Réflexion [pv Verna, Alolla]

Sujet: Réflexion [pv Verna, Alolla] Ven 8 Fév - 1:52

Tout, tout cela était beaucoup trop pour un seul homme même si cet homme était le plus grand aventurier que cette Terre avait jamais porté. Fin du monde, épidémie, guerre mondiale, cité perdue. Il y avait de quoi s'arracher les cheveux et s'enfoncer une arme dans le coeur. Surtout quand on devait gérer cela tout seul. Oui il avait oeuvré seul pour les empêcher. Et maintenant il était confronté à un terrible dilemme. La seule façon de réaliser son plan consistait à s'emparer de trois vies. Et même si durant sa mort, il avait fait des progrès fulgurants en termes de maturité, il n'empêchait qu'il se trouvait face à une situation qui contrevenait complétement à ses valeurs. Il savait bien que tout ceci était un ensemble de mots qui n'avaient que la valeur qu'on lui accordait. Mais voilà, quand on grandissait avec ces mots, quand ils constituaient le fondement de l'éducation, ils formaient une sorte de carcan qui retenait notre âme. Et si ce carcan était brisé... Peut-être que celle-ci se briserait de nouveau.

Si encore ce n'était que ça, il serrerait les dents et ferait contre mauvaise fortune bon coeur. Il avait déjà dû se reconstruire. Et quand l'expérience était traumatisante, elle laissait au moins un esprit clair et précis. Le seul problème était sa capacité à réaliser ces meurtres quand le moment viendrait, si le moment arrivait. Peut-être que ses ennemis ne seraient que chimères et qu,il trouverait un moyen d'éviter ces morts. Mais la possibilité existait, et décider de ne pas prendre ces éléments en compte parce qu'ils n'étaient pas sûrs à cent pour cent était une décision irrefléchie.

Seulement, si ce moment arrivait, il devrait agir ou il se retrouverait fatalement bel et bien mort. Et pas seulement d'état civil. Et justement, il ne s'agissait pas que de lui. Seulement il ne s'agissait pas que de lui, il y avat aussi le sort du monde en jeu. Doublement. Ses valeurs ou le monde, qu'est ce qui avait le plus d'importance à ses yeux.

S'il se trouvait seul sans artifice et sans déguisement ou autre apparence, c'était pour répondre à une question somme toute fondamentale. Pourquoi combaatrait-il demain? Quelle raison aurait il de trancher du fil de Trickster les vies de ses adversaires? L'épée à son dos semblait bien lourde.

Avec un soupir, il cueillit une fleur sur le muret où il était assis. Les chauds rayons des soleils déclinants procuraient une luminosité somme toute idyllique et la beauté de ces pierres moussus où s'entremêlaient le lierre et les roses aurait entraîné plus d'un poème. Même l,odeur de cette fleur était envoutante. Mais au fond de lui malgrès tout ce qu'il faisait pour stimuler son esprit, la petite flamme de sa determination refusait de se transformer en brasier.

Sujet: Re: Réflexion [pv Verna, Alolla] Sam 9 Fév - 1:02

Et un pas en avant, un pas en arrière, on tourne sur soi-même, puis un autre pas en avant, et un dernier tour grâci… CRASH !

« Oups… »

Un vase d’une si belle facture, même une telle beauté n’était qu’éphémère en comparaison à la grâce de la danseuse. Avec un dédain non dissimulé, elle rassembla les quelques morceaux de porcelaines brisés et les balança par la fenêtre, prenant soin de viser la charrette passant au même moment sous son balcon.
La voix de la sagesse se fit cependant entendre, la timide Maxine, toujours penchée sur ses livres, fit mentions de son inquiétude concernant le devenir des autres bibelots présents dans la chambre de l’auberge, si sa maitresse continuait ainsi ses exercices de danses.
Elle reconnut que ce n’était pas une mauvaise remarque et d’une fois qu’elle eut enfilé ses bottes, elle quitta l’auberge. Ses projets ? Juste faire le tour de la ville, découvrir le décor enchanteur qu’elle était supposée devoir donner. Car Ellusia était connue pour être l’une des plus belles villes de tout Isthéria. L’avantage avec cette salle épidémie, c’est que les rues étaient tout simplement désertes, ou presque intégralement. Elle pouvait librement déambuler dans les rues comme la petite peste qu’elle était sans le moindre scrupule. Sautant de dalle en dalle comme une enfant jouant à la marelle, elle finit par arriver devant quelques fontaines qui si l’on en croyait la populace locale, représentait un des principaux atouts culturels des lieux.

Elle déambula probablement une heure dans les rues, quand elle tomba nez à nez avec un groupe d’enfant jouant dans un coin reculé. Une bande de petit sans abri, vivant au jour le jour, portant vêtements crasseux, les cheveux sales… Parents emportés par la maladie disaient-ils. Quelle tragédie. Malheureusement, Verna ne pouvait rien faire pour eux en l’état actuelle des choses, se contentant de leurs donner une poigner de dias pour pouvoir manger. Elle ne connaissait que trop bien les méfaits de la rue. Que pouvait-elle faire si ce n’est les tuer sur le champ pour les épargner du funeste destin qui les attend ?

Plongée dans ses souvenirs d’enfance, elle déambulait dans les rues toujours aussi vides d’Ellusia. Elle se revoyait avec Yuki, volant tout ce qui leurs tombait sous la main pour pouvoir s’acheter quelques effets, nourrir Yuki… tous ces souvenir parvinrent à lui arracher une larme ainsi qu’un sourire triste. Que cette enfant pouvait lui manquer… chaque jours un peu plus. Combien de temps ces remords allaient encore l’accabler ? Pourrait-elle jamais se pardonner de cet instant de faiblesse ?

« Non… »

Puis une vision singulière lui apparut. Un Maverick perdu dans le flot de ses pensées, assis sur un muret… Il devait effectivement profondément songeur pour ne pas remarquer la présence de son amie rouquine. La demoiselle se faufila derrière lui, et plaça sa bouche à hauteur de son oreille avant de lui susurrer ces quelques mots.

« L’introspection a du bon, mais s’il vous empêche de voir ce qu’il se passe devant vous il devient un ennemi. »

Comme à son habitude, sa gestuelle naturelle la faisait se tenir sur la pointe du pied, tandis que son autre jambe se pliait derrière elle. Tendue vers Maverick, sa petite bouche dessinant un sourire charmeur. Alors qu'elle murmurrait à l'oreille de Maverick, elle put voir une silhouette se dessiner au loin dans les rues pavées d'Elusia. Cette blancheur immaculée... Etait-ce seulement possible ?

Cebrenia, voilà un lieu qu’Alolla n’avait pas encore visité. A ce qu’on en dit, c’est une cité majoritairement aquatique. C’est pour son environnement calme et serein que les pas guidèrent la jeune gorgoroth en ces lieux. Pour de la sérénité, c’est de la sérénité, la cité est déserte, durant tout le chemin qu’elle avait parcouru pour arriver elle n’avait pas croisé un chat. Quelques rats à la limite, qui cherchaient quelques miettes de pain devant la boulangerie vide.
Parsemé de part et d’autre du vieux quartier abandonné, de la verdure poussait un peu partout. Le vague à l’âme elle passait ses doigts fins le long d’un muret caressant le lierre qui y reposait. En même temps elle essayait de poser la pointe de ses pieds sur les pavés au sol sans dépasser sur les jointures ce qui lui donnait un air dandinant. Les pavés lisses et brillants avec ce soleil et cette chaleur douce blanchissaient encore plus la jeune femme qui brillait presque. Sa robe noire et rouge qu’elle s’était fabriqué il y a peu lui tenait chaud, le temps avait trop changé ces derniers jours et elle n’était pas adéquat. De sa main gauche elle ouvrit un peu le chaud et balançait le bas de sa robe pour s’aérer les jambes.

Alors que ses doigts glissaient toujours, ils touchèrent une matière qui n’était plus de la pierre ni du lierre mais… des cheveux ?
Elle retira sa main d’un coup sec avec un geste de recul. Elle n’était pas du même côté que la personne à qui elle venait de frôler la chevelure et hésita un instant à passer la tête par-dessus le muret pour s’excuser. Toujours sans regarder, elle bafouilla.

Na…navrée !

Elle commença à repartir en contre-sens sans avoir vu Verna. Alolla se disait qu’il valait mieux partir, si ça se trouve c’était les cheveux d’un cadavre qu’elle avait touché, dans un quartier pareil on sait jamais !

Sujet: Re: Réflexion [pv Verna, Alolla] Ven 22 Fév - 2:14

Certains éclaris avaient une vision assez étrange du monde. Ces personnes pensaient que la perception des choses était une représentation altérée de ce qu'elles étaient réellement. Ainsi divisaient-ils ce monde en deux, le monde des perceptions, et le monde tel qu'il était réellement. Bien sûr, pour ces personnes les deux mondes étaient reliés par l'esprit ou la pensée. En faisant abstraction du fait que nos perceptions altèrent notre jugement, alors il était possible de toucher ce monde réel par le biais dudit jugement. C'est pour cela que ce monde était aussi appelé monde des idées. Le seul problème avec cette vision, c'était qu'elle reléguait les dieux aussi à l'état d'idée. Concept amusant pour un athé et franchement énervant pour un croyant.

Pour Rick, la chose était assez différente. Oh il avait lu ce concept il y avait un certain temps quand il était encore chez lui à rêver d'aventures sans que le poids du monde ne repose sur ses épaules. Seulement depuis quelques temps il arrivait à ressentir ces idées. Et les résultats obtenus signifiaient toujours la vérité. Il possédait deux vérités instantanément. L'identité de l'être vivant et sa position. Seulement, c,était comme regarder une lumière faiblissante au loin, soi même caché derrière un masque par une nuit de brouillard opaque et tentait de comprendre le code fourni par les clignotements de la dite lumière alors qu'on n'avait qu'une fraction du code.

Mais aussi infime soit-elle, cette verité était absolue, quand au reste du message, il le devinait par son jugement. Pour lui, il était possible de diviser le monde en trois. Le monde des sensations et perceptions, le monde des idées, et entre les deux un monde se dressait un autre monde un monde où tous les probables et le rêves se cotoyaient, un monde qui avait une porte ouverte sur celui des perceptions, et une infinité de chemins dont un seul menait au monde des idées. Si les idées étaient la vérité pure et inalterée.

Ce qu'il y avait de particulier sur ces deux mondes, c'est que rick avait une vue sur chacun d'entre eux mais les spectacles éaient si variés, les sens si différents, qu'il fallait perdre la perception de l'un pour ressentir mieux l'autre. Peut-être était-ce pour cela que parce qu,il était perdu dans ses pensées qu'il sentit la présence de la rouquine. Ou peut-être parce qu,il était habitué, peut-être que ses sens non contenus par la raison lui donnaient de meilleures informations. Quoi qu.il en était, il savait que cette femme qui approchait dans son dos n'était pas un danger, et comme il le savait, il l'oublia aussitôtsa présence, comme il avait oublié les enfants qui jouaient autour d'une fontaine. En fait à ce stade, il aurait fallu que quelqu,un arrive en hurlant ou avec l'envie manifeste de le tuer ici et maintenant pour le ortir de sa rêverie...

Ou que la voix d'une jeune femme vraiment trop proche de son oreille, se fasse entendre distinctement. Il battit des bras pour garder son équilibre, mais l'effet de surprise fût le plus fort. Il bascula en avant et pût sentir la caresse virile du sol. Pourquoi fallait-il qu'Edge soit le seul à ne pas tomber dans ce genre de situation humiliante. Est ce que ces trucs étaient dûs à sa personnalité. Il faudra qu'il étudie la question. Il se releva et épousseta ses vêtements.

-Au même titre que certains moralisateurs hmm?

Il aurait pu commencer une de leurs éternelles disputes à ce point. Mais un évènement assez exceptionnel brisa leur routine. Enfin exceptionnel, disons plutôt qu'il avait certaines implications. Il sentit une distinctement une main toucher son crâne, elle se retira immédiatement , mais le mal était fait. Alors qu,il était sur le point de vaincre la maladie qui menaçait ce monde, elle l,avait finalement rattrappé lui aussi, le privant d'une ressource infiniment précieuse. Tous ses plans tombaient à l,eau. En d,autre mots tout était fini.

Il resta debout à fixer le vide en état de choc alors que cette pensée tournait encore et toujours dans sa tête. Bien sûr il s'en remettrait, mais pour le moment il était en état de choc.

Sujet: Re: Réflexion [pv Verna, Alolla] Lun 25 Fév - 0:34

Un homme a eu la brillante idée de dire un jour une phrase, qui pour on ne sait quelle raison resta gravée dans les mémoires. Cet homme avait dit « On se croise toujours deux fois ». Pourquoi ?

Verna ne croyait pas du tout au destin, ni même dans les divinités. Elle ne voyait dans ces derniers que la parole de ceux qui avaient peur de l’inconnu et qui cherchait à le justifier par tout les moyens qu’ils jugeaient nécessaire. Ainsi était née la foi, et tout ce que cela impliquait, maintenant plus aucune question était dépourvu de réponse et c’était la volonté de dieux qui s’exprimait à travers les âges. Verna jubilait en se disant qu’elle avait découvert en partenariat avec Baptou, la preuve que le fléau qui ravageait le pays était du fait d’un homme et non d’un dieu. Le destin étant étroitement lié à cette notion de toute puissance, la lhurgoyf le reniait sans hésitation. Comme si quelqu’un qui avait autant de pouvoir allait s’enquiquiner à décrire d’avance le parcours de la vie d’un être insignifiant. Elle croyait cependant à son propre destin, celui qu’elle se tracerait elle-même, au travers de ses actes, de ses mots et de ses choix. Et même si aujourd’hui elle savait qu’elle devrait périr pour le bien de ceux qu’elle aimait, elle gardait en elle l’étincelle de l’espoir. Peut être que quelqu’un parviendrait à l’en dissuader. De ce fait, elle parvenait à se contredire elle-même. Et en y rependant, elle ne comprenait toujours pas pourquoi Baptou ne lui avait toujours pas tiré les verres du nez suite à l’épisode, on ne peut plus particulier qui s’était déroulé dans le cimetière de Thémisto.

Parfois elle se demandait pourquoi elle ne s’était pas déjà ouvert la gorge afin de trouver le repos éternel, puis la réponse lui revenait toujours en pleine figure. Si elle vivait ce n’était pas vraiment pour elle, mais pour la fille qu’elle avait un jour tué de ses propres mains. Cette enfant qu’elle avait aimé comme une mère. Bien que son égoïsme et son petit caractère bien trempée la poussait à souvent faire une entorse à cet état d’âme pour vivre pour son propre plaisir.

Et là, alors qu’elle avait réussi sans le vouloir à se railler une fois de plus de Maverick… elle lui apparaissait une nouvelle fois. Mais comble de la frustration, elle se contenta de faire volte-face à quelques centimètres d’elle, ne daignant pas même lui accorder un regard. Ses paroles furent plates et presque dénuées de sens. Elle s’excusa juste et repartit vers le cœur de la ville. Hors de Question ! La fois précédente, la rouquine n’avait su comment réagir car elle fut prise de court, et souffrait d’un sévère mal au derrière en réponse à la chute qu’elle avait endurée. Outrée et frustrée, la lhurgoyf sentait néanmoins son cœur faire un bon dans sa frêle poitrine en repensant à la pâle beauté qui s’éloignait, son ombre réagit néanmoins avant elle et comment à se matérialiser aux côtés de sa maitresse, main tendue vers Alolla montrant ainsi son désespoir. Verna suivit de peu les mouvements de son alter-ego, les yeux fixés sur la demoiselle de porcelaine. Elle voulait la revoir, sa beauté était toujours sans faille, son visage de porcelaine, et ses lèvres pulpeuses… Oui. La sangsue n’était habitée en cet instant précis que par l’unique volonté de couvrir les lèvres de la défunte d’une multitude de baiser passionnés.

Une fois de plus son ombre, toujours plus sauvage et puissante, commença à courir avant elle et fit quelques mètres avant que Verna ne la révoque d’un revers de la main. Elle rattrapa la gorgoroth sans peine, lui saisissant la main avec une énergie peu dissimulée, la forçant à se retourner. Les yeux de la rouquine se plantèrent dans ceux de la pâle demoiselle, s’attardant quelques instants sur cette bouche si diaboliquement appétissante.

« C’est tout !? » fit-elle sur un ton de réprimande. « Après tout ce temps. Et toujours sans la moindre explication, c’est comme cela que vous manifestez la joie de me retrouver !? » Non elle se devait de faire preuve de sang-froid afin d’obtenir ce qu’elle désirait… « Que diable a-t-il bien pu vous arriver ce jour là ? Vous êtes partie sans raison apparente. J’aurai pu parier que vous étiez comme hypnotisée… » Les mains de Verna, toujours aussi baladeuses, commençaient déjà à s’approcher du visage de porcelaine d’Alolla. Une première était presque à hauteur de sa joue tandis que la seconde remontait le long de son bras. « Il ne m’a suffit que d’un regard pour comprendre à quel point votre beauté m’enivrait. Et aujourd’hui cela n’a en rien changé. Alolla. »

Elle n’avait d’espoir que tout cela se passe dans le plus bel effet de tendresse et de romance possible ♥ Certes elle se rendait compte qu'elle avait ommit de répondre à Rick... qu'importe, ce n'est pas pour rien qu'elle est décrite comme une peste.

Sujet: Re: Réflexion [pv Verna, Alolla] Lun 25 Fév - 1:29

Au moment même où la jeune gorgoroth, -si on peut se permettre d’employer le mot « jeune »- faisait demi-tour, elle ôta ses sandales. Elle avait longuement marché il faut dire, des allers retours à droite à gauche, sans but précis. Non mais, imaginez un instant, vous êtes mort, depuis peut-être un long moment déjà (en terme d’années), comment trouvez-vous occupation si ce n’est en vadrouillant pour découvrir ? Ses pieds habituellement blancs neige avaient presque prit une teinte rosée et Alolla sentit qu’il était temps d’ôter ce qui les enfermait. Elle était sur le point de les balancer dans sa besace, mais au même moment, son bras fût attrapé avec une dynamique telle qu’une des sandales atterrit à bon port mais l’autre partit s’écraser sur une dalle tiède, dans un rayon de soleil. Son interlocuteur qui s’avérait être une interlocutrice ne s’en apercevait, semblait-il, pas.

Après le débit de parole que la demoiselle face à elle venait de déblatérer, il fallait à Alolla remettre les phrases dans l’ordre et leurs réponses respectives. D’un air perplexe, très surement un sourcil levé, l’autre abaissé, se mordillant le coin inférieur droit de la lèvre, elle hésita un instant tout en fixant Verna. Intérieurement elle se fit un petit monologue :

« C’est tout, c’est tout, c’est tout quoi ? Après tout ce temps ? Diantre, puis-je jouer la carte de « Bah oui, c’était il y a longtemps, je t’ai oublié ! » Han, mais elle connaît même mon prénom… Un jour je serais physionomiste, je le sais ! Que diable a-t-il bien pu m’arriver ce jour là, alors là, je te retournerais bien la question petite femme… Euh… »

OUI !

Et voilà, echec total, le seul mot qu’elle put sortir de sa bouche après la probable longue attente de réflexion interne qu’elle s’était procuré. Mais peut-être qu'il allait tout régler... Ahem.

Je… euh… Hypnotisée peut-être, mais une chose est sûre, je souffre d’amnésie…

Elle aurait bien clos sa phrase comme Verna venait de faire avec le prénom de la jeune femme, mais elle ne connaissait pas le sien, et pourtant son visage lui était familier. Alolla saisit les mains de Verna et les remit le long du corps de celle-ci. Elle regarda par-dessus l’épaule de la lhurgoyf en cherchant au final de l’aide auprès de celui/celle à qui elle avait touché les cheveux.

En tout cas, ravie de vous rencontrer euh…

Balancer un nom au hasard et prier pour que ce soit le bon ? Trop risqué…. Mais… ILLUMINATION !

Verna ?

Ce mot était sorti le plus timidement du monde, un petit éclair dans sa tête, une image des deux femmes dans un lieu sombre et chaleureux, mais rien de plus.

Sujet: Re: Réflexion [pv Verna, Alolla] Lun 11 Mar - 23:05

Sachant qu’elle fait parties des femmes les plus soucieuses de son image qu’Istheria ait jamais portée. Si on lui avait proposé entre choisir de se prendre la plus grosse paire de claques de toute sa vie ou d’entendre ce qu’elle venait d’entendre, Verna aurait surement choisies les claques, même si les joues rouges lui blanchissent le teint plus encore qu’elle ne l’a déjà.
Il n’était jamais vraiment agréable de découvrir que quelqu’un qui avait à ce point pu vous marquer, vous séduire, vous emmener toujours plus loin dans des pensées perverses par la seul force de leur beauté naturelle. Verna était de celles dont l’égo était probablement un peu trop surdimensionné. Aussi elle était en colère… et si elle n’était pas un minimum maitresse de ses émotions, son ombre aurait déjà sauté à la gorge d’Alolla.

Hypnotisée disait-elle. Etait-ce seulement vrai ? N’était ce qu’une partie de la vérité ? Ou simplement un mensonge un peu trop gros pour couvrir une vérité trop honteuse. Enfin l’amnésie avait le mérite d’être crédible… même si le monde d’Istheria était des plus vicieux… l’hypnose y tenait tout de même sa place.
Enfin, rien ne servait de ruminer ce funeste coup du destin, se dit la jeune lhurgoyf en faisant s’abattre son talon sur son ombre qui commençait déjà à faire des siennes. Elle se recoiffa succinctement. Enervée, elle se dit qu’elle n’aurait qu’à la séduire une nouvelle fois, mais elle était si près du but qu’elle ne pouvait s’empêcher de se laisser consumer par la colère. Mais il fallait rester calme. Tandis que son visage aussi beau fusse-t-il se figeait dans une expression bougonne de jeune fille en fleur, ses yeux s’illuminèrent et un sourire radieux se dessina lorsqu’elle entendit son nom.

« Oui c’est bien cela ! Verna. »

Elle rattrapa la jeune femme par la main et la conduisit alors auprès de Maverick qui n’avait toujours pas bougé d’un pouce.

« Maverick ! Laisses moi te présenter une de mes amies. Elle se nomme Alolla ! Alolla, voici Maverick Baptisma, un ami fidèle. »

Elle tenait toujours Alolla par la main, sans vraiment s’en rendre compte.

Sujet: Re: Réflexion [pv Verna, Alolla] Mer 19 Juin - 3:11

Tout était fini, terminé, anéanti. Ce contact signifiait le passage du virus mortel qui avait frappé Istheria et rien de moins que la mort imminente du plus grand aventurier que cette terre ait jamais porté. Une vraie cette fois, sans possibilité de revenir. Et pire encore, il ne devait surtout plus faire usage de magie ce qui compromettait ses plans. Enfin il avait vu des gens durer assez longtemps, peut-être qu'il ourrait tenir un délai suffisant pour que le remède soit trouvé. Bon il avait de fortes chances d'avoir été contaminé et après! Il restait le plus grand aventurier que cette Terre ait jamais porté et il avait si souvent cotoyé la mort qu'ils auraient pu être amants. Alors s'il devait faire un tango supplémentaire avec qu'à cela ne tienne, il irait encore une fois danser dans le jardin de Kron.

« Maverick ! Laisses moi te présenter une de mes amies. Elle se nomme Alolla ! Alolla, voici Maverick Baptisma, un ami fidèle. »

Le jeune homme fût sorti de ses réflexions,encouragements, vanités. Devant lui, une Verna surexcitée tenait la main blanche d'une trépassée dont les années n'avaient pas alterné la beauté. Galamment le maître pris la main de la demoiselle qui semblait intimidée et lui fit un baise main. Ferait elle le lien avec le plus grand aventurier qui avait sa sépulture dans Hesperia? Cela attirerait peut-être des problèmes mais ça promettait d'être intéressant.

-J'ignorais que Verna avait des amies aussi charmantes. C'est un plaisir que de faire votre rencontre dame Alolla.

Il allait peut-être périr bientôt, mais pour le moment, il devait réunir ses forces. C'était le calme avant la tempête. Et quelle tempête vu qu'elle ébranlait les fondations du monde! Mais il y avait une chose qui était certaine, au coeur du chaos, dans l'oeil même de ce cyclone, les dieux allaient encore avoir à faire à lui. Peu importe les épreuves qu'ils lui imposeraient.