Lorsque les chemins se croisent

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 Lorsque les chemins se croisent

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Lorsque les chemins se croisent   Lorsque les chemins se croisent Icon_minitimeDim 7 Fév - 3:43

Le sable, la poussières, la chaleur, l’Argyrei représentait si bien l’avenir de toute créature mortelle en ce monde. Tout ce qui est né de la poussière finira par y retourner et devant les prunelles d’Alastor, le désert, cet étendu de sables éternels se dressait. Il était ici non bien loin de la cité de son peuple, mais pour lui s’aventurer au-delà des murs de Cimmerium était une chose devenu rare. Il avait jadis parcourus le monde, traverser ce même désert et franchis l’horizon qui s’élevait au loin, mais depuis qu’il avait rejoint la légion, celui-ci avait eu peu de raison de repartir à l’aventure. La culture, la connaissance qui se trouvait ailleurs lui manquaient certes, mais tant qu’au parfum infecte de la vermine qui rôdait aux quatre coins de notre monde, il aurait pu s’en passer.

Se demander pourquoi cette balade si loin de la cité serait sans doute la plus importante question à poser. Rapace mortelle posant cette question à cet être éternel n’aurait ici aucune réelle réponse, car aux yeux de légionnaire, leurs oreilles ne sont aucunement digne d’entendre les paroles de celui-ci, ni même le son de sa voix! Toutefois, si cette même question se devait d’être posée à l’être accompagnant la lame de lune lors de ce voyage, une réponse serait sans doute ici possible puisque cet être semblait nettement plus sociable. Avec un peu chance une personne habile avec sa langue serait même capable d’obtenir leur destination… enfin, celle-ci n’était pas le plus grand des secrets. Elle aimait discuter avec les gens, en découvrir un peu plus à propos d’eux et par la même occasion en partager beaucoup à propos de sa personne… Alastor trouvait cela plutôt problématique.

Autant il pouvait apprécier la charmante personnalité de sa compagne de voyage, l’honorable Naomh, autant il avait de la difficulté à comprendre l’intérêt qu’elle pouvait porter pour les êtres mortels qu’elle rencontrait. Cette différence entre eux était sans doute l’une des raisons pour laquelle ils occupaient une position sociale différente au sein de leur communauté. Selon Alastor… le génocide était la solution la plus pragmatique, la plus logique afin de préserver l’équilibre du monde, car à ses yeux les autres peuplades ayant osé se déclarer au-dessus des bêtes n’étaient rien de plus que des singes possédant le don de la parole.

Progressant à travers le désert, corps et têtes recouvert par cape et capuchon, le duo Sylphides progressaient à dos de cheval sur le territoire des plus arides. Cela faisait quelques jours qu’ils avaient quittés Cimmerium et avec un peu de chance en moins d’une semaine ils seraient arrivés à destination.

-Voilà un endroit pour se reposer, dit alors Naohm voyant un refuge au loin.

Le légionnaire posa alors son regard sur le misérable établissement ravagé par les sables et le temps, le tout tenait à peine debout mais semblait posséder vie à l’intérieur. Superbe… être temporairement prisonnier d’un taudis avec sans doute toute la diversité d’insecte bipède de notre monde.

-Si tel est votre volonté, répliqua-t-il d’une voix grave et sombre.

Il était un véritable contraste avec cette dernière… cette âme plus jeune que la sienne d’une décennie semblait posséder l’innocence qu’il avait lui-même perdu il y a de cela bien longtemps.

Ils s’approchèrent donc de l’établissement peu charmant, avant d’atteler leur monture à l’ombre et près de l’eau. Descendant de sa monture, la lame de lune conserva sa longue lance en main avant d’aller assister sa compagne avec la descente. Certes, celui-ci pouvait sans doute se démontrer des plus froids, mais il était tout de même un être bien éduqué et possédant des bonnes manières. Il ouvrit la porte de l’établissement, entrant le premier. Ses prunelles mirent un moment afin de s’adapter à l’obscurité de l’endroit suivant ses premiers pas à l’intérieur. Celui-ci fut rapidement suivit par Naomh qui semblait bien curieuse de voir quel visage elle allait rencontrer. Sans rien dire, le duo pris place à une table un peu à l’écart des gens se trouvant déjà en ce lieu.

Une fois assis, le légionnaire posa sa lance à proximité avant de découvrir son visage, retirant sa capuche. Ainsi, il pouvait mieux voir qui se trouvait en ce lieu. La tenancière à la peau sombre s’approcha rapidement du duo. Généreuse poitrine et un grand sourire, elle devait sans doute attirer l’attention des êtres s’intéressant à ce genre de charme charnels.

-Oh mais bienvenus vous deux, avec votre teint vous êtes sans doute pas du coin hein ?! Dit-il observant le teint plutôt blafard des Sylphides… comme quoi les mortels semblent posséder un don pour énoncé ce qui est évident. Un peu d’eau ? De quoi manger ?
-De l’eau, répliqua Alastor
-Et de quoi manger! Annonça Naomh, y a quoi sur le menu ?

La tenancière énuméra les spécialités de la maison et commande fut prise par la Sylphide.

-Ceci n’est qu’un arrêt… il faudra reprendre la route sous peu
-Bien sûr, ne t’inquiète pas… puis je suis certaine qu’on est en avance sur notre itinéraire

Le légionnaire était certes un peu moins convaincu de cela et poursuivis la conversation qu’une fois que la tenancière retourna à ses affaires après avoir déposé un pichet d’eau sur leur table.

-Notre prochain arrêt sera qu’à la tombée de la nuit, notre destination est à encore plus d’une semaine d’ici…
-Je sais, et je te remercie de m’accompagner jusqu’à là… même si ce fut sans doute que parce que Mael te l’a demandé

Alastor ne répliqua point, elle avait entièrement raison. Une demande, une faveur ou un ordre, y avait-il réellement une différence dans le monde militaire ? Buvant une gorgée d’eau, hydratant l’enveloppe charnelle, il retourna au silence, gardant un œil sur leur entourage un peu curieux. Des sylphides, il ne s’agissait pas d’un peu si méconnues du monde, mais dans certains coin sans doute un peu moins commun que dans d’autres, ici semblait être l’un de ses endroits.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Lorsque les chemins se croisent   Lorsque les chemins se croisent Icon_minitimeMar 9 Fév - 16:42

La foudre s’abattait sur un arbre l’ouvrant en deux provoquant la chute de celui-ci. La pluie tambourinait le sol soufflé par des mistrals furieux. Au milieu de ce chao météorologique, des coups étaient échangés. Violant, puissant, sans retenu. La clairière s’était transformée en un champ de bataille. Un Zélos frappait bestialement contre ce qui semblait être un Terran, mais celui-ci, étrangement robuste semblait lui rendre coups pour coups. Ils semblaient inépuisables et veillaient à ne pas être le premier à flancher. La peau verte chargea son adversaire, celui-ci, se laissa tomber en arrière accompagnant l’attaque et poussa avec sa jambe sur le Zélos pour l’éjecter loin de lui en arrière. Sans attendre Yargaïl courut vers lui et prépara son poing. Il fut saisit avant, son autre main se piégea aussi et le Zélos envoya son front dans le visage du chevalier. Un petit pivot et le terran passa au-dessus de l’épaule du combattant vert et se plaqua au sol. Le chevalier se retourna vivement fauchant les jambes de son adversaire pour le faire tomber et en profita pour s’éloigner.

« Il faudra que tu le fasses mon ami…tu devras me tuer car je n’aurai aucun répit… »

La voix s’enténébra et Yargaïl se réveilla en sursaut couvert de sueur. Il se frotta les yeux un instant, le temps de revenir doucement à la réalité. Son regard parcourra alors l’endroit. Oui, il s’était arrêté dans un abri, un établissement ravagé par le temps et le sable. Il avait demandé à rester pour dormir un peu. Dormir à même le sol dans une pièce adjacente n’a pas posé de gros problème au Géant. Il savait s’adapter aux conditions et il possédait une endurance aux maux assez développée. Il se leva pourtant difficilement, comme retenu par un poids énorme. Il semblait chercher le fameux Zélos qu’il affrontait dans ses songes. Mork avait mal tourné, lui qui à la base était un des meilleurs amis au chevalier, il avait fini par devenir assassin…meurtrier. Durant des mois, Yargaïl avait perdu la trace de son ancien groupe. Mais Mork avait refait surface. Le désert avait été une de ses destination il y a peu. Ce n’était pas seulement pour l’ordre d’oris qu’il était la, mais pour continuer sa quête personnel qui était de ramener tous ses amis sur le droit chemin ou les empêcher de sombrer encore plus dans la démence.

Lorsque le bucheron de Dalma apparut dans la pièce principale. Il était vêtu à son habitude. Une grande hache lourde accompagnait son dos. Yargaïl était très grand et large pour un Terran. De longs cheveux sauvages dompter par un foulard sur le front descendait sur ses épaules. Ses yeux balaya la salle, il repéra évidement les deux nouveaux arrivant mais n’y prêta pas tout de suite attention. Ses pas le conduit vers un membre de l’endroit lui demandant un peu d’eau. Il n’était pas tranquille, lui qui a son habitude essayer d’égayer les gens. Il semblait discuter un instant avec l’un d’eux, apparemment, il voulait savoir s’il y avait du nouveau, si quelqu’un avait remarqué quelques choses. L’endroit était rempli de voyageurs, il lui fut conseillé de leur demander, au cas où.

Doucement, il se dirigea vers les différentes tables une après l’autre. Les réponses étaient toutes les même si on comptait les moqueries et quelques insultes. Personne ne l’avait vu…Mais les mots n’avaient pas l’impact suffisant pour le faire reculer, il s’avança alors vers les deux nouveaux arrivants.

« Bonjour, auriez-vous vu un Zélos lors de votre voyage ? Grand à la peau verte, une cicatrice sur l’œil droit, une peinture de guerre sur le coup. »

Yargaïl ne sourit guerre, il avait juste hâte de poursuivre sa quête.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Lorsque les chemins se croisent   Lorsque les chemins se croisent Icon_minitimeMar 16 Fév - 5:02

Le duo profitait d’un moment de repos lors de ce long voyage. La distance ne posait ici aucun soucis pour le Sylphide, ni même le temps que cela pouvait prendre puisqu’à ses yeux… le temps était presqu’insignifiant. Le temps ne signifiait que la fin de toute créatures éphémères, tels que les nombreuses vermines qui rampaient dans cet établissement. Lors des puissants coups de vents, l’infrastructure se lamentait, de la poussière tombait. Le tout ne devait pas être si ancien, du moins selon la perspective de l’être immortel, mais le terrible climat du désert savait affaiblir un tel bâtiment si mal construit… deux ans, peut-être trois et avec un peu de chance un peu plus que ça, mais sans plus, voilà le temps qu’il restait à se toit. Les réparations allaient se multiplier et puis une tempête allait finir par étendre chaque planches, chaque clou dans les sables du désert, tel était la prédiction d’Alastor en observant les lieux.

Qu’en pensait sa compagne de voyage ? Elle dont le regard curieux semblait dévorer toute information. Les jeunes esprits, toujours aussi avide de nouveauté ! Il était vrai que celle-ci n’avait jamais fait ce voyage, tout cela était si nouveau à ses yeux. Un jeu esprit, à peine éveillée… cet état paraissait si lointain aux yeux de notre blafard protagoniste. Son visage placide et sérieux avait de la difficulté à afficher le moindre intérêt envers le rapace présent, ce qui était en soit un véritable contraste avec la dame.

Alors que commande fut prise et repas en cours de préparatif, un gigantesque terran venait de débouler avec toute la maladresse de son espèce en ce lieu. Perdu, comme un enfant sans parents, cet être passait d’une table à une autre, questionnant les gens, mais n’obtenait ici aucune réponse satisfaisante. Était-il l’abruti du village ? Sa corpulence massive était sans doute afin de compenser pour le faible intellect de cet être. Ses semblables le moquait, l’envoyait voir ailleurs, aux yeux de nombreux se spectacle semblaient être presque chose régulière.

De sa position, Alastor utilisait la télépathie afin d’en connaitre un peu plus à propos de leur entourage, mais n’y trouva que le manque d’esprit brillant auquel il s’était attendu. Rien de bien intéressant, rien de bien fascinant. De la discrimination les membres des peuplades se moquaient du terran… et se montrait des plus xénophobe de nos Sylphides, un sentiment partagés puisqu’Alastor les détestaient tout autant. Mais cette petite enquête de son entourage se termina rapidement lorsque le géant s’approcha du duo. Lorsque cet être insignifiant osa leur adresser la parole, la lame de lune leva d’abord son regard vers lui. Un sombre regard, sans aucune sympathie pour celui-ci. Il verrait bien sa langue de mortel être arraché de sa bouche.

-Non… répliqua froidement Alastor

Avant même qu’il puisse demander ô si agréablement à celui-ci se quitter les lieux, voilà que sa compagne semblait discuter :

-Oh, je ne crois pas qu’on a vu des Zélos… enfin peut-être deux, je crois, dit-elle en se retourna vers Alastor durant un moment, puis avant de poursuivre retourna son attention vers le terran, mais je ne crois pas que ces celui que tu recherches, il ressemble à quoi ?

Notre ténébreux protagoniste ne quitta point le terran des yeux. Cette vermine osait leur adresse la parole… le rat qui vient causer au tigre.

-Assis toi et explique nous tout ça! Dit-elle vivement

*Nous ne sommes point ici afin de socialiser
Oh mais bien sûr… et puis si on peut l’aider*

-Pourquoi tu le cherche ? Un vieil ami?

Oh enfant… cet innocence… ne pouvait-elle point lire les songes de cet homme, ce Zélos n’avait rien d’un ami actuellement. Pourquoi cherchait-elle tant à en apprendre un peu plus à propos d’affaires qui ne les regardaient aucunement ?
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Lorsque les chemins se croisent   Lorsque les chemins se croisent Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Lorsque les chemins se croisent
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Lorsque l'on a besoin de matériaux [Yiko Amwanaë]
» Les chemins de la renaissance
» À la croisée des chemins.
» Lorsque la connaissance s'allie à la fourberie
» Tous les chemins mènent à...quelque part. En gros.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: La Communauté & ses échangesTitre :: • Corbeille :: • Les vieilles aventures-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !