Naïa Thyssen

DON : Les 5 sens développés
SPECIALITES :
-Mémoire surdéveloppée (capacité à mémoriser tout et n'importe quoi avec beaucoup de détail)
-Soigneur (grande affinité naturelle avec les connaissances médicinales et soins diverses)

POUVOIRS :
Phase = ★★★✩✩✩ Naïa est capable de s'effacer du monde physique quelques instants. Elle n'est plus atteignable durant ce lapse de temps et disparaît même complètement. Elle peut se déplacer légèrement si besoin.
Métamorphose= ★★★✩✩✩ Naïa à le pouvoir de modifier son apparence. Toutefois, elle ne peut se métamorphoser qu'en être humain.
Don animalier = ★★★✩✩✩ Naïa peut invoquer l’esprit d’un animal défunt errant dans les parages (c'est donc un pouvoir qui fonctionne à la loterie). A partir de là, elle récupère un don caractéristique de l’animal qu’elle a invoqué. (Par exemple, si elle invoque l’esprit d’un renard, elle sera plus rusé. L’esprit d’un ours, plus endurante etc…). Toutefois, son pouvoir ne s'étend uniquement sur les animaux sauvages et non fantastique.


Naïa possède un arc et une épée. Mais elle utilise majoritairement la lame en cas d'extrême nécessité.


Naïa ne se sépare jamais de son luth et de son carnet à dessin. Par précaution elle garde également des affaires médicinales (plantes, petits bocaux…) et d’un catalyseur qui repose dans son médaillon. Elle ne le quitte jamais. Elle possède également un bâton de marche.



Dès son plus jeune âge, on avait décelé chez Naïa une beauté rare : elle avait le teint pâle de son père, tout en jouissant de la magnifique chevelure blonde léguée par sa mère. De grands yeux bleu, pétillants de vie et de curiosité, venaient achever cet adorable portrait.
Avec les années, Naïa grandit, et s'épanouit telle une fleur ; tant, qu'une fois atteint l'âge adulte, nul homme ne pouvait l'ignorer. Fine, élégante, douce et gracieuse, elle porte ses charmes avec délicatesse et naturel, de sorte que même une gorge nonchalamment découverte ne pouvait être vulgaire. Grâce à son “grand” âge et à son éducation, la demoiselle fait preuve d’une élégance impressionnante si bien que les courtisanes et les nobles envies son charme naturel. Elle cache une cicatrice au bas-ventre.

Niveau vestimentaire, elle change énormément. Elle peut très bien porter une longue robe élégante comme une simple chemise et un pantalon. Elle marche souvent pieds-nues.

Elle se promènent toujours avec son luth dans le dos et garde toujours à sa main son bâton de marche (ou de mage comme elle s’amuse à dire). Un bâton d’un bois blanc dont l'extrémité est représenté par une tête de loup.



Naïa est une jeune femme qui sait être d’un calme olympien lorsqu’il est question d’intrigues politiques. Après tout, il est préférable de faire preuve de diplomatie dans les moments de tensions. Elle est souvent décrite comme une femme d’une grande sagesse pour quelqu’un qui n’a que “seulement” 156 ans.
Naïa est, de base, une nature douce. Elle a un contact facile avec les enfants qui ont tendances à l'appeler Nanou. Elle s'entend également très bien avec les animaux. Peut-être sentent-ils sa douceur ? Elle est également de nature altruiste. Face au danger, elle cache sa crainte grâce à son sourire et n’hésite pas à y partir au devant. Toutefois, si le combat s’avère inévitable, elle peut-être redoutable. Quelque peu philosophe, la jeune femme pense aussi que toutes les créatures sont bonnes de natures, mais finissent corrompus par la société. Aussi, quand elle croise quelqu’un de “mauvais” elle parvient à toujours y voir de la bonté et cherchera à la faire ressortir.

En réalité, sous ce tempérament calme se cache un esprit torturé.
Elle fait souvent des cauchemars fréquent la nuit et peine à se réveiller d'elle-même. Sous ces aspects de solitaire, elle s'accompagne de sa chienne et apprécie la compagnie. Elle est également marqué à vie à cause d’un événement qu'elle regrette amèrement et dont elle refuse d’en parler. Cet évènement aurait pu changer ses relations avec les hommes mais aujourd’hui elle ne les craint nullement.

Bien qu'elle en reste marqué, elle ne craint nullement les hommes. Bien au contraire, elle a finit par apprendre à pardonner le pire des criminels avec le temps.

Elle est sinon d’humeur joviale avec un grand sens de l’humour.




PRENOM : Vhenanra
RACE : Chien
SEXE : Femelle
POUVOIR : Le gigantisme. Il s'agit d'une augmentation de leur taille dans des proportions raisonnables, assez pour qu'ils deviennent une monture acceptable.
DESCRIPTION : Vhenanra fut adopté alors qu’il possédait déjà son catalyseur. C’est une pierre blanche qui se cache sous sa poitrine. Ainsi, elle reste très discrète. Elle a de long poil noir et le museau légèrement blanc.



PRENOM : Céphée
SEXE : Féminin
DESCRIPTION : Cephée est une jument à la robe blanche que Naïa apprécie énormément. Elle a également quelques tresses dans sa crinière. Sa selle est également très belle, ce qui peut faire rappeler que Naïa a bien des origines de la haute-noblesse.




La journée fût longue pour Naïa. Le public n’était pas toujours facile à vivre et bien qu’elle commençait à se faire une réputation dans tout Istheria, sous le surnom d’Elaï, il lui arrivait parfois de faire face à quelques ennuis. Aussi, ce soir-là, elle était assise à une table d’une auberge. Elle regardait les gens en silence et pensait à sa vie. Et puis, comme si elle avait besoin de raconter son histoire, la jeune femme commença à sortir un petit carnet et se mit à écrire:


Mon histoire… Longue à raconter. Il me faut remonter dans ma mémoire et ouvrir des plaies qui n’ont pas fini de cicatriser. Je n’ose pas revenir sur certaines histoires de mon passé parce qu’elle me hante toujours. Peut-être n’aurais-je jamais dû naître ? Mais à présent, je suis ici, dans ce monde qu’est Istheria et je me dois que chaque jour de ma vie soit utile pour les autres.

Je suis née Sindarine. Et pourtant, j’ai grandis parmis les Terrans.

Mon père était un des rares Sindarins à avoir quitté son peuple. De ce que je sais, c’est qu’il se nomme Helvet. On m’a souvent raconté qu’Helvet était un homme privilégiant l’égoïsme. Qu’il se moquait éperdument des valeurs de son pays. La vérité, c’est que je ne sais pas… Il est partit bien avant de savoir que ma mère était enceinte.

Ma mère était une Terran. Une femme douce d’après ma famille d’adoption. J’entends encore dire de ma famille adoptive qu’elle était douce mais très naïve. Naïve pour avoir aimée pendant une nuit un Sidarin… Quand elle eut apprit qu’elle était enceinte, elle c’est rendu auprès d’un homme.
Jacob Thyssen était un ami très proche de ma mère. Ils devaient même se marier… Mais quand elle eut apprit sa grossesse, le mariage n’était plus enviable. Toutefois, par amitié envers ma mère, il accepta de prendre soin de moi. Aussi, dès ma naissance, je fus à mon tour abandonnée par ma propre mère. Jacob m’offrit le nom de Naïa.

Ainsi, je fus adopté par la famille Thyssen. Une famille de Haute-Noblesse. Malgré ma différence, on s’occupait de moi avec amour. J’étais devenue la fille de Jacob à part entière. Nous avions tout deux cette habitude: celle où il me racontait chaque soir une histoire. Pendant ces périodes, je me posais à la fenêtre pour scruter les étoiles tout en l’écoutant me narrer des récits héroïques. Chaque soir je demandais une histoire à mon père. Et chaque fois il m’adressait ce petit sourire avant de commencer. Il aimait raconter chaque soir des histoires. Et moi j’aimais les écouter. C’est peut-être de là que me vient ce plaisir d’occuper les enfants en racontant à mon tour des légendes. Quand je l’écoutais, je m’imaginais à la place de ces héros. Je rêvais d’amour, de conquête et je me disais qu’un jour mon tour viendrai. J’étais fière d’être une elfe. Mais j’étais surtout fière d’être sa fille. La fille, même adoptive, de Jacob. Tout le monde l’appréciait. Auprès de lui, je me sentais puissante, au dessus de tous. J’étais jeune et intrépide.

Jacob ne s'est jamais remarié. Il estimait que sa tâche de noble et mon éducation était sa priorité. Je le soupçonne surtout d’avoir sincèrement aimé ma mère. Cette mère qui a dû lui détruire le cœur et nous abandonner tous les deux.

Mais le temps passe lentement pour les Sidarins et beaucoup trop vite pour les humains… Jacob rendit son dernier souffle alors que je n’avais encore que le physique et la mentalité d’une adolescente du haut de mes soixante-dix ans. La famille de Jacob, ce qui en restait, prirent la décision de prendre soin de moi à sa place.

Ils ne le firent pas aussi bien que lui puisqu’ils m’envoyèrent à Canopée, loin d’Hesperia, pour mes études. Bien que ce que j’avais toujours connu me manquait, j’aimais tout de même ce pays. Là-bas, je n’avais pas de problème de racisme. Bien que Jacob m’avait protégé, je n’y avais pas échappé par moment.

Je m'y plaisais pour la simple et bonne raison que j'eus le loisir de m'inscrire dans les cours de musique, littérature et poésie,mais aussi d'herboristerie. L'idée de soigner et de venir en aide à autrui m'inspirait. Par conséquent, je pris la décision de rejoindre la Caste des Eclaris pour améliorer mes compétences. Je fis route vers Amaryl et j'y resta quelques mois pour parfaire mes connaissances.

L'épreuve que j'eus ne me fut pas difficile... On me présenta un homme rongé par la maladie. Ma mission devait, en un temps rapide, deviner le mal dont il était atteint ainsi que les ingrédients nécessaire pour le soigner. Cette volonté de faire le bien autour de moi me fut utile et mon examen fut un franc succès. C'est ainsi que je rejoignis la Caste des Eclaris. Et puis, je retourna alors de nouveau à Canopée pour continuer mes études. Avec le temps, mon tempérament fougueux disparaissait et je devins ce que je suis actuellement. Quand j’avais du temps devant moi, je travaillais la musique, le chant, l’escrime, le tir à l’arc et bien évidemment la magie.

Mais dans le fond, mes rêves d’aventures continuaient à vibrer en moi.

Ce fut quand j’atteignis ma majorité que je décida enfin de quitter Canopée. J’allais pouvoir rentrer chez moi et entreprendre de grand voyage.

Ma vie de jeune femme commença et courte fut ma liberté. Je fus attrapé par un seigneur… Il répétait sans cesse que je devais devenir sienne. Ce que je continuais à refuser sans cesse. Alors il m’enferma et, pour une raison que j’ignore, je ne pouvais user de ma magie pour me défendre. Tout les jours il demanda. Je lutta… Pendant trois longues années. J’étais dans l'incapacité de me défendre. Chaque jour il me brisait un peu plus. Me maintenant dans une sorte de geôle. Je pensais y finir mes jours. Mourir de mes mains ? Je n’avais jamais le courage d’aller jusqu’au bout.
Ce seigneur me disait qu’un jour je finirai par céder.

Il avait tort.

Un jour, sans que je comprenne encore comment, je parvins à m’enfuir. La rage me rongeait l’estomac. J’étais tellement en colère. À jamais je porterais les traumatismes qu’il m’a fait subir. Je voulais qu’il paie ce qu’il m’avait fait. Mais je décida de ranger cette soif de vengeance et je pris la fuite.

Je retourna chez moi. Sur les terres de Jacob… Toutefois, je savais que cet homme continuerait à me traquer. Alors je ne reste jamais bien longtemps chez moi… Je rentre pour vite repartir sur les routes. Je cours sans cesse. Je me présente comme une barde répondant au nom d’Elaï… Je voyage de ville en ville. Je me présente de noble en noble pour leurs jouer un morceau ou deux.

Et me voilà ici, chantant pour un public. Avec la peur au ventre qu’il me retrouve.

Aussitôt, elle referma son carnet. Elle sentait des larmes qui commençait à perler le long de sa joue. Non, elle ne s’en remettrait probablement jamais. Aussi, son compagnon à fourrure, qui dormait jusque-là, commença à s’étirer. C’était le signe qu’ils devaient se mettre en route pour une autre destination… La jeune femme gratta doucement sa tête de la bête. Un jour, elle finirait par trouver sa place. Un jour, elle trouverait un moyen de se rendre utile.