CONCOURS D'ECRITURE : " Quand vous étiez petit... "

Noël, ça rime avec sapin, cadeau, gros monsieur habillé en rouge mais surtout avec enfant. Même si Istheria est un monde tumultueux, tous nos personnages ont été des enfants, et qui dit enfants, dit sans doute journée heureuse avec cadeau et tout et tout... Alors, pourquoi ne pas imaginer un petit Noël pour les bouts de chou qu'on était nos personnages?

Voici donc le thème de notre concours d'écriture!!! Vous devez imaginer si noël avait existé à Istheria, comment vos personnages, quand ils étaient petits, l'auraient vécu! Que cela soit triste ou drôle, c'est de votre choix! Mais qui ne rêve pas de savoir le genre de petit monstre ingrat qu'était nos aventuriers!

A VOS CLAVIERS!!!

A l'issue de ce concours, vos textes seront soumis aux votes de chacun (avec fairplay demandé bien entendu), et les trois premiers seront ainsi récompensés :

1er gagnant = > Une potion capable de vous faire redevenir un enfant, de corps et d'esprit, pendant un rp. (A utiliser sur vous-même ou sur quelqu'un d'autre, il y en a assez pour l'utiliser 5 fois ou sur 5 personnes).

2nd gagnant => Une flûte, qui lorsqu'on en joue, fait tomber de la neige, pendant trois tours. (Ne fonctionne qu'une fois par rp).

3ème => Le jouet de votre enfance, souvenir, souvenir... (attention, tout dépendra du joujou, il se peut qu'il ne soit pas exactement comme vous vous en rappelez...)

Tous les participants seront récompensés de 5 exp!

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RÈGLE DU CONCOURS

Vous devez écrire un texte où vos personnages étaient petits, et je dis bien petits, pas adolescents (donc moins de 12 ans).
Vous devez intégrer une fête ressemblant à Noël ou Noël lui-même dans le contexte d'Istheria (une fête pour les enfants en somme).
Votre texte doit faire 15 lignes minimum (comme un rp), mais éviter aussi de faire des romans, sinon cela devient plus pénible pour juger au moment des votes.
Vous avez une semaine pour participer, soit jusqu'au 18 Décembre. (Vous aurez une semaine pour voter et les résultats tomberont le jour de Noël).

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Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à la poser à la suite de ce message (ou par mp).
Si vous souhaitez participer, veuillez poster directement votre texte à la suite de ce message.

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La cuen l'acd cûn, za jyec nacdan ájaemmá buin êdna cûn ta lnuecan ma bàna Huëm ymunc xi'em jeahd s'ybbundan sac lytayi!

Ce di ha tunc byc ma bàna Huëm ta jeahtny byc, lyn em yddaht xia duic mac ahvyhdc cueahd yi med yjyhd ta jahen, ad h'uipmea byn ta saddna tac pecliedc ad ih janc ta myed cin my dypma buin ma nasanlean. Xia mie y di tasyhtá yi zicda, Illumina?

Za mie ye tasyhtá iha ábáa ah zuiad buin sa pyddna ah tiam yjal sac duic sac lubyehc, za ha luhhyed xia my sykea.

L'acd peah sy Lumin, duizuinc juimuen ca pyddna, haha! Ymmaw, jyc da luilran syehdahyhd, em acd dynt ad ma bàna Huëm ha byccany byc ce di h'acd byc ahtunsea.

Uilr!

Fuf sysyh, byby, nakyntaw l'acd ciban, ma bèna Huëm s'y ybbundé ih jnye ynl ad ih ébéa à taiq mysac!

[désolé de la piètre qualité de ce post, mais j'ai eu moyen d'inspiration. Mais je voulais quand même participé ^^ ]

La petite fillette avait froid, c’était toujours comme ça en cette période de l’année, le pays était recouvert de si somptueux et pure voile blanc. La petite lhurgoyf était blottie contre le corps tout chaud de sa mère, emmitouflé sous les draps et les peaux de bêtes, son père était déjà parti chasser le repas du soir. Un sourire radieux se dessina sur les lèvres de la femme qui attrapa sa fille pour venir la porter à ses lèvres, la couvrant de baisers tant son amour était sincère, tant elle s’estimait heureuse d’être la mère d’une fillette aussi belle et aimante. Elle regarda par la fenêtre, toujours émerveillée par le vaste manteau blanc.
Mais le temps n’était pas à la rêverie, il fallait préparer la tablé pour le repas du soir, et profiter du temps en plus pour rajouter quelques décorations. C’était la première fois que Verna pouvait participer aux préparatifs de la fête, avant elle était encore trop jeune. On pouvait voir la jeune fille s’aider de ses ombres, malgré son jeune âge elle savait user de ses dernières avec une aisance qui forçait le respect, sa mère n’en était que plus fière.

« Dis maman, je vais avoir quoi comme cadeau ? »

« C’est justement ça l’intérêt des surprises. On ne le sait qu’une fois qu’on l’a ouvert, alors sois patiente. »

La fillette fit alors allégrement part de son mécontentement, allant jusqu’à bouder un petit quart d’heure. Puis la journée suivit son cours, décoration et préparation étaient des maîtres mots mais cela n’empêcha pas la fillette de jouer quelques peu avec sa mère dans la neige.
Lorsque vint le diner, la même question revint alors à la charge, les odeurs qui s’échappaient de la cuisine auraient pu lui mettre l’eau à la bouche si elle n’avait pas été ce qu’elle était. C’était d’ailleurs un grand sujet d’inquiétude pour sa mère, elle se faisait un sang d’encre chaque jour que dieu faisait, se demandant comment sa fille allait pouvoir vivre une fois l’âge adulte atteint, ainsi que la volonté d’indépendance qui allait avec. Verna tenait ce régime de sa mère, même s’il ne s’agissait là que d’un dérivé, car sa mère elle pouvait se nourrir normalement sans problème même si elle n’en avait pas spécialement besoin, beaucoup moins qu’un être humain normal, un peu comme les gorgoroths.
C’était normal dans ce foyer, l’enfant s’amusait comme elle le désirait tandis que ses parents mangeaient leurs repas, et pour cette raison la petite fillette s’était vu offrir un cadeau supplémentaire. Une poupée.

Alors qu’elle découvrait ainsi de par ses yeux émerveillés l’objet qui allait faire d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Cette poupée allait être son image de la parfaite jeune fille ou pour parler plus précisément, c’est cette poupée qui lui inspirera toutes les valeurs auxquelles elle tient en priorité : Respect, politesse, être soigné, bienveillante, chaleureuse et bien d’autres… comme le modèle de la fille parfaite, aussi belle qu’elle aurait voulu l’être, et vivre dans le luxe qu’elle n’avait pas eu la chance de connaitre durant son enfance, en lui donnant tout l’amour que sa mère lui avait déjà donné. C’était peut-être là la seule chose qu’elle retiendrait de sa mère.

« Comment vas-tu l’appeler ? »

Le regard de Verna s’attarda à travers la fenêtre, la neige recouvrait les champs, ce si beau et si pur manteau blanc qui de par sa simple présence arrivait à rendre le plus affreux des endroits vierge de toute malveillance… La neige… une personne au cœur pure… c’était là la base, même pour un être vivant, la fille parfaite devait être au moins aussi pure que la neige.

« Yuki. »

[HRP]Ouf ! Fini ! J'espère que tu ne trouveras pas ça trop long... Ni personne d'ailleurs...
J'espère que ça plaira, ne serait-ce que pour ceux qui se seront donné la peine de le lire.^^
Depuis le temps que je voulais revenir sur l'enfance de Veto chez les Sylphide. Ça a été difficile de me retenir niveau détails ! ^^ [/HRP]

***

Veto ?

Oui, maître ?

Le petit garçon se redressa, droit comme un piquet, les mains dans le dos, cherchant à faire apparaître une auréole au-dessus de sa petite tête blond.

Encore en train d’espionner, jeune mortel. Ta curiosité me fascine décidément plus que tout autre chose en toi.

Le grand homme se tenait droit devant lui, un pâle sourire accroché aux lèvres. Il était tout vêtu de blanc et son visage fin était encadré de mèches d’argent plus soyeuses que la soie elle-même. Le Sylphide était magnifique, et impressionnant, surtout pour le très jeune Terran.

Il se fait tard, regarde. Les lanternes sont allumées et les étoiles apparaissent. Qui épiais-tu ?

Personne ! Je… Je…

Kenian en personne ? Votre toupet n’a d’égale que votre jeunesse, fraction de vie.

L’éternel sourire d’Azryel mettait encore et toujours mal à l’aise le petit garçon.

Que cherchais-tu à découvrir cette fois-ci, ainsi dissimulé dans le dos de notre grand maître et aux abords du temple suspendu ? Le secret de nos corps ? Je t’ai pourtant déjà dit qu’aucun des Sylphides que tu pourras croiser dans cette cité ne le connait. Non. Pas même Kenian lui-même.

Veto rentrait la tête dans les épaules et n’osait plus regarder dans les yeux celui qui était désormais son précepteur. Son pouvoir télépathique était des plus maîtrisé et mettait le jeune enfant à nu, l’empêchant même d’ouvrir la bouche, toute parole étant devinée avant d’être formulée. Ce petit jeu malsain était en fait la manière du Sylphide de réprimander son protéger à qui il avait interdit de se faire remarquer ou d’indisposer les autres Immortels.

Sais-tu quel jour nous sommes aujourd’hui ? Oui, il est particulier. Puisqu’il me faut occuper ton esprit et orienter tes pensées sur autre chose que mes pairs, je t’invite à rechercher ce qu’il a d’exceptionnel et peut-être découvrir ce qu’il pourrait avoir de bon pour toi.

Veto hésita un moment et il sentit le regard de l’être sans âge percer sa boite crânienne et chercher dans quelles voies de réflexions il s’engageait. Mais il n’eut aucun commentaire et un léger sourire naquit sur les lèvres du garçon. C’était un nouveau défi et une chance d’impressionner la seule personne qu’il connaissait proche de lui.
Le gamin s’enfuit vers leur maison, regagna la bibliothèque personnelle du scientifique et récupéra plusieurs livres qui lui semblèrent pertinents avant de se perdre dans le torrent d’information qui le submergea. L’histoire du monde, les mythologies, l’astronomie, l’astrologie, les langues… Il essaya d’approcher sous tous les angles cette date.

Au petit matin, Azryel entra dans la pièce, une chandelle à la main et manqua de trébuchet sur un ouvrage tombé du bureau. Son sourire était toujours accroché à ses lèvres. L’enfant était endormi sur la table, effondré sur deux livres grands ouverts.

Petite ébauche d’âme ?

Veto se redressa et mit un moment à resituer l’endroit où il se trouvait et à se souvenir de ce qu’il faisait avant de s’endormir. Alors, tout revint à son esprit et il plaqua ses mains sur les livres, l’air stupéfait avant de tourner un regard pétillant de milles étoiles vers son précepteur.

Le vingt-cinq Fonclan ! Cinq jours avant la fin du Niveria et de l’année ! Doroma ne court plus que quelques heures au sud ! Ziria confond l’aube et le crépuscule une heure à l’horizon dessous le zénith de son frère. Les terres septentrionales dorment sous une nuit toujours plus sombre depuis… Euh… Plusieurs mois et… Euh… Elles s’éclairciront pendant encore autant de temps jusqu’à ce que les jours reviennent… Et… On dit qu’un demi-dieu est né ce jour-ci dans une religion dont j’ai oublié le nom. Les Gélovigiens disent que Delil bénit tout enfant naissant cette nuit-là plus que tout autre et les promet à une existence joyeuse. De vieux cultes cimmériens parlent du roi des dieux descendant sur terre pour féconder les plus belles femmes et leur offrir comme présent des garçons braves et forts. Et… Et…

Le Sylphide se redressa et commença un peu à ranger pendant que son disciple continuer de débiter tout ce qu’il avait retenu de sa nuit d’étude.

Ton débit de paroles emmêlées montre bien l’amoncellement d’informations accumulées et désordonnées dans ton petit crâne. N’y a-t-il donc rien qui t’ait plus marqué que le reste. Apprenez à hiérarchiser votre pensée, jeune empressé.

Veto se tut un instant, le visage toujours réjouis, les yeux cherchant dans le vide, et puis il se redressa soudain.

Les cadeaux ! Les cadeaux des lutins du folklore Zelos !

Le sylphide sourit plus encore que d’habitude et se retourna pour lui tendre un autre livre de la bibliothèque.

Je pensais bien que ce genre de chose te plairait. Que penses-tu du mien ? L’aimes-tu à sa juste valeur au moins ?

La petite tête blonde se redressa, surprise, prit le nouvel ouvrage qu’il détailla rapidement, puis lança son regard alentour. Des livres partout, au sol et aux murs. Et soudain, il se dit qu’il y avait certainement encore bien d’autres choses à lire que tout ce qu’il avait pu survoler cette nuit. Mais nulle part, il ne voyait de cadeau. Aucun jouet, aucun petit animal, aucun vêtement, ni aucune autre chose que les livres avait laissées entendre.

Je ne…

Je trouve cette tradition Zelos trop matérialiste. Pour ma part, mon présent, est plus… Métaphorique. Ce que je vous ai donné, ne se trouve nulle part ailleurs que dans votre propre personnalité désormais, aube de vie.

Le visage enfantin se fronça de perplexité. Et puis ses yeux se reposèrent sur le livre entre ses mains. « Essai sur l’art d’écrire, ou comment donner envie d’être lu. ».Alors Veto tourna une mine rayonnante vers son précepteur qui souriait toujours. Il lui posa la main sur la tête et lui dit simplement d’aller se coucher quelques heures. Ensuite, il pourrait revenir ici et, une fois qu’il aurait rangé tout ce capharnaüm, il pourrait tenter d’étancher cette nouvelle soif qui venait de naître en lui. La soif de savoir, de connaissance, et plus que tout, la soif de lecture.
Dès ce jour, le jeune Havelle considéra la lecture comme le plus noble des passe-temps et la plus utile des distractions.

*****

// Et voilà pour moi =). //

« - Mère, pourquoi père et les autres ne se joignent pas à nous? » Murmura une petite voix brisée par le sommeil et la joie.

« - Avons-nous besoin d’eux pour célébrer noël, petit poisson? »

La sindarine se pencha légèrement en avant, déposant un baiser du bout de ses lèvres rosées sur le front pâle de la petite sirène recroquevillée dans le creux de ses jambes.

« - Noël commence demain, mère… Vous vous trompez de jour! »

Ses yeux étaient innocents, grand comme la mer où elle était née et où elle retournera. Elle avait cinq ans, tout juste, commençant à peine à chanter, voulant courir partout, tombant à chaque fois, se relevant toujours pour courir de nouveau. Son petit esprit tendre était encore aveugle au monde qui l’entourait… Ce monde là, toujours recouvert de neige, de glace et de givre, ignorait tout de son existence. Il n’y avait que cette belle femme aux parfums de musc et de grenade, à la fragrance si lourde et si douce qu’elle embaumait tout, pour veiller sur ce petit poisson défendu. L’enfant ne connaissait qu’elle, et n’avait d’yeux que pour elle, comme elle n’en aurait jamais pour personne d’autre. Etirant ses petits bras blancs et rouges, elle entreprit la dure ascension des jambes qui la retenaient, saisissant les pans de tissus qui la maintenait prisonnière dans cette prison de vêtement. Bientôt, elle fut debout devant le visage tendre et aimant de sa mère qui déposait sur elle son regard chaud et mielleux. Le bout de son doigt vint se poser sur son petit nez rougeau.

« - Vous avez raison mon enfant. Mais notre noël à nous est pour ce soir… Celui-là, personne ne nous le volera. »

Les deux être pelotonnés l’un contre l’autre s’étreignirent dans une nouvelle étreinte, longue, forte, inébranlable. Derrière son masque de petite fille, Othello savait bien ce que cela voulait dire… Sa mère n’était pas vraiment sa mère, après tout. Elle était d’abord la femme du maire de son village… Une dame du monde, une dame vue et appréciée, aimant sa famille… Une autre famille. Elle entoura cette dame entre ses petites épaules, fermant dans son dos ses minuscules mains de lait, sentant la douceur du tissu entre ses doigts. Cet instant là, personne ne pourrait lui enlever…
Après quelques minutes d’étreintes, la mère se détacha de sa sublime enfant, attrapant son menton entre ses doigts. D’un geste, elle déposa dans ses mèches blanches une branche de hou, dont les trois fruits rouges brûlaient comme d’appétissantes flammes, se détachant à merveille de leur écrin lunaire et soyeux. Une fois cela fait et un nouveau baiser posé sur son front, elles se retournèrent toutes les deux vers la fenêtre. Elles étaient pieds nus, assises sur un grand lit éclairé par la seule lumière du soir. Une bougie posée sur le rebord éclairait un peu le dehors où les flocons avaient entrepris une lente et somptueuse valse silencieuse, allant se déposer doucement sur le sol blanc qui les attendait en contrebas.

La petite, les yeux écarquillés de bonheur, brandit fièrement son bras vers les vitres embuées, sous le sourire aimant de sa mère.

« - Regardez, la neige! » S’écria-t-elle émerveillée. Gagnée de nouveau par la magie de l‘instant, elle finit par souffler de sa petite voix: « - Allez vous rester pour toujours avec moi comme maintenant? »

« - Je ne peux pas, ma chère petite fille. Mais sachez que vous être plus chère et plus belle que tout autre chose à mes yeux, et que ma place est auprès de vous. Demain, je ne serai pas là… Profitons donc de cette soirée ensemble, petit poisson. De notre noël… »

La belle et grande dame sortit de ses plis un somptueux petit bracelet d’opale et de Célestine qu’elle glissa au poignet de sa fille bien aimée.

« - Joyeux noël, Othello. Joyeux noël… »

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Thèmes:
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***** J'ai eu du mal avec une contrainte... Je suis donc probablement hors sujet mais je me suis amusée. Et désolée du roman *****

Le feu crépitait doucement dans l'âtre, distillant une chaleur douce et réconfortante dans la petite pièce mansardée. Les ombres semblaient s'être prises au jeu et accrochaient chaque élément de la pièce, occupants compris, pour dessiner des formes fantasmagoriques sur les murs. Elles dépeignaient parfois des images bien précises, comme si la voix du conteur leur avait insufflé une vie propre. Le vieil homme se tenait sur le coté de la cheminée, offrant un profil à moitié plongé dans les ombres… La lueur de l'âtre semblait couronner ses cheveux blancs et fous d'une auréole incandescente. Sa voix, telle un murmure soyeux, portait pourtant fort loin faisant naître le rêve dans la tête des enfants qui l'écoutaient.

Ils étaient une petite dizaine, tous habillés de haillons tout juste assez épais pour les protéger du froid mordant qui régnait dans la rue d'où ils venaient. Ils se serraient les uns les autres non pas pour gagner en chaleur mais par instinct, intimidés par l'ombre grandissante de ce vieil homme aux mots d'or… Un frisson délicieux parcourait leur échine à chaque fois qu'il entamait une nouvelle histoire. Ils connaissaient ses contes par cœur mais rien n'aurait pu les empêcher de revenir, saison après saison pour se presser à ses pieds, avides de ces instants volés à une enfance normale et innocente.

Le conteur balaya du regard ce public attentif, miséreux en pièces d'or, certes, mais tellement plus riche en rêves merveilleux. Un sourire furtif traversa son visage connaissant par avance la réaction des garnements. Il ne s'en lassait pas pour autant, y puisant même une énergie sans cesse renouvelée qui lui permettait de se surpasser à chaque fois. Le vieil homme prit une grande inspiration et se tourna au trois-quarts vers eux…

-Connaissez-vous la légende de Calèndo?

Il y eut une grande inspiration générale teintée d'excitation. Du coin de l'œil, il vit les enfants se serrer un peu plus encore les uns contre les autres, les yeux agrandis et émerveillés, buvant chacun de ses mots. Les plus anciens calmaient les plus jeunes, leur expliquant l'importance de ce conte-ci… Bientôt un silence religieux planait dans la pièce, seulement troublé par le crépitement du feu…

-Il y a de cela plusieurs générations d'hommes… Avant même que l'un d'entre nous n'ait l'idée de coucher sur papier le savoir que nous nous transmettons comme je vous transmets le mien… Plus loin encore que ne pourrait remonter aucune mémoire immortelle… En ces temps anciens vivait une entité solitaire. Calèndo était son nom… Bien loin des tracas physiques que nous autres subissons, il était pur esprit et contemplait notre vaste monde…

"Que de choses me sont visibles !!" s'émerveillait-il chaque jour. "Des étoiles au firmament jusqu'au ballet de la poussière dans le rayon de soleil éclairant une chaumière, rien ne m'échappe !"

Et il allait, de-ci, delà, témoin de la vie des hommes et de la grandeur de la nature. Son esprit n'avait pas de limites et il se gorgeait de savoir. Pas même la langue ne devenait une barrière et les murs ne le dérangeaient pas plus. L'entité naviguait de foyer en foyer témoin invisible des existences de nos lointains ancêtres… Pourtant, au fil des ans, la joie qui emplissait son cœur se transforma en tristesse…

"Toutes ces merveilles autour d'eux…" s'apitoyait-il. "Ne sont-ils pas capables de les voir?"

L'entité n'était plus heureuse en nous observant et souffrait de nous voir sombrer sans rien pouvoir faire pour nous aider. Méchanceté, violence, avarice, cruauté… Des oeillères empêchaient nos ancêtres d'accepter les merveilles de ce monde et d'en profiter. Eperdu de douleur pour nous, il lança un appel silencieux à travers nos rêves à la recherche d'une lueur d'espoir…

Le conteur fit une légère pause, les enfants retenant leur souffle, suspendus à ses lèvres…

Et ils répondirent… Tous… De tous les pays. De toutes les races. Tous les enfants d'Istheria ouvrirent grand leurs esprits à cette entité, lui montrant qu'ils débordaient d'espoirs. Mais aussi de rêves! De compassion! D'innocence et de bienveillance ! L'entité comprit alors que tout n'était pas perdu et que l'avenir de ces existences qu'il aimait tant résidait en ses enfants…

Mais il fallait que leurs espoirs soient préservés, cultivés, comme une merveilleuse plante qui deviendrait vivace à l'âge adulte… Que cette lueur d'innocence survive suffisamment longtemps pour que le monde s'adoucisse et s'améliore.

L'entité choisit alors une nuit, la plus froide de l'hiver. L'entité choisit alors un corps, le plus chaleureux qui soit. Et Calèndo usa de ses merveilleux pouvoirs pour remercier les enfants et cultiver leurs espérances en un monde meilleur. Cette nuit particulière il leur offrait des présents et cultivait leurs esprits avec tendresse pour que les adultes qu'ils deviendraient conservent une part d'enfant en eux…

Et depuis ce jour, pas une année il n'a cessé d'agir ainsi…

Le conteur observa les enfants avec un sourire bienveillant. Leurs yeux brillaient de la magie de son histoire, de ces espérances qu'ils parvenaient à conserver malgré leurs vies si difficiles.

-Continuerez-vous à espérer? A vous montrer bienveillant? A rêver? Les enfants acquiescèrent avec conviction mais silence… Alors Calèndo viendra bientôt vous visiter pour vous remercier… Filez maintenant ! Et soyez de bons enfants !!

Dans un concert de petits pas, de rires et d'éclats de voix joyeux, les enfants sortirent de la pièce pour envahir les rues. La neige duveteuse sous laquelle semblait dormir la ville ne semblait même plus les déranger alors qu'ils portaient la bonne parole du conteur à leurs petits camarades… A l'écart des autres une petite silhouette féminine alla se perdre dans une ruelle sombre.. Elle avait été plus attentive encore que les autres, écoutant pour la première fois cette voix chaude qui l'avait émerveillée. Serait-elle, elle aussi, visitée par Calèndo? La silhouette adulte qui émergea de l'autre coté de la ruelle n'avait plus rien d'enfantine alors qu'elle réajustait sa cape sur ses épaules. Kaly' n'avait pas la réponse mais des espérances et des rêves plein le cœur…

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Kit par Sighild

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Impossibilité de RP:

Spoiler:

... Fen se saisit alors de l'un de ses instruments et accompagna cette voix. Il fit ainsi chaque nuit et se remit peu à peu à la musique, guettant toujours le nouvel air qui viendrait à lui. Curieusement, le Dieu se refusait à chercher qui chantait, mais ceux qui observait Fen racontait qu'un petit sourire venait à illuminer son visage, ainsi qu'une larme à chaque fois qu'il entendait ces chansons nocturnes... Fin.

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Tototte !

Oui, Tototte...

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Manger ?

Non, Tototte...
- Tss... Tototte mauvais...

Là, maintenant au lit...

Dodo !

... vmeumonmado...

Dodo !

Mhmm... Ce que Arko veut dire, c'est que si par mégardes tu quitterais ce lit durant la nuit, alors Aléa ne déposera pas ton cadeau auprès de la cheminé... Tu ne voudrais pas ça, non ? Bon... Dans ce cas, fermes tes petits yeux et dors maintenant.

*~*~*

Grim ! Grim ! Grim !

Que cherches-tu ?
- Cadeau !
- Cadeau ? Quel cadeau ?
- Mon mien !
- Pas de cadeau ! Non ! Pas de cadeau pour petite terranne !

Qu'est-ce que c'est ?

Cadeau !

S'est mon n'ami !

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Mais c'est un Bollibo ! Ben ça par exemple !

Et comment tu vas l'appeler ?

... Bolli !

Neige ! Neige !

oooh !

Qu'est-ce qu'il te ferait encore plaisirs pour que ce moment soit parfait ?

Tototte !

Je recycle le message!!!!

Il est temps d'élire nos gagnants!!!!
Vous avez jusqu'au 25 Décembre pour voter et ainsi faire un joli cadeau à l'un de nos participants avec le premier prix!!!!

Comme d'habitude, le fair-play est demandé, donc ne voter pas pour vous les participants, sinon.... c'est un peu moche quand même! XD

VOTEZ!!!!!!!!!!!!

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Ce sont les trois dernières qui m'ont le plus plu ! Mais Aliénor est vraiment trop craquante à 6 ans ! En plus elle nous a mis des lien pour bien nous aider à inclure le bestiaire et elle l'a fait d'une manière parfaite ! C'est magnifique ! J'ai vraiment été immergé ! J'aimerai bien avoir une fille un jour en fait. XD
(C'est pas un peu tarte d'être papagateau à 21ans ? XD)

Et pareil, l'instant mère-fille de Othello minuscule, c'est vraiment touchant. Bon, dieu, je suis conquis par vos petits épisodes vous deux. C'est pousser à la paternité ça mes enfants ! XD

Félicitations aux autres également ! Sans doute, une fille est-elle plus désignée pour parler de noël : je m'incline, moi, homme.^^

Ouais j'aime bien ceux là moi aussi, moi j'avait pas trop d'idée haha xD

Si certains m'ont plus touchés que d'autres j'ai pris beaucoup de plaisir à tous les lire !!

Félicitations à tous !!

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Kit par Sighild

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Impossibilité de RP:

Les textes étaient tous superbes, comme tout le monde, ce fut la galère pour choisir mais c'est fait!!

A voté!!! loool

~ Calixte's Theme ~
All the desires

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Nyuuuu...

J'aurais jamais imaginé que ma participation puisse plaire, moi qui trouvais que cela ressemblait plus à un brouillon qu'à autre chose, hahaha ! ^^' Mais en tout cas, merci beaucoup Veto ! ^////^ Et oui, Aliénor ressemblait à ça quand elle avait six ans (<3) Je suis ravie aussi que les clin d'oeil aux bestiaires t'aient plut ! Encore plus si en plus cela t'a permis de t'y émerger ! Je n'en demandais pas plus pour que la lecture soit plaisante bien que les tournures de phrases sont catastrophique à mon goût ^^' Encore merci !

Sinon, pour ma part... Je vais attendre, hein ! Non parce que là, je n'arrive toujours pas à me décider 064

Si les participations furent toutes plaisantes à lire, deux m'ont beaucoup touché et je n'arrive pas à trancher mon choix ! cry

Donc, faudra attendre encore un peu avant que je me décide réellement ^w^ En tout cas, félicitation à tous !

Comme à l'avis général, de très beaux textes :). Tous très touchants! Le choix est difficile... Mais c'est bon, c'est décidé :). Encore bravo aux participants!

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Thèmes:
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Vous avez jusqu'à demain pour voter!!! N'hésitez surtout pas à passer et venir donner votre opinion!!!!!

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Voici le temps des résultats!!!! Et encore cette fois-ci, nous avons des ex æquo! Mais encore mieux, que des gagnants!

Premier prix : Aliénor et Veto
Second prix : Illumina, Verna et Othello
Troisième prix : Kalysta

Rappel des prix:
1er gagnant = > Une potion capable de vous faire redevenir un enfant, de corps et d'esprit, pendant un rp. (A utiliser sur vous-même ou sur quelqu'un d'autre, il y en a assez pour l'utiliser 5 fois ou sur 5 personnes).

2nd gagnant => Une flûte, qui lorsqu'on en joue, fait tomber de la neige, pendant trois tours. (Ne fonctionne qu'une fois par rp).

3ème => Le jouet de votre enfance, souvenir, souvenir... (attention, tout dépendra du joujou, il se peut qu'il ne soit pas exactement comme vous vous en rappelez...)

FÉLICITATIONS A EUX!!!!
Tous nos participants gagneront en plus 5 points d'expérience pour leur participation!

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Je ne méritai même pas une place sur le podium, les votes ont parlé, mais c'est gentil quand même ^^"

Félicitations à vous tous ! Vos textes ont bien contribué à l'ambiance de noël !!

Par contre si mon prix n'est pas adaptable à mon perso, cela ne me dérange pas de le céder à quelqu'un pour plus de facilité (et si le coeur en dit. Je peux même prendre la forme d'un gros barbu joufflu habillé de rouge en plus!)

Si vous voulez une réponse rapide à un MP, veuillez mettre un titre de plus de 12 caractères, merci !

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Kit par Sighild

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Impossibilité de RP:

Pour le troisième prix, il est que dans ton cas, c'est un peu particulier. Mais au pire, tu peux avoir, comme dans ton texte, vu une fête pour enfant et un jouet aurait pu t'intriguer. Tu pourras le recevoir de cette façon. Ou comme tu l'as dit, tu peux choisir à la personne à qui le céder.^^

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