.

Les jeunes prirent leurs mal en patience et chacun lui raconta son récit, dont le sujet était, la plus part du temps, une épée cassé, une bosse sur la magnifique armure de l'Ordre, etc... etc... Agnar les aurait écouté toute la journée s'il l'avait fallu mais Lame lui glissa un mot à l'oreille alors que l'un des jeunes chevaliers lui racontait comment un des casque d'Agnar lui avait sauvé la vie lors d'une petite bataille de bar sans importance:

-Disdain est là.

Agnar regarda discrètement aux alentours pour trouver se membre assez hautain du Conseil de l'Ordre. Il se trouvait un peu plus loin dans le hall à saluer quelque membres plus âgé. Le Sylphide était toujours aussi droit qu'à son habitude dans son attitude supérieur qui faisait tant rire Agnar. Le Yorkas s'excusa devant les jeunes et s'éloigna d'eux pour se rapprocher de Baltor.

-Disdain, mon vieil ami! s'esclama le chevalier avec un grand sourire en se rapprochant de Baltor. Comment vas-tu vieux frère? J'ai entendus dire que Cimmerium est particulièrement belle en cette période de l'année, est-ce que les rumeurs sont vrais? Toujours aussi droit à se que je vois.

-Il a toujours été droit comme un "i", Agnar, rajouta verbalement Lame avec ce qui passait pour un sourire malicieux chez lui.
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeSam 28 Avr - 23:45

    Baltor avait remarqué du coin de l’œil l’entrée d’Agnar dans le hall, principalement grâce à l’attroupement qui s’était formé autour de lui, encore plus conséquent que celui qui se pressait à proximité du Sylphide. Bien évidemment… Le Yorka était un homme d’apparence mûr, dans la quarantaine, toujours souriant, perpétuellement jovial. Les apprentis de l’Ordre l’assimilaient certainement à un père, ou du moins à un oncle particulièrement sympathique.
    Tandis que Disdain… Eh bien, il avait une attitude bien plus hautaine, plus distante, et était donc naturellement plus difficile à approcher. Surtout aux yeux des jeunes, influencés par les rumeurs qui lui prêtaient des origines diverses et variées, mais surtout très anciennes. Après tout, nul ne savait rien du passé du Sylphide… Mais les Chevaliers plus âgés, eux, avaient pour la plupart découvert que, derrière ses airs dédaigneux et ses remarques ironiques, voire méprisantes, les conseils de Baltor étaient – en général – avisés. Ne racontait-on pas, après tout, qu’il avait survécu à la guerre de Taulmaril !?... Même si certains jugeaient en parallèle son attitude irrespectueuse et intolérable.
    Ce qui n’empêchait que les jeunes tout juste admis dans l’Ordre, eux aussi, prissent Disdain en exemple. Quelques jeunes hommes tentaient en effet parfois d’adopter – de manière plus ou moins convaincante – ses attitudes prétentieuses, pensant ainsi gagner en prestance… Et les jeunes femmes tombaient souvent sous son charme hautain, même si lui ne faisait rien pour et les ignorait royalement.

    Voyant enfin Agnar se dépêtrer des remerciements divers de ses admirateurs et s’avancer à sa rencontre, Baltor remercia d’un regard péremptoire ses précédents interlocuteurs et se tourna vers son collègue Conseiller.

    - Cher Loup des lames, salua-t-il calmement.

    L’ironie de sa voix, néanmoins, était parfaitement audible. Ces petits surnoms étaient à ses yeux absolument risibles… sans qu’il ne se rende compte que c’était également le cas du sien. Mais n’avait-il pas une excuse, lui, en tant qu’espion ?... Certes. Mais son argumentaire restait bancal. Comme toujours chez les individus dotés d’un égo surdimensionné…

    …En revanche, lorsqu’Agnar évoqua Cimmerium, Baltor fut franchement surpris. Comment le forgeron savait-il qu’il arrivait tout juste de la cité céleste ?! Nul n’était censé être au courant. La convocation qu’il avait reçue lui était adressée en tant que Sylphide, non en tant que membre de l’Ordre. Il n’avait averti personne de sa rencontre avec le Conseil de Cimmerium… Se pouvait-il qu’Agnar, sous ses airs de bonhomme sympathique, eût un réseau d’informateurs aussi performant ? Non, impossible… Cela devait être un simple hasard. Pour les Conseillers de l’Ordre, il arrivait directement de Thémisto. Cette histoire de « Cimmerium » ne devait être qu’une couverture que lui offrait le Yorka. Ne pouvait être qu’une couverture.
    …A moins que ses camarades Chevaliers ne le fassent surveiller ?... Tout d’un coup, la méfiance naturelle de Baltor envers autrui en général s’éveillait. Il devrait clarifier cela plus tard. Pour l’instant…

    - Cimmerium ? Les rumeurs disent donc cette fois que je reviens de la cité céleste ?!... Eh bien, sache que Cimmerium est magnifique en toute occasion, quelle que soit la période de l’année. Je ne saurais porter d’autre jugement à son égard, répondit-il avec calme, comme toujours, et souriant d’un air suffisant, comme si ce qu’il disait était une vérité générale que tout un chacun était absolument censé connaître.

    Après tout, on était Sylphide ou on ne l’était pas, en accord avec la politique et les idéaux de son peuple ou non… Car Baltor ne mentait pas dans ce qu’il venait de dire ; il était de toute manière incapable de mentir avec conviction. En revanche, il était expert du mensonge par omission…

    - Toujours droit, dis-tu ?... Je suppose que c’est un compliment, soupira-t-il, méprisant. Enfin. Et qu’en est-il de tes pérégrinations, vieux Loup ? Toujours à ta forge ?...

    Tout en parlant à Agnar, Bator avait fait signe d’approcher à une jeune apprentie qui semblait ne rien avoir à faire, et regardait d’un air ébahi les deux Conseillers converser comme les deux vieilles connaissances qu’ils étaient.

    - Serait-il possible qu’un salon privé soit mis à notre disposition ? Que nous puissions deviser en paix, demanda-t-il à la jeune fille.

    Son ton était poli, mais il ne laissait place à aucun doute : il donnait bel et bien un ordre, et l’apprentie ne s’y trompa pas. Elle acquiesça, et s’engouffra dans un couloir, montrant le chemin aux deux Conseillers.
    Bien. Ainsi, Baltor pourrait parler librement à Agnar. Il avait des choses à clarifier.
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeDim 29 Avr - 1:31

Le hall lui sembla bien silencieux tout d'un coup. Il n'était pas rare de voir des conseillers discuter mais comme a chaque fois, tous et chacun écoutait pour connaître les derniers potins de l'heure et tout particulièrement les plus jeunes. Les plus vieux, quant à eux, continuaient à vaquer à leurs occupations, l'un pouvait tout aussi bien aiguisé son épée, tandis que l'autre lisait dans un coins. Le bruit de la foule à l'extérieur se rajoutait aux bruits environnants.

Baltor était toujours aussi méprisant à ce que le Yorkas pouvait voir. Quel mauvais caractère ce Sylphide! On dirait presqu'il se croyait supérieur même envers ses égaux, mais Agnar ne pouvait rien faire sur ce point.

Lorsqu'Agnar avait fait référence à Cimmerium ce n'était qu'une intuition, des résidus d'odeurs qu'il percevait à grande peine au travers des diverses odeurs qui entourait Disdain, dont celle du cheval étonnamment forte qui soulignait un voyage beaucoup plus long que de Thémisto à Tyrhénium. De plus, ces informateurs l'avait informer récemment que le conseiller avait quitter son poste de tavernier au Discordieux pour disparaître dans la nature. Mais le petit regard surpris de Baltor, le fit crier victoire à l'intérieur de lui-même. C'était tout de même assez rare qu'Agnar réussisse à surprendre le Sylphide et il en profitait à chaque fois que cela arrivait.

-Tu me connais Disdain, dit le Yorkas avec un sourire, le voyage est mon fardeau depuis longtemps et ma forge restera là où elle se trouve depuis toujours. Être utile à l'Ordre restera pour toujours ma priorité.

En attendant de retrouver Sarah et Ulric, pensa-t-il furtivement.

En parlant de forge, il sonda les armes et l'armure de Didain et trouva quelque faiblesses dans cette dernière par manque d'entretien. Le regard d'Agnar se fit dur et lorsque la jeune fille se rapprocha des deux conseillers, Agnar la regarda d'un air qui ne présageait rien de bon avant de se rendre compte que c'était Baltor qui lui avait fait signe de se rapproché pour lui ordonné, de façon polie, de leurs préparé un salon privé pour qu'ils puissent échanger en paix.

Une bonne idée pensa le Yorkas avant de regarder dans son dos l'air désespéré que prenait les chasseurs de potins de l'Ordre. La jeunesse devait bien passer, non? Le pouvoir fascinait toujours les jeunes et la source de leurs discussions allaient souvent du pouvoir en place. Alors en voir deux qui discutaient ensemble était une belle opportunité et Agnar se laissait souvent aller à se petit jeu. Alors qu'ils marchaient en direction d'un salon privé de l'Ordre, Agnar remarqua que Disdain avait maintenant les yeux aussi froid que de la glace.

Et merde! Il avait parler de Cimmerium, il avait lâcher l'information en plein dans les oreilles des jeunes chevaliers du hall... Des excuses s'imposeraient peut-être si Baltor se sentait surveillé mais il verrait cela plus tard.

Ils arrivèrent finalement au salon privé que la jeune chevalier leur avait préparé en toute hâte. Deux fauteuils était disposé sur un épais tapis qui semblait sortit tout droit de l'atelier de l'artisan. Ces premiers était disposé devant l'âtre d'un immense feu de bois qui brûlait en crépitant. Le salon était relativement grand et le conseiller le trouva tout de suite un peu trop présomptueux à son goût. Quel était le liens entre les activités de l'Ordre et tout ce luxe? Des tapisseries qui semblaient inestimable et deux bibliothèque remplis de livres. Voilà une chose que le Yorkas ne comprendrais jamais. Ce goût de luxe que certain peuvent convoiter et qui n'apporte ni bonheur, ni de satisfaction. Lame lui par contre adorait et alla immédiatement se percher sur la tablette de plâtre qui se trouvait juste au dessus de l'âtre

Mais faisant fit de tout cela, Loup des Lames ce rapprocha d'un des deux luxueux fauteuil pour s'y asseoir lourdement.

-Vous pouvez disposer, ma dame, déclara le conseiller en regardant la jeune femme d'un air paternel.

La chevalier s'inclina et sortit du salon en fermant la porte derrière elle.

-Alors, Baltor, dit Agnar lorsqu'il fut certain que la jeune femme s'était assez éloigné. Que me vaut l'honneur d'être invité dans l'un des luxueux salon privé de l'Ordre en cette veille de conseil? Y a-t-il quelque chose que tu aurais à me dire?

Il prit un verre et la carafe de vin rouge que la jeune femme avait pris soin de disposé à leur intention. Il goûta et découvrit une merveille pour son palais d'expert. Un merveilleux fut que l'Ordre devait garder que pour les rencontre entre conseillers.

-Tu en veux?? demanda le Yorkas qui avait un gros sourire sarcastique plaqué sur le visage. Un merveilleux fut, je te l'assure!



Dernière édition par Agnar Dorkinsin le Mar 29 Mai - 13:54, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeDim 29 Avr - 14:55

    Baltor n’apprécia que très moyennement le fait qu’Agnar se permette de se moquer de lui en lui proposant du vin sur un ton si sarcastique. Lui et le forgeron se connaissaient depuis suffisamment longtemps pour que ce dernier sache pertinemment que le Sylphide était doté d’une constitution très sensible à l’alcool, et qu’un simple verre de vin suffisait généralement à lui faire tourner la tête... Il retourna donc à son vis-à-vis un regard froid assorti d’un sourire des plus condescendants, puis prit place avec grâce dans le fauteuil qui lui été destiné.

    - Je te remercie, Loup, mais je vais être obligé de refuser ce verre. Tu n’es pas sans ignorer que je prends particulièrement soin de ma santé, et que je suis de facto un régime strict – et sain, répondit-il enfin, complaisant, critiquant par l’ironie la propre manière de vivre d’Agnar.

    Son regard dériva ensuite sur la pièce dans laquelle il se trouvait. Elle était, il est vrai, luxueuse et décorée avec un goût que l’on pourrait penser à première vue superflu au sein d’un Ordre de Chevaliers. Mais tout ceci n’était qu’apparence, Baltor le savait bien… Bien sûr, les bibliothèques de bois verni, remplies de livres, avaient une utilité certaine, mais elles étaient surtout présentes pour montrer que l’Ordre d’Oris n’était pas qu’un groupuscule de brutes sans cervelle. Car qui dit livres, dit érudition, stratégie et réflexion… Et tout le luxe de la pièce prouvait que l’organisation possédait en outre de nombreuses richesses, et était en conséquence parfaitement à même de monter et entretenir des opérations d’envergure. Car qui dit faste et aisance financière, dit pouvoir…
    Tout ceci n’était donc qu’un moyen de communication et d’intimidation montrant la ‘’puissance’’ de l’Ordre à quiconque entrait dans le salon. En effet, Baltor supposait que les Conseillers n’étaient pas les seuls à s’en servir entre eux, mais que la pièce avait par le passé accueilli de nombreuses négociations entre Chevaliers et (riches et influents) individus extérieurs à l’Ordre.

    Interrompant soudain ses réflexions et soupirant d’un air désabusé, le visage toujours aussi calme sans que cela ne réchauffe pour autant son regard d’un bleu glacé, le Sylphide reporta son attention sur le forgeron.

    - Je ne t’invite nulle part, Agnar. Je préférais simplement que nous discutions à l’abri d’éventuelles oreilles… imprudentes, étant donné ta discrétion habituelle.

    Voilà pour l’allusion à Cimmerium, qu’elle eût été fortuite ou non. Le Yorka était-il conscient de l’information qu’il avait lâchée, ou bien n’était-ce véritablement qu’un pur – et malheureux – hasard ?... Baltor se le demandait toujours.

    - Mais, pour revenir sur ce que tu as dit, l’Ordre est notre priorité à tous. Notre absolue loyauté à son égard est bien la seule chose qui nous unissent tous ici.

    Et voilà pour les éventuels informateurs qui pourraient avoir pour mission de surveiller le « tavernier » à Thémisto. En effet, si la personnalité et le caractère méprisant de Baltor pouvaient poser problème et le rendre antipathique vis-à-vis de nombreux Chevaliers, sa loyauté pour l’Ordre était néanmoins un élément sûr et prouvé, incontestable et incontesté, et ce malgré la diversité des êtres portant l’armure dorée. Jusqu’à présent, du moins…
    Le Sylphide entendait donc, par sa réplique, mettre le forgeron mal à l’aise, l’accusant de le soupçonner alors qu’il n’existait à la base aucune raison de le faire. A partir de la réaction d’Agnar, Baltor espérait ensuite déduire l’existence ou non desdits informateurs… Etait-il simplement trop méfiant, ou avait-il raison de croire que le Yorka cachait bien son jeu ?

    - Enfin… reprit-il. Venons-en aux faits. Vous avez certainement eu plus de détails que moi-même quant à la mort de Dreak. Je n’ai eu à ce propos que les rapports concis de nos messagers à Thémisto… Y a-t-il du nouveau dans l’affaire, ou bien l’enquête piétine-t-elle toujours ?

    Bien sûr, ils n’étaient censés discuter ce sujet que le lendemain, en Conseil complet, en compagnie des trois autres membres de l’organe dirigeant l’Ordre… Mais Baltor pensait qu’il n’était pas plus mal de s’informer a priori – surtout que lui-même était relativement isolé à Thémisto. Il aurait ainsi l’occasion de réfléchir à l’affaire, et d’en déduire d’éventuels tenants et aboutissants… Après tout, de par son expérience séculaire, il était l’un des tacticiens politiques de l’Ordre.
    Et, d’autre part, savoir à peu près quel était l’avis d’un autre Conseiller pouvait être un avantage afin de pousser l’Ordre à agir… Mais encore fallait-il qu’Agnar accepte de répondre à cette dernière question avant le Conseil, justement.
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeMer 2 Mai - 4:05

[HRP Je parlais de deux forges plutôt, laisse tomber l'info, je n'en est qu'une seule et c'est celle de Tyrhénium, donc de l'Ordre, (ordre express de Sighild...) HRP end]

Le verre de vin à la main, le regard d'Agnar plongea dans le feu qui brûlait dans l'âtre. Nullement par manque de conscience envers son interlocuteur, mais parce que le Yorkas voulait dissimuler un petit sourire. Un régime, vraiment? Il en doutait un peu. Le Sylphide ne tenait pas du tout l'alcool.

La pic avait donc fait mouche.

Mais le forgeron avait fait une grosse erreur en parlant de Cimmerium, Baltor lui avait fait remarquer. Le Yorkas avait aussi dévoilé une de ses cartes, une autre que le conseiller assis près de lui, avait fait allusion à son système de renseignement et il lui devait des explications.

-Écoutes... commença-t-il difficilement toujours en regardant les flammes, pour Cimmerium... c'était une erreur. Je n'aurais pas dû lâcher cela dans le hall. Mon odorat m'avait appris que tu en arrivais et je n'ai pas pu me retenir. S'était assez mince et je n'ai fait que supposé. Tu aurais tout aussi bien pu croiser une autre personne qui aurait visiter la ville sainte récemment.

Il laissa sous silence son réseau d'informateurs en espérant que le Sylphide comprendrait qu'il ne le surveillait pas le moins du monde. Son informateur de Thémisto n'était pas très fiable, (qui pouvait l'être dans cette ville de fous? ) et il était l'un des habitués du Discordieux. Rien avoir avec Baltor, loin de là, il était juste un ivrogne et le Discordieux son lieu de prédilection. Alors, quant Baltor disparut, il informa immédiatement le Yorkas. Non pas qu'il savait la vérité, il s’inquiétait pour son tavernier préféré qui avait disparu.

-Bien sûr l'Ordre prime avant tout, Baltor, rajouta Agnar en se tournant vers Baltor. Mais c'est la fraternité qui nous unis dans notre objectif qui nous permet d'avancer. Les Cavaliers de Shama n'ont qu'à rester dans leurs querelles, car nous nous sommes unis dans leur destruction!

Et ils y étaient, la mort de Dreak, diverses factions étaient en se moment même en action et enquêtait sur la mort suspecte de Dreak. Agnar ce demandait grandement le pourquoi de l'inaction de l'Ordre dans l'affaire. Ils étaient sensé faire règnier la justice dans Istheria et cette affaire avait tellement fait de bruit qu'il était vraiment improbable et tout bonnement impensable qu'ils ne s'étaient pas rencontré plutôt.

-Dreak... sa mort est tout qu'un évènement. Le maire règnait sur la ville conjointement avec le prince, autant dire qu'il y règnait seul. Le prince à ordonné une enquète et celle-ci est mener par divers civils et quelques érudits. Certains sont plutôt louche mais rien ne nous indique qu'ils soit d'une quelconque façon relié à une organisation quelconque.

Des civils agissait mais l'Ordre restait sur place. Ses belles armures n'auraient même pas servies à l'enquête et se serait des civils qui l'auraient résous.

-Je ne comprends vraiment pas pourquoi nous n'avons pas encore réagis! éclata Agnar en tapant sur l'accoudoir avant de prendre une rasade de vin. Des civils font notre travail, Baltor! C'est inacceptable et je ne le comprend pas.

Il en avait peut-être trop dit, mais s'est ce qu'il pensait. Le conseil n'avait pas réagit assez vite et l'Ordre n'aurait pas eu son rôle dans l'histoire d'un éminent membre d'un pays qui l'avait vu renaître.


Dernière édition par Agnar Dorkinsin le Lun 7 Mai - 0:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeVen 4 Mai - 23:09

[Ok chef, ne contrarions pas Sighild x) Pour ma part, je tenais simplement à préciser : dans ton précédent post, tu parles du comportement de Baltor bourré… Je ne conteste pas le fait qu’Agnar ait pu le voir dans cet état, bien au contraire ! En revanche, tu décris comment se comporte Baltor quand il boit et ça, je ne suis pas d’accord : Baltor bourré n’a pas du tout la langue pendue par exemple… En fait, je n’ai pas encore parlé de son attitude quand il boit trop, donc tu ne peux pas en parler non plus, vu que personne ne le sait ;) Je ne te demande pas de changer ton précédent post, hein, juste de noter ça pour les prochaines fois ;) Sur ce… Bonne lecture !! ^^]

    Si Baltor partageait la volonté d’Agnar d’aller de l’avant et de faire agir l’Ordre au vu des récents mais préoccupants évènements, il n’était néanmoins pas aussi absolu que son camarade dans ses jugements sur la politique actuelle qu’avait adoptée le Conseil. Bien sûr, en tant que guerriers œuvrant pour la paix et la justice, ils devraient tôt ou tard prendre part dans l’enquête concernant Dreak, et ce sous peine de perdre leur crédibilité. Toutefois…

    - Je partage ton indignation et ton envie d’agir, Agnar, répondit le Sylphide, sur un ton néanmoins calme qui ne laissait pas transparaître ses émotions.

    Le calme et la pondération étaient après tout ses marques de fabrique… du moins en apparence. Mais il était vrai que, si Baltor et Agnar semblaient opposés – lui, habile tacticien militaire et politique, et le forgeron, sympathique et honnête personnage un peu rustre – ils n’en avaient pas moins un avis (souvent) similaire.

    - Je partage ton indignation, mais je ne qualifierais pas la réserve que nous avons eue jusqu’à présent d’inacceptable. L’Ordre ne pouvait pas intervenir au départ… Dreak était une figure politique très controversée, sans aucun scrupule, simplement dévorée par l’ambition. Certes, c’était un homme d’action, mais les rumeurs à son sujet ne manquaient pas, toutes plus accusatrices les unes que les autres. L’Ordre ne pouvait donc pas prendre immédiatement la défense d’un tel personnage en se chargeant de l’enquête sur son assassinat…

    Oui, Dreak n’était pas un individu recommandable. Baltor savait de source sûre – son statut d’espion pour l’Ordre à Thémisto n’était pas un hasard : son réseau d’informateurs était vaste et s’étendait à travers tout Istheria – qu’il avait par exemple employé plusieurs fois des Ladrinis pour effectuer quelque sale besogne, probablement des assassinats de concurrents… Aussi, le Sylphide se réjouissait presque de la mort d’un tel homme, qui détenait bien trop de pouvoir pour le bien d’Eridania – même s’il condamnait par ailleurs le meurtre en lui-même.

    - Ce qui ne veut pas dire qu’il ne nous faut pas agir maintenant. Surtout que les choses semblent avoir pris récemment une ampleur démesurée...

    Baltor eut un léger sourire, hochant la tête en direction de son camarade. Il était d’accord avec lui, et lui signifiait qu’il aurait son soutien plein et entier lors du Conseil le lendemain. Agnar était certes un peu frustre, se montrait en apparence peu porté sur les choses politiques, mais c’était un être que Baltor jugeait honnête et intègre. L’un des rares individus auxquels il serait (presque) capable de faire aveuglément confiance… D’ailleurs, à ce sujet-là…

    - A propos de Cimmerium… oublie donc, ajouta-t-il en balayant le sujet d’un léger geste de la main, comme s’il n’avait plus aucune importance. A chacun de mes retours, mille rumeurs me disent revenant de mille lieux différents. Alors un de plus, un de moins, peu importe !

    Oui, il jugeait le Yorka trop honnête envers l’Ordre pour lui mentir à ce propos et lui cacher une pseudo-surveillance à son égard. Et par ailleurs, lui-même n’avait rien à dissimuler à ses homologues Conseillers. Baltor était après tout un être foncièrement loyal malgré ses travers dédaigneux et méprisants – même s’il mettait un temps incroyable à accorder sa confiance.

    - Et, puisque c’est la fraternité qui nous unit vers un but commun, il me faut t’avouer une chose : je reviens vraiment de la cité céleste. J’y ai été convoqué par le Conseil sylphide pour des affaires concernant mon peuple…

    Le tout déclaré d’un ton où perçait une fierté innée, celle de faire partie du peuple qu’il considérait comme le plus pur et le plus sage n’ayant jamais existé… Une fierté, mais aussi une barrière infranchissable : Baltor avait beau être loyal à l’Ordre, il n’en livrerait pas pour autant les secrets de l’audience qu’il avait eue avec les Conseillers de Cimmerium. Ce qui concernait les intérêts des Sylphides restait – et resterait – une histoire de Sylphides. Ce qui n’empêchait que…

    - Et j’ai de bons espoirs que Cimmerium s’engage à nos côtés – à un moment où un autre – dans la lutte contre Sharna, conclut-il avec ce sourire entendu du diplomate ayant eu accès à des révélations inattendues.
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeVen 20 Juil - 8:14

Le Yorkas trempa ses lèvres dans la somptueuse robe vermeil qu'était le vin dans sa coupe. Le flot sanglant se répandit dans sa gorge avec la chaleur typique de l'alcool. Dommage qu'il n'avait pas une chope de bière en main plutôt qu'une simple coupe de vin. Le vin, c'est bien doux pour le palais mais pas assez pour vous faire tourner la tête, un alcool de femme et de conversations importantes. Comme la deuxième optique dans laquelle le vin était utilisé était remplie, le forgeron n'avait pas à ce plaindre.

Baltor semblait lui pardonner la bourde de Cimmerium, il soupira de soulagement. Le chevalier qu'il était détestait les disputes intestines qui pouvaient se former au sein de l'Ordre, surtout celles entre conseillers. Bien entendu, ce genre d’échappé n'était pas de la plus haute importance et parfois, froissé l'orgueil, une nécessité. Une rasade de vin pour la "réconciliation". , se disait-il souvent.

Ce qui le réjoui encore plus, fut la nouvelle, plus qu'hypothétique mais tout de même présente, que les Syphildes se joindraient eux dans leur lutte contre les Cavaliers. Et une nouvelle rasade pour célébrer l'information. Mais la cité immortel était plutôt neutre habituellement....

-Alors comme ça Cymmerium va s'impliquer dans la lutte sempiternel que nous faisons aux Cavaliers de Sharna? demanda-t-il en soulevant un de ses sourcils blanc. Elle qui reste en observatrice depuis des siècles, à maintenant décidé d'entrer en action? Qu'est-ce qui a mené le Conseil sylphide à bouger sur, ses bases tellement longtemps restées en places qu'elles ce sont soudées au marbre blanc des plancher de Cimmerium.

Une troisième rasade de vin et son verre fut vide. Le Yorkas prit la carafe et ce versa un deuxième verre de ce précieux rubis liquide, ce qu'il pouvait être bon ce vin. Il lui faudrait demander à la jeune fille qui le leur avait apporter de lui indiquer l'année et la provenance. Excellente année à première vue.

-Agnar!s'exclama Lame mentalement, le faisant sursauter et pratiquement renversé le précieux liquide.

-Quoi? s'exclama-t-il a haute voix.

-Tu as été trop direct sur ce coup là, vieux loup, rajouta mentalement l'oiseau en lui jetant un regard noir. Excuse-toi tout de suite avant qu'il ne le prenne personnel. Disdain est assez suceptile sur le sujet des Syphildes, tu devrait le savoir!

Et merde encore une bourde! Le forgeron ce serait bien frappé pour toutes celles qu'il avait faites aujourd'hui. Mais voir quelqu'un ce frapper lui-même doit être un drôle de spectacle qui lui ferait perdre toute réputation digne de ce nom.

-Excuse moi si je suis un peu direct, mais je n'y peut rien, je suis fait comme ça, dit le Yorkas avec un rire bourru. Je n'ai rien contre le peuple immortel, au contraire! Qui voudrait ce faire poursuivre toute sa vie par une rencoeur sylphide?
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 16:25

    Contre toute attente, Baltor répondit à la dernière réplique d’Agnar par un rire léger.

    - Certainement pas moi, fit-il, le regard sardonique. J’ai cru entendre dire qu’elles sont… éternelles.

    Il sourit alors, l’air presque menaçant… Mais ses yeux pétillaient d’ironie, démentant ses paroles : Baltor ne faisait que jouer à menacer son camarade Conseiller, il n’était pas réellement sérieux– et Agnar devait l’avoir remarqué, s’étant certainement habitué aux railleries du Sylphide, après tant d’années.
    …Tout comme Baltor s’était habitué aux exclamations intempestives et à première vue incompréhensibles du forgeron. Il en était venu à comprendre qu’elles correspondaient souvent à une intervention télépathique de son faucon, même s’il ne se privait pas pour autant de faire remarquer au Yorka qu’il se tournait en ridicule, à parler tout seul.

    - Mais méfie-toi, tu recommences à te blablater dans ton coin, vieux Loup… Nos jeunes recrues vont finir par te prendre pour un vieux fou sénile, tu sais ? lança-t-il donc, railleur au possible.

    Mais c’était là une chose bien peu probable. Agnar était fort apprécié au sein de l’Ordre, considéré comme un père bienveillant… Au contraire de Disdain qui, comme son surnom l’explicitait si bien, était une figure plus lointaine, dédaignant la possibilité même de se lier amicalement avec les autres Chevaliers. Il était apprécié pour son œuvre au sein de l’Ordre, pour ses compétences, mais en aucun cas pour sa personnalité.

    Se redressant dans son fauteuil, Baltor balaya ensuite d’un geste de la main tous ces précédents sujets, pour revenir (enfin) à l’essentiel : Cimmerium.

    - Les planchers de Cimmerium sont habituellement en bois précieux, Agnar. Le marbre blanc habille les tours, les villas millénaires et d’interminables escaliers… précisa-t-il tout d’abord, une once de dédain moqueur dans le regard, montrant par ce trait d’humour qu’il n’était en rien vexé par la remarque du Yorka.

    En effet, si Baltor était un être fier, considérant son peuple comme le plus avancé – et de loin – d’Istheria, il restait aussi doté d’une personnalité extrêmement calme derrière ses airs méprisants. Il pouvait certes discuter avec véhémence sur la supériorité intrinsèque des Sylphides, mais n’en était pas pour autant facile à vexer. Son coté posé et réfléchi prévalait toujours… Néanmoins, gare à celui qui parviendrait à l’énerver véritablement. L’évènement serait du genre explosif.

    - Plus sérieusement, reprit-il, abandonnant la voix de Baltor-le-railleur-arrogant pour prendre celle de Disdain-le-Conseiler-tacticien, quelques éléments me laissent effectivement penser que Cimmerium pourrait s’allier à nous, d’une manière ou d’une autre… Mais rien n’est encore sûr, et je ne puis donc t’en dire plus.

    Oui, il était trop tôt pour tout révéler, même à un homme que Baltor considérait – chose rare – comme digne de confiance.

    - Quant aux origines de ce changement… Certains l’attribuent au Grand Maître du Conseil des Sylphides, Kenian, d’autres à des Conseillers plus jeunes, tels qu’Ision Lorindiar. Cependant, je dois t’avouer que j’ignore le pourquoi de cette évolution… Mais qu’importe, tant que cela bénéficie à l’Ordre !

    Baltor devait avouer n’être pas tout à fait honnête avec sa dernière phrase : les origines de ce changement l’intéressaient, puisqu’elles lui permettraient de savoir si l’évolution était durable ou non… Et qu’il pourrait donc ainsi savoir si l’Ordre d’Oris pouvait ou non accorder son plein soutien à Cimmerium. Mais c’étaient là des réflexions internes et ennuyeuses de tacticien politique, non un sujet de conversation autour d’un verre de vin…

    - Enfin, si j’avais cru un jour voir ma cité s’ouvrir au monde extérieur !... lança-t-il d’une voix pleine d’une sincère fierté. Puis il poursuivit, d’abord moqueur, puis plus réaliste : Peut-être serais-je devenu Conseiller sylphide au lieu de Conseiller d’Oris… Quoique, encore faudrait-il que l’alliance dont je te parle soit autre chose que des mots en l’air. Rien n’est encore sûr.

    Un sourire facétieux fleurit soudain sur le visage du Sylphide, alors qu’il concluait :

    - Mais dis-moi Agnar, te serais-tu découvert un intérêt pour les subtilités de la politique, à me poser de telles questions ?
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MessageSujet: Re: Conseil au sommet [Agnar & Baltor]   Conseil au sommet [Agnar & Baltor] Icon_minitimeMar 14 Aoû - 20:39

[HRP :Toute la partie "infiltration" vise à expliquer comment je suis entré ; seule la seconde partie devrait vous intéresser.]

[Infiltration]



Le pli d'un rideau ondula. Il n'avait pas le choix.

«Une pure folie», voilà ce qu'avait répondu Erelda quand Enteri lui avait dit devoir parlementer avec l'Ordre. Aux yeux de certains, particulièrement pour les ladrinis, l'Ordre d'Oris n'incarnait aucune justice digne de ce nom et n'était qu'une menace supplémentaire pour eux. Certains avaient essayé d'explorer leurs quartiers mais toujours en vain, par manque de vivacité ou de furtivité, si bien que depuis bien longtemps personne n'avait essayé de s'y faufiler . Aujourd'hui les choses étaient différentes car la menace était plus pressante : la mort de Dreak allait entraîner une chasse aux ladrinis qu'en aucun cas Enteri ne pouvait laisser passer. Pourtant, ils étaient innocents ! L'humiliation d'être recherché pour un crime qu'ils n'avaient pas accompli mettait le ladrini hors de lui, toutefois il n'avait pas le choix. Quel rival pouvait à la fois avoir du poids auprès de ses pairs et faire fi de son mépris pour les ladrinis pour résoudre une injustice ? Il n'y avait aucun soutien, fors l'Ordre !
Quand la véhémence exaltait ainsi le jeune homme, bien fous étaient ceux qui osaient se mettre en travers de son chemin car ces sautes d'humeur l'envahissaient d'une énergie insoupçonnée, autant qu'éphémère. Ainsi était-il parti quand naquit la fille du matin, l'aube au teint d'or. Avec lui, Minuit muni d'une sphère de sphène récemment changée, Liberté - arme discrète constituée de deux katars - , plusieurs couteaux dissimulés sous son armure de cuir, deux autres sphères pour utiliser ses pouvoirs en cas d'ennuis, une bourse bien remplie, un petit flacon d'eau et un autre vide, un masque ainsi que des gants en velours. Au diable son habitude de n'emporter que le stricte minimum, aujourd'hui il avait pris tout ce que lui commandait son intuition.

Le pli d'un rideau ondula. Le plus dur était de préparer l'amorçage, construire un terrain propice au dialogue. Que penseraient ces fanatiques de l'Ordre en voyant un présumé voleur, surgir de nulle part ? Peut-être devrait-il les écouter encore un peu...

Entrer n'avait pas été aisé. La première difficulté avait été de s'introduire dans la Cour - encore dépeuplée en cette heure de la matinée - puis de se camoufler en attendant un apprenti. Il n'avait trouvé personne près des étables c'est pourquoi il s'était mis à la recherche d'endroits plus calmes où il espérait trouver des rêveurs solitaires. Par bonheur, une jeune apprentie se trouvait près d'une fontaine. Seule.
Appliquant son bandeau sur ses yeux - afin que la femme ne se souvienne pas tout de suite de lui si elle le revoyait - le ladrini s'agenouilla devant l'architecture, s'humidifia les joues et posa ses coudes sur le rebord pour prier.
Lorsque la demoiselle lui demanda ce qu'il faisait, il chercha à l'approcher. Rassembler des ressemblances, trouver des liens pour s'obtenir la sympathie de l'apprentie était une étape à la fois rapide et simple ; toutefois dans un même temps, il se devait de faire naître dans son esprit l'idée qu'il appartenait à l'Ordre, qu'il avait un rang assez important. Puis paraître à l'écoute, sembler utile, affermir la supériorité de son influence ; c'était également le moment de confirmer l'illusion selon laquelle il était un membre éminent, qu'il en avait les privilèges. Enfin, quand ce socle parut suffisamment stable, l'homme lui demanda s'il n'y avait pas une salle privée pour accueillir un conseiller afin de discuter d'un point primordial. Sur le chemin, il eut à de rares instants l'obligation de se rendre invisible mais très vite, il se retrouva dans une salle luxueuse où il se retrouva seul avec la jeune femme.
Telle un papillon, l'apprentie se sentait attirée par le pouvoir qu'incarnait le ladrini sans l'avoir, telle une luciole elle cherchait la lumière chez celui qui profitait de la sienne. Pendant de longues minutes, l'homme insista sur la nécessité de faire venir ici les conseillers qui voudraient s'entretenir. Dans un dernier effort, il lui expliqua longuement qu'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Pour s'assurer de la manœuvre, il demanda à ce que soit servi une carafe de vin : sans réfléchir la femme s'exécuta comme si un entretien avait été planifié. Il n'y avait plus qu'à espérer que les membres de l'Ordre arriverait dans les trois heures qui allaient suivre... Le vin serait nettement moins bon après ce délai !

Après cette mascarade, enfin seul, Enteri dénoua son bandeau et prit une place sur un fauteuil. Tant d'effort déployés pour la simple possibilité d'obtenir un entretien auprès de deux inconnus, qui peut-être chercheraient à la traquer... Il espérait au moins que ses victimes ne seraient pas matinales car il s'était déjà fatigué. Au bout d'un certain temps vit-il poindre un premier doute : peut-être avait-il fait tout cela en vain, peut-être avait-il choisi la mauvaise personne, peut-être n'y aurait-il pas de réunion officieuse avant le Conseil... Peut-être avait-il lieu alors qu'il sa cachait ? Calmant sa panique, le ladrini essaya de rationaliser, d'anticiper autant que faire se pouvait la position de l'Ordre qu'il refusait de comprendre. Des liens, ils en avaient puisque chacun défendait une certaine justice. Des adversaires communs aussi comme les cavaliers de Sharna. Ils n'étaient pas si différents... À cela près que l'Ordre possédait des moyens énormes en comparaison des leurs, d'une légitimité reconnue des bourgeois autant que des familles politiques et un idéal à vomir dont la plate simplicité faisait adhérer le citoyen moyen. Si seulement ces personnes avaient connu la réalité comme lui la vivait jour après jour, aux côtés des difficultés et face aux douleurs réelles de leur population. Pourtant, alors qu'eux passaient pour de braves défenseurs, ceux que l'on traitait d'assassins et de voleurs allait être de nouveau pointé du doigt comme des meurtriers ! Pour éviter cela, Enteri devait agir : il n'avait pas le choix.
Tous ses sens en éveil, le ladrini sursauta en entendant des voix. Quelqu'un approchait ! Il se déplaça rapidement derrière un rideau, ramassa Minuit et se fit le plus petit possible. En premier lieu, il fallait observer.

Les deux hommes qui pénétrèrent semblaient aussi différents que le jour et la nuit : alors que le premier s'avachit sur l'une des deux assise, l'autre observa calmement son environnement. Un imperceptible hochement de tête confirma qu'il était dans son élément.
La servante, qu'Enteri put reconnaître sans grand-mal, fut chaleureusement invité à prendre congé de la part du premier homme qui ne semblait pas être le plus diplomate de l'Ordre ; un personnage qui plaisait déjà bien à l'espion. L'imminence du Conseil fut d'ailleurs confirmé comme étant... *
Demain ? !*
D'un geste habile, l'homme s'offrit le luxe de goûter la boisson carmine, carafée depuis un très long moment déjà. Son air satisfait permit au noble d'en déduire que c'était un vin jeune, sans quoi le goût aurait fortement été impacté par le contact prolongé de l'air. Un vin qui semblait tenir en bouche d'après le long régal qu'en fut témoin l'homme qui le proposa à son compère.

«Je te remercie, Lou, mais je vais être obligé de refuser ce verre.»

Le sourire sarcastique du premier autant que la froideur du second instauraient un climat étrange, fruit d'une relation ambiguë. Ainsi il se trouvait encore des hommes qui n'aimaient pas l'alcool... L'expérience d'Enteri lui dictait que ce sérieux cachait une faiblesse face aux gouttes divines qu'il mémorisa dans un sourire : la puissante apparence de l'individu dissimulerait-il un faible palais ?
Lorsque cet homme voulut entrer dans le vif du sujet, le ladrini glissa son visage derrière le rideau dans une extrême lenteur afin de ne pas abuser de son invisibilité ; il aurait sûrement besoin de mobiliser par la suite chaque parcelle de ressource qu'il possédait.
Les cavaliers de Sharna s'introduisirent très rapidement dans le dialogue, une menace particulière pour l'Ordre semblait-il.
Lou (ou bien était-ce Loup ?) fut pris de fureur en constatant que leur travail était mâché par des civils - comme s'ils avaient l'habitude de régler les affaires d'assassinats de cette envergure... Subtil diplomate, le second concéda que les choses avaient trop traîné avant de tempérer l'avis de son camarade, relevant qu'une réaction instantanée aurait nuit à l'influence de l'Ordre avec un ton calme. De nouveau la lutte contre les cavaliers refit surface. Une alliance avec Cimmerium que tous ne semblent pas voir d'un bon œil.
Réaction étrange,
Lou s'exclama soudain avant de demander pardon. Le faucon l'observait en agitant sa tête - signe d'impatience comme une remontrance. Se pourrait-il qu'il soit télépathe ? À moins que ce ne soit la faculté de son maître qui leur permette de communiquer ?
Dans tous les cas, l'autre membre de l'Ordre devait être affilié au peuple sylphide pour avoir désarmé la fougue de son compagnon si aisément. Lorsqu'il évoqua l'éternité de la rancœur sylphide, un rire mystérieux vint légèrement éclaircir son visage.

Le ladrini serra les dents : il perdait son temps ! Ces mièvres frivolités ne lui donneraient aucune information sur ce qu'il attendait. Est-ce que l'Ordre avait acquis la clairvoyance de disculper leurs voisins criminels ?




[Apparition]




«Mais dis-moi, Agnar, te serais-tu découvert un intérêt pour les subtilités de la politique, à me poser de telles questions ?
- Oui.»

La voix avait traversé la salle avant que son propriétaire n'ouvre la bouche, parfaitement identique à celle de Lou. Son faucon inspecta avec vivacité la petite salle : l'homme était repéré. Les mains qu'il présenta en quittant sa cachette, vides, étaient signe de cordialité ; un masque cachait son visage, entièrement blanc, souriant, la forme des yeux étirée et amplifiée par un maquillage doré, chaleureux quoique difficile à examiner comme s'il était sans cesse en mouvement. D'ailleurs il était en mouvement, la tête inclinant à droite, puis à gauche, lentement, imperceptiblement, incessamment. L'homme masqué déposa sa main sur l'étrange apparat et délicatement le retira, laissant apparaître exactement la même face.

«Mon nom est Persée, semblèrent articuler à l'unisson la voix des deux membres de l'Ordre tandis que l'individu fit une respectueuse révérence.»

À chaque fois que le mot Persée se faisait entendre, le son "sonne" résonnait comme un artefact sonore.

«Je vous prie de pardonner cette interruption, néanmoins il me faut votre attention. M'écouterez-vous

Derrière ce spectre ondulaient les plis des rideaux, de concert avec la symphonie de pulsations qui faisait vibrer son cœur. Se délecter de la surprise, camouflée ou manifeste, était un délice chaque fois plus somptueux et s'agrémentait aujourd'hui d'une saveur de danger particulièrement stimulante.
Pour autant, l'individu se refusa à utiliser toute arme de dissuasion : il aurait pu verser du poison dans le vin - sacrilège - ou bien tendre un piège bien moins tendre ; il aurait pu les forcer à l'écouter par la force ou les tromper par quelque fourberies bien à lui. Pourtant l'individu avait refusé ces ruses superficielles. À ses interlocuteurs, il avait offert son respect et sa considération.
Quant à son but, il était clair : participer à ce Conseil... Non pas physiquement bien sûr, toutefois il avait ses intérêts à protéger, intérêts en commun avec ceux de l'Ordre. Il pouvait offrir une alliance aussi bien que déclencher un conflit supplémentaire s'ils ne l'écoutaient pas, s'ils réagissaient mal, s'ils provoquaient un
casus belli. De cette certitude d'avoir tout à gagner - une alliance ou un adversaire affaibli - , il tirait une incroyable assurance qui, derrière son masque, l'aurait fait sourire n'était l'importance de sa démarche. Son bras droit replié dans son dos serra plus fermement encore la pierre de sphène qui lui accordait son pouvoir tandis que patiemment il attendit la réponse de ses compagnons.
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