Bryone Atréïde

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 Bryone Atréïde

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Bryone Atréïde   Bryone Atréïde Icon_minitimeLun 3 Sep - 22:30



QUELLE PERSONNE ES-TU ?
Toi qui voyage sur ces terres oubliées



ATREIDE BRYONE
" Si l’on est blessé par une flèche empoisonnée, l’important est d’abord de la retirer, ce n’est pas le moment de s’interroger d’où elle vient, qui l’a tirée, de quel poison s’agit-il. ", le Dalaï Lama


SURNOM: Papillon Noir
AGE: 98 ans
SEXE: Féminin
PEUPLE: Sindarin
CASTE: Cavalier de Sharna
METIER: Médecin/Herboriste


• • • • • • • • • • • •

ARMES PRINCIPALES:
Bryone Atréïde Arcp
¤ Un arc : arme de prédilection de Bryone, ce qui la rend capable d’atteindre sa cible même à une distance considérable. Grâce aux poisons qu’elle confectionne, elle en applique sur les pointes qu’elle fabrique elle-même, en en changeant la forme et la finesse selon l’effet désiré.
¤ Un couple de dagues

AUTRES POSSESSIONS:
Matériel médical + d'herboriste
Un panel de potions confectionnées par ses propres soins
Un catalyseur de couleur bleu qu’elle porte en bracelet

DON:
Sens développés

POUVOIRS:
Hypnose
Télékinésie
Contrôle de la glace

SPECIALITES:
Excellence spécifique en arme (arc)
Force mentale


• • • • • • • • • • • •

Décris-moi comment je te vois...


Son appartenance à la race des Sindarins se lit aisément à travers les galbes vaporeux de sa silhouette et les traits raffinés de son minois. Ce qui prédomine sur ce dernier, est sans conteste son regard. La beauté n'est pas la définition la plus exact que l'on peut tirer de lui car l'intensité de son éclat exhale toute la sagacité et la volonté dont la jeune fille est faite. Le regard les enclavant est légèrement taillé en amande, le plus souvent cerné de nuances charbonneuses que de longs et épais cils entravent, accentuant le frappant magnétisme des perles cérulées. Les sourcils surmontant ses yeux sont effilés et accentuent la finesse des contours du visage de l’elfe. Ils accompagnent des pommettes légèrement remontées, un front large dégageant son faciès de l'ombre de sa chevelure d’argent et un nez fin à l'arête droite et discrète. Enfin, ses lèvres, sans être trop pulpeuses ou trop fines, ajoutent à l’harmonie générale de son portait dont de grandes oreilles pointues en parent chaque côté.

N’oublions pas pour autant la couleur de sa peau, tout-à-fait particulière. Contrairement à celle de sa mère, d’une pâleur jaunâtre ou même de son père, d’un gris terne, Bryone possède une peau claire dont les nuances tirent vers le gris violacé et qui a tendance à s’éclaircir lorsqu’elle se trouve longtemps au soleil, et s’assombrir quand elle ne côtoie que les ombres. La jeune Drow agrémenta son corps de tatouages ayant la particularité d’être plus clairs que sa peau. Ainsi, les fresques au caractère occulte naissent sur son front, traversent son œil droit –et plus discrètement sur sa joue gauche-, glissent le long de son cou pour redescendre vers sa poitrine, mais aussi sur son épaule et son bras droit. Il enlace certainement d’autres parts de son corps, mais bien entendu, elle ne s’amuse pas à les montrer à qui le veut bien.

En ce qui concerne son apparence, elle n’hésite pas à en prendre soin, sachant très bien quelles sortent de mixtures ou végétaux rendent les cheveux brillants, la peau douce ou même les dents blanches. La jeune femme aime se vêtir de beaux effets, qu’il soit question de robes ou de pantalons, tout en s’enjolivant à travers, notamment, le port de bijoux de toutes sortes –surtout des boucles en cascade à ses oreilles, ainsi que des diadèmes de perles- demeurant irrémédiablement coquette. Elle n’est pas particulièrement grande, ni petite (sa taille flirtant avec le mètre soixante-dix), néanmoins son corps étant assez élancé donne souvent l’impression d’être un petit peu plus élevé. Enfin, la démarche de Bryone n’est pas foncièrement chaloupée, le personnage demeurant discret en tout point.


Décris-moi comment tu penses...


Le temps ne possédant qu’une faible emprise sur les Sindarins, il apparaît que Bryone sort à peine de l’adolescence et pourtant, elle est déjà d’une grande maturité. Sa qualité principale est sans nul doute son professionnalisme : elle remplira sa mission quelle qu’elle soit et n’éprouve pas de remords. Bien qu’elle ne soit pas libre de toute conscience, elle fait une nette différence entre son travail et sa vie privée. Peu lui importe d’empoisonner la lame d’un guerrier qui s’apprête à pourfendre des innocents, ou de mélanger une mixture mortelle au repas d’un chérubin. Ce n’est pas quelqu’un, à proprement parlé de cruel, mais elle n’éprouve aucune empathie envers ses victimes. Ce qu’elle fait n’est pas conforme à la vision de Bien que se fait le monde, néanmoins, elle n’en éprouve aucune honte et ses gestes ne souffrent d’aucune hésitation. Les choses seraient bien sûr différentes si elle appréciait une victime : elle serait partagée entre son devoir et ses sentiments, néanmoins, il est plus que probable qu’elle choisisse de remplir sa tâche, bien que cela puisse dépendre du degré de fraternité qu’elle a avec la victime.

La curiosité est l’un de ses défauts, néanmoins, c’est un trait de caractère qu’elle tente parfois de réprimer, étant quelqu’un de raisonné qui ne s’engouffrera pas dans une bataille la tête la première, la rage aux lèvres. Elle préférera analyser la situation et sera pour le moins toujours tentée de choisir la solution la plus prudente, mais n’abandonnera pas pour autant ses objectifs : elle les atteindra, même si c’est de façon détournée et si cela lui demande plus de temps. La patience est son alliée. De même, c’est une personne calme au tempérament doux qui n’élève que rarement la voix mais qu’il n’est pas bon de mettre en colère. En effet, l’elfe noire peut faire preuve de rancœur et ne laisse jamais de seconde chance si on la trahit ou la blesse, capable d’attendre de très longues années pour frapper au moment où sa proie s’y attendra le moins.

Un brin perfectionniste, elle nourrit une véritable passion pour son travail, adorant inventer de nouvelles recettes qu’elle n’a pas peur de les tester sur des cobayes humains. Il lui arrive souvent de partir en voyage à la recherche de nouveaux ingrédients et n’hésite pas à se faire accompagner, car même si elle peut tout-à-fait supporter la solitude, elle préfère de loin développer son sens social, chose que sa mère a trop réfréné selon elle. Malgré tout, elle ne se déplace jamais sans son fidèle compagnon, Sâdh, un serpent qu’elle dressa elle-même et qui ne la quitte jamais. Les animaux, elle les apprécie parce qu’ils la fascinent. Sa monture lui coûta très cher, mais elle put avoir le plaisir de la dresser à sa manière et de tisser des liens relativement forts avec elle.

Vous l’aurez peut-être compris, Bryone n’est pas une elfe froide qui est incapable de ressentir la moindre émotion, bien au contraire. Elle peut faire preuve d’une grande sensibilité, mais celle-ci sera toujours bridée par une volonté de fer et une raison inflexible -ou presque. Enfin, c’est une personne réservée qui n’aime pas s’étendre et qui n’accorde pas sa confiance au premier venu, préférant se protéger de tout ce qui pourrait la faire souffrir, ne voulant certainement pas connaître à nouveau ce qu’elle vécut avec sa mère. Néanmoins, elle peut se révéler bien plus vulnérable si sa volonté venait à être vaincue par un homme, résidu de l’ingénuité de son jeune âge.


Raconte-moi ce qu'a été ta vie...


I. Le seuil de la vie
Bryone Atréïde Parents
En Cimmeria, non loin de la cité de Hellas, Langdum achevait sa course pour laisser place aux fureurs teintées d’argent de son pâle héritier. C’est au premier jour de Famael que trois nouvelles âmes virent une aube exempte de chaleur. La mise au monde des triplées se fit sans heurt mais les petits corps frêles et vulnérables devraient faire face à la saison la plus difficile, même pour le plus robuste des adultes. Ainsi, l’avenir des nouvelles-nées était plus qu’incertain.

La mère, Ayana Atréïde, était une Sindarine particulièrement cultivée qui avait beaucoup voyagé, notamment jusqu’à Amaryl, en Argyrei, où elle perfectionna pendant plusieurs années l’art de l’herboristerie pour devenir médecin. C’était une femme forte qui possédait une volonté d’acier que rien n’avait jamais su faire plier. Lorsqu’elle se maria à Enris Vilenian, lui aussi Sindarin, originaire de Hellas, ce ne fut pas par amour. Plus que la beauté de l’âme d’Enris Vilenian, c’était sa situation confortable de marchand qui l’avait séduite. L’épouse se révéla très vite comme étant aussi un médecin hors pair, capable de guérir nombre de maux, et fut très appréciée pour ses capacités. Enris, lui, était un homme intelligent qui connaissait parfaitement son métier, mais qui ne tint jamais tête à sa femme, la laissant tenir le ménage comme elle l’entendait. C’était son choix.

Lorsqu’Enkilil montra enfin le bout de son nez, deux des trois enfants n’avaient pas résisté aux rudesses de la saison meurtrière. Le couple enterra les dépouilles et n’en firent plus jamais allusion. Leur –désormais- unique enfant, qu’ils avaient nommé Bryone, grandit alors dans ce monde de glace dans lequel elle se fondit parfaitement. Très tôt, elle présenta une affinité accrue à l’élément de glace. En vérité, elle en aimait le contact et se révéla capable d’en affecter l’état avec une habileté toujours plus grande. Peut-être était-ce cette faculté qui avait permis à sa fille de survivre contrairement aux autres.

La bambine s’intéressa très tôt au travail de sa mère qui ne perdit pas de temps pour l’initier au monde de la médecine, mais pas uniquement. Jamais sa mère ne montra la moindre douceur envers sa fille. Elle n’était pas une mère, mais un professeur, uniquement là pour l’éduquer, la privant de la tendresse qui manqua cruellement à l’innocente créature. Son père, était inexistant, tant qu’elle n’était pas sûre de connaître réellement le son de sa voix. Ayana avait une main mise sur le ménage et si elle décidait d’une chose alors tout le monde devait s’exécuter sans poser de question. Très vite, elle apprit à son enfant à reconnaître et connaître toutes les plantes qu’elle pouvait rencontrer : leur cycle de vie, l’environnement qui leur était favorable et bien sûr, leur effet sur les organismes. En tant qu’élève brillante, Bryone avait droit à des récompenses ponctuelles. C’est pour cela qu’un jour, alors que son père revenait de Hellas, il lui ramena –certainement sur l’ordre de sa femme- un jeune serpent. Très vite, elle reporta tout l’amour qui lui faisait défaut sur l’animal qu’elle éduqua avec douceur et patience.

La petite famille avait peu de contact en dehors du travail de chacun d’entre eux mais grâce à cela Bryone put faire la connaissance d’Ademar, un Terran qui lui, était à peine plus âgé qu’elle et était le fils de fauconniers, dont son père était le fidèle client. Très vite, elle noua une relation d’amitié avec lui et apprécia tout particulièrement leurs rencontres, trop rares à son goût. Leur relation pris fin le jour où un malheureux incident survint : le serpent de la jeune fille s’attaqua au jeune faucon d’Ademar et le dévora. Lorsque ce dernier, fou de colère, voulu s’en prendre au reptile, Bryone s’interposa et plus jamais elle ne le revit. Cet épisode l’affecta beaucoup mais c’est une chose qu’elle garda pour elle, sachant très bien que sa mère n’accepterait pas ces mièvres épanchements.


II. Le grand voyage
Bryone Atréïde Bryonejeune
Les années passèrent et la jeune elfe développait ses dons et ses connaissances. Peu de temps s’était écoulé avant que d’autres pouvoirs ne se manifestent. Le second fut l’hypnose, ou la capacité de manipuler les esprits, notamment à travers des illusions. Les rapports qu’elle entretenait avec sa mère n’avaient pas changé mais alors qu’elle était encore une enfant, Ayana reçu une lettre. La jeune demoiselle ne sut absolument pas ce qu’elle contenait, néanmoins, elle lui ordonna de faire ses bagages car dès lors, elles partaient toutes deux en voyage… et quel voyage… Bryone ignorait qu’elle partait pour plusieurs décennies. Son père ne fut même pas là lors de leur départ et la jeune fille eut un léger pincement au cœur. Se fichait-il dont réellement d’elle ? Ou bien avait-il juste peur de celle qu’il avait épousée… Elle n’en savait rien, et en secouant sa tête, elle souhaitait ne plus jamais y penser. Maintenant, elle se tournait vers ces paysages qu’elle ne connaissait pas, et tous ces nouveaux visages qu’elle avait hâte de découvrir.

Le voyage ne fut pas de tout repos et la Sindarine n’en voyait pas le bout. Tous les jours elle devait faire preuve d’intelligence et devait sans cesse faire appel à sa mémoire pour répondre aux questions incessantes de sa mère. « Quelle est cette plante ? A quoi ressemble cette graine après son développement ? Quelle feuille permet de fabriquer l’antidote contre les piqures de myrmecia à pince ? A quelle saison pousse les fruits du plaqueminier à écorce brune ? ». Parfois tout se mélangeait dans son esprit et la réprimande de sa mère était toujours cuisante. N’imaginez pas qu’elle la frappait, car un simple regard empreint d’une infâme déception teintée de mépris suffisait à rendre Bryone complètement malade. Les rares fois où cela arrivait, la bambine redoublait d’effort pour être à la hauteur de l’estime de celle qui lui avait donné la vie.

Ainsi traversèrent-elles Cimmeria, passant près du Labyrinthe de Zaléra, puis remontèrent un peu au Nord du Désert de Glace pour redescendre à travers les hauteurs de Dalma. Les mois passaient et lorsqu’enfin une cité ou un village se profilaient à l’horizon, l’exode lui, perdurait encore et encore. Bryone n’avait jamais imaginé que le monde fut si gigantesque et si plein de surprises et de gens différents. Cette odyssée, même si elle fut parfois très rude, fut merveilleusement vécue par la donzelle, mais le plus difficile arriva lorsque les deux femmes quittèrent Cimmeria et ses landes sibériennes pour d’autres pays, de plus en plus chauds comme Phelgra ou bien pire encore : Argyrei. Où qu’elles aillent, Ayana rencontrait de vieilles connaissances. Certaines portaient des regards déférant, d’autres effrayés et plus les années passaient, plus elle redécouvrait cette femme si mystérieuse, et pourtant, elle était encore très loin d’imaginer la connaître réellement. Depuis leur départ, les deux elfes mettaient au point une potion très particulière et Bryone ne savait pas si le voyage était la cause de cette potion ou bien l’inverse, car à chaque halte, un nouvel élément venait s’ajouter à la mixture qui demandait une préparation incroyablement stricte. A quoi cela devait-il servir ? Elle n’en avait aucune idée et il ne fallait pas compter sur sa matriarche pour le lui révéler.


III. Un bien sombre dessein

L’aventure allait finalement connaître une issue, du moins, c’est ce que l’infante pensait lorsque sa mère et elle s’installèrent en Eridania, et plus précisément dans la cité d’Hespéria. Bryone avait maintenant une vingtaine d’années mais elle avait toujours gardé ses traits enfantins. Sous l’impulsion de sa mère, elle se fit engager en tant que servante au palais royal au service du Maire, tout en sachant qu’elle n’était qu’un pion sur l’échiquier alambiqué de son professeur. Cela ne dura pas loin de deux ans, lorsqu’un matin, la potion était enfin prête. Tout ce travail, tout ce temps… pour une petite fiole aux lueurs mauves et bleues. Il y avait si peu de liquide… si peu… et pourtant, elle se douta que cela devait coûter incroyablement cher. Sa mission fut donc la suivante : chaque matin, elle devrait verser une unique goutte dans le breuvage du Maire, ce qu’elle fit, religieusement. Ces deux ans passées en son service avaient permis de gagner sa confiance –ce qui n’était pas chose aisée, étant donné qu’il était très bien protégé, on goutait sa nourriture et en plus de cela, il était assez paranoïaque. Son but était de mener à bien sa mission et les conséquences lui importaient peu. Les semaines, les mois passèrent et chaque matin, le Maire buvait le nectar corrompu sans s’en douter. Ayant tissé des liens amicaux avec le gouteur, la demoiselle lui offrait, dans quelques pâtisseries, un contrepoison qui permettait à la toxine quotidienne de passer inaperçue.

Au dernier jour de la dernière goutte, le Maire mourut, naturellement –sembla-t-il-, dans son sommeil et Bryone remplit donc sa première mission avec brio. L’ingéniosité que ce travail demandait la fascina et immédiatement après, elle se passionna pour la confection de potions et se fit rapidement connaître dans ce monde sous le surnom de Papillon Noir, nom de la confection qu’elle inventa pour mener à bien ses missions. Personne ne savait de qui il s’agissait pas même son mentor et cela dura des années, jusqu’au jour où les missions n’échouaient plus entre les mains d’Ayana, véritable référence en ce domaine, mais celles de Bryone qui, chaque jour, gagnait en expérience et en savoir. Forte de sa rancune, Ayana Atréïde n’était pas prête à passer la main, et la perte de tous ses contrats la poussèrent à mener sa propre enquête et si la jeune empoisonneuse ne laissait jamais aucune trace derrière elle, ce n’est que par déduction que sa mère découvrit le pot-aux-roses et cela la rendit folle de rage. Là où elle devait voir la fierté, elle ne vit que trahison et tout en gardant cette découverte pour elle, elle concocta sa vengeance dans le dos de sa fille. C’est ainsi qu’elle prit la décision de la dénoncer aux autorités de la cité. C’est in extrémis que Bryone parvint à s’enfuir, échappant de ce fait aux forces de l’ordre, ainsi qu’à sa propre mère.

Perdue, et ne pouvant retourner à Hespéria, Bryone Atréïde ne savait plus quoi faire, ni où aller. L’Être qu’elle aimait et admirait le plus avait voulu se débarrasser d’elle et la laissait dès lors sans repères. Cela ne dura pas car à peine eut-elle quitté la ville qu’un cavalier, nippé d’une armure sombre l’arrêta. Lorsqu’il ôta son casque, elle reconnut le visage d’un homme qu’elle avait soigné quelques semaines auparavant et qui lui fit la bonté de lui tendre la main pour l’emmener avec lui. Où ? Elle l’ignorait, de toute façon, il n’y avait plus rien ici pour elle.


IV. Une nouvelle aube
Bryone Atréïde Bryoneado
C’est à Phelgra que l’enfant arriva avec son nouveau mentor au sein de l’ordre des Cavaliers de Sharna. Une nouvelle chance s’offrait à elle et après tout ce qu’elle vécut, tout ce qu’elle avait connu, il était exclu qu’elle retourne en Cimmeria auprès de son père. Un autre jour peut-être… La jugeant visiblement utile, elle fut acceptée comme l’une des leurs et devint officiellement Cavalier de Sharna à son tour. Son travail en tant que médecin lui permit, grâce aux nombreuses blessures contractées par les membres de l’ordre, d’améliorer grandement ses connaissances en anatomie et se perfectionna de jour en jour, tout en consacrant assez de temps à sa passion première : l’herboristerie. Mais afin de devenir un vrai membre des cavaliers de Sharna, l’Ordre décide de lui dispenser des cours d’art de la guerre. Elle savait déjà très bien chasser avec un arc grâce à Ayana, mais ne connaissait hélas rien en combat rapproché. Elle en apprit donc les rudiments et son agilité naturelle la poussa à se diriger vers le combat à l’aide de deux dagues. De surcroît, au cours de ses entraînements extrêmement physiques et violents, Bryone montra des prédispositions à la télékinésie qu’elle ne tarda pas à travailler.

Elle passa donc de nombreuses années au sein de cet ordre, s’y forgeant une solide réputation, de par le côté atypique de sa personne, au cœur d’un groupe brutale et masculin.






QUI M'ACCOMPAGNE
Toi l'animal qui me suit

PRENOM:
Sâdh
RACE:
Serpent - Python
SEXE:
M
POUVOIR:
Le venin de sa morsure dissémine un poison occulte dans le sang de la victime. Les effets ne perdent pas de temps à se faire ressentir, quelques secondes suffisent pour que la toxine se répande: troubles de la vision, perte d’équilibre puis malaises (sueurs froides, nausées, voire évanouissement pour les personnes plus fragiles). Dès cet instant, Bryone est en capacité de contrôler entièrement le corps de la personne préalablement mordue. On peut l’apparenter à un sort de marionnettiste.
Il est très difficile de résister à ce pouvoir, cependant, le temps en estompe les effets, et couplé à une grande volonté (supérieure à celle de Bryone), la victime peut s’en libérer progressivement.

DESCRIPTION:
Sâdh est de type python améthyste. La couleur irisée de sa robe, très changeante, peut varier selon les saisons, passant ainsi d’un vert émeraude à un brun foncé, voire rouge ou doré. Elle n’est jamais de couleur unis, son corps étant constamment bigarré, que ce soit par des méandres noirs ou de couleurs plus ou moins claires. Son corps est relativement mince mais il mesure tout-de-même près de 5.5m.
Ses yeux, tout-à-fait reptiliens, possèdent les teintes communes à son état : jaunes, traversés par un iris noir allongé. Cependant, si on peut l’observer d’assez près, son œil droit semble avoir été remplacé par une pierre indigo, translucide. Il s’agit en fait d’un catalyseur, enchatonné dans sa chair, permettant de faire le lien avec Bryone.
D’un tempérament relativement calme, il ne mord que sur l’ordre de sa maîtresse, bien que, s’il doive se défendre, il n’hésitera pas à faire usage de ses deux crocs acérés.
Bryone Atréïde Serpent





QUI ME PORTE
Toi ma vaillante monture

PRENOM:
Onashen
SEXE:
F
DESCRIPTION:
Onashen est une jeune jument de deux ans. Elle possède une belle robe blanche et une allure fière qui séduit la Sindarin dès le premier regard. Une longue crinière nivéenne et soignée couvre son cou musculeux, ses jambes et ses flancs sont puissants malgré qu’ils gardent finesse et grâce. C’est un bel animal au caractère impétueux et son dressage fut long et difficile.
Bryone Atréïde Chevalx

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MessageSujet: Re: Bryone Atréïde   Bryone Atréïde Icon_minitimeMar 4 Sep - 19:28

Bonjour et bienvenue sur Istheria !!!

Une belle fiche que voilà! Mais il y a quand même quelques petits points qui méritent d'être soulevé, rien de trop important cependant :

_ l'âge : 98 ans, c'est jeune pour un sindarin, cela correspond à un physique tout juste sortie de l'adolescence. Je préfère te le dire au cas où.

_ le pouvoir du familier : alors le côté poison plutôt puissant, aucun soucis. Par contre, je ne comprends pas l'implication de ton personnage dans ce même pouvoir. Il est juste propre à l'animal et ne possède aucun lien avec son maître. D'ailleurs, le catalyseur ne permet que de mettre et d'accroître un talent inné chez l'animal (ici le venin de serpent) et ne permet pas de liaison particulière avec le maître. Maintenant, si c'est juste toi qui a voulu mettre en relation avec le pouvoir de télékinésie de ton persos qui peut manipuler un homme quand il est empoissonné, pas de soucis.


Voilà!!
J'attends donc juste d'éventuelles confirmations et je validerais ta fiche.
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Bryone Atréïde   Bryone Atréïde Icon_minitimeMar 4 Sep - 20:49

Bonsoir à toi !

Alors pour l'âge, je voulais justement un personnage très jeune et sans expérience. Je voulais que mon départ sur le forum soit le moment où elle entre dans l'âge adulte.
Au niveau du pouvoir du familier, j'ai mal expliqué mais le catalyseur renforce l'effet du poison qui paralyse les victimes et le côté marionnettiste vient bien de son pouvoir de télékinésie, mais si tu veux que je revois ce passage de ma fiche il n'y a pas de problèmes !

Je te remercie : x
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MessageSujet: Re: Bryone Atréïde   Bryone Atréïde Icon_minitimeMer 5 Sep - 22:14

Je pense que cela conviendra!! Tout est bon dans ce cas! Je voulais simplement vérifier que j'avais bien compris!!! loool

Fiche validée

Tu vas pouvoir faire ta demande de rang personnalisé dans la zone évènementielle, ouvrir ton compte en banque, ton journal et ta boîte aux lettres.


Bienvenue parmi nous!!!
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MessageSujet: Re: Bryone Atréïde   Bryone Atréïde Icon_minitime

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