De métal et d'argent [PV Gundor]

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 De métal et d'argent [PV Gundor]

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::  Infante de Kesha ::

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Othello Lehoia
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Othello Lehoia
MessageSujet: De métal et d'argent [PV Gundor]   De métal et d'argent [PV Gundor] Icon_minitimeSam 6 Avr - 18:51

Les eaux des mers fourbes et tempérées de Phelgra étaient étonnement troubles, chargés d’une étrange sensation. Les vagues étaient tellement agitées… Le ciel, gris et froid, torturé comme une peinture chaotique, ne formait qu’une couche noire et menaçante qui surplombait l’océan. Les poissons, les créatures qui vivaient dans les bas-fonds de l’eau le ressentaient, s’enfuyaient déjà de la zone de l’orage. Ce monde grouillait comme une nuée d’insecte, l’eau se soulevait dans tous les sens, portée par la masse vivant qui l’animait. Etait-ce la nuit, le jour ? Les nuages noirs empêchaient de le prédire tant ils étaient d’ors et déjà sombres. Il aurait très bien pu être midi, comme minuit. Cela était dur à prédire… Seuls quelques rayons de lumière parvenait à percer la surface agitée par la houle, et encore plus rares étaient ceux qui atteignaient plusieurs mètres de profondeur, obligeant les quelques créatures marines qui se fiaient à leurs yeux à rester proche de l’onde et de l’air. Les poissons, pour beaucoup en banc, se rapprochaient toujours un peu plus de leurs congénères, dans la peur et la panique, pour filer plus vite que vent qui commençait à souffler anormalement fort. Une tempête, si ce n’est un vrai cyclone, se préparait… Là, cachée quelques mètres sous la surface, une sirène, tapie à la limite de l’ombre, attendait patiemment les premiers éclairs.

C’était étrange de retrouver cet hybride si loin de ses côtés glacés. Elle ne saurait dire ce qui l’avait mené ici, l’avait emmenée si loin de chez elle. Etait-ce un courant particulièrement fort qui l’avait entraînée contre son gré, s’était-elle perdue d’elle-même entre les eaux profondes ? La seule chose dont elle était certaine, à cet instant, était que cela faisait de nombreux jours qu’elle traversait les vagues, cherchant de fond en combre à retrouver les forces froides qui la reconduiraient chez elle. L’océan où elle ondulait était si agité… Alors qu’elle osait sortir son visage de nacre de la masse sombre, une violente bourrasque entraîna violement sa chevelure humide, poussant ses nombreuses mèches blanches à se battre avec la brise. Tout autour d’elle était noir, englouti par l’ombre et l’obscurité. Les vagues commençaient à se soulever dangereusement. Docile aux forces du courant, la demoiselle ne pouvait que se soulever en cœur avec l’eau, l’entraînant avec elles plus loin au large, vers ce qui semblait être le cœur de l’orage, là où les nuages se rejoignaient en un monstrueux amas noirs et trouble, s’enfonçant en son centre dans le vaste ciel en un tourbillon menaçant. Elle fixa la chose : ce spectacle était fascinant. Elle avait toujours préféré les orages au large, plutôt que les pâles copies que l’on voit dans les villes…

Un éclair blanc traversa le ciel, le parcourant d’un endroit à l’autre, s’enfonçant dans un autre nuage. Encore heureux qu’il n’était pas tombé dans l’eau… Elle n’aurait pas donné cher de sa personne si cela s’était produit : son long corps partiellement écailleux et sa peau de lait se serait retrouvé dans les mailles d’une violente décharge qui l’aurait probablement achevé. Tout cela n’annonçait rien de bon… Docilement, la jeune femme ondula patiemment, se dirigeant à quelques mètres sous la surface, se laissant entraîner par les vagues et le vent. A quoi bon vouloir se battre avec ce monstre naturel ? Autant aller dans son sens et se laisser porter par la mer. Se retournant sur le dos, comme posée sur son imposante crinière bouclée, sa nageoire d’argent ne produisit plus le moindre mouvement. Ses yeux noirs se posèrent sur le ciel au dessus d’elle, et son allure noire. Les prochaines minutes allaient être mouvementées… Cimméria ne connaissait pas de tels tempêtes. Rares étaient les courant d’air chauds qui pouvaient parcourir son ciel, trop refroidis par la glace qui recouvrait tout le territoire. Les quelques orages qu’ils pouvaient connaître là-bas étaient de violentes averses de neige qui plongeait la rayonnant cité de Hellas dans la plus obscure des tourmentes…

De nombreux poissons vinrent ébranlés le faible repos dans lequel Othello venait de se plonger. Un craquement violent, brutal venait de submerger la mer, provoquant chez les créatures marines une nouvelle vague de panique, les poussant à présent à se disperser dans le plus total des chaos. Ils semblaient tous complétement désorientés… La yorka se plia brusquement, épousant d’élégantes courbes avant de disparaitre à son tour, happée par l’ombre des profondeurs. Ses yeux scrutaient attentivement la surface à présent, l’observant sur toute sa longueur, espérant pouvoir découvrir l’origine de ce bruit spectral. Un nouveau craquement eut lieux, plus sonore et plus bref que le précédent. Cela n’avait rien à voir avec le tonnerre qui raisonnait maintenant après chaque éclair… Ils étaient bien trop mécanique, bien trop anormaux pour ça… Non, c’était comme si ils provenaient… d’un bateau ? Ses yeux se plissèrent, distinguant à l’horizon une silhouette imposante et noire, essayant elle aussi de se battre contre le courant. Cela ne faisait aucun doute… Il s’agissait bel et bien d’un navire, et un de très grandes taille à priori. Comme un de ceux qui passaient parfois dans son port natal, un de ces fiers vaisseaux de marchandise qui transportent fièrement toute sorte de fourniture, que ce soit matérielle… Ou humaine.

Un autre éclair suffit à motiver la demoiselle prise entre deux eaux. Silencieusement, elle ondula prudemment vers le squelette de bois au large. Que pouvait-il être, et qui transportait-il ? Par une telle tempête, il y aurait certainement une forte agitation à bord. Et si elle ne pouvait aider, alors cela serait probablement un divertissant spectacle. Le milieu marin l’avait toujours attiré… L’observait de plus près serait probablement plus qu’intéressant. Mais quelque chose la poussa néanmoins à ralentir son allure… Elle ne voulait être vue. Après tout, elle n’avait plus l’apparence d’une prêtresse, ni même d’une femme… Elle était une créature hybride et difforme, à moitié nue, qui hante les eaux comme un fantôme blanc dans l’obscurité des abysses. Le silence accompagnait chacun des battements de ses hanches qui la faisaient avancer, filant comme une torpille. Bientôt, elle était à son niveau. Le monstre mécanique était d’une taille énorme, tant et si bien qu’elle serait, dans son ombre, difficile à voir. Mais elle n’ignorait pas que son teint pâle pourrait la rendre plus visible… Se cachant sous la coque, entendant déjà quelques cris venant de la surface, elle pria pour que son camoufla ait été efficace.

Silencieusement, le regard hagard, elle resta en alerte, espérant ne pas entendre n’importe quel remarque qui aurait pu montrer qu’elle s’était trahie. Mais elle n’eut pas le temps de réagir. Son regard se braqua sur autre chose, bien plus menaçant qu’un simple orage. Une chose – ou plutôt une créature – semblable à un dragon immense et terrifiant, se diriger vers eux, glissant dans l’eau à une vitesse déconcertante, une bête visiblement en quête d’une proie. Et il semblait qu’en la personne du bateau, elle l’avait trouvé… La demoiselle tendit la main, formant dans l’eau salé ce qui semblait être un couteau de glace. Silencieuse, prête à agir, elle espéra que les hommes d’équipage avaient remarqué le Léviathan qui se dirigeait vers eux…

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