Un commencement. [Libre]

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Un commencement. [Libre]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Un commencement. [Libre]   Un commencement. [Libre] Icon_minitimeMar 19 Juin - 15:02

J’avais quitté Ridolbar, la ville corrompue comme on dit, venant de la région de Phelgra, à l’ouest du pays et au-dessus de l’Argyrei, l’ambiance y était médiocre, les gens se pressaient pour partir d’ici. J’aurais bien fait un petit trajet par l’Umbriel et Thémisto, mais j’avais pensé qu’il ne serait peut-être pas plus mal d’éviter ces coinstots tout aussi dépravés et ratiboisés… Sachant que la route la plus courte pour atteindre la région de l’Eridiana, plus précisément la ville de Tyrhénium, était de traverser les montagnes, en ligne droite. Un ami de feu Lloyd, qui m’avait aidé à vider la maison, à la vendre, et à faire le tri dans ce qu’il fallait que j’embarque ou non, m’avait prêté une sorte de calèche, modeste, assortie à un tocasson à la robe grise tachée de blanc. Il était loin d’être une pure race, il était vieux, semblait commencer à rendre la monnaie, mais ce bourrin avait l’âme d’un vagabond, on m’avait assuré qu’il durerait aussi longtemps que celui qui le guidait voudrait.

Mes valises enfin prêtes, je m’étais lancé dans cette aventure, jetant un dernier regard de mes yeux vitreux sur la ville bousillée que je quittais enfin, après des années de servitude, de placardage, et autres souvenirs peu réjouissants. Les bonnes choses que j’avais pu découvrir dans cette immense demeure, étaient la découverte de mes différents pouvoirs, ainsi que le caractère que j’avais obtenu avec ce vécu de soumis. La route fut longue et tumultueuse, les accidents furent nombreux, la calèche ne fonctionna pas comme prévu, le dadet non plus, il avait craché son âme alors qu’à vue de nez, nous n’en étions qu’à la moitié du chemin. Je me trouvais dans un lieu pommé, au milieu d’une cambrousse montagnarde… J’étais planté là, avec mes valises, aussi nombreuses soient-elles, et il était hors de question que je les laisse là, c’est alors que j’ai fait un bout du reste du trajet à pieds, usant de ma télékinésie pour porter mes valises, à la queue leu leu derrière moi, dansant au rythme du vent. Les jours furent bien plus longs que prévus, mes vieux os étaient douloureux, mes gambilles flanchaient et mon dos était bousillé. La température était variable, mais une journée fut particulièrement chaude, ce qui me déplaisait énormément, étant donné que j’avais sur moi, mes vêtements du dimanche, une queue de pie, et ce qui va avec … j’ai donc, de mes doigts fripés et piqués de chapelier, invoqué un ciel grisâtre, et un petit vent frais, accompagné de deux trois gouttes de pluie afin de me rafraichir, mais pas trop non plus, la pluie sur mes tissus divers et variés était à modérer, et mes valises de cuir n’étaient pas spécialement fan non plus.

Pour faire court et ne pas raconter ce périple dans les moindres détails, j’en viens à l’essentiel. Alors que je faisais une pause sur le bord d’un chemin terreux, une âme charitable me dépanna, et m’embarqua avec lui dans sa calèche. Mes valises empilées sur le toit de la charrue dessinaient très probablement au loin, une masse prépondérante, massivement noire, le tout baignant dans un bain de brume, que je fis disparaitre, pour ne pas risquer nos vies dans les quelques chemins aventurés près des falaises. Alors que mon nouvel ami et cochet s’assoupissait, laissant tout le travail à sa pauvre bête épuisée, je le souleva de quelques centimètres du sol afin de le soulager. Mais le penaud qu’il était, le pauvre cheval ne comprenait rien, et s’était laisser faire jusqu’à la tombée de la nuit. Enfin les lumières de la ville apparurent dans notre champ de vision, il était hors de question que nous nous arrêtions aussi près, je ne voulais pas passer une nuit de plus à me souiller par terre, non mais. C’est donc au petit matin que j’arrivais aux portes de la ville, descendant paisiblement devant ma future boutique, d’un coup d’œil faisant descendre mes valises dansantes puis je donna un coup de pied dans l’arrière train du cheval pour qu’il se remette à l’œuvre, le cochet roupillant toujours de son poste haut perché. J’avais pris le soin de déposer un chapeau melon beige sur l’arrière de la banquette, conception maison, fait pendant le trajet.
A peine eu-je posé les pieds devant la dite boutique, je fus accueilli par un notaire, j’étais dans les temps, et les clés me furent remises en main propre. C’était de lourdes clés massives, en fer, rouillées de part et d’autres.

J’avais pris place dans ma nouvelle demeure, installant mes nombreux bagages, déballant mes affaires, et tout ceci sans prendre la peine de lever le petit doigt. Pendant que ma télékinésie faisait tout le travail, je fourrais une pipe en bois d’un tabac qui empestait, humide à cause du trajet pluvieux que j’avais créé.

Un petit mot se trouvait devant moi, sur un bureau qui avait été laissé, comme beaucoup des meubles, étant donné que l’ancien habitant avait rendu l’âme, et que ses héritiers n’étaient pas nombreux, pour ne pas dire inexistants. Ce mot m’expliquait comment fonctionnait telle et telle serrure pour telle ou telle porte, mais celui ou celle qui avait laissé ce mot, aurait dû le mettre sur la porte d’entrée, au cas où j’aurais peiné pour trouver le fonctionnement de l’ouverture principale… peu importe. Quoi qu’il advienne, me voici, chez moi !

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Un commencement. [Libre]   Un commencement. [Libre] Icon_minitimeVen 20 Juil - 20:30

Le Yorkas avancait d'un pas rapide dans les rues du quartier marchand de Tyrhénium. Les passants ce retournaient à son passage, sûrement que ses canines qui dépassaient de ses lèvres y étaient pour quelque chose. Ce Damar l'avait bien rouler avec son tablier de cuir de la "meilleure qualité"! Pouah! Ce tailleur l'avait surtout rouler dans la farine après l'avoir fait plonger dans une mare d'oeuf pour en faire un jolie gâteau à déguster en toute tranquilité.

-RAAARGH!! hurla-t-il faisant reculer les badauds de quelques pas.

Il était rare que le conseiller ce mettait en colère de la sorte, mais cette fois là, elle était de trop. Ce stupide marchand lui avait complètement fait manquer l'armure de l'Ordre qu'il était en train de forger pour une nouvelle recrue. parfaitement séduisantes avec ses yeux marron et ses cheveux blonds. Il forgeait son armure à la jeune dame lorsque son tablier l'avait lâcher en plein milieux du travail. Tout ce métal ruiné par un escroc de première. Personne ne se moquait du travail d'Agnar Dorkinsin et surement pas le premier escroc venu.

-Mais vas-tu te calmer à la fin? lâcha mentalement Lame, son fidèle compagnon de route avec un oeil reprobateur alors qu'il planait au-dessus de lui tel un signe funeste du destin avec son plumage noir. Une chance que tu ne porte pas l'armure de l'Ordre, tu en aurais pris pour ton grade. Calmes toi, et rentre moi ses canines jaunes de tartre. Mon avis que ce n'est pas seulement le tranchant de celles-ci qui terrorise les gens, c'est aussi ta mauvaise hygiène dentaire!

Le volatile évita la pierre que le forgeron lui lança en ricanant. Ce qu'il pouvait l'horripiler cet oiseau! Mais il n'avait pas tout à fait tord. Il se calma et les canines de loup se rétractèrent d'elles même pour lui donné une dentition tout ce qu'il y avait de plus normal. Le dit tablier toujours sous le bras, il s'arrêta pour contempler la ville au petit matin, tout pour ne pas éclater la tête de cet escroc dans le mur.

Tyrhénium semblait plus calme que d'habitude ce matin là, moins de passant et plus d'air frais qu'à l'accoutumé, la pluie avait agréablement rafraîchi la ville et la forêt devait regorger de gibier. La chasse serait un bon passe temps pour la journée si il n'y avait pas eu cette fichu armure qu'il aurait fini sans la vente de ce tablier de basse qualité.

Et la colère repris de plus belle et le Yorkas parti à la course vers l'origine de sa colère.

Alors qu'il approchait de la porte de la boutique, il ne remarqua même pas le fait que la pancarte qui pendait au-dessus de la porte avait disparue pour laisser un poteau de métal et ses anneaux libres du poids de celle-ci. Il ouvrit la porte à la voler.

-Damar, vous m'avez... s'écria le conseiller avant de s'arrêter brusquement de stupeur devant l'étrange spectacle qui s'offrait à lui.

Divers objets flottait dans la pièce et se plaçait eux-même dans les armoires et sur les étagères. Des effets personnels à première vue et énormément de chapeaux aussi. Il vit aussi dans le fond de la pièce un vieil homme plié par le fardeau des ans et agrandit par un chapeau élégant.

-Euh, excusez moi vieil homme, dit-il après un moment d'incertitude. Ne suis-je pas chez Damar, le tailleur?

Lame se posa calmement sur son épaule et commença à se lisser les plumes. Le Yorkas lui lanca un court regard courroucé mais ce retint de tout commentaire.
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