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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
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 Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=

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MessageSujet: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeDim 23 Fév - 17:09

Appuyé contre un épais tronc d'arbre jouxtant un perchoir lui-même caché au plus profond d'un bois, l'heure n'était pas aux plaisanteries. L'ambiance lourde laissais peser une chape de plomb sur les épaules de l'hommes vêtu d'une cape aux couleurs pourtant criardes. Sa barbe de plusieurs jours traduisait à elle seule la volonté inaltérable qui animait ses pupilles marrons. Le silence était juste entrecoupé des allés-retour d'un jeune homme qui le suivait dans sa quête, tête blonde et lumineuse qui était lui aussi entaché du fardeau de l'attente.
Plusieurs heures passèrent avant qu'un corbeau ne daigne faire son apparition. A peine eut-il le temps de rejoindre le perchoir que l'homme barbu s'en saisit pour lui arracher le précieux message pendant à sa patte droite. Un échange de regard entre les deux protagonistes de la scène fut suffisant pour se mettre d'accord. Ils auraient le temps de partager les informations en chemin, l'heure était désormais à l'action.



Quelques jours plus tard.


"L'heure était indiquée sur le message?"
"Non. Notre contact nous trouvera sans qu'on ai à le chercher du moment qu'on se tient prêt au lieu du rendez-vous."
"Bien..."

Le jeune homme blond baissa la tête et regarda la bride de sa monture en soupirant. Ses yeux bleus se perdirent l'espace d'un instant dans une tristesse profonde puis l'autre passa un bras paternel autour de ses épaules. Tyrhénium s'étendait devant eux avec la promesse muette de leur donner de quoi se mettre sous la dent.
Aro saisi le bras de son maitre en le serrant avec un amour sincère, comme celui d'un fils envers son père, puis il retira d'autour de ses épaules pour ensuite redresser la tête et regarder autour de lui. La ville et son animation semblaient éternels, comme hors du temps et de ses affres. Il se rappelait de l'image de cette ville à travers des yeux heureux, jeunes et insouciants. Pourquoi les choses lui semblaient si différentes désormais? Etait-ce donc ça le poids des années? Ou tout cela ne serait que le produit de son imagination? Un mouvement sec de la tête suffit à chasser les sombres pensées qui peu à peu grignotaient sa raison.
Julius pointa une auberge qui tenait pignon sur rue à quelques mètres d'eux. L'enseigne se balançait avec douceur, faisant reluire ses dorures au rythme du vent doux de fin Béamas.


"Emmènes nos chevaux à l'écurie la plus proche veux-tu? Je t'attendrais à l'intérieur de l'auberge avec un repas digne de ce nom." demanda Julius en mettant un pied à terre pour ensuite tendre la bride de sa monture vers Aro.

L'élève s'exécuta sans demander son reste et sa mine défaite fut briser en un instant par le sourire chaleureux et bienveillant que lui adressa son Maitre. Il était rare que ce dernier se laisse allé à sa bonne humeur depuis la disparition de Owen, de fait chacun de ces instants étaient milles fois plus précieux qu'auparavant. Une douce musique s'éleva dans la tête blonde de Aro et les rayons du soleil lui parurent plus chaud au contact de sa peau d'albâtre.
Sa tâche accomplie, il s'empressa de rejoindre l'Auberge Pourpre à pied pour pouvoir se mettre à table. Intérieurement et contre toute attente, il caressait l'espoir de ne pas voir leur contact arriver d'un instant à l'autre. Il voulait chérir ce moment de détente avec son maitre avant de repartir au coeur des tourmentes. Respirer, ne serait-ce qu'un instant.
Julius l'attendait à l'intérieur, le visage radieux malgré les cernes et les rides qui se dessinaient avec forces sur son visage puissant. Une pleine jatte de viande de poulet marinée aux épices et une miche de pain de sègle épais et nourrissant se tenaient sur la table avec un pichet de vin rouge local. Le maitre lui adressa un clin d'oeil complice et laissa son élève s'installer avec fougue, l'appétit dictant ses actions avant tout.
A ce moment là, Aro oublia les maux qui lui enserraient la poitrine depuis des mois déjà et se laissa aller à prendre du bon temps comme ils en prenaient avant. Avec insouciance, légèreté et innocence. Et pourtant le temps continuait sa course tel un assassin suspendu à un fil et attendant l'heure propice pour frapper.


Dernière édition par Aro Vanzig le Sam 26 Avr - 16:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeLun 24 Fév - 14:48

Une taverne, que de manque d’idée, conventionnel au possible, mais tout de même plaisant. Bien sur il y avait surement une histoire de vue, ou même de serveuse que les regards suivaient avec un appui certain et que les mains essayait vainement d’attrapé, surement une histoire de patron qui faisait assez peur aux imbéciles que personne ne se jette sur elles … Des histoire comme on en trouve tant mais ce n’est pas ces histoires qui intéressaient notre contact, il n’en avait que faire pour être exact, il n’avait d’intérêt que pour les sons et les odeurs, deux choses qui se retrouve fortement exacerbé et désagréable dans une taverne la plus part du temps mais pas forcement dans celle-ci.

Un temps, la porte s’ouvre et le barde joue, il joue et le son s’envole et s’effondre sur les épaules des gens qui restent proche de la scène et regard béat ou danse de plaisir, la gigue, bien qu’agréable ne porte pas vraiment. C’est donc le son des voix qui prend le relai, il est là, puissant, plaisant, plein de murmure de haine et de joie mélanger, ici on conclue un assassina alors qu’à quelque table on croit encore que l’on vas se marier avec cette fille qui à couché à l’homme qui s’en vente en table trois. Les hommes ont cette capacité à être des être stupides qui ont pour seul passion leur bulle et refuse de voir ailleurs se qui s’y passe. Ainsi ils peuvent passer à coté de leur pire cauchemar sans même s’en rendre compte…

Car personne ne s’est retourné pour regarder l’homme dans les yeux, alors qu’il porte juste un large chapeau qui empli son visage d’ombre et laisse juste entrevoir de courtes mèches d’or qui en sombre dans la lumière avant que l’écharpe ne mange ce qui lui reste de visage et de bouche. Mais personne ne s’est retourné par même l’homme qui vient de passé dont la fille à été récupéré par la plume il y a trois jours, où les deux hommes qui sont rentré il y a quelques instant et qui le cherche … Mais pour une fois les brebis ont un excuse, un angle mort de l’escalier et les deux colosses qui sont assis à la table ne donne pas vraiment l’envie de regarder avec qui ils discutent même si le ton semble enjoué.

Puis l’un des deux se lève, un yorka, probablement ours vue la carrure massive et les poils qui sortent de son visage découpé à la hache… Il se lève et ses armes cliquettes, alors la salle s’interroge, mais déjà il se dirige d’un pas sur vers l’une des tables et la salle peu reprendre son souffle ou du moins la salle moins deux pauvres malheureux qui mangeaient tranquillement leur repas et venait presque d’arrivé, juste le temps de soufflé avant que le monde ne décide qu’il était temps de faire s’effondrer le ciel sur les pauvres épaules d’être aussi innocent que l’homme qui à tué sa femme. Car l’innocence en ses lieux n’existe pas.

L’être pose donc sa grosse main digne du forgeron de Bor sur la table et murmure avec une douceur insoupçonnée comme si il s’adressait à des amis de longues donc ou a des futures victimes :


-“Vous êtes en retard, le maitre attend, et si hier encore vous n’étiez qu’au bord du gouffre, si vous ne bouger pas vos cher petit cul grabataire je vous aiderais à faire un grand pas en avant vers celui-ci …”

Les attendant il récite les grand classique du métier comme un homme qui à déjà assisté à tant d’entretient qu’il en oublie même ce qu’il dit, tout n’est plus qu’habitude … Mais tuer si les règles sont enfreintes doit être aussi devenu une habitude :

“Celui qui regarde le maitre dans les yeux meurt, celui qui murmure meurt, celui qui est entendu par autrui meurt, celui qui l’as fait venir pour rien souffre à vie, celui qui est assez stupide pour lui faire perdre son temps mangera sa famille, celui qui n’est pas courtois subira milles tortures, celui qui est stupide n’a rien à faire ici et ferais mieux de partir de suite. Il vous reste une dernière possibilité êtres assez fou pour parler au chef de la plume.”

Si la folie les gardent alors le monde se précipite et une place leur ai faite à la table, un bon repas, bien plus précieux, des odeurs plus douces que celles de la table précédentes, des choppes de bières, et une serveuse qui ne sert qu’eux et qui, si l’on observe bien, porte la marque de la plume du serpent sous le poigné droit … Ici le monde se referme autour d’eux, les prive des alentours et empêche ses dernier de s’intéressé à ce qui se passe entre les écailles qui se referment … Le monde est si loin.

-“Bonsoir chers amis,” la voix est douce, probablement noble, mais irreconnaissable comme si une légère touche de magie était à l’œuvre. “J’espère que vous avez fait bon voyage, votre message était des plus intéressant mais j’espère pour vous que ce n’était pas juste quelques paroles posé dans le vent. Le vent à une fâcheuse tendance à porté des paroles qui mérite la mort de ceux qui les ont prononcés … Vivre en ces lieux est si difficile. Je vous écoute, faite que je ne me soit pas déplacé pour rien et je vous serez heureux, sinon, vous serez… Intéressant d’une autre manière.”

Un sourire sous l’écharpe, oui, intéressant.
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MessageSujet: Re: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeSam 15 Mar - 18:00

[Je m'excuse une fois encore du retard que j'ai pour répondre, me voila donc de retour!]


Ils étaient bien installés là, savourant un moment de pause et d'absence loin des problèmes qui rythmaient leurs vies depuis trop longtemps déjà. Pourtant ni l'un ni l'autre n'étaient dupes, ce n'était que le commencement de leur croisade. Une piste comme une autre, a eux le soin de battre le fer tant qu'il est encore chaud.
Dévorant la volaille à pleine dent sous le regard attentif de son maitre, Aro eu un pincement au coeur en pensant à Owen, qui elle aussi aurait sut savourer un tel instant à sa juste valeur. La pensée fut vite chassée de son esprit, ne voulant entacher le cadeau de son maitre. Mais hélas le répit fut de courte durée car ils eurent à peine le temps de commencer à discuter entre eux qu'un impressionnant individu marcha jusqu'à eux. Un regard de Julius fut suffisant pour que les deux hommes se mettent en alertent, le cliquetis du baudrier d'armes de l'homme ne faisait aucun doute sur ses intentions.

Aro resta en retrait tandis que les présentations se firent. Le discours du guerrier ne laissait présager aucune hésitation et il scandait les menaces avec tant de détachement qu'on le devinait aisément familier avec ces dernières. Une fois son psaume terminé, Julius acquiesça silencieusement et jeta un coup d'oeil vers son élève. Il fit vite comprendre a Aro que ce dernier allait devoir se tenir au strict silence tout le long de l'échange qui allait avoir lieux. Ce n'était pas qu'il n'avait pas confiance en son élève mais la jeunesse et la fougue de la tête blonde pourrait très vite devenir une meurtrière erreur dans ce genre de cadre.
De son côté Aro se sentait petit, horriblement petit et vulnérable. Il sentait bien qu'ils étaient entrain de flirter avec des forces dépassant largement son niveau et sa compréhension actuelle. Il aurait aimé être utile, faire preuve d'une argumentation digne des plus grand orateurs pour soutenir son maitre mais au lieux de ça il respecta le souhait de Julius et se jura de garder le silence. Trop de choses étaient en jeux pour qu'il se permette de tout mettre en l'air à cause d'un de ses nombreux coup de têtes.

Ils furent conduit jusqu'à l'homme qui devait être "Le Maitre". Masqué derrière un méandre de tissus, ce dernier gardait sa véritable identité mystère aux yeux de tous. Il se tenait là le plus naturellement du monde, visiblement décontracté et faisant face à une table ornée de nourriture copieuse et de large pintes de bières. Aucun des vagabonds ne fit mine de s'intéresser à la nourriture, les chances que cette dernière soit empoisonnée étaient trop hautes et ils manquaient de certitudes vis à vis des intentions de leur interlocuteur. Faisant suite aux dires de son garde, Le Maitre s'activa a lancer le débat tandis que Julius prenait place en face, Aro légèrement en retrait et restant debout prêt des gardes.


"Merci de nous recevoir aussi vite" entama Julius en inclinant légèrement la tête en signe de politesse et d'introduction. "Je serais bref et direct: nous avons, de source sûre, eu vent d'un traitre dans vos rang. Cet homme vendrait à son propre compte des esclaves à une bande de guerrier que nous recherchons activement, mon élève et moi. Ne tenant pas à interférer dans vos affaires, j'ai préféré vous contacter pour que nous puissions mener un accord. Nous vous offrons l'identité et la promesse de mort de cet homme en échange de quoi nous voudrions nous infiltrer dans un convoi afin de pouvoir remonter la piste des guerriers que nous recherchons. Ni plus ni moins."

Julius s'était décidé à être concis, clair et direct. Les manières des gardes ne lui plaisait guère et en d'autres circonstances il n'aurait pas été contre donner quelques leçons à des malpropres de ce genre mais l'heure n'était pas à l'éducation du tout à chacun. Il n'était là que pour les affaires et bien qu'il soit contre la traite d'esclaves, cette dernière pouvait lui être bénéfique afin de mener à bien sa vengeance contre Le Clown. Une vengeance pour laquelle il est prêt à échanger de son humanité, allant contre ses convictions pour pactiser avec des hommes qu'en temps normal il dénigrerait volontiers. Parfois le seul moyen de combattre les ténèbres n'est autre que de les embrasser soit-même.
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MessageSujet: Re: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeLun 17 Mar - 15:20

L’homme voilé derrière les ombres et le mystère d’un être qu’on ne connaît que par la rage et la haine, que par l’inhumanité de ce qu’il fait grâce au vice qui vie et a besoin de se nourrir dans l’homme, le tout à chacun des hommes, du plus gentil au plus brutal, du plus stupide à ceux qui dirige le monde … Avec ou sans capuche. Pourtant malgré les miasmes que les personnages semblaient vouloir voir au premier plan et malgré toute les ombres et la haine qui devait leur voilé les yeux ils durent voir, le temps d’un instant, un léger sourire se dessiné sur des dents trop blanches, trop longues et trop tranchantes.

“Mes chers, très chers amis, il existe deux types d’hommes, et le meilleur moyen des les différencier est de leur planter un clou dans la main. Comme ça, brutalement !”

Un clou se plante dans la table, clou de charpentier long qui raconte sa vie par quelques taches de rouille et par son regard qu’il porte calmement aux hommes. Juste un clou de charpentier mais posé là où avait été, quelques instants avant la main du jeune homme, comme si il l’avait raté de quelques seconde, tristement raté. Mais l’action n’en était pas moins impressionnante. Pourtant, comme si de rien n’était le Maitre continu :

“Alors, à cette instant précis, les lâches n’ose pas vous regarder dans les yeux, ils seraient près à tout, même à mentir pour oublier la douleur, pour fuir et loin et lécher leur blessures dans leur entre pour ne plus jamais en ressortir. Mais les lâche, comme vous le savez, ne mérite pas de vivre…

Alors viens le deuxième types d’homme, ceux que vous et moi appelons les héros, eux… eux on l’audace de vous regarder dans les yeux, de soutenir votre regard, de vous tenir tête comme si de rien n’était, vous comprenez ce sont des héros, ils ont un standing à tenir … Ceux là, pour le bien de l’humanité, doivent être réduit au silence pour ne pas nuire à la société. Ils sont bien trop dangereux pour la frêle et fragile société qu’est la notre.”


Il soupire comme si cela l’attristait, comme le sujet ne semblait pas venir de nulle part et n’avoir aucun rapport, comme si c’était une discussion philosophique qu’il tenait avec des amis et non pas avec des gens qu’ils menaçait de leur faire subir ce même sort… Il n’y avait plus de question, l’homme en face d’eux était fou, fou mais passionnément, exceptionnellement, indéniablement puissant.

“La question est donc, quel type de personne êtes vous ? Car vous venez vous présenter chez moi, en proclamant que quelqu’un, chez moi est un traitre, qui vous dit qu’il n’est pas parmi mes gardes, qu’il n’a pas payé l’un deux, je ne le connais pas sinon vous ne pourriez me le vendre contre quelque chose, donc il est possible qu’il soit dans un cercle bien proche… Peu être est-il déjà au courant de votre plan, aussi machiavélique soit-il. Mais vous parler de preuve, c’est surtout cela qui m’intéresse. J’ai beau être ou être considéré comme fou, je vais éviter de condamné des hommes balancer par deux inconnus pour le plaisir de devenir esclave.

Je vous écoute, vous voulez être rapide, ne pas être vue, alors raconté moi toute votre histoire et n’omettez pas un détaille. Si c’est le cas, si votre histoire est vrai et vérifiable, alors j’entrerais dans votre plan et je vous aiderais à mettre à mort l’homme en question et à vous infiltré moyennant le fait qu’il ne reste aucun témoin du fait que j’ai put aider l’un de vous et que mon organisation puisse, pour des esprits faible ou stupide, ne pas être fiable… Le plan sera donc à débattre mais je suis prêt à faire entré certain de mes hommes en jeux …”

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MessageSujet: Re: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeVen 21 Mar - 12:40

Au moment où le clou se planta dans la table, une tension se créa soudainement dans la pièce. Aro avait eu un mouvement sec, ses yeux rivés sur le trajet fatal du bout de métal manié par la main du Maitre. Comme secoué par un spasme d'inquiétude, il suspendit son geste de crainte en voyant le clou se figer dans le bois. Son regard passa d'un garde à l'autre et ces derniers le regardèrent avec un petit sourire condescendant, comme si ils s'amusaient de la réaction du novice et qu'en même temps ils lui rappelait qu'il ne pouvait rien faire. Tout mouvement de lutte serait mis à bas par les bras puissants des Yorkas et la transaction serait caduque.
Julius quant à lui n'avait pas cillé le moins du monde. Il gardait un calme impeccable, son attention rivée sur l'homme puissant qui était en face de lui. Mais puissant il l'était aussi, ce petit manège ne l'impressionnait pas plus que ça pour être tout à fait franc. Le seul sujet de son inquiétude restait son élève et la réaction sèche de ce dernier lui arracha une tension aux niveau de la mâchoire. Il espéra avec force que Aro n'allait pas se laissé aller à sa fougue naturelle. Seul, il n'aurait pas hésité quant à la marche à suivre, se doutant que malgré le danger il saurait s'en sortir sans trop de blessures. Mais avec Aro derrière lui, cela devenait une autre paire de manche, il ne pouvait pas se plier à un mauvais égoïsme.

L'élève se sentit soudainement comme un poids pour son maitre. Il se sentait faible, vulnérable, débutant au milieux de toutes les personnalités présentes dans la salle. Peut-être que son habilité pourrait lui permettre de mettre à mal l'un des gardes présents mais il ne pourrait tenir la cadence contre les autres. Tout cela sans compter l'étrange homme discutant avec Julius. Ce dernier semblait posséder une folie, un sadisme et une puissance digne de l'attention qu'on lui porte. Quoique son égo puisse lui dicter, il n'était pas de taille et le savait d'avance.

Julius laissa le Maitre officier sa diatribe sans dire mot. Il semblait aussi habile avec les mots qu'il se disait l'être avec la torture. Ses craintes, spéculations et questionnements furent totalement fondés et légitimes. Le Vagabond avait délibérément omis de mentionner l'identité véritable du traitre pour laisser une suspension nécessaire au bon déroulement du marché. Malgré tout il se doutait qu'ils ne pourraient pas mener à bien leurs objectifs sans avoir à payer d'un peu de leur intégrité.


"L'homme s'appelle Lotaire. Je ne sais pas son rang exactement, ni même si il possède des alliés qui peuvent être susceptibles d'être dans cette salle. Ce dénommé Lotaire fournirait donc des esclaves de qualité, des hommes musclés et puissants, Zélos si possible, à une bande armée dirigée par l'homme que nous recherchons. Notre cible se fait appeler "Le Clown", c'est un Lhurgoyf puissant et sadique qui oeuvre pour le mal. On ne sais pas ce qu'il manigance avec les esclaves qu'il achète sous cape à Lotaire mais cela ne présage rien de bon."
Julius laissa une respiration dans sa présentation des faits, laissant le temps à tout le monde de distiller les informations avant de continuer.
"En ce qui nous concerne, nous sommes deux vagabonds. Je me prénomme Julius Vanzig et mon élève Aro. Cela fait déjà plusieurs siècles que je pourchasse Le Clown, bien avant d'avoir rencontré mon élève. Je l'ai longtemps perdu de vue mais il a réapparu dernièrement et qui plus est tuée mon autre élève, Owen. Je ne chercherais pas à vous mentir, mon principal motif n'est autre que la vengeance."

Ce dernier mot tomba dans la pièce comme un manteau de plomb. Ni Julius ni Aro n'avaient la tête de criminelles de haut rangs et ce désir de vengeance semblait mal cadré avec l'attitude courtoise et la vie vagabonde des deux hommes. Pourtant c'était bel et bien le cas. Sous ces atours lumineux et ce caractère humaniste se cachait deux hommes qui ne reculeraient devant rien pour mettre à bas les noirceurs qui les étreignent au plus profond de leurs coeurs.
Le regard de Julius, au même titre que son discours, ne traduisait aucune hésitation. Il ne comptait pas embobiner l'homme qui se tenait devant lui. Non pas parcequ'il en avait peur ou quoique ce soit d'autres mais pour la simple et bonne raison qu'il voulait agir vite et bien dans le meilleur cadre possible.
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MessageSujet: Re: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeMar 25 Mar - 8:51

Les hommes autour de la table se regarde au nom, les regards s’échangent et ne se fixe, une bonne nouvelle pour tous, personne ne semble être soupçonner comme étant sous les ordres de cet homme. Alors, déjà ils retournent à leur travail et fixe les invités qui ne semblent pas des plus affamé. Qu’il est triste de gâché un si bon repas …

Pendant ce temps le maitre lui reste des plus souriant et presque impassible dans sa folie car ses traies semble ne pas refléter el moins du monde les réactions réel d’une personne consciente et apte à la vie en société. Mais qui lui en voudrait, son travail n’est pas de vivre en société mais avec elle et de la pervertir pour qu’elle n’écoute plus que ses instincts animaux, ceux qui font la vrai joie, ceux qui font que tous sont fort, ceux qui murmure dans les ombres les plus noires car la société à crée un stupide carcan de bienséance, dictant ainsi les lois pour le bien et le bonheur de ceux qui les contourne tout en les hurlants sur tout les toits. Ha apporté le bonheur, un travail difficile et plein de contrainte … Mais la vie est ainsi faite qu’on retient souvent le bon comme le vile et celui qui ne cherche que la vengeance, menant ses apprenti les un après les autres sur les routes de la mort, comme étant un homme droit et juste alors qu’il est uniquement stupide.

La vengeance à un certain gout et le maitre en est plus que connaisseur, un bout de langue presque serpentin sort justement de la bouche d’ombre de l’homme et le sourire se fait toujours plus franc, comme si cela était encore possible. Murmure et douceur ? Non juste la voix classique, envoutante et pleine de grâce qui reprend :


“Un homme vil, fourbe et puissant que je ne connais pas ? Et qui cherche à vous faire du mal ? Mais pourquoi, grand dieux pourquoi ? Au nom de quelle stupidité ne vous aiderais-je pas ? D’autant plus qu’une simple enquête me donnerais la réponse à ma question maintenant que j’ai un nom. C’est vrai sa serait stupide de ma part de me mettre à dos deux vagabond dont j’ai aussi le nom et le visage, dans une taverne peuplé par mes hommes tous fidèle et dont aucun n’appartient à cet homme.

Ma question reste en suspend, comment avez-vous survécu jusqu’à maintenant ? Mais je suis un homme droit malgré ce que pense certain, je ne fait qu’apporté le bonheur, un homme qui fête l’anniversaire des adultes et pas seulement des petits enfants … Le tout sans se blesser en descendant par la cheminée ! Une idée stupide en soit. Comme je suis droit, juste, et bon, alors que vous êtes le méchant cherchant juste vengeance et emmenant vos apprenti sur la route de la douleur, de la pauvreté et du sacrifice, je vais vous aidé. Il serait triste que le pauvre gamin que vous triballer ne survive pas à l’hiver non ?

Je vais donc mener mon enquête à partir de cet instant, vous resterez deux jours dans cette taverne et je reviendrais dans deux jours, précisément, avec mes hommes. Soit votre murmure à été juste, et vous vivrez, je vous donnerais même appuis et vous vous occuperez de votre histoire alors que je m’occuperais de mon homme. Soit je n’ai pas de preuve par moi-même, et vous ferriez mieux de fuir pendant la nuit. En attendant ces deux jours sont à ma charge tant que vous ne sortez pas de l’auberge … Vous avez de quoi vous faire plaisir ici, femmes, nourriture, jeux et musique, à moi que vous préfériez votre apprenti, ce qui ferait une raison valable de le trimballé partout, même sur la route de la vengeance si il n’est autre qu’un objet. Je vous propose tout de même sait-on jamais.”


Il se lève, et ses hommes avec lui avant que les deux vagabonds ai pus ajouté quoi que ce fut. Dans deux jours, à la même heure ils seront priés de descendre et de venir à la même table où il sera déjà présent. Deux jours nourri, protégé et caché, mais surtout sustenté de tout besoin même des plus fourbes ou vile, peu être les derniers instant du condamné, ou le payement pour une information ? Les deux sont viables. Mais que vont-il faire pendant ces longues heures ?



[hrp=Je te laisse les deux jours, Votre maitre et vous serrez mandé et amener à la même table dans la même conformation pour la discussion final avant le début de la mission, ou de la cavalcade, aller savoir… Enfin si vous êtes encore là ;)]
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MessageSujet: Re: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeSam 29 Mar - 16:01

Après que Julius ai présenté la situation clairement, n'omettant aucun détail, l'homme masqué reparti dans une de ses puissantes diatribes. A l'entendre s'exprimer ainsi, avec provocation et un sens aiguë de la mise en scène exagérée, Aro fut prit d'une puissante envie de le frapper sans plus attendre. Ses muscles se raidirent une fois de plus mais aucun geste ne vint trahir ses intentions. Il se sentait impuissant et savait d'avance que ce serait peine perdue que de se mettre en guerre contre un tel homme. Il resta là à mâcher sa rage tel un enfant congédié au coin pendant que les adultes discutaient entres eux.
Julius quant à lui n'eu aucune réaction face aux propos de l'homme. Il ne chercha pas à nier, n'acquiesça en aucun cas le tissu de provocation qui lui fut jeter au visage, il resta de marbre et attendit que leur hôte eu fini sa prise de parole. Il ne se sentait pas l'âme de continuer une joute verbale qui à ses yeux serait stérile du début à la fin. La sagesse du Maitre-Vagabond était tel que les spéculations graveleuses de l'homme-masqué lui glissaient dessus tel un filet d'eau tout juste notable. Il laissa là leur entrevue au moment où le Maitre se leva pour appeler ses hommes et sortir de la pièce, dans laquelle ils étaient cloitrés depuis de trop longues minutes. Deux jours, deux jours à patienter avant que la réponse de l'homme leur parvienne. Il n'avait aucun doute quant à l'issu de son enquête, lui-même étant sûr et certains des propos qu'il venait d'avancer. Il se leva calmement et se retourna face à son élève qui était entrain de prendre de grande respiration pour contenir toute la frustration dont il venait d'être le sujet.


"Tu peux te calmer Aro, nous venons de franchir le premier pas vers l'oeil de la tempête." entama Julius en posant une main paternel sur l'épaule du blondinet. "Nous savons mieux que cet homme qui nous sommes vraiment, ses paroles n'ont pas de raisons de nous atteindre."
"Mais... Maitre, cet homme vous a insulté, nous a insultés tout les deux, crachant impunément sur notre honneur..."
"L'honneur n'est pas une valeur à mettre en avant lorsque l'on traite avec des puissants comme lui."

La parole de Julius fut si franche et à la fois si froide que Aro leva ses yeux bleus pour les planter dans les iris noisettes du Maitre-Vagabond. A cet instant là il pus lire une fois de plus la détermination inaltérable de son maitre, il senti que l'homme qui était en face de lui ne reculerais devant rien pour mener à bien sa quête. Et si l'Homme-Masqué disait vrai? Et si, sans s'en rendre compte, Julius ne faisait que les mener vers une route teintée de sang et de trahison. Non. Il ne pouvait pas douter en son maitre, il ne devait pas il le savait. L'Homme-Masqué n'est qu'un vil manipulateur s'amusant à semer doutes et discordes dans l'esprit de ses interlocuteurs pour les voir s'entre-déchirer à son plus grand plaisir. Pourtant, pourtant Julius semblait tellement changé depuis cette croisade menée contre le Clown. Aro en vint à se demander si la vengeance de la mort d'Owen était le seul leitmotiv du Vagabond ou si une blessure plus profonde unissait Le Clown et Julius.
Ce dernier dut sentir les doutes s'emparer de l'esprit de son élève car un sourire conciliant vint animer son visage. Il le comprenait, tout cela était d'une rare violence et même si le combat mené n'avait été qu'orale, l'Homme-Masqué était un ennemi de taille en la matière. Il n'avait nul besoin d'armes ou autres artefacts pour se défendre, sa verve était bien plus meurtrière que tout les aciers du monde.

"Allons nous reposer aux frais de ce Maitre, libre à nous de combler le vide de nos estomac creux!" conclu Julius en tapant vigoureusement l'épaule de Aro.

Il franchit le pas de la porte pour revenir dans la salle principale dans la taverne, laissant là son élève encore aux prises avec les doutes hantant son esprit. Qu'avait-il réellement appris de la vie en un siècle d'existence? Le chemin sur lequel i marchait depuis déjà de longues années avec son maitre... Etait-ce le bon?


____________________
Deux jours plus tard
____________________




Les femmes n'avaient pas été nombreuses à franchir le pas de la porte de la chambre des deux vagabonds. Hormis les serveuses qui parfois été mandées par Julius, aucune des filles de joie ne fut la bienvenue. Les désirs charnels n'étaient pas de ceux propres à faire vaciller les deux hommes de voyage qu'ils étaient et contrairement à ce qu'a pus dire l'Homme-Masqué, ces désirs n'étaient pas assouvis entre Maitre et Elève.
Durant ces deux jours, Julius passa le plus clair de son temps à resté enfermé dans la chambre, rédigeant des textes sur son journal de bord. Aro quant à lui profita de ce laps de temps fortuit pour explorer les rues de Tyrhénium. Il ne tenait pas à passer les deux jours entiers en compagnie de son maitre, son esprit était bien trop en proie à de long questionnement sur le bien fondé de leur croisade contre Le Clown. Il se refusait de céder si facilement aux graines du doute qu'avait semé leur contact lors du précédent entretien. La suite devait se tenir aujourd'hui et il allait devoir rentrer sous peu à l'auberge pour attendre qu'on vienne les chercher afin de reprendre les négociations là où elles s'étaient arrêtées.

Aro avait noté toutes les issues possibles de l'auberge pour ensuite en faire part à son Maitre au cas où les négociations devaient mal tourner. Julius les nota mais malgré tout il re-confirma à son élève que tout allait se passer pour le mieux, ne couvant aucune inquiétude particulière vis à-vis de la suite des événements.
Pourtant à bien l'observer, sa mine était souvent râblée par un rictus. Il ne semblait pas aussi calme que ce qu'il souhaitait montrer à son élève. Que pouvait-il se passer dans le crâne de son Maitre pour qu'il soit ainsi obligé à mentir... Les zones d'ombres se multipliaient entre les deux hommes et rien n'était en pouvoir d'arranger la lente scission qui se créait sous ce climat de tension.

Debout prêt de la fenêtre, Aro scrutait les toits de la Ville Frontière en laissant le vent caresser ses traits fins. Julius quant à lui était assis en face du secrétaire de la chambre, grattant le papier de son journal d'une plume qui commençait à s'émousser à force d'effort. Un courant d'air se fit sentir et arracha quelques frissons à l'élève et c'est à ce moment là que l'on frappa à la porte. La frappe était sèche, sans aucune douceur, les deux hommes se regardèrent et aucun ne douta de l'origine de cet appel. L'Homme-Masqué était de retour. Pour le meilleur ou pour le pire.



[HRP = Je te laisse le soin de nous amener à la table des négociations entourés par tes gorilles pour entamer la discussion!]
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MessageSujet: Re: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeVen 11 Avr - 9:18

Contre toute attente ce n’était pas deux gorilles qui frappaient à la porte, ni même trois, non ce fut deux demoiselles calmes et plutôt agréable à regarder si ce n’est leur pas félin et leurs mouvement trop adroit pour ne pas rappeler des guerrières ou des assassines. Plusieurs armes à la ceintures elles regardaient l’intérieur de la chambre et en un regard rapide en firent le tour. Rien ne les y intéressait. Tout pouvait donc être oublié pour passer à l’essentiel. Le bleu et le vert fondre chacun sur un des hommes et plus jamais de la discussion ne les quitterais. Pour Aro elle aurait donc put être des filles de joie, pour Julius il n’était pas dure se sentir l’aura qui les entourait, le sang qu’elle avait déjà fait coulé et les rituel abscond et obscure auxquelles elle se sacrifiait couramment, elle était bien plus dangereuse que les précédent gorilles. Eux qui avaient refusé la présence des filles de joie se voyaient donc encadré par deux femmes, fortement dévêtues, comme quoi, l’homme avait de l’humour.

Sans dire un mot elles leurs indiquèrent la sortie et durant la descente des escaliers, comme par tique, elles défirent leurs complexes coiffures de concert, un sourire aux lèvres. La table était en vue et les deux gorilles qui avaient tant manqué à nos cher et bien heureux vagabonds les regardèrent arriver avec un mélange de haine et d’envie…

En attendant qu’ils s’installent, le maitre lui continuait à manger et à se restauré, tranquillement, sans impatience ni signe de quelque sentiments vis-à-vis de ses hôtes. Les deux hommes se lèves et les deux femmes prennent place sur les sièges encadrant leur maître. Puis il entamant la conversation avec son habituel désinvolture et sa voix digne d’un haut prêtre de Shanra :


-“Vous fument des plus rapide, vous ne savez donc pas profiter des bonnes choses comme il se doit, c’est bien triste pour elles, je suis sûr qu’elles auraient apprécié que vous preniez soin d’elle correctement…

Mais qu’importe, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. La bonne c’est que vous aviez raison, l’homme essaye bien de se faire de l’argent sur mon dos, il en fait très peu mais je ne peux permettre le moindre écart, et je vous promets que je surveillerais mieux mes hommes !

La mauvaise c’est que je n’ai donc plus besoin de vous …” Un sourire naquis sur les bouche des deux gorilles, à première vue ils ne savaient pas si ils allaient pouvoir massacré aujourd’hui et la joie se rependaient en eux à l’idée qu’il puisse profiter de cette instant de plaisir. “Mais comme je suis un homme d’honneur, je m’en vais ne pas rompre la promesse que je vous ai faite, vous serez mené en temps qu’esclave à votre clown quelques de mes hommes viendrons avec vous pour mener le convoi pendant que je prendrais un malin plaisir à torturé celui qui m’as trahis. J’espère que vous êtes satisfait que je ne puis rien vous offrir de plus si ce n’est une mort douce et sans souffrance lorsque vous le souhaité. Ou quelques esclaves, ou des sommes d’argent considérable, enfin rien, je suis un homme sans ressource incapable de vous retrouver si vous vous mettiez à tenter quelque chose contre moi …

Vous avez eu de la chance de tombé sur une affaire chez moi, elles sont rare et rapidement détruite, les dieux son avec vous je ne vais donc pas les froissé, mais faite attentions à vous et oublié tout de cette auberge et des hommes que vous y avez vue …”



[Hrp = soit je continu a Rp avec vous et je joue mes hommes, soit je vous laisse finir seul, comme vous le souhaitez… Sauf si vous voulez négocier autre chose, fou que vous êtes …]

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MessageSujet: Re: Sur le fil de la lame [PV Tekum] =>[TERMINÉ]<=   Sur le fil de la lame [PV Tekum]  =>[TERMINÉ]<= Icon_minitimeMar 22 Avr - 18:00

Les femmes qui entrèrent dans la chambre furent accompagnées par un lourd silence observateur. Julius resta sur ses gardes tout du long, il n'entretenait aucune confiance vis-à-vis de leur escorte. Aro quant à lui fut tout d'abord surpris et s'avisa ensuite de se ressaisir en voyant l'attitude de son maitre. Pour qu'il soit ainsi sur le qui-vive c'est que le danger devait être juste en face. Aucune aura particulière ne semblait émaner des jeunes filles présentes et pourtant à mieux y regarder on pouvait deviner dans leur démarche quelque chose de félin, d'animal et surtout d'assassin. Une telle habilité masquée avec tout autant de brio devait masquer de terrifiants adversaires à n'en point douter.
Sans un mot échangés, ils se laissèrent conduire à la table des négociations. La même salle et, exception fait des deux nouvelles gardes vénales de l'homme-masqué, les mêmes protagonistes étaient présents. Julius alla s'asseoir en face de l'étranger et Aro resta une fois de plus en retrait prêt des gardes qui se tenaient de chaque côté de la porte.

Fidèle à ses mauvaises habitudes précédemment démontrée, l'Homme-Masqué commença la discussion sur un ton léger en parlant de choses n'ayant aucun rapport avec le sujet des Vagabonds. Peu leur importait les filles de joie de l'établissement et de savoir si ces dernières couvaient d'impressionnantes capacités pour l'assassinat, ce que voulait savoir les deux hommes était bel et bien la réponse finale à leur affaire. Il faisait exprès de faire trainer le sujet pour jouer avec les nerfs de ses hôtes. Autant les effets pouvait se faire ressentir chez Aro pour qui la jeunesse oeuvrait comme une faille, autant Julius restait impassible face à la désinvolture omniprésente du marchand d'esclave. Il ne montra même pas un geste d'impatience. Puis enfin le véritable débat commença.

Lorsque Aro entendit qu'il y avait une bonne et mauvaise nouvelle, il se prépara d'avance au pire des scénarios possible et se félicita intérieurement d'avoir noté toute les sorties possibles de l'auberge. La bonne nouvelle était en adéquation avec les attentes des vagabonds. La seconde par contre... Lorsque cette dernière tomba, ce fut comme un couperet prêt à séparer tête et corps en un élan fatal. Aro se raidit, son corps comme celui d'un tigre prêt à bondir à la gorge de ses assaillants pour défendre sa vie. Il savait parfaitement où ses crocs étaient et il ne doutait pas en ses capacités d'abattre les deux gardes qui l'entourait avant que ceux-ci ne puissent esquisser l'ombre d'un geste pour se défendre. Prêt à agir dans la seconde suivante, il s'était attendu à tout à une exception prête.


"Aro."

Le ton avait été sec, comme un coup de fouet laissant la chair à vif et un filet de sang aussi brulant qu'un torrent de lave sur le corps. Julius n'avait pas bougé, il n'avait même pas eu besoin de tourner la tête pour le regarder, toute l'attention du maitre restait concentrée sur l'Homme-Masqué qui semblait se réjouir de son effet de mise en scène. Le seul geste du maitre fut celui de lever la main gauche à l'attention de son élève, pour rappeler son attention et recentrer ce dernier autour des événements présents.
Homme sage, Julius connaissait la plus grande faiblesse de son élève à savoir son impulsivité à toute épreuve. Avec un tel échange et un homme aussi habile avec les mots que l'était l'Homme-Masqué, l'esprit animal de la pauvre petite tête blonde était laissée à rude épreuve. Il aurait aimé que tout se déroule avec plus de calme et qu'il n'ai pas à user de sa voix pour reprendre son élève mais l'erreur n'était plu envisageable à ce stade de l'opération.


"Pardonnez le, la jeunesse."

L'incident fut clos, Aro se calma et les gardes semblèrent déçu de ne pouvoir gouter à la chair des deux vagabonds aujourd'hui. Leur interlocuteur reprit là où il s'était donc arrêté, vantant ses mérites d'homme de vertu qu'il prétendait être. La fin de sa diatribe fut accueillie par un geste respectueux de la tête de la part de Julius qui apporta la conclusion à cette affaire.

"Merci, votre clémence est toute à votre honneur. Nous tenons juste à dissimuler nos armes sous nos capes, ces dernières seront utiles une fois que nous aurons rejoint le Clown. Vos hommes ne risquent rien, nous nous faufilerons dans la transaction et nous passerons à l'action une fois au loin pour éviter tout dommage collatéraux et autre problème que cela pourrait engendrer pour vos petites affaires. Dites nous où et quand et nous nous affairerons à rejoindre le convois."

Julius resserra les pans de sa cape en signe de départ et bon déroulement de ses actions tandis que derrière lui son élève serrait encore les dents de son erreur passée. Quelques secondes passèrent durant lesquelles les protagonistes se jaugèrent en attendant une quelconque réaction d'un parti. L'Homme-Masqué leur montra tranquillement la sortie, invitant les vagabonds à quitter les lieux avec sérénité.

"Bien, nous vous laisserons nous re-contacter pour mener à bien notre arrangement. Que les Dix soient avec vous."

Le Maitre fit un signe de la main à son élève et les deux hommes quittèrent la pièce d'un même pas. Saluant vaguement l'aubergiste pour le remercier de ses services, les vagabonds franchirent la porte de l'Auberge Pourpre sans demander leur reste. Récupérant leurs montures, ils s'affairèrent en quelques courtes minutes puis reprirent leur route là où ils l'avaient laissée avant d'entamer les négociations. Julius devinait d'avance que qu'elle que soit leur destination, l'Homme-Masqué saurait les retrouver. Le silence pesait entre les deux hommes et aucun mot ne fut échangé avant plusieurs lieux.


- Quelques semaines plus tard -



Cela faisait maintenant plusieurs heures que le convois avançait sur les chemin cahoteux des terres centrales d'Ishteria. Coude à coude avec de sombres inconnus aux visages marqués par la vie et aux yeux vides de sentiments, nos deux vagabonds restaient encapuchonnés parmi les esclaves. Cachés par le manteau de la nuit, les affaires de l'Homme-Masqué semblaient battre leur plein et par moment on pouvait entendre les pauvres malheureux renifler et cracher le sentiment profond qu'ils portaient envers leurs tortionnaires.
Soudainement un arrêt fut marqué, envoyant brutalement valser quelques pauvres gens contre les parois de la roulotte dans laquelle ils étaient entassés. Les appels des gardes en firent frissonner quelques uns et les portes s'ouvrirent avec fracas. Deux gardes passèrent dans les rangs, distribuant quelques coups de pieds au passage pour rappeler au bétail humain que leurs vies ne tenaient qu'a leurs bonnes volontés. A côté de Aro, une femme commença à sangloter et resserra les pans de sa cape autour d'elle, le jeune vagabond eu une soudaine envie de s'échapper en libérant tout ce monde du joug des esclavagiste. Mais il ne fallut qu'un regard de la part de Julius pour que l'élève se rappel du véritable but qui les avaient menés jusqu'ici.


Une poignée d'heure suffit pour que les deux vagabonds soient amenés à quelques lieux seulement du convoi. Escortés par un garde qui remplaçait l'ancien traitre pour l'occasion, ils se dirigeaient tout trois vers un tertre duquel surgirent trois ombres elles aussi encapuchonnées.

"Votre marchandise." envoya le garde en poussant les deux vagabonds devant lui
"Votre or." répondit l'un des homme en lui envoyant une épaisse bourse qui vint s'échouer aux pieds du garde.

Un autre des malfrats commença à inspecter les deux vagabonds. D'une main sale il prit le visage d'Aro pour plonger un regard malsain dans les pupilles claires du jeune homme. Faisant toujours mine d'être faible et à la merci du passeur, la tête blonde n'attendait qu'un signe de son maitre pour faire tomber la mort sur l'enfant de salaud qui se tenait en face de lui. L'autre passeur s'enquit de l'état de Julius et fut encore moins doux, abaissant le capuchon du Maitre Vagabond qu'il avait fait ployer genoux à terre d'un coup de pied rageur. Mais la surprise le prit de court contre toute attente, le visage lui fut plus familier que ce à quoi il pouvait s'attendre. Julius n'eu qu'a prononcer le prénom de son élève pour que la moisson puisse commencer.
Aro planta immédiatement l'un de ses crocs de lune dans la panse offerte de l'homme en face de lui puis, s'échappant tel un feu follet, il glissa dans un éclat argenté pour poinçonner les reins de celui qui avait payé la transaction. La rapidité de ses actions fut telle que les gardes n'eurent à peine le temps de dégainer leurs armes pour faire face à l'assaut éclair du jeune vagabond. De son côté, Julius se releva pour attraper son ennemi à la gorge d'une main puissante. Il plaqua l'homme au sol avec force et frappa son torse de sa main libre. Un symbole y apparut et le garde sembla se congestionner jusqu'à finalement s'immobiliser, tout juste capable d'articuler quelques mots incompréhensibles. S'assurant de la mort des deux autres, Aro fit un signe de tête positif à son Maitre qui tourna son attention vers le faux-traitre qui les avaient emmenés jusque là.


"Remerciez votre Maitre de notre part, notre arrangement s'arrête ici. Nous ferons disparaitre les corps et parler le dernier d'entres eux, gardez l'or et disparaissez."

Le ton était froid et direct, sans appel. L'homme ne demanda pas son reste, récupéra la bourse et retourna vers le convoi d'un pas visiblement pressé. Les deux vagabonds se regardèrent, quelques mots furent échangés et la marche à suivre reprit son cours comme si de rien n'était. La suite des événements était désormais entre leurs mains.



:: FIN DU RP ::
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