Art contre Art - Page 3

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Art contre Art

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeVen 4 Mar - 22:36

Elle lui rendit un sourire reconnaissant à sa remarque sur son physique tout en le considérant un peu comme un devin. Il semblait être capable de tout deviner sur elle et elle se demandait si elle était une exception ou s’il faisait pareil avec tout le monde. Elle se demandait aussi si c’était une remarque de styliste en armure ou celle d’un homme. Il était tombé sous le charme d’Audrey, il n’était donc pas insensible aux femmes et, si elle en croyait les scènes qu’elle avait retracées entre les deux êtres, au désir non plus. Pourtant elle n’avait aucune gêne ni des allusions à son état de courtisane ni à son physique de femme. Elle ne voyait en lui que son maître. Pour elle les choses étaient claires ainsi. Elle ne l’imaginait même pas éprouver de l’attirance pour son élève. Trop professionnel, trop en dehors du monde malgré son emprise sur la réalité.

Elle inspira profondément et souffla jusqu’à l’expiration paradoxale. Il aurait donc les dimensions maximales et les dimensions minimales. Elle écoutait tous les paramètres qu’il s’appliquait à respecter et à prendre en compte. Il était un homme et semblait pourtant bien plus capable qu’elle à concevoir son fonctionnement corporel qu’elle ne saurait le faire et donc de concevoir un corset qui respecte toutes les exigences qu’il se devait de respecter. Elle inclinait la tête afin de voir précisément quelles mesures il prenait et comment évoluer le croquis. Ce dernier cependant demeurait dissimulé à ses yeux malgré la souplesse de sa nuque qui aurait bien pu se désarticuler pour se rendre compte de l’avancée de la conception de ce qui ne pouvait devenir qu’une œuvre d’art si elle en croyait le nombre de paramètres que le forgeron prenait en compte. Déjà un sourire radieux de fierté et de contentement illuminait son visage et seule leur conversation un peu grave la forçait à l’effacer de temps à autre.

De temps à autre cependant il montrait qu’il n’avait pas perdu le fil premier de la conversation et s’appliquait à répondre. Le calme dont il faisait preuve contrastait avec la mauvaise humeur à laquelle elle s’attendait en retour de ses remarques. Peut-être y était-il habitué et donc préparé

Elle écarta légèrement les pieds pour assurer son équilibre puis son bras vint se coller contre son oreille tandis qu’elle fléchissait le torse sur le côté afin de pouvoir atteindre de ses doigts tendus le milieu de sa cuisse. C’est là qu’elle pouvait apprécier à la fois la finesse de sa taille, son gainage et l’effet des étirements auxquels elle se soumettait si régulièrement et encore cela ne fut-il pas une mince affaire.

Elle hocha la tête en signe de compréhension des réponses. Elle pouvait bien le comprendre, quant-à  les accepter toutes il y avait une marge. Un pays était-il obligé de se sentir perpétuellement en guerre ? Elle essayait d’imaginer la réponse du maître d’arme et sans doute à travers lui celle du Duc.

Un dirigeant pouvait-il se fier à la bonne fois de l’environnement de son pays sous peine de se laisser surprendre par une action agressive ? Effectivement cela pouvait se concevoir, mais de là à transformer chacun de ses « citoyens » en paranoïaque et en machine de guerre, il y avait sans doute un pas qu’elle avait du mal à franchir. Entretenir une armée de métier et un service de renseignement opérationnel devait bien suffire non ? D’autant que le commun de la population en pouvait sans doute pas se prévaloir des mêmes compétences guerrières que la première par exemple et encore moins des mange-cœur, si elle ne croyait les récits de son mentor.

Pour ce qui était des artistes, elle attendait de voir. Elle ne pouvait qu’admettre sur parole les merveilles dont étaient capables les artisans et les artistes du duché. Evidemment, elle avait dans la même pièce la preuve vivante de ce qu’il avançait, mais il n’était pas plus d’Arganath que le premier artisan venu pouvait se prévaloir de lui arriver à la cheville. D’un autre côté, elle avait suffisamment voyagé maintenant pour avoir pu apprécier que chaque culture, chaque civilisation avait ses propres canons esthétiques et qu’aucun ne pouvait être rejeté à priori, tous capables de produire des chefs d’œuvre, qu’importe que l’on s’inspire de la nature nourricière ou de ses voyages intérieurs plus ou moins ésotériques.

Elle ne fut par contre pas convaincue par la fantaisie des campements de l’armée en campagne. Premièrement, cela devait contredire de bien des façons les stratégies de discrétion et d’efficacité, secondement cela se rapprochait plus du jeu de l’enfant qui déplace ses guerriers factice sur le tapis de sa chambre et les dispose par goût des couleurs qu’ils ont pris. Elle avait du mal à croire que les stratèges du Duc perdent leur temps à cela mais là aussi ses compétences en la matière l’empêcher d’avoir une réponse pertinente et elle verrait, ou pas, le moment venu.
En revanche quelque chose dans la fantaisie du combat le jeu et le plaisir que les Arganathiens y prenaient fit mouche chez elle. N’avait-elle pas choisi son hôte  pour le jeu de la mise à mort, pour la beauté de de cet instant qui s’empare d’un être vivant pour le faire passer dans le monde inerte du monde minéral dont l’enveloppe ne fait pas encore partie mais dont chaque instant la rapproche inexorablement ? S’évertuer à trouver le geste le plus précis possible qui rendra cet instant magique ne fait-il pas partie du jeu qu’elle-même joue avec ses victimes ? Suivre les leçons de Brom Ode'Bahalmarche ne participe pas de ce jeu de cet amour du beau combat lu geste efficace ? Elle en resta un instant, songeuse… Si bien qu’elle faillit ne pas entendre la consigne suivante qui heureusement ne lui demandait rien d’extraordinaire

Mais c’est alors que le sujet le plus sensible devait trouver l’explication qu’elle attendait. Elle tressaillit à la reformulation de sa propre question, signe pour elle que les choses risquaient d’être moins faciles à justifier pour le styliste de circonstance.

Un ange passa et le colosse reprit ses évolutions autour de son modèle toujours aussi docile. Signe de réflexion ? C’est ce qu’elle pensait. Signe de malaise ? Elle ne se donnait tout de même pas tant d’apparence qu’elle pourrait faire douter le chevalier à leur première discussion sur le sujet. La grosse main rugueuse mais bienveillante semblait finir de prendre les mesure de son élève un peu étonnée mais sans réticence au contact direct. Elle ne se souvenait pas qu’un homme l’ait touché sans désir pour elle. En d’autres lieux elle se serait offusquée qu’on puisse résister à ses charmes, mais ici, elle était avec son maître et au contraire, elle n’aurait pas pu imaginer que celui-ci sorte de son rôle de maître dont les mains se faisaient paternelles et chaleureuses.

Le haut prêtre ne cessait de la surprendre. Non seulement il répondait sans humeur mais encore, il pouvait lui concéder qu’elle puisse lui poser de légitimes questions à propos de celui qu’elle voyait dans ses yeux comme un dieu descendu sur terre et dont on ne devait pas écorner l’image !

Elle s’attendait un peu au début de la réponse. Elle comme les autres, tomberait sous le charme personnel du Duc. Quel était ce personnage sorti tout droit d’un conte pour enfant et qui avait pris la place occupée traditionnellement par une reine maléfique ? En son for intérieur cette pensée la raidissait encore plus contre le seigneur d’Arganath. Il était hors de question qu’elle se laissât envouter par cet hypnotiseur et elle finirait par trouver le secret de l’influence qui semblait ne pas connaître de limite sur tous ceux qui l’approchait, comme le serpent fascine ses proies avant de les gober !

Elle ne pouvait concevoir que ce n’était que par reconnaissance que son peuple le suivait aussi aveuglément, le portait aux nues, l’encensait, le vénérait, car il s’agissait bien de vénération envers un mortel. Elle qui déjà avait une foi très blasphématoire, sentait une sorte de répulsion à imaginer la place usurpée par le Duc Tekum Seh. Certes elle devait bien lui concéder que si les propos de son maître étaient véridiques, et elle n’avait pas de raison d’en douter, que le tyran avait payé et payait encore apparemment de sa personne pour la protection de son peuple, l’état d’esprit que soulignait le forgeron était en apparence remarquable, mais n’importe quel dirigeant de ce niveau s’attirait forcément une opposition, un mécontentement. Il était plus qu’étrange, et pour le Ladrini, suspect que personne ne soit hostile à la personne ou au régime qu’elle avait institué. Elle ne se préoccupait que peu de politique hors elle-même ne pouvait qu’être envahi par le doute. Personne sur ce territoire n’avait donc d’objection à se règne sans partage ?!

Elle devait bien admettre qu’elle n’avait jamais eu de sauveur. Si elle faisait le compte des souvenirs de la Sindarine et des siens, elle avait rencontré des personnes qui l’avait aimée il y avait bien longtemps de cela, des personnes plutôt amicale, et beaucoup de traitres et de personnes hostiles avaient jalonné sa route. Elle pouvait assez bien imaginer qu’une telle personne aurait bien sûr une place  part, mais au point de gommer tout esprit critique ? Elle ne pouvait qu’en douter.

Elle se redressa, le menton et les seins pointant fièrement en avant tandis qu’elle rentrait autant qu’elle pouvait le ventre. Elle se demandait bien  qu’elle allure elle pouvait bien avoir dans une telle position.

« Non en effet la clarté et la simplicité ajoute de la beauté aux choses »

Elle se rendit compte que c’était les premiers mots qu’elle prononçait depuis un certain temps trop occupée qu’elle était à écouter les éclaircissements de son maître et à répondre à ses consignes.

Au fur et à mesure de la révélation des intentions techniques du forgeron, elle se demandait comment il parviendrait à relever le défi qu’il s’était  imposé. Pas de pli certes, ce paramètre était tout à fait justifié, mais comment éviter ces commissures pinces et autres froncement sans aussi laisser à certains endroits des vides des ajours ou des lanières qui révèleraient d’autres faiblesses ? Elle ne parvenait pas à imaginer milles ruses et habiletés que le styliste allaient devoir mettre en œuvre, ceci couplé avec l’exigence esthétique suscitait sa plus haute admiration car elle ne doutait pas du succès  de Brom Ode'Bahalmarche dans son entreprise. Son impatience à découvrir le résultat de toutes ces mesures grandissait à mesure que celui-ci dévoilait ce qu’il avait derrière la tête et qu’il se refusait jusque-là à lui dévoiler complètement.

Une après l’autre ses épaules se resserrèrent en direction de son axe vertical alors que la main ouverte pointait vers la direction opposée. Et puis…

…plus rien. Just le silence réfléchi tout juste troublé par le léger crissement du fusain sur le papier. L’artiste se retrouve seul face à son esquisse oubliant totalement son modèle qui abandonnée à elle se rhabille. Ses nouvelles vêtures ont au moins l’avantage d’avoir les laçages accessibles pour qui les porte. C’est la tête baissée vers les denier nœuds que ses longs doigts habiles tressent qu’elle est surprise par le dernière réplique du géant pourtant tout absorbé à ses croquis. Décidément il n’a rien manqué de ses réserves et ne compte lui épargner aucune justification ou explication. Elle relève les yeux vers l’artisan philosophe au travail.

Elle ne sait que penser de la description qu’il fait du peuple d’Arganath. On ne peut douter qu’il l’aime et pourtant leur revers est si effrayant, la sauvagerie incarnée qu’elle se demande pourquoi il n’est plus seul. Et puis le mot Lhurgoyfs lui revient en mémoire et puis aussi la fin d’Audrey. Ce peuple lui permet-il de supporter ce qu’il est ? Et pourtant si elle a tout compris, lui-même n’a pas réussi à maquiller sa nature par amour. Et soudain elle a envie de savoir comment il le vit quel poids a encore ce souvenir pour le colosse qui semble pourtant invulnérable mais dont l’attachement à la femme du tableau a réussi à lui faire prendre une inconnue comme disciple. Elle essaie d’imaginer sa réaction après. Après l’irréparable. Après la folie. Après que le haut prêtre ait repris le dessus sur l’autre là à l’intérieur. Elle est habitée alors à la fois par le peur de toute cette puissance contenue et par la compassion à  la pensée d’abriter quelque chose d’incontrôlable.

*M’aurais-tu oubliée ?
_ Toi tu m’aimes ! Toi tu ne me ferais pas de mal…
_ Et toi tu m’aimes ?*


Elle s’approcha subrepticement des esquisses, mais elle fut bien vite refoulée et ne protesta pas. Elle avait trop envie de voir le chef-d’œuvre abouti et ne voulait pas risque d’hypothéquer sa réalisation par sa trop grande curiosité. Elle hoche timidement la tête en signe d’acceptation résignée.

« Vous avez certainement raison, je ne connais pas assez ce pays pour me faire une idée des gens et de ce qu’ils valent et je ne connais pas non plus le Duc Tekum Seh. Je m’en remets donc pour le moment à votre jugement en attendant de faire évoluer le mien. »

Elle s’inclina devant lui les mains jointes.

« Merci de votre patience face à mon ignorance »

Elle se redressa et ses yeux se rallumèrent de curiosité après avoir reflété la révérence de l’élève pour le maître. Elle montra le carnet entre les mains du colosse.

« Vous pensez qu’il faudra combien de temps ? »

Simple question pour demander la durée de son attente à mâter son impatience, pour imaginer l’artisan à son atelier et rêver du jour où elle pourra porter un regard dessus et le l’essayer. Question  dont la réponse l’éclairera aussi sur le suite des événements que les jours à venir lui réservaient.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeMar 8 Mar - 13:56


Il redresse son visage calme et la regarde, sa petite disciple du moment, jolie, jouant ses traits bien plus que sur son arme mais qui prend l’habitude, ne rouspète ni ne se laisse dépassé par l’entrainement qu’il lui impose tout les jours un peux plus, un entrainement dure et éreintant qu’elle suit sans rouspété. Il la regarde et regarde les muscles de ses épaules qui se sont un peux souligner sans trop se marquer, leur longueur est meilleur, de même que ceux de ses bras, son fessier à un peux changer mais si peux, juste assez pour que le regard du maitre d’arme le voit, légèrement plus de puissance, mais cette puissance d’un instant d’un souffle, cette longueur qui peux se rabattre en un instant pour dégager tant d’énergie. Oui elle commence à se forger depuis ces jours de chariots.
Il sourit de plus belle.


“Demain je commencerais la fabrication pendant que tu t’entraineras, ce soir, tu es libre tant que tu reste dans la taverne, demain, pas le droit de sortir avant que le soleil ne sorte son nez, mais le petit déjeuné sera près un peux avant, comme le bain. Donc ne te fais aucun souci et prend ton temps petite princesse, profite, car dans quelques jours tu vivras en Arghanat, et si tu risque de croisé bien plus de luxe que tu n’en a jamais vue, tu vas aussi suivre les MangeCoeurs.
Je suis certain que le Duc voudras que tu mange avec nous demain soir …

Les deux jours suivants tu passeras les temps hors des repas seuls, nous en reparlerons mais je pense qu’il en sera ainsi, puis nous irons suivre les entrainements de MangeCoeur, et nous repartirons jusqu’à la forge … En bout de semaine ?

Pour ce qui est du corset, en fonction de si je ne fais pas d’erreur de découpe ou de point, demain soir, pour ta première joute contre un MangeCoeur, avant le repas, il est important que ma disciple ai une protection digne de son rang n’est-ce pas ? Même si ton adversaire ne portera probablement pas toutes les pièces de son armure ce serait bien trop déséquilibré autrement.

Alors profite de ta soirée de liberté, dormir autant que tu le veux, ou retourné au bain pour t’y prélasser des heures, c’est ton choix. Moi je vais me coucher, ce voyage m’a fatigué et demain je devrais être en forme pour ça …”


Il tapote le carnet qu’il range sous son oreiller. Puis il enlève ses bottes et sa chemise qu’il lance vers son gilet sur cette chaise que tout le monde connait et qui se prend pour une armoire. Enfin il se couche sur le dos et regarde doucement le plafond d’un air rêveur.

“Garde toujours ta liberté de pensé gamine, c’est quelque chose de fort, quand tu auras un regard aussi fin sur le combat que sur la politique et le monde qui t’en tour, alors tu pourras commencer à te considéré comme une vrai guerrière, une vrai assassin, et pas simplement une tueuse silencieuse.

Je t’ai fait préparer un lit, mais tu fais comme tu veux, après tout, tu as assez de jujotte pour savoir ce qui t’es autorisé et ce qui ne l’est pas.”


Il ferme les yeux doucement et tire la couverture sur lui, il n’est pas tard le soleil viens juste de ce coucher doucement à l’horizon, mais il n’est pas tard mais le souffle du chevalier se calme rapidement, et doucement prend le rythme de ce géant endormit qui ne dors toujours que d’un œil, mais sans bouger et sans même semblé se réveiller :

“Merci de me faire confiance gamine, je dois avouer que tu es une bonne disciple, et tes questions font parti de ce bon coté. Apprendre est vital.”
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeMer 9 Mar - 21:59

Elle sait qu’elle doit faire figure de petite fille impatiente, mais elle croise le regard ardent souligné par le sourire bienveillant et elle aime ce qu’elle y voit. Pas de réprimande du maître, pas les reproches de celui qui sait, pas d’impatience. Il la jauge, ses yeux cherchent quelque chose en elle ou sur elle mais sans intention de la prendre en défaut. Elle suit les pupilles sur son corps et finit par lui adresser un regard interrogateur les épaules haussées et les paumes tournées vers le ciel qui semblent dire

« Il y a quelque chose qui ne va pas ? J’ai fait un accroc à ma tenue ? »

Elle jurerait lire pourtant dans cette inspection de sa personne une certaine fierté et celle-ci lui revient comme un cadeau. Elle aime ce sentiment et comme l’actrice qui reçoit une ovation et qui depuis la première ne peut plus s’en passer, et ne pourra plus jamais se passer des planches, elle tourne sur elle-même souriante et épanouie. Tous les regards admirateurs et bienveillants lui vont droit au cœur, elle en redemande, mais elle se garde bien d’en dire un mot de peur de paraître vaniteuse et prétentieuse, elle qui n’a pas encore réussi un seul des défis proposés par le maître. De cela aussi elle est bien consciente tout comme elle commence à mesurer le chemin qu’il lui reste à parcourir pour se montrer digne de l’enseignement qui lui est dispensé.

La corole de sa robe qui ‘était ouverte pendant sa volte, retombe doucement le long de ses jambes. Le maître parle. Elle retrouve son air concentré et obéissant, tente de ne pas sauter de joie à lk’idée que le corset sera déjà mis en œuvre dès le lendemain. Elle hoche çà et là la tête pour marquer sa compréhension et sa soumission aux règles et aux instructions qui lui sont données. Pas de sortie nocturne en échange du confort particulier de cette auberge bien particulière, ne serait-ce que parce qu’elle est capable d’accueillir dignement  Brom Ode'Bahalmarche. Rien ne l’étonne vraiment les premières règes qui lui avaient été édictées ne laissaient présager de rien d’autre. Rien ? Si ce n’est la perspective de partager un repas avec le Duc. Elle reste stoïque mais ses paupières s’ouvrent légèrement plus trahissant son étonnement.
Qui est-elle pour mériter l’attention du plus haut personnage du lieu ? Les nouvelles iraient-elles si vite qu’il soit déjà au courant du peu d’estime qu’elle lui porte à priori ? Désire-t-il évaluer si la petite disciple d’un de ses protégés représente un danger pour lui ? Certainement pas ou alors son trône n’est-il pas si assuré que cela. L’hypothèse qui lui semble la plus plausible est que les deux amis désirent prendre leur repas ensemble et qu’ils ne savent pas quoi faire d’elle. S’il ne l’invitaient pas, elle trouverait encore motif à médire de Tekum Seh’. Elle rejette aussitôt cette pensée.

*Mais ma petite ! Tu donnes bien trop d’importance ! Au pire s’ils ne savent pas quoi faire de toi, une bonne geôle et hop !...
_ Le mystère reste donc entier ?...*


En quelques mots, le forgeron vient de la faire passer par toutes les émotions. Elle se sent même gênée à présent à la perspective de s »assoir à la table ducale malgré sa méfiance à l’égard du noble l’hôte. Elle sent un léger far lui monter au front. Elle voudrait s’exprimer sur le sujet mais son mentor poursuit et on ne coupe pas la parole à son maître… Elle se contente alors de savourer intérieurement et par avance les jours qui les séparent du retour aux forges, promesse de la poursuite de son entraînement. Hier encore elle n’osait en espérer autant…

Cependant, la perspective du duel du lendemain insinue une certaine panique en elle.

*Demain ? Contre un MangeCoeur ? Tu parles d’un déséquilibre oui !
_ Il en parle comme si c’était une évidence et une promenade de santé !...*


Elle voudrait protester qu’elle n’est pas encore prête, qu’elle va faire honte à son maître et que justement elle ne voit pas de quel rang il parle. Certes c’est un honneur d’être son élève, mais il lui fait bien trop confiance.
Elle n’a pas peur car ce ne sera pas un combat à mort, elle a compris l’amour des duels d’honneur pour les Arganathiens, mais le ridicule qui s’en suivra sera difficile à laver pour elle et pour son maître!...
Mais là encore, il est hors e question que le programme prévu par le forgeron soit remis en cause. Elle se contente donc de se redresser, un peu trop peut être afin de donner le change comme l’élève prête à toutes les éventualités qu’elle n’est pas.

La suite de la soirée est donc vite décidée. Hors de question qu’elle aille se ramollir encore une fois dans un bain ! Il lui faut être en pleine possession de ses moyens pour faire la meilleure figure possible demain. Le carnet passe soudainement au rang de futilité et alors qu’elle regarde le colosse se dévêtir et de coucher, elle se demande si elle va réussir à trouver le sommeil. Il est bien rare qu’elle ait des insomnies même avant les missions périlleuses, mais là…
Et puis sans en avoir l’air, peut être sans s’en rendre compte, voici qu’il lui lance un nouveau défi comme si l’annonce du duel le lendemain ne suffisait pas. Car la sentence était tombée : elle n’était rien d’autre qu’une tueuse silencieuse et ne savait pas penser en assassin, en professionnelle en somme et ce fut comme une gifle qu’elle reçut là. Certes il louait sa liberté de penser mais il lui faisait remarquer qu’elle ne s’appliquait pas au bon objet. Il valait mieux qu’elle s’occupe de ses combats que de critiquer les régimes politiques…

Il valait vraiment mieux qu’elle se couche ! Elle serait encore capable de se faire battre dans la salle commune de l’auberge par le premier enfant venu ! En tout cas, c’est la moral en berne après être monté aux nues qu’à peine rhabillée après la séance de mesure elle se dévêtit et se coucha, morose, dans le lit préparé à son intention. La dernière phrase de confiance ne parvint pas à atténuer l’amertume qui s’était glissé au fond de sa gorge. Bien sûr qu’apprendre était vital ! Pourquoi croyait-il qu’elle était là à partager sa chambre ? Elle ne remarqua même pas les draps lavés de frais et la fermeté du matelas sans doute apprêté par les meilleurs tapissiers. Heureusement le sommeil ne la trahit pas et bercée par la respiration du colosse à quelques mètres, elle s’endormit bien vite pour se réveiller fraîche et dispose en bien meilleure disposition que lors de son coucher.

Le soleil n’était pas tout à fait levé et elle décida qu’il était temps de ne pas prendre de liberté avec le couvre-feu imposé aux visiteurs et se dirigea tout de suite vers la salle d’eau pour être prête à affronter les regards de la populace qui avait déjà prouvé qu’elle était très intéressée par l’identité de la nouvelle élève de la main de Bor. Ce n’est qu’ensuite qu’elle entra dans la salle commune afin de prendre sa première collation de la journée. La journée risquait d’être éprouvante mais il ne s’agissait pas de s’alourdir inutilement. Elle grignota dons du bout des dents quelques tranches de viandes, salées de différentes façons avant de terminer par grand godet de lait. Elle ne voulait pas se l’avouer mais elle attendait avec une certaine impatience l’arrivée de son, mentor qui ne devait pas tarder si elle en croyait l’heure et sa hâte de rejoindre la cour d’Arganath. Elle aurait peut-être l’occasion d’aborder le sujet de ses préoccupations de la veille avec lesquelles il l’avait laissé se coucher sans se demander en apparence comment elle s’était arrangée avec.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeLun 14 Mar - 12:45


Il s’étire et sort de son lit tranquillement, gros ours forgeron, chevalier silencieux au sourire matinal mais vrai posé là entre la couette douillette et les draps frais. Il s’étire et s’étend comme il peut dans cet espace réduit qu’est la chambre qui pour un autre paraitrais fantastiquement grande, puis vas se posé à la table où sa disciple l’attend seule … Un petit plaisir, un petit sourire et déjà les plats arrivent.

“Premier repas, plus sacré ici qu’ailleurs … Œuf, thé, viande griller, saucisse des montagnes fumés, viande séché, pain, beurre …
Bien dormi ? Prête pour une nouvelle journée ? Beaucoup de leçons aujourd’hui et le dernier jour d’entrainement en chariot… Mais je pense que ça ne te manquera pas.”


Il l’écoute tout en mangeant tranquillement tout ce qui arrive à sa porté comme si rien ne pouvait faire autrement que disparaitre mystérieusement dans le gouffre sans fond que constitue cette chaleureuse forge qui travail ses mots un peut moins que ses lames mais y laisse tout de même ce sourire et cet amour de la vie.

Il l’écoute, lui répond, tout en mangeant si jamais il le peut, laisse la discutions s’étiré le temps du repas qu’il prend tranquillement, un tartine de beurre avec ses œufs brouillés et sa viande griller après l’autre.

Puis enfin il se redresse et demandant à la demoiselle de faire ses affaire à elle et de l’attendre dans le chariot il se dirige vers le magasin à l’arrière boutique où on l’attend avec une collection de cuire et d’autre matériaux qu’il a commandé la veille pendant que la demoiselle était au bain. Dans la chambre le coché qui ne parle que le langage d’Arghanat une langue dure et sonnante proche de celle qu’utilise les Lurghoyfs récupère les valises du MangeCoeur et les pose dans le chariot qui attend tranquillement devant l’auberge avec des chevaux frais et des paniers repas aux senteur automnales posé ça et là pour pouvoir manger durant le trajet. Encore un fois il semble qu’ils ne s’arrêteront pas à midi.

Quelques minutes plus tard il revient avec une collection de divers cuirs tous de très bonne qualité, sa plus belle pièce est un cordovan long et fin, légèrement roussit il a dût appartenir à un de ces être élancer et gracile. Le reste se compose principalement de nubuck, de daim, et de croute de cuire provenant de divers animaux, ainsi que des longs objets noir composé comme une tresse de fils inconnues.

Alors il monte sur la chariot et posant une table de bois qu’il coince sur ses genoux et y accrochant sa petite mallette il commence à travailler. D’abord il marque à l’aide d’une craie et découpe avec justesse alors que le chariot prend un rythme de croisière et que les gens s’écarte en voyant le petit drapeau qui a été monté dessus représentant le même symbole que sur la pièce en or sur un font vert. Un MangeCoeur se déplace. De temps en autre des gens s’incline, d’autre lui sourit et le salut, et la plus part du temps le géant leur répond d’un sourire, signe de tête ou de main quand il les à libre. Il apprécie ces gens.

Le reste du temps qu’il a il surveille les exercices de sa disciple, les même que d’habitude, ceux dont elle à dut prendre l’habitude. Et pendant ses temps de repos il lui pose sur le corps différentes pièces de cuire notant des choses parfois directement sur le cuire, d’autre fois sur un carnet, la première fois il lui a expliqué :


“Je n’ai pas de mannequin et je veux qu’il soit près pour la fin d’après midi alors … dix-douzes heures de travail sans arrêt, on est parti vers 7heures il devrait être près au coucher … Deux heures avant le repas avec le Duc, juste le temps de l’entrainement avec lâme. Puis-je toucher ma chère disciple ?”

Et sans attendre vraiment la réponse il lui avait posé une pièce de cuire peu agréable juste sous le sein gauche et avait recommencé à marmonner autant des chiffres et des détailles d’angles que les prochains exercices qu’elles devraient effectuer sans vraiment d’importance d’autre, et se reprenant parfois car la mesure était venu devant le nm de l’exercice chevauchant le nombre d’exécution … Au bout de la seconde fois il lui dit même :

“Je te fait confiance pour les exercices, ça m’évitera d’y penser, fait les nombres qui te semble juste, en fonction de ton corps et de ta fatigue.”

Pour l’une des première fois elle vue Brom manger d’un air distrait, il ne mangeait pas moins certes, mais l’éclaire qui le travers lorsqu’il goute ne se faisait qu’au fin font de ses yeux concentrés et non sur le devant de ses pupilles et se reflétant partout sur son visage de pierre comme à son habitude.
Il travaillait tranquillement.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeMar 15 Mar - 18:47

Envisage-t-il que la journée soit mauvaise ? Cela semble une éventualité à laquelle il ne s’est pas confronté. Il est là, bonhomme et juste occupé à prendre le premier plaisir du jour, un petit déjeuner titanesque. Visiblement il n’a aucune conscience du trouble qu’il a jeté sur son élève et des doutes qui la torturent depuis la veille. Elle se demande si elle doit le maudire pour tout cela ou bien bénir son sourire et sa bonne humeur qui parviennent à lui redonner un peu de baume au cœur. Elle devrait certes profiter du sacré du petit déjeuner où tout semble avoir été prévu pour les satisfaire mais même en compagnie de son maître affable, elle garde une mine fermée déjà projeté dans les épreuves qui l’attendent déjà. De la concentration certes, mais aussi une sourde appréhension reprenant les éléments de la veille même si avec un nouveau jour, les choses ne semblent pas si sombres. Elle doit rester attentive aux consignes du mentor, même préoccupée et c’est un bienfait que de se détourner des échéances promises à l’échec.

Elle tend cependant machinalement la main vers les plats et complète sa collation comme entraînée par l’appétit du forgeron que rien ne semble pouvoir rassasier au lever. Contrairement à ce qu’il pourrait penser, elle donnerait beaucoup pour que cette journée d’entrainement en charriot dure une éternité. Elle essaie de badiner comme si de rien n’était. Petit déjeuner et nouveau jour, toutes les banalités y passent ne parvenant pas à la convaincre.
Au moins, même si elle ne se montre pas prête techniquement, peut-être aurait-elle une chance en misant sur sa préparation physique. L’image du mangecoeur, qu’elle n’a jamais vu hante son esprit. Elle ne sait comment le dessiner et tour à tour, il prend la forme d’un colosse aux dimensions de son maître ou d’une liane propice aux assassinats. Sans doute est-il à mi-chemin, sculpté par les années d’entraînement juste dans les bonne proportions, machine de combat qui ne laisse rien au hasard. Déjà elle se demande ce qu’elle pourrait bien lui opposer et son esprit vagabonde vers un terrain de combat imaginaire tandis que ses yeux passent à travers le forgeron sans même le voir alors qu’il engloutit une nième grillade. Ce sera leur dernière étape avant Arganath, oui elle le sait. Le pays est bien beau sans doute…

Et puis le bol de thé claque sur la table alors qu’il le repose et la sort de ses pensées. Sans introduction elle pose la question qui la taraude depuis la veille. La main à plat sur la table et penchée légèrement en avant, les cheveux tirés en arrière lui donnant un air plus austère qu’elle ne l’est en réalité, elle articule doucement.

« Vous n’avez pas peut que je vous ridiculise lors du duel ? J’ai encore tant à apprendre et vous comptez m’opposer à un membre de de ceux que vous m’avez décrits comme les guerriers les plus aguerris que la terre ait portés… »

Mais le petit déjeuner semble terminé et le colosse se lève comme s’il n’avait pas entendu la question. Elle sait que ce n’est pas le cas, mais elle a pris l’habitude de ses réponses différées. Celle-ci la préoccupe seulement plus que les autres, pas assez pourtant pour manquer de respect à son maître. Elle se lève à son tour s’appuyant sur la table de ses phalanges de ses poings serrés…

Ses affaiires déjà empaquetées de la veille sont vite hissées dans le charriot où elle attend patiemment son maître en compagnie de ses armes tandis que les paniers de ravitaillement s’entassent à l’avant près de la place du forgeron. Elle n’aurait pas été aussi préoccupée par les échéances qui s’annoncent elle aurait souri à la pensée de l’amour de son mentor pour les bonnes choses, mais à part les odeurs qui lui arrivent, elle ne se demande pas ce qu’il a prévu pour se restaurer au long du chemin qui leur reste à parcourir.

C’est l’odeur du cuir qui la sort de ses pensées et lui rallume le regard d’ordinaire si pétillant. Elle regarde les nappes roulées sur elle-même et s’approche même d’elle alors que le géant les charge à l’arrière. Elle s’émerveille alors des différentes qualités de cuir leur lustre, leur chatoiement et réalise alors tout le soin qu’il compte mettre à la réalisation du corset, même si la séance de mesure aurait déjà dû l’en convaincre. Il n’est pas possible qu’il s’investisse autant pour son élève et que cette dernière ne lui rende pas la pareille. Comment dans ses conditions devenir la cause d’une quelconque humiliation. Elle n’est pas plus convaincue de pouvoir vaincre lors du duel, mais seulement donner le meilleur d’elle-même et de viser la victoire dût-elle se révéler inaccessible. L’abattement se change alors en une sourde détermination. Le regard sombre, elle prend les quelques inspirations qui lui manquaient pour se sentir tout à fait résolue. Elle voudrait caresser le cuir pour en apprécier plus encore la texture mais cde l’interdit. En premier lieu car elle soupçonne le maître de la repousser si j’mais elle essayait et puis parce qu’elle ne se l’autorise pas avant d’être persuadée qu’elle en est digne.


Elle reprend donc sa place tout à l’arrière pour ménager les nerfs des chevaux et observe le ballet des mains sur le cuir dans lesquelles les outils disparaissent en grande partie, cachés par la paume titanesque et les doigts habile bien qu’énorme. C’était comme si le cuir se prêtait à toutes les exigences des mains du forgeron au fur et à mesure que des caresses impérieuses le parcouraient. Il est dans son élément. Il crée au milieu de ceux qui l’aiment. Il se plie aux exigences de sa gloire avec bonhommie tout en continuant son ouvrage. Elle, de son côté laisse son regard aller de la foule qui se presse une dernière fois sur leur passage avant que le charriot ne quitte le village. Le pavillon claque au-dessus d’eux, héraut silencieux aussi expressif qu’une escorte de tambour. Une légende est en route et comme la veille, elle reçoit avec fierté une partie l’admiration qui les accompagne.

*Par les yeux de Kesha ! Je n’y arriverai jamais !
_ Tu faiblis déjà ? Rien n’a vraiment commencé !
_ Oui mon amour tu as raison, nous ne sommes pas encore à terre !*


Elle attend que les dernières maisons disparaissent derrière eux saute aussitôt du charriot. Le temps est précieux. Elle n’en a pas à perdre. Les exercices se succèdent après un échauffement en règle. Les enchaînements alternent avec les exercices plus physiques. On la trouve partout. Sur le charriot en équilibre sur des objets de plus en plus étroits malgré les chaos du chemin. Suspendue sous le charriot accumulant les tractions ou autour du véhicule à courir, sauter, franchir le plat bord de l’intérieur vers l’extérieur et inversement alternant les appuis, rouler entre les roues pour synchroniser ses esquives. A chaque fois elle s’oblige à inverser les exercices afin de se rendre aussi à l’aise que possible à droite ou à gauche.

Seuls les remarques et les conseils de son mentor l’arrêtent le temps de les intégrer. Elle en profite alors pour s’hydrater avant de reprendre de plus belle. Les exercices qu’elle a dû s’approprier durant les jours qui ont précédés sont largement assez nombreux pour l’occuper toute la journée. Croiser des habitants ne l’arrête plus. Elle ne les voit qu’à peine comme elle ne prête pas attention à sa mise qui n’a plus rien d’élégant hormis aux rares instants où il l’appelle afin de vérifier ses mesures et ses découpes. Alors seulement elle note le contraste entre la beauté du cuir qui prend petit à petit forme et les guenilles qu’elle porte, le front ruisselant et souillé de poussière comme le reste de son visage au milieu duquel brûlent deux jades farouches. Elle adopte les poses sans poser de question. Ce n’est pas l’heure pour cela. Déjà son esprit est tendu vers le prochain enchaînement.

Lors de la pause repas, le charriot continua inexorablement son voyage vers les épreuves qui l’attendaient le soir. Petit à petit le doute s’effaça vraiment alors qu’aucun paramètre n’avait réellement changé hormis une confiance nouvelle dans ses capacités physiques et la sensation d’une plus grande fluidité comme celle des doigts du musicien sur son instrument. Elle aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour se montrer digne des enseignements de son maître. Elle ne pouvait pas faire plus et cette certitude lui donnait une nouvelle sérénité et un sourire apaisé soulignait à présent son regard sauvage.

C’est à peine si ses lèvres l’atténuèrent quand les remparts apparurent au loin. Elle y était...
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeSam 19 Mar - 14:31


“Gamine, on ne perd jamais, sauf quand on meurt, sinon on apprend, je ne m’attends pas à ce que tu les bats, mais que tu me fasses honneur en gardant la tête haute devant eux, et en donnant le maximums.
Je t’ai dit qu’ici le code d’Honneur était vital, pour eux tu es une disciple, en début de formation, si tu montre de la volonté et ce que tu as vraiment en toi, ce pour quoi je t’ai accepté comme disciple, alors tu me fera honneur à leur yeux.
Et surtout, ça sera des leçons que je ne pourrais jamais te donner, mon corps est ce qu’il est, figé comme celui d’un forgeron, de la main de Bor, je ne peux pas le changer assez pour être celui fait pour être un garde du corps, pour être le meilleur tireur, pour être une mascotte de champs de bataille, un artiste du combat, ou même pour être un assassin, eux ont des corps et donc des capacités différentes.
D’ailleurs retient ceux-ci, tu devras trouver parmi la première et les MangeCoeur ceux à qui j’ai pensé en disant ces mots, un assassin doit être capable de jauger. Tu auras le droit à un essaye pour chacun, pas plus, pour plusieurs cas plusieurs personnes correspondrons je n’en ai besoin de d’une.



On arrive.
Rhoi'r gorau I …

Descend quelques minutes petites et viens avec moi, le chariot vas nous suivre … Mon Arghanien est rouiller … Maintenant ouvre les yeux et regarde, regarde avec tes yeux d’assassins, regarde ces rempart lisse qui ceigne la ville, regarde ces douves bien entretenu qu’on aperçoit à peine, regarde le nombre de tour que l’ont voit et les fenêtres, bouge légèrement et regarde si toute son vrai…
Et oui il y a certain verre spéciaux qui sont utilisé là bas, et qui ne reflète pas la lumière, et surtout, certaines fenêtres sont peintes, elles n’existent pas, elles sont juste là pour tromper les brigands.
Regarde les tous qui sont jumeler comme elles sont nombreuses, regarde ces terrasses, regarde ces espaces, comme tout peut être surveillé d’autre part sauf deux, la tour de l’ArchiDuc. Deux car d’ici tu ne vois qu’une tour mais elle aussi est jumeler.
Mais une fois dans celle-ci comment sortirais-tu ? A moins d’être le Duc lui-même tu ne sortirais pas …
Voilà ce que j’appelle un château, une forteresse, et pourtant on dirait juste un beau pavillon Ducal avec ses tours n’est-il pas ?

Maintenant ferme tes yeux d’assassin et profite du spectacle, ces petites maisons de pierre et bois, ces toits pentu comme on en fait que dans les montagnes pour la neige, ces champs vert à perte de vue, cette douce beauté, cette eau claire et bleu … Tu es dans les plus belles montagnes du monde, tu es dans la région de Naissance d’Arghanat, avant que le roi, après la guerre ne lui accorde un Duché jugé riche à l’endroit où se place Maintenant Nivéria. Mais les gens d’ici avaient besoin de ces montagnes, alors ils y sont retourné dès que Seh à eut assez d’argent pour racheté tout les petites territoires qui le constituait et en repousser les bandits.
Profite en pour enlever ta chemise veut-tu ? Il faut que je te passe ça … Finit dans les temps, ma marque contre ton Cœur, tu es ma disciple pour le moment.

… Le laçage se fait par devant, il est une armure d’assassin, et un assassin s’équipe seul. Mais laisse moi le plaisir de t’aider la première fois tout de même, ce n’est pas souvent que je mets une armure à une créature ayant eut autant de chance.”


Il sourit de plus belle en sortant le corset :
Fin l’extérieur était presque uniforme, des dégradés se faisaient voir ça et là mais à chaque fois travailler et les peaux avaient été choisit pour s’accorder doucement les unes avec les autres. La couture était toujours invisible, en passant le doit tout du long il ne restait aucune accroche possible et l’un des seules cuire visible était du nubuck, doux au touché.
L’intérieur était plus complexes, il était fait pour épouser parfaitement les formes de la demoiselle et si les longues cordes élastiques étaient invisible on pouvait les sentir venir tenir les fines bretelles de cuire qui prenaient naissance juste à coté des seins. Sous eux des pièces de cuir plus dur étaient là pour protéger les organes vitaux, pourtant, à part lors de quelques mouvements extravagants ses pièces restaient invisibles.
Une seconde paire de laçage se faisait sous les épaules sur l’arrière de la hache et une pièce de cuire venait le rendre invisible et lisse lui aussi pour ne pas agripper les lames. Les dits cache avaient même était renforcer de tel manière à ce que, même lors d’un appui on ne sentait pas la jonction et seules des mains d’amant arrivant par le séant pouvait se rendre compte du subterfuge.

Il l’aida donc et lui tendant un petit miroir pour sa main de géant, mais d’une taille tout à fait convenable en vérité, il reprit :


“Comment tu le trouve, les matériaux étaient de très bonne qualité et je n’ai pas fait de faute de couture il est donc près à temps et a été bien finit à mon avis. Son plus gros défaut et le laçage avant, mais ce n’est pas une armure, il n’est pas fait pour se prendre de coups mais t’aider à les faire glisser, normalement tu ne te prendras jamais un coup de face vrai ou alors tu l’esquiveras assez pour que le laçage ne soit pas un souci.
Il est portable sur des vêtements comme un apparat, ou sous d’autres en secret. Quoi qu’il en soit et pour ton travail il est marquer à l’intérieur, ça serait triste de dire que c’est très officiellement n’est-il pas ?”

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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeLun 21 Mar - 17:11

Comme à son habitude, le maître avait attendu la moment qui lui avait semblé le plus propice pour répondre aux inquiétudes et au questionnement de son élève. Elle n’avait pourtant pas vu venir la dite réponse et avait tournée soudainement son visage vers la face granitique de son mentor sans dissimuler la surprise qui avait été la sienne avant de baisser la tête comme perdue dans ses pensées mais recevant le discours du forgeron avec toute l’attention que  pouvait être la sienne.

Oui, apprendre, elle était bien d’accord. Oui, tous les arguments qu’il lui donnait étaient justes et elle ne pouvait les remettre en cause. Oui, oui, elle pourrait se conformer aux traditions du lieu. Oui, oui, c’est ce qu’elle voulait mais elle aurait tellement voulu être à la hauteur. Pourquoi fallait-il que la marche soit si haute ? Décidément elle ne supportait pas l’échec ! Mais elle avait mis toute son énergie aujourd’hui pour se préparer et se remotiver. Elle ne voulait pas se laisser envahir à nouveau par cette peur de ne pas correspondre à ce qu’elle voudrait être. Alors elle releva la tête pour recroiser les pupilles ardentes de son maître d’arme. Elle aurait voulu lui dire qu’elle ferait tout pour se montrer digne de lui, mais cela lui parut tellement présomptueux qu’elle se contenta de lui adresser un sourire de gratitude pour ses paroles d’encouragement.

On arrive. Et oui tout arrive et même les défis que l’on croyait ne devoir jamais se présenter parce qu’on se saoule d’efforts et de fatigue finissent toujours par vous rejoindre jusqu’à l’ultime celui qui répondra à toutes les questions même à celles que l’on ne se posait pas…
Docile, elle suit son maître. Parfois elle voudrait que son désir de liberté se réveille et qu’elle se débatte face à son mentor. Mais elle a fait une promesse. Elle s’est fait une promesse autant qu’elle la lui a faite. Et le maître ne lui donne aucune raison de se révolter. Toujours disponible, toujours affable, toujours positif, elle n’a aucun reproche à lui faire. Est-ce ainsi que l’on rentre en soumission ? Alors elle pense au peuple d’Arganath tandis qu’elle emboite le pas du géant. Est-ce ainsi qu’il s’est soumis au Duc ? Elle le regarde se déplacer comme une force tranquille au milieu du paysage, se demandant encore qui il est. Il semble que plus elle a de réponse à son sujet, plus le mystère s’épaissit autour de lui.

Puis elle détourna son visage vers les murailles qui se dessinaient au loin comme pour relever le défi qui en émanait. Elle suit les indications du mangecoeur et l’écoute vanter les défenses et la conception de la forteresse. Celle-ci reflète le luxe à première vue. Sa pierre claire et les les tours élancées la rendent élégante avant de la rendre menaçante et puis les pièges se révèlent sous les mots du chevalier. Il faut d’ici se déplacer d’une bonne distance pour mettre en lumière les petites perspectives des cadres des fenêtres réelles et ainsi les distinguer des fictives. Elle cherche les failles car elle en est persuadée, elle veut en être sûre, il n’est aucune architecture qui n’est sa faiblesse. Peut-être celle du Duc est de penser que sa protection est infaillible. Il lui est aisé de penser le haut personnage fier et présomptueux, sûr de ses constructions, affaibli par la vanité de la réussite et somme toute vulnérable comme tout un chacun. Mais elle sait que ce n’est pas le cas car sinon Brom Ode'Bahalmarche ne lui accorderait pas une telle confiance. Elle garde le silence tandis qu’elle scrute les murailles et les terrasses, les remparts et les tours et quelle cherche les ouvertures. Rentrer de force semble peine perdue. C’est par la ruse et la traitrise que la forteresse tomberait. Personne n’est à l’abri de cela. Elle pense à tous les points faibles qui peuvent se trouver chez l’homme. Elle songe à tout ce que son maître lui a appris sur le duché et se plait à s’imaginer relevant le défi de faire vaciller ce bel édifice. Et puis elle rejette ces idées en bloc. Qu’y aurait-elle à y gagner ? Y serait-elle-même de taille ? Sans doute pas mais le tableau brossé des lieux depuis qu’elle en a pénétré les frontière et même avant est trop idyllique et elle a du mal à l’admettre, malgré les plaidoiries de la main de Bor qui pourtant venant de son maître ne devraient pas être remises en cause.

Une chose cependant le convainc : l’ingéniosité de la conception de tout cet agencement. A moins d’être le Duc ? Elle pourrait être le Duc, elle pourrait sortir. Et puis elle repense aux précautions autour de la forge et du temple du forgeron et elle se doute de choses similaires. Nul doute qu’il faudrait du temps. Du temps pour se familiariser avec tous les protocoles, tous les signes de reconnaissances, tous les rituels… Impossible ? Sans doute pas mais la nécessité d’être personne de confiance sur une longue durée s’imposerait. Elle imagine que cela ne va pas de soi. Et puis un Duc aveugle ne doit pas être si facile à charmer hormis par l’esprit et elle ne mise pas là-dessus malgré ses connaissances sindarines. Elle rechasse ses pensées. Comment se fait-il qu’elles reviennent si régulièrement à l’assaut de son esprit ?

*Mauvaise fille tu es et mauvaise fille tu resteras.
_ Nous avons fait une promesse
_ Mais cela n’empêche pas de penser…*


Elle sursaute à la remarque du chevalier. Est-elle si transparente qu’il a deviné ses phantasmes ? Elle obtempère et chasse une nouvelle et ultime fois ses projets traitres. Elle laisse son esprit imaginer simplement le territoire et ses habitations abritant les protégés du Duc. Elle peut construire en songe ce que peut être le plus beau pays de montagne du monde. Il doit être bien différent de ce qu’elle est invitée à visualiser, mais la vue en est fort plaisante elle doit l’avouer et  a au moins le mérite de la dégager de ses pensées malhonnêtes.

Et puis la joie, l’exultation de l’enfant qui reçoit le cadeau de ses rêves. Sans penser plus loin elle se dévêt afin de pouvoir passer le corset que son maître lui présente. Il a beau être un instrument de sa carrière, elle ne pense qu’à la merveille qu’elle représente. Ses mains glissent sur les détails que son bienfaiteur lui présente, yeux pétillent de contentement et de gratitude. Elle est encore si jeune qu’elle pourrait presque se jeter au cou du colosse pour le remercier si les souvenir de la fille de Canopée ne l’en dissuadait et ne lui intimait l’ordre de se tenir. Elle suit les mains du réalisateur les bras à demi écartés du corps pour lui laisser toute commodité afin d’ajuster chaque pan, chaque pièce. Elle est bien consciente de la chance qu’elle a de profiter d’une telle œuvre, mais elle ne peut s’empêcher de chercher derrière les paroles de son maître un sens caché.

*De la chance oui, d’être si ignorante et encore vivante !
_ Ou bien d’avoir réussi à survivre à sa rencontre ?...
_ Pourvu que cette chance perdure. Nous en auront bien besoin…*


Au fur et à mesure de son apprêt, ses doigts caressaient les cuirs et ses yeux embrassaient les lustres et les chatoiements. Elle dialogue alors avec le miroir et se tourne et détourne pour de contempler sous tous les coutures qu’on ne peut deviner. Comment elle le trouve ? Comment répondre à cette question tout en restant dans le retenue demandée à une disciple ?

« Comment dire que je n’aurais jamais pu imaginer une telle perfection ? Il est… «

Elle si prompte à trouver des qualificatif se met à bredouiller.

«Je…  C’est … Il fait de votre élève votre débitrice… »

Elle sent des larmes de joie monter aux commissures des paupières et baisse la tête comme pour finir d’admirer mais bien plus pour refouler son émotion.

« Comment pourrai-je… Est-ce que ? En suis-je digne ? »

Elle s’incline la main sur le cœur pour éviter d’enlacer son mentor qu’elle soupçonne ne pas être porté sur les embrassades.

« Que me conseillez-vous pour les prochaines heures ? Le porter au-dessus ou au-dessous ? »

La fierté la pousserait à l’exhiber aux yeux de tous, mais la discrétion lui suggère en même temps de ne pas en faire étalage…
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeMar 22 Mar - 9:20


“Dans les prochaines heures ? Je vais t’expliquer ce qui va se passer et tu vas choisir.
Quelque part entre ces murailles et nous se trouve Lâmenoire, il a pour ordre la même chose que ce que je te donne à toi classiquement, tenter de m’assassiné avant que je les gardes ne puisse nous rejoindre. Les vigiles de la ville sont aussi prévenus. Il n’a pas le droit d’utilisé ses pouvoirs à partir du moment où le combat commence, sinon ça perd de son intérêt.
Lâm’ est le Léviatemps, tu es une seconde nature pour lui et ces pouvoir font de lui un monstre dans ce domaine, mais il ne peut les utilisé à leur plein domaine que car il est apte à combattre sans eux, et à me tenir tête. Comprends-tu l’idée ?

Ensuite il fera une joute avec toi, une joute d’assassin, assassin contre assassin, face à face, vous vous êtes vue durant un assassina, vous vous retrouvez dans le même couloir … Ou plus précisément la même allée de jardin. Et ça sera tout. A vous de l’assumé.
Pour les deux joutes Lâm’ aura ses vraies armes, je te déconseille donc de prendre du rotin en main.

Tu seras donc une assassin dans les quelques heures qui font suivre, une vrai, parfaitement équipé, une qui traque l’une des plus grosses proies qui n’ai jamais existé, moi. Et je ne parle pas que de mon poids.
Après nous auront l’occasion de nous changer et tu le porteras comme tu veux. Je doute que tu sois là pour me séduire, alors porte le comme tu te sens le mieux toi, je suis certain que tu auras l’occasion de l’essayer avec des nombreuses tenus une fois arrivé à destinations. Quand à Tekum, il est aveugle, ça ne lui importera pas.

Quand au fait que tu es ma débitrice, à toi de le remboursé si tu en ressens le besoin, moi je ne te demande rien en échange, tu es ma disciple ici en Arghanat et au moins pour le temps où nous y seront. Il est juste inconcevable que tu n’ais pas une armure digne d’être ma disciple, non ?

Aller on repart, même si je sais qu’il est capable d’attendre des jours ne le faisons pas trop patienté, il me rend un service.”


Il sourit à la petite demoiselle et lui passe la main dans les cheveux pour les ébouriffé comme un vieux souvenir d’un geste qu’il aimait faire par le passé et qu’il reproduit sans trop y penser, juste ce geste amicale.



L’atmosphère du chariot est tendu, même si il joue le jeu en voyageant comme à son habitude en discutant dans ce dialecte guttural avec le coché et plein de sa bonne humeur habituel il a déjà vérifié deux fois des yeux ses armes, c’est une fois de trop pour la dizaine de minute qu’ils ont passé dans le chariot. Mais la route est dégager et plus rien n’est en vue jusqu’à la muraille, pas même un buisson, rien le silence d’une route tranquille, pourtant les quelques chariot qui attendent à la grande porte de pouvoir sortir d’Arghanat montre bien que quelque chose n’est pas normal.

Et puis le temps explose.

Là à un souffle du visage de Brom, un homme est suspendu dans les aires, ses mouvements sont fluides et une lame de la même taille que la bâton de rotin de la petite demoiselle, mais donc la taille reste invisible pour elle comme pour le coin des yeux du chevalier, cacher par son orientation et la main de l’homme, se dirige vers le cou du géant. Dans moins d’une seconde elle sera profondément encrée juste entre deux vertèbres, le visé est juste, parfait, loin à l’arrière du chariot elle ne peux rien faire si ce n’est le regarder.

Lâm’, il est le sans visage et porte un masque lisse qui cache tout ses traits qui ne pourraient être vue, seules deux yeux d’encre dans une nuit d’ombre s’en détache doucement, mais même ainsi il est impossible de se souvenir d’eux.
Et la malédiction s’insinue en elle, on ne peut retenir les traits de Lâmenoire, on se souvient simplement que sa taille est standard pour un homme, il pourrait passer inaperçue facilement, sa musculature est largement visible sous ses vêtements de cuire serrer, des muscles travailler, fins, long et puissant, ceux d’un homme qui travail le combat. Ses doigts reflète la même passion, celle de la précision et si ses mains sont large dans ses gants ils n’en sont pas moins précise et dramatique…
Car ainsi finit Brom Ode’Bahalmarche.

Mais la lame ricoche sur le cou comme si il était fait de métal alors qu’il a enflé comme celui d’un taureau tout les muscles contracté et que seul une mince estafilade sanglante et rougeoyante de chaleur montre que la percussion à eut lieu exactement à l’endroit choisit, celui d’une mort rapide. Un battement. Et l’homme pose un pied sur le chariot, quand au second il crochet un seau par le talon qu’il lance au visage de la demoiselle dans la fin de sa rotation pour se retrouver dans le dos du colosse et lui planter une nouvelle fois sa lame dans la tempe cette fois toujours avec la puissance de coup armé sur toute la hauteur du corps.

Il est vif, puissant, rapide, honteusement rapide comme si le temps était siens, ses gestes sont deux fois plus vifs que celui d’un homme normal et son agilité au delà de tout soupçon révèle nécessairement un terran.

Mais le bras de géant est déjà relever et en position pour bloquer le coup, la lame juste contre son avant bras. Son second bras arme gigantesque commence à fouetter l’air derrière lui tendit qu’il prend appuis sur le chariot pour se jeter en arrière.
Le pilote est encore en plein saut et son premier pied n’a pas touché le sol que les éventements se poursuivent.

Un nouveau battement, Brom décolle de son siège doucement alors que la seconde main de lâm se dirige vers sa gorge, il a lâché son arme à gauche mais dans les airs un filin de relit encore à elle, et alors qu’aucun bruit de poudre n’a retenti une passe à droite du visage du Léviatemps repoussant de quelques instant l’action invisible de sa main droite.

Enfin devant eux deux gardes en armure apparaissent porté par le flux d’une téléportation, ils sont d’or et de vent, et si l’un d’eux porte une capuche et des vêtements amples qui le cache entièrement si ce n’est une odeur particulière de chien mouiller, le second est un petit Zélos trapu d’une carrure exceptionnel, les crane raser sous son casque il porte deux pistolets à poudre noire aux cotés et a une lourde hache à la main. De l’autre il immobilise les chevaux alors que Lâm’ les bras en l’air recule de quelques pas laissant Brom s’effondrer lourdement sur son bras droit dans le chariot sans avoir eut l’occasion de lui porter le coup de tête qu’il lui préparait.

Puis tous sourire et serre la main à Brom vois lui donne une franche accolade, si ce n’est le chariot en partie retourné, un homme à terre et une balle qui est resté planter entre le bois et une des multiples parties métallique du chariot rien ne montre qu’une tentative d’assassina à eut lieu.


-“Merci les gamins d’avoir joué le jeu, vous direz surtout merci à l’andouille là haut, sans lui j’étais mort, on vous garde Lâm’ quelque minutes encore et on vous rejoint à la porte rapidement…
- Mae'n barhaus?
- Oui Lâm’ continuons …
Elië si tu veux bien descendre, met toi là, en arme, tu es là pour un assassina, et je vais bien ça fait un peu mal mais c’est déjà cautérisé.
Pas de mauvais mot gamin, tu n’étais pas plus à l’aise qu’elle il y a trois-quatre siècles !
Vous vous rencontrer face à face dans un jardin, les gardes ne sont pas loin, vous le savez, tu ne sais pas si la cible est morte mais tu sais qu’il y a une très forte tension dans le domaine même si l’alarme n’a pas encore été donné … Je n’existe plus.

- Gollwng ...”

C’est la première fois qu’il s’adresse à Elië, sa voix est loin d’être douce, c’est un ordre, un ordre clame et puissant, mais un ordre inconnu.
Il est là face à elle, une lame noire dans sa main gauche dont la taille est invisible caché contre son bras avant sa main droite est vide, en partie ouverte, paume vers le bas sous son menton, il la regarde dans ses vêtements de vent et de nuit dont la seule touche d’or sont des lignes sur son masque qui semblent ne jamais vouloir refléter la lumière. La lumière est encore là, pourtant autour de lui le monde semble fait d’ombre, il ne bouge pas, ses deux pied en appuis à dix heure dix mais jamais sa lame n’est visible, son armure est aussi lisse que celle que la demoiselle porte et probablement fait dans les mêmes cuirs.
Le temps s’est arrêter, il la regarde et attend.

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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Mar - 18:17

Elle regarde maintenant la route qui les sépare des remparts comme s’il s’agissait du fil du temps qui la séparait de son destin. Des tronçons disparaissent dans les ondulations du terrain comme les péripéties qui lui sont encore inconnues. Il y a cependant quelques certitudes. Un assassin est tapi quelque part sur ce fil. Il a été formé par le même maître qu’elle à la différence près qu’il a atteint une bien plus grande envergure qu’elle et Brom Ode'Bahalmarche le lui a confirmé, elle n’a aucune chance contre lui hormis celle de ne pas se montrer trop ridicule. Elle serre les poings à cette pensée. Elle qui a l’habitude d’agir dans l’ombre va se retrouvée à se donner en spectacle en plein jour à mettre en jeu son amour propre et l’honneur de son maître bien plus que ses compétences. Mais elle s’en est fait la promesse, elle ne va pas reculer et si la soirée de la veille fut celle des doutes et des atermoiements, aujourd’hui doit être un jour de détermination. Elle a au moins l’avantage d’être prévenue alors à elle de se préparer en conséquence. La seule question est de trouver quoi mettre en jeu dans l’affrontement qui va l’opposer à un combattant capable de s’en prendre à la Main de Bor. Elle songe aux joutes qui les ont opposés et dans laquelle elle n’a jamais été en mesure de représenter le plus petit danger. Elle pense aussi aux armes de Lamenoire. Elle devine qu’elles seront du même type que celle avec lesquelles elle est sensée s’entrainer. Or les siennes sont encore bien différentes. Lames de jet et katana. Elle devra donc faire avec… Déjà en tête elle fait le tour de son équipement ancien et nouveau et tente de faire les choix qui seront les meilleurs.

Mais le Maître a décidé de répondre en bloc à toutes questions qu’elle pourrait se poser avant de reprendre la route et sa promesse d’être une élève attentive n’est pas vaine et elle se résout à remettre à plus tard ses cogitations. Elle hoche la tête pour signifier sa compréhension de ce qu’il lui annonce et c’est à peine si ses yeux s’allument d’un reflet coquin alors qu’il évoque sa séduction. Quant-à celle du Duc elle a déjà réglé cette éventualité en interne…

« Si j’en juge par ce que je connais déjà votre présent est inestimable tant par ce qu’il pourrait représenter sur le marché que ce qu’il représente pour moi. Même en vous faisant don de toutes mes possessions je ne pense pas pouvoir égaler sa valeur. Pour le moment je ne peux qu’essayer de me montrer digne de votre création et peut être qu’un jour pourrai-je vous apporter un peu en retour… »

Mais il ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase. Peut-être a-t-il compris ou peut-être s’en moque-t-il. Elle lève les yeux au ciel alors que la grosse main l’ébouriffe une nouvelle fois. D’un geste un peu agacé mais sans colère, elle fait glisser le lien qui les maintenait tirés en arrière quelque seconde auparavant. Elle déforme ses lèvres carmin pour souffler sur le mèches devant son visage et les remonter jusqu’à ses longs doigts agiles afin de les remettre en place. Elle emboîte le pas du géant jusqu’au charriot la chemise quelle n’a pas eu le temps de renfiler à la main. Une langue de feu flotte encore le long de sa joue droite près de son oreille, mais elle n’en a cure déjà projetée dans les heures qui vont arriver.

Elle reprend le fil de ses considérations guerrières. Elle ne sait pas de quoi il a l’air comment il est armé, quelles sont ses points forts ou faible ce qui est souvent le cas lorsqu’on rencontre un adversaire pour la première fois. Ce n’est pas la peine de lui offrir l’avantage d’en savoir plus que nécessaire sur elle. Elle enfile donc sa chemise au-dessus de l’armure remettant à plus tard le plaisir de l’exhiber. Une ceinture vient juste la faire bouffer à la taille afin de dissimuler ses formes et plus encore. Les manches ne sont plus serrées aux poignets, capable ainsi de dissimuler ses mains et ce qu’elles contiennent.

Le charriot s’ébranle de nouveau alors qu’elle évalue les armes qui lui seraient les plus utiles. Le rotin évidemment n’est pas la meilleure arme pour contrer un assassin entrainé et qui apparemment ne fait pas dans le dentelle même pour un exercice, si elle en croit les paroles de son maître dont elle n’a aucune raison de douter. Elle n’est sans doute pas aussi aguerrie que lui dans le combat rapproché donc essayer de garder ses distances peut se révéler plus pertinent que d’aller l’affronter au corps à corps, même si c’est là l’enseignement qu’elle a reçu ces derniers jours. Sa lame peut donc se révéler utile pour lui garantir une certaine allonge et une arme de jet dans le même esprit pourrait compléter le raisonnement tout en pouvant éventuellement faire diversion… Le katana déverrouillé une étoile dans la ceinture et un poignard de lancer dans la main dissimulé par les manches sont bien vite élus pour ce qui l’attend.


Elle garde le silence. Chaque virage, chaque petit recoin lui semble pouvoir abriter un danger. Elle se demande si elle se serait cachée là ou pas. Ses yeux scrutent chaque parcelle du terrain autour du charriot. Etonnement, ses mains restent sèches signe qu’elle ne se sent pas tant aux abois que cela. L’enseignement de son maître lui donnerait-il une certains confiance et sérénité ou la certitude de ne plus pouvoir reculer la rendrait-elle plus opérationnelle ?
De temps à autre elle jette un œil vers le forgeron qui lui aussi est sur ses gardes malgré son bagou destiné à la cantonade presqu’autant qu’au cocher.

Des charriots encombrent alors la route. Un moyen idéal de fomenter une embuscade en profitant du désordre. Elle se redresse. Un genou au sol sa pointe de pied prête à donner l’impulsion nécessaire, l’autre pied en avant, les muscles des cuisses déjà bandés, elle est certaine que les choses vont se produire ici. Les mains sur le fourreau et la garde de son arme, elle scrute les mouvements et les recoins entre les véhicules et les bêtes. Et puis tout va très vite. L’attaque lui arrive à la limite de son champ de vision. Un ombre fond sur le charriot venue de nulle part. Il est déjà trop tard. L’arme a déjà frappé et c’est à peine si elle a le temps de se demander comment le maître encaisse le coup qu’elle ne peut qu’esquiver le projectile qui lui frôle l’oreille alors qu’elle tente de se propulser vers l’agresseur. Elle peut prendre appui sur le plat bord avant que le charriot ne soit déséquilibré et tout est déjà fini. C’est à peine si elle a pu esquisser un mouvement. Elle sent un frisson lui parcourir le crâne entre les cheveux. Encore une fois elle mesure l’accomplissement d’un entrainement abouti dont elle est bien loin.

Debout inutile à côté du charriot, elle entend à peine les congratulations des complices que sont redevenus le forgeron, l’assassin et son escorte. Le chevalier semble aller aussi bien que possible. Elle espère juste que personne ne se soucie plus d’elle, qu’elle peut être oubliée dans sa nouvelle honte de ne pas avoir encore une fois à la hauteur.

Une odeur la tire tout de même de son désarroi. Son regard tombe alors vers une silhouette floue. Peut-être un Yorkas du genre canin ? Quant au Zélos, il n’a pas plus de regard vers la rouquine que les autres hommes de l’assemblée en un instant regroupée autour de la Main de Bor et de son assaillant. La lame au bout du bras caché par le tissu de sa chemise, elle la ramène derrière ce membre bien inutile comme un réflexe dérisoire acquis lors des quelques jour de son instruction. Elle le penche légèrement afin qu’elle ne dépasse pas au-dessus de son épaule et reste cachée par son dos et sa tête. Ce reflexe la rassure un peu et les sensations positives lui reviennent doucement, elle se souvient de sa détermination du matin. Ce n’est pas le moment de la laisser s’enfuir ! Ses doigts se saisissent presque machinalement de la lame de jet, maintenant cachée là dans sa deuxième manche, la lame plaquée contre son avant-bras.

Elle n’a pas le temps de s’attarder sur l’analyse des derniers évènements car la grosse voix de son maître semble se rappeler qu’elle est toujours là. Les ordres sont précis et pourtant un tourbillon de pensées contradictoire la trouble un instant. Qu’attend-il d’elle ? S’il veut la tester au combat, il sait déjà le résultat de la confrontation. S’il veut la tester en tant qu’assassin devant faire face à une nouvelle situation, c’est autre chose. Mais, il ne l’a pas entrainée pour qu’elle se défile au premier obstacle… Elle hésite une fraction de seconde avant de prendre sa décision. Elle adopte une position de défense les yeux plantés dans le masque de l’assassin, le katana toujours caché, les pieds à l’instar de ceux de son adversaire et les genoux légèrement fléchis. Elle a porté sa main gauche à l’ombre de ses seins comme le maître d’arme le lui a appris. Elle se doute que l’homme qui lui fait fasse connait cette posture mais peut à la fois cacher quelque chose ou simplement jeter le doute dans le doute.

Elle est un assassin, seule sa cible compte puis sa retraite. L’essence divine envahit son esprit avant d’être projeté dans celui de Lam’. Elle fait résonner sa voix directement dans sa conscience.

« Je ne suis pas là pour toi. »

Mais elle ne rompt pas sa garde prête à riposter et se défendre si l’autre ne peut s’empêcher de l’agresser. Le message est pour elle clair. Il vaut mieux quitter les lieux voire s’allier pour terminer une mission déjà compromise, mais elle n’est pas prête à se laisser tuer. En outre, dans sa position elle a jugé qu’il valait mieux attendre l’assaut que de le risquer sans connaître les capacités de ripostes d’un adversaire qu’elle a déjà vu à l’œuvre et qu’elle sait redoutable. Elle compte en premier lieu sur le jet de sa lame de gauche afin de briser la précision et la vitesse d’une éventuelle attaque avant de s’en remettre à l’esquive qu’elle a travaillée depuis tous ces jours et à l’allonge que lui confère la lame dissimulé dans son dos…
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeVen 25 Mar - 16:07


-“chwarae yn dda
-Voilà ce que j’attends de toi gamine ! N’oublie jamais rien, regarde devant toi, oublie moi, tu es toi, tu as ça quelque part en toi, réfléchit, un assassin n’est pas fait pour combattre de face, pas même un autre assassin, parfois c’est une nécessité, mais la plus part du temps il faut savoir fuir.
Mais tuer discrètement ça tu sais probablement faire, et être une assassin pareille, ce que je peux t’apprendre c’est à savoir si tu peux gagner et à gagner, à pouvoir tuer même si le premier coup rate. Mais ici tu n’avais pas de raison de l’affronter.”


Il était déjà parti, comme il était venu, simplement disparut, inexistant, comme si il n’avait été qu’un ombre, les seules marque de son passage sont le sang de Brom et le seau qui a été déplacer, peut de marque sur le sol et même l’herbe semble l’avoir oublié. Il est une ombre de temps.

Puis sans laisser le temps à la demoiselle de répondre il l’attrape et la pose dans le chariot. Puis dans le même mouvement il remonte à son tour et fait signe au cocher qui repend la route comme si rien ne s’était vraiment passé si ce n’est son petit regard appréciateur envers Brom qui montre que, maintenant que le stresse du moment de ce retrouver entre deux MangeCoeur jouant à se faire mal passé, il avait prit gout et apprécier à sa juste valeur la démonstration.
Cependant, et même si il semblait de ne comprendre que des bribes du langage commun, il comprenait assez bien que Brom et sa disciple discutait et les laissa donc faire.


“On reprend la route et avant l’arrivé aux portes tu à le droit à autant de question que le temps te le permet, une fois les portes passé on aura un escorte, il faudra te tenir bien et faire bonne impression, et j’aurais autre chose à faire qu’a te répondre.
Tu as déjà vue trois hommes de la première accessoirement, si tu veux commencer le petit jeu. Pour Lâm’ c’est facile, je me demande si je te le compte, l’idée c’est que tu me le dises avant de les avoir vu combattre. Il en reste donc plutôt deux, Chien, l’homme à l’odeur et à la capuche, et Arhum, qui à un nom à coucher dehors comme la plus part des Zélos pure souche des montagnes.
Pour le reste … Et bien pas grand-chose, je suppose que tu as comprit la première leçon, un mouvement, un seul votre temps le temps des assassins est un instant, un moment entre les temps, entre le temps où les gardes peuvent arriver et le silence, entre le moment où une balle est tirée et le moment où elle percute sa cible. Il est là votre temps et c’est pour cela que vous n’avez le droit qu’a un mouvement, mais un mouvement peut être complet, tant que vous êtes et rester coulé tout entier dans cette entre temps. Il n’a fait qu’un seule et uniquement mouvement, et c’est pour ça qu’il a put être si rapide, il n’a jamais changé son angle d’attaque, jamais bougé sa destination, jamais reprit, et si on l’avait laissé, sa main droite aurait atteint ma gorge et je serais mort. C’étais lui son mouvement réel, sa main droite, le reste n’avais pas assez de puissance pour percer mon cuir, mais assez pour m’obliger à me concentrer dessus si je ne voulais pas mourir.
Pour la seconde leçon, je n’ai pas besoin de te la faire tu l’as comprise, le repli fait partie de votre métier, l’affrontement n’a rien à voir avec lui.

Tu te sens bien dans ton corset ? Aucun point ne te gène ? Si c’est le cas n’hésite pas je le retoucherais. Je n’aime pas l’idée d’avoir un travail ma finit.
Aller à toi ! Crache-moi toute ta haine de t’avoir fait stresser à l’idée de combattre Lâmenoire ! De toute manière nous allons vivre dans des chambres accoler pendant quelques jours, puis ensemble dans les camps alors je préfère ça plutôt que tu essaye de te venger pendant la nuit, je déteste qu’on me réveille pour essayer de me tuer ça me met de mauvaise humeur.”


Il lui fit un de ces grands sourire dont il avait le secret, ces sourire qui se reflète dans ces yeux qui donne l’impression que ce MangeCoeur, ce chevalier monstrueux, cette machine de guerre est simplement un ourson sympathique doublé d’un grand père plein de bonne volonté et qu’on oublié si facilement le fait qu’énerver il brule tout ce qu’il touche et n’attache aucune importance à la vie d’autrui.

Il sourit et la regarde comme pour l’engager à dire tout ce qu’elle pense sans retenu pendant qu’elle le peut avant que les portes ne le renferme dans son rôle de puissant MangeCoeur et ami du Duc de Seh, et que la foule ne le fatigue.


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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeSam 26 Mar - 16:49

La première phrase avait laqué comme un coup de fouet et pourtant elle avait un goût de nectar et de miel. Incrédule, elle laissa de côté sa garde et regardait son maître tandis qu’il poursuivait l’explication de son contentement. En d’autres circonstances elle se serait rengorgée de fierté et un sourire vainqueur se serait épanoui sur son visage, mais là, la surprise d’avoir enfin répondu positivement à une épreuve la laissait quoite. Toute à ce saisissement, elle devait avoir l’air aussi intelligente qu’une moule accrochée à son rocher sous la lumière d’un phare dont le rai de lumière ne se courbera jamais vers le mollusque. Lorsqu’elle se tourna vers l’assassin pour essayer de juger de sa réaction à travers son masque celui-ci avait disparu, sans doute appelé ailleurs une fois sa mission pour son maître effectuée. Elle plissa les yeux vers les alentours cherchant à deviner sa silhouette se fondant dans le décor, mais elle ne fut pas surprise de n’en trouver trace nulle part. Il était apparu de façon si soudaine qu’il pouvait tout aussi bien disparaître.

La garde de sa lame pivota dans sa main par le simple jeu de la pesanteur pour la laisser pointer vers le sol comme pour entériner la fin de la joute qui n’avait en somme jamais commencé. Son regard fit le tour du champ de bataille dont même le nom était usurpé tant tout semblait à présent tranquille. C’est à ce moment qu’elle se sentit soulevée par le grosse main qu'elle n'avait pas besoin de voir pour identifier. Si elle l'excédait gentiment lorsqu'elle l'ébouriffait, elle venait de la prendre comme jouet et elle n'avait envie que d'une chose, se débattre et remonter dans le charriot tout seule. Elle était bien capable de faire cela non? Ça au moins. Elle se dégagea sèchement à peine posée dans le fond du véhicule.

Ses narines se dilatent. Elle a envie d’exploser. Pourquoi faut-il qu’un bref contentement soit suivi par cette impression de n’être que le jouet des évènements. Elle sent une sourde fureur monter en elle et le moindre regard qu’elle croise alentour lui dit qu’elle n’est guère plus libre et importante qu’une feuille à l’automne qui ne peut que supputer sur le coup de vent qui la décrochera de son rameau l’emportera au loin jouant avec elle jusqu’à ce qu’il ne l’intéresse plus. Elle préfère alors se concentrer sur le re-fourbissement de ses armes qu’elle s’applique à ranger le plus lentement possible afin de tenter de reprendre le dessus sur sa colère autant dirigée vers l’assassin qui n’avait pas manqué » de lui signifier qu’elle était à sa merci que contre son maître qui n’avait pas besoin de la confronter à cette épreuve pour lui expliquer ce qu’il venait de lui dire et qu’il lui avait déjà dit, mais surtout vers elle qui ne maîtrisait rien depuis trop longtemps. Passe encore dans l’intimité de l’étrange couple qu’elle format avec le forgeron, mais là devant tous ces gens qu’elle ne connaissait pas et qui semblait en savoir beaucoup sur elle et en tout cas qu’elle n’était vraiment pas à la hauteur pour être une disciple de Brom Ode'Bahalmarche. Tous les regards faisaient autour d’elle un jeu de miroir qui lui renvoyait la piètre image qu’elle avait de ses compétences. Le regard du cocher lui avait juste donné envie de lui faire sauter la tête du col. Si les non guerriers pouvaient eux aussi juger de ses insuffisances !...

Ses armes remises en place, assise au fond du charriot appuyée contre la paroi, une jambe allongée et l’autre à moitié repliée, le genoux relevé, elle gardait les bras croisés sur la poitrine et la tête baissée faisant son possible pour se composer une mine la plus neutre possible. Elle faisait tous les efforts du monde pour écouter les dernières précisions et les leçons qu’elle devait tirer de cette nouvelles expérience et pourtant elle sentait bien cette lame de fureur rouler en elle comme celle qui roule au fond de l’océan et qui ne cherche que l’approche de la plage pour surgir, onde mortelle et emporter le baigneur dans les abysses amers. Elle la sentait gronder et chercher une sortie, un exutoire. Elle la sentait mettre à mal la disponibilité qu’elle devait aux paroles de son mentor et cette conscience augmenter encore la colère qu’elle ne savait plus vers qui diriger.

Autant de questions qu’elle voulait ? Mais aucune question ne venait seule l’amertume et les récriminations semblaient pouvoir se frayer un passage dans son esprit. Et tout cet ouragan de fureur croissait encore lorsqu’elle croisait dame Raison qui lui disait qu’elle n’avait au fond aucun motif valable de s’en prendre à son maître qui pouvait bien utiliser tous les moyens qu’il jugeait bons pour son enseignement. Sinon pourquoi restait-elle encore là ? L’assassin lui, méritait bien moins encore son courroux. Et pourtant, comme elle aurait voulu être l’agent de sa mort !...

Elle avait juste envie d’hurler n’importe quoi à la face du colosse et tous ses efforts pour garder la maîtrise de ses réactions lui  écartelaient le corps et l’esprit. D’un geste impatient, elle fit glisser le lien de ses cheveux afin de les laisser retomber en rideau protecteur autour de son visage et de son regard qu’elle sentait se mettre à briller de lueurs qu’elle ne pouvait pas maîtriser en plus du sel de l’amertume qui y était monté. Surtout ne pas croiser le regard du géant ! Surtout ne pas exploser ! Car après, elle le sait, elle n’aurait même plus la satisfaction de s’être maîtrisée. Si elle arrivait à formuler une question sans encombre, elle jouerait peut être le rôle d’une soupape de sécurité. Alors elle se lance, les yeux toujours fixés sur son genou comme pour se concentrer sur un dérivatif à sa colère. Sa voix est si sourde qu’elle se demande si elle est audible.

« C’était prévu depuis longtemps ? »


Sa poitrine se soulève sous l’effort du contrôle.

« Quand avez-vous convoqué cette… »

Elle ne sait pas quels mots choisir. Cour ? Mise en scène ? Farce ? Elle décroise les bras et arrache une écharde au bois du charriot à côté d’elle et la triture entre ses doigts avant de la jeter devant elle d’un geste impatient et rageur. C’est au tour de la partie de devinette. Elle a une envie folle se cracher leur nom et marque un temps d’arrêt pour convoquer un semblant de civilité.

*Bon sang ma chérie ! Ils n’y sont pour rien !*

« Chien ? »

Ouf ! Le ton de sa voix avait sonné de façon correcte, même si elle ne peut être certaine que le maître d’arme soit dupe.

« Je suppose que c’est l’artiste du combat ? Quant au Zélos… »

Elle renifle.

« La mascotte ? »

Elle pose son bras gauche en équilibre sur son genou, la main atonique pendant vers le sol tandis que l’autre main cherche une nouvelle écharde à martyriser.

« Tout Arganath est au courant de ce qui s’est passé ici ? »

Elle a donné trop de dureté à son goût à l’articulation du nom du duché, mais tant pis.

« Le Duc aussi je suppose ?… »

Le corset ? Oui bien sûr, le corset ! Elle passe la main machinalement sur les parties de son corps qu’il protège sous sa chemise. Tout à la tension des derniers moments et à la colère qui en était suivie, elle avait oublié le présent du forgeron. C’était la meilleure preuve que tout était parfait. Aucun frottement désagréable, aucune limite à ses mouvements. Pourquoi fallait-il que tout ce qu’il faisait soit parfait ? Elle se contenta de secouer la tête en signe de dénégation. Non, il n’y avait rien à redire, rien à reprendre.
Elle tourne soudain la tête vers son maître dans un tourbillon de feu capillaire. Prête à pousser la porte qu’il venait lui-même d’ouvrir à sa colère. Elle ne se demandait même pas comment il savait qu’elle était dans cet état. Ses premières questions devaient bien assez le laisser présager.

Elle prit une grande respiration afin de se maîtriser. Peut-être réussirait-elle à lui dire ce qu’elle avait sur le cœur sans se laisser déborder. Ce serait pour elle une belle victoire.

« Je n’ai pas de haine ! Juste peut être de la colère ! »

Le ton était un sec mais acceptable se dit-elle. Elle pouvait continuer.

« Cela vous a fait rire ? Vous vous êtes bien amusé à me regarder paniquer à l’approche d’un évènement qui n’aurait lieu ? »

Elle entendit la voix monter un peu  et tenta de se ressaisir et de reprendre le contrôle.

« Ou alors je suis trop stupide pour comprendre à la première explication ? Il faut qu’elle vive les choses pour les comprendre ! Et si je n’avais pas pris la bonne décision pour les bonnes raisons ? Comment pouvez-vous le savoir ? C’est vrai que je ne me suis pas montrée tellement à la hauteur depuis le début et vous regrettez sans doute de vous être engagé à me former. Si on humilie assez la petite rouquine peut être qu’elle va abandonner ! »

Il était trop tard. Elle n’aurait pas dû commencer. Elle sentait les choses et les mots lui échapper. Elle savait qu’elle allait proférer des énormités injustes mais ce qui coulait en elle à cet instant était comme un orgasme de fureur qui ne demandait qu’à se répandre quitte à aller jusqu’à l’irréparable.

« Mais là, il faudra trouver autre chose ! Vous devrez me tuer à la tâche ou autrement si vous voulez vous débarrasser de moi ! Mais ce serait sans doute se déshonorer que de s’en prendre à cette petite chose qui ne pourrait même pas vous tenir tête une seconde ! »

Les accents qui brisaient sa voix ne laissaient plus aucun doute sur les émotions de la rouquine qui poursuivit.

« Je vous fais confiance, mais avez-vous juste un tout petit peu confiance en moi ? Qui suis-je pour vous ? Un trophée à ramener en Arganath ? La preuve que vous êtes encore un maître d’… »

Et puis elle stoppa net, les yeux écarquillés par l’énormité de ce qu’elle s’apprêtait à dire et par le sourire de son mentor qu’elle avait oublié de voir. Comment avait-elle pu ? Sa voix retomba en même temps que son regard avant de se replanter désolé dans les prunelles.

« Je… Tout ce que je viens de dire est stupide. En fait… C’est moi le problème… Je… «

Elle aurait voulu s’excuser, mais elle savait que c’était trop facile de présenter ses regrets après avoir débité des insanités. Elle ne voulait pas que cela devienne une habitude, un jeu entre eux. Je te fais du mal, et je m’excuse jusqu’à la prochaine fois… Elle ramena ses genoux contre sa poitrine en les enserrant dans ses bras et y posa son front, l’air mi navré, mi buté.
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MessageSujet: Re: Art contre Art   Art contre Art - Page 3 Icon_minitimeDim 27 Mar - 10:45


“Tu ?

Je vais te répondre je te l’ai promis, et je tiens toujours mes promesse parce qu’au fond de moi je suis un gas d’ici, un de ces hommes capable de fonder sa vie sur ses paroles. Commençons donc par le début.
Non ce n’est pas prévu depuis longtemps hier soir j’ai envoyer un coursier les prévenir et leur demander de mettre en place pour Lâm’ seul une tentative d’assassina, les autres aurons leur entrainement en temps que garde ce qu’ils ont fait eut aussi. C’était un entrainement pour tout le monde, eux, Lâm’ et moi bien plus que pour toi. Pour le second coup, je ne savais pas ce que je demanderais à Lâm’ jusqu’à ce que je te voit ce matin concentré et stresser, presque au point d’oublié qui tu étais, je me suis dit que cela serait un bien meilleur entrainement que de te faire affronter quelqu’un qui a trois cent ans d’expérience et qui a vouer sa vie toute entière depuis qu’il a été recueillit par le Duc à devenir un assassin et un guerre.

Chien ? Tu as tord, c’est un bon combattant mais tu pourrais le battre j’en suis certain, chien est un éclaireur, il porte des vêtements trop ample pour qu’on voit ce qu’il est, tu n’as pas put voir ses muscles, sa carrure, il est fin et fait pour courir des heures sous forme humaine, mais peut se transformé en ce qu’il veut, il en garde juste un bout d’odeur … Il ne te reste donc plus qu’un essaye pour l’artiste.
Arhum quand à lui est un garde du corps, il aurait put être une mascotte c’est certain, mais il n’est pas assez voyant, trop petit, pas assez gueulard, il ne sort pas assez du lot pour un Zélos qui ont plutôt tendance à le regarder de haut. Par contre tu as put voir avec quel dextérité il a arrêté les chevaux et où il s’est placer ? Il sait se posé, il sait jouer d’une main et attraper deux lourds chevaux lancer et tenir une arme de l’autre, il sait arrêter un charge et ce mettre en première ligne sans peur, c’est un garde du corps. Plus qu’une chance pour la mascotte et interdit de me dire qu’Arhum est un garde du corps tu devras en trouver un autre.

Ne fait pas ce visage de chiot je n’ai pas finit, tu as le droit d’avoir tord tu apprends, et surtout tu es une gamine. Et encore une fois tu te comporte comme tel, ce n’est pas un défaut, mais c’est loin d’être un avantage.
Je ne t’en veux pas, je ne suis pas un maitre facile et oui, normalement mes disciples me fuit, je n’en ai eut que deux qui sont resté jusqu’à la fin de leur entrainement, l’un avait déjà été bien formé quand je l’ai eut et il était déjà adulte, l’autre je l’ai formé à tuer. Tout les autres, même les disciples du Temple, ne sont pas resté plus d’un mois, pas parce que je ris d’eux, mais parce que je leur impose la même chose que moi, les remettre dans le droit chemin par la violence de la vie quand ils font mine de s’en écarté.
Mais je suis contant que tu veuille rester, je n’ai pas l’intention de te tuer, enfin plus depuis cette nuit à l’Auberge, mais si je l’avais je le ferais, simplement, pas de question de déshonneur stupide, pas de question de femme faible, tu es une guerrière, tu es armé tu es même une assassin, rien que pour ça j’ai sur ces terre le droit de te demander un duel à mort. Mais pire que ça tu es ma disciple ta vie m’appartient ici.
Je suis contant que tu veuille rester humble petit rouquine parce que tu es ce que je peux demander d’une disciple, quelqu’un qui se donne à fond et qui se pousse à vivre les choses et à les prendre tel qu’elles viennent. Tu est une bonne disciple car tu apprend de tes erreurs … Mais quel âge à tu ? Cela fait plus de huit cent hivers que je porte les armes, que je tue et que je forge pour tuer. A quel moment pense-tu gamine, avant que tu es au moins cent ans de carrière pouvoir t’opposer à moi ? Tu es là pour apprendre pas pour gagner.

Tu n’est pas un trophée, tu es très belle magnifique même et beaucoup d’hommes rêverais de t’avoir à leur bras, ou plutôt de coucher avec toi, et moi-même ça m’a traverser l’esprit, personne ne peut rester insensible à tes charmes, mais je t’ai traiter comme une disciple non comme une courtisane et je compte continué comme ça jusqu’à la fin. Pour moi tu es ma disciple ma petite gamine disciple indiscipliné mais pleine de talents qui ne demande qu’a remonté à la surface. Tu en as bien plus que tu ne le crois, et tu est bien plus belle pour un maitre d’arme dans ton cœur qu’avec tes courbes parfaites…
Je te fais confiance, je te laisse dormir contre moi, je te prête mes armes, je t’amène en Arghanat, c’est la plus belle marque de confiance que je puisse te faire : t’amener ici et te proposer de voir les meilleurs.

Je vais te dire ce qui ne vas pas gamine, tu pense que je t’ai prit un bout de liberté et que je joue avec toi. Regarde moi dans les yeux et promet moi de réfléchir à deux fois avant de faire ça. Regarde le monde autrement, comme quand je t’ai proposé de regarder avec tes yeux d’assassins, je ne t’ai pas volé ta liberté, je t’ai donné la liberté de choisir entre la liberté de faire ce que tu veux, et la liberté d’apprendre sous mes règles. Bien sûr il y a des règles, mais au final pas plus que quand tu vas croiser quelqu’un d’autre, il y a toujours des règles, au minimum celle que toi tu fixe.

Dernier détaille, si tu considère que je ne suis pas un maitre d’arme, c’est que je n’ai rien à t’apprendre, je n’ai rien à te prouvé, et plus rien à me prouver, à ce moment là tu peux partir.
Ce n’es pas stupide, c’est simplement ce que tu ressens, la seule remarque que je n’accepte pas, et que je ne te pardonne pas c’est la dernière, pas parce qu’elle me blesse, je sais d’où elle vient et je suis assez vieux pour n’en avoir que faire, mais parce qu’ici, si quelqu’un d’autre que moi l’avais entendu, il t’aurait mis à mort”


Il l’avait regardé pendant tout son discourt, toute sa réponse, calme le visage très ouvert malgré son sérieux fixer depuis ces yeux dans ceux de sa disciple, son regard était celui d’un maitre d’arme, d’un vieux maitre d’arme habituer à de nombreux choses, mais d’un maitre qui appuis chacun de ses mots, chacune de ses vérités de son regard.

Et la porte arriva, des gardent sortirent, les deux qu’ils avaient déjà vue plus d’autres, et la foule … Mais avant ça il lui proposa un sourire, un sourire qui voulait tout dire, qui voulait dire qu’elle était sa disciple jusqu’à ce qu’elle elle veuille partir, un sourire qui voulait dire que malgré son bras long il ne pouvait pas lui ébouriffer les cheveux mais qu’il l’aurait bien fait, un sourire qui voulait simplement dire qu’il l’appréciait malgré ses défauts, tout ses défauts.

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