Les grands esprits ou presque se rencontrent.

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 Les grands esprits ou presque se rencontrent.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Les grands esprits ou presque se rencontrent.   Les grands esprits ou presque se rencontrent. Icon_minitimeDim 29 Déc - 1:11

Les grands esprits ou presque se rencontrent.
Glanael & Tour





Il était rare pour Ciryiel de sortir hors de la capitale, mais il fallait bien que la grande gagnante des tourelles fasse quelques apparitions en public. Il était convenu qu'elle se rende dans la cité de Tyrhénium pour rendre ses hommages au régent, ce qui pour elle constituait une réelle perte de temps. Elle avait essayé d'éviter cette visite, mais les supérieurs avaient toujours le mot de la fin. Après tout, cela ne durerait pas longtemps et ce serait une bonne occasion pour elle de sortir un peu de son train-train quotidien. Elle laissait tout de même à regret sa place de garde personnel du roi. Aussi loin elle ne lui serait d'aucune utilité et ne pourrait garantir sa sécurité. Elle avait laissé des ordres à sa petite troupe royale et avait fini par partir laissant également Rizzen dans la cité. L'on lui avait confié un cheval du nom d'Alpha, qui selon le palefrenier allait la conduire en un rien de temps à Tyrhénium. Celui-là aurait une mauvaise surprise lorsqu'elle rentrerait. Durant ses voyages, Ciriyel avait usé bon nombre de monture, mais jamais elle n'avait pensé à en découper une en morceaux. Jamais elle n'avait autant chuté d'un cheval en si peu de temps. S'il fallait accordé une phobie à cet Alpha cela aurait été le monde tout entier.Oiseaux, insectes, branches, cet animal n'avait jamais du sortir de son écurie. Un jeune fougueux qui courait aussi vite que le vent lorsque la route était plane et complètement découverte, mais qui autrement faisait du surplace en levant les sabots au ciel. À ce cheval pittoresque fallait ajouter une nuit dans les vastes plaines où un Nephilim avait voulu faire de ces deux voyageurs son repas. L'on devait saluer la bêtise de cet animal pour avoir attaqué alors que le soleil était encore au-dessus des plaines, illuminant d'un rose couchant. À la lueur d'un feu il aurait sûrement eu raison d'Alpha. Ciryiel avait l'habitude de ce genre de rencontre tardive. D'où l'une des raisons pour elle de garder constamment son armure et son épée. La bête avait été terrasser après une dizaine de minutes et pas du combat acharné, mais d'une attente à qui attaquerait le premier. La bête était restée tapis dans les hautes herbes, Ciriyel la main à l'épée et après une certaine attente la guerrière avait usé de sa vitesse pour trancher l'animal en deux. Un animal qui finalement avait le goût de son odeur. Un mets bien trop fort en bouche et dur, même cuit dans les flammes d'un bon feu de bois. La chance ne souriait pas à Ciryiel.
Finalement après un peu plus de deux jours interminables, les portes de la cité de Tyrhénium c'étaient enfin dressées devant elle. Les jours se faisaient plus chauds, annonçant la saison chaude et porter l'armure n'était pas simple. Il fallait imaginer la sueur dégoulinant sous cet amas de métaux normalement si brillant, mais don la poussière avait terni l'éclat. Ciryiel regrettait bien là ses vêtements de coton ne pesant pratiquement rien et qui n'empêchaient aucun geste. L'armure il fallait si habituer. C'était tout un art pour grimper à cheval et pour se battre. Une protection certes, mais ô combien dérangeante. La nuit pointait le bout de son nez lorsque la championne pénétra dans la ville. Les étalages étaient presque tous rangés et l'on pouvait apercevoir les travailleurs rentrer chez eux. Tenant son cheval par les rennes la nouvelle Tour avançait paisiblement dans les ruelles en direction de cette petite auberge où elle avait déjà passé plusieurs nuits. Pas vraiment accueillante, mais les prix y étaient bon marché.Il était trop tard pour se présenter au palais du régent alors une nuit dans cette auberge ferait venir plus vite le matin prochain. Sur le chemin Ciryiel eut pour la première fois l'occasion de se rendre compte de l'image que La Tour inspirait. Le Donjon précédent lui avait touché quelques mots à ce sujet. « Ne soit pas étonnée si l'on te craint. » En effet, personne n'aurait voulu engager la conversation. L'on ne devenait pas La Tour du roi pour être bien vu, bien que le regard des gens laissait voir une certaine marque de respect. Il fallait dire également que cet aigle sur la poitrine et cette cape surmonté de plumes noires n'était franchement pas à son avantage.
L'auberge arriva bien vite et pour une fois la chance sembla lui sourire. La pluie chaude tomba juste au moment où elle pénétra dans cette auberge aux senteurs de vin et de viande séché. Elle n'aurait pas à craindre la rouille. Les regards s'étaient retournés vers elle ce qui lui arracha un sourire que personne bien entendu ne put voir. Le casque était toujours là, rendant ses traits indiscernables. Elle retira jute ses gants et gantelets en s'asseyant à une table, la dernière de libre. Ce soir il y avait foule.
Elle fit signe à l'aubergiste qui lui apporta un verre et un pichet d'eau et lui demanda une chambre simple pour la nuit en plus d'un bon traitement pour ce pseudo cheval. Sa voix et son accent résonnèrent dans son casque lui donnant une voix plutôt désagréable, mais au moins personne ne la reconnaîtrait. Ici même elle avait déjà livré combat contre des chasseurs se prîmes et le souvenir de ce spectacle n'était pas des plus mémorables. Une boucherie de premier ordre qui c'était produit il y avait bien 25 ans. Se rappelant tout en se mirant dans son verre Ciryiel ne pensait pas qu'une personne, peut-être un fou, viendrait s'installer devant elle, réalisant ce que les autres n’imaginaient pas un seul instant faire.
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Les grands esprits ou presque se rencontrent.   Les grands esprits ou presque se rencontrent. Icon_minitimeMar 17 Juin - 15:55

Tyrrhénium. Ville frontière. Carrefour du monde. Et des emmerdes. Parce qu’avec autant de trafic et de peuplades différentes, il est fort à parier que le nombre de demandes concernant des petits larcins entre amis et inversement proportionnelle à l’intelligence du péquenot moyen se baladant dans ladite ville.  Ce qui n’est pas pour déplaire un Ladrini comme Glanael, avis de recherche ou non. Et soyons sérieux, seulement 800 dias ? C’est… peu. Surtout après les efforts du Ladrini toutes ces années. C’en est presque vexant. Mais bon, une prime est une prime, et ce n’est pas comme si l’assassin avait le choix.

Mais prime ou pas, le commerce de Glanael était florissant. Si par florissant on entend la proportion de fleurs désormais poussant sur les tombes de ses victimes. Evidemment.  Mais trêve de divagations, l’heure était aux réjouissances. Car, là encore bien évidemment, Glanael venait juste de réussir un nouveau contrat. Rien de bien méchant pour une fois, mais le marché semblait commencer à s’épuiser. Quelle idée, comme si un tueur allait arrêter de tuer ou un voleur de voler à cause d’un simple arrêté… Et puis avec Enteri absent, personne n’était là pour lui tenir la bride et lui rabâcher des idées de code d’honneur. En un mot ? Le pur bonheur. Des gens à tuer, des choses à voler et des putes à torturer, quoi demander de plus ?
Ah, si. De l’alcool. Histoire de fêter ça dignement.
Et c’est cette idée, qui avait fait son petit bonhomme de chemin dans la tête de Glanael, qui poussa le Ladrini à pousser la porte de l’Auberge Pourpre. Enfin, pousser… Ouvrir violemment aurait plutôt mieux convenu. Mais tout à son allégresse, il en avait oublié de contenir sa force, était-il à blâmer pour autant ?

Enfin bref.

La porte s’ouvrit donc à la volée et tout le monde se tut pendant un instant, étudiant le nouvel arrivant avec attention. Mais le Ladrini se contenta de défier chaque paire d’yeux qu’il croisa du regard. Il n’allait pas dire non à une petite baston si l’un de ces abrutis se sentait assez malchanceux pour tenter sa chance avec lui. Mais personne ne bougea et bientôt la rumeur des conversations reprit son court alors que Glanael referma la porte derrière lui. Psychopathe peut-être, mais depuis le temps, le savoir-vivre était quelque chose qu’il avait appris à maîtriser. Au du moins faire semblant de maîtriser. Mais  cela concernait tout un chacun : savoir-vivre et faux semblants n’était qu’une seule et même chose après tout…

Mais c’est là qu’il le vit. La vit. Armure rutilante, plumes noires d’encre…Et verre d’eau posé en face de cette carapace de métal.  La Tour du roi. Combattant hors pair sans visage, protecteur du roi, se baladant ici et là avec, selon ce qu’avait entendu Glanael, un oiseau de proie géant terrifiant. Se battant pour la justice et contre les horreurs de la mort.

En somme ? Tout le contraire du Ladrini.

Et cette simple pensée fut plus que suffisante pour qu’un frisson d’excitation  parcoure son corps brièvement. Oh, voilà qui devenait encore plus intéressant, tout à coup… Un fin sourire faisant son apparition sur ses lèvres, Glanael se permit de regarder alentours une dernière fois avant de se diriger vers l’armure sans visage.  Baston ou non, il allait entamer la conversation, parce que seul un fou ferait ceci, et le Ladrini avait abandonné tout espoir de rester sain d’esprit longtemps auparavant. Et ceci rendait les choses en général beaucoup plus amusantes.

« Je me suis toujours demandé comment on pouvait boire avec un casque. Je suppose que chaque jour est une occasion de plus d’apprendre. » Il constata placidement alors qu’il s’assit en face de sa nouvelle découverte du jour. Découverte qu’il n’allait pas laisser filer aussi facilement. Ah, ça non !
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