Présentation Edwin - Premier jet [Terminé]

DON : Il est unique et il est propre à chaque race, voir les peuples
SPECIALITES : ► Grande agilité (capacité d'acrobates et sauts longs)
► Excellence spécifique en Lance
POUVOIRS : Trois pouvoirs + degrés de maîtrise ( 9 étoiles ★)
Mouvement Foudroyant = ★★★★★✩
L'utilisateur se transforme en un éclair de Foudre noir et se déplace à la vitesse de l'éclair dans un rayon de 1250 mètres. N'inflige aucun dégât. Peut passer à travers les éléments conducteurs. La maîtrise est tel que l'éclair peut passer dans des aspérités les plus fines. Peut se matérialiser partiellement pour frapper (ex: matérialiser le bras + la main avec une dague pour frapper) Coût faible ou moyen en essence divine.
Maîtrise du son = ★★★✩✩✩
Manipulation des ondes sonores déjà physiquement formée autour de l'utilisateur. Suppression du son ou amplification voir manipulation de sa direction, de sa tonalité ou de sa fréquence. Effectif sur un rayon de cinq à dix mètres. Coût moyen en essence divine.
Inventaire des Ombres = ★✩✩✩✩✩
Permet à l'utilisateur de stocker des petits (max : 20*10*5 cm) objets dans son ombre. Le poids des objets dans l'ombre s'applique à l'utilisateur comme s'il portait les objets sur lui même. L'utilisateur doit avoir l'objet en contact direct et doit le placer lui même dans son ombre. Le coût et aussi applicable lorsque l'utilisateur récupère un objet de son ombre. Coût moyen en essence divine.


Edwin maîtrise la lance et le couteau. Après plusieurs centaines d’années, ce sont des armes qui lui paraissent si familières qu’elles font parties intégrante de lui. Et s’il n’hésite pas à faire étalage de son don à la lance, sa maîtrise du couteau n’est aujourd’hui visible que par un seul groupe de personnes : ses victimes.

Sa lance, Larme Écarlate, le rend d’ailleurs facilement reconnaissable.
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Ses couteaux :
https://i.pinimg.com/564x/57/c8/cf/57c8cf198ccefbef4e663aac2baa1b5e.jpg



Son corps. Avec Larme Écarlate, ce sont ses biens les plus précieux. N’accordant qu’une importance très relative aux bien matériels, ce sont les deux exceptions pour lesquels il/elle est prêt à tout donner.

(Psst, oui toi, le lecteur ! Chut, doucement. Regarde de l’autre côté, sinon ils vont te griller. Mais non, pas autant, sinon comment tu fais pour lire ?!... Voilà...Bref, tout ça pour te dire, lis “l’Histoire” si tu veux en savoir plus, ça en vaut le détour...Mais soit discret…)

*Disparaît laissant simplement un carnet derrière lui*



Cette partie est quelque peu...difficile car Edwin n’a pas toujours ressemblé à son...physique actuel. Aussi vais-je vous offrir quelques points qui l’ont suivi au fil du Temps ainsi qu’une description de son corps actuel.

Mais commençons donc par sa...chronologie corporelle :
Son premier corps, comme pour tous les Sylphides, fut une des coquilles impersonnelles. Si ce corps s’était révélé être une nouvelle expérience, il avait aussi rapidement prouvé ses limites. Son manque de différenciation notamment avait très vite perturbé Edwin qui sentit rapidement le besoin de se démarquer de tous ces visages identiques qui l’entourait.

Ce second corps, il l’avait obtenu bien des années plus tard, bien après la fin de son éducation. Il n’avait en revanche pas ressenti le besoin immédiat de changer et avait plutôt choisit de pousser ce corps à ses limites puis de tirer un maximum parti de ce qu’il en apprenait, tirant du corps des prouesses bien différentes des ses égaux.
Mais cela ne put durer qu’un temps, et il finit finalement par accepter son premier vrai corps. Modeler à l’image de sa curiosité incessante, c’était un corps fin et athlétique qu’il façonna pour héberger son esprit à la curiosité incessante.

Jeune, beau, il arborait un sourire à l’aube de sa curiosité : sans limite. Il en était presque charmant. Afin, autant que pouvait l’être un être assexué plus interessé par votre morphologie que votre sourire.

Puis, de nombreux événements arrivèrent, aussi vais-je simplement vous conter les changements physique :

An XX
D’un corps aux traits clairement masculin, Il devient Elle et une femme aux traits ravagés apparaît.

An XX
Retour à une apparence masculine. Les traits ne sont plus aussi jeunes et des cicatrices sont visibles sur le corps pourtant pristine. Plus musclé, il reste svelte, mais arbore une apparence de guerrier plus qu’autre chose.

An XX
C’est un être aux traits indéfinissables qui quittait la cité Céleste. Ni homme, ni femme, et pourtant, plus charmant que l’un ou l’autre. C’est pourtant le mal et la folie qui se reflètent dans ses traits.

An XX
Le retour de Myryaluna. Une femme à l’apparence quelque peu charmante mais clairement militaire. Accompagné de cette lance rouge, elle semble déborder d’énergie et de passion, mais ce n’est rien d’autre qu’une façade pour cacher la morosité de l’âme enfermé dans le corps.

Les années qui suivent sont un échange constant entre hommes et femmes d’apparence variés, mais tous possèdent un trait en commun : une longue cicatrice dans le dos descendant de l’épaule droite à la hanche gauche et une lance rouge écarlate…

Aujourd’hui :
Mesurant près d’un mètre quatre-vingt dix, des cheveux noir d’encre, des yeux bleu profond quelque peu... électrique...voir dérangeants, allié d’une simple veste et tenue décoré par de simples broderies et un ruban rouge sang, le tout du même noire nuit que ses cheveux. Voilà à quoi Ils ressemblent aujourd’hui.
Homme, et pourtant, un visage dont les traits seraient -presque- féminin. C’est là le genre d’existence qu’ils étaient à présent. Doux, joviale et presque pacifique, leurs traits feraient presque oublier la lance rouge qui ne se trouve jamais bien loin d’eux.
C’est de la bonté que l’on voit, que l’on lit dans leur regard. De la douceur. Mais ce n’est qu’une perception erroné de leur pensées.
Et au plus profond, une mer d’encre, de hantise et de cruauté sans nom. Mais la fenêtre dans leurs yeux est bien trop étroite pour quiconque ne sachant leur vérité.




Voilà qui est ennuyeux...Une description mentale...qui aurait pu prédire qu’une telle chose serait demandé pour la validation de leur existence...Certainement pas moi...Voilà qui est décidément terrible….
Et bien qu’à cela ne tienne ! Vous l’avez demandée, la voici. Vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous même…Vous êtes prévenu !

Ils sont le résultat d’une erreur. De la souffrance engrangé par cents ans de guerre. Par la destruction d’une âme pure. Par le recollage des morceaux de cette précédente en un amalgame de pensées douloureuses et de dédain. Ils sont le résultat d’une haine sans exutoire et de la déchéance d’un être après avoir dépassé les pires bassesses existantes. Ils ne vivent que pour l’instant où leur lame hôte, lamelle après lamelle, la vie de leur proie. Tentant de justifier parfois leurs actes, y succombant simplement le reste du temps.

Ils sont l’incarnation de la folie et du rationalisme poussé par les extrêmes les plus terrible de la guerre. Assimilant bien et mal, dans une évolution constante et sans fin, ils ne vivent plus que pour parfaire leur art et soulager leur douleur infinie.
Espérant trouver une solution à un problème inexistant, ils avancent constamment à la recherche de leur prochain but, repoussant et embrassant tous les aspects de la vie.

Ils voueraient même presque un culte à cette dernière. La Vie. Embrassant toute sa beauté et toute sa laideur. Ils paraissent posé et calme alors qu’ils sont constamment dévoré par le besoin d’aller toujours plus loin. Pèlerins assoiffés sur le long désert de la Vie, ne trouvant refuge qu’en buvant par lampée celle-ci, au moment le plus précieux et le plus court : celui où ils la prennent.

Ce qui, pour des Sylphides est des plus paradoxales. Refusant la stagnation parmi les leurs, ils ont su découvrir les multiples facettes du corps humain et savent désormais...déguster chacune d’entre elles.

Lors d’un premier contact, ils sauront se montrer aimable, voir prévenant mais ils n’hésiterons pas un instant à se faire respecter par la Force des mots ou de la Lance si il le faut. Puis selon leur interlocuteur, ils prendront plus ou moins d'intérêt en lui/elle. Et plus ils en auront, moins ce sera bon pour la personne.

Même si l'intérêt peut parfois être unique et varié, les exceptions restent des exceptions. Cela ne leur empêche pas de tisser un réseau avec quelques personnes, même si ces relations restent très impersonnelles pour eux.




Tout commença il y a bien longtemps….L’Ere Taulmarillienne est alors en plein essor. Sortant de terre, Tyrhénium, Ridolbar et Mavro Limani se font peu à peu connaître. C’est dans cette époque de réjouissances que l’âme d’Edwin vit le jour.

Douce sphère de lumière, petit être éthéré, il n’est alors qu’innocence et curiosité. Happé par le tourbillon du Temple Suspendu, il fut, comme les quelques comparses nées avec lui, rapidement présenté avec son premier corps. Identique à tous ceux autours, il y avait dans cette coquille quelque chose de fascinant à tel point qu’il mit un long moment avant de finalement intégrer le corps.
Les sensations se révélèrent être un choc qui le marqua profondément. C’était si...étourdissant ! Et pourtant il en venait toujours de nouvelles ! Mieux encore, elles pouvaient même être combiné !

Son apprentissage se révéla être un des passages de sa vie les plus mémorables et des plus agréables. Absorbant chaque mot, chaque parole, il se révélait être un élève désagréablement incorrigible et curieux à un degré quasi-insupportable, faisant presque regretter à ses tuteurs leur profession. Il se révéla notamment extrêmement réceptif en ce qui concernait les arts martiaux, le corps et la médecine. Cependant les Sylphides n’ayant guère grande passion dans ces deux derniers domaines, ses maîtres concentrairent plutôt son attention sur son apprentissage martial.
Et il fallait bien le reconnaître, il détenait un talent certain pour la lance, à n’en pas douter. Rien qui ne fasse de lui un prodige, mais sa ténacité et l’attention qu’il portait à son apprentissage le démarquaient du reste de ses “frères et soeur”.
Et si cela dura un temps, il vint finalement le temps de créer leurs premiers corps, reconnaissant finalement leurs indépendances. Mais Edwin n’était pas de cet avis. Il avait encore beaucoup à apprendre des limites de son corps actuel. Non pas que l’idée d’un nouveau corps ne l’attirait pas, non, mais il avait en lui ce besoin, cette...hargne qui lui disait d’aller jusqu’au bout avant de changer. Aussi, choisit il plutôt de parfaire son futur corps tandis qu’il poussait le sien jusqu’au limites. Ces professeurs observait avec curiosité cette attitude qu’ils ne comprenaient pas, mais ses “frères et soeurs” commencèrent peu à peu à se distancer de lui. Après tout, ils étaient à présent adultes. Pourquoi s’entourer avec un “enfant” ?
Mais Edwin n’en avait que faire. Il était bien trop absorbé par ses “expériences” comme il les appelait. Et ce qui devait arriver arriva : il tenta l’impossible et y laissa la vie.

…

Quoi ? Bha il est mort, c’est tout. Quoi, vous vous attendiez à quoi ? Eh, c’est comme ça hein, on a tous qu’une vie.

…

Bon d’accord, c’est vrai, les Sylphides sont immortels. Rha je vous jure, on a pas honte de faire autant travailler un narrateur… RECTIFIONS DONC LA DERNIÈRE PHRASE !

…

Et ce qui devait arriver arriva : il tenta l’impossible et y laissa son premier cadavre. Enfin, pour être plus exacte, puisqu’il semblerait que la précision soit de rigueure, c’est ainsi qu’il laissa derrière lui sa première pile de chaire et de fluides en dessous de lui après une magnifique chute du haut des pics rocheux surplombant la ville.
Comme dirais certains, ce fut là une vérité écrasante pour lui. Il fut d’ailleur rapidement aspiré par le temple céleste et l'accueil aurait pu être quelque peu...électrique si sa “mort” n’avait pas été aussi spectaculairement douloureuse.
Et prenant finalement forme dans son premier corps personnel, il comprit pour la première fois à quel point sa perception avait été dépendante de son corps. Sa nouvelle peau était complètement différente, tout comme ses membres. Les différences étaient telles qu’il manqua ses premiers pas et failli s’écraser dans les bras de l’un des Créateurs qui le regardait d’un oeil sévère.

Mais ce n’était là que le début de ses péripéties. Bien des années passèrent et malgré l’excentrisme dont il faisait preuve et sa créativité dans ses...projets en tout genre, il finit tout de même par se faire quelques amis et se tailla peu à peu une place dans la ville céleste en tant que Docteur/Chercheur du corps et de l’Esprit.
Ce n’est qu’en 653 de l’Ere Taulmarilienne, lorsqu’une large caravane visita la ville qu’Edwin prit une décision qui changera sa vie à jamais. Après avoir suivit les procédures officielles, il quitta Cimmerium sous la directive d’étudier et d’apprendre un maximum sur les autres races. Ce n’était là réellement que son prétexte, car il ressentait le besoin viscéral d’explorer ces terres à l’extérieur des murs dont les écrits regorgeaient.

Et ce fut exactement ce qu’il fit. Pendant un temps. Voyager se révéla être une expérience nouvelle et profondément enrichissante, mais comme tout voyage, il y a un début et une fin. Et la fin de son voyage le conduisit tout droit à la plus grande citée alors existantes, le joyau brut des quatres citées : Taulmaril.
Au cours du voyage, Edwin avait été notamment grandement apprécier pour ses talents à la lance et sa capacités à comprendre les blessures et comment les guérir. Lui ne voyait que des puzzles à résoudre, mais si les résoudre pouvait aider, alors c’était de son devoir de les résoudres. Et un tel train de pensée finit forcément par le rapprocher des soldats qui escortaient alors la caravane.
Ce fut donc grâce à eux qu’il trouva emploie dans l’immense cité en tant que soldat.
Mais la vie était cruelle, et avant même que la guerre ne commence, il lui fallut affronter une dure réalité : toute les races n’avaient pas la même espérance de vie. La perte, non pas par combat mais par pur vieillesse de son supérieur le marqua profondément et il ne comprit jamais vraiment pourquoi. Une seule chose était clair à présent : il était différent.

Mais il n’eut pas ou que peu le temps d’absorber cette vérité qu’une autre venait frapper : la guerre.

Violente. Brutale. Inhumaine. Sans pitié.

Plus qu’une guerre ou qu’une bataille, c’était un charnier. Un charnier où chaque semaine, il lui fallait sacrifier des camarades qui ne reviendrait jamais. Tout cela pour qu’ils soient remplacé par des nouveaux. Encore et encore. A tel point qu’il aurait pu se noyer dans le sang versé.
Tout cela pour un but qu’il ne comprenait pas.

Je passe volontairement les descriptions de ces années sous silence, car, même pour son âme détachée et rationnelle de Sylphide, ces scènes se révélèrent être des plus traumatisante.
Mais sachez que le pire n’était en réalité pas le combat mais la fin de ce dernier, avec le compte des survivants et le retour à l'intérieur des murs de cette citée autrefois magnifique joyau.
C’est dans ces conditions là, avec presque maintenant cinquante ans de guerre, que le coup le plus terrible lui fut porté.
Car, un beau matin, rejoignant son peloton comme tant d’autre fois, parmis les nouvelles recrues, il reconnu un unique visage. Ni belle, ni laide, un visage presque encore enfantin, c’est un fantôme du passé qui vint lui asséner un coup à l’estomac. Une vieille discussion entre ces vieux ami qui lui remonte à l’esprit, si lointaine qu’il pensait l’avoir oublier :

---

Inconnu : “Eh, Jean, qu’est-ce-que tu compte faire quand tu rentrera lors de la perm ?”

Jean : “Moi ? J’irai embrassé ma femme et mes deux filles.”

I : “Sérieux, un gamin comme toi à déjà deux filles ?”

Jean : “Eh ouais, que veux tu Papi, on est pas tous comme toi !”

I : “ Aha, vas-y, et comment elles s’appellent ?”

Jean : “Julia et S...”

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“...Sophie…”

“ Monsieur, oui, monsieur !” dis la jeune femme en se mettant au garde à vous. Etait-ce seulement possible ? Edwin ne saisissait pas encore bien le concept de famille, mais il savait - pour une raison qu’il ne comprenait pas - que c’était bel et bien le cas. La jeune femme devant lui était l’être le plus précieux pour lequel Jean avait donné sa vie il y a de cela maintenant presque vingt-ans.


Elle devait approcher de la trentaine. Le même âge que son père avant que ce dernier ne meurt littéralement à quelque pas d’Edwin sans qu’il ne puisse rien n’y faire. Et intérieurement, sans même s’en rendre compte, Edwin se fit alors une promesse : celle de garder cette jeune pousse en vie pour qu’elle puisse un jour s’épanouir à la place de son père qu’il n’avait pas pu protéger.

Et cela fonctionna. Pendant un temps. Puis peu à peu, la guerrière devint de plus en plus téméraire. Après près de cinq ans sous son services, elle faisait maintenant partie de ses quelques vétérans qui avaient su rester en vie sous ses ordres.
Elle avait acquis le rang de Lieutenant, et avait obtenu un certain prestige. En revanche ce n’était pas la seule chose que la jeune femme avait obtenu. En plus d’avoir développé ses talents martiaux, elle avait aussi développé de doux sentiments pour l’éternel commandant. Bien qu’Edwin en était complètement inconscient, il avait tout de même compris qu’elle avait quelque chose de différent par rapport aux autres femmes.

Mais bref, passons tous ces détails sans grande importance et passons donc à ce qui nous intéresse : le drama. La Mort. La déchirure. Le dernier acte.
Par manque de budget...quoi, comment ça c’est pas valable ?! Soit ! Donc je disais, par manque de temps, voici un résumé qui nous simplifiera la tâche de validation :

Edwin se sacrifie pour sauver Sophie => Sophie le pleure => Edwin parasite (avec son accord) le corps de Sophie. Les deux se remettent à diriger la section Sophie/Edwin remplaçant Edwin (le gag)

=> Sophie meurt tragiquement sur le champ de bataille
=> Edwin craque, pête les plombs, pète une durite, bref, perd le contrôle, s’empare du corps de l’assassin et annihile sans la moindre pitié l’esprit de ce dernier puis détruit tous ceux voulant approcher du corps de Sophie.
=> Après plusieurs années de meurtre, d’immobilité et de destruction d’esprit et de vol de corps, Edwin survit finalement à la guerre.

Voilà. Bon, je ferais peut-être une version longue de tout ça, mais bon, vu qu’il me reste encore cinq cents ans à couvrir, on va peut-être avancé un peu, hein.

Quoi ? C’était vraiment trop court pour un passage aussi important de l’Histoire qui marque un réel tournant pour le personnage ?
Bon, bha puisque vous le dites….Faudra pas vous plaindre si cette fiche finit par être kilométrique dans ce cas…

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Tout n’était que souffrance. Douleur intérieur et extérieur. Alors même qu’il y était insensible ? Comment était-ce possible ? Il ne le savait pas. Mais rien ni faisait. Tout n’était qu’obscurité et douleur de lui. Allongé à ses pieds, sans vie gisait son propre corps ainsi que celui de Sophie.

Sophie...

Comment était-ce arrivé ? Elle le faisait attendre depuis si longtemps. Elle lui avait promis. Il le savait. Elle reviendrait, comme il le faisait. Comme tous les autres. C’était normal après tout. Il lui fallait juste attendre. Elle prenait juste encore son temps pour se lever, comme tous les matins depuis qu’elle les avait rejoins. Vraiment…

Puis encore de la douleur. Une lance venait de se planter dans son corps, manquant ses organes. Douleur. Il agrippait la lance et l’arachait de son corps. Toujours plus de douleur. Puis la sensation désagréable. Le froid. Et ce frisson.

Un monstre.

Se retournant vers le soldat qui vient de le planter, son corps agit sans que son esprit n’y prête réel attention et il lui haute la vie, la tête roulant au sol et son corps s’effondrant sur la pile la plus proche. Et la douleur continue. Deux sabre viennent de le traverser de part en part sans montrer la moindre pitié. Sa tête s’affale. Encore. Décidément ces corps était d’un inconvénient se dit il.

Et son âme abandonna le corps qu’il venait de perdre. Et plongea droit sur celui d’un de ses agresseurs qui poussa un cri strident d’effroie. Puis plus rien.
Son esprit, terrorisé par la vision qui s’offrait à lui fut dévoré et déchiqueter avant même qu’il ne comprenne.
Et arrachant le sabre du corps qu’il venait de quitter il le plongea droit dans le coeur du second agresseur qui s'éteignit dans un gargouilli incompréhensible. Et le repoussant d’un coup de pieds, il jeta la lame et souleva de nouveau la lance rouge qui accompagnait Sophie.
Il fallait la protéger. Sinon Jean serait mécontent. Et elle n’était pas encore revenu. Il lui fallait attendre.

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La guerre était finie. Tous avait quitter le champ de bataille. Tous sauf un.

Edwin.

Ou tout du moins ce qu’il restait de lui. Une coquille. Un être décharné se nourrissant des cadavres en attendant. Continuellement. Attendant quelqu’un qui ne reviendrait jamais. Un être que l’on disait être maudit. Un homme ayant été détruit.
Faisant face à un squelette de ce qui avait été autrefois une ravissante jeune femme, il attendait le retour de son esprit. Il attendait qu’on le laisse aller. Il attendait la fin. Et pourtant il la refusait.
Défiant toute logique.

Au milieu d’un désert, des ruines d’autrefois l’une des plus grandes cités gisait une âme en peine attendant patiemment le retour des morts...

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De longues années plus tard, c’est un Edwin décharné, détruit et moralement abattu qui revient à Cimmerium. S’ôtant lui même la vie non loin de la ville, il traîne difficilement sa forme éthéré jusqu’au temple. Là il manquera de peu de disparaître, faute d’envie de vivre et ce n’est qu’après mainte tentatives de persuasion qu’il accepte de reprendre un corps.

Ce dernier, d’apparence clairement féminine, est ravagé par des cicatrices, relent de son âme tourmenté gravé dans son corps. Il se languit et morfond puis disparaît simplement un beau jour de la cité céleste, ne laissant aucune trace derrière lui.

Allant de cité en cité, Edwin, tourmenté, s’adonne à tout et essaye d’oublier ce passé qui ne fait que le hanter. Boissons, drogues, abus physiques, il tombe dans la dépravation et le déni le plus totale, ne pouvant même plus supporter son propre reflet qui lui rappelle celle qu’il a perdu, celle dont il a partagé le corps et l’esprit.
Dans ces années de souffrances, il fait face à plusieurs crises émotionnelles à un tel points qu’il se met à se parler à lui même et une deuxième personnalité fait bientôt surface : Myryaluna.
Peu à peu, le duo, fatigué de s’affronter, apprend à se connaître (l’ironie) et finit par se sortir de cette boucle infernale grâce à un tournant inattendue :
le meurtre

Recevant comme une décharge d’adrénaline à chaque mort, ils deviennent vite accros, mais leur priorité s’opposent si bien qu’ils finissent par établir certaines règles :
Ils ne tueront plus sur ordre, mais purement de leur propre volonté
Ils tueront les personnes ayant un intérêt à être tué
Ils ne doivent pas laissé de témoin les ayant vu

C’est ainsi qu’ils procédèrent. S'entraînant peu à peu au maniement de la dague, ils apprirent de leurs erreurs et devinrent peu à peu redoutable. Leur magie se révéla notamment redoutable, encore plus que sur le champ de bataille.
Mais cela ne les comblait pas entièrement. Aussi, afin de diminuer les suspicions ils devinrent docteurs. Et afin de rajouter un moyen efficace de trouver de nouvelles cibles, ils décidèrent de devenir Gardiens du Temple de Delil. La foie était un concepte étrange, mais les personnes qui s’y adonnait offrait des motifs et des cibles toujours différentes si biens que l’ennui n’était jamais de la partie.

Il y eu bien de temps à autres quelques échec et quelques changements de corps, ainsi que des...laisser aller, notamment concernant quelques abus charnels, mais Edwin et Myryaluna étaient à présent bien trop impliqué pour ce rendre compte à quel niveau de débauche ils étaient rendu...