[Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via

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Duscisio Balibe
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MessageSujet: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeJeu 29 Aoû - 18:47

Combien de temps à passer ?
Combien de questions ont trouvées leur réponse ?
L'attente la plus pénible était celle où l'on attendait un être qui compte énormément.
Qu'allait-il dire au moment opportun ?
Qu'es qu'il fera au moment venu ?
Aura t-il le courage de le faire ?

Le temps a si vite passé dans le travaille et l'attente que plusieurs jours après l'épidémie de Sarnarhoa, la maladie de pierre, ne semblait qu'un vague souvenir. L'effet papillon s'était également réglé par les actions de personnes bien intentionnées. Duscisio en a fait partit, pour la seule et bonne raison que c'était son métier. Il a soigné les personnes malades, les à aider à reprendre vie, à soigner les blesser par les émeutes et la folie des Isthériens qui mirent le malheur sur le dos des autres au lieu de chercher à aider son prochain. Beaucoup de choses se sont passé, que maintenant il n'y avait plus que deux choses qui le préoccupaient : Sa boutique d'herboristerie et une promesse faite il y a plusieurs semaines de cela.

À l'instant, cela faisait deux jours qu'il était revenu de son voyage des Cascades Vierges non loin de Canopée, pour y trouver l'une des plantes rares dont il en avait trouvée l'existence dans l'un de ses multiples livres entreposés dans sa demeure à l'étage supérieur. Ce dernier voyage lui donna une rencontre qui ne lui fit ni chaud ni froid en connaissant enfin les réponses qu'il cherchait. Il les avait trouvés, il ne manquait plus que la pièce manquante pour les partager.
C'est dans l'arrière boutique, dans une petite serre plus précisément aménager à l'effet du commencement de son but, dans un jardin caché transformer en lieu de pousse pour plantes rares. Sa dernière trouvaille était l'objet de tout son attention et son intérêt à y prendre soin. Il lui parlait même, comme si la fleur en question était une personne.

Reste tranquille, tu seras bientôt en compagnie d'une sœur, petite Orchidée des nymphes.

N'ayant pas trouver que la fleur en question, mais également des graines, Duscisio porta l'attention sur ses dernières qu'il avait plantées que la veille, l'une d'elle sortait à peine de terre sous forme d'un bouton vert, recouvrant le début d'une fleur bleu violacé. La regardant un petit moment, il vint à allumer enfin sa pierre de sphène d'origine animal, Cristal, accroché à la poche de sa chemise de travail. De sa main il en fit un toit pour la petite pousse, et par les mots et magie celle ci se mit à pousser beaucoup plus vite. Le bouton ne s'en retrouva en quelques instants ouvert, déployant ses pétales et son apparence finale au bout d'une grande poignée de secondes.

Et voilà, bienvenue parmi nous.

Une fois que la fleur avait sa forme final, Duscisio se redressa en se crachant un peu la hanche et les doigts par un soulagement d'une bonne chose de faite. La prochaine allait devoir attendre pour le moment. Bien que le potentiel magique de l'herboriste ne semblait avoir de limite à cette utilisation, il vint à revenir dans la partie de l'arrière boutique où les remèdes étaient concocté. L'une d'elle devait porter attention justement. Le sablier spécialement conçu pour y mettre la quantité de sable pour le temps qu'il fallait attendre, était bientôt arrivé au terme de son écoulement. Prenant à la hâte les ingrédients dont il allait avoir besoin pour ce qu'il préparait. Le chaudron de taille moyenne se voyait bouillir d'un mélange à l'odeur agréable, pendant qu'un autre chaudron avait un autre sablier ou la graduation indiquait une bonne demi-heure à attendre.
A ce moment, l'entrée s'ouvrit sous le son d'une clochette. À ce son, le réflexe de Duscisio de répondre vint de lui-même alors qu'il était en train de faire l'une de ses potions, hurlant pour se faire entendre.

Attendez devant le comptoir j'arrive dans cinq minutes.

S'occupant de sa préparation, touillant lentement d'une longue cuillère en bois, il arrêta le feu alimenter à l'huile afin de se préparer à continuer de préparer la potion pour la suite de sa fabrication. Prenant le sablier pour en retirer le sable, mais également en remettre à une quantité allant dans les dix prochaines minutes. Prenant un chiffon pour s'essuyer les mains, il commença à prendre la direction de la porte le menant dernière le comptoir afin d'accueillir le ou la cliente. Lui faisant dos en premier lieu pour les premières minutes

Navré de l'attente, mais mes remèdes demande du temps. Que puis-je pour v...

Au moment où il s'était retourné le silence soudain prit par à ses cordes vocales, comme d'un choc, mieux d'une impatience enfin récompenser.


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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Dernière édition par Duscisio Balibe le Mar 24 Déc - 11:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 1 Sep - 0:32

« - Eh voilà ma p’tite dame, vous êtes arrivée à bon port ! Prenez soin de vous, vous et vot’ matou. »

Le visage grossier et joufflu du chauffeur se retourna encore une fois vers ses deux passagers, plutôt étrangers aux décors de la ville mondaine. Depuis qu’il les avait récupérés à hauteur de la grande place, il n’avait de cesse de se répéter les mêmes choses. Ces deux créatures ne pouvaient venir que d’ailleurs. Ce n’était certainement pas dans les murs d’Hesperia que l’on pouvait facilement croiser deux énergumènes de la sorte. Du haut de sa calèche, et pendant la vingtaine de minutes qu’avait nécessité le transport, il n’avait pas arrêté de se retourner, encore et toujours, pour les dévisager toujours un peu plus, découvrant de nouveaux détails sur leurs morphologies respectives. La journée n’était pas très chargée, aussi n’avait-il qu’eux à transporter… Alors, autant en profiter un peu pour s’intéresser aux poissons qui mordaient, n’est-ce pas ? Et pour un poisson, il s’agissait là d’un bien étrange spécimen...
Une yorka aux allures des reines des mers, ce n’était pas commun. Enveloppée dans une grande cape grise au col en fourrure, à l’œil aussi vide que ses congénères, on ne distinguait son visage que vaguement derrière certaines mèches qui bordaient sa face. Et quel visage ! Une poupée de porcelaine, on aurait dit. Et ces cheveux blancs… Elle donnait l’impression d’être née de la neige en personne.

Le félin, quant à lui, n’était pas en reste. Robuste, et bien bâtit… Il n’aurait été qu’un chat, peut-être la chose serait-elle passé inaperçue. Mais là, il s’agissait bel et bien d’un tigre blanc adulte. En voire un en chair et en os était déjà rare, alors confortablement assis à l’arrière d’une calèche et portant un ravissant bracelet orné, c’était peine croyable. Le duo improbable donnait l’impression de venir droit des terres glacées, loin au nord d’ici. Les remarquer, avec leurs airs perdus et les vêtements atypiques de la demoiselle avait été d’une facilité déconcertante. Flairant la bonne affaire, le terrant avait bondi sur l’occasion… Même si l’idée d’avoir un hybride a son bord le repoussait un peu. Après tout, il n’avait jamais été réellement à l’aise avec ce type d’individu. Enfin bon, le travail était le travail. On ne crache pas sur le pain qui vous nourrit ! Et quand ils avaient annoncé la couleur, un sourire carnassier s’était affiché sur son visage bouffi. Avec un peu de chance, il pourrait arrondir un peu le prix à son avantage… Le chemin n’était pas vraiment compliqué, et une poignée de minutes plus tard, ils étaient arrivés à destination. Le gros bonhomme les laissa donc partir, récupérant au passage sa monnaie, leur souhaitant bon courage au passage. La demoiselle était bien bizarre… Pendant tout le trajet, elle n’avait pas décoché un mot.


***


La ville était indomptable, une jungle dense où se confrontait à la fois la richesse des plus grands et la misère de la rue. Othello ne savait pas où donner de la tête. Cet endroit n’avait rien comparée à Hellas. Là-bas, les gens ne se pressaient pas dans les rues. Ils n’arboraient pas de glorieux habits colorés comme devant ces étalages. Là d’où ils venaient, il fallait d’abord survivre aux conditions que le climat imposaient. Ses biens et sa condition ne s’exprimait que chez soit où lors des réunions de société. Et dans ce rues où pullulaient tant de monde, l’hybride se sentait piégée. Etrange pour un endroit où l’on est sensé se sentir le plus en sécurité ? C’était une impression vicieuse, proche de la panique, comme si elle était simplement enfermée. De l’agoraphobie ? Peut-être. Être perdu au milieu de tant de gens l’effrayait, surtout après les récents évènements. Les dernières fois où elle s’était retrouvée au milieu du chaos, l’issu avait été bien plus douloureuse et incertaine… Mais il y avait cette personne qu’elle voulait retrouver. Et si ce n’était pas pour lui, elle n’aurait jamais affronté le désordre de la rue.

Drasha non plus n’avait pas l’air dans son élément. Plus ils marchaient, plus ils sentaient les regards tournés sur eux, certains d’envie, certains de haine et de dégoût, d’autre encore de pure amusement face à ce couple animal venu du froid, arborant leurs couleurs neutres pendant cette journée grise et fraîche. Ce n’était définitivement pas encore le moment des chaleurs… Mais la dame blanche en était heureuse, ce temps lui rappelait son foyer. Fraîchement arrivés pendant la matinée, et après avoir pris le reste de la journée pour se retrouver dans la ville bouillonnante, le duo avait fini par trouver un cocher vers la fin de l’après-midi qui pourrait les mener au lieu tant convoité. L’herboristerie de Lumière… Ce nom donnait à lui seul des frissons. Il inspirait de tant de clarté et de gloire que l’on pouvait facilement s’attendre à quelque chose de grandiose. La jeune femme n’avait qu’une envie, se retrouver là bas. C’était un serment qu’elle avait de cela de très nombreux et longs mois, mais qui n’avait jamais quitté son esprit. Et à présent que les épreuves auxquels tous avaient du faire face étaient passée, elle n’avait plus qu’une hâte, tenir sa promesse envers lui. Et dans ces temps bien sombre, pouvoir retrouver une personne chère était tout ce qu’il y avait de plus précieux.

Quand ils arrivèrent devant l’échoppe, Othello commença déjà à sourire. Elle était bien à l’image de l’albinos, simple et modeste, bien loin de la rutilante image que l’on avait d’abord à l’esprit. Mais qui savait quels trésors elle pouvait bien contenir ? Le tigre et elle n’attendirent pas plus pour pousser la porte qui menait vers l’intérieur, faisant résonner au passage une petite clochette. Une très forte odeur végétale les assaillit soudain, donnant à la demoiselle l’impression d’être chez elle. Une centaine de fragrance devaient bien habiter la pièce où s’étalaient des rayons entiers de pots pleins à raz bords de plantes en tous genre. Passant les yeux sur chacun d’entre eux, une voix lointaine s’adressa à eux pour leur demander d’attendre un peu. Cela devaient faire quelques mois, ils n’étaient certainement pas à la minute près. La sirène acquiesça tacitement, prenant place devant le comptoir pour continuer sa contemplation, un sourire bien marqué ornant son visage. Elle aurait pu annoncer sa présence, mais lui faire la surprise était bien plus amusant.
Drasha, lui, avait du mal à tenir en place. Tant d’odeurs devaient être un peu trop agressif pour ses naseaux sensibles, et il commençait déjà au bout de quelques minutes d’attente à se passer régulièrement la patte sur le nez.

C’est au bout du temps impartis que le jeune homme fit enfin son apparition, ne dévoilant pas tout de suite son visage. Mais à sa simple vue, une expression de joie était venue colorée le visage de porcelaine de la poupée aquatique. Un sentiment de félicité s’était emparé de sa personne. Même le dos tourné, elle savait qu’elle venait de retrouver son ami laissé il y a des mois de cela, et malgré quelques retrouvailles volées où la panique et les malheurs trônaient avant toute chose. Essayant à peine de modérer ses yeux légèrement plissés par son sourire enfantin dans un écrin de blancheur, elle finit enfin par découvrir son visage prit par la surprise. Othello le regarda quelques instants, heureuse de voir qu’il allait bien, avant de prendre la parole à son tour. Plutôt que de commander, il fallait célébrer leurs retrouvailles.


« - Je suis heureuse de vous revoir, Duscisio. Nous attendions ce moment avec impatience. » Dit-elle le sourire aux lèvres, avant de renchérir avec amusement « Savez-vous que votre ville est infernale ? Nous avons eu du mal à vous retrouver. »

La sirène était ravie, déjà perdue dans ces yeux pourpres qui étaient devenues à force d’aventure un symbole de sécurité, voir même un véritable repères. Ses cheveux de neige coulaient comme des rivières, se parfumant déjà des parfums somptueux de la boutique. Le tigre et elle était enfin arrivés.
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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 1 Sep - 11:48

La pompe de sang vint à fonctionner à plein régime au point de provoquer une crise cardiaque à tout moment. La couleur de son teint restait pâle un petit instant, jusqu'à prendre une couleur très légèrement rouge, à peine perceptible. Des tremblements dans la voix l'empêchait de parler, ses yeux était fixé sur ses traits si caractéristiques.
La Pistilose sentant l'humeur de joie extrême était retenu par Duscisio de faire pousser ses roses blanches un peu partout, Cristal était en train de fonctionner dans sa lueur bleutée comme une étoile brillante sur sa poche, jusqu'à que la plante abandonne cette idée, les picotements des ronces ne s'étant pas remarquer tout le long de la procédure de quelques secondes seulement.
Cela ne faisait que quelques jours qu'il n'avait pas vu cette femme. Sa vu ne le fit que le paralyser un temps semblant interminable, infini. Sa seul envie était de la prendre dans ses mains afin de la contempler au plus prêt puis dans ses bras pour montrer tout l'affection qu'il avait pour elle. Mais il n'en fut rient. Il était toujours immobilisé une longue minute après qu'elle avait pris la parole.
Cette voix, qui lui avait également manquer et toujours aussi douce à son égard que ses oreilles semblaient entendre une mélodie de bonheur parcourir l'air chaud de l'herboristerie. La température corporelle augmentait semblait t-il d'un degré toutes les dix secondes.

Les plantes exposées sur les étagères aux-delà du comptoir jusqu'à la porte d'entrée, les potions derrière sur une seule grande étagère sous laquelle était incorporée la porte menant à l'arrière boutique et à la porte menant à l'escalier pour accéder à l'étage supérieur. Le parfum envahissant la boutique prit fin à ses narines et à picotement provoquer par la Pistilose qui faisait comme le réveiller de ce doux rêve de retrouvailles. Ce n'était pas un rêve. Elle était bien là, accompagner par Drasha son familier qui manquait de pousser l'une des tables à chacun de ses pas approchant du comptoir.
Duscisio se mit à sourire pour signaler qu'il était en pleine possession de ses moyens. Il sortit du comptoir d'un air ébété et s'abaissa pour le tigre afin de lui faire une caresse des plus vigoureuses.

Bon sang Drasha, tu es toujours aussi imposant, ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu ! Je vais te donner se que je t'ai promis pour ta venue.

Dans sa vigoureuse action, il n'était pas loin d'ébouriffer l'animal avant de faire dernier caresse pour corriger cela. Il se leva, pour se mettre à niveau de la jeune femme qui n'attendait que se voir cible de paroles des plus affectives. Son regard intense de ses yeux rouges-sang, son visage toujours plus souriant à chaque minute. L'étoile de sa vie, sa source de joie était à portée de bras. Quelle était la première chose qu'il allait faire à son égard ? Sa retenue était faible à présent alors il se lança dans son entreprise.

Veuillez m'excuser pour ceci.

A la seconde d'après il la prit dans ses bras, sa main sur sa chevelure blanche pendant que son menton était collé à son épaule. Directement, Duscisio ferma les yeux quelques secondes, une larme naissant dans ses yeux afin de montrer son émotion pour l'instant cacher. Cela ne dura que quelques secondes. À la suite, l'albinos reprit ses mains sur ses épaules, bras tendu afin de la regarder dans les yeux encore une fois. Larmes bien visibles coulant sur ses joues, bras tendu qu'il n'en voulait pas la lâcher puis il essuya le goutes d'eau de joie de sa main droite.

Désolé. C'est l'émotion. Je suis très heureux de vous voir chez moi. Venez j'ai quelques choses à vous montrez dans l'arrière boutique. Je vais faire monter Drasha à l'étage en attendant.

Il fit signe à ses deux amis de le suivre, montrant à Othello la direction de l'arrière boutique alors qu'il allait monter avec le félin, grâce à l'escalier qui semblait assez large pour lui. Lui prenant attention en sachant qu'il avait comme promit protéger la demoiselle jusqu'à aujourd'hui, il lui montra l'un des trois tapis où il pouvait attendre leur montée après qu'il est fini. Il précisa à Drasha se qu'il allait fait : montrer les plantes, la serre et finir les potions qu'il était en train de faire.
Il le laissa faire, terminant par le fait qu'il s'occupera de la récompense en revenant. Connaissant Drasha il allait déjà commencer à se lécher les babines. Il lui donna deux ou trois caresses sur le côté de sa tête avant de redescendre afin de rejoindre la prêtresse, profitant du cours temps pour passer ses mains dans les cheveux afin de se recoiffer un peu après la journée de travail qui s'était terminé.
Quand il arriva à la dernière marche il ne se pointa pas directement auprès d'elle. Il alla à l'entrée de sa boutique pour éteindre les lumières comme quoi il était ouvert, retourna la pancarte et ferma à clef. Les plantes savaient qu'il était temps maintenant de se reposer après avoir exposé leur parfum toute la journée.

Retour à l'arrière boutique, où il retrouva la demoiselle qui ne pouvait qu'être émerveiller par son atelier de travail. Les deux chaudrons était encore présent sur la table principale, l'une paraissait refroidit et donc le contenue du sablier était sur le point de se terminer dans quelques minutes. L'invitant à traverser l'atelier, il ouvrit une dernière porte menant à la serre. Des plantes était entreposé et poussait partout stocker par dizaine de chaque mais ses plantes avait une particularité.

Voici toutes les plantes rares que j'ai pu trouvé pour le moment en Isthéria ses dernières semaines. Celle ci étant la dernière d'il y a deux ou trois jours.

Il montra l'Orquidée des Nymphe.

Et celle ci que vous connaissez bien.

Quand il montra la fleur, il était impossible qu'elle ne les reconnaisse pas. L'une d'elle était à l'écart, gardé en souvenir et continuait tout de même à vivre depuis que son couvercle avait été retirer quand il arriva en ses temps avec. Elle n'avait pas bougée depuis, la boite en forme de noix de coco dont le nom « Othello » était gravé dessus. La fleur des Cendre. La laissant dans la nostalgie de l'aventure qu'il avait eu tout les trois, il fit demi-tour, posa une main sur son épaule et annonça qu'il allait s'occuper des concoctions en cours.
Le sablier était sur le point de se reterminer, il prit soin de continuer la recette comme convenu. Comme il allait s'attendre à la voir venir, il allait devoir lui expliquer se qu'il était en train de faire et le fit même avec joie.

Le chaudron là-bas est fait à partir du fruit du Citropsis que j'ai trouvé en même temps que la Panacée à cinq pétales. N'ouvrez surtout pas le couvercle. Rien que la vapeur du mélange fait effet je préfère éviter que cela vous stimule comme elle a été prévu.

Il ne préféra pour le moment ne rien dire de plus sur cette concoction et passa à celle qui était en train de finir

Celui là c'est un remède pour aider les malades du cœur à partir de l'une des plantes rares que j'ai trouvé. Une personne m'en a fait commande il y a cinq jours. Ses jours n'étant pas en danger, j'ai le temps de la livrer. Une potion comme celle ci coute jusqu'à cinq cents dias, mais sera divisé par quatre, car elle a été fait chez moi par une situation particulière.

Des commandes comme celle-ci allait bientôt déjà commencer à avoir un prix très réduit par le but actuel déjà bien commencer grâce à ses recherches et la serre. Faire une culture de plante rare, la faire proliférer à un nombre allant à qu'elle perde cette rareté, que tout le monde en profite à un prix réduit, voir même à la gratuité.
L'argent pour lui n'a que d'importance à se qu'il puisse acheter de quoi manger. Le reste, il donnerai presque volontiers les remèdes qu'il fait. C'est ça son but.

Alors qu'il finissait la potion, il ferma le chaudron, le temps passé ou il ne restait que quelques minutes à la potion de Citropsis, il mit un foulard et demanda à Othello de reculer plus loin possible pour sa propre sécurité. Il prit un flacon de verre et en commença à les remplir un à un. Attachant son foulard avant par des élastiques à la manière de médecin pour ne pas en sentir l'odeur. Ça serai la dernière chose à faire ne présence du femme.

Ceci sert pour un couple qui voulait renouer leur relation. Les précisions ne sont pas à dire devant une demoiselle.

Il ricana légèrement pendant qu'il continuait de verse le contenue encore chaud dans le verre. Il continua à expliquer de le remède était plus efficace chauffé, les potions était fait pour se mettre dans un plat en guise de sauce ou simplement en parfum mais dont l'efficacité était réduit à froid mais avec un effet toujours aussi convainquant. C'était la première fois qu'il en faisait, ou pour cause, l'arbre qui était au font de la serre était l'arbre du Citropsis en question.

Il ne prit qu'une petite vingtaine de minutes à en vider le chaudron. Par la suite, il ferma les flacons dont le liquide allait refroidir très lentement à l'intérieur. Il se retourna. Et maintenant que son travail était terminé, il prit un sourire et l'envie intense de recommencer à la prendre dans ses bras.

Il n'en fit rien.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeMar 3 Sep - 21:53

C’était un sentiment étrange que de se retrouver à nouveau dans ses bras. Leur dernier entrevue remontait encore chez les gélovigiens, il y avait de cela quelques jours. Mais elle n’aurait jamais pu se douter de l’émotion que leur retrouvaille susciterait chez le jeune. Drasha relevait toujours ses narines imposantes vers toutes les origines possibles des parfums qui se jetaient à ses naseaux, gratifié d’une nouvelle coiffure né des doigts experts et vigoureux de l’herboriste. Un nouvelle fois, la demoiselle était enveloppée, maintenue dans cette douce emprise qu’elle rendit en retour. Le jeune homme qui une minute auparavant l’avait fixé longuement sans dire mot, en restant simplement captivé par le regard, semblait avoir retrouvé ses moyens. Ce qui avait rassuré l’animal duo qui commençait à croire qu’ils l’avaient perdu. Avec les pots et les plantes pour seuls témoins, ils finirent par se séparer, ne laissant qu’un énième regard sur ses yeux rougis. Rougis ? A bien regarder, il y avait bien aux coins de ses yeux quelques perles translucides qui glissèrent le long de ses joues avant qu’il ne les essuie d’un rebord de manche.

Il y avait dans sa voix comme dans ses gestes une très forte émotion comme il le dit lui-même peu après. Sa réaction était amusante, rendant les yeux bruns de l’ondine plus malicieux les secondes passantes. Plus elle le côtoyait, plus elle avait l’impression de découvrir chez lui de nouvelles facettes qui se révélaient souvent quand elle s’y attendait le moins. Comme au sein même de son herboristerie, cette grande sensibilité qui était attachante. La demoiselle l’observa s’expliquer, dire à quel point il était heureux et qu’il avait l’intention de lui montrer quelque chose. Opération qui nécessitait le tigre monte d’un étage. Habituellement, la demoiselle était particulièrement méfiante à l’idée d’être séparée de son animal par un tiers. Mais dans cette boutique, et sachant qu’elle vouait une confiance aveugle dans le tiers en question, elle ne pu qu’être d’accord, rien qu’après un simple coup d’œil vers le félin qui se voyait lui aussi les larmes aux yeux pour une raison parfaitement autre. Mais avant qu’il ne l’emmène, elle prit le temps de lui répondre, les regardants ensembles comme de vieux amis.


« - Tout le plaisir est pour nous. Et puis, nous étions vraiment impatients à l’idée de venir ici. »

Eh voilà, les deux hommes avaient grimpés les escaliers qui menaient à l’inconnu de la grande demeure de l’albinos. A l’extérieur de l’édifice, la poupée blanche n’avait pas eut le temps de pleinement le détailler, accordant plus d’importance à la boutique elle-même plutôt qu’au bâtiment dans son intégralité. Mais il semblait déjà avoir une taille relativement conséquente. N’en voyant pas plus, et piégée dans la cage d’escalier, la demoiselle en profita pour rabattre un peu la fourrure qui encadrait son visage pour examiner un peu plus précisément les lieux. Des bougies brillaient devant la grande vitre, des pots par dizaine qui accueillaient les visiteurs, une épaisse fragrance sauvage et fleurie… Une chose était certaine, l’ambiance était très différente de ce qu’elle avait toujours connu à Hellas. Silencieuse, les yeux grands ouverts, elle arbora lentement les étagères et les tables, ne se permettant pourtant pas de franchir la frontière interdite du comptoir d’où elle pouvait clairement distinguer l’accès à l’arrière-boutique. Et comme dans les contes et les histoires, la pièce qui semblait impassable était irisée d’une douce lumière dorée et d’une odeur enivrante et invitait la demoiselle, toute herboriste qu’elle était, à y rentrer prestement. Se mettant comme les adolescentes sur la pointe des pieds en passant presque complètement par-dessus le comptoir pour essayer de mieux distinguer, des bruits de pas venant de l’escalier la ramenèrent sur terre.

Duscisio était là, mais avant de se retrouver avec elle se dirigea directement vers les bougies pour les éteindre et revenir aussi prestement. Plissant légèrement les paupières, elle le dévisagea alors… Etait-il mieux coiffé que précédemment ? Oui, il semblait bien. Reculant de quelques pas, la demoiselle continua de le regarder avant de se laisser guider vers l’atelier et le nirvana qui l’attendait plus loin. Enfin, les portes de l’inconnu lui étaient accessibles, avec un guide des plus appréciables, et même un guide de choix. Ils passèrent d’abord dans un grand atelier où elle reconnut quelques-uns des objets qu’il avait utilisé précédemment, comme d’autres propres à l’herboristerie même. Et sur une table, deux chaudrons de grandes tailles qui devaient lui servir à la concoctions de certains de ses breuvages en pleine action aidé d’un petit sablier proche de sa fin. A sa vue, la demoiselle se mordit les lèvres. Ils n’étaient peut-être pas arrivés au moment le plus favorable à première vue…

Immédiatement après être passés par l’ateliers, le chlorophyllien blanc l’emmena vers ce qui ressemblait à un véritable eden. Quand il lui expliqua qu’il s’agissait de sa serre, il l’avait déjà perdue. Tout sourire, toute émotion avait disparus de son visage, mise à part un doux visage de quiétude et d’admiration. Des plantes, par dizaines, aux formes et aux couleurs des plus variés. Comme dans le temple de Delil, les spécimens rivalisaient entre eux par leurs fragrances, leurs courbes délicates, leurs textures variées… Ses yeux ébènes se perdaient dans ce paradis verts, alors que son hôte lui présentait certaines de ses nouvelles pièces, dont une fleur particulièrement belle, sa dernière acquisition. Puis une qui vint lui rappeler beaucoup de souvenirs… Une petite plante rouge et grise, aux courbes tendres, à la fragrance infime pour une couleur si vive, cachée près d’une boîte où figurait, gravé, son prénom. La voir lui provoqua à la fois un bonheur intense, à la fois une violente mélancolie. C’était une aventure incroyable qu’ils avaient vécus. Là, elle avait rencontré son meilleur ami, un homme d’exception qui l’avait protégé corps et âme. Mais là, elle avait également offert sa vie, un tribu bien lourd pour un Dieu si néfaste. Si l’un des aspects de ce voyage était fait de lumière, l’autre la plongeait dans l’ombre. Pendant quelques minutes elle tourna dans ses mains la boîte, la contemplant sans la voire d’un regard perdu dans le néant.

Quand elle rouvrit les yeux, Duscisio était partit travailler un peu plus loin vers les deux chaudron. Il était vrai qu’ils étaient presque prêts quand ils étaient arrivés. Le regardant du coin de l’œil entre les plantes et ses mèches blanches, Othello portait sur lui un regard chaleureux. Chacun de ses gestes, pensés, méthodiques, étaient admirables. Mais soudain, elle s’arrêta brutalement, détournant son regard. Le trouvait-elle charmant ? Non, ça ne pouvait être ça. Elle n’avait jamais ressentie aucune attirance pour personne. Même si l’herboriste était séduisant, elle ne pouvait pas succomber… Son corps comme son âme était à la Déesse, après tout. Comme au Dieu… Rapidement, elle vint le retrouver, écoutant attentivement la moindre de ses explications sur les potions qu’il faisait. Passant devant le premier chaudron, elle prit soin de se couvrir le visage d’un pan de sa cape, suivant les restrictions du jeune homme. Quoi que soit ses effets, ils étaient à priori néfaste…

Vint ensuite le tour de la potion qui soigne le cœur. Ainsi, c’était son but ? Pouvoir vendre des breuvages aux plus démunis pour un prix dérisoire ? Quand le but de leur époque était de courir après l’argent, son objectif était honorable, à la hauteur du personnage. Duscisio méritait vraiment d’être connu, pensa la demoiselle en l’observant attentivement. Mais elle ne pu rester à ses côtés très longtemps. Le dangereux liquide nécessitait qu’elle s’éloigne le plus loin possible, ce qu’elle fit à contrecoeur. Rabattant toujours sa cape sur sa bouche et son nez, elle recula, retournant parmi les plantes et les fleurs. Puis finalement, le secret de l’élixir fut finalement révélé. Un sourire amusé orna son visage voilé de mystère. Elle ne s’imaginait pas qu’il gérait aussi les problèmes d’ordre… intimes. Alors qu’elle passait sur les feuilles ses doigts fins, ses pensées vinrent à l’heureux couple qui se retrouvait fourni d’une potion de qualité pour se retrouver dans la chambre. Elle ne doutait pas que celle-ci ferait les effets escomptés. Et elle pressa alors encore une fois son linge contre ses lèvres. Devoir ressentir les effets serait… Problématique, et mettrait tout le monde mal à l’aise.

C’est au bout d’une vingtaine de minutes qu’elle pu revenir auprès de son ange blanc qui avait finit de s’afféré. Ses yeux étaient ronds et noirs, gorgés de curiosité. Elle voulait en savoir plus. Connaître, savoir, comprendre d’où lui venait la précision de ses mouvements, la finesse de ses gestes. Elle voulait l’imiter, l’aider dans sa tâche. Quand elle revint, elle ne lui laissa pas le temps de parler tant elle s’empressa de le faire, le pressant comme une enfant qui voyait la neige pour la première fois. Attrapant innocemment ses manches, relevant son visage vers lui, elle dit alors, riant et souriant à la fois :


« - Pourriez-vous m’apprendre ? Je veux tellement en savoir plus ! Je ne sais combien de temps nous pourrons rester, mais s’il vous plait apprenez moi. »

Cela allongeait déjà la liste bien consisté des connaissances qu’il avait déjà et qu’elle souhaitait connaître. Mais elle sentait qu’il s’agissait du meilleur professeur qu’elle pourrait avoir. Puis elle se rendit compte de son empressement, et de son manque de politesse… Elle s’éloigna alors, reprit un air moins enjoué, plus calme.

« - Nous vous sommes vraiment reconnaissants avec Drasha de nous accueillir ici. Mais… » Ses joues s’empourprèrent un peu, penaude de leur erreur et de sa demande. « - Pensez-vous pouvoir nous accueillir pour la nuit ? »

La dame de l’eau resta ainsi devant lui à le regarder calmement, fixant de nouveau ses yeux rouges dans l’espoir qu’il accepte sa question impromptue qu’elle haïssait de poser.
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeMer 4 Sep - 13:17

Les détails ne trompent pas. La prêtresse ne pouvait dévoiler l'entière innocence qu'elle affichait en sa présence. Duscisio le savait bien. Comme lui, elle avait un regard sur les divinités, elle plus que lui. Le rosier blanc était dévoué à des divinités qui par ses croyances lui donne la faculté de pouvoir utiliser la force de ses êtres divins. Elle, et d'après se qu'il savait, avait liée corps et âme à la déesse Kesha et devait rester celle qu'elle était aujourd'hui et hier comme tout les jours passées avant l'événement du Temple de Kron. Avait-il le choix ? Assembler tout le courage afin de lui dire l'ultime vérité qui habitait son cœur, mais par un mur qui était pour l'instant infranchissable... Ce courage était barré comme un homme avançant vers des portes fermés vers sa princesse bien aimée. Il n'y avait pas qu'un mur hélas. Plusieurs d'entre eux lui barrait la route et le prince frappait de toutes ses forces pour les faire tomber un à un de leur brique d'acier à s'en blesser les mains jusqu'aux os. Il avait la ferme intention de l'atteindre, mais certaines portes ne s'ouvre que de l'intérieur.

Le masque de l'herboriste vint alors à prendre le dessus afin de lui faire terminer se qu'il avait commencé, la potion d'amour – tel qu'il l'avait nommé – était la potion la plus dangereuse en ses lieux et en ses instants. Le duo d'herboriste était homme et femme, faire effet ici serait plus que problématique quand l'on sait les multiples problèmes que cela pourrait engranger.
Il pourrait avoir soudainement avoir forcément envie d'elle et vice versa afin d'aller au-delà du vice et du fruit défendu. Duscisio ferai un bien piètre homme et herboriste s'il devait recourir à ce genre de méthode pour passer à l'acte tout en avouant sentiment et gestes à son égard. Non. Il ne comptait absolument pas faire ainsi. Il le ferait en homme comme l'avait fait son père avec sa mère il y a plus de vingt années maintenant. Qui pourrait croire que tant de temps était déjà passer. Le petit albinos était déjà un homme au point d'aimer quelqu'un comme le ferait n'importe qui en ce monde.
Duscisio est un homme, mais aussi un maître herboriste, un fallacien, un croyant, un magicien, un épéiste... Tant de masque qui se cache sous un visage remplit de qualités de taille mais aussi de défaut qu'il est préférable d'oublier à présent pour les avoir montré par le passé, mais dont ses souvenirs sont maintenant effacer.
Le passée était maintenant passé. Avec des projets comme celui ci, Duscisio avait toutes les raisons de ne penser qu'aux acte futur et à son avenir, seul ou avec la femme qu'il aime. Limiria lui avait déjà donnée sa bénédiction, Kesha en ferai t-elle de même ?

Ses pensées vinrent à passer durant les vingts minutes durant laquelle il avait fait et expliquer le pourquoi du comment de ses faits et gestes devant la demoiselle qui était tout bonnement émerveiller par tant de savoir de son métier. Elle approcha telle une enfant curieuse et envieuse. Elle voulait savoir. Plus que n'importe qui, elle voulait connaître les faits et gestes d'une telle pratique et depuis le début, Duscisio savait qu'il voulait lui faire partager cela.

Cela prendra des années mais... oui, je vous apprendrai.

Son masque de maitre prit forme, aussi jeune soit-il il pouvait faire apprendre à n'importe qui l'herboristerie et se qui le contourne, pour elle il serait même prêt à lui dévoiler les secrets mythiques de son peuple à la maitrise de cet art comme de bien multiple facette des Fallaciens caché par le temps et leur disparition.
À cette suite, une demande des plus étonnantes bien qu'il avait déjà prévu l'éventualité. Et pour cause, le fait d'avoir fait monter Drasha à l'étage était preuve que la demande était tout aussi accepter, celle de l'accueillir pour la nuit alors que les joues de la demoiselle prenait la couleur de l'embarras comme si elle allait déranger l'albinos dans sa demeure.

Hum... Par contre à part la chambre qui fut celle de mes parents, je ne vois pas où vous pourriez dormir...

Il fit silence, mais souriait jusqu'aux oreilles d'un air de dire qu'elle ne sera pas obliger de dormir dans le même lit, ou encore dans le salon.

Il y a trois chambres dans la maison. Au vu que je vis seul, la chambre que je prenais quand j'étais enfant reste libre depuis et la chambre d'ami.

Il l'invita à monter la première l'escalier menant à l'étage supérieur, sa demeure sous la forme la plus pure, dont la taille assemblait celle de l'herboristerie et de l'arrière boutique. On devait s'attendre donc à une maison qui avait la taille adéquate pour accueillir une famille entière sans le moindre problème.
L'accompagnant derrière elle, évitant tout de même de trop regarder les courbes de la demoiselle mais les marches de l'escalier. Elle n'avait plus qu'à pousser la seconde porte qui séparait maintenant la maison, dans lequel se trouvait les multiples pièces à vivre. La première pièce où ils se trouvaient maintenant était le salon à leur droite, la vue des fenêtres sur la ville et la rue d'où était arrivé Othello. À leur gauche un petit couloir ou se trouvait les portes des trois chambres – une porte encore à gauche qui semblait être la chambre parentale, et deux à droites pour les autres.

Le salon, première pièce où était invité Othello attendait Drasha sur l'un des grands tapis. La cheminée avait encore quelques braises ne demandait qu'à être relancé pour réchauffer davantage la plus grande pièce de la maison, qui était fusionné avec la cuisine par un encadrement sans porte. Duscisio laissa Othello faire, pendant qu'il allait voir l'état des chambres, qu'il avait passé temps à laisser en ordre, sachant parfaitement qu'il allait la laisser dormir dans sa demeure au moins une nuit. Il en ressortie après quelques secondes, présentant avec porte ouverte, la chambre d'ami qui était plus confortable, parfaite pour accueillir un autre couple sans enfant.

Les deux chambres sont propres, prenez celle que vous voulez. Ma chambre se trouve juste en face.

La chambre qu'il occupait restait avec porte fermer. Ne voyant qu'une seule porte la taille de cette dernière était aussi grande que les deux réunis et donc la plus spacieuse des trois. Il finit par l'ouvrir. Découvrant l'immense lit à colonnes deux places dont les draperies ne demandaient qu'à être fermés. Un berceau de bois, qui l'avait prit durant sa petite taille d'enfant à peine né et ce jusqu'à qu'il soit assez grand pour prendre la chambre d'enfant. Décoration multiple de quelques mince tableau peint par sa mère pour deux d'entre eux, et ses ancêtres pour la plupart situé un peu partout dans la maison, représentant paysage et personnage était ses aïeux passé, ses parents y figuraient également dans la chambre, le seul tableau qui représentait ses parents décédés il y a maintenant six années.

Je dors ici. Si vous avez le moindre problème cette nuit ne vous gênez pas.

Il répondit enfin par la question de l'accueillir ici pendant la nuit.

Vous êtes ici chez vous. Une nuit, deux, trois ou autant que vous le désirez il y aura toujours une chambre pour vous ici.

Mais comme l'heure de dormir était encore à quelques heures, il ferma la porte pour lui faire reprendre la vue du salon et d'un des coins, dont au fond se présentait une centaine de livres, voir deux, de tailles différentes les uns que les autres, un fauteuil accompagner d'une ou deux chaises dont une à bascule qui appartenait à sa mère. Une table basse. Au milieu des livres dans un coin bien à lui, un petit coffre fermer mais ne présentant aucune serrure y était entreposé les multiples pierres de sphènes dont l'éclat était inerte car non utilisé. N'essayez pas de l'ouvrir, le coffre est scellé magiquement.
La cuisine de l'autre côté était parfaitement entretenue. Bien que l'albinos ne soit pas grand cuisinier, se faire des plats quelconque était suffisant pour avoir la force suffisante nécessaire pour la journée de travail qui l'attend chaque matin depuis des jours, une porte qui se situait dans les plans derrière les escaliers servait de stockage à la nourriture.
L'albinos prit par à la présentation du coin rechercher pour suivre la réponse sur l'apprentissage demandé de la prêtresse en Herboristerie.

Tous les livres que vous voyez ici sont le travail de plusieurs générations d'un peuple aujourd'hui disparu.
Culture, magie, croyance, pratique de tous métiers pratiqué par un savoir millénaire. Mais pour les lire...


Il prit le premier livre qu'il avait sous la main, mais pas totalement choisit au hasard, sa couverture était ornée d'un métal dorée servant à afficher le titre était en fallacien – Barialiste – n'avait aucun autre sujet que les connaissances nécessaires à un herboriste. Plusieurs volumes présentaient le même titre sur le dos de la couverture avec un numéro allant de Un à Six.
Il ouvrit le livre et comme pouvait le signaler le titre, autre les dessins des plantes de bases comme la rose ou encore même la simple carotte était dessiné sur les pages qu'il montrait à la demoiselle, tout était en Fallacien. Il referma le livre et le posa sur la table basse.

Heureusement, j'ai parmi l'un de ses livres permettant l'apprentissage de la langue, mais elle est très difficile...
Sur le moment, votre voyage a dû être long et éreintant. Vous avez faim ?


Qui parle d'avoir faim, parle de manger un morceau. Un repas ou un simple encas selon le choix de la demoiselle et de son familier qui ne devait qu'attendre le morceau de viande qu'il lui avait promis. Il se dirigea vers la cuisine et ouvrit dans porte de la réserve.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeJeu 5 Sep - 18:08

Les marches grinçaient derrière eux dans la large cage d’escalier. Ils venaient de quitter l’atelier et sa serre merveilleuse où allaient sommeiller les dizaines de plantes rares que possédaient l’albinos. Alors qu’il venait d’accepter de l’instruire, la demoiselle grimpait toujours un peu plus avec joie, en plus d’une certaine appréhension de ce qu’elle allait voire à l’étage. Depuis qu’elle le connaissait, elle s’était toujours demandé à quoi pouvait bien ressembler sa maison. Etait-ce un lieu simple et familiale ou un grand palais d’or et d’argent ? Connaissant le caractère protecteur et honnête du jeune homme, ce ne serait sûrement pas la seconde solution, mais si elle s’attendait à quelque chose de grand, à en juger par la taille de l’arrière-boutique et de l’espace de vente. Quels nouveaux mystères l’attendaient en haut de ces marches ?

La première chose qu’elle apperçut était Drasha, allongé sur un tapis tissé. A leurs vue, le tigre se releva, assis sur ses pattes arrières, pour bailler silencieusement et le rejoindre lentement. Il avait visiblement profité de ce temps de pause bien mérité pour dormir un peu. Et après une journée de marche dans la capitale, seuls les Dieux savaient à quel point il en avait besoin. Il avait beau être un tigre robuste, en très bonne condition, marcher dans Héspéria revenait à un marathon sans fin de regard et de bousculade devant des yeux émerveillés d’enfants braillards et baveux qui l’assiégeait de tous les côtés. Le félin détestait ça, plus qu’autre chose, et avait tout fait pour épargné à sa ravissante fourrure l’épreuve d’être manipulé par tant de petites mains huileuses dont il ignorait la provenance. Et cet enfer grouillant avait été si interminable, si grand et si peuplé, qu’une journée de marche dans celle-ci lui avait vidé ses forces. Si ce n’était pas pour veiller sur sa maîtresse, il se serait assoupit quelque part depuis bien longtemps. Heureusement que ce jeune homme aussi blanc que lui avait une maison aussi confortable et des tapis aussi accueillants. Il ne lui manquait plus que de quoi se repaitre, et le tigre serait finalement aux anges !

Après avoir salué ses deux compagnons bipèdes, il alla s’asseoir vaillamment vers la cheminé pour profiter encore un peu de la faible chaleur qu’il dégageait encore, laissant la sirène découvrir par elle-même l’immensité de la demeure. Le grand salon, d’abord, où ils venaient d’atterrir, avec ses tapis et ses meubles, ses grandes fenêtres donnant sur la ville et ses environs, un large âtre pour un feu qui bourdonnait encore… C’était un endroit charmant. Pendant qu’il allait vérifier l’une des chambres, elle avança timidement dans la pièce, regardant les décorations et l’énorme bibliothèque qui n’attendait qu’à être dévoilée. Tout indiquait qu’une famille avait vécu ici pendant longtemps… D’après les mots de son gardien, il s’agissait de la sienne. Ses parents… Peut-être figuraient-ils sur certains des tableaux qui décoraient la pièce ? Elle en voyait plusieurs alignés dans la pièce, puis d’autre quand elle suivit l’herboriste vers les deux premières chambres. La première – la chambre d’ami- semblait parfaitement confortable, avec un lit spacieux et un mobilier chaleureux. Nul doute que cela avait appartenu à une famille…

Puis sa propre chambre était finalement révélée, après que la porte soit restée close pendant quelques minutes. D’autres tableaux volèrent à nouveau son attention, ainsi que son imposant lit qui trônait en maître dans la pièce. Celui-ci paraissait particulièrement confortable… Mais ses yeux glissèrent bien vite vers les visages pâles représentés, leurs cheveux blancs aux reflets immaculés, et leurs yeux rouges et vibrants, bouillonnants comme l’aurait fait des flammes, semblables à ceux de Duscisio. Toutes ces personnes devaient appartenir à son peuple, si ce n’était à sa propre famille. Tous ces faciès souriants, ces regards rieurs… Proche où non de son ami, ils avaient l’air de personnes aimables et douces. Comment expliquer qu’ils ne soient plus aujourd’hui ? Duscisio lui expliqua à cet instant qu’elle pouvait le consulter à tout instant quand la nuit serait venue. Peut-être serait-ce le cas, même si habituellement elle profitait du sommeil. Puis il se retourna vers elle, lui disant une phrase qui aurait peut-être plus d’effet qu’il ne pouvait le savoir. Même si son visage restait inerte, un frisson délicat parcourut son dos, puis glissant le long de ses jambes pâles jusqu’à ses extrémités.

Chez elle… Du plus lointain souvenir dont elle pouvait encore se remémorer, aucune maison ni aucun lieu – sauf peut-être l’océan – n’avait été sien. Que ce soit l’endroit où elle était né, et si vite devenue fantôme, où la ville de glace et son herboristerie, elle ne pouvait penser les endroits comme étant ses foyers. Ce sentiment de désertion ne pouvait réellement s’expliquer… Peut-être dans le fait qu’elle n’ait jamais eut d’attache, ni d’endroit où elle se sente pleinement en sécurité. Que seul les crocs glacials de la mer ait contenu son errance pendant quelques années, et qu’ils aient pu contenir la force de sa pensée. Et que ces mots, les mots précis qu’il venait de prononcer, ne lui ait jamais été dit. Les entendre de sa bouche lui provoqua un trouble étrange, une charmante mélancolie comme une envie de pleurer, et à la fois une violente reconnaissante. Une envie de le prendre dans ses bras, de s’y emmitoufler jusqu’à disparaitre, d’enfouir son visage pâle entre ses mèches d’argent pendant des heures pour lui avoir enfin offert la chance d’avoir un endroit où retourner quand les jours seraient sombres. Mais ses bras restèrent de verre, et son souffle calme. Seul un sourire figé et des yeux rougis éclairèrent son visage d’une lueur étrange difficile à lire.

Puis le jeune homme virevolta encore, se tournant cette fois-ci vers les étagères gorgées de livres qui montraient bien le poids de la connaissance. Des dizaines de livres qui s’exposaient, de toutes formes et de toutes tailles, et qu’elle devinait de tous sujets. Il confirma bien vite, expliquant qu’il y avait dans cette bibliothèque toute la connaissance de son peuple, tout son savoir… Mais bien sûr également dans sa langue. Elle l’avait entendu parler pendant des incantations, des prières qu’il avait faites, et dans certaines paroles qu’il lui avait dite sans qu’elle ne puisse comprendre. Ouvrant un livre, il lui présenta les rudiments écrits du langage alors que légumes et fleurs défilaient sur le côté. Si elle savait ce que c’était, ses propres connaissances parlaient et non ce qu’il y avait d’écrit sur le papier, qui était pour elle un véritable charabia. Il lui faudrait du temps pour apprendre à manier cette langue… Duscisio le rappela très bien peu après. Mais son élève était particulièrement motivée. Soudain, il changea complètement de sujet, invitant à la consommation… Inutile de préciser que le premier alarmer était un félin à l’ouïe particulièrement fine…

A force d’entendre parler la langue terrane et de voir Othello, quand ils ne communiquaient pas avec des bruits étranges, utiliser sans arrêt les mêmes mots en s’adressant à lui, il avait fini par mémoriser les rudiments du langage. Le simple mot faim lui suffisait pour comprendre qu’il y avait probablement à la clé une quelconque récompense comestible. A peine l’herboriste eut-il finit de parler que Drasha était déjà assis devant lui comme un chat, sa queue tigrée battant régulièrement une mesure imaginaire. Othello sourit pleinement devant son familier enjoué et vorace. Il offrait à lui tout seul un spectacle…


« - J’en connais un qui répond à l’appel. » Sourit la demoiselle devant son protecteur. « Je ne serais pas contre une gorgée d’eau, si cela est possible. » Finit-elle par demander un peu timidement.

Ses yeux ne pouvaient cependant pas s’empêcher de fixer les tableaux qui étaient accrochés partout autour d’eux. Quand le moment sera venu, elle pourrait peut-être demander que leur était-il arriver… Mais elle savait que ce souvenir était certainement douloureux. Il y avait certains chapitres qu’il ne valait mieux découvrir qu’en fin de volume, et certains sujets qui ne s’abordent une fois les liens serrés, et l’atmosphère propice. Elle savait bien que le moment n’était pas venu, que cet histoire pourrait attendre. Seulement, elle avait repéré plus tôt deux visages sur une peinture qui l’avait marqué. Peut-être pourrait-elle s’avoir pendant son séjour qu étaient-ils ? Pendant que l’herboriste était en cuisine, la demoiselle s’assit sur un fauteuil, le dos droit, le visage levé vers lui un sourire au lèvre, souhaitant continuer leur échange qu’elle aimait tant.


« - Mais dites m’en plus sur vous. Comment vous portez vous depuis ces derniers événements, qu'avez-vous faits pendant tous ce temps ? » Puis elle acheva à demi-mot, comme pour elle-même. « Je suis vraiment heureuse de vous revoir… »
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeJeu 5 Sep - 21:01

Elle était ici chez elle. Le fait de prononcer cela semblait lui faire plaisir, mais ne le montrait pas. De son côté, Duscisio se contentait de la regarder comme il le faisait entre deux phrases. Il ne pouvait la quitter des yeux très longtemps depuis qu'il était à nouveau ensemble. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir, la hâte d'avoir fini ses remèdes tout en restant professionnel, la faire monter dans sa demeure, lui montrer l'étendu de leur connaissance, les livres. Le fait de la faire savoir chez elle était sans doute le plus beau cadeau que l'on pouvait lui donner. Sans se soucier de ce cadeau, pensant que la demoiselle avait son herboristerie à tenir, ainsi que le temple à s'occuper avec ses sœurs, l'offre de sa maison outre le fait qu'il allait même avoir l'intention de lui donner la clef de la maison pour qu'elle puisse se sentir chez elle. C'était un fait, il était prêt à tout pour la rendre heureuse s'il le fallait. Maintenant, le courage n'avait plus qu'à attendre le bon moment pour se manifester. Il était proche, il le sentait.

Se doutant bien que le félin serait le premier à réagir, Duscisio sortie de la réserve un morceau de viande assez conséquent, assez gros pour le voir reput jusqu'au matin avec un peu d'espérance. Le posant sur le rebors de la cuisine, il ferma la réserve, pour qu'il ne soit pas tenter de l'ouvrir d'une quelconque malice, avec la clef qui était rester pour empêcher de Duscisio d'en faire de même quand il était plus jeune. Le morceau de viande étant déjà vidé de son sang il ne manquait plus qu'à le mettre au bon endroit pour qu'il le mange sans le faire attendre plus longtemps. Il le déposa au coin de la porte, à côté du chemin menant à la cuisine pour ne pas trébucher sur l'animal.


Tient mon grand. Comme promis !

Une promesse à un animal, mais une récompense pour avoir faire se qu'il avait demandé et toujours fait même avant qu'ils ne se rencontrent : Protéger la demoiselle. Un accomplissement comme celui ci méritait un bon morceau de viande. Il était reconnaissant à Drasha, alors il le gâtait comme il l'avait gâté.
La demoiselle ne demanda que de quoi boire, alors le rosier blanc ouvrit l'un de ses placards pour en sortir un récipient et deux verres à eau afin de les poser sur l'évier vide. Prenant la cruche tout en pompant l'eau afin de la remplir, suffisamment pour plusieurs personnes.  Questionnement curieux de la demoiselle qui lui demandait se qu'il faisait depuis tout ce temps, depuis la semaine où ne se sont vus.


J'attendais... Loin d'attendre en ne faisant rien, j'attendais en travaillant encore et encore jusqu'à que le jour tant attendu, arrive.

Il arriva au niveau de la table basse pour déposer se qui avait été demandé, versant un verre d'eau et lui tendant afin qu'elle le prenne, avant de passer au sien pour s'en verser à son tour et prit place sur le bras du fauteuil, porta un toast pour le plaisir d'en faire un malgré que ce ne soit que de l'eau et bu le verre d'un seul trait.


Plus professionnellement, je travaillais sur la serre que je vous ai présenté. J'ai passé plusieurs jours à savoir comment acceller la croissance des plantes à partir du don que Baria m'a donné. Chaque plante à sa manière de pousser, il faut savoir comment et le reste parrait facile. Comme la Pistilose.

Quand on connait le jeune homme comme le connaissait la demoiselle, il était très facile de déterminer que la Pistilose était la première à avoir eu test de ses essais afin de la contrôler sur tous les angles. Cela fut très difficile, pour en conclure à se qu'il en fait aujourd'hui.


La graine que j'ai dans le corps en a fait du chemin depuis. Cela date du début de l'épidémie passée. Aujourd'hui je peux enfin la travailler afin de connaître toutes les possibilités de cette plante pour le moins unique. Je ne sais quasiment rien d'elle, comme mon peuple en a été ignorant que sauf de son existence.

Il prit un autre verre d'eau, en proposa à la demoiselle si celle ci avait fini le sien. Il buvait un peu et continua de plus belle. Il montrait à tel point il aimait se qu'il faisait, ses yeux en était émerveillés.


Puis il y a les plantes que je trouve un peu partout. Mon expérience fait que je trouve facilement ce que je cherche.

Avec se qu'il avait trouvé avant l'arrivé de la demoiselle, l'orchidée des nymphes, sa collection d'herbes rare se remplissait de jour en jour à fur et à mesure qu'il voyageait. Il les cherche depuis tellement de temps, plusieurs mois maintenant qu'il parcourt les terres à leur recherche à partir de se qu'il lisait dans les nombreux livres qu'ils possédaient dans sa demeure, dont l'un d'eux était posé sur la table basse.
Pendant qu'il montrait à nouveau les manuscrits d'herboristerie, il expliqua que tout était écrit dans cette bibliothèque et en plus de se qu'il avait appris avec ses parents durant des années.


Je possède beaucoup de fleurs, herbes, arbres plus ou moins rare selon les espèces. Je possède même deux d'entre elle qui ne demande qu'à être...

Il s'arrêta net, se leva pour montrer certains livres mais sans en prendre aucun autre. Il montra la première des plantes en faisant pousser une rose blanche sous sa manche droite, en une toute petite poignet celle ci était éclo, Cristal de sa lueur bleutée s'éteignit une fois que celle ci prit sa forme définitive. Il coupa de ses doigts la tige de la rose blanche pour la poser sur la table. Il s'agissait maintenant de dire quelle était la seconde plante. Quelque chose le rendait muet à propos de celle ci. Ne portant plus regard sur la prêtresse, il parla lentement, d'un doute soudain et profond.

Haha... il y a tellement de choses à dire que je ne sais pas par où commencer.

Il riait jaune. Il savait que c'était dans le fils de cette conversation qu'il devait le dire, mais il ne le pouvait pas, attendant comme un signal afin que l'aveu qu'il cherchait à faire soit enfin révélé. Les mots sur le bout de la langue, les gestes sur le bout des doigts, un pincement au cœur que cela lui faisait mal. La main sur la poitrine à froisser sa chemise par cette douleur, le visage montrant bien qu'il en souffrait. Cela faisait mal, cela lui faisait mal de ne pouvoir le dire. Tellement de portes lui sont fermé que la première semble inutile à franchir...


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 8 Sep - 14:57

Le temps s’était arrêté. Les nuages qui recouvraient le ciel brumeux s’étaient arrêtés dans leurs courses, le bruit intense des rues s’était tu. Seuls les bruits gutturaux provenant de la bouche vorace du félin remplissait le fond de la pièce pendant que l’albinos parlait de son travail, de ses trouvailles, et de sa vie en général. Du moins, c’était ce que la demoiselle pensait. Bien sûr que la ville était toujours aussi bouillante, que les cris de la foule étaient toujours aussi forts, que le ciel se mouvait continuellement à son propre rythme. Mais depuis une minute ou deux, elle n’avait plus que l’herboriste dans ses pensées et laissait ses paroles monopoliser son esprit. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas profiter d’une conversation normale et en bonne compagnie qu’elle comptait bien profiter de celle-ci au maximum, focalisant sur ses yeux rouges toute son attention. Au fin fond du fauteuil, Othello restait silencieuse, les yeux doux et curieux, le verre à la main où vagabondait le cristallin liquide. Elle ne disait rien, observant le jeune homme parler de son métier d’une façon si passionnée. Elle pouvait presque apercevoir dans le creux de ses yeux des lumières danser avec son excitation.

Les sujets s’enchaînaient un à un. D’abord son métier et ses activités, les plantes qu’il chérissait et qu’il avait travaillées dans sa serre. Maintenant que l’épidémie était en récession, il devait avoir plus de temps libre à passer avec ses protégées. Mais pendant les heures les plus sombres, la demoiselle ne doutait pas qu’il avait du être dans le feu de l’action. Depuis la création du remède au temple de Delil, il y avait des mois de cela, l’herboriste avait du être extrêmement sollicité. Il était l’un des premiers producteurs du pays après tout, peut-être même de tout le pays. Et maintenant qu’elle connaissait un peu plus ses objectifs, elle comprenait facilement qu’il avait du travailler dur pour pouvoir fournir le médicament au plus grand nombre, et à bien plus encore. Ses yeux bruns s’assombrirent un instant, repensant à l’enfer du temple. L’épidémie était loin d’être finie… Et elle avait emmené dans son sillon le sang d’êtres innocents, pris par les brasiers d’un débats qui les dépassaient tous. Les Dieux n’étaient pas tendres avec eux, ces derniers jours, et tous devaient affronter ces épreuves qui ne leur était peut-être pas destinées.

Ses longs cheveux coulaient en cascade le long de son épaule droite, recouvrant ses cuisses déjà enveloppées de la cape de velours. Ses oreilles étaient tendues vers son impétueux ami. Elle avait finit par croiser ses doigts autour du verre qu’elle tenait et dont elle sirotait le liquide comme un met raffiné. L’eau méritait d’être traitée ainsi, et d’être savourée comme une boisson d’exception. L’herboriste poursuivait son discours, et la sirène buvait chacune de ses paroles. Sa simple voix l’apaisait, l’intriguait comme la berçait, et elle appréciait chacuns des mots qui sortaient de ses lèvres. Il pourrait parler pendant des heures en recevant la même attention. Puis il vint à parler de la pistostilose, la plante qu’il habitait dans son propre corps. Une lueur de méfiance irisa alors ses yeux comme ceux de Drasha. Les deux êtres étaient toujours menacés par la chlorophyllienne, bien qu’il affirme qu’elle soit devenue parfaitement domptée. Son évocation ramenait à leurs mémoirs des imaages violentes d’une souffrance atroce, que plus jamais la jeune femme ne voulait voir chez personne. Un peu étranger à ça, le félin se contentait de se dire qu’il s’agissait d’un ennemie tant qu’on ne lui aura pas prouvé le contraire. Mais Othello se du se résoudre à sa confiance pour le Blanc. Si il le disait, c’était la vérité, la plante était maîtrisée à présent.

Ouvrant des livres, lui présentant les représentations des plantes qu’il recherchait où qu’ils avaient trouvé, il paraissait captivé par son métier. Comme un oiseau, il volait de livre en livre, de page en page, se frayant un chemin jusqu’aux illustrations les plus sophistiquées que la demoiselle dévorait des yeux. Le voir aussi consumé était un plaisir, et fit naître un sourire aux coins de ses lèvres, et des yeux tout aussi amusés de regarder son hôte dans cet état. Elle en oubliait presque la folie dans lequel ils vivaient tous captifs, et la noirceur des derniers temps. Assise dans ce fauteuil comme si elle y avait toujours été, comme si une part d’elle était destinée à cet endroit. Le hasard avait bien fait les choses de les mettre sur le même chemin durant cette chaude journée à Lokram. Ou peut-être même sous les flocons d’Hellas… Mais était-ce seulement le hasard ? Seuls les Dieux pouvaient répondre à cette question. Une chose était sûre, sous ses mèches immaculées, derrière son masque de givre brisée, elle finissait par être heureuse, par se sentir… Chez elle. Et si ce n’était pas la maison qu’elle convoitait, mais bien la compagnie de son propriétaire, alors elle se dit qu’elle avait peut-être rencontré quelqu’un qui se rapprochait le plus de sa famille, un ami éternel qui pourrait compter sur elle, comme elle sur lui.

Quand la pièce se vit vibrée d’une lumière bleue, la demoiselle comprit qu’il était en train d’utiliser sa magie. Lentement, un morceau de ronce s’échappa de lui pour faire naître une rose blanche qu’il coupa d’une traite pour la poser sur la table basse qui réunissait tous les siège et fauteuils du salon. Une simple rose aux pétales aussi purs que la neige et à l’envoûtant parfum. Il ne pouvait s’agir que de la première des fleurs dont il avait parlé précédemment. Mais quelle était la seconde ? Brûlante de curiosité, elle regarda à nouveau le jeune homme pour voir qu’il avait soudain changé…

Le rouge de ses yeux était-il plus sombre ? Et son sourire… Pourquoi paraissait-il si tendu ? Quelque chose n’allait pas, comme si derrière ses lèvres un fardeau l’empêchait de poursuivre le cœur léger. Il paraissait soudain mal à l’aise, la main crispée sur sa poitrine à travers ses vêtements, essayant d’attraper son cœur. Abattu. Parler de fleur pouvait-il provoquer cela ? Othello était étonnée devant un si violent changement de cap. Quoiqu’il ait voulu dire, cela devait être grave. Mais quoiqu’il ait fait, elle ne pourrait lui en vouloir. Ni même être énervée. Se levant doucement de sa chaise alla vers lui pour poser sa petite main froide sur la sienne et lui répondre d’un sourire. Peut-être pouvait-elle le calmer comme il l’apaisait, elle ?


« - N’ayez crainte Duscisio, chaque histoire à un commencement, quel qu’il soit. Vous pouvez le choisir aussi librement que vous le souhaitez. » Lui dit-elle d’un ton doux et rieur, s’étonnant presque de voir une voix aussi mélodieuse sortir de ses propres lèvres orangées.

Depuis qu’ils se connaissaient, elle devait bien l’admettre : elle avait changé. Peut-être pas avec le commun du monde pour qui elle était encore une dame de froid, ou un hybride étrange et repoussant d’une race que l’on évite parfois. Mais avec lui, elle était autre. Il était le seul pour qui elle enlevait son masque, avec qui elle pouvait rire sans avoir peur du monde, peur de la vie. Et avec lui, elle voulait rester cette jeune femme souriante et calme, curieuse d’apprendre et de savoir, et de converser sur tous les sujets possibles. Resserrant son emprise sur sa main usée d’herboriste endurci, elle regarda une nouvelle fois son visage à la peau de lait, pâle, lunaire même, comme ses cheveux de lins blancs comme l’aurait été une pleine glacée une matin d’hiver sous la douceur du soleil, et ces deux yeux rouges venus d’un temps jadis et d’un peu entier qui les lui avait transmis. Pour certains, ils auraient évoqués le sang. La demoiselle y avait d’abord pensé. Mais à présent, elle voyait bien plus. Le feu, le ciel au moment de l’aurore, et même les fleurs aux pétales pourpres qu’il affectionnait tant. Entrouvrant à nouveau la bouche, elle finit par dire joyeusement :

« - Alors, quelle est cette deuxième plante ? »
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 8 Sep - 16:16


C'est plus difficile que cela en à l'air. Le courage est là mais quelques l'en empêche. Avouer, avouer était la seule chose qui lui reste à faire. Se tenant le cœur comme s'il en allait être déchiré. Cela faisait mal, atrocement mal. Et le parasite chlorophyllien n'était pas en cause.
Comme tout le monde, il avait le droit de vivre, d'être libre, de manger ou de boire, de pleurer ou de rire, d'aimer ou de haïr. Les chaines qui le maintenait dans la solitude était maintenant brisé, il ne manquait plus qu'à émettre la formule magique qui le libérera du sort maléfique. Affronter un titanus serait tellement plus facile face à une telle épreuve.
Utiliser un peu de magie est tellement évident à faire, une épée est tellement plus facile à manier.
Ce n'était pas chose facile de pouvoir dire se qu'on a sur le cœur.

La jeune femme se leva du fauteuil afin de s'approcher de l'albinos proie au doute, posant sa main froide sur la sienne, il leva les yeux et ne fut plus prit de cette grimace affreuse sur son visage. Ses yeux rougeoyant se levèrent sur le visage de la sirène. Tout avait un commencement, les histoires comme la leur était la première concerner. Elle riait de joie à l'idée de lui dire cela, alors il sourit à son tour tout en laissant un regard inquiet de se qu'il pourrait se passer, les conséquences de son acte. Bonne ou mauvaise, c'était son devoir de le faire. Parler de deux fleurs était un pas qui lui facilitait la tâche, une version imagée de la chose qui engageait à le lui faire dire. C'est alors qu'elle demanda quelle était cette seconde plante.
Il posa sa seconde main sur celle de la jeune femme, par ce geste il lui fit de rester à proximité. Par ce geste il posa cette même main sur sa joue et lui tenait sa tête.

On peut passer sa vie à chercher la fleur parfaite, et ce ne sera pas une vie gâchée.

De son pouce il caressa sa joue, de sa main sur la poitrine, il lui prit l'épaule, de son visage il en approcha leurs lèvres pour un baiser et une explosion de sentiment dans ce contact qui ne dura pas plus d'une poignée de seconde. Il en ferma les yeux jusqu'à la fin, lâcha tout contact pour lui prendre ses mains après s'être éloigner d'une vingtaine de centimètre d'elle. Ainsi de ses yeux rouges passionné il la regarda au plus profond de son être, montra le plus profond des sentiments et avoua :

Mi vi atim. Othello. Vi ichitri li limilia di mi via.

Comme son père avant lui, il utilisa la formule et un ton qui ne demandait pas de traduction. C'était peut-être incompréhensible, mais la manière dont il l'avait dit suffisait amplement. Mais par respect pour elle, par être sur de d'être fait comprendre il se répéta tout en complétant :

Je vous aime, Othello. Vous êtes l'étoile de ma vie.
La fleur la plus rare que l'on puisse posséder. Peu importe se que vous êtes ou se que vous avez été. La vérité est présente comme je suis en face de vous à avouer mes sentiments.


On aurait dit un gamin qui avouait à une petite fille, mais au point ou en était commencé cette histoire, dans ses sanglots de bonheur qui traversait sa voix, au prix de toutes sorte de question qui se tramait encore dans sa tête. La situation religieuse de cette femme, se qu'elle allait répondre, comment allait-elle le prendre.

Je désire affronter tous les dangers pour vous en protéger. Avec mon épée, avec ma magie, avec mon amour. Je veux être votre bouclier comme vous en êtes ma fleur qui égaie mes journées. Le temps passé avec vous est tout se qu'il y a de plus cher à mes yeux.

Il ne pouvait se permettre d'aller plus loin. Ne pouvait aller plus loin. Il en était soulagé, mais ne le montrait pas. Et d'un seul coup il s'est dit que c'était une mauvaise chose, une chose atroce que d'avouer tel sentiment à une prêtresse qui s'était jugé de servir Kesha et ses sœurs jusqu'à la fin. Quel horrible choix il était en train de lui faire faire, entre lui et son devoir, entre ses sœurs et un homme.
Il se rejeta mutuellement la faute en lâchant ses mains, la joie s'était éteinte soudainement alors qu'il énonça ce point particulier qui appartenait à la jeune femme.

Mais vous êtes une prêtresse... Je ne sais même pas si vous avez ce droit, cette opportunité...

Il n'engagea même pas la possibilité d'avoir un enfant à cause de bien des choses, la première étant son statut et l'autre le pacte qu'elle avait passé... C'était atroce. Il aimait Othello, il l'avait même avouer et voilà que maintenant il affrontait un dilemme tout se qu'il y a de plus mauvais...


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeMar 10 Sep - 1:56

Si le temps avait cessé sa course, alors il rattrapait en un instant son retard. Drasha était toujours allongé devant la cheminé, absent, étranger à tout ce qu’il était en train de se passer. Il n’en avait même pas conscience. Pouvait-il seulement le comprendre ?

Pour aider le jeune homme, la demoiselle s’était levée de son fauteuil sans se douter de ce qu’il allait se produire. Pas un indice ne l’avait mise sur cette piste qu’elle ne maîtrisait pas. Le contact de sa main ne lui avait pas paru différent… Ni ses gestes qui devenaient étranges. Sa main sur sa joue n’était pas frustrante, Othello avait la sensation qu’elle était à sa place alors qu’elle glissait vers sa nuque comme pour aider sa tête à se maintenir. Son autre main était glissée sur la sienne comme elle l’avait fait avant. Leurs yeux unis dans une énième embrassade, la phrase qu’il prononça fut reçut comme une belle citation. Des années passées loin de tous contacts forment un esprit, lui inculquant des réflexes et des instincts autres que ceux que la société prône. La bataille et la nature prend une place que les signes et les relations n’ont plus. A cet instant, la demoiselle aurait bien plus aisément comprit la position d’attaque de n’importe quel léviathan plutôt que de déceler le compliment qui venait de lui être adressé. Seul son énigmatique sourire restait alors qu’elle voyait dans sa phrase la promesse d’une nouvelle histoire. Mais ce fut une histoire bien différente qui vint se confronter à des lèvres entrouvertes qui s’apprêtaient à répondre.

L’instant, la fièvre du contact la plongèrent dans un état de surprise, d’une frénétique confusion qui la paralysèrent un temps avant de reprendre ses capacités, amputés de leurs réflexes. La pression douce et moite, légèrement chaude d’autres lèvres sur les siennes imprégnèrent son esprit d’un chaos innommable, un mélange de sentiments que l’on avait du mal à discerner, allant de la surprise à la joie, en passant par l’attirance et le choc. Depuis son enfant, elle n’avait connu cette situation qu’une seule et unique fois, un fragment de seconde avait suffit avant qu’elle ne rejoigne la mère. Ses yeux étaient ouverts sur cette peau lunaire aux paupières fermées, sa propre bouche pétrifiée par ce contact inattendu. Ce ne fut que finalement qu’elle osa, timidement, rendre le baiser à son tour, essayant de réprimer la satisfaction de cet échange mutuel, et la tornade émotionnelle qui en émergeait. De rouge ses joues pâles s’étaient pâmées, mais elle seul sur son visage restait une expression de surprise et d’incompréhension. Son cœur battait si fort…

Que se passait-il ? Qu’allait répondre le garçon ? Cela ne faisait pas de doutes, et pourtant elle doutait. Comme si la voix grave qui résonnait ne pouvait dire ces mots. Ils ne pouvaient lui être adressés… Elle n’était qu’un fantôme parmi tant d’autre. Et lui, le grand herboriste que l’on appréciait, le magicien que l’on admirait, et l’ami qu’elle chérissait. Ou était-ce bien seulement un ami… Plus rien n’avait de sens. Il fit le choix de lui parler dans sa langue natale, rajoutant rapidement une traduction qui n’avait pas lieu d’être. Ses gestes, sa voix, ses yeux, tout son corps parlait tout seul. Mais sa déclaration vint confirmer la surprise. Ces mots étaient réels, le sentiment qu’il décrivait l’était aussi. Et sa force était brillante, arrachant à sa voix des tremblements adorables pour une nouvelle promesse de sécurité, laissant naître en elle une des plus profondes impressions de sécurité qu’elle n’ait jamais connue. A ce moment, elle eut la sensation d’être devenue quelque chose de précieux, de désiré par quelqu’un dont elle n’avait même pas été capable de lire l’esprit. Pendant un instant, le silence s’installa, comme pour venir apaiser leurs esprits enflammés. Le brouillard se dissipait petit à petit, laissant place à la vérité, telle qu’elle était.

Duscisio l’aimait. C’était encore une surprise, mais le voile s’en levait petit à petit. Quelques bribes de souvenirs remontaient. Ses gestes tendres à son égard. Ses regards. La façon galante et royale avec laquelle il l’avait porté au Haut-Monastère. Ses larmes à leur retrouvaille. Toutes ces petites choses que paraissent anodines et qui maintenant commençait à rayonner. Ses yeux bruns gorgés d’innocence étaient incapables de voir ce qu’il y avait en face d’eux. La demoiselle soupira sereinement. Elle était vraiment un modèle de naïveté.
Ne sachant qu’elle réponse donner, elle voulut bredouiller quelque chose, mais il le fit le premier, rappelant à tous deux la réalité de leur situation. Pendant cet instant d’intense frénésie, elle en avait presque oublié sa condition, ses vœux qu’elle avait prêté. Qu’elle avait déjà dédié son corps et son esprit à la servitude de la Déesse. Pour la première fois depuis son baptême, elle regretta ce choix. Elle avait toujours pensé qu’elle ne pourrait jamais aimer, ou être aimée. Que cela était réservé à d’autres plus belles et plus sages, plus souriantes qui remplissaient à merveille toutes les conditions d’épouse parfaite. Et si il n’était nullement question de mariage ici, le fond était semblable… Ses pupilles se rétractèrent soudain. Non, cela était complètement différent. Kesha n’avait jamais interdit à ses enfants d’aimer. Si le mariage signifiait pour l’instant de devoir quitter son ordre, elle était libre d’aimer qui elle voulait, d’étreindre qui elle désirait. Et Kesha, la Déesse de la féminité, ne devait-elle pas sourire en voyant ses enfants ainsi ?

Cette pensée l’apaisa un peu plus, laissant filer les secondes chargé de calme. Penser à Kron dans un moment pareille serait désolant, aussi cela fut-il écarter. Mais elle ne devait pas garder le silence trop longtemps, la sirène l’avait aisément compris derrière ses boucles claires en voyant le visage déconfite du jeune homme, victime du poids de la pression et de ces conséquences. Mais au fond, celles-ci n’étaient pas aussi grave qu’il pourrait le penser. Affirmant à son tour son emprise dans ses mains, elle lui renvoya un regard chaleureux, chargé de reconnaissance, et hésita même à le prendre dans ses bras. Mais quand elle ouvrit ses lèvres, seul un bredouillement incompréhensible s’en échappa, révélant le poids de sa surprise et de son inexpérience.


« - Vous… Enfin, je… »

Vite, elle devait trouver quelque chose. Mais quoi dire ? Aucun mot, ni aucun discours ne lui apparurent à cet instant. Et alors que le sablier tournait et que s’envolaient les précieuses secondes, rien de cohérent ne lui venait à l’esprit. C’est alors qu’elle comprit. Les gestes parlent bien plus que les mots, non ? Lentement, elle approcha la main enlacée dans la sienne de sa nuque fraîche pour la poser contre sa peau nue. Là, contre le dos de sa main, l’herboriste devait certainement sentir les battements incessants et rythmés de son cœur. SI il pouvait exploser, il l’aurait fait il y a bien longtemps de cela. Mais il était encore là, incertain de ses sentiments, incertains de ses pensées, mais bien là, battant pour lui. Gardant cette posture encore quelques minutes, Othello pensa, le regard clos et ses deux mains enveloppant doucement le poignet et les doigts de son aimant protecteur. Et au bout de plusieurs minutes, elle finit par s’ouvrir à nouveau, sachant à présent ce qu’étaient ses pensées comme ses mots futurs.
A présent, il ne manquait plus qu’à les faire franchir ses lèvres. Et la première vérité qu’elle devait affronter était celle-ci : l’aimait-elle, elle aussi ? Elle n’en avait aucune certitude. Tout ce qu’elle pouvait affirmer était qu’elle ressentait pour lui une profonde affection, même un besoin. Que sans lui, elle était absente et cachée. Qu’il était sa famille. Mais était-ce suffisamment pour aimer ? Un sourire ornait ses lèvres. Cette réponse, le temps le lui donnera peut-être. Ça y était, elle pouvait enfin lui répondre, le libérer de son fardeau d’attente et de crainte.


« - Je vous remercie infiniment pour vos mots, ils me vont droit au cœur et me comblent de joie. Vous être mon protecteur, et mon ange venu me garder, vous le serez toujours. Mais je ne suis pas sûre de ce que je ressens encore… » Elle marqua une légère pose pour retrouver ses mots, et poursuivie, encore plus sereine. « Mais nous ne le saurons qu’avec le temps. Après tout, chaque histoire à un commencement. »

La demoiselle finit par abdiquer, le guidant jusqu’à ces bras pour une étreinte qu’il était libre de refuser. Et pendant qu’elle faisait ainsi, elle priait pour qu’il comprenne que ce n’était pas un refus, mais bien une possibilité. Qu’elle était prête à se confronter à ses sentiments. Que peut-être elle l’aimait elle aussi, sans le savoir. Car après tout, elle ne se rendait pas encore compte elle-même de ce que cela pouvait impliquer pour eux deux, et elle savait pertinemment que derrière cette première joie se cachait toutes les conséquences à saisir et affronter… Il l’avait mis au pied d’un monde inconnu qu’ils avaient maintenant à découvrir.
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeMar 10 Sep - 12:58

Lorsqu'un aveu est réalisé, soit un moment de culpabilité s'en ressent que la personne doit en subir les conséquences, mais il y a aussi des moments de joie et de bonheur qui font que l'aveu nous fait sentir léger au point de s'envoler.
Surmonter par les deux sentiments, l'albinos était statique entre rester au sol et s'envoler par son aveu qui n'avait rien de méchant, mais rien de grave non plus.
L'aveu d'amour qu'il fit à Othello après des semaines, si ce n'est des mois, de réflexion. Entre les ruines incandescence pour aller récupérer la Fleur des cendres, le temple de Delil pour démultiplier les remèdes, les émeutes au Haut monastère, tant de moment où il put la croiser, encore et encore afin de réfléchir à la question dont la réponse était en fait si évidente : Oui, Duscisio aimait Othello.
Peu importait ses origines, ses obligations, ses vœux, son apparence. La bataille pour son cœur était maintenant achevé et pouvait se permettre d'y voir une contribution agréable dans sa propre vie. Retirez-lui son bonheur de n'importe quelle manière que se soit, il ne pourra que vous le faire regretter. Il était tant prêt à faire tout pour elle. Et comme il l'avait dit de sa propre bouche, il sera son épée et son bouclier.

Ne pouvant répondre à un tel aveu sur la minute qui suivait, la demoiselle était prises d'une confusion assez importante. Cela faisait beaucoup de choses pour elle qui vivait également la confrontation de son cœur pour la première fois. Les deux êtres étant dans la même situation, à quelques jours prêt. Que pensez que le choix n'était pas aussi grave qu'il le pensait, la surprise ne rendait que les choses plus confuses dans un moment si soudain. Mais il y avait quelques choses, un détail qu'il pouvait remarquer : Elle en était heureuse, mais ne trouvait pas les mots sur l'instant.
Malgré certain point, Duscisio avait le sourire. La voir ainsi désorienté était si beau, elle était si belle en portant ses traits de surprise qu'il resta à quelques centimètres afin de la rassurer si le besoin était. Ses yeux, ses pupilles serpentins la regardant en ses traits vivifiés. Elle était si belle par le fait qu'il en était amoureux ?
Dépourvu d'expérience dans le domaine contrairement à son métier dont il en était maitre, ses successions d'événement avait de quoi le rendre confus également, mais il en était si content. Peu importe le temps qu'il avait passé à se poser la question, la réponse maintenant évidente en était révélée.

Ne quittant pas le contact depuis le début, elle posa la main de l'albinos sentant le battement de cœur de la demoiselle devant un moment comme celui ci ou ses pensées en étaient désordonnées. Ce cœur battait si fort que les vibrations en étaient bien caractéristique, son organe vital était sur le point d'exploser de joie.
C'était maintenant à son tour de trouver la réponse de la question qu'il s'était lui-même poser pendant des jours : L'aimait-elle ?
Les mots qu'elle utilisait portait à confondre le refus de la possibilité de sentiments réciproques. Mais l'invitation à se serrer l'un contre l'autre, sentir leur poitrine en contact était loin d'être refuser. Ils étaient jeunes, avait tout le temps devant eux pour se connaître et se reconnaître mutuellement. Et par la bienfaisance du temps, faire naitre un amour réciproque.
Ils étaient dans les bras l'un de l'autre, Duscisio caressa ses cheveux pendant que l'oreille de la Yorka était chatouillé par des lèvres respirant joyeusement. Il ferma les yeux, profita encore de ce contact qu'il voulait garder autant que possible.

Laissons-nous libre de tout jugement, découvrant un monde qui nous ai inconnu... Je vous ferai partager le monde dont j'en suis la dernière clef, de connaissance unique, d'expérience intense. Vous êtes l'étoile de ma vie qui éclaire les ténèbres d'un monde qui nous ait inconnu.

Sans se relâcher de l'étreinte, ses mains sur ses avant-bras pour la tenir proche de lui, il répéta la formule d'amour qu'il avait déjà énoncer une fois, qu'il énoncera autant de fois qu'il le pourra tant que cette formule sera juste et qu'il sait ou combien qu'elle va durée une éternité.
Il leva une main pour lui tenir le visage, informant son intention qu'il avait de l'embrasser encore une fois, mais pour un temps plus long encore que le premier. Ses lèvres entrèrent encore en contact avec les siennes, pour une longue minute. Une main restant sur son avant-bras, l'autre ne descendant pas plus bras que la hanche, considérant qu'elle trop loin trop tôt ne porterait pas bienfaisance.
Dans leur jeunesse et leur manque d'expérience, Duscisio ne pouvait que terminer son baiser pour poser son front contre le sien, souriant à pleines dents. Que faire dans une situation comme celle-ci ? Que dire ?
Rester dans ses bras était bien la première chose qu'il voulait, le temps pouvait passer tant qu'il le voulait. C'était son cadeau de vie et récompenses d'un sentiment qu'il n'aurait jamais cru possible par bien des caractéristiques...

Ma princesse voudrait quelques choses pour se faire plaisir ?

Il n'y eut que cette question qui lui vint en tête. Lui faire plaisir autant qu'elle lui en donnait pas sa juste présence qui le comblait fortement. Ne la lâchant pas, il fit un demi pas en arrière, lui prit les hanches et resta ainsi pour la regarder dans les yeux, toujours sourire aux lèvres. Le soleil commençait déjà à se coucher, alors que le tumulte extérieur se calmait petit à petit. Le silence de la grande pièce. Attendant toujours se qu'elle réfléchissait à vouloir de sa part. Un bain, un repas, un récit de ses voyages, en apprendre plus sur lui ou les siens, même les deux.
Tel un servant à sa majesté, prêt à faire n'importe quoi pour elle comme elle le désirait. Car il était son protecteur.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 13 Oct - 18:33

A mesure que les nuages défilaient, que le ciel s’assombrissait pour devenir une encre compacte, les rues de la ville devenaient calmes, s’apaisaient petit à petit après leur fièvre quotidienne. Si ce n’était pour quelques cris et quelques complaintes, le silence se faisait petit à petit, finalement. Enlacée dans une étreinte charnelle, le regard brumeux de la sirène ne pouvait que voir les lumières déclinantes pâmer le ciel alors que celui-ci commençait à revêtir un millier de couleur à travers les vitres irisées des fenêtres. C’était un océan étrange qui habitait son esprit. Un gouffre remplie d’une eau clair de sentiments, plus ou moins dessinés, plus ou moins vagues, dans lequel elle ne trouvait ni repère ni supériorité. Incapable de faire la différence entre eux ou de les comprendre pleinement, elle ne pouvait que flotter calmement sur cette mer d’huile dans l’espoir de finalement couler parmi ces eux pour pouvoir enfin être capable de les saisir, de se noyer dans l’une de ses émotions miroitantes comme insaisissables.

Un souffle rieur chatouillait son oreille, créant sur celle-ci des soubresauts de temps à autres comme l’aurait fait un animal. Ses mains fines s’agrippaient à ce qu’elles pouvaient, la chemise du jeune homme faisant un solide rebord. Elle avait remonté ses bras dans son dos, reposant son menton sur son épaule, sentant les doigts laiteux de l’albinos se glisser entre ses mèches d’argent, revenant encore et encore dans de longues caresses qu’elle n’aurait su décrire. Une odeur de musc et de milles autres fleurs se dégageait de ses vêtements comme de sa peau, la laissant rêveuse, perdue dans une forêt infinie. Ses yeux d’ébènes étaient à demi clos, perdu dans le lointain de la ville sans que l’on puisse lui trouver un point fixe. Son esprit vagabondait entre tant de pensées… On n’aurait pu en faire une liste.

Maintenue docilement entre ces bras protecteur, elle se laissa entièrement faire quand le jeune homme la décolla légèrement de son abri charnel pour entendre sa voix lui déclamer de nouveau ses feux d’un ton aussi innocent qu’envoûtant, laissant parfois trembler une malice maladroite signe d’un premier amour. La demoiselle ne s’était jamais posée la question sur ses antécédents amoureux, ni même si il avait déjà succombé aux charmes de quelqu’un avant elle. Que dire d’une telle pensée dans un instant pareille à celu-ci ? Alors que sa voix flamboyante lui soufflait une fois de plus son serment éternel, la sirène ne su retenir le rouge de lui monter aux joues, comme un aveu de son honneur et de sa timidité. Si il ne tenait qu’à elle, elle fondrait une nouvelle fois dans ses bras pour s’y enfouir une nouvelle fois. Mais avant qu’elle ne puisse réagir, il prit les devants, glissant ses doigts sur son visage strié de quelques traits marins pour rapprocher le sien. En le voyant s’approcher ainsi, elle sentit son cœur s’accélérer de plus bel. Elle n’était toujours pas accoutumée à ce contact, ne sachant encore en manier toutes les subtilités. Pire encore, elle ne savait ce qu’il ressentait à chaque fois que leurs lèvres se rencontraient encore et encore. Avec maladresse et timidité, elle poursuivit l’échange, sentant pourtant poindre dès qu’elle sentait sa peau fine une fièvre envieuse naître au fond d’elle et croître petit à petit sans qu’elle ne puisse la faire taire.

Il rompit lui-même leur échange pour poser son front sur le ciel, ne laissant à l’hybride que la vue de ses yeux sauvages et pourpres, allègrement plissés, témoins du sourire ravi qu’il devait lui envoyer. A un tel regard, on ne peut que renvoyer la même expression, le même teint de malice et de joie, les mêmes yeux comblés. Ses mains étaient dispersées çà et là sur ses courbes. Othello accrocha alors les siennes dans son dos comme elle l’avait fait plus tôt. Ils avaient tout d’un couple amoureux et aimant… Ce dont elle n’avait pas encore l’habitude. Maintenant que l’intensité commençait à passer, que le silence remplissait la pièce de nouveau, que le ciel changeait ses couleurs azurs pour des teints plus chauds, des questions commençaient à venir lui hanter l’esprit. Mais ne voulant perturber son amant, elle le regarda de plus bel, l’écoutant attentivement lui demander ce qu’elle désirait, si il pouvait faire quoi que ce soit pour elle.

Cette question la prit de revers, tant et si bien qu’il la laissa sans voix. Que voulait-elle ? C’était une bonne question… Ses lèvres se pincèrent dans une moue interrogative alors que ses yeux dérivaient vers le plafond à la recherche d’une réponse. Que pouvait-elle bien vouloir à présent qu’elle était dans ses bras et qu’elle venait de recevoir son cœur… Cela la prenait de court. Oscillant ses yeux de gauche à droite, ses petites dents torturant sa lèvres inférieurs comme si elle détenait la réponse tant convoité. C’était étonnant comme son esprit s’était vidé en l’espace d’un instant. Après tant de nouveauté, de nouvelles expériences, elle en avait oublié que la vie suivait son cours et que le temps ne s’était pas figé. Que faire maintenant ? Devait-elle agir d’une façon différente ? Elle ne connaissait rien à cet univers. Même dans sa plus tendre enfance, ses parents n’étaient déjà plus que des étrangers au moment où elle gagnait ses premiers souvenirs. Et dans le monde qu’elle avait choisie, jamais elle n’avait pu voir de couples sous ses yeux pouvant lui montrer le chemin, la marche à suivre pour être aux yeux rouges du jeune homme une femme désirable. Mais si son simple caractère l’avait charmé… Alors pourquoi devoir changer ? Si elle restait celle qu’elle avait toujours été, peut-être cela irait-il ?

Son esprit s’égarait encore. C’était étrange comme son esprit était vidé comme plein. Questions s’y mêlaient sans liens visibles, ou complètement imbriquées. Il lui fallait sortir de cette tête, ou elle finirait par se fermer complètement, enfermée dans ses questionnements. S’il y avait une chose que le couvent lui avait appris c’était de garder le silence sans trop penser. Dans ce cadre, cela lui avait été néfaste. Mais dans ce salon, devant cet homme pâle, il s’agissait certainement de la meilleur des choses à faire. Il fallait qu’elle se taise, qu’elle pense à tout autre chose, qu’il l’ensorcelle de nouveau pour apaiser son esprit. Et elle savait bien quel charme il pouvait lui lancer. De cet homme qui se tenait devant elle, elle voulait tout connaître. Et elle avait la sensation d’en connaître si peu. Il était bien trop tôt pour penser à se repaitre, ou se reposer. Parler, en savoir plus était tout ce qu’elle avait en tête. Qu’il la fasse vibrer de ses pensées, de ses récits, de l’histoire de sa vie. Elle finit ar descendre de nouveau son regard vers lui une fois qu’elle eut deviné ce que cachait son esprit, ou plutôt la clé qui lui permettrait d’en sortir.

Glissant ses deux mains vers son torse, riant d’un grognement du tigre émit juste derrière eux, sortant probablement d’un sommeil provoqué par sa digestion féline pour pouvoir y retourner immédiatement, elle finit par lui faire sa demande, d’une simplicité.


« - Parlons. Je veux tellement en apprendre plus à votre sujet, connaître votre histoire. Vous entendre me ferais le plus plaisir. »

Son sourire enfantin et rieur accroché à ses lèvres, elle se sépara de lui pour rejoindre un des fauteuils, s’attendant à ce qu’il se place à côté d’elle, ses oreilles marines prêtes à entendre n’importe lequel de ses récits, de son histoire, n’importe quoi venant de lui. Quoiqu’il dise, cela la ravissait toujours. Elle chérissait chacun de leurs échanges depuis le temple de Kron, et à présent, c’était un trésor qu’elle pourrait chérir toujours.  


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 13 Oct - 21:45

[HRP] Bienvenue parmi nous ! Je suis un peu rouiller aussi, j'en ai pas eu beaucoup. ^^'

La prenant au dépourvu par une question totalement aléatoire, répondant après quelques secondes qui furent longue mais agréable en compagnie de la personne que l'on aimait le plus au monde. En savoir plus sur lui, là était la question alors qu'il se souvenu momentanément du cauchemar rêvé à cause d'un transfert d'essence divine. Une phrase, résonant une seule fois dans son esprit : elle ne connaissait rien de lui. Il resta immobile cinq minuscules secondes et sa demande était si évidente qu'il en vint presque bouche bée.
Elle rejoint l'un des fauteuils afin d'être prête à écouter l'interminable récit qu'il avait prévu par la réponse, de donner à la jeune femme. Mais avant cela, il ouvrit le bras pour montrer l'ensemble de la maison.

Mon histoire est écrite dans cette maison comme le reste de ma famille avant moi. Des générations ont vécus ici, succédant connaissances et savoirs dans les domaines que je connais moi-même aujourd'hui. Mais avant de commencer, si je trouve un point de commencement...

Il se retourna vers l'un des plus petits coffres de décoration, assez grand pour y enfermer un bijou, plus précisément un collier, dont le son métallique mélodieux des chaînes d'argent chantait leur sortie. Il laissa le collier cacher dans ses mains et passa derrière Othello d'un pas lent pour la faire attendre et soumette à la patience d'attendre se qu'il pouvait bien lui soumettre dans ses petites mains pleines de savoir.
Ne la laissant pas regarder pendant qu'il préparait son geste, il prit un bout de la chaîne par de deux des doigts de sa main gauche, laissa glisser celle-ci jusqu'à que les doigts de sa main droite prirent l'autre extrémité. Il passa ses bras au-dessus de sa tête, laissant passer une pierre de sphène tailler devant son regard avant d'attacher le bijou autour du cou de la jeune femme.

Ce collier a été donné à ma mère, par mon père. Il est coutume pour nous de donner quelque chose qui nous tient à cœur pour prouver les sentiments que l'on a pour l'autre.

En effet, le collier en question avait une pierre de sphène tailler en cœur, d'une couleur bleutée très clair égale à celle de la glace. Duscisio précisa par le « creux » de l'une de ses oreilles marines, qu'il avait changé la pierre car la précédente n'avait plus la possibilité de soumettre l'essence divine à son possesseur.
Il prit place à ses côtés une fois le collier parfaitement tenu autour du cou de la prêtresse, la couleur de la pierre allant avec sa magie de glace. Il commença par un point qu'il jugeait maladroit que de présenter son épée, actuellement poser sur un socle, dans son fourreau lui annonçant que c'était un trésor familial. Que ce trésor lui avait été donné dès sa naissance.

Je suis née dans cette maison il y a vingt-et-une années, avant la saison froide. Ma mère, Fagaria et mon père Tianio m'ont donné vie par amour et fait apprendre dès que je le pouvais les principales connaissances à savoir la langue étrange et oublier que je parle de temps en temps pour plusieurs raisons.
Depuis la chute de Taulmaril, ma famille vit en retrait mais heureuse. Pendant quinze ans j'ai appris d'eux tout se que je sais aujourd'hui. Mis à part mes propres expériences, cela va de soi. Il est toujours bon d'apprendre par soi-même.

La petite apparté sur les deux dernières phrases avait quelque chose d’humoristique. D'un air de dire qu'il avait vraiment eu du mal par la suite. Quand il précisa qu'il avait perdu ses parents à quinze ans, il raconta se dont il se souvenait et se qu'on lui avait raconté. Le déluge électrique faisant quelques dégâts matériels ce jour là dans la rue. Le protecteur et ami de la famille prit soin de lui, le temps que sa peine se dissipe.
Prenant par à son destin d'herboriste tel qu'il l'avait après dès son plus jeune âge, il reprit la boutique et en vit depuis lors.
Racontant sa méthode de vie, qu'il cherchait lui-même ses plantes, faisant ses remèdes pour ensuite les livrer en personne au client lui ayant fourni commande par eux-même ou par un courrier il raconta l'une de ses anecdotes de débutant :

Ce jour là j'avais livré une petite potion, je ne me rappelle plus trop de quel remède il s'agissait, que je me suis dis que profiter que je sois non loin d'un lieu connu pour ses plantes curatrice pour en prendre. C'est alors que j'allais cueillir l'une d'entre elle, un animal sauvage ne l'eut pas bien prit, un genre de gros chat qui avait pour habitude de manger quelque-unes de ses plantes pour se purger. Comme c'était la seule dans le coin, et qu'il avait l'avantage de sa force physique.
J'ai pris la plante d'un coup de couteau pour me carapater avec aussi vite que j'ai pu. Il n'a pas pu s’empêche d'exprimer son mécontentement en me grognant dessus et donnant par essaie des coups de pattes entre deux tournants pour le semer.


Il prit son récit de poursuite tout en riant de cette mésaventure, mêlant une gestuelle amusante en formant de ses mains des pattes griffé de l'animal. Il fini par conclure que l'animal ne prit pas attention à l'un des arbres alors que Duscisio se trouvait à sa gauche et se le prit en pleine poire.
La morale fit que par contre, L'albinos revint aupres de l'animal pour lui donner la plante et repartir tant bien que mal après l'avoir un peu aider à se tenir debout.
Il révéla une attention pour tout animal qui se présentait à lui. Il en oublia bien entendu qu'il avait une extrème prudence ce jour là au vu qu'il n'avait pas exactement la force magique et physique d'aujourd'hui.

Pendant un temps, il continua ses récits de vies aussi joyeuse les une que les autres, prenant un air amusé de ses aventures qui avait l'air plus amusante qu'on ne le pensait. Parfois même il laissait parraitre qu'il s'était gravement blesser à ses débuts par bien des raisons, laissant la demoiselle d'agir comme bon elle le semblait, pendant qu'il montrait l'une de ses cicatrices, petite mais visible, au pied ou encore au bras. De petites coupure, aux mains qui avait disparu et bien d'autres fait et gestes. Certaine malheureuse, d'autre amusante et d'autres sérieuses, prenant l'air qui allait le mieux quand il racontait ses histoires.
Il s'amusait tellement à l'envie d'en lui raconter davantage qu'il ne vit le temps passer et proposa d'un air amusé par sa dernière histoire racontée :

Vous avez faim ? J'ai viande, plantes et fruits à disposition. Poisson, si vous préférez.

Il finit d'un l'air inconnu, espérant qu'elle allait apprécier sa proposition de poison par sa nature d'essence Yorka à celle du poisson lion. Il lui proposa de lui dire de quel manière fallait qu'il prépare les prochains mets afin qu'elle puisse manger à sa faim.


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Dernière édition par Duscisio Balibe le Dim 20 Juil - 18:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeMer 16 Oct - 19:21

Quelle curieuse sensation que la pierre froide posée sur sa peau. Le cristal bleuté avait d’abord croisé son regard ambré avant de se déposer entre ses clavicules, ses chaînes d’argent entourant son cou avant d’être scellées. C’est une magnifique pièce de joaillerie, brillante de simplicité, mais également de complexité. La yorka resta bouche bée devant le bijou pendant quelques secondes, en admirant la finesse du détaille et sa bel robe glacée en roulant la pierre du bout de ses doigts. L’objet n’était pas très lourd, simplement était-il encore froid, encore gelé par sa cachette. Combien de temps était-il resté abrité ? Et surtout depuis combien de temps existait-il ? Entre combien de doigts comme les siens était-il passé ? Cette pensée lui fit ouvrir les yeux sur la valeur de ce bijou et sur ce qu’il signifiait. Quoique ce soit, ce n’était pas une simple attirance. Il y avait bien plus sous les yeux rouges du jeune homme qu’elle ne parvenait pas à saisir. Les yeux toujours rivés sur la pierre, elle leva une main vers lui pour attraper la sienne et serrer ses doigts usés entre les siens. Tout ce qu’elle pu dire fut un chaleureux merci, un sourire charmé sur le visage et ses yeux toujours ensorcelé.

Après quoi, il prit place à côté d’elle pour commencer son récit. La demoiselle se débarrassa d’un geste de sa paire de chaussure, de simples bottines fourrées qui tombèrent légèrement sur le sol alors que leur propriétaire redressait ses jambes sur le côté, enlaçant ses doigts pour y poser son visage et tourner vers lui son regard le plus curieux. Enfin elle pourrait découvrir un peu plus du jeune homme qu’elle avait devant lui. Ce n’était plus le grand herboriste qui traversait le monde. Elle allait enfin découvrir Duscisio, le vrai, ses histoires et ses souvenirs. Il était devenu bien plus qu’une simple légende, il était le protecteur qu’elle n’avait jamais eu, et qu’elle n’aurait jamais pensé avoir. Et pouvoir entendre tout cela de sa bouche avait un côté ravissant, qui la rendait particulièrement enthousiaste à l’idée d’écouter ce qu’il allait raconter. Sa pierre toujours autour de son cou, elles allaient à présent, en compagnie de l’endormi félin, allaient pouvoir écouter au mieux ses récits de voyage.

Et la première information avait de quoi l’amuser. Ainsi avait-il vingt-et-un an ? Un sourire amusé s’était dessiné sur le coin de ses lèvres bien plus qu’auparavant. Cela venait probablement du fait que malgré les apparences, il était légèrement plus jeune qu’elle, à un ou deux ans près. Mais il était pourtant bien plus mature qu’elle ne l’était, et certainement bien plus responsable qu’elle ne l’était… Les choses étaient comme inversées. Et du point de vue de la demoiselle, le plus âgé n’était peut-être pas celui que l’on pensait…
Il lui parla ensuite de ses parents. La sonorité du nom de ses parents étaient particulièrement étonnantes. Ils devaient forcément faire partie de la même civilisation de laquelle Duscisio était issu. Son petit doigt lui disait que les tableaux dans sa chambre représentant un couple ne devaient pas leur être particulièrement étrangers. D’une façon ou d’une autre, elle les avait certainement déjà croisés dans cette maison. Mais pourtant, quelque chose lui paraissait étrange. La façon dont il en parlait, cette maison familiale sans l’ombre d’une famille… Que leur était-il arrivé ? Ce n’était pas le moment d’en parler… Mais quelque chose lui disait qu’il y aurait peut-être une ombre dans ce tableau, une ombre terrifiante qu’elle ignorait encore.

Et cette ombre s’envola peu après. Il les avait perdu tous les deux à l’âge de quinze ans. Son sourire s’eclipsa immédiatement. C’était une ds premières fois dans sa vie que quelqu’un se confiait ainsi pour elle. En parler ne devait pas être facile… Elle couva alors le jeune homme de son regard brun plus désolé que jamais. Cela avait du être une épreuve terrible pour lui… Il était proche de ses parents, cela était évident. Il devait particulièrement tenir à eux… Elle voulu s’approcher, l’envelopper dans ses bras, mais elle resta sagement immobile, le laissant poursuivre. Si il venait de commencer son histoire, alors la finir lui ferait certainement du bien. Gardant quelques minutes le visage grave, elle le vit petit à petit regagner le sourire, évoquer la lumière, le renouveau, ses aventures. Le voir s’éveiller de nouveau était un réel bonheur. Et il n’y en avait pas de plus intense que de le voir rayonner de nouveau. Et plus son anecdote avançait, plus elle avait le sourire au lèvres, riant avec lui, à chaque geste, ou à chaque mimique.

Et petit à petit, le temps passa, les lumières se déclinant, valsant jusqu’à n’être plus qu’encre dans un soir sombre et frais. Othello regardait de temps à autre le ciel, le cœur apaisé. Elle faisait enfin la pleine connaissance du magicien blanc qu’elle avait croisé il y avait de cela bientôt deux ans, dans une improbable rencontre enneigée.

Et finalement, terminant un éclat de rire, il finit son récit par une demande d’un bien autre genre. Il était vrai qu’à présent, il était tard. La nuit était tombée au dehors de la ville, et seule la cheminée les éclairait. Mais cela avait été si succulent qu’elle non plus n’avait pas réagis à l’horloge défilante. Ils se retrouvaient ainsi tous les deux pris à partis par le temps et les coutumes. Cette dernière question la fit s’interroger un peu plus longuement sur ce que lui disait son corps. Mais il était vrai que son ventre était creux, et qu’il était déjà l’heur de manger. La question était à présent quoi. Il cita quelques plats, tous lui parut appétissant. Mais le dernier attira son attention. Du poisson… Cela faisait longtemps qu’elle n’en avait plus mangé. Et son regard complice finit par la convaincre de céder au plat de la mer. Sous bien des égards, ce choix pouvait paraître malsain, voir cannibale de la part d’une femme associée à un poisson de vouloir en manger. Mais n’était-ce pas de cela que se nourrissait les membres de son espèce sœur ? Ses jours passés sous l’eau l’avaient également vu manger de nombreux poissons pour survivre. C’était maintenant devenu presque une habitude bienfaisante, une sorte de retour au source.

« - Volontiers ! Du poisson serait divin… »

Puis elle s’aperçut des dires du jeune homme, et se dépêcha de relever le buste avec une fierté feinte et amusante, comme l’aurait fait un colonel de guerre.

« - Cependant, je serais une invitée terrible si je vous laissai travailler seul. Alors laissez-moi être votre assistante dans cette tâche ! »

En disant cela, elle avait remonté ses manches sur ses avant-bras, et avait saisis de sa main son autre bras, comme pour présenter ses quelques muscles fins. Sa posture était des plus théâtrale également, voulant suivre l’attitude de son amant quelques minutes plus tôt. Si le jeune homme comptait cuisiner, alors la sirène allait l’aidé. Puisqu’elle s’invitait d’ors et déjà, alors elle ne comptait pas rester les mains croisés devant son cher jeune homme. Et ce serait un nouveau moment qu’ils pourraient partager ensembles… Sans trop savoir pourquoi, elle les recherchait toujours un peu plus. Elle avait toujours su être active dans son ordre, alors elle se devait de le rester ici aussi, et de soulager l’albinos du travail qu’il avait à faire. Si il en était d’accord, elle était prête à mettre la main à la pâte dés à présent, d’ors et déjà prête à nouer son extravagante crinière. Drasha, quant à lui, semblait enveloppé dans le monde des rêves, sans pouvoir en sortir…


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeJeu 17 Oct - 17:36

Elle ne pouvait qu'être ravie, de voir un tel bijou maintenant à son cou. Bien que cela n'était qu'une simple marque d'affection, voir le collier de sa mère sur une femme qu'il aime ne pouvait que lui fait plaisir, la pierre brillait naturellement à la lumière de moins en moins présente, mais qu'importe. Le cristal décorait parfaitement la jeune femme. Un remerciement au toucher et à l'oral n'eut pour réponse qu'un sourire plus marquant sur le visage de l'albinos amoureux.
Certains détails de l'histoire faisait de la peine à la jeune femme, prenant un air grave et donc moins joyeux que son regard habituel. Ce n'est pas beau.
Afin de corriger cela, il vint directement à l'une de ses anecdotes qui se disait drôle, rendant le sourire à la sirène observant ses mimiques humoristiques pendant qu'il comptait son histoire à ses côtés.
À l'écouter le temps n'avait plus d'importance car le moment était unique, intense, magnifique. Alors la douleur des ventres le réveilla, et lui qui avait sauté le repas du midi pour travailler encore et encore tel une passion dévorante, il ne pouvait avoir qu'envie de manger un bon repas et qui plus ai avec une personne adorable, aimable, précieuse à ses yeux comme l'ont été ses parents.

La proposition du poisson, bien qu’humoristique à ses débuts, était la bienvenue. Divin qu'elle citait. Malgré qu'elle soit invitée ici, elle proposa son aide pour le repas de ce soir. Souriant encore une fois, il montra la resserve où se trouvait le poisson en question :

Il vous regarderons avec leurs yeux de merlan frit quand vous les trouverez.

Jeu de mot inopinée de sa part, alors que les deux poissons était en effet du merlan frais, salé pour le conserver sur l'une des étagères de bois ciré. Continuant par lui faire faire la découpe en commençant par la tête qu'elle pouvait retirer, à partir de l'un des couteaux disponibles sur le tablier de la cuisine et le plateau en bois qu'il venait de sortir de l'un des placards supérieurs.
De son côté il prépara de quoi attiser le feu de la cheminée avec le bois sur la petite niche à côté. Mi lançant deux bûches bien sèches, et y plaça les grilles qui allait accueillir le poisson pour les faire cuire. Par la suite et par le fait que la maison était de plus en plus sombre, allumer les bougies placer un peu partout dans la pièce, enfermer dans leur tubes  de verre, d'un petit arc électrique se posant sur l'étoupe, mettant feu à la mèche. Gardant la dernière en main, il passa dans la cuisine puis dans le salon. Oubliant les chambres sur le moment afin de se contenter sur la tâche actuelle.

Une fois le chandelier de la table à manger allumé il retourna à la cuisine pour y prendre quelques légumes vert et autre ingrédients d'une recette écrite dans un bouquin qu'il sortit..., pas très habituer à cuisiner pour autrui, mais voulant faire quand même bonne impression – livre de cuisine en langue commune cette fois ci. Il préféra le préciser quand la page du poisson à cuisiner était ouverte, malgré tout. Ses repas sont en général vite fait pour pouvoir continuer ses recherches et son travail à la boutique, il l'avoua aussi.

Casserole et compagnie, joie et rire quand il racontait l'un de ses épopées pendant qu'il cuisinait pour ne pas avoir trop de silence. Découpage des poisons, préparation des légumes, assistante aimable pour l'y aider.
Il prit le poisson prêt à cuire, la peau encore présente sur leur chair qui furent poser à la minute d'après sur la grille afin de les griller.

La demoiselle ayant sans doute eu vent de le regarder faire, n'eut que pour résultat que de s'entailler l'un de ses doigts. Duscisio s'approcha sans trop s'inquiéter. Pris sa main pour placer la sienne au-dessus de la petite coupure. Cristal s'illuminant, ses doigts s'allumant d'une petite lumière blanche le temps de quelques secondes pour y faire disparaître par magie, la petite coupure qui ne se faisait plus sentir. La bénédiction de Limiria Comme il l'avait déjà dit, il priait la divinité de la vie pour qu'elle lui donne un peu de sa force. Par son altruisme, Duscisio acquit la magie de soin, une magie surpassant loin de celle de la petite coupure, allant jusqu'à la fracture ou encore un empoisonnement et autre cas néfaste pour un corps vivant.

Un doigt tout neuf.

La regardant longuement, uniquement pour la regarder, maintenir ses mains dans les siennes, il les frotta et les lâcha pour la laisser continuer la préparation des légumes comme il l'avait demandé, pour retourner surveiller la cuisson du poisson. Le feu bien alimenté, il n'eut qu'une petite dizaine de minute pour que ce dernier soit mit sur la table. Passant par là, il mit couverts en argent et assiettes en porcelaine pour deux, prit dans la poussière en sortant du placard par leur sortie peu courante. Ici présenté comme d'une occasion unique, il les essuya avec un chiffon avant d'aller les poser sur la belle table en bois qui allait leur servir de support de repas.

Duscisio fini par la rejoindre afin de terminer le plat de légume et plante, qui allait accompagner le poisson toujours sous l'oeil attentif de Duscisio, qui retourna un petit sablier pour voir le temps s'écouler à l'effet, de ne pas laisser le poisson trop griller voir brûler.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 20 Oct - 0:13

Une bonne odeur remplissait la cuisine où s’afférait, comme un poisson dans l’eau, la sirène en pleine surveillance des différentes cuissons. Alors que ses congénères étaient en train de vivre leurs derniers instants à rôtir sur des grilles brûlantes, elle terminait la préparation des légumes de toute sorte qui s’étalaient devant ses yeux. Une odeur délicieuse se répandait déjà dans la pièce, déjà agréablement parfumé par l’odeur des bougies. Cela faisait si longtemps qu’elle ne s’était pas approchée d’une cuisine, ou même d’une simple casserole. Les cheveux redressés à hauteur du haut du crâne, elle coupait finement les végétaux en petits morceaux de façon à les incorporer au mieux au plat que l’albinos avait en tête. Un livre, ouvert non loin et dans une langue qu’elle pouvait parfaitement comprendre laissait entendre la suite de la recette, et en l’absence de son ange gardien, elle le consultait couramment pour connaître la marche à suivre. Jusqu’ici, il n’y avait pas de grandes bavures, et la recette se poursuivait bien.
Seul sa petite coupure était venu ternir le tableau, car dans un instant de maladresse elle en était venue à s’entailler elle-même le doigt, qui s’était vu guérir avant qu’il n’ait même eut le temps de cicatriser. Quand il lâcha son doigt, un petit sourire malicieux s’était accroché à ses lèvres. Elle n’osa pas lui souffler qu’elle aurait cicatrisé d’elle-même quelques minutes plus tard…

Quelques crépitements venaient du feu. Le poisson commençait déjà à avoir une joli robe, hésitant entre le noir suie, et le rouge ambré. Duscisio finit par revenir auprès de sa demoiselle, certainement pour qu’ils puissent achevés cet épisode culinaire. La jeune femme, coupant une dernière rondelle, glissa tous les légumes et autres aromates dans une casserole prête à cuire, regardant tout aussi subtilement le sablier pour pouvoir se positionner elle-même par rapport à la fin du repas. Tout ce petit jeu l’amusait. Pouvoir participer aux tâches ménagères ne lui avait jamais réellement été offert, en absence de foyer, en absence de famille, et surtout dans un ordre ou d’autre plus novice qu’elle s’occuper de ce genre de tâche. Et très vite enrôlée pour ses talents… particuliers, on ne lui avait pas laissé approcher ces rôles domestiques. S’essayer ainsi à l’exercice avait quelque chose de jubilatoire. Pouvoir cuisiner pour quelqu’un était si banal, mais aussi si agréable. Dans un soupire complice, elle vint se glisser à côté du jeune homme en lui avouant qu’elle appréciait l’expérience, et qu’elle serait heureuse de recommencer à cuisiner le lendemain. Pouvoir se rendre utile, surtout à quelqu’un de cher, était véritablement enviable. Comme si elle avait trouvé une famille.

Le moment d’achever la cuisson arriva bientôt. Patiente, elle laissa faire l’herboriste pour s’occuper des deux brûlés marins. Pendant ce temps, elle récupéra avec précaution les légumes cuits à point pour les disposer dans un plat, prêts quand vinrent les poissons disposés de façon harmonieux sur l’ensemble. Le tout était déjà délectable au regard. Son ventre gargouilla bruyamment, comme pour signaler son impatiente à se satisfaire de ce met. Rougissant tant qu’elle pouvait, elle s’excusa, penaude. Suppliant son ventre de ce taire. Elle n’avait pas si faim, pourtant ? Peut-être était-ce ce plat fait dans la joie et l’étrange sensation d’être aimée ? Ou la fatigue qui la rendait plus affamée que d’habitude ? Othello était une femme de peu d’appétit. Jamais on n’avait surpris l’hybride commettre un péché de gourmandise, car si dans sa jeunesse on l’avait à peine nourris, elle avait conservé le souvenir que la nourriture ne savait qu’uniquement à la survie, et qu’il ne fallait en consommer que le nécessaire, car c’était suffisamment dur de devoir en trouver. Maintes fois elle avait été confronter à la cruelle situation de devoir chasser elle-même son repas… Voir ainsi ce plat si bien disposé était si appétissant.

Dénouant une nouvelle fois ses cheveux d’argent qui glissèrent jusqu’à ses cuisses, elle releva ses yeux d’ébènes vers le maître de maison tout en prenant le plat dans ses mains.

« - Je pense que c’est fin prêt… Voyons ce que ça donne. »

Le laissant ouvrir le bal, elle le suivit jusqu’à la salle à manger qu’elle n’avait pas encore eut l’occasion de découvrir. La surprise était parfaite. Une belle table où se reflétaient les flammes des bougies qui éclairaient la pièce, une délicate odeur de vie et de foyer, les couverts brillants et luisants qui les invitaient à venir s’assoir. Les assiettes vides qui ne demandaient qu’à être comblées. Ne sachant trop où poser leur réussite, la sirène opta pour le centre du meuble, avant de se diriger vers ses couverts pour pouvoir servir. Sur le chemin, ses doigts se posèrent délicatement sur le bois vernis. Ils glissèrent, petit à petit, sur la douceur et cette sensation chaleureuse. Enveloppée dans son tissu blanc, tel la neige, la demoiselle était comme transportée, enveloppée de joie, de félicité. Cet instant aurait pu toujours durer. Finalement, cuillère en main, elle servit son bienfaiteur avec attention, prenant un soin délicat et infini dans la disposition de son assiette. Dans sa tête, ses pensées se bousculaient toujours, mais avec cette fois-ci plus de clarté, notamment la volonté qu’elle avait d’un jour lui rendre la pareille pour tout ce qu’il lui offrait.

Elle finit par placer sa pièce de viande dans son assiette. Silencieusement, elle posa la cuillère à côté. Un coup retentit. Croyant à son imagination, elle se releva pour rejoindre sa chaise. Un deuxième. Ce ne devait être qu’une coïncidence… Puis un troisième. Quelque chose se passait près de la porte de l’herboristerie. La sirène, surprise et inquiète, chercha du regard les yeux rouges qui étaient ses remparts. Que se passait-il ? N’écoutant que son instant, elle se précipita vers la boutique. Quelqu’un les y attendait déjà. Drasha, descendu de l’escalier, regardait fixement la porte. Ses yeux glacés étaient droits, méfiants… Ils flairaient quelque chose de l’autre côté de la porte. Une silhouette sombre y tambourinait. Le cœur froid de la jeune femme se glaça sur place, d’un mélange de peur et d’inquiètude. Qui pouvait vouloir entrer à une heure pareille ? Ce n’était pas à elle de le faire… Mais ses membres bougeaient seul. Timidement, elle ouvrit la porte, regardant toujours à intervalle court et irréguliers Duscisio pour essayer de trouver une autre lueur de compréhension dans son regard. Un homme essoufflé entra soudain, le visage pâle, les yeux écarquillés… Et rougis.


« - Monsieur… » Bégaya-t-il. « Monsieur, s’il vous plait… Ma femme va très mal, et je ne sais plus quoi faire… Vous êtes le seul à pouvoir m’aider, je vous en supplie. Acceptez. »

Stupéfaite, choquée, Othello ne pouvait que constater la détresse de cet homme à la peau rouge, aux yeux larmoyant. Son ton suppliant aurait touché le plus dure des esprits. Son aimée était dans le besoin… Qu’avait-elle pour que Duscisio soit sollicité ?
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 20 Oct - 10:58

La préparation du plat de poisson et légumes était un délice à concevoir comme il allait l'être pour le manger très prochainement. Le sablier s'écoulait rapidement dans l'accompagnement du plat principal qui petit à petit était en train de prendre la couleur du mets bien cuit.
Par l'odeur ou la vue, un détail amusant qui n'était autre que le vendre de la demoiselle gargouillant rigoureusement de l'envie de dévorer ses petites créatures chauffées innocemment sur le feu de la cheminée dont la couleur rose et noire prenait ampleur par les flammes. Duscisio ne pouvait que ricaner gentiment à l'idée de la voir aussi embarrasser par une situation comme celle-ci. Elle qui avait demandée de manger du poisson, cachait son envie avec tellement de maladresse qu'il ne pouvait que lui sourire à pleine dent d'un regard qui pourrait faire la faire craquer à l'envie actuel que de se mettre à table. L'impression de ravoir une famille complète, un homme et une femme vivant dans la même maison, sous le même toit ne se fit pas sentir que par la demoiselle. Duscisio aussi semblait retrouver la joie d'avoir quelqu'un d'autre que sa propre présence dans cette maison, en plus des fantômes passée des membres de sa famille qu'il restait uniquement en tableau pour veiller sur lui, tel des esprits lié à ses meubles dont les yeux et leur sourire semblait vous être destinée en permanence à chaque pas que vous marchez dans la demeure. Drasha dormait paisiblement pendant que la prêtresse agissait tel qu'elle était à sa nature naturelle d'une dame de maison.
C'était le plus beau des tableaux de la maison que le Rosier Blanc pouvait avoir dans cette maison, une femme qu'il aime en train de poser le repas enfin prêt sur la table dont le couvert réfléchissait la lumière de dizaine de bougies.

Passant à table, celle qui remplissait le rôle de la femme de maison vint à prendre les devant en commençant à servir avec attention chacun des poissons dans leur assiette vide, pendant qu'il était en train de remplir un broc d'eau et de sortir deux verres en bois verni. Une fois posé sur la table, il fut invité de lui-même à prendre place car tout était prit et fait si gracieusement par la blanche colombe qui hésitait encore en roucouler à pleine gorge par des sentiments qu'elle ne semblait pas connaître encore totalement. Mais en la regardant, Duscisio ne pouvait pas deviner se qu'elle pensait. Elle devait encore être confuse par les aveux qui lui ont été fait en face et il n'y a que quelques heures. Quant à lui, ne semblait pas croire qu'il avait réussis à le dire et semblait perdu malgré le visage aussi heureux qu'on ne pouvait le voit autrement. Mais le doute d'une chose avait disparu, et c'était belle est bien cette joie, le fait d'être pleinement heureux de pouvoir enfin sortir d'une coquille vide et de la remplit d'un liquide si agréable qu'est l'amour d'un être aimé.

Par ses pensées, il arrêta en même temps que la demoiselle de croire au fantôme passé, alors que l'un d'eux frappait à la porte. Par trois fois avant d'entre être totalement sûre, Othello alla instinctivement à la porte menant à la boutique. Duscisio ne tarda pas à la suivre après avoir mis les poissons dans l'une des assiettes pour les couvrir de l'autre afin de ne pas les laisser refroidir trop vite. Prenant l'une des bougies sur la table afin de s'éclairer, prit la même porte pour suivre la demoiselle et le félin tout juste réveiller par les mêmes bruits de quelqu'un martelant la porte qui n'était autre que la sienne, celle de sa boutique, prenant les clefs sur le passage.
Drasha surveillant la porte d'une attitude naturellement méfiante, fut rassuré par la main blanche du propriétaire de la boutique, la suite la jeune femme proie en doute par se qui pourrait être de malfaisantes personnes ouvrit tout de même la porte afin d'en savoir un peu plus. Et qui plus ai, Duscisio était à quelque mètres derrière elle si quelque chose allait mal, une bougie à la main pour éclairer ses pas dans une boutique dont il connaissait par cœur l'emplacement de ses meuble d'exposition.
La voix d'homme en détresse, tenant sa femme qui ne sentait pas bien, lui suppliait de lui venir en aide. D’abord surprit qu'une femme lui ouvrit, il ne tarda pas à porter le regard sur l'albinos pour lui montrer l'état de sa moitié.

Entrez. Mademoiselle, prenez cette bougie et allumé celle de l'arrière boutique.

Parlant formellement à Othello, ne sachant pas encore si l’appeler par son prénom était risqué ou non. Voyait-on que c'était une prêtresse ? Qu'une Yorka avec un terran était correcte ? Que Duscisio puisse avoir quelqu'un autre que lui dans sa demeure ? Trop tôt encore pour dévoiler cela au public il agit instinctivement à se que rien ne soit encore montrer.
Demandant poliment les symptômes de se qu'elle semblait la tenir mal, dans les moindres détails sans en perdre une goutte afin d'agir rapidement par cette urgence d'un soir comme un autre. Oui. Duscisio avait l'habitude de ce genre interruption, l'une des raisons pour laquelle il gardait un sommeil léger et une oreille attentive à tout se qui se passait autour de lui. Après tout, la réputation de sa boutique se joue à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit malgré que celle ci soit ouverte ou fermé telle ses recommandations avait été promu de bouche à oreille d'un service aussi parfait que le sienne à prendre soin des autres. Sa renommé était en partie basé sur cette information.
Les accompagnant vers le comptoir, passant de l'autre côté il prit une chaise déjà présente pour l'offrir à la femme en souffrance.
Duscisio passa dans l'arrière boutique alors qu'Othello était encore à l'ouvrage pour lui offrir la lumière qu'il avait demandé. Il lui fit signe d’arrêter, lumière suffisante, pour aller lui recommencer d'aller s'occuper de la malade dans leur attente d'un remède qu'il avait demandé en entrant ici. Duscisio était le seul à pouvoir les aider, c'était que les autres commerce étaient fermé ne pensant qu'à remplir leur bourse de dias ou d'autre qui n'était naturellement endormi pour préparer la journée du lendemain.
Avant que la prêtresse de quitte la salle, Duscisio l’appela alors qu'une ronce vint se jeter d'une l'une des fioles disposer sur l'une des étagères, l'enroulant doucement pour l'apporter en poussant d'une longueur suffisante afin qu'elle puisse la prendre de ses mains.
Donnez-lui cette fiole. À boire par petites gorgées, cela devrait la calmer un peu le temps que je fasse le nécessaire.

La fiole d'une odeur peu agréable mais dans le tolérable, cacher par le bouchon de liège, était une sorte de calmant prévu pour les cas d'urgence comme celui-là. Les propriétés naturelles de la concoction agissait rapidement mais ne guérissait pas. C'est alors que la ronce fondit, pour laisser Duscisio à faire son travail d'urgence. Heureusement habituer à ce genre de situation, il n'avait pas grand-chose à faire, juste trouver le remède en question parmi des dizaines voir centaines de remède disposer sur toutes l'arrière boutique, classé intelligemment mais pourtant donc le nombre ralentissait indéniablement son efficacité. Annonçant à voix basse le nom des remèdes écrits sur les récipients de verre, prenant un escabeau afin de pouvoir prendre de la hauteur.
Cela ne demanda que quelques minutes afin qu'il se souvienne où il avait mit le remède dont il avait besoin, et pour cause il y avait même plusieurs fioles de ce dernier qu'il prit une à une dans ses mains et bras, descendant lentement pour ne pas commettre de maladresse. Une fois posé sur la table de travail, il chercha du regard une boite qu'il avait l'habitude de donner et qui lui était souvent rendu, posséder en une dizaine d'exemplaire, afin de poser les fioles à l'intérieur en sécurité entre les cases prévues à l'effet. Les fioles comptées par  une dizaine dans le final, il en sortit une dernière alors qu'une fiole resta dans le fond pour lui faire rappeler qu'il n'en avait plus.
Le coffret se ferma son ses mains blanches et fit porter en plus d'une fiole en surplus sur celui ci vers le comptoir.
Il sortit de l'arrière boutique pour poser le coffret sur la table du comptoir de la boutique et prit celle poser à part.
S'excusant auprès de la prêtresse pour lui laisser le passage afin d'agir, il fit boire doucement la fiole qu'il tenait dans ses mains.

C'est pas très bon, mais vous devez l'avaler entièrement.

Il ouvrit le récipient et lui fit boire la concoction, doucement alors que le dégoût remplaçait le visage que lui donnais son mal. Une fois terminé, les effets n'allait que tarder un peu. Pendant ce temps, comme tout bon pharmacien, comme tout bon créateur de remède il dénonça les recommandations pour le traitement qu'il était en train de donner.

Prenez ce petit coffre avec vous. Elle doit en prendre deux à trois fois par jour pour que les symptômes ne resurgissent pas trop souvent. Minimum matin et soir compléter par le midi si cela n'est pas suffisant. Elle doit le boire comme vous l'avez vu, lentement.

Il prit une respiration pour faire terminer la fiole qu'il avait dans les mains.

Si cela ne s'est pas calmé revenez me voir.

Le client sortit naturellement sa bourse pour pouvoir le payer et fut stopper immédiatement par la main de l'herboriste qui lui sourit.

La boutique est fermée, il n'y a rien à payer donc.

D'un acte de bonté dont il avait l'habitude de faire très souvent, il offrit gratuitement les remèdes de ce soir. Précisant qu'il préférait voir une personne en bonne santé que des bourses bien remplit.
Il n'avait plus qu'à repartir, ne cessant d'être remercier pour se qu'il avait fait. Il ferma la porte derrière eux après quelques minutes, attendant de voir sa femme un peu plus en forme pour pouvoir repartir.
Il se retourna vers Othello et lui sourit à son tour. Il lui avait montré sa façon de faire, continua de la regarder comme pour avoir son avis sur la question.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeJeu 24 Oct - 1:01

Duscisio avait disparu dans l’arrière-boutique. Une bougie vacillante à la main, une fiole de l’autre, la sirène repartait vers la patiente et son mari abrité derrière le comptoir, où la jeune femme assise sur une chaise attendait de recevoir l’air dont elle avait besoin. Elle ne l’avait pas tout de suite distinguait quand ils étaient entrés, seul le mari était clairement visible, et seul lui avait pu faire irruption dans la salle. Mais elle faisait tellement de peine à voir qu’Othello n’avait pas mis longtemps à se précipiter à son chevet. Là encore, elle allait vers elle, ne distinguant sa peau blanche presque translucide que par la flamme tremblante qui brûlait au bout de la mèche. L’éclairage qui venait du dehors suffisait à peine à dessiner ses contours cristallins, à éclairer son œil creux et noir, à marquer le soulèvement instable et saccader de sa poitrine à chacun de ses souffles faibles et irréguliers. Même en écoutant les symptômes, aucune maladie ou aucun mal n’était venu aux oreilles de la demoiselle, alors qu’elle aurait désespéré de le connaître pour pouvoir avoir pu le soigner de suite. Pour pouvoir avoir libérer la pauvre de sa souffrance.

S’approchant timidement, elle tendit le bras vers la blessée qui tremblait, d’une façon imperceptible, avec le peu de force qu’elle fournissait. Cela se rapprochait d’une crise de spasme, un phénomène dont était témoin peu de personne de son pays. Après tout, Hellas n’était guère un lieux ou ce genre de maux était visible. Quand il y avait un malade chez eux, alors la maladie venait du froid, et devait être particulièrement dangereuse. De même, quand un blessé arrivait, alors le problème était de taille. Othello avait tout vu : des contusions atroces, des os tranchés nets, des torses empalés, des membres coupés pour cause de gelure… Le froid avait taillé des hommes et femmes robustes. Leurs santés l’étaient aussi. Cela faisait partie de son quotidien de soigneuse d’affronter ce type de souffrance. Une femme dans une détresse comme la sienne ne faisait pas partie de son tableau quotidien. Pourtant, elle devait la traiter comme toutes les colossales blessures auxquelles elle faisait face parfois quotidiennement. Et elle ne se faisait pas de doute là-dessus. Ce ne serait pas mortel. Ou au moins, pas dans les prochaines minutes, et d’ici et instant, l’albinos herboriste aurait trouvé le remède adéquat.

Tendant une poigné de faire vers la main du marie, et lui transmit le flacon plein d’un liquide épais, retransmettant presque mot pour mot les recommandations du maître des lieux.


« - Même si elle menace de recracher, veillez bien à ce qu’elle l’avale entièrement, cela la calmera le temps qu’il revienne. » Dit-elle sereinement, essayant de le calmer aussi.

Ses yeux était certainement plus brillant et plus tremblant que ceux de sa dame. Il devait avoir dans la quarantaine, et son crâne déjà bien dégarni montrait qu’il devait avoir l’habitude de ces phénomènes. Les cernes sous ses yeux injectés de sang aussi, tout comme son air penaud et ravagé quand il dut faire boire celle pour qui il venait de faire irruption chez un commerçant fermé. Il devait énormément tenir à elle. Finalement, l’opération fut moins compliqué que prévu, et elle avala tant bien que mal la potion sans même menacé qu’elle ne ressorte. Les effets furent déjà visibles au bout de quelques instants, pendant que Duscisio devait prendre soin de récupérer le bon remède. Epongeant le front humide de la femme souffrant avec un pan de sa manche, le tigre s’étant déjà placé d’instinct à côté de lui, le mari, apparemment plus serein tenta de détendre un peu l’ambiance macabre, alors que sa femme, reprenant déjà son souffle et des couler à ses côtés avait glissé sa main dans la sienne, et le regardait avec un semblant de sourire dans ses lèvres fines.


« - Merci… Nous sommes déjà venus ici pour d’autres soucis, nous savons que c’est la meilleure maison que nous pouvons trouver… Mais nous ne nous attendions certainement pas à tomber sur… » Othello leva la tête, sentant une pression soudaine dans sa poitrine, comme si il allait mettre en péril son intégrité, ou même toute sa race. «… quelqu’un d’autre que l’habituel teneur des lieux. »

Souriant à moitié, la sirène savait qu’il s’agissait d’une remarque innocente, et non une atteinte contre sa personne. Et c’était vrai, au fond, que l’on retrouve dans la maison d’un herboriste une prêtresse et son félin en pleine nuit. Cherchant à faire une pointe d’humour, le mari essayé de lui sourire aimablement, voyant bien que la demoiselle cherchait ses mots, avant de retourner au chevet de sa femme. Duscisio avait commencé ce jeu à leur arriver, et avait installé habilement une distance factice entre eux. Cette ville – elle l’avait vu précédemment – semblait être un nid à ragots. Constatant de ses propres yeux que son peuple n’était pas forcément un des plus appréciés, et que l’on retrouve une prêtresse de ce sang hybride chez un herboriste de renom pourrait en faire jaser plus d’un. Il était dangereux de laisser filtrer quoique ce soit pour le moment, même si sa nouvelle situation lui paraissait encore floue, et qu’elle n’aurait su la décrire elle-même. Aussi était-elle rentré dans son jeu, prenant avec soin le rôle d’assistante, revêtissant au même instant le visage froid et gelé de la femme au masque de verre.

« - Vous avez eut raison d’être surpris. Pour tout vous expliquer, je suis ici pour apprendre. Etant moi-même herboriste de métier, le maître des lieux a accepté de m’enseigner quelques techniques, ce ne sera l’affaire que de quelques jours. » Dit-elle, un sourire bienveillant aux lèvres.

Ce n’était pas un mensonge complet… Plutôt un mensonge par omission, dirait-elle. Voyant le regard du mari satisfait, elle reprit ses soins de plus bel. Elle avait toujours eut une don pour cela, surtout depuis qu’elle avait rejoint l’ordre. Se fabriquer un masque, feindre des émotions particulières, faire croire certaine chose… Cela lui avait servi de nombreuses fois à des fins sombres et secrètes. Mais là, il s’agissait de protéger la réputation du bienveillant qui l’accueillait, et qui passa soudain la frontière du comptoir. Pour lui, elle aurait pu mentir bien plus. Et ce couple était attachant, après tout. Ils n’avaient rien à voir avec ceux à qui elle destiné habituellement ses couleuvres à contre-cœur. Cette histoire faisait parfaitement l’affaire, nul doute qu’ils la croiraient sans problème, et que tout irait bien si elle venait à être colportée. Personne n’y verrait d’inconvénients. Finalement, l’herboriste conclut ses soins, faisant avaler un nouveau breuvage, cette fois-ci bien moins agréable à la malade, avant de lui offrir son traitement, en lui expliquant avec soin l’ordonnance. Attentive, Othello le regardait parler comme une élève qui apprend. Et une amie fière.

La femme mis quelques minutes à se remettre sur pied, puis le couple heureux repartit dans la nuit hesperienne. Le silence se fit de nouveau dans la boutique, où l’odeur des pots étaient toujours aussi marqué. Une bien agréable pause après un instant aussi intense. La demoiselle, qui s’était entre temps assise sur les marches de l’escalier, regardait également l’albinos, qui semblait cherche une appréciation de sa dernière action. La demoiselle lui envoya un sourire amusé. Il avait parfaitement su gérer la situation, cela ne faisait pas de soucis. Mais cela l’amuserait longtemps de voir ses différents visages, celui de commerçant sûr et méticuleux, et celui d’homme, prévenant et sage. Elle n’avait pas à hésiter longtemps avant de choisir son préféré. Mais pour rassurer son prétendant, elle se leva gracieusement, fit quelques pas légers dans sa direction pour décoller ses talons du sol et lui voler maladroitement un baiser, comme l’aurait fait un enfant, avant de reprendre la direction de la salle à manger où les attendait leur repas encore chaud. Espérant que les gestes parlent d’eux même, elle se laissa simplement répondre malicieusement :


« - Dépêchons-nous, notre chef d’œuvres ne nous a peut-être pas attendu ! »
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeJeu 24 Oct - 14:33

Duscisio arriva au moment où Othello répondit au mari qui se demandais se qu'elle faisait ici. Il avait reconnu une prêtresse de Simmeria ? Quel que soit cette situation, elle sut parfaitement répondre afin de ne pas éveiller trop de rumeur, mais aussi pour en protéger Duscisio par un mensonge qui restait malgré ça une vérité sur le point qu'elle le demanda depuis leur rencontre. Vouloir savoir dans quel monte vit Duscisio et en apprendre plus sur son métier faisait partie d'une seul et même raison, car l'un ne va pas s'en l'autre. La vie de Duscisio est parsemé d'un métier qu'il verra vivre tout le long de son existence. C'est une vocation, un choix de vivre, un métier qui n’empêche que de s’ennuyer.
Lors qu'il entra pour donner le coffret, donner les prescriptions et les suivre à la lettre, il fut ravi encore une fois d'avoir pu aider quelqu'un, gratuitement, tel est son but qu'il avait expliqué à la prêtresse.
Se tourner vers elle pour lui demander son avis, la réponse ne fut qu'un sourire posé sur les marches de l'escalier. Le sn de leur ventre criant famine ne demandant qu'à manger le poisson qui les attendait.

Je vais profiter que je sois là pour donner un peu d'eau à mes cultures et fermer la boutique. J'arrive dans une dizaine de minutes.

Adressant un dernier sourire avant de prendre les clefs de sa poche, il alla fermer la porte de la boutique. D'un souffle et d'un peu de magie, les bougies s’éteignirent. Passant dans l'arrière boutique, il prit le chemin du puits au fond du jardin-serre, récolta de l'eau dans un seau pour y verser l'eau à l'aide d'un petit arrosoir pour y verse le stricte nécessaire pour la nuit, sauf bien entendu pour certaine fleur comme les sœurs de la race de la fleur qu'Othello avait aidée l'albinos à récupérer. Passant par là, il prit le pot où son nom y était gravé une fois qu'il finit comme il l'avait dit en une dizaine de minutes. Ne possédant pas vraiment beaucoup de plantes – façon de parler – l'apport en eau des plantes qui en avait le plus besoin pour la nuit qui ne se comptait que par une vingtaine de fleurs de cinq espèces différentes.

Par la suite, il fit la même chose avec la boutique, magie de vent et souffle de ses poumons éteignirent les bougies. Il monta par l'escalier, d'un pas pressé, prenant les marches deux à deux et par maladresse aléatoire, loupa la dernière donc le pied se posa simplement sur celle d'en dessous. Il n'avait perdu l'équilibre qu'une fraction de seconde. Son point de gravité parfait grâce à ses voyages et sa dextérité à l'épée.
Il se frotta les mains après avoir fermé la porte derrière lui, content de pouvoir goutter au poisson qu'il avait cuit et au légumes qu'elle avait préparées pour eux.

Navré de l'attente. Mangeons avec appétit.

Approchant de la table, posant la Fleur des centres dessus pour décorer la table, soulevant les assiettes qui gardait les plats au chaud. Il servit un poisson à la demoiselle ainsi que la quantité de légume jusqu'à qu'elle lui dise que cela suffisait. Se servant une petite part pour commencer, se posant ainsi sur la chaise qui lui était destiné au bout de la table, sur les chaises confortables de bois et de chanvre tressé.
Commençant par prendre les couvert avec un regard prenant hâte de voir un morceau de poisson dans sa bouche, le sourire d'un bon repas fait avec amour. Un long gémissement de plaisir prouvant avec expression que le poisson était parfait. Prenant après les légumes, il continua la même expression et avec humour :

Votre accompagnement de légume est excellent, ma demoiselle.

Ayant fait le plus long, mais elle de son côté ayant couper et aider à la préparation des plantes vertes, il était naturelle de la remercier de son aide par la joie de les manger mais aussi de la complimenter pour. Par la suite, il reprit une fourchette de légume et un morceau de poisson qu'il continuait de découper d'une seule main. Il appréciait à font ce repas, le seul qu'il n'avait pas mangé en compagnie d'une présence aimée depuis si longtemps.
Toujours en train de mâcher, il servit l'eau dans leur verre, prenant le sien et trinquant silencieusement car poli – il savait qu'il ne fallait pas parler la bouche pleine – pour en voir une longue gorgée afin de faire passer se qu'il venait d'avaler. C'était de l'eau, mais ne buvant aucun alcool c'est tout se qu'il y avait à trinquer. Se n'était pas plus mal ainsi. Le couple gardera ainsi leur entière raison pour discuter de tout et de rien.
Commençant par un simple sujet, Duscisio vint à remplir son verre encore à moitié rempli, afin de le boire entièrement après sa question.

Dites-moi Othello. Comment vous vivez ? Chez vous et au temple ? Irina m'a dit que vous étiez son apprentie.

Le but principal de cette question ? En savoir plus sur sa manière de vivre était un point important. Savoir comment elle est traitée, comment vit t'elle à proprement dit mais également en savoir plus sur sa manière de vivre et se qu'elle en pensait et montrait. Ses yeux étaient rivés sur elle pour la dévisager et scruter ses expressions, tout en gardant la joie sur son visage. Si cela était douloureux à dire, il ferait le nécessaire pour la rassurer.

Avec se qu'il avait pu connaître sur certaine prêtresse, son opinion personnelle jouait beaucoup. Il avait besoin de petite information la concernant.Beaucoup de chose restait encore dans le brouillard, si la vision d'Irina aurait pû être vrai en premier lieu. Comment était perpétué les prêtresses l'une après les autres. Beaucoup de questions resterons dans sa tête encore. Ce soir était principalement destiné à se retrouver et se connaître un peu plus, après lui avoir fait savoir qu'il l'aimait.
Lui jurer protection comme il le voulait ne sera pas forcément facile. Au vu de sa caste, certaine chose lui, ou leur barreront la route, si leur amour est réciproque.
Là aussi c'est une petite porte facile à ouvrir. Mais la question est de savoir, si cette porte s'ouvrira ce soir ou un autre. Tout ne dépend que de la demoiselle à qui le sentiment d'amour lui était inconnu.
Ah, l'inconnu. Découvrir de nouvelle choses est aussi passionnant que dangereux...


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeDim 3 Nov - 15:57

Le repos reposait paisiblement sur la table vernie. Le silence dans la pièce était complet. Seul les décorations murales, les meubles pouvaient briser le calme par leurs inaudibles discours et récits de leurs souvenirs communs. L’hybride arriva seule dans ce lieu sacré, où vacillaient encore les flammes des bougies. Une odeur de cire, de poisson et de légumes grillés remplissait l’endroit. S’asseyant discrètement pour ne pas perturber la sainte cathédrale, elle patienta, attendant dans les lumières orangées. Sur les murs, des ombres étranges étaient dessinées. Elle pouvait voir, dans des dizaines de représentations différentes, étonnantes, parfois grotesques, parfois semblables, le contour sombre de son corps, et l’impression vibrante et vaporeuse qu’elles dégageaient. Les émotions des dernières minutes finissaient seulement à se reposer, laissant derrière elle un sentiment de calme et de vide, comme le sable après le passage d’une vague. Othello était lavée, inexpressif, vidée, le dos droit contre le dossier de sa chaise. Et étrangement, dans ce silence éternel, elle se laissa consumer par sa rêverie creuse et son aliénation, devenant étrangère à tout ce qu’elle voyait.

Puis finalement, le jeune homme réapparut. L’odeur de cire et de soufre qu’il transportait derrière lui indiquait qu’un certain nombre de bougies avaient fini d’éclairer les environs de leurs charmes. Derrière lui se profiler également une douce odeur de terre battue et d’eau, signe qu’il était partit donner à boire à ses demoiselles de chlorophylles… Dont une l’avait suivie. Un clin d’œil amusant que de revoir la fleur de cendre en agréable décoration au centre de la table plutôt qu’abritée par un tas de poussière grisâtre. L’accueillant par un sourire, elle ne parla que pour signifier que son assiette était suffisamment chargée et qu’elle ne pourrait en manger guère plus. Les régimes qu’elles recevaient en Cimméria n’avait beau ne pas être très copieux, pour les habitués à de petite portions, elles étaient suffisamment riches pour leur permettre de tenir le froid. Un poisson royalement disposé au centre de l’assiette, quelques légumes en accompagnement, cela lui suffisait amplement pour remplir son ventre strié.

Duscisio entama les festivités le premier, dégustant avec vivacité le plat, puis l’accompagnement, laissant savoir qu’il l’appréciait, visiblement. Respirant sagement, savourant silencieusement les mets, elle rit quand il la remercia, ne comprenant pas pourquoi il le faisait. Elle n’avait fait dans l’opération que le découpage des légumes, le gros de la cuisine lui revenait. Reprenant une bouché de poisson, elle inclina respectueusement sa tête, le remerciant à son tour. Il était vrai que le plat était particulièrement remarquable. Ca la changeait beaucoup du temple. Rarement elle avait gouté tel délice… Cuit, du moins. Ses souvenirs qui la ramenaient à l’eau lui renvoyaient le goût rude et sauvage d’un poisson énorme éventré par ses mains, et ses dents plantées à même la chair, arrachant de gros morceau par la force de ses mâchoires qui les mâchaient avidement. Cette forme de rassasiement était particulièrement bestial, mais il s’agissait de sa seule façon de survivre. Et dans le froid et les pleines de glace, ces créatures des profondeurs étaient les seules choses qui préservaient la vie. Cela avait eut le démérite de modifier ses goûts. Mais ne voulant passer pour l’hybride qu’elle était, elle avait toujours éviter de le mentionner. Soulevant son verre plein, elle le porta à ses lèvres, souriant devant son assiette déjà bien entamée.

Cependant, rien n’aurai pu la préparer à la question qu’il souleva ensuite. Le verre encore contre ses lèvres et la gorgée encore dans sa bouche, il lui demanda alors à quoi sa vie en tant que prêtresse pouvait ressembler. Une question aussi surprenante qu’inattendue. Othello reposa le récipient aux trois quart pleins. Encore une fois, et comme toutes questions personnelles, cela la saisit à la gorge. Serrant ses lèvres, elle ne su vraiment quoi dire, hésitant diaboliquement sur une fin, un début, ou même la moindre substance.

Cette simple demande créa alors une forme d’affirmation qu’elle ne s’était jamais faite. Aussi hybride et prêtresse qu’elle était, la demoiselle n’était pas douée pour parler d’elle-même. Soudainement prise d’une timidité maladive, et d’un renfermement frustrant, elle n’appréciait pas beaucoup ni sa vie ni sa personne, pas suffisamment pour être habile avec ce sujet. De ce fait, elle n’aimait pas beaucoup être le centre du sujet. Pourtant, n’était-elle pas celle qui avait poussé le jeune homme à se dévoiler un peu plus tôt ? Finalement, si elle voulait réellement être l’amie qu’elle voulait, être présente pour lui comme il l’était pour elle, elle devait se dévêtir pareillement. S’il n’y avait pas de réciprocité, rien ne pourrait marcher. Et elle ne voulait pas que l’inégalité s’installe, être le maillon tremblant sous le poids de son propre caractère. Même si parler d’elle-même n’était pas son exercice préféré, elle devait apprendre à faire tomber le masque complètement. Au moins pour lui. Tordant ses lèvres dans un désordre mental, elle récupéra son verre entre ses doigts, faisant onduler le liquide cristallin sans but réel, cherchant un début… Ne se doutant pas qu’il était sous ses yeux.


« - Disons que… Je me déplace. Une cellule au temple m’est désignée, comme l’arrière-boutique de mon locale à Hellas, ce sont mes deux lieux de repos, en général. Et Irina ne vous a pas mentit. Elle m’a pris sous son aile il y a quelques mois de cela… C’est une femme remarquable. Elle mène un combat particulièrement dur… Je suis là pour l’épauler, et l’aider. »

Ce n’était qu’une petite partie de l’affaire, et elle le savait bien. Et même si elle savait qu’elle pouvait faire entièrement confiance à Duscisio, ce n’était pas chose facile de parler de la réalité de sa caste. Mais sa référence à Irina, et son rappel soudain de sa caste lui faisait penser qu’il n’était peut-être pas aussi étranger à elles qu’elle voulait bien le croire. Alors qu’elle avala quelques nouvelles gorgées d’eau, une pensée la frappa soudain. Et si Duscisio pouvait aussi les aider ? Mais elle ne savait pas encore comme il réagirait en face de la froide vérité. Même si elle avait soulevé un peu le voile il y a quelques mois de cela dans le désert, elle ne savait encore si elle devait lui livrer le serment entier, si elle devait désavouer leur chef, la sindarine. Repenser à ce personnage la mettait, par sa simple image, mal à l’aise… Comment savoir si l’albinos accepterait de les aider, ou même comprendrait et garderait le secret ? La sirène se retrouvait face à une sorte de couloir, un long tube noir dans lequel elle devait s’engouffrer sans pouvoir prévoir quand elle reverrait la lumière. Avec sa seule arme… Elle devait dire la vérité pour qu’il soit au courant de tout, que la confiance qu’elle avait en lui soit reconnue. Mais voulait-il seulement le savoir ?

La demoiselle devenait de plus en plus sombre, à mesure que remontait les souvenirs et les questions, que les images rougeoyantes, sanglantes ou violentes remontaient des abysses de sa caste jusqu’au bord de ses lèvres. Elle tenait à Duscisio du plus profond de son cœur… Et elle voulait lui épargner de telles visions, si il ne voulait pas les connaître.  Pourtant, elle voulait tout autant qu’il sache, qu’il voit lui aussi les dommages qu’Elerinna infligeait à toutes ses sœurs. Et elle lui devait bien cela, qu’il sache son passé comme elle savait maintenant le sien. Après cela, il saurait presque tout d’elle… Ce débat ne serait clos que par la réponse de l’homme assis à l’autre bout de cette table. Tenait-il à elle jusqu’à connaître les secrets les plus sombres d’une mascarade que personne ne voyait ? Ses yeux soudain absents se retrouvèrent sur lui quand elle réalisa qu’elle le dévisageait depuis quelques minutes d’introspection, et elle baissa ses yeux  vers le bois de la table.


« - Les mécaniques des prêtresses sont parfois très obscurs. Certains de nos secrets ne devraient pas être dévoilés, à quiconque. Mais je tiens à vous… Seriez-vous prêt à entendre la vérité sur les nôtres ? »

Le regardant jusque dans la pupille, elle attendait d’entendre ce qu’il désirait réellement. S’il voulait en savoir plus, ou bien rester avec l’image qu’il avait d’elles. Dans les deux cas, Othello comprendrait parfaitement. Après tout, une vérité, comme tout autre, n’était pas une chose à prendre à la légère.
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeMar 5 Nov - 15:08

[HRP] Désolé que ça soit un peu cours...


Autre les complémentations qui n'avait pas lieu d'être comme l'aide à la cuisine... Non, loin d'être inutile après tout, faire des compliments n'a jamais tuer personne. Gentil par nature, sortant des plaisanteries par forcement de bon goûts mais faisant parfois rire. Bien des choses sont cachées par Duscisio et certaine choses doivent être caché quand le moment sera venu ils seront révélés.

Le naturel à être curieux d'un peu de tout le poussa à questionner Othello sur sa manière de vivre, en tant que prêtresse, que Cimmerienne et femme solitaire. Cela sembla d'ailleurs la surprendre. En vouloir plus sur sa personne sur quelqu'un qui avait un peu de mal à avoir un contact déjà aussi proche que Duscisio lui donnait l'occasion d'avoir. La voir sourire et rire était si précieux à ses yeux, que la voir toujours ainsi était un souhait plus que voulu.
Afin d'en savoir plus, l'aider à combattre se qui l'attristait, combattre se qui la faisait souffrir, combattre tout se qui pouvait empêcher son bonheur. Par les sentiments, l'épée, la magie ou l'herboristerie, Duscisio est prêt à tout faire.

L'entendre débuter par cellule le frappa en premier lieu. Les premières pensée étant à celle du temple servant de prison à ses femmes dont la pureté a été mise en doute par Othello elle-même les jours de leur voyage dans les terres les plus désolées d'Isthéria. Il s'en souvient encore aujourd'hui. La jeune femme fut mise également à rude épreuve par des actes prouvant que les Prêtresses de Kesha n'était pas aussi sainte qu'elle le faisait croire.
Quant à Irina qui ne lui avait pas menti, avoir pris Othello sous son aile a sûrement été la meilleure chose qu'il est apprit ses derniers temps. Malgré ça, des vérités lui ont été révélés et son enthousiasme a protéger bien des choses n'avait fait qu’accroître. Petit à petit, des liens qui les concernaient maintenant tous les deux se dévoilait à fur et à mesure qu'il vivait et apprenait à la connaître. Irina menait un combat particulièrement dur, Othello était là pour l'aider. Alors dans la mesure du possible, la voir boire pour éclaircir ses idées, hésiter à lui parler de quelques chose qui lui semblait difficile de révéler à une personne comme Duscisio.
Si seulement elle pouvait lire dans ses pensées, elle saurait qu'il était prêt à tout entendre.
S’arrêtant de manger un instant, il la dévisagea, elle qui était un peu mal à l'aise. L'hésitation lui menant à douter de se qui est bien ou mal à dire. Irina lui avait montré une femme... s'il entendait son nom, il acceptera sans aucun doute de les aider au point ou il en risquerait sa vie si nécessaire. Les yeux absents se tournèrent alors vers lui après quelques minutes, et pendant quelques minutes elle semblait prête à lui dire se qu'il voulait savoir, se qu'il y avait à savoir. Alors elle lui dire secrets et vérités. Elle tenait à lui. Alors à l'instant d'après elle lui demanda.
Duscisio posa ses couverts sur l'assiette, la regardant avec sérieux et tendresse, posant la main :

Regardez autour de vous. Pensez vraiment tout savoir sur ma personne en une seule journée ? Irina m'a montré une chose qui me donne la détermination de tout savoir. Libérez-vous et dites-moi tous.

Il était donc absolument prêt à tout en tendre comme il était prêt à lui dire beaucoup de chose sur lui et sa famille, sa magie, son métier, sa vie.

Il existe encore bien des mystères que j'ai moi-même pas encore résolu sur les miens. Cela n'est pas choses facile, mais l'aide que je peux apporter comme vous le pouvez pour moi est quelques choses qui me tient à cœur, au plus profond de mon âme d'altruiste que je suis déjà.

C'était l'heure de tout savoir, et de tout donnée de lui-même. Laissant sa main sur celle d'Othello quelques instants il attendit qu'elle commence. Ses oreilles attentives autant que ses yeux


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeVen 8 Nov - 23:21

Il était donc prêt à entendre… La température de la pièce avait déjà chuté de plusieurs degrés, alors que doucement le pendentif délicatement posé contre sa peau s’éclairé d’une azurée lumières. Comme d’un souffle unique, quelques bougies, happées par le froid, s’en allèrent dans un souffle. C’était comme si l’ombre d’Ellerina était déjà dans la pièce. Et la main chaleureuse qui était posé sur la sienne ne pouvait la faire partir… Seul sa chaleur réconfortante pouvait faire taire un peu le froid qu’elle dégageait. A ce contact, la sirène sourit un peu, avant de retrouver le contact de son verre dans lequel ses yeux virent se noyer, tout au fond de l’eau qu’il contenait. Peut-être exagéré-t-elle son état ? A retourner la question, encore et encore, il était évident que non. Si jadis elle était aveugle à ses fils, la présence et les mots d’Irina lui avaient ouverts les yeux sur la noirceur et le cruauté de la sindarine… Elle ne pouvait lui inspirait à présent que de la peur, et du dégoût. Un cœur aussi nécrosé que le sien ne devait soufflé que ces sentiments, derrière ses airs angélique d’hypocrite pieuse. Il était temps de dire la vérité à Duscisio, qu’il sache la vérité sur la personne qu’elle fut jadis, et sur qui était le visage de son ordre.

Cependant, comme si son ombre était dans la pièce, ses espionnes derrière les murs, la demoiselle marqua une nouvelle pause, balayant la pièce plongée un peu plus dans l’obscurité comme pour s’assurer que cela était sûre. Si une chose lui avait été transmise par la terre de glace, c’était la prudence. Et avec cette sorcière au doux visage, il fallait bien cela… Une fois qu’elle eut un peu tait son insensée paranoïa, la demoiselle apaisa ses traits, assagit son regard vers celui pourpré, resserra ses doigts dans ceux de son gardien et commença son récit à demi-mot.


« - Comme vous le savez peut-être, notre ordre est dirigée par une femme… Une sindarine, du nom d’Elerinna. Elle est la grande prêtresse, celle qui s’occuper de notre ordre, des cérémonies… Mais la façon par laquelle elle accéda à ce poste est obscure. »

Effectivement, le mystère avait toujours régné autour de sa position au sein de l’ordre, et sur son ascension. La jeune hybride n’était pas dans l’ordre depuis suffisamment longtemps pour en connaître tous les secrets, et celui de l’origine de son rang en faisait partie. Même si comme toute, elle avait entendu des rumeurs de toutes sortes, Irina ne lui en avait pas encore parlé. Préférant éviter de développer de fausse hypothèse, elle préféra aller directement à l’essentiel, poursuivant donc, resserrant ses doigts de secondes en secondes.

« - Le visage que vous avez des prêtresses n’est qu’un ramassis de mensonges, un masque derrière lequel elle est heureuse de nous réfugier. Seuls les meilleurs d’entre nous sont pieuses, et notre prétendu mission n’est qu’une apparence. Nous ne sommes toutes que des marionnettes pour elle… »

Et, point par point, elle continua, dépeignant un portrait toujours plus assombri. Comment la sylvestre avait une soif avide de pouvoir, et connaissait les jeux des alliances et des manipulations sur le bout des doigts. Elle lui expliqua comment elle avait réussis à avoir la ville à ses pieds, en payant les gêneurs, tuant et décimant les obstacles, s’offraient ses alliés avec ses propres sœurs, en vendant les charmes de ses disciples comme des bêtes de cours, missionnant les plus habiles avec des tâches bien plus sournoises, torturant les faibles et les savants pour les informations qu’ils détenaient. Elle était tout sur l’échiquier du pays des glaces. Et il n’y avait pas une pièce qui n’était pas un de ses pions. La reine d’une ville de glace… C’était ironique pour une femme comme elle. En quelques minutes, le tour était fait sur la façon dont elle manipulait son origine pour avoir la ville sous contrôle. Othello laissa sous silence ses propres expériences. Elle avait du faire des choses qu’elle estimait atroce. Il en savait déjà… Le reste était facilement imaginable. Et son esprit récemment devenu lucide ne souhaitait pas se replonger plus dans ce passé de sang et de tromperie.

« - Cette femme n’est pas une sainte comme elle le laisse entendre. Sa place n’est pas à notre tête, ou elle poursuivra de nous corrompre jusqu’à la fin… Nous sommes devenus un ordre faux, noircis jusqu’au cœur… L’ombre de ce que nous étions jadis. »

C’était cela. Elles n’étaient plus que des ombres, laissant à la déesse ses lumières pour les offrir à plus brillantes qu’elle. Mais au fond d’elle-même, Othello aimait à croire que la déesse ne l’avait pas abandonné, et qu’elle éclaircissait toujours ses pas. Et elle savait qu’en la personne d’Irina vivait un nouvel espoir, une chance pour elles toutes de pouvoir survivre, et de renverser un pouvoir despotique qui les traînait de jour en jour un peu plus dans la boue. A la fin de ses mots, la demoiselle releva la tête vers l’albinos, s’apercevant que sa main était si crispée dans la sienne que ses articulations lui faisaient mal. Petit à petit, elle relâcha son emprise, replaçant derrière sa nuque une de ses longues mèches ondulées qui était tombé devant son épaule. Mais avant de dire quoique ce soit, elle regarda ses genoux timidement, comme une enfant coupable. Ses laissant envahir par les souvenirs, les angoisses. Et comme rattrapée par la peur et le passé, s’apercevant que ces mots soufflés pouvaient causer la perte de l’albinos comme la sienne, elle s’empressa de relever le visage vers lui, et dit à demie voix, comme si dans la pièce une autre paire d’oreille aurait pu les entendre.

« - Ces paroles sont un serment. Nul ne doit savoir… »
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeSam 9 Nov - 1:13

Depuis qu'il avait vu l'illusion pendant le transfert d'essence divine avec Irina au temple, il avait bien peur que celle ci ne soit que vérité. Il devait savoir si c'était le cas. Rien que par la réaction de la demoiselle qui se cacha à nouveau derrière un masque de givre tout en glaçant son environnement – donc la pièce dans laquelle ils se trouvaient – d'un air froid qui éteignirent une ou deux bougies.
La réconfortée était la première chose à faire, sa main dans la sienne il la regarda afin de la faire savoir qu'elle ne risquait rien dans sa demeure, qu'il avait même eut raison de lui dire qu'elle était ici chez elle. Cela se confirmait de plus en plus. En premier lieu en tant qu'ami, puis en tant que protecteur et enfin en tant qu'amant. Allant vers un lien toujours plus profond l'un que l'autre, Duscisio savait que donner se qu'il était en train de lui offrir était bien plus qu'une simple protection.

Quand elle commença son récit, cela ne l'étonnait guère qu'une femme soit leur dirigeante. Ne faisant mine de rien jusqu'à que son nom soit prononcer. C'était bien elle, Elerinna, cette femme qu'il avait vue dans l'illusion d'Irina existait bel et bien. Restant tout à fait calme, bien que ses pupilles rouges passèrent d'un rond parfait à celle d'un iris fendu qui témoignait de l'absence de compassion pour la sindarine. Fallait-il la haïr ? Ou bien avoir pitié d'elle d'utiliser ainsi ses femmes qui ne demande que pureté malgré se qu'elles ont vécu ? Oui, Duscisio en plus de ses propres connaissances sur son peuple avait fait quelques recherches après son passage au temple, le passée des Prêtresses de Cimmeria principalement, leur lien avec les Gélovigiens dont l'albinos pourrait se lier prochainement en quittant les Ascans.

Plus il se rendait compte que les histoires ne lui plaisaient pas, plus il pensait que son devoir s’alourdissait de plus en plus. S’alourdir, mais pour son bon vouloir, il prit sur lui. En plus de vouloir proliférer les plantes rares pour en réduire leur prix, il voulait d'avantage aider les autres. Les plantes, maintenant les prêtresses, mais il allait le faire de bon cœur.
Il n'y avait plus à hésiter.
Comme elle le confirma, les femmes de Kesha étaient utilisées comme marionnette, comme objet par cette Elerinna. C'était intolérable dans le cœur de l'herboriste qui était l'ami de ceux qui en avait besoin. Irina avait eu raison de lui faire voir par cette illusion, les principes de la grande prêtresse actuelle, menant par la tyrannie ses sujets.
Regardant la mine de plus en plus sombre de son aimée, Duscisio ne fit que la dévisagé toujours plus, passer son autre main par-dessus la sienne alors que leurs doigts se croisaient déjà.
Que faire ? Bien que l'histoire s'affinait de plus en plus les prochains mouvements du maître herboriste s'affirmait. Afin de garantir sa sécurité et celle d'Othello il fallait aller au cœur du danger et officialiser le fait de la prendre comme apprentie. Une vérité mais avant tout une couverture. Duscisio ne supportera pas de la voir enchaînée par cette femme.
Maintenant que l'histoire était racontée, le regard bienveillant de son compagnon se fit agréable, les pupilles fendues restèrent mais son visage plus jovial ne faisait plus aussi peur qu'elles en donnaient l'air. Le résumé de son histoire était suffisant. Et maintenant il allait dire clairement se qu'il pensait :

Je crois qu'il n'y a pas à hésiter dans ce cas.

Il marqua une pause, le temps qu'elle recroise son regard au sien.

Irina et vous, avez la certitude que je sois dans votre camp. Je vous offre mon aide autant que vous en auriez besoin.

Afin de finir la parenthèse de la vérité révélée il reprit une pause, afin de prendre un peu confiance. Les prochaines intentions revint sur la demande au vu qu'elle était également là pour en apprendre un peu plus sur le métier que Duscisio exerçait depuis plus d'un lustre.

En attendant, vous allez rester ici pour vous faire apprendre quelques bases à savoir. Je sens que vous avez l’enthousiasme. Ensuite, j'irai voir cette femme, et lui dire que je vous prendre comme apprentie. J'aurai besoin que vous m'accompagnez, Irina aussi si elle donne de ses nouvelles comme je lui ai demandée.

Il se leva de sa chaise pour que ses mains qui tenait la sienne, crispée de le savoir en danger pour savoir se qu'elle venait de lui raconter, afin de déposer un baiser dessus pour la calmer. Caressant sa main, croisant son regard, elle l'invita à continuer de manger. Cela serait bête de laisser refroidir un repas pour une histoire comme celle ci.
Afin d'y avoir un peu plus d'ambiance, il prit sa fourchette, coupa un morceau de son poisson et le tendit vers la bouche d'Othello.

Faites « ah » !

Sourire moqueur mais surtout heureux. Partager un moment de bonheur était la raison principal de l'avoir invitée. Attendant qu'elle ouvre la bouche il inséra le morceau pour qu'elle le mâche. Suite à cela il ne put s’empêcher de pouffer de rire, s'excusant par la même occasion, se cachant derrière sa main droite, l'autre prenant son verre pour boire un coup. Inspirant pour avaler l'eau, il pouffa à nouveau se qui le fit avaler de travers et tousser. Une fois calmée il reprit par une simple question pour changer un peu l'ambiance, profitant ainsi de se lever pour rallumer les bougies éteintes précédemment :

Aller, vous avez une question particulière à me poser. Sur n'importe quel sujet afin que l'on ait une meilleure ambiance ?

Il reprit place pour continuer de manger avec elle. L'idée de lui faire apprendre quelques petits mots pratique lui fut exposée, ou encore une petite précision sur sa vie ou ses racines. Elle pouvait tout lui poser, avant que l'heure de se reposer pour lui, ne vienne, car la journée vu longue et pleine d'émotion après tout.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeLun 11 Nov - 22:23

[spoiler] Désolée pour le manque de texte, encore une fois ^^' la sur-prochaine sera la bonne! [/poiler]

Beaucoup de chance se confrontait dans son esprit quand elle ouvra timidement la bouche sans vraiment comprendre ce qu’il se passait. D’un coup, son cerveau s’était ralentit, comme violemment arrêté par l’une ou l’autre de ses répliques. Devenir son apprenti était certainement logique, elle le concevait. Mais cela allait-il avoir des incidences sur un futur proche ? Et la confrontation entre le blanc et la sylvestre… Comment cela allait-il se dérouler ?... D’un coup, la demoiselle commença a se dire qu’elle n’aurait jamais dû parler, qu’elle aurait du laisser les cadavres dans les tombes. Il ne savait pas vraiment ce dont Elerinna était capable, elle non plus d’ailleurs. Sa fureur n’était pas une chose qu’elle maîtrisait. Mais une chose était sûr, elle n’apprécierait pas la nouvelle. Son enrôlement avec Irina avait déjà était une chose difficile. Un autre serait peut-être considéré comme une trahison. Un sentiment de panique plus que de soulagement l’habitait, mais elle ne laissait rien paraître. Pour le futur aussi. Même si elle tenait à Duscisio – sans trop savoir encore jusqu’à quel point – elle avait la sensation qu’elle ne pouvait encore quitter Irina, pas tant que leur objectif était atteint, et pas avec son enfant à venir. Piégée entre ces feux, elle préféra refermer ses lèvres sur le morceau de poisson qui reposait sur sa langue, espérant qu’ils puissent en parler plus calmement plus tard…
L’essentiel était d’apprécier le moment présent.

L’expression de la sirène, ou le fait qu’il lui donne la béquée comme à une enfant provoqua chez Duscisio un rire amusé, et contagieux. Othello comprit vite la stupidité de sa situation. Honteuse, elle baissa la tête, riant elle-même alors qu’elle mâchait plus vite et avala – ou presque goba – ce qu’elle avait sous les dents. Ses yeux se firent tour à tour accusateur puis complices de l’albinos qui essayait de noyer son hilarité dans son vers d’eau. Sa dernière phrase résuma bien les dernières minutes qui s’étaient échangées. Finalement, la demoiselle n’avait réussis qu’à amener dans la maison de son hôte de sombres histoires gelées venant du pays des glaces.

Il avait raison, il fallait ramener un peu de chaleur dans cette pièce refroidie. Prenant une nouvelle bouchée, par elle-même cette fois-ci, l’hybride regrette immédiatement de n’avoir les capacités de reprendre le froid au lieu de ne pouvoir que le générer. Cela aurait évité bien des situations... Frigorifique. Alors c’était à elle qu’incomber la tache de réchauffer l’ambiance ? Déposant à son tour un baiser sur la main de l’herboriste, elle lui sourit avant de retourner à son assiette. Finalement, beaucoup de questions hantaient sa tête, mais très peu étaient formulables, ou alors suffisamment net pour être posée. Et la petite voix qui accompagne chaque esprit lui disait que risquait au final de dire quelque chose par pur instinct et non par demande réfléchie. Il y avait bien les mystères de son peuple dont elle aimerait connaître la culture. Qui étaient-ils ? Quelque chose lui disait que cette question n’était pas à poser à table, et qu’elle nécessitait un théâtre bien plus pédagogique. Leurs assiettes indiquaient bien qu’ils n’étaient pas dans une salle de cours. Son passé, peut-être ? Non, elle devait lui accorder un peu de répit sur ce point-là…

Passant élégamment sa main dans ses cheveux, elle enrubanna une de ses mèches entre ses doigts, tout en jouant avec ses lèvres dans sa grande méditation qui ne dura pas plus de quelques secondes. C’est bien son instinct qui trancha finalement, lançant une question tout aussi surprenante qu’intéressante.


« - Très bien… Comment imaginez-vous l’avenir, Duscisio ? Quels sont vos désirs et vos buts ? »

Le ton qu’elle employa la surprit elle-même. Une voix complice et allègre, avec un soupçon de provocation calculée. Une voix comme on ne lui en avait rarement attribuée. Tout en continuant de jouer avec sa parure blanche, elle prit une nouvelle bouchée, proche d’avoir fini son assiette. Finalement, le hasard avait bien tranché. Maintenant qu’elle avait posé la question sans trop y réfléchir, elle était terriblement curieuse d’avoir la réponse. C’était souvent en connaissant les rêves d’une personne qu’on la connaissait le mieux. Et derrière ces yeux rouges tranchés en leurs centres, quelles rêves pouvaient naître ? A quels désirs aspirait-il ? Croquant dans un légume, Othello étendit ses lèvres en un sourire malicieux, prête à voir le jeune homme s’interroger, voulant connaître sa réponse. Soudain, elle se sentait bien, aimée et en sécurité. La présence de son homme à cette table, de cette maison chaleureuse, des flammes rassurantes des bougies lui redonnèrent confiance. Pouvoir reprendre leur jeu de questions-réponses comme si de rien était firent fuir de son esprit les derniers souvenirs qu’elle avait d’Elerinna.

Quelque part en elle, une pensée, un désir lui soufflait que peut-être un jour, cette demeure serait aussi la sienne, et qu’ils y vivraient ensembles et pour toujours. Mieux encore, elle en avait envie. Ces sentiments étaient toujours flous, intenses et impropres, mais leurs lignes encore incertaines commençaient à se dessiner. Il lui faudrait probablement la nuit pour remettre un peu d’ordre dans tout cela. Mais la sécurité et la joie qu’il lui apportait étaient là, et laissait à chaque geste de plus une empreinte dans son cœur. Et assise sur ce fauteuil, attendant patiemment, les doigts entrelacés, d’entendre ses paroles, elle priait la Déesse du plus profond de son cœur, la remerciant d’avoir fait se croiser leur route… Mais elle implora aussi Kron de ne pas défaire leurs liens rapidement, de leurs accorder le plus de temps possible avant que son destin de soit scellé. Après tout, sa main droite attestait encore de son erreur, et du tribu qu’il lui restait à payer. Dix ans… Si elle ressentait bien quelque chose pour lui, parviendraient-ils à s’attendre dix années ?

Souriante, montrant toujours des dents carnassières, brûlantes de curiosité, elle laissa passer ce petit nuage dans ses yeux sans en montrer aucun signe. Mieux valait ne pas s’attarder sur de telles pensées et se concentrer sur la réponse de l’herboriste face à elle, cherchant ses yeux rouges de yeux, et désirant au fond d’elle-même être à nouveau dans ses bras.
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via Icon_minitimeMar 12 Nov - 12:17

Rire, et profiter de ce moment.  Othello et le pacte de la Lance de Kron, sa boutique et son but. Voila maintenant que s'ajoute une lutte pour libérer Othello d'Elerinna mais aussi aider Irina à cette tache, soigner ceux qui en avait besoin et maintenant prouver indéfiniment son existence par son amour et ses actes futurs.
Par delà ses rires qui ne cachait tout de même bien son état dubitatif au fait de tout se qu'il cumulait depuis peu. Aujourd'hui, ce soir, était quelques qui lui vidait l'esprit de tout ses prochaines actions.

Le ridicule ne tuant pas, Duscisio continua de rire encore un moment sur la honte de son action. Profitant qu'elle coupe un morceau pour le piquer sous ses yeux tout en faisant l’innocent. L'obligeant alors à en couper un autre sans qu'il ne recommence. C'était d'un ridicule, qu'il fallait suivre leur rire respectif et ainsi profiter du repas. Un repas ou enfin il n'était plus seul à manger.
Le gros felin dormait se qu'ils leur laissaient un moment d'intimité unique. Mangeant et buvant alors qu'il la dévisageait à chaque bouchée qu'il mâchait lentement pour en profiter. Un bon poisson, de bon légume, une bonne compagnie. Cela faisait plus de cinq années qu'il n'avait pas eu l'air aussi heureux de toutes sa vie.
Se faire connaître l'un et l'autre était aussi important. Alors elle en voulait savoir plus sur ses projets, buts et désirs en ce monde... Il prit une pause, bu un verre d'eau supplémentaire et leva son couteau pour prendre un air de savant.

C'est une très bonne question, très chère !

Il posa son couteau après avoir coupé un morceau afin de l'avaler presque tout rond. Sa fourchette accompagna l’ustensile de découpe, posa ses deux mains l'une contre l'autre puis croisant ses doigts. Sa main devant son menton, il prit un air grave pour début.

Le monde est corrompu par l'or, la jalousie, la haine, le pouvoir et de bien nombreux défauts qu'il en serait difficile de tous les nommer.
Néanmoins, elle présente des chances qui en sont contraire : La solidarité, le bonheur,... l'amour...
Mes désirs seraient que tous les défauts du monde disparaissent. Si je dois y contribuer alors je le ferai de tout mon cœur...


À cette idée, Duscisio avait déjà commencé à agir rien que par le fait d'aider Othello et Irina. S'il devait bien commencer par une chose maintenant c'était bien par les prêtresses de Cimmeria qui cachait cette vile vérité qu'il fallait faire disparaître pour faire renaître cette castre telle qu'elle devrait être. C'est comme ça qu'il le voyait. Rien que par le fait Elerinna manipulait les prêtresses à ses fins le rendait hors de lui. Les femmes n'étaient pas des objets, mais une source de vie et de bonheur.
Il prit un air plus agréable pour continuer sur la deuxième partie de la question, posant ses mains sur la table mais accompagnant par des gestuelles de grandeur afin de dessiner se qu'il allait répondre.

Quant à mes buts, sont de rendre en premier lieu la culture de mon peuple à la vue de tous. Mais se n'est pas chose facile pour des tonnes de raisons comme celle des croyances actuelle.
La seconde chose est bien entendue de rendre le prix véritable de tout se qui est donnée par les dieux et qui nous permet de vivre. Les plantes en premier lieu, celle que j'utilise pour faire les remèdes, puis à fur et à mesure divers biens matériels.


Duscisio voyait grand. C'est même quelque chose qui ne pourrait pas être fait par sa propre vie aussi longtemps peut-il vivre. La centaine d'année qu'il lui reste si aucun malheur de vient à l'écourter. Commençant déjà par les plantes, prenant déjà une bonne avancée, réduit tel qu'il le voulait le prix de la survie et se qui nous était donnée par dame Nature.
Arrêtant par cela, se qui était déjà bien assez pour connaître ses projets, il reprit ses couverts pour finir les derniers morceaux de poisson et de légumes.

Et vous ? Comment voyez l'avenir ?

Il prit un morceau du pauvre animal ainsi que de légumes qu'il amena à sa langue afin de mâcher, dévisageant son aimée comme impatient d'entendre la réponse.


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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