Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2

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 Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]

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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeDim 23 Mar - 0:23

Alors que Vilenya se levait, Asha suivit l'impulsion de la garde et descendit à sa suite mais au lieu de récupérer tout de suite ses vêtements au sol pour les enfiler, elle se dirigea vers son armoire où se trouvait rangé une petite garde robe. Rien de bien méchant, juste des vêtements de rechanges, elle comptait pas vraiment remettre les mêmes sous-vêtements qu'hier au soir après tout même, et comptait bien en porter une aujourd'hui. Avant qu'il ne soit trop tard elle lança une culotte blanche tout simple à Vilenya et le vêtements vola à travers la pièce, quelque chose de commun, car malgré l'argent qu'elle pouvait se faire elle n'achetait pas de lingerie que l'on pourrait dire "sophistiquée" pour certaine, elle préférait des vêtements simples tout simplement à cause des prix, et que sans être avare, elle avait du mal à délier sa bourse.

- Sauf si tu préfères porter celle que j'ai visiter hier, je pense pas qu'on porte des tailles si différentes que ça à ce niveau.

Une fois qu'elles furent à peu près toutes les deux habillées, Asha revint vers Vilenya qui la regardait avec un sourire tandis qu'elle remettait ses gants, et posa ses mains sur la taille de la garde tout en se serrant contre elle. Le sourire aux lèvres, elle ne dit d'abord rien, regardant juste Vilenya dans les yeux quelques longues secondes de silence. Elle revint rapidement à son armoire et en tira une brosse, et juste après se retrouva a nouveau aux côtés de la garde, moins collé qu'auparavant et en fit le tour et commencer a passer un coup vite fait dans ses cheveux. Si elle voulait ne pas faire savoir qu'elle avait une relation à ses collègues, autant qu'elle n'ait pas l'air d'avoir fait une partie de jambes en l'air presque toute la nuit. Elle s'arrêta de coiffer la femme aux cheveux roses quand elle jugea que c'était suffisant, il ne fallait après tout pas en faire trop non plus. Passant ensuite devant son amante tout en se passant quelques coups de brosse dans ses cheveux pâles et recommença finalement à parler à Vilenya, un sourire tranquille aux lèvres.

-Tu es belle au réveil, tu sais? 

Juste à côté d'elle à présent, elle arrêta de se brosser les cheveux et lança la brosse sur le lit. Une main sur chaque épaule de sa belle, elle monta sur la pointe de ses pieds et posa un baisé chaste sur les lèvres de Vilenya. Cela ne dura que quelques courtes secondes, et Asha redescendit de ses orteils. Elle avait envie de rester avec Vilenya plus longtemps, mais toutes les deux devaient travailler. L'une dans la garde, l'autre... en tant que marchande? Et pourquoi pas, pour l'instant? Mais, d'abord il fallait mettre les choses au clair sur un point, et elle ne pensait pas vraiment au fait qu'elle soit une Ladrini, voleuse, mercenaire et quelques autres métiers du genre.

-Tu veux être avec moi? Je dis pas que ça sera aussi animé que ça à chaque fois, mais il y'a d'autres moyens de s'amuser, et j'ai envie de passer du temps avec toi. D'être avec toi.

Elle craignait bien sûr une réponse négative de Vilenya, ou une réponse qui indiquait un désir de rester à distance, mais il valait mieux que ce soit maintenant que cela soit dit et elle se pinçait légèrement les lèvres d'angoisse à la réponse possible et le silence dans la pièce ne faisait que l'embarrasser, rendant la situation inconfortable.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeDim 23 Mar - 16:56

Je laissais Isabelle me recoiffer mes cheveux. Je l'avais bien laissé entré dans mon sanctuaire le plus sacré, j'allais bien lui laisser mes cheveux. Lorsqu'elle arrêta, je ne fus pas trop satisfaite du résultat et je me passais encore une main dans les cheveux. Je me disais que je me recoifferais mieux quand j'aurai pris ma douche au poste. Je me laissais faire par Isabelle tout en jetant aussi un œil à mon armure que je voulais customiser un peu plus mais que finalement je n'avais pas eu le temps parce qu'une femme m'avait finalement pris tout mon programme de la soirée. Je souris de mon sourire moqueur habituel en entendant Isabelle me dire que j'étais belle au réveil.

- Tu sais que t'as une mine affreuse au réveil ?

Elle m'embrassa avant que je ne me mette à rire et de me saisir de mon armure mais sans l'enfiler car une flemme monstrueuse me saisit. Mais aussi parce qu'Isabelle avait entamé une question assez sérieuse. J'arrêtais ce que je faisais le temps de peser le pour et le contre dans ma tête par rapport à ce qu'elle venait de dire. J'aurai volontiers envoyé boulé mon escouade et mon " supérieur " et de prendre ma journée pour Isabelle mais mon instinct de survie me rappela à l'ordre. Depuis que je suis rentré dans la garde, j'avais une vie nettement plus rangée que quand je trainais dans la rue. J'avais un chez-moi même si c'était un atelier, j'avais un boulot qui me plaisait, une paye correcte même si quelques rapines à droite et à gauche m'iraient mieux et je commençais à peine à avoir une relation. Tout ça pouvait vite s'écrouler. Je pouvais dire que je m'en foutais mais là c'était pas pareil. Je sentais que cette fois il ne fallait pas que je joue avec le feu. Je laissais tomber mon armure et m'avança vers elle en lui prenant les mains.

- J'aurais volontiers pris ma journée mais je vais peut être éviter de trop prendre les huiles pour des jambons. Moi aussi je veux être avec toi et passer du temps avec toi. Mais la rue ne se gérera pas toute seule. Ceci dit... je regardais le plafond d'un air songeur avant de regarder de nouveau mon amante. ... je pourrais me barrer plus tot genre en début d'après midi. Je laisserai mes tâches à mon escouade. Je vais pas toujours les baby-sitter. Ca te va ? A ton stand 1 ou 2 heures après midi. Je te raccompagne tout à l'heure jusqu'à lui et je prendrais mon service après.

Je regardais le visage d'Isabelle non sans aucune appréhension. Elle était peut être moins lisible sur moi que sur elle mais en moi j'étais bien angoissée aussi de sa réponse. Je craignais qu'Isabelle ne prenne cela comme une offuscation et ne m'envoie bouler parce qu'elle se disait que je mettais mon travail en avant de mon amante. Mais moi aussi je voulais continuer d'avoir une vie à peu près normale et une relation amoureuse. C'était si demander ? J'attendais qu'Isabelle ne me réponde et je décidais que quoi qu'elle dise je le raccompagnerais jusqu'à son stand s'il le fallait.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Mar - 0:09

Les mains d'Asha dans celles de Vilenya, la voleuse plongea son regard dans les yeux de la garde, cherchant à voir les sentiments qui passaient entre elles. Elle voyait bien que Vilenya tentait de la rassurer. Elle accepta cependant la déclaration de Vilenya comme ce qu'elle était, c'est à dire que leur relation continuerait, même si elle devait en réalité se construire car elles n'avaient pour l'instant pas passé beaucoup de temps entre elles, ne serait-ce que pour discuter, manger toutes les deux, ou juste une balade tranquille. Mais dans cette toute petite liste d’idées sur ce qu’elles pourraient faire ensemble, la balade tranquille ne serait sûrement pas pour tout de suite, vu que Vilenya ne voulait pas vraiment s'afficher cette relation avec elle en publique. Le regard encore échangé, les mains encore en contacts, Asha répondit donc à Vilenya, un petit sourire aux lèvres.

- Ne t’inquiète pas tant, Vilenya. Pour mon stand, il ne tient pour l’instant place qu’une fois par semaine, le temps que je vois si je fais assez de ventes par mois pour en installer un définitif. Mais l’entrepôt n’est pas si loin que ça du stand, donc on va faire comme tu dis.

Elles sortirent donc de l’établissement, et dans la ville qui doucement s’animait, elles avançaient, parlant entre elles comme deux amies, Vilenya racontant certaines circonstances de ses bagarres, avoir des brigands, criminels et parfois même avec des collègues. Puis, Asha lui parla de quelques unes de ses rencontrent et bagarres à Mavro Limani, et les similitudes étaient là, avec les criminels,, concurrents et collègues. Elle expliqua ensuite qu’elle avait appris très tôt à utiliser des dagues, pour la discrétion, et l’aspect pratique.

- Si tu aimes taper sur les gens, Phelgra est vraiment fait pour toi. Et tu auras tout à fait raison de garder ton armure en quasi-permanence dans ce cas, dit-elle dans un léger éclat de rire.

Elles finirent par arriver cependant sur la place publique où les stands d’hier étaient revenus. Le sien était là bien sûr, mais fermé, et une affiche pour indiquer les horaires d’ouverture placardée sur le devant. S’arrêtant donc de marcher, Asha se tourna vers Vilenya.

- Je crois que c’est là que nos chemins se séparent pour l’instant, annonça-t-elle, un sourire aux lèvres.

Elle se pencha, et sur la pointe des pieds fit la bise à Vilenya, son baisé touchant le coin des lèvres de la garde. Puis, lui lançant un « à cet aprèm » elle s’en alla, rejoignant l’entrepôt quelques rues plus loin. Là, quelques employés travaillaient, ainsi que ceux qui avaient hier tenu le stand avec elle. Ils faisaient de la place dans l’entrepôt, le préparant à recevoir le futur stock d’armes de la semaine suivante. Elle entra dans le bâtiment et alla s’occuper dans son bureau des papiers pour les douanes sur ces armes. Il fallait néanmoins diminuer le stock, sinon cela finirait par paraitre suspect. Des armures, boucliers bien sûr devraient aider, mais il fallait autre chose que des objets à usage guerrier.  Elle regarde un instant sa licence commerçante. Isabelle Sorel, était morte il y a quelques années. C’était une ladrini qui avait comme occupation de revendre les produits des larcins de ses collègues, mais la mort avait fini par la frapper. Asha avait alors récupéré la licence, et avait aussi décidé donc de se faire une autre identité pour la première fois. La mort de collègues n’est jamais agréable, surtout quand ils sont utiles, mais Asha avait connu Isabelle et se faire appeler par son nom ne lui faisait pas plaisir, mais elle avait pourtant aimé entendre Vilenya l’appeler ainsi, le désir dans sa voix. Bon, d’autres objets pour le stand. Il ne fallait qu’elle se laisse déconcentrée par ces souvenirs. Un coin herboristerie de soin peut-être ? Argh, encore un aspect guerrier… Des épices, oui, des épices de Phelgra, ça pourrait peut-être marcher. Il faudrait essayer.

Elle dû s’occuper d’autres aspects administratifs bien sûr, payer les employés pour la journée d’hier et le travail de la journée actuelle vu qu’ils ne reprendraient le travail que la semaine suivante à l’arrivée de la marchandise.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeJeu 27 Mar - 0:32

- Ouais mais non si après je vais dans un coin où on veut toujours ma peau je finirais vraiment par y rester. Mon cerveau me rappelle des fois que j'ai un instinct de survie. Et mon armure est jolie mais ça me gonfle de la porter des fois.

Je la laissai près de son stand et j'essayai de lui voler un baiser. Je m'en foutais des gens autour de nous mais notre bise aux coins de lèvres me réchauffait le cœur. Je ne laissai pas paraître grand chose mais en moi j'étais à la fois heureuse mais aussi frustrée de pas pouvoir passer plus de temps avec elle. Alors qu'elle s'en alla je déambulais, sans me retourner, tranquillement vers le poste, une sucrerie dans la bouche en guise de petit-déjeuner.

J'arrivai au poste, en retard et un des gardes à l'entrée me le fit remarquer. Je crachais ma sucrerie sur ses bottes en guise de réponse en maugréant contre lui que c'était du gâchis. Je ne disais même pas bonjour au garde au bureau d'entrée et je renversai un râtelier d'armes pour évacuer ma frustration. Le garde qui me l'avait fait remarquer et qui me regardait avec crainte après cela se fit enlever 2 dents de sa bouche par moi. Mais je me disais que je devais me calmer dans la salle d'armes au lieu de passer sur mes collègues. Je passais dans le vestiaire féminin, vide et je passais encore mes poings sur mon box. Le cadenas se brisa en deux et le box se tordit un peu. Mon poignet me faisait mal mais j'en avais cure. Je changea de maillot de corps et de short et je gardais mes gantelets, en prenant soin de bien encastrer la porte de mon box dans ce dernier. J'arrivais dans la salle d'armes mais tout le monde me regardait avec crainte. Je marchais calmement vers le premier mannequin et commença à faire pleuvoir les coups. Le mannequin de bois se rompit sur son support et le bois commençait à se fissurer. Je donnais un dernier coup très violent contre celui ci et le mannequin s'écrasa contre le mur, se brisant pour de bon. Je regardais le mannequin en débris, haletante, mon expression toujours aussi sévère et balança mon regard autour de moi.

Les autres avaient repris leur entrainement mais je sentis certains regards sur moi. Dont celui du garde qui je soupçonnais avoir des vues sur moi. Je voyais bien sa façon de me regarder, son regard descendant sur mes fesses ou sur ma poitrine. Rien que d'y repenser, cela raviva ma hargne. Un mannequin ne me suffisait pas, il fallait que je frappe quelqu'un. La frustration de quitter quelqu'un auquel on tient déjà beaucoup était encore forte. Je vins vers lui en souriant en coin, me disant que j'allais pouvoir démonter cette face de hareng tout en légalité. Je le voyais qui devint livide et le regard baissant, se tortillant sur lui même. Cela aurait pu éventuellement être mignon venant d'un autre homme mais là cela le rendait encore plus misérable. Et méprisable. J'essayais de maintenir son regard vers moi et non pas vers ma poitrine.


- Eh face de hareng c'est là que ça se passe. dis-je en désignant mes yeux. - On fait deux, trois passes ? Le mannequin était trop faible aujourd'hui. Tiens met ça je te laisse deux minutes, je vais être gentille, je retiendrais mes coups. dis-je en souriant d'un air mauvais.

Je me disais que j'allais être magnanime et le laisser enfiler les gantelets de la garde et se préparer. Il leva sa garde et me regarda. Je sentais bien qu'il était terrifié mais il essaya de paraître concentré. Je sentais que quelques regards étaient sur nous mais aussi des rires et des quolibets. Apparemment l'on savait que je devais certainement être l'objet de désir de ce tordu. Certains sifflaient à son encontre mais Face de Hareng engagea le combat. Je n'eus aucun mal à l'éviter en faisant un pas de côté et lui envoyant une droite. Pendant quelques minutes, je me contentai d'éviter ses coups en lui en retournant une pichenette en l'évaluant. Puis après je décidais de passer à l'action et commençait à l'attaquer. Il essaya de riposter mais je ne lui laissais pas le temps. Alors il tenta de parer mes attaques mais il n'avait pas de force nécessaire, ayant tout gaspillé dans ses tentatives pour m'atteindre au début du combat. Je visais son ventre et son abdomen pour essayer de le faire basculer en avant. J'y arrivais après quelques minutes. J'avais envie de lui balancer un uppercut mais j'eus un moment de faiblesse. Face de Hareng me faisait vraiment pitié dans sa position et je le regardais ainsi quelques secondes de plus avant de lui envoyer une droite que je pris le temps d'armer.

Je vis distinctement quelques dents voler, j'entendis le nez se briser et celui-ci s'effondra quelques mètres plus loin. J'avais mis une telle rage, une telle hargne dans mon coup, la frustration d'avoir quitté Isabelle passa dedans mais aussi ma haine envers Face de Hareng pour me regarder comme il le faisait. Qu'un homme me regarde ne me gêne pas mais pas venant de Face de Hareng. Pas comme lui le faisait. Deux des collègues de Face de Hareng le traînèrent dans un coin pour essayer de le réparer et moi je restais là, à regarder autour de moi les autres, haletante, sentant ma haine et ma rage s'estomper. Je pris les dents tombées de Face de Hareng et les lui balança à la tronche, puis cracha sur le sol pour indiquer encore plus clairement ce que j'en pensais. Personne n'osa croiser mon regard et je quittais la salle d'armes, allant me laver dans les mauvaises douches communes des gardes. Peu après en revenant dans les vestiaires, tout le monde évita mon chemin. J'avais reçu les ordres de la journée mais je les avait balancés par les latrines. Tout ce que j'attendais c'était que l'après midi arrive pour revoir mon amante...
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Mar - 0:35

Une fois les papiers terminés, Asha avait encore pas mal de temps devant elle avant de devoir aller manger, toujours avec en tête Vilenya, la soirée et la nuit qu’elles avaient passé ensemble. Assise a l’endroit de l’entrepôt qu’elle avait aménagé comme un bureau relativement simple, elle hésitait vraiment à ce qu’elle devait laisser envahir son esprit, Vilenya ou les affaires. Mais alors qu’elle était en train d’y réfléchir, l’on vint frapper à la porte principale de l’entrepôt. Les employés n’étaient plus là, et si jamais l’un d’eux avait voulut lui parler, il serait passé par l’entrée de service. Elle se leva donc et traversa la distance qui la séparait de la porte tandis que l’on toquait encore avec insistance.

- C’est bon, j’arrive ! signala-t-elle.

La porte d’un coup fut enfoncée, laissant Ashabell voir sur le palier de celle-ci des hommes. Bon, de toute évidence ils n’étaient pas là pour prospecter ou pour inspecter calmement. Ils entrèrent presque tous ensemble en quelques courtes secondes, l’un sortant déjà son arc de son dos afin de lui tirer dessus le plus rapidement possible tandis que derrière on s’occupait de fermer de fermer la porte derrière. Se souvenant rapidement de la blessure que l’archer lui avait infligée la dernière fois, d’un geste de la main elle fit tomber dans sa paume une de ses lames qu’elle lui lança dessus. Elle ne maitrisait pas le lancé aussi bien que ses dagues, mais la lame atteignit tout de même sa cible en pleine gorge. Deux autres se précipitaient déjà sur elle, épée à la main, tandis que deux autres partaient sur les côtés pour la prendre sur les flancs. Trop prêt pour d’autres lancés de lames. Elle recula sans leur tourner le dos, se remémorant aussi vite que possible de l’aménagement de l’entrepôt et de ce qu’il contenait. Elle sortit chacune de ses dagues de sous son manteau, une dans chaque main.

- Tu vas pas t’en sortir Ash, tu nous as piqué le gosse du riche l’autre fois, mais on va prendre ton fric, et toi tu vas crever ! dit l’un des assaillant.

Elle les avait rencontré à Hellas, quelques semaines auparavant, en ayant été recrutée par un marchand pour sauver son fils, enlevé par des brigands. Elle n’avait pas sut passer totalement inaperçue à cause de l’enfant, mais avait tout de même réussie son objectif. Cependant, visiblement ils étaient rancuniers alors qu’elle avait évité de leur faire du mal pendant cette mission. Elle avait récupéré une blessure et avait été épuisé après, mais il n’y avait pas eu de morts. Cette fois il n’y avait pas moyen de passer à côté. Ils s’étaient de toute évidence renseignés sur elle, malgré le fait qu’elle préfère ne pas être connue. Si elle les laissait en vie aujourd’hui, ils risquaient de se faire arrêter, de parler d’elle. Une ladrini en Hespéria n’aurait aucune chance. Ils étaient donc encore cinq. Elle plaça sa dague gauche contre son poignet, et rapidement alla chercher de cette main quelque chose dans sa nuque, et d’un geste souple envoya deux autres lames de jet sur les assaillants de gauche. L’un para de sa lame, l’autre la prit dans l’épaule, tandis qu’Asha utilisait au même instant don d’invisibilité et se précipita sur ceux à sa droite en courant comme elle l’avait appris, sans faire le moindre bruit malgré ses bottes. Une gorge fut tranchée, puis elle passa au suivant et se baissant pour éviter un coup en l’air d’instinct de l’homme, elle enfonça sa dague droite dans son ventre, et la fit partir sur le côté. Il mourrait, mais pas tout de suite. Un coup d’œil rapide à sa gauche, et elle vit l’homme blessé par sa lame de jet au sol. Sortant une autre lame de sa manche droite, elle la lança cette fois en prenant quelques secondes sur l’homme, l’atteignant en pleine poitrine. Il ne restait donc que deux hommes. Elle arrêta d’être invisible afin de ne pas gaspiller ses forces, et ils foncèrent tous les deux vers elle en même temps. Elle s’écarta de leur chemin en roulant sur la gauche, mais son bras droit fut touché par une des lames, tandis qu’une seconde plus tard, encore au sol elle coupait le tendon d’Achille d’un des pieds de celui à gauche. Il tomba bien sûr au sol juste à côté d’elle. Se relevant, elle bloqua son bras armé sous son pied tandis que le dernier homme debout l’attaquait à nouveau. Gauche, droite, cracha dans les yeux, dague dans les yeux qui atteint le cerveau.  Plus qu’un homme en vie, sous ses pieds. Elle lisait la peur dans ses yeux. Normal. Elle le força à lâcher son épée et la lui prit pour la lancer un peu plus loin, deux mètres à peine. Le tout n’avait duré à peine qu’une vingtaine de secondes. Le regardant des les yeux, elle lui planta sa deuxième dague dans la poitrine. Cinq morts dans son entrepôt, cela serait impossible de le dissimuler. Prenant une de ses lames de jet, elle se blessa toute seule à la jambe, de manière superficielle. Avec la blessure qu’elle avait reçue au bras droit, elle espérait que cela suffirait à dissimuler un minimum son talent. Elle déchira aussi un peu ses vêtements, au niveau de la poitrine. Une seconde de réflexion, et elle se dirigea vers l’homme à l’arc. Lui prenant son arme, elle alla le poser dans ses réserves, et y prenant une épée la plaça prêt de son cadavre. Délaissant ses dagues, elle passa la main dans ses cheveux afin de défaire un peu sa coiffure,  fit quelques accroupissements afin de paraitre un peu à bout de souffle, puis sortit de l’entrepôt en criant.

Rapidement, la garde fut sur place, se retrouvant avec cinq personnes mortes sur les bras en tentant de violer et sûrement de tuer une marchande nouvellement arrivée en ville. Et Vilenya était là. Asha ne pouvait que difficilement lui mentir en la regardant dans les yeux. Elle raconta la scène d’un point de vue qu’elle n’avait que trop souvent rencontré en Phelgra, une femme sur le point de se faire violer puis assassiner, et la plupart du temps cela n’était pas une tentative, mais l’acte accomplit que l’on ne faisait que constater. Elle raconta donc cette tentative comme si elle l’avait vécu, usant de ses souvenirs, de vieux souvenirs, afin de se rappeler des sentiments que l’on devait ressentir dans une telle situation.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeVen 28 Mar - 14:38

J'étais assise dans les vestiaires des femmes, encore dans mon short et mon maillot de corps moulants, adossée contre mon box déglingué, le regard perdu au dehors par la fenêtre. Mes pensées étaient dans le vague et se bousculaient, je repensais encore à la tronche de Face de Hareng après que je lui ai détruit son lifting facial de poubelle, je repensais encore au regard de tout le monde dans la salle d'armes, - cela me rappelait mes débuts dans la garde - je repensais à Isabelle, à son visage que j'ai tant embrassé et à ses longs cheveux blonds, je repensais aux caresses sur son corps fin et élancé et au plaisir de nos ébats de cette nuit... Je n'arrivais pas à croire à quel point je la désirais, jamais personne ne m'avait fait autant tourné la tête et perturbé à ce point. Je me rendis alors compte que je tenais peut être la personne qui me manquait dans ma vie, cette personne qui réussit à donner un sens à votre existence et qui vous fait comprendre ce pourquoi vous vous battez et vous vous levez tout les matins...

J'étais à l'ouest lorsqu'une des gardes féminins vint me trouver dans les vestiaires. Elle s'approcha prudemment de moi et me regarda avec crainte lorsque je posai mes yeux sur elle. Je n'avais d'expression particulière mais je ne supportai pas que l'on me dérange alors que je méditais avec moi-même. Je remarquais que c'était une des novices de la garde et je me détendis. C'était juste une pauvre fille qui ne demandait qu'à faire son boulot et espérer devenir plus forte dans ce milieu particulier qu'est l'ordre. Je ne pouvais m'empêcher de songer à une petite souris effrayée engoncée dans une armure trop lourde pour elle et un peu trop grande. Toutefois elle m'avait dérangé dans mon instant " bulle intime et personnelle " et mon expression sévère revint. Je maugréais contre elle en demandant ce que l'avait amené à me déranger alors que je venais d'expédier un râtelier rempli d'armes à terre et d'envoyer deux types à l'infirmerie dont un dans un état critique.


- Tu veux me tailler le portrait ? T'as pas vu que je viens d'expédier face de hareng dans le service soins critiques de l'infirmerie ? T'as au moins une bonne raison de venir me trouver ?

- Euhh..... oui.... il y a eu plusieurs meurtres dans un entrepôt... ceux qui servent aux marchands pour le marché...

- Qu'est ce que tu veux ça me fout' ? Des gens crèvent tout les jours dans ce bordel qu'on appelle une ville. Allez tire toi.

- Les....huiles veulent que ça soit votre escouade qui aille sur place. Disons qu'il y a.... 6 cadavres... y ont essayé de buter une marchande d'armes...

Lorsque j'entendis les mots " marchande d'armes " je me levais brusquement une lueur étrange dans les yeux. Je pensais aussitôt à Isabelle et l'idée qu'elle soit en danger de mort me transperça l'esprit. En moi la panique, la peur et le désespoir commença à s'installer un peu trop vite. Je changeais de sous-vêtements en ayant pris soin de virer la messagère qui fondit en larmes. Je voulus lui demander le nom de la marchande mais elle était déjà partie en courant. J'enfilais mon armure illico et sans perdre de temps je sortis du poste en attendant même pas mon escouade. Mes gars me rattrapèrent en cours de route et m'indiquèrent l'adresse. Je courus aussi vite que je pus laissant même mes gars sur le carreau avant d'arriver à l'entrepôt en question. Je vis Isabelle dans un sale état mais au moins elle était vivante. Le reste de mon escouade et les quelques patrouilles de gardes environnantes arrivèrent et bouclèrent le secteur. Étant chef d'escouade, malgré mon état de choc passé, je pris la direction des opérations et un de mes gars prit la déposition d'Isabelle, moi à côté de lui, écoutant attentivement. Je jurais que si jamais on attentait encore à la vie de mon amante j'arracherais la tête des assaillants.

Je me disais qu'Isabelle avait beaucoup de chance de s'en être sortie saine et sauve seule contre 5 hommes déterminés à la tuer. Je me demandais bien ce que ces gars lui voulaient mais je me dis que je lui poserais la question plus tard. Et puis après tout 5 hommes qui tombent sur une femme seule comme ça qui sait ce qui peut arriver ? Elle évoqua sa tentative de viol par eux et cela me sembla crédible. 5 hommes louches comme ça ne pouvaient avoir que de mauvaises intentions surtout s'ils étaient armés, certainement pour l'intimider et se laisser faire. La simple pensée d'Isabelle violée me révolta et me fit submerger par une vague de haine. Lorsque l'on embarqua les cadavres et que les collègues aient pu récupérer ce qu'il pouvait, tout le monde mit les voiles et j'ordonnais à mon escouade de m'attendre dehors alors que j'entrainais Isabelle dans l'entrepôt. Je la pris contre moi et l'embrassa. Puis je la relâchais mais resta presque collé à elle.


- Tu m'as fait une de ces peurs bordel.... dès que j'ai su j'ai tout de suite couru... j'espérais que tu sois pas...

J'avais l'impression que l'on venait de mettre une lame dans un de mes points faibles. Plusieurs émotions se mélangèrent en moi : le soulagement de la voir en vie et qu'on ne l'ai pas violée, la peur, la haine envers les assassins et celui qui voulait sa mort...

- Tu dois te changer et te nettoyer. Avec mon escouade on va t'escorter jusqu'à ton auberge. Faut pas rester là.


Dernière édition par Vilenya Noyan le Lun 31 Mar - 21:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Mar - 18:05

Ashabell était furieuse. Des imbéciles avaient manqués de foutre en l’air sa couverture, et pire, de la tuer.  Elle avait perdu une partie de ses vêtements bien sûr, ayant elle-même dû les couper ou déchirer afin d’éviter de paraître trop suspecte d’avoir ainsi tué six personne sans trop de dommages. La garde l’interrogea, mais il n’y avait pas grand-chose d’autre à dire. Elle était une marchande d’armes, et portait donc presque toujours en permanence sur moi. Tout cela en fin de compte importa peu, et ils emportèrent les corps des cinq brigands. Vilenya cependant resta avec elle, tentant de la rassurer dans ses bras avant de l’emmener à l’intérieur de l’entrepôt. Quelques traces de sang.

- Tu dois te changer et te nettoyer. Avec mon escouade on va t’escorter jusqu'à ton auberge. Faut pas rester là.

Elle la regarda un instant, ne sachant comment prendre ces mots.

- Faut qu’on parle.

Les mots simples sortirent de la bouche d’Asha alors qu’elle ne pensait pas les prononcer à voix haute. Poussant un soupire, elle continua cependant.

- Tu le sais, je ne viens pas d’ici. Cette… tentative, n’a rien de nouveau pour moi. C’est pour ça que j’ai appris à me défendre. J’ai été blessé parce que je me suis relâchée en venant ici, mais s’il-te-plaît, ne me regarde pas comme un sucre d’orge qui risque de casser au moindre problème.

Le souci sur ce qui se passait après, c’est qu’elle avait ses vêtements à l’auberge et non pas ici. Les habits qu’elle portait pour l’instant n’étaient pas vraiment appropriés cependant pour faire le chemin jusque là-bas. Elle retira donc ses vêtements déchirés et alla regarder dans les stocks. Elle ne vendait pas de vêtements ou d’armures, mais cela ne voulait pas dire qu’elle n’avait pas un minimum de choses en stock au cas où un client vient à en demander. Un pantalon en toile, et un maillot de lin qui traine, qu’elle enfile rapidement. Les blessures n’étaient que superficielles et des points de sutures étaient donc inutiles, elle garderait juste deux fines cicatrices parmi d’autres qu’elle avait déjà reçu par le passé. Se retournant vers Vilenya une fois qu’elle eut terminé d’enfiler ces vêtements temporaires, elle lui dit :

- Quant à "là" c'est aussi mon lieu de travailler. Je vais me reposer, bien sûr, mais je serai là la semaine prochaine afin de réceptionner mes commandes.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Avr - 23:47

Je n'arrêtais pas de regarder Isabelle avec inquiétude même si j'essayais de le cacher sous une expression sévère et tendue mais mes yeux certainement et peut être même un rictus que je retenais devait me trahir. Lorsqu'elle me balança ces 3 mots que beaucoup redoutent même venant de sa meilleure amie, je sentis mon cœur se soulever encore une fois et mon expression me trahi cette fois pour de bon. Ce qu'elle me dit ne me semblai pas très nouveau. Je me disais que cela devait être normal de se faire des ennemis lorsqu'on est dans le milieu des armes et d'être victime de tentatives d'assassinats. Ceci étant le nombre de morts me chiffonnait encore, il y avait 6 cadavres. 6 personnes envoyées pour en tuer une seule. Le ou les commanditaires de l'assassinat devaient vouloir être sûr de leur coup mais malgré leur nombre, Isabelle avait pu tous les tuer. Je me demandais vraiment comment une marchande d'armes pouvait savoir ainsi tuer... Mais la question me sembla idiote. Si tu ne sais pas manier correctement ce que tu vends, tu ne vaux pas grand chose. J'étais quand même heureuse qu'elle ai pu se débarrasser certes laborieusement de ces assassins. Je regardais ses coupures et ses vêtements déchirés. Alors qu'elle alla se changer, je retins l'envie d'envoyer mon poing dans le mur. J'allais certainement avoir mal mais je m'en foutais. Je voulais envoyer mon poing dans le mur de dépit. Je me sentais vraiment bête d'avoir réagi ainsi lorsque j'appris qu'il lui était arrivé quelque chose, je me suis trop inquiétée et quelque part je m'en voulais car Isabelle était devenue mon point faible. Du moins c'était le sentiment que j'avais. Elle revint ensuite avec un simple pantalon de toile et un maillot de lin.

- Ouais je comprends si je devais prendre un coup de sang à chaque fois... Bref je t'empêcherai pas de revenir ici ça n'aurait pas de sens mais... oh et puis rien. Je passe devant.

Avant qu'Isabelle n'ai pu dire quoi que ce soit, je sortis de son bureau et rejoignit mon escouade encore. Je leur donnai les ordres de retourner au poste et à deux d'entre eux de nous ouvrir la marche en prétextant une patrouille. Je ne voulais pas prendre de risques pendant que nous allions à son auberge. Mes gars firent ce que je dis et j'attendis qu'Isabelle me rejoignit. Puis nous nous mîmes en route pour l'auberge de mon amante. Je ne déserrais pas les dents de tout le trajet, trop encore dans mes pensées pour faire autre chose. Je crus pendant un moment ou deux qu'Isabelle voulut me parler mais j'étais un peu dans le vague ou alors je ne devais pas écouter. Je ne regardais même pas autour de nous, je ne faisais que regarder devant moi, notre chemin. Nous arrivâmes enfin à l'auberge d'Isabelle. Ce lieu me réveilla le souvenir de notre nuit dernière et me rendit un peu le sourire. Mais je ne souriais pas devant elle, se contentant de garder plus ou moins la même expression. Les deux gars de mon escouade, selon mes ordres s'étaient dispersés lorsque nous étions en vue de l'auberge mais devaient rester dans les parages. Si jamais il y avait du grabuge, je sifflais et ils rappliqueraient.

L'employé à l'entrée n'était pas le même que la nuit dernière mais lorsqu'il leva la tête pour nous voir, son expression monotone changea et se changea en surprise totale que je dirais non feinte. Mais je ne sentis pas son regard sur moi mais plutôt sur Isabelle. Mais je ne fis aucun commentaire. Je raccompagnais Isabelle jusque dans sa chambre. Arrivés à l'intérieur je la laissais faire ce qu'elle avait à faire et je quittais la pièce. Lorsque j'arrivai au rez-de-chaussée, l'employé de l'auberge était encore avec le regard fixé vers là où nous étions allées, mon amante et moi et il se pencha pour me regarder. Lorsqu'il croisa mon regard, je vis le sien se remplir d'effroi et ses mains devenir tremblotantes. Je fronçais un peu les sourcils en le regardant mieux et m'approcha du comptoir. Lorsque je fus assez près, l'employé voulut fuir mais je lui attrapa le col et le fit rester à sa place.


- Alors on veut fuir les forces de l'ordre mon pote ? On essaye de fausser compagnie à la garde ? demandai-je d'une voix moqueuse mais lourde de menaces.

- N..no....non...non madame je.....je suis juste surpris... de voir 2 femmes...arriver comme ça....dont une de la...la garde...

- Arrête tes salamalecs tu sais parfaitement qui je suis. Tu me la feras pas à moi. Et t'as l'air de bien la connaître aussi...

- Non ! Non.... je...je ne l'ai...jamais vu de...de ma vie... lorsqu'il dit cela j'approchai mon visage plus près du sien en exagérant presque mon expression moqueuse, sourcils froncés, sourire carnassier en coin.

- Voyons tu vois très bien de qui je parle. J'ai bien vu la tête que t'as tiré quand on est arrivé. Tu t'y attendais pas n'est ce pas ? Tu tiens vraiment à me dire ce que tu sais ou tu comptes raconter ça à mes collègues sur le chemin au poste ?

- Mais je n'ai rien à vous dire enfin ! Monsieur Pataquès à l'aide on m'agresse ! AIE pas mon nez ! Ahhhh !

En effet je venais d'envoyer mon autre poing contre le nez de l'employé. Celui-ci produisit un craquement sinistre et il se mit à saigner. Mais au milieu du hurlement du pauvre homme j'entendis des bruits de pas derrière moi et des armes qu'on sortaient de leur fourreau. Je fis volte-face en lâchant l'employé pour observer 5 hommes qui me regardaient. Je ne les connaissais pas mais ils ne ressemblaient en rien aux brigands ou aux maraudeurs qu'on avait l'habitude de tabasser à la garde. Ceux-là étaient très différents. L'un deux s'avança et me lança.

- Tu n'aurais pas dû t'en mêler Vilaine mais cette fois c'est fini. Les autres, ils ont raté leur coup mais nous on va réussir à la buter ta p'tite copine et toi aussi par la même occasion !

- T'as une trop sale tête pour je permette ça, coco. Toi et tes sbires vous auriez dû prendre une bonne dose avant de venir me voir, sinon c'est pas drôle.

Il engagea le combat et moi j'avais mes poings levés. Les deux premiers essayèrent de m'attaquer mais je ne laissais pas le temps au premier d'abattre son épée sur moi. Je l'envoyais valser d'une droite puissante avec mon gantelet et celui s'effondra sur le sol. Le second voulut me donner un coup d'estoc mais je plaça mon bras à temps pour détourner la lame et donner un bon coup de tête à son assaillant. Je l'envoyai contre le comptoir en lui enfonçant mon poing gauche dans sa tête. Mais j'avais oublié que je tournais les dos aux autres...
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Avr - 15:15

Avant de partir de l’entrepôt elle n’oublia pas de prendre deux dagues dans les réserves, et sortit à la suite de Vilenya tandis qu’elle donnait des ordres à son escouade. Elles firent le chemin de retour jusqu'à l’auberge en silence, Vilenya serrant la mâchoire et étant visiblement de mauvaise humeur, ce qui était compréhensible. Quand elles arrivèrent finalement à l’établissement, leurs accompagnateurs partirent mais cela n’empêcha pas Vilenya de garder son attitude presque distante. La garde aux cheveux roses la suivit jusque dans sa chambre mais elle ne resta pas tandis qu’Asha se changeait et redescendit. Asha, donc, se déshabilla rapidement en faisant attention de ne pas trop tirer sur ses blessures, et alla jusqu’à son armoire afin d’en tirer des vêtements de rechange. Elle était en train d’enfiler un pantalon quand Asha entendit commencer une bagarre au rez-de-chaussée de l’auberge, où Vilenya était resté. Endossant rapidement sa veste mais restant pieds nus elle se précipita pour voir ce qui se passait, c'est-à-dire la garde face à quelques bandits, qui au vu de leurs atours n’étaient pas vraiment là pour réserver un chambre. Vilenya tout en cassant des nez avait laissé sans y faire attention passer certains d’entre eux derrière elle, et Asha se précipita donc afin de les attaquer de flancs tandis qu’ils prenaient Vilenya à revers. Sortant une de ses dagues, elle couru sans bruit jusqu'à atteindre les brigands en question, et planta une de ses armes dans l’épaule, laissant l’homme pousser un cri plus de surprise que de douleur, il aurait beaucoup de mal à manier son arme désormais avec cette lame bien enfoncée dans son corps. L’autre homme deux mètres plus loin la repéra enfin.

-Toi ! Ils nous ont payé pour choper!

Attaquant à la suite de cette remarque, il leva son arme au dessus de sa tête afin de frapper celle d’Asha, qui en profita cependant pour partir sur le côté alors que la lame passait sur sa droite, et frappa l’homme au menton avec le manche de sa dague, l’étourdissant pour quelques secondes. Passant sur son côté, de sa main non armée elle tira sur l’épaule de l’homme en arrière tout en lui faisant un croc-en-jambe, le faisant basculer et tomber en arrière. La chute lui fit lâcher son arme, qu’Asha se précipita pour récupérer, et elle se tourna donc ensuite vers Vilenya afin de voir si celle-ci allait bien, mais son inquiétude semblait inutile, elle s’en rendit rapidement compte quand elle vit la garde fracasser un dernier nez avec une telle force que le brigand tomba au sol dans les pommes. Presque dans les secondes qui suivirent, les deux gardes qui étaient venus avec elles firent leur entré dans l’auberge, l’arme au poing. Vilenya avait donc maîtrisé à elle seule trois des cinq brigands plus le tenancier de l’établissement, tous auraient de quoi s’en souvenir en s’observant dans une glace à l’avenir. Asha rangea sa dague dans sa ceinture.

- C’est quoi cette merde… ?

On aurait pu croire sortie de la bouche d’un des deux gardes qui venaient d’entrer dans l’auberge, mais le fait est qu’elle venait de celle d’Asha, qui ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Les autres brigands avaient payés des gens pour la tuer avant de l’attaquer ? Juste pour la trouver ? Encore, qu’ils cherchent leur revanche n’était pas tout à fait inattendu, mais cela se fait en général sans passer par des intermédiaires. L’homme qui avait sa dague planté dans l’épaule était encore conscient, bien qu’au sol en train d’empêcher trop de sang de couler de sa blessure, répondit sans le savoir au fond de sa pensé.

- On aurait pu, si t’avais pas été là, profiter de cette poule aux œufs d’or…

Ils étaient donc des complices des hommes qu’elle avait croisés à Hellas. Mais elle ne comprenait pas la stupidité qu’il fallait pour venir jusqu’ici afin de la tuer pour quelque chose qui ne leur rapporterait absolument rien comme gain financier.

- Tout ça pour votre affaire à Hellas qui à mal tournée à cause de moi ? Sérieusement…?


Dernière édition par Ashabell'anar Sirael le Lun 7 Avr - 22:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Avr - 21:10

Je ne voyais pas vraiment ce qui se passait dans mon dos mais après avoir laissé le malandrin s'effondrer mollement contre le comptoir, je me retournai au cri d'un des brigands et mon cœur fit une embardée dans ma poitrine. Je voyais Isabelle qui était venue à mon secours et qui s'occupait déjà de deux autres brigands. Mon premier réflexe aurait été de me mettre devant elle pour baffer le brigand qui la menaçait mais au vu de comment elle se débrouillait avec une simple dague, je me disais qu'une intervention était plutôt inutile au vu des circonstances. Mon amante aux prises avec les deux autres bandits, je me tournais vers le dernier qui était armé d'un cimeterre et qui ne semblait pas très rassuré. L'homme devait avoir dans la quarantaine, des cheveux grisonnants mais pas broussailleux, pas très musclé par contre, y tenait plus du grouillot de la taverne que du vrai méchant. A mon avis on avait dû lui promettre une bonne paye en échange d'une bagarre avec deux femmes. Mais il ne devait pas savoir que cela allait m'impliquer. Je le regardais d'un air mauvais en mettant bien mes gantelets en évidence.

Son expression changea et il prit un air en colère, pensant que cela allait m'impressionner. Cela me fit plus sourire qu'autre chose et je pense qu'il voulut me porter un coup violent. Il s'approcha de moi et voulut, ou du moins espéra me décapiter. Je me baissai sous la lame et je lui envoyai un uppercut juste sous le menton. Mon coup n'était pas si violent que ça c'était juste pour le déséquilibrer et cela réussit. Il manqua de tomber et j'en profita pour charger un puissant coup comme contre Face de Hareng et lui envoya une droite royale. J'entendis le nez se casser distinctement suivit d'un autre craquement et je vis aussi quelques gouttes de sang survoler le sol. Je me demandais si je ne lui avais pas aussi déboîté la mâchoire... Il vola sur quelques mètres avant de s'écraser lourdement juste aux pieds de mes gars qui venaient d'arriver. Je jetais un regard autour de moi pour évaluer la situation. 1 était dans les pommes avec nez et dents cassées, possibilité de mâchoire déboitée, 1 autre dans les vapes depuis le début du combat, 1 autre le nez écrasé contre le comptoir et un œil au beurre noir aussi dans les vapes, 1 autre une dague dans l'épaule et au sol, couvert de sang et un dernier qui devait être dans les pommes mais qui avait dû reprendre conscience et que mes gars avaient déjà serré.

Je jetais un regard à Isabelle alors qu'elle était en train de parler avec le blessé avec la dague et je lui accordai un de mes rares sourire de la journée, soulagée que tout se fut encore bien passé pour nous. Je revins vers celui que mes gars avaient chopés. Celui-ci avait les mains liées et l'un de mes hommes lui tenaient les bras en arrière tandis que l'autre supervisait tout ça. Je regardais le bandit : plutôt jeune, pas plus de 25-26 ans, le genre de gars avec qui j'aurais pu fricoter quand j'étais encore dans la rue mais qui me rappelait un peu trop Face de Hareng.


- Attaque contre un membre de la garde dans un lieu public, meurtre prémédité, et déni de sale trogne avéré suivit aussi de tout un tas d'autres conneries... Bordel mon coco t'as rien pour toi, tu vas charger. T'es venu pour quoi au fait ? Me faire la peau ?

Le type ne dit rien mais je savais comment le faire parler. J'envoyais mon poing directement sur son ventre et celui-ci suffoqua. J'en profitais pour lui faire voler une dent. Mon collègue lui releva la tête pour forcer le brigand à me regarder.

- Je repose ma question : Est...ce...que....tu...voulais...me buter ? dis-je en détachant bien les mots.

- Nnn...no....non... dit-il en suffocant.

- Alors pourquoi est ce que t'as quand même essayé de me buter coco ? dis-je en tirant une grimace de dégoût et le regardant d'un air " t'as complètement déconné là ".

- No...non...

- Si, si.. oh que si t'as essayé... et il se trouve que t'as complètement raté ton coup et qu'on te mettra au frigo pour qu'on te cuisine suffisamment longtemps. Allez. dis-je à mes gars qui embarquèrent le malheureux. Je retournais voir Isabelle qui semblait avoir fini de parler avec le blessé. Ou plutôt le mourant.

- Pas appris grand-chose. Mais je pense qu'il se mettra à table au poste. Toi ?
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Avr - 23:05

Vilenya rejoignit Asha une fois qu’elles eurent chacune terminé leurs conversations avec un des brigands.

- Pas appris grand-chose. Mais je pense qu'il se mettra à table au poste. Toi ? lui demande la garde aux cheveux roses.

Ashabell se passa une main dans les cheveux, les yeux fermés tout en poussant un soupir et répondit à son amante.

- Ben plutôt oui. Des mecs qui cherchent leur vengeance. Ils faisaient un sale coup à Hellas, un collègue m’a demandé de l’aider, et bon, ça a complètement foutu les affaires de ces pourris dans la région. Je suis quand même surprise qu’ils soient venus jusqu’ici pour une vengeance.

La vérité sortait de sa bouche, mais elle espérait que cela suffirait, car la situation impliquait désormais une dizaine de personnes, si ce n’est plus. Des morts, et pas mal de sang versé pour un gamin qu’ils ont pas réussi à garder et à récupérer.  Elle sortit de l’auberge, tandis que les gardes sortaient les blessés pour les emmener sûrement dans le corps de garde, ne sachant pas ce qu’elle devait faire, comment elle devait réagir. Partir de la cité pour tuer ceux qui en avaient après elle ? Il n’y avait plus personne à tuer cependant, mais ils l’avaient mis dans une situation très tendue. Quitter la cité, abandonner son début de commerce prometteur ? Elle allait devoir faire avec les emmerdes que ces brigands avaient jetées sur ses épaules. Se tournant alors vers Vilenya, elle lui demanda donc :

- Je vais faire quoi, moi, si ça continue comme ça ? Si y’en a d’autres comme ces cons qui veulent me faire la peau pour quelque chose qui leur rapportera absolument rien ?

Une main sur son visage, ses yeux fermés par l’exaspération. Soit c’était désormais fini, soit cela ne faisait que commencer, et dans le deuxième cas il valait mieux pour elle qu’elle disparaisse. Elle ouvrit les yeux tandis que sa main tombait, et regarda Vilenya.

-J’ai pas envie de partir d’ici…

Baissant finalement la tête, tout en poussant un long soupir, elle passa une main dans son cou afin de se détendre. Le regard rivé à ses pieds, elle vit qu’elle était toujours pieds nus. Elle s’était précipité au rez-de-chaussée afin d’aider Vilenya au plus vite, et avait oublié qu’elle avait été interrompue avant d’avoir pu enfiler chaussettes et bottes.

-Je vais terminer de m’habiller.

Si l’attaque dans l’entrepôt ne l’avait pas touché plus que ça, se faire attaquer deux fois dans la même journée pour les mêmes raisons, cela était malgré tout en train de l’atteindre. En temps normal elle serait juste partie de la ville, mais elle avait envie de rester. Retournant donc dans l’auberge, voyant encore le sang de la bagarre au sol, elle monta les escaliers et arriva dans sa chambre. Chaque pas qu’elle faisait laissait peu à peu cette fatigue, cette exaspération, faire place à une colère intense. Bottes et chaussettes au sol, elle termina donc de s’habiller rapidement, mais resta un moment assise sur son lit, puis se laissa tomber à la renverse, et regarda quelques instants le plafond. Au bout d’une minute, ou deux peut-être, elle se releva, et ramassa les vêtements de l’entrepôt qui trainaient au sol, encore tâchés de sang et les rangea dans l’armoire. Fermant la porte de cette dernière, elle eut besoin de se défouler.

Frappant de coups de pieds et de poings dans la porte de l’armoire, à plusieurs reprises, elle poussa aussi un cri de rage. Son esprit lui disait qu’elle devait quitter cette ville au plus vite, qui sait combien d’autres brigands avaient été impliqués sans qu’elle le sache dans cette affaire à première vie banale ?  Ne se souciant que peu de savoir si on l’entendait, cette crise de furie finit cependant par passer au bout de trente longues secondes, s’achevant sur Asha, se reposant sur cette porte d’armoire désormais très abîmée.

-Je sais pas… Je sais pas…
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Avr - 0:19

Je haussais un sourcil devant ce que me disait Isabelle. Son métier était vraiment dangereux en fait, voire peut être même pire que le mien. Je regardais mon amante alors qu'elle était certainement en train de se torturer l'esprit pour savoir ce qu'elle pourrait faire par la suite. Je voulus répondre mais je ne savais pas quoi dire. Elle porta de nouveau son regard et je vis plusieurs choses dans ses yeux. J'y voyais de la détresse, de la tristesse et de l'exaspération. Il fallait la comprendre elle venait de subir 2 attaques de suite le même jour. Pas moins de 10 hommes avaient essayés de la buter rien qu'aujourd'hui et elle n'était vivante que grâce à une maîtrise exceptionnelle des armes et à mon intervention. On venait à peine d'entamer notre relation amoureuse et voilà que le sort se mettait contre nous... N'avions nous aucun droit d'être heureuses même entre femmes ? Que l'on soit marchande d'armes ou garde de la ville ? J'étais un peu dans mes pensées lorsqu' Isabelle me dit qu'elle terminait de s'habiller. J’acquiesçais sans trop de conviction et elle quitta la pièce.

Je supervisais l'intervention de la garde qui nettoyait les lieux. Le gérant de l'auberge fut stupéfait de découvrir son établissement dans un état pareil. Des membres de notre garde se chargèrent d'embarquer les suspects pendant que je me chargeais d'expliquer la situation au gérant. Pendant notre conversation, je sentais que notre homme ne nous disait pas tout et malgré tout, il consentit à nous suivre sans discuter. J'ordonnais aux gardes de mettre fin au bouclage du quartier. Les suspects furent emmenés avec force coups et pains dans le visage car ils étaient tous un peu récalcitrants. Mon escouade me demanda si je ne voulais pas venir mais je leur répondis que je les rejoignis plus tard, que je cherchais la marchande d'armes. J'ordonnais à deux d'entre eux de rester et de garder l'entrée et de m'attendre. Je renvoyais les autres. En réalité, je voulais juste me retrouver seule avec Isabelle car je sentais qu'elle avait besoin de moi. Et moi d'elle. Je n'eus aucun mal à retrouver sa chambre et j'entrai. Ce que je vis m'étonna un peu car je ne m'attendais pas à telle situation.

Isabelle s'était rhabillée, certes, mais elle était reposée contre la porte de son armoire qui était dans un drôle d'état. A en juger par sa position et l'état de la porte, elle avait frappée la porte jusqu'à fatigue excessive et s'était laissée glisser dessus de dépit. Elle était en train de marmonner " Je sais pas... je sais pas... " Je refermais la porte derrière moi de façon assez sonore pour lui faire signifier mon arrivée et m'approcha d'elle en la relevant. Je ne voulais plus la voir par terre comme ça comme une malpropre, le visage déformé par l'incertitude et la frustration. Je l'assis sur le lit et je retirai mes gantelets en les jetant sur son chevet. Je pris ses mains dans les miennes et approcha mon visage du sien en esquissant un petit sourire pour tenter de la rassurer.


- Écoute Isa si tu n'as pas envie de partir, personne ne t'obligera à le faire. Non attends écoute-moi. Moi vivante, personne ne t'obligera à quitter cette ville. Je ne veux pas que tu partes non plus. De plus comme tu as été agressée, il faut que tu viennes faire une déposition au poste. Je verrais si on peut te garder sous protection pendant un moment et si je peux y être affectée. Allez maintenant ressaisis toi tu es vivante et pas eux. Tu es forte mais pas eux. Rien que pour ça je te décernerai une médaille. Allez viens. C'est moi qui te garderas ce soir. Et ce n'est pas discutable. dis-je avec un sourire malicieux avant de l'embrasser.

- Je t'aime Isa... balançais-je juste avant que nos bouches ne s'emmêlent ensemble.

J'aurais bien voulu prolonger notre baiser mais on nous attendais ailleurs. Je sorti en première de la chambre et laissai Isabelle passer. Je refermai la porte derrière elle et m'engagea derrière elle. Nous rejoignîmes mes deux gars à l'entrée et quittèrent l'auberge. J'estimais que nous devions désormais protéger quelqu'un donc mes deux gars se mirent derrière Isabelle et j'ouvrais la marche. En arrivant au poste je voulais balancer à mon amante " Bienvenue chez moi ! " mais je me devais de m'abstenir de toute familiarité avec elle devant mes collègues. Mes deux gars nous laissèrent et on emmena Isabelle dans un bureau pour prendre sa déposition. Je supervisais tout ça d'un œil interdit. L'agent qui prit la déposition était peu rassuré en ma présence. Normal ce n'était autre que Face de Hareng. Il suait du front et tremblait des mains en regardant mes gantelets. Il avait un gros pansement sur le visage mais ses yeux exprimaient une terreur contenue. Pendant que je mâchais ma sucrerie, j'eus une idée. Je produisis un craquement soudain avec ma sucrerie qui fit sursauter tout le monde. Face de Hareng faillit tomber de sa chaise et moi je ricanais sinistrement. Lorsque mon estimé collègue eut fini la déposition, je posais mon coude sur le bureau pour regarder Face de Hareng.

- Merci de ta collaboration mon petit pote. et pour marquer le coup je lui donnais une grande tape dans le dos et sortit avec Isabelle.

On ressortit du poste un moment plus tard. J'ai pu obtenir une protection pour mon amante en sachant me montrer convaincante avec le gradé. Je n'eus pas à faire grand chose, à peine assise dans la chaise, juste une simple demande que le gradé s'empressa de m'accorder sans broncher. Je pense que cela devait être mû soit par une lassitude pour se débarrasser de moi, soit par peur à mon égard, soit les deux à la fois. Ses gardes du corps me regardèrent avec inquiétude alors que je me contentais de leur sourire en faisant un V avec mon index et mon majeur.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] - Page 2 Icon_minitimeVen 25 Avr - 0:38

Vilenya entra dans la chambre, et voyant Asha dans un état plutôt pitoyable tenta de la réconforter comme elle le pouvait, et même si les mots en eux-mêmes ne la touchèrent pas plus que cela, rien qu’avoir quelqu’un pour la soutenir moralement dans cette situation la fit se sentir mieux. Asha ne répondit rien aux paroles de la garde, et l’embrassa en retour quand leurs lèvres se touchèrent.  La suite des évènements fut plutôt simple, Asha fut amenée au poste de la garde, et on lui demandé d’expliquer le déroulement des dernières heures, à commencé par l’attaque dans l’entrepôt, pour s’achever sur celle ayant eu lieue dans l’auberge où elle avait établis domicile depuis quelques jours déjà. Le fait est que rapidement, trop rapidement à son goût, on lui colla la compagnie de quelques collègues de Vilenya qui lui servaient désormais d’escorte, chose assez stressante pour une ladrini. Quand Ashabell, Vilenya et les autres gardes sortirent du poste, elle ne savait cependant si elle devait se sentir soulagée ou non, le risque de se faire attaquer était désormais éliminé, mais aussi les possibilités de s’arranger en affaire avec certains de ses camarades receleurs et voleurs en tout genre. Asha se tourna vers Vilenya et demanda, l’air de soudain appréhender une chose :

- Tu crois que je pourrais avoir les armes de tous mes agresseurs de la journée ? Ça me ferait un rab’ sur mon stock de la semaine prochaine. Un peu plus à vendre la prochaine fois que je tiendrai le marché ne me fera pas de mal.

La question était surprenante, mais prononcée avec un grand sérieux, l’argent restait encore et toujours une préoccupation majeure de la vie d’Ashabell. Elle aurait besoin de beaucoup, beaucoup de dias afin de réaliser son rêve, aussi stupide soit ce dernier, et quelques armes en plus à revendre par la suite, c’était toujours ça de gagné.

Une fois cette affaire avec les armes de ses agresseurs réglée, le groupe partit vers l’auberge où l’agression avait eue lieu plus tôt dans la journée, elle décida de changer d’établissement. Allant dans sa chambre, accompagnée d'un garde, elle rangea ses affaires dans sa malle, et demandant de l’aide à celui qui était monté avec elle, descendit la volée de marches. Elle paya bien sûr le gérant, l’attaque n’était peut-être pas de sa faute après tout, puis elle sortit de l’auberge.

- Bon, une auberge un peu plus sur le centre de la cité, plus cher mais je pense que je pourrais y dormir plus tranquillement.

C’est donc là qu’ils se dirigèrent, deux des gardes se proposant rapidement afin de porter la grosse malle qui n’était pas si lourde que ça, mais bien encombrante.  Les jours qui allaient suivre allaient être longs pour Asha qui ne serai pas lâchée d’une semelle par son escorte, ce qui signifiait qu’il serait dur pour Vilenya et elle de se voir comme elles le voulaient, toujours en compagnie des collègues de la première. Mais ce que nul ne savait encore c’est que la situation ne s’éterniserait pas car sur Hespéria comme sur d’autres cités du monde arrivait quelque chose qui allait provoquer quelques bouleversements.

Le myste rouge.

[Fin du topic : « Un contrôle de routine » ]
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