Guerre et Stupeur

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Guerre et Stupeur

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:: The Boss ::

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MessageSujet: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeDim 26 Mai - 15:57


Guerre et Stupeur Gweb

Vous ouvrez les yeux sur un monde sombre et gris. L'air vous paraît vicié et une étrange impression vous habite, comme celui d'un danger imminent. Où sont les soleils? Pourquoi les voix qui s'élèvent ne sont que des cris et des hurlements de rage ou de peur? Pourquoi ce qui aurait dû être un jour de fête ne semble plus qu'un souvenir lointain?

Autour de vous, plus rien n'est pareil. Quel est ce lieu? Vous ne reconnaissez rien de cette cité, rien de ces murs. Même le langage vous semble... différent parmi les cris. Vous n'êtes pas idiots et vous comprenez rapidement que vous vous êtes réveillé au cœur d'un tumulte. Une bataille? Une attaque révolutionnaire? Une guerre civile? Un rêve? Pincez-vous donc pauvre fou, et vous verrez que la douleur sera réelle.

Tout ne semble que chaos. Les civils se font rares autour de vous, la cité inconnue dans laquelle vous avez ouvert les yeux vous semble sur le déclin et déjà partiellement détruite.


Guisor Aguileas et Hinaya Osiris, vous vous retrouvez dans une ruelle, debout, au milieu des gravats et des décombres, à quelques mètres de l'un et de l'autre, dans la poussière d’un effondrement. Vous n'aurez pas le temps de regarder autour de vous qu’un sort de flamme manquera de l’atteindre, et vous êtes obligés de fuir. Face à vous, d'autres chemins en ruine à perte de vue... Et un groupe, visiblement armé, se dressera face à vous.

Deux choix s'offriront à vous (et vous n'êtes pas obligé de faire le même) : tenter de parlementer avec cet escadron armé qui semble porter une armure d'un autre temps ou bien votre instinct vous pousse à les fuir?


Pandora Vanes, tu te se réveilles dans un espace sombre, seulement éclairé par la flamme d’une bougie. Des bruits de voix et de heurts retentissent à l’extérieur, tu peux distinguer une entrée. Peu de chose t'indique où tu te trouves, à part les murs de marbre blanc et de nombreux tonneaux de liqueurs. L'air y est humide et froid. Tu comprends vite qu'il se passe des choses dangereuses à l'extérieur car la terre tremble et les murs vibrent au son d'attaques que tu ne peux qu'imaginer.

Deux choix s'offrent à toi : rester te cacher dans ce lieu finalement providentiel et tenter de comprendre ce qu'il t'arrive, ou bien sortir pour avoir où tu te trouves réellement et savoir ce qu'il se passe?


Qu'importe l'endroit où vous vous trouvez, vous n'êtes définitivement plus là où vous l'auriez espéré. Le temps est différent, l'heure, le lieu... et ce n'est ni un rêve, ni une illusion. Mais alors? Que vous arrive-t-il? A vous de prendre la décision de tracer votre route ou...

◈ ◈ ◈ ◈ ◈

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  • Vous devez attendre les consignes du messager après votre premier message.
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  • Vous pouvez, si vous le souhaitez, vous organisez avec les autres participants.
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Guerre et Stupeur 744275Sanstitre1
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:: La Rose d'Eridania ::

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Pandora Vanes
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Pandora Vanes
MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeVen 31 Mai - 15:46

C'est un homme à l'allure résolument guerrière qui s'approche de la jeune Vanes qui ne se doute guère alors, qu'il vient s'adresser à elle.

- Vous arrivez juste a temps ma dame, vous auriez été coincé dans l'achalandage. Je suis le général Agésilas, moi et mes hommes seront tout près pour la sécurité de votre loge si besoin.

Le regard rose de la belle se perd un instant sur les lignes noires qui parcours le crâne de l'homme. Elle n'en avait jamais vu de semblables. Bien vite cependant, elle abaisse son regard dans celui du militaire. Un bleu glacé, perçant, la demoiselle le trouve singulier et un brin intimidant. Elle n'a pas l'habitude de côtoyer des hommes d'arme. Elle exécute une brève révérence, ses mains délicates soulevant gracieusement les côtés de sa robe.

- Enchantée général Agésilas, je vous remercie de votre sollicitude et me repose sans crainte sur vos compétences.

Voilà qui était on ne peut plus sincère. La demoiselle n'avait rien d'une combattante et si la foule venait à s'agiter, elle ne saurait que compter sur les gardes présents. Avoir donc un général proche de sa loge était rassurant.

Elle détacha son attention du général lorsque le héraut annonça un nom qu'elle ne connaissait pas. Du moins, qu'elle avait apprit à peine quelques jours plus tôt. La curiosité la piquait au vif. Quel visage avait ce nom ? Quel homme serait ce Comte bâtard qui, sans le savoir, faisait parler de lui jusqu'à l'autre bout du pays.

Une allure militaire dans un pourpoint bleu, il était tout à fait certain que le nouveau comte du Béon n'avait pas passé sa vie dans les codes de la haute noblesse. Il saluait respectueuse le héraut et n'adressait qu'un bref signe de tête à l'assemblée curieuse qui cependant, l'eut bien vite oublié lorsqu'un nouveau carrosse fit son apparition. La Rose s'attarda pourtant, sur la démarche de l'homme qui s'écartait sans plus de protocole. Il était plus âgé qu'elle, cependant, il lui faisait l'impression d'un jeune noble faisant ses premiers pas dans un bal. Il ne connaissait ni les partenaires à choisir, ni les pas de danse appropriés.

Pandora se décidait à aller faire la connaissance du nouveau comte lorsque son regard tomba sur la silhouette gracile d'une jeune femme au visage familier. Si elle l'avait vu à son arrivée, elle serait allé la saluer plus tôt. Alana Carthaigh était une belle femme et sa longue robe, sobre et élégante, flattait sa silhouette longiligne. La jeune Vanes se demanda un bref instant si le tissu provenait de son propre duché avant d'affirmer que la robe en elle-même n'avait certainement pas été conçue à Vanes. Si la coupe était épurée comme l'aimaient les couturiers Heldaris, le décolleté plongeant était lui, peu apprécié des Heldarines.

Encore une fois cependant, Pandora n'aurait guère le temps de se rapprocher de la jeune femme blonde avec qui, pourtant, elle aurait apprécié converser. Le Roi était-il arrivé ? La jeune Vanes ne s'en préoccupe plus, comme tous les autres convives qui lèvent les yeux vers le ciel.

Cinq secondes et un clignement de paupière. Elle avait porté une main délicate à sa poitrine alors qu'un poids compressait sa cage thoracique. Une bouffée d'excitation ou de panique ? Elle n'avait pourtant pas d’appréhension spéciale, elle n'était que curieuse.. Peut-être aurait-elle du se soucier davantage des effets potentiels de la convergence.

Elle ouvre les yeux dans l'obscurité. Plus aucun soleil au-dessus de sa tête. Plus personne autour d'elle. Figée dans l'incompréhension, la Rose mets quelques longues secondes à saisir l'ampleur du phénomène. Elle entend les bruits d'une bataille juste au-dessus de sa tête. Les murs tout autour d'elle tremblent. Elle tremble à son tour. Se recroqueville brusquement, comme une enfant apeurée. Ce qu'elle était. Jamais elle n'avait été confronté à la violence, encore moins à la guerre.

Portant les mains sur sa tête, elle se concentre sur sa respiration. Reprendre son calme. Elle se remémore sa chambre d'enfant, le visage flou mais bienveillant de son sauveur à la crinière de feu. Cette image l'avait toujours aidé à se rassurer. Comme si il était son ange gardien, qu'il viendrait toujours la sauver si elle était en danger de mort comme elle l'avait été enfant. Sauf qu'elle était seule.

L'était-elle vraiment ?

- Y a-t-il quelqu'un ?

Sa voix frissonne alors qu'elle ne peut s'empêcher de trembler de la tête aux pieds. Aucune réponse. Ne pas paniquer, elle n'était plus une enfant malade. Lentement, elle se redressa. Remit les évènements dans l'ordre. Les astres allaient s’aligner, elle avait cligner des yeux, prise d'un léger malaise, elle avait rouvert les yeux ici. Ici. Où était-elle exactement ? D'une main fébrile, elle s'empare du bougeoir dans lequel brûle sa seule source de lumière.

Des murs de marbre blanc et des tonneaux de liqueur à en juger l'odeur. Rien d'autre ? Elle examine la pièce avant de se tourner à nouveau vers les tonneaux, elle s'accroupit à côté de l'un d'eux et inspecte le bois. Normalement, elle devrait y trouver gravées ou peintes plusieurs informations ; la provenance, la date de fabrication et le nom de la liqueur en question.

Ces informations récupérées -ou non si elles ne s'y trouvent pas-, la jeune femme se dirigerait vers l'entrée. Elle ne pouvait pas s'aventurer au dehors, elle n'avait ni arme, ni aucune défense.. mais, elle pouvait bien jeter un coup d'oeil.. Essayer de comprendre où elle était et qui se battait. Elle avait de solides connaissances en architecture et comptait bien les mettre en oeuvre. Elle avait aussi du mémoriser bien des blasons afin de reconnaitre toutes les familles d'Eridania et les plus importantes des nations étrangères.

Puis aussi.. il y avait de grandes chances qu'elle n'ait pas été la seule affectée par la convergence, puisqu'elle ne voyait pas d'autre coupable que l'alignement bien capricieux des soleils. Tous les autres phénomènes qui avaient accompagnés l'évènement avaient toujours toucher tous les êtres pensants d'Istheria. Alors.. peut-être qu'elle reconnaîtrait un visage au dehors, perdu comme elle.


Guerre et Stupeur Yi9y
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:: Reine d'Elusia ::

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Hinaya Osiris
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Hinaya Osiris
MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeDim 2 Juin - 2:18

Guerre et stupeurMais alors, dit Alice,
Si le monde n'a absolument
Aucun sens
Qui nous empêche
D'en inventer un ?
( The battle of the five armies → The Hobbit )
Cruel destin que d'avoir la chance d'être vivante pour assister à un événement aussi rare que le monde mais de ne pouvoir que contempler l'éternel néant. C'était là une punition divine, sans nul doute. La sienne.

La fatigue dévorait son corps tandis qu'elle tentait tant bien que mal de ne laisser rien transparaître sur son visage. Face à une reine, elle se devait d'endosser son rôle, son titre, bien qu'elle n'était pas d'humeur joueuse.
Il était alors évident qu'elle ne s'était pas déplacée aussi hâtivement jusqu'en Cebrenia pour admirer ce paysage unique. Il y avait là des desseins bien moins purs, il fallait craindre.

Mais alors que le ciel s'embrasait et que les discussions importantes étaient mises de côté, un sentiment d'oppression vint gagner le cœur de la reine. Sa partie bestiale lui criait au danger tandis que son bras droit, Yepa, tentait gentiment de lui décrire ce qu'elle ratait. Ses lèvres étaient tremblantes et ses mots incertains. Elle ne cessait de parler de rouge. Rouge comme le sang. D'après elle, il n'y avait pas là l’œuvre des Dieux mais bel et bien du mal lui-même. Elle aussi sentait ce pressentiment dévorer ses entrailles car cette couleur n'était jamais rassurante. Comme au lendemain d'une bataille sanglante. Une fois que les corps ont recouvert le sol et que les Dieux ont peigné le ciel de leur sang.
C'était de ce malaise-ci que le monde se déroba.

Les oreilles de la dame saignèrent tant le bruit vint écharper ses tympans. Elle ne voyait certes pas, mais elle entendait mieux que les Sindarins eux-même. Or, elle ne s'était pas attendue à tomber dans ce qui ressemblait à… Une bataille ?
Et puis l'air. L'air était irrespirable, même pour son odorat très peu développé. Elle toussota violemment dès qu'elle sentit ses pieds nus fouler la roche et la ruine.
Les cris étaient si déchirants, même pour elle et son cœur de pierre. C'était d'autant plus perturbant car elle ne les comprenait pas totalement, le langage étant différant de ce qu'elle avait pu entendre dans sa vie.

C'était comme un lointain rêve. Un rêve horriblement réaliste, certes. Mais tandis que la dame se demandait si la folie l'avait dévoré, une intense chaleur vint effleurer son visage. Heureusement pour elle, elle avait acquis quelques réflexes qui lui permettaient d'éviter d'être handicapée par sa cécité. Beaucoup de gens serait surpris de savoir à quel point le vent peut faire du bruit…
La dame était coincée dans son monde et ne remarqua même pas qu'elle n'était pas seule, ou du moins qu'elle n'était pas arrivée seule. Il ne fallut pas plus de quelques secondes après être atterrie ici pour qu'elle se relâche et laisse son visage se dégrader, accentuer par la poussière et la cendre qui tombait du ciel et des décombres.
Bientôt, ses pas la menèrent vers d'autres chemins. Elle n'était là que depuis quelques minutes et elle se retrouvait déjà face à ce qu'elle supposait être des soldats. Leur respiration paraissait suffisamment lourde pour qu'elle soit presque totalement certaine de ce qu'elle avançait.

Enfin, une chose était sûre, bien qu'elle ne savait pas où elle était le bon sens était universel : étranger impliquait forcément un danger. Une philosophie typiquement élusienne, certes, mais très efficace. Par ailleurs, elle n'était évidemment pas en mesure de jouer à la plus maline compte tenu de la situation.
Une aveugle coincée en pleine bataille sans arme et sans repère. On pouvait difficilement faire pire. Déjà méfiante par nature, il serait étonnant de sa part de faire preuve de diplomatie. Tant qu'elle n'était pas en possession d'une quelconque arme, la dame ne serait pas en mesure de discuter avec qui que ce soit.

« Fichue convergence. »

De nature très pieuse, il était surprenant qu'elle se permette de critiquer ouvertement les choix des dieux et bien plus encore ceux de sa déesse, Téneis. Mais lorsqu'il s'agissait de son peuple, elle ne savait pas faire preuve de discernement. Il était alors évident qu'elle commençait lentement à s'inquiéter si ce n'est angoissé.
Elle n'était pas au meilleur de sa forme, faisant s'envoler son calme et sa lucidité. Sa respiration était plus violente, ses gestes plus prudents, son ouïe plus aiguisée que jamais. Si seulement elle n'était pas tombée seule ici, elle saurait si son mal touchait tout le monde ou si tout ceci se passait vraiment dans sa tête. Peut-être était-ce ce nouveau pouvoir qui lui jouait encore des tours. Elle n'était plus certaine, depuis quelque temps, de ce qui était réel et ne pouvait donc pas être certaine de rien.

Par précaution, la dame choisit la fuite et se fut en un battement puissant d'ailes qu'elle s'échappa.
©️ 2981 12289 0
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeDim 2 Juin - 18:11

The Way / Zack Hemsey
Le rassemblement était digne d'une fourmilière. Les retardataires qui manquaient honoraient enfin l'endroit de leurs présences alors que la situation devenait de plus en plus tendu face a l'inconnu. Il n'était aucunement difficile de percevoir la peur dans la majorité des personnes présentes, l'agitation incessante sur leurs chaises, regard agité et même des conversations poussé qui rendait le moment encore plus ridicule qu'il ne l'était déjà. Les yeux du général ne cessaient jamais de bouger, il passait son regard d'un coin a un autre, d'une personne a une autre a la recherche de moindres choses a risque ou qui pourrait représenter un danger pour les personnes ici présente, les nobles voir même le roi.

Rien ne pouvait entraver la concentration du Terran, tout se passait autour de lui et il n'en porta aucune attention jusqu'au moment ou ce que tous attendait se produit. Guisor fut envahi d'une intense douleur au niveau du torse, tombant a genoux les yeux fermer, ses mains plaqué contre son torse. Durant quelques seconde, une langue de flamme se dirigeait directement sur lui, il venait d'avoir une de ses visions a la fois révélateur que d'une douleur intense. Il n'entendais toujours rien et la douleur disparu d'un coup, laissant que la confusion dans son esprit, mais au moment de les ouvrir il compris dans l'instant même qu'il devait bouger immédiatement. A genoux sur un monticule de pierre surélever, il se propulsa sur le coté avec ses mains et un élan, laissant place a une chaleur intense qui n'hésita pas a laissé un moyenne brûlure sur son avant bras droit.

Couché sur le dos dans un monticule difforme de pierre, le guerrier chercha son air dans la poussière et la chaleur ambulante qui l'avait frôler. Il prit un bon moment avant de se redresser et regarder rapidement autour de lui avant de guider son regard sur la troupe dans une ruelle tout près. Il se déplaça rapidement alors qu'un bruit loin d'être rassurant retenti derrière lui, les reste d'un mur allait lui tombé sur le crane et il n'allait pas laisser ceci se produire. Agile comme un félin, il gagna une zone près de lui ou rien n'allait lui tombé dessus tout ayant les inconnus armée en visuel.

-Quel idée génial, Convergence, les soleils de m...

La main sur le manche de son épée il balaya le ciel pour réellement se rendre compte qu'il y avait plus aucun des trois soleils. Les théories submergea son esprit en un claquement de doigts. Un ennemi du roi aurait il trouvé une puissante force perdu et aurait profité du rassemblement ?  Ses pensées fût tiré de leurs torpeurs par le coup de vent subite au visage par la chose qui venait de s'envoler devant lui.

-Comme j'aimera que tu sois la Raikes... Enfin si t'es toujours vivante.

Alors que les regards descendait doucement vers Guisor, il jeta un rapide coup d’œil a la brûlure sur son bras en crachant au sol. Il était en piteux états, ses vêtements déchiré et brûlé a certains endroit par la flamme, il avait quelques douleurs un peu partout suite a sa chute mais rien de bien grave. Guisor ferma les yeux et ouvrit ses paumes vers le groupe qui ne semblait pas vouloir approcher par l'apparition de deux inconnus sortie de nul part et d'une autre époque et qu'une des deux c'est tout simplement envolée devant eux.  Le Général laissa tout ses sens augmenté au point d'entendre parfaitement le rythme cardiaque des soldats devant lui. Il capta ce qu'il cherchait, en ouvrant les yeux il était de retour a la normal malgré le léger étourdissement.

-Toi la ! C'est toi qui commande le groupe ? Approche.

Fixant le soldat au rythme cardiaque plutôt calme face aux autres, il dégaina son épée d'un coup, pointant la pointe vers lui.

-Aller viens danser mon garçon !

A réellement être le chef du groupe, le défier et le tuer en combat singulier permettrais a Guisor de respirer un peu et gagner du temps. Il ne bougea pas, laissant la pointe de son épée dirigé vers lui, sans tenter quoi que se soit, il était même pas certains si ces hommes avaient compris ce que Guisor avait prononcé. Pour le moment la seule chose qui compte était de survivre et risque de n'e pas être particulièrement agréable.
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeLun 3 Juin - 0:52

Pandora, ton angoisse semble légitime dans un tel milieu, mais tu possèdes assez de sang froid pour tenter de trouver des réponses dans l'obscurité de cette horrible cave humide. Alors que tu inspectes les tonneaux de liqueurs, tu notes qu'il y en a qui provienne de différents horizons. D'une part parce que le bois des tonneaux sont différents, mais aussi les inscriptions faites aux fers rouges ou à la peinture sur d'autres : T-691; C-688 ou bien E-633. En tout cas, pour posséder une aussi grande quantité, cela signifiait que tu étais au moins dans une maison de petit bourgeois.

Tu prends des petites marches pour passer l'unique porte qui se présente, et cela confirme rapidement tes déductions. Tu te retrouve dans une habitation visiblement luxueuse. Des tableaux sont accrochés au mur, de riches babioles ornent les couloirs, des vasques et des amphores trahissent une époque ancienne ou tout du moins l'ancienneté des objets.

Tu explores donc cette maison une nouvelle fois, mais tu surprends - ou te fais surprendre - par un homme qui quitte la maison en hâte.


Plusieurs cas possibles :

[X] Tu interpelles cette personne pour lui demander ce qu'il se passe.

Le Choix de Pandora a écrit:
Alors que tu tentes d'interpeller la personne qui quitte cette maison, le visage qui se tourne est celui d'un homme totalement terrifié et abasourdi. Il ne réagit que peu au fait qu'une étrangère se trouve dans ses murs, mais tu constates qu'il tient dans ses mains quelques breloques qui devraient avoir de la valeur. Un voleur? Il ne te répond pas, mais appelle quelqu'un d'autres.

" Chérie! Les enfants! Nous ne pouvons rester ici! Ils arrivent! Les soldats arrivent! Prenez que le nécessaire, il faut partir! "

A ces appels, tu voies arriver une belle femme qui doit approcher la quarantaine, elle est bien habillée, comme une bourgeoise et deux petits garçons l'accompagnent. Ils ont les yeux rouges, sans doute ont-ils pleurés. La mère est pâle et pétrifiée de peur. Tu n'oublieras jamais le regard qu'elle te lancera, mais elle se détournera et fuit de la maison sans même refermer la porte. L'homme sera le dernier à s'en aller et trouvera la force de te dire qu'une chose unique :

" La cité est tombée!! Le roi est mort! Fuyez pour votre vie! Fuyez!! "

Tu as deux possibilités. Tu peux quitter la maison et sortir. Et dans ce cas là, tu découvriras une rue en ruine. Les bâtiments sont magnifiques, d’une ancienne architecture mais font pourtant récents. Plusieurs personnes s’échappent de leur maison, et des bruits de batailles, des lumières magiques proviennent des rues adjacentes.

Tu peux rester à l'abri et éventuellement te réfugier dans les hauteurs du bâtiments. En atteignant la plus haute pièce, tu pourras trouver une fenêtre qui donne vue sur la ville. Tu verras des fumées, des bâtiments écroulées, et des lumières magiques qui virevoltes dans tous les sens.

_ Tu préfères ne rien dire et laisser cette personne filer.



Chaque choix amène à une situation différente.

Une fois ton choix fait, envoie un mp au messager. Il te donnera le descriptif de ce qui se passe pour vous.


-----------------


On ne peut pas dire que tu es bien tombée, Hinaya, Reine Yorka. Tous tes sens sont en alerte et ton instinct animal a bien eu raison de te laisser entendre que tu étais dans une périlleuse situation. Tu as réussi de juste à éviter une attaque de flamme, au point que tu as l'impression de sentir le bout de tes plumes légèrement brûlées après ton esquive agile. C'était de toute justesse.

Tu fais le choix intelligent de prendre la fuite et d'éviter de te confronter aux soldats qui se dressent devant toi. Manque de chance néanmoins, ton agacement - compréhensible - ont été entendus par l'un des hommes présents.

" Hey toi! Ramène-toi ma jolie! "

Bien entendu que tu ne vas pas l'écouter! Mais à l'instant où tu prendras la fuite par les cieux, ce dernier lancera des sorts de glace dans ta direction. Il te faudra éviter près de 5 pics gelés... Mais tu ne voies rien. Tu ne sais pas où tu vas, bien que tu devines qu'il n'y a que des décombres au dessus de toi. La voie des airs n'est pas la solution, tu es trop exposé. Il te faudra revenir au sol si tu souhaites t'en sortir. D'autres soldats pourraient te prendre en chasse.


Plusieurs cas possibles :

_ Tu tentes encore de continuer par la voie du ciel en prenant le risque d'être blessée.

[X] Tu préfères regagner le sol, en sachant que tu peux toujours être potentiellement poursuivie par le soldat qui t'as vu.

Choix d'Hinaya a écrit:
Hinaya, tu as pris une bien sage décision en prenant la fuite, mais la chance ne sera pas de ton côté. Alors que tu survoles les cieux, en contrebas, tout n'est que gravas et ruines. Le quartier est entièrement dévasté... dommage que tu ne puisses rien percevoir de tes yeux inertes à la lumière. Ton royaume obscure te voile bien des informations alors que ton instinct, lui, s'enflamme.

En effet, alors que tu survoles cette ville inconnue, voilà que tu sens de la magie. Deux hommes sont à ta poursuite, deux soldats qui te lancent chacun à leur tour boule de feu ou lames venteuses. Heureusement que tu es une Yorka aguerrie, tu réussiras à les éviter bien que cela t'obligeras à retrouver le sol. Tu es trop exposée dans le ciel, il te faudra faire preuve de plus de discrétion dans ce monde inconnu.

Quand tu retrouveras le sol, tu n'auras que des décombres tout autour de toi et la poussière chatouille ton nez. Ne sachant pas où tu vas, tu tourneras en rond pendant plusieurs minutes en priant les dieux que tu ne fasses pas une mauvaise rencontre. Et tu seras entendue.

Tu vas tomber sur un groupe de civil, de deux ou trois personnes. Il ont compris que tu n'étais pas un soldat, pas une ennemie à l'étrange tenue que tu portes.

" Madame! Qu'est-ce... vous n'êtes pas de l'armée? Vous n'êtes pas soldat n'est-ce pas? "

Ils t'interrogeront encore sur ton accoutrement qui leur semble bien étrange - alors que toi c'est leur question que tu trouveras énigmatiques. Mais brusquement, des bruits de tirs vont les couper dans leurs interrogatoires. La peur se fait sentir.

" Il ne faut pas rester là! Ils arrivent! Ils ont dû détruire la porte! Fuyons! Venez! "

Leur voix est vibrante de terreur. L'un de te prendra la main pour l'entrainer avec lui dans sa fuite. Libre à toi de suivre ces pauvres âmes pour savoir ce qu'il en retourne. Peut-être pourrais-tu leur poser des questions en chemin? Mieux vaut eux que les soldats non? A toi de choisir. Partir ou rester.



Chaque choix amène à une situation différente.

Une fois ton choix fait, envoie un mp au messager. Il te donnera le descriptif de ce qui se passe pour vous.


-----------------


Le soldat qui est en toi reconnaît le danger quand il se tient devant lui, Guisor, et tes réflexes aiguisés t'ont permis de justesse d'échapper à une attaque que tu n'avais pas vu véritablement venir. Pour cause, tu ne sais même pas où tu as atterri mais tu sens l'odeur de la bataille. Tu la reconnaitrais à des millions de kilomètres.

Alors que tu pestes sur ta blessure et que tu analyses ton environnement, le petit escadron devant toi s'approche à ton appel et ils affichent une mine renfrognée et n'ont pas l'air de spécialement apprécié tes menaces. Les hommes qui sont derrière celui qui dirigent le groupe commencent à discutailler dans une langue que tu ne reconnais pas. Tu penses en saisir quelques mots, cela ressemble beaucoup au terrania mais ce n'est pas tout à fait ça.

Le chef de groupe te toise avec orgueil. Il a des cheveux gris, à l'air d'avoir la trentaine, des cicatrices sur le visage qui trahissent le combattant. C'est en observant d'un peu plus près que tu penses reconnaître le symbole gravé au niveau du cœur, sur l'armure : le symbole de Sharna. Il se met alors à prononcer un mot dans une langue que tu ne reconnais pas. Deux hommes s'échappent de l'escadron et ont l'air de poursuivre la jeune femme qui s'est envolée. Devant toi, il reste huit hommes. Tous bien armés, non blessés, et bien évidemment sans nul doute des combattants aussi aguerris que toi.

Le chef donne un nouvel ordre et chacun dresse les armes. Ce sont des soldats. Ils obéissent. Ils ne craignent pas le combat.


Plusieurs cas possibles :

_ Tu es un guerrier. Il est inconcevable pour toi de ne pas te battre. Mais est-ce vraiment judicieux alors que tu es tout seul? Tu tentes l'affrontement.

[X] Tu es un homme stratège. Tu sens que quelque chose ne va pas. Les affronter tous? Tu ne le pourras pas (mais tu pourrais en emporter quelques uns dans la tombe). Tu fais le choix de ne pas te battre (pas tout de suite en tout cas).


Chaque choix amène à une situation différente.

Conséquences face au choix 2 a écrit:
Le capitaine qui se trouve face à toi comprend, en un simple regard, la haine qui t'anime. Il la devine, il la ressent. Alors que tu vas persister en poser des questions, les hommes du capitaine continuent de parler dans une langue que tu ne comprends pas. Mais le meneur semble vouloir communiquer.

" Baisse les armes. "

Tu tentes de reculer ou de faire reculer les hommes qui sont devant toi. Mais le capitaine te répète la même chose.

" Baisse les armes. "

Voyant que tu n'obéis pas facilement, les sept hommes du cavalier (que tu déduis cavalier à cause du symbole) se mettent en joug et s'approche de toi pour essayer de t'immobiliser - parce qu'ils n'ont pas l'intention de te laisser partir. Il va s'en suivre un affrontement contre les sept individus. Tu réussiras en vaincre trois. Mais au moment où tu pensais t'occuper d'un quatrième, le Capitaine - bien plus puissant que ces hommes - arrive et use d'une magie d'absorption d'essence divine. Tu flanches quand tu sens tes forces se faire aspirer, et alors que tu possèdes le réflexe naturel de vouloir lui porter un coup, des menottes d'intras sont apposés sur tes poignets. Tu es privé de magie. Un des hommes te donne fourbement un coup derrière la tête pour t'assommer. Tu sens que tu te fais transporter.




Guerre et Stupeur 744275Sanstitre1


Dernière édition par Le Messager le Mar 4 Juin - 23:06, édité 1 fois
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeMar 4 Juin - 2:12

See What i've Become / The Old Wolf is Surrounded.

Un pied vers l'arrière, son épée dressé a la hauteur de sa hanche, son regard d'un bleu acier et profond croisa celui de son ennemi a abattre. Deux hommes ayant vécu de sang et de combat, face a face. Un cherchait a étudier l'inconnu alors que de son côté Guisor n'avait qu'un regard injecté de sang et eux le sourire fendu jusqu'au oreilles en imaginant comment il allait prendre sa vie. Ce long sourire effrayant disparu avec du dégoût alors qu'il attendait toujours son adversaire qui lui, de son côté ne bougeait plus et ordonna a Guisor de rendre ses armes dans une langue qu'il comprenait plus ou moins.

Le visage du guerrier repris de nouveau un sourire perturbant, remarquant quelques réactions sur deux des soldats les plus proches de Guisor. L'excitation parcourait ses veines, l'artère de son cou frappait avec force contre sa mince peau alors que son regard de prédateur croisait chaque soldats présent avant de revenir a ce qui semble être le capitaine de l'escouade. A nouveau les mêmes paroles ordonné précédemment et malgré les quelques réactions de stresse,  les soldats  n'étaient pas des bleus par leurs simples postures, la tenu de leurs armes et le plus dérangeant pour Guisor,  était la façon impossible a déceler dont le groupe faisait preuve n'étant jamais le boulet de celui a ses côtés.

Baissant son arme légèrement vers le bas, cessant de bouger, regardant le sol. Un grand sourire de satisfaction apparu sur le visage du Capitaine  durant qu'un faible instant alors que le Général venu d'ailleurs pris lentement une position de combat, la splendide épée dressé dans la main habille du guerrier. Reculant lentement pas vers l'arrière, les 7 soldats s'approchaient avec la ferme intention de ramener Guisor avec eux.

-Vous voulez mes armes soldats ? Venez les chercher.

Le capitaine pris un un pas de recule, son attitude n'avait pas changé, son regard cherchait quelque chose, quelques chose que Guisor n'allait pas avoir la chance d'étudier puisque allait être attaqué de tout les côtés.
Guisor tenta du mieux qu'il le pouvait de rester le plus mobile possible mais les débris partout rendais l'endroit digne d'un entonnoir pour Guisor.  

Le Loup d'Hesperia au pied du mur


Les soldats ne cessaient pas leurs progression vers le général  et le premier coup fut finalement porté.  Une tête de lance s'approcha a grande vitesse au niveau de son visage, la réaction fut instinctif et automatique. La longue lame en feuille de la lance passa son chemin jusqu'au débris de pierre ou se tenait Guisor.  Un autre soldat plus près du premier arriva très rapidement pour le soutenir, il tenta une attaque pointé au niveau du torse avec une épée courte.  Tournant sur lui même avec une agilité tout a fait incroyable, la pointe de l'épée continua son chemin dans le vide avant de simplement disparaître des mains du soldat qui avait sous estimé l'agilité de son opposant.  Frappant de sa paume sur le plat de la lame près de la pointe, son autre paume alla frapper avec violence la garde de l'épée dans un opposition calculer. L'épée du était aller terminer dans une fente de débris de pierre me laissant rien au soldat de comprendre ce qui venait de se produire puisque un long filet de sang abondant s’échappait de la gorge du soldat avant de écrouler.

Le temps avait continué comme a son habitude et Guisor ne perdit pas une seconde mais ses adversaires non plus il fallait dire. A peine le corps du premier mort confirmé avait pas encore touché le sol que Guisor reçu un violent coup au visage, le faisant basculer vers l'arrière sur les pierre casser et difforme. Il expulsa un long et douloureux soupir avant de comprendre ou il se situation de douleur.  Le doux bruit de l'acier qui s'entrechoque et la défaite de cette cité, tenez vous vraiment a mourir  pour rien.  Guisor n'était jamais en paix, il y avait toujours un soldats qui remplaçait celui qui venait d'attaqué toujours en ne laissant aucune chance ou temps a Guisor pour réagir. Il s'agissait d'un moment de peur que le général n'avait pas ressenti depuis longtemps. Il le savait qu'il était coincé et qu'il n'allait pas sortir vivant de cette cité en ruine mais il n'allait pas ce laissé abattre pour autant.

Bloquant un coup horizontal avec son épée et son Poignard, il eux la vitesse d'esprit de servir  du coup bloqué pour courir contre le mur et se repousser  contre un des soldats pris de surprise par la rapidité et fluidité de l'action. Les deux guerriers termina au sol, celui du côté des Cavalier avec l'Épée de Drake en plein coeur. Laissant son épée dans le corps, il se retourna vers un autre soldat qui approcha derrière lui et le poignard traversa le peu de distance dans l'air avant de se loger dans la gorge non protéger, laissant un corps paniqué se tenir la gorge et se vider de son sang.

La haine que Guisor portait en lui n'était pas la haine qu'un enfant porterait a sa mère. Cette haine était resté caché au plus profond de son coeur a sa sortie de Umbriel par Dreak, mais aujourd'hui elle fit surface a nouveau. Ne perdant pas une seconde il se retourna vers le corps ou son épée était planté et sans crier gare une sensation de faiblesse l'envahir. Cherchant a sortir l'épée avec ses dernière force , il perdis l'arme par manque de force avant de tomber genou, fixant celui responsable de son état, le capitaine. Ne pouvant plus rien dans cet état, la honte l'envahi immédiatement et les derniers mots prononcés avant de recevoir un solide coup derrière le crane

-Allez vous faire voir Raikes, vous ne me verrez pas mourir.

Il ne comprenait pas pourquoi c'était a elle qu'il pensait alors que sa vie risquait de se terminé. Sa réflexion se termina en même temps que le violent coup qui l'envoya inconscient.
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeDim 9 Juin - 2:10

Guerre et stupeurMais alors, dit Alice,
Si le monde n'a absolument
Aucun sens
Qui nous empêche
D'en inventer un ?
( The battle of the five armies → The Hobbit )
La voix d'un homme vint briser le silence du chaos. Elle ne comprenait certes pas le langage du prétendu soldat mais les orduriers ont étrangement une manière de communiquer qui est universelle.
Un déferlement de magie vint chatouiller les sens de la dame et bientôt, elle dût esquiver des sorts pestes. Elle entendit l'air se fendre en deux et parvint ainsi à éviter de se faire embrocher par une lame ou se faire brûler par la chaleur d'un feu. Ses narines se retroussèrent alors machinalement au fur et à mesure qu'elle ravalait sa rage. Elle aurait voulu déguster ses malotrus pour leur apprendre la politesse mais voilà son instinct de survie avait toujours été plus puissant que sa colère. Elle rapprocha ses ailes de son corps et plongea bientôt en piquée vers le sol. Aussi rapides étaient ces pauvres bonhommes, ils ne pourraient pas la rattraper dans la poussière qu'elle venait tout juste de réveiller après son passage et tous les décombres. Elle ne cherchait pas le combat ou du moins pas tant qu'elle ne comprenait pas la raison de son saut dans l'espace. Elle craignait que la colère de sa déesse Téneis gronde si elle commettait une erreur. Elle l'avait peut-être emmené ici volontairement alors elle ne voulait pas risquer de laisser échapper l'opportunité qu'elle lui avait lancé en jouant son rôle de deuxième vie.

Protégée au sol, la dame retint un éternuement tant la poussière était importante. Ses pieds peinaient à trouver un appui ; elle était seule face à la ruine. Mais cette odeur et ce paysage lui étaient familier. Elle avait l'impression d'avoir été téléportée des années auparavant alors qu'elle pillait des bateaux par centaine. Il n'y avait alors que le chaos dans l'air.
Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas ressenti une telle oppression contre sa poitrine, un tel sentiment d'impuissance. Elle errait lamentablement, un goût amer dans la bouche. Ainsi perdue, elle ne pouvait que confier son sort à sa déesse. Ses lèvres bougeaient lentement tandis qu'elle murmurait des prières ; sa vie ne lui appartenait plus depuis des lustres alors elle n'avait pas le droit au repos éternel.
Elle se battrait si on la forçait.

Tandis que la dame commençait lentement à abandonner l'idée de trouver quiconque dans tout ce désordre, elle entendit un groupe de personnes se dirigeait vers elle. Elle laissa échapper un soupir de soulagement et vint accélérer le pas pour les rejoindre. Et à l'instant où elle entendit leur étrange accent et leur langue trafiquée, elle sut qu'ils ne pouvaient être que des civils. Pour autant, elle restait sur ses gardes car elle n'était pas une adepte des mauvaises surprises. Pire encore, ils semblaient louches car ils posaient trop de questions sans queue ni tête. Hinaya était certes extravertie dans son choix de vêtements mais de là à la traiter d'étrange… Il y avait décidément quelque chose qui clochait chez eux.
Mais la dame n'eut pas le temps de réfléchir à quoi que ce soit qu'elle fut attirée en avant par ces étranges personnages. Malheureusement, ces vieux instincts la poussaient à refuser leur requête d'un geste violent. Elle avait toujours fait plus confiance en la solitude qu'en qui que ce soit. Et il était difficile de lui en vouloir. Elle ignorait où il l'emmenait et préférait éviter les mauvaises rencontres.
Elle n'avait compté que sur elle-même durant des décennies : ça ne changerait jamais.

À l'instant même où elle lâcha la main de cette personne, elle sut aussitôt que les secondes étaient comptées. Elle se précipita alors derrière un énorme rocher afin de se cacher. Elle tomba nez à nez avec un corps visiblement étant donné l'odeur. Elle ne se fit pas prier et le fouilla d'une main experte. Une dague suffirait, elle pouvait compter sur sa magie bien qu'elle avait toujours préféré le toucher des armes.
Elle toucha le pactole : une dague sylphide.
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeDim 9 Juin - 20:16

La peur s'est emparée de la ville et de ses habitants. Elle est partout présente, presque palpable. L'homme interpelé est sans doute le propriétaire de la maison. Sa famille le rejoint en hâte. La panique anime leurs mouvements.

La ville était tombée. Des soldats arrivaient.. Pas les gentils. Si tant est qu'il y en ait jamais eu. Le roi était mort.

Pandora marque un mouvement de recule, choquée. Comment ne pourrait-elle pas l'être ? Un instant, l'image d'Heldor en ruine, du corps pâle et froid du Roi Mannus hanta son esprit. Elle se secoua rapidement alors que la petite famille fuyait la maison. Elle n'était pas à Heldor, plus non plus à Hesperia. Leur roi n'était très certainement pas son roi. C'est sans plus réfléchir que la jeune fille en robe d'apparat s'empressa de sortir de la maison comme cela lui avait été conseillé. Si elle restait prisonnière de cette maison alors que des soldats arrivaient pour "finir le travail".. Elle ne pouvait qu'en frisonner d'effroi.

Avait-elle plus de chance de sauvegarder sa vie et sa vertu au-dehors ? Dans les rues saccagées d'une ville inconnue ? Elle ne savait guère vers où fuir mais.. l'évidence s'imposa; aller à l'opposer de ces explosions de magie qui embrasaient le ciel.

Tout en jetant des regards apeurés autour d'elle, la jeune terrane tâchait de reconnaître l'endroit où elle se trouvait. Cette architecture lui rappelait quelque chose. Comme si elle l'avait déjà vu quelque part.. Ou du moins, comme si elle avait déjà vu cette inspiration autre part.

Elle couru dans l'espoir de rattraper la petite famille. Sa condition physique et ses vêtements ne lui permettaient cependant pas de faire d'excellentes performances. Cependant.. elle tenait à être avec eux. D'une part parce qu'il était rassurant d'être avec une famille. Et d'autre part parce qu'elle avait perdu espoir de trouver un visage familier dans toute cette agitation. Puis, si ils se trouvaient en danger, elle pourrait toujours user de sa magie pour les protéger.

L'idée qu'elle puisse mourir ici, sans avoir compris quoi que ce soit, ne lui effleura l'esprit qu'une fraction de seconde.. Suffisante pour qu'elle hâte le pas et se concentre sur sa survie. Dans un coin de son esprit restaient graver les lettres et chiffres découverts sur les tonneaux. Plus tard, elle rassemblerait les pièces du puzzle, pour le moment.. Elle devait survivre.
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeDim 16 Juin - 13:10

Guisor, tu es un homme solide, assez pour que ton inconscience ne soit pas complète. Tu te sens épuisé, mais uniquement parce que le capitaine de l'escadron ne s'est pas fait prié pour te vider de ton essence divine. Ton crâne te fait mal et tu as l'impression qu'un tambour te martèle. Les cliquetis métalliques des armures te semblent insupportable alors que tu sens que l'on traine ton corps comme un sac.

Deux soldats te soutiennent pas dessous les bras et te tire. Tes bottes raclent le sol poussiéreux. Tes mains sont enchaînées, tu sens un métal froid à tes poignets et pas n'importe lequel : de l'intra. Voilà bien ta vaine. Ils ont joués les fourbes et maintenant ils te privent de ta magie. Tu dois vraiment les effrayés pour qu'ils en soient arrivés là. Mais pourquoi ne pas t'avoir tué tout de suite?

Tu arrives légèrement à ouvrir les yeux, et tu constates que la cité dans laquelle tu es, le paysage n'est que chaos. Des maisons brûlent, il y a des cadavres partout, la poussière t'irrite les narines. C'est même avec dégoûts que tu verras une poupée de chiffon ensanglantée, sans doute le jouet d'une petite fille morte trop tôt.

Tu finis par te rendre compte que l'on te traine jusqu'à un camp. Il y a des dizaines de tentes érigés, sales et des soldats partout. Pendant un instant, tu penses avoir reconnu un étendard cimmérien. Ils étaient donc venu mener la guerre? Est-ce que leur victoire contre les cavaliers de Sharna leur avait donné autant d'ambition? Non... impossible... tu es certains d'avoir combattu un homme avec un symbole de cavalier... ou était-ce ton imagination? Les soldats semblent rompus par la bataille, crasseux pour certains. Difficile de savoir véritablement dans quels camps ils se trouvent. A un moment donné, tu penses même avoir l'esprit qui se perd : parmi la foule de soldat, tu penses avoir vu une femme, une chevelure blanche, une faux rouge comme le sang. Elle t'a brièvement jeté un regard d'une triste indifférence.

Là, on t'assoit de force sur un tabouret, et le capitaine hurle des ordres que tu ne saisis pas à ses hommes. On te balance un seau d'eau froide sur la tête, pour obliger à te réveiller.

" Espion!!! Pour qui? Pour qui tu travailles? "

Au moins maintenant, tu savais ce qu'il voulait de toi. Combien de temps tu tiendrais face aux questions et aux coups?

******************

Hinaya, tu n'as foi qu'envers les dieux, pas les hommes. C'est ainsi depuis toujours et plutôt que suivre ces inconnus, tu jettes leurs aides. Ta prudence es bien évidemment louable mais te sauvera-t-elle la vie? Ces gens ne comprennent pas ton soudain mépris, ils ne comprennent pas pourquoi tu n'acceptent pas leurs mains tendues.... mais ils ne chercheront certainement pas à le savoir.

" Et bien, si vous voulez mourir! Mourez donc toute seule! Dépêchons-nous de retrouver les autres rescapés! Les soldats vont nous mettre la main dessus si on attend! "

Ces gens ne te prêtent plus aucune attention, ni à ton drôle de comportement, ni à ton sort. Tu t'en remets donc à toi même et te caches tout près de là. Tu tombes sur un cadavre que tu dépouilles et tombe sur une dague dont tu reconnais la manufacture. Les ciselures sur la garde en sont la preuve. Mais serait-ce suffisant pour t'aider?

Pas le temps pour toi de le savoir, tu entends à nouveau des sifflements dans l'air. Tu reconnais l'odeur de la magie. Cela fuse dans le ciel et heureusement pour toi que tu es au sol. Mais à chaque attaque, un tremblement. Un tremblement, et la poussière se soulève, les murs vibrent et s'écroulent. Il n'y a aucun endroit sûr.

Au même moment, les deux soldats qui avaient été envoyés à ta poursuite ont réussi à te rattraper. Tu avais volé vite, mais visiblement, ils étaient capable de l'être tout autant.

" Alors le moineau? On pensait nous échapper? Vient qu'on te déplume! "

Mais alors qu'ils s'apprêtaient tous les deux à te lancer une attaque, une autre surgit de nul part. En effet, un énorme lierre était sorti de terre et s'était saisi de l'un des soldats, l'enserrant dans sa tige et commença à le secouer de toute part. On entendait même le bruit de ses os se briser sur le sol, à chaque fois que la liane l'envoyait s'écraser.

Ami ou ennemi? Cela te laisse au moins le temps de t'occuper du second. Et une fois que cela sera fait, tu entendras une voix de vielle femme pas loin.

" Psssss.... par ici....  Venez!! D'autres ne vont pas tarder! Je suis peut-être vieille, mais j'ai encore de la ressource! Vous ne pourrez pas fuir bien longtemps si vous restez à découvert. "

Sages paroles que voilà. C'était sans doute cette femme qui t'avait aidé. Sa tête dépassait d'une petite ouverture, un petit massage qui s'était formé entre deux chutes de murs. Sans doute voulait-elle t'emmener à l'abri, une cache loin de cette place maudite. Elle ne te forçait pas la main et sa voix était rassurante. Peut-être que ça te coûterait rien de la suivre. Elle t'avait aidé après tout.

******************

Ne pas être seule. C'était peut-être là, la clef de la survie. Et tu sais pertinemment qu'il serait déraisonnable de se laisser piéger dans une maison, juste pour avoir le confort d'une sécurité éphémère. Pandora, te voici donc à la poursuite de la petite famille. Tu les voies devant toi, courir, et courir comme si la mort était à leur trousse.

Tout autour de toi, tu voies des gens, de toutes natures, quitter leurs maisons. Tu penses même voir certains qui profitent de la peur pour piller au passage. Certaines âmes sont sans scrupules, qu'importe la situation. Cela se bouscule et les gens deviennent fous quand la peur les dirige. Tu entends les hurlements alors que tu te concentres pour rattraper la petite famille que tu avais rencontré quand soudain...

BOUUUM!

Un énorme fracas retentit! Tu n'as pas eu le temps de voir ce qui a été projeté, mais tout un bâtiment s'est effondré au bout de la rue, juste devant toi, au même endroit où fuyait... les gens que tu poursuivais.

Les hurlements fusent de plus belles et cela t'arracherait le cœur. Toute cette détresse était un supplice pour tes oreilles délicates. La poussière s'élève et arrive comme une vague dans ta direction. Et d'autres bruits... d'autres cris. Mais ces hurlements sont rapidement étouffés. Tu reconnais le bruit de pas métallique sur le pavé, tu reconnais cette rythmique digne d'une armée. Tout doucement, alors que la poussière s'efface,, des cavaliers noirs apparaissent. Un escadron entier. Ils marchent droit devant et égorgent ceux qui se trouvent sur leur chemin.

La peur t'envahit et c'est bien normal. Que vas-tu faire? Fuir? Leur tenir tête? Mourir face à eux? Que les dieux t'envoient leur aide. Tu es pris au piège!

Mais si tu te retournes, si tu repars dans l'autre sens, tu entends d'autres pas militaire, d'autres soldats, un autre escadron dont les armoiries sont différentes. Ils tiennent un étendard rouge et or, il y est symbolisé une couronne à cinq branches. Tu es une femme éduquée, tu connais ce symbole, tu l'as déjà vu dans les livres : les armoiries de Théodoris 1er.

Cependant, tu n'as pas le temps de t'extasier, tu te trouves entre deux armées ennemies. Que vas-tu faire?

******************

Vous avez une semaine pour répondre.
bg




Guerre et Stupeur 744275Sanstitre1
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeMar 18 Juin - 14:50

Il s'était effondré. Son monde tout entier, s'était effondré. Cela faisait déjà plusieurs longues minutes. Plusieurs heures peut-être ? La notion de temps l'avait quitté. Piégée dans un cauchemar, la Rose s'enfonçait un peu plus dans les ténèbres d'une guerre à laquelle rien de pourrait l'avoir préparé.

Il s'était effondré. Ce mur. Cette façade. Ce bâtiment. Tout entier. Comme un château de cartes, soufflé par un enfant malveillant. Là où se tenait l'homme qui l'avait averti, sa femme et ses deux enfants.. Là où se trouvait cette famille que rien n'avait préparé. Là où courraient tant d'âmes innocentes piégées.. Il s'était effondré.

Le fracas est suivi par les cris des quelques survivants. Une vague de poussière recouvre la jolie robe désormais froissée et déchirée par endroit. Quant à sa porteuse.. ce n'est plus qu'une statue décolorée. Ses yeux sont grands ouverts. Ils n'ont pas cligné. Sa poitrine est restée figée, son souffle, s'est envolé.

Bouge.

Ils étaient là. Un instant plus tôt. Un si bref instant plus tôt. N'aurait-elle pas pu les protéger ? Si elle avait ériger un mur, si elle avait usé de sa magie. Tout s'était passé si vite. Il n'y avait pas eu de craque, pas de grincement, pas d'alerte.. Si elle avait été plus rapide..


Bouge.

Et si, par miracle, ils n'étaient pas morts ? Peut-être pourrait-elle les soigner ?

Elle fit un pas. Un seul pas avant de se figer. Les cris de détresse se taisent, les uns après les autres. Au rythme terrifiant d'une marche militaire. Le métal claque contre les pavés. Dans la poussière qui retombe, des silhouettes noires. Des épées rouges. Et le silence.

Plus rien n’atteins plus son cerveau alors que ses jolies yeux roses restent grands ouverts face à l'horreur. La jeune fille est figée par la peur. Ancrée au sol par le poids d'une fatalité qui l'écrase. Ils avancent et égorgent les pauvres civils qui avaient survécu jusqu'ici.. Ils avancent et elle reste. Elle va mourir.

Bouge !

Dans son dos résonnent d'autres pas, du métal contre les pavés, encore. Ainsi elle est cernée ? L'idée de s'enfuir.. n'avait pas réussi à se frayer un chemin au travers du mur de terreur qui emprisonnait la jeune femme. Elle se tenait droite face à la mort mais ce n'était en rien de la bravoure.

Puis, son regard croisa celui d'un cavalier noir. Il ne la quitta pas des yeux lorsque, lentement, il dégaina à son tour une lame déjà maculée de sang. Celui-là.. Celui-là la tuerait.

BOUGE DE LA CRÉTINE !

Soudain sa cage thoracique se soulève, l'air afflue dans ses poumons et son sang ne fait qu'un tour. Elle tressaille, fait un pas en arrière, manque de chuter. Elle retrouve difficilement son équilibre alors que ses prunelles se portent sur l'étendard qui s’avançait dans son dos. Rouge et or. Les couleurs des Vanes. Un souffle d'espoir embrase son rythme cardiaque. Mais ce n'est pas un lion ailé qui orne le tissu. Une couronne à cinq branches. L'emblème de Théodoris 1er, dernier roi de Taulmaril.

Comment tout cela était possible ? Pourquoi cet étendard, à cet endroit ? Pourquoi cet endroit ? Le roi.. Le roi est tombé. Ce pourrait-il...

Pandora trébuche, dans son crâne les questions resteront sans réponse, noyées par l'urgence. Elle doit bouger. Se cacher. Courir. Le choix n'est pas une option. Elle fuit les cavaliers noirs, longe les murs vers les soldats de Théodoris 1er. La rose n'était plus que l'ombre d'elle-même, une âme égarée, terrifiée, ses yeux grands ouverts ne semblaient plus voir la lumière du jour. Ses mains s'appuyaient sur le mur à côté d'elle, pour la tenir debout, ses jambes tremblaient, mais elle avançait. Si elle trouvait une rue transversale, elle s'y engouffrerait surement. Sinon.. elle irait jusqu'à ces soldats qui avaient prêté allégeance et juré de protéger cette ville et ses habitants.. Jusqu'à la fin.

Et la fin était proche.


Dernière édition par Pandora Vanes le Mer 19 Juin - 19:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeMer 19 Juin - 15:17

Esprit Tourmentée
Zack Hemsey - Vengeance Is Coming

Comment la situation avait elle tournée ainsi. Il n'avait même pas prit le temps de comprendre ce qui venait d'arriver qu'il avait plongé au combat tel ses anciens et vils instincts. L'homme qu'il était avait disparu au moment ou une langue de flamme se dirigeait vers lui et qu'il croyait avoir vu l'insigne des Cavaliers. Lui qui était pourtant calculateur et d'un calme glaciale, avait tout lâché pour laisser la partie indompté et sauvage prendre le contrôle.

Umbriel, cet endroit qui changea Guisor a jamais allait le suivre toute son existence. La situation actuel était un retour dans le passé. L'épuisement, la douleur et le sentiment de faiblesse. Il se sentait comme avant, bien avant que Dreak lui sauve la vie. Ses pieds frottaient contre le sol rocailleux, sa tête lui martelait telle un forgeron avec son enclume. Il pouvait sentir les deux soldats qui le retenait par les épaules ainsi que les entraves d'intra qui bloquait toute utilisation d'essence, intérieurement Guisor hurlait comme un dément alors qu’extérieurement, il ne pouvait que lever la tête, semi conscient et épuisé.

Guisor se sentait stupide, idiot, de tout les insultes possibles envers sa personne. Lui qui était un guerrier d'exception et fin tacticien, avait été vaincu de dos en traite, alors que ses ennemis tombaient un a un face a sa lame. Il avait négligé les lieux et n'avait pas respecté son plan initial de battre en retraite en continue gardant ses adversaires constamment en face de lui. Bien sur que non, acrobatie par si, belle petite dance par la et pourquoi pas un lancé du couteau avant de finir dans les vapes. Pourquoi l'avaient il laissé vivre alors qu'il venait de saigner froidement et sans poser de question trois d'entre eux ? Quelques chose n'allait pas.

Le sang, les corps et débris avait recouvert la ville ou Guisor était situé, La poussière qui lui arracha les narines et la gorge laissa une amertume de mort et désespoir dans l'esprit du guerrier. Un cris strident pouvait être entendu dans sa semi conscience, une femme qui hurlait de pitié avant de se taire a jamais, sans doute exécuté comme un animal. Une poupée ensanglanté fut la dernière chose que Guisor remarqua avant de fermer les yeux, incapable de ce qu'il voyait, mais aussi de sa position dans la situation. Une colère intérieur d'une intensité jamais ressenti l'avait envahi. Une colère qui malgré l'épuisement et la douleur, venait de lui redonner de l'énergie. Les dents serrer, il tenta de reprendre pied et de repousser les hommes qui le traînait, mais rapidement l'un des deux ne fit que resserrer la prise sur son épaule avec plus de vigueur et force pour rappeler a Guisor qu'il était complètement hors combat.

Alors que sa tentative de reprendre sa dignité fut un échec, Guisor se laissa complètement tomber dans les griffes des deux hommes et tenta d'ouvrir a nouveau les yeux. L'incompréhension et stupeur se chamboulait dans son esprit. Venait il de rêver ou un étendard de Cimmérien se tenait planté dans l'étrange camps ou il fut mener. La panique venait de saisir le pauvre Terran enchaîné. Il ne comprenait plus rien d'ou la raison de sa panique, lui qui était habitué a tout contrôler en jouant avec les variable dans le courant de sa vie, ses batailles et voir même discutions. Il était maintenant qu'un simple prisonnier humilié et désabusé.

Toujours transporté tel un vulgaire chiffon, le mélange d'émotion habituellement absent, avait enflammer le coeur du guerrier. Il combattait entre le gladiateur d'Umbriel et celui qu'il était a présent. Un lourd combat se produisait dans son esprit jusqu'au moment ou un mouvement sec et douloureux le ramena brusquement a la dure réalité, il était toujours prisonnier. A ce moment une silhouette se démarqua du lot. Les soldats épuisé et recouvert d'un mélange de boue et de sang circulaient dans le camps composé de tentes et de soldats usé par le combat.

Des cheveux blanc comme la neige suivit d'une Faux d'un rouge agressif comme si l'arme avait du sang qui la recouvrait en permanence. Le regard qu'elle avait envers le guerrier tombé était froid et surtout d'une indifférence que Guisor connaissait bien puisqu'il agissait souvent ainsi dans la vie. Cette apparition ne tarda pas a disparaître alors qu'il fut brusquement soulevé pour être installer sur un siège peu confortable. Il ferma a nouveau les yeux enfin assis. L'épuisement, la fatigue et la douleur avait fait chuter Guisor a un état de survie, il était conscient que par sa robustesse et sa force mental qui criait sans cesse '' Survie''

-Delil...Ce n'est pas de cette façon que je voulais quitter ce monde. Bientôt mon enveloppe va rejoindre la terre, je vais te retourné ce que tu ma offert...

Un homme tel que lui prier Delil. Dure a croire mais la était l'un de ses secret les mieux gardé. Le pendentif a son cou glissa entre ses doigts avant de sombrer lentement dans le tunnel sombre et froid de l'inconscience.
Le Vieux Loup Enchaîné

Un jet d'eau glacial tira Guisor de son lent périple vers l'inconscience. Le retour a la réalité fut brutal mais le guerrier resta Stoïque, clignant seulement des yeux pour écarter l'eau avant de recevoir des postillons de salive en plein visage par le Capitaine qui hurla de lui révéler pour qui il travaillait comme Espion. L'eau perlait du nez de Guisor et la fraîcheur lui avait fait des plus grand bien et l'avait parfaitement réveillé, il passa même sa langue sur sa moustache pour récupérer quelques gouttes pour sa langues assécher.

-Merci ! Merci pour l'eau, j'étais assoiffé et frappé de fatigue, ceci ma bien réveillé ! Vous en avez encore ?

Le ton de Guisor était moqueur, sarcastique et soudainement enjoué, comme si le Terran venait d'être saisi d'une bouffé d'énergie. Sa réponde ne tarda pas a faire ressortir les veines du front et la tempe du Capitaine qui ne tarda pas a envoyer son poing dans l'estomac du prisonnier. Guisor serra les dents et perdis souffle quelques instant, mais se redressa sans pour autant brocher. Il fixa le capitaine droit dans les yeux, exactement comme la première fois ou Guisor et lui se sont croisé avant sa capture. Le guerrier regarda a droite et a gauche avec paresse, examinant rapidement ce qui l'entourait maintenant qu'il en avait la pleine, enfin presque, capacité a comprendre ce qui l'entoure.

-Pour qui je travail ? Ta maman, elle ma demander de te dire que tu l'avais beaucoup désappointé... Vous avez même pas fini le boulot correctement !

A peine sa phrase terminé que le revers d'un gant métallique frappa Guisor a la mâchoire, le faisant vaciller du sens du coup. Un soldat derrière lui ne tarda pas a retenir Guisor par les épaules et le maintenir sur le siège ou il était. Il cracha du sang tout en portant ses mains attaché a sa mâchoire, la massant avec une expression de douleur.

-Vous avez interférer dans mon opération pour localiser les dernières têtes hauts placés de la citée. Quoi de mieux pour traquer qu'un seul homme qui n'est aucunement d'ici. Mais vous venez de tout briser mes efforts avant de me frapper dans le dos tel un lâche.

A nouveau Guisor plongea son regard dans celui du Capitaine qui l'interrogeait. Le mensonge avait sortie comme de l'eau de sa bouche sans la moindre hésitation, une autre belle chose chez Guisor est son absence d'empathie qui lui permet de dire ce qu'il veut, voir ce qu'il veut et faire ce qu'il veut sans avoir le moindre remord, hésitation ou culpabilité.Il ne pouvait pas rester enchaîné a rien faire.


Dernière édition par Guisor Agésilas le Dim 23 Juin - 23:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeVen 21 Juin - 2:06

Guerre et stupeurMais alors, dit Alice,
Si le monde n'a absolument
Aucun sens
Qui nous empêche
D'en inventer un ?
( The battle of the five armies → The Hobbit )
Le temps semblait s'écouler avec une rapidité aussi insensée que sa situation. Ses oreilles sifflaient, tranchantes comme des lames de rasoir. L'air se fendait à nouveau en deux et bientôt, ses narines vinrent lui signaler la présence de cette odeur enivrante : de la magie, derrière la poussière omniprésente. L'air en était saturé si bien qu'elle dût éviter de prendre une trop grande respiration.
En temps normal, la dame pouvait sentir très nettement le monde qui l'entourait. Comme si elle le voyait réellement. Or, en ce jour, tandis que ses sens étaient plus aiguisés que jamais, le monde tremblait, vibrait, s'écroulait sous le poids des attaques incessantes. Elle se sentait prisonnière d'une bataille qui ne la concernait pas, elle se sentait injustement prise dans une autre guerre.

Et ce fut à cet instant précis que les deux soldats réapparurent.

Hinaya n'était pas une adepte du meurtre, ayant des doigts bien plus habiles pour la torture que pour la laideur d'un assassinat. Elle répugnait à l'idée d'ôter la vie à un être, ayant un respect infini pour les dieux, mais il y avait une certaine hypocrisie dans cette pensée. La dame ne se gênait pas pour supprimer les personnes qui dérangeaient ses plans et se mettait en travers de sa route. Or, il se trouvait que ces deux soldats semblaient d'humeur à l'importuner. Elle ignorait si elle était capable, dans son état et dans sa situation, de se frotter à ces derniers mais elle était certaine qu'elle n'abandonneraient jamais. Sa colère la porterait au-delà de ses capacités.

Mais tandis qu'elle s'était préparée au combat, elle entendit le sol vibrer. Et bientôt, quelque chose s'échappa de la terre. Aussitôt, la dame sut qu'elle faisait face à la magie puissante d'une personne. Le son mélodieux d'os entrain de se briser vint lui chatouiller l'oreille. Et alors, elle sut. Elle sut qu'elle devrait être rapide, très rapide. Ainsi, elle éteignit ses oreilles. Rare était les fois où elle osait prendre ce risque. Mais cette fois-ci, elle comprit qu'elle était tombée en pleine guerre et que le risque était déjà venue à elle. Elle économisa son essence divine afin d'utiliser un autre de ses pouvoirs. Elle n'était pas une très grande adepte de la magie pour des raisons pratiques, mais cette fois-ci, elle n'avait que très peu de solutions.
Elle diminua la résistance de l'air autour d'elle afin de pouvoir sprinter rapidement. Elle se poussa même en avant en générant un courant de vent derrière elle afin de se propulser vers l'avant. En quelques instants, elle se trouva ainsi en face de l'homme, bien qu'elle ne le savait pas. Aussitôt, elle ralluma une demi-seconde ses oreilles afin de calculer la position de l'homme. Et lorsqu'elle récolta toutes les informations nécessaires, elle devint à nouveau quasiment sourde. Elle étira théâtralement ses ailes avant de tirer un souffle d'air, fortement comprimé dans sa bouche sur la cible. Ceci lui permit ainsi de blesser, grâce à la force du choc élevé, l'homme à la poitrine. Après avoir rallumé ses oreilles, elle trancha la gorge de l'homme en un coup vif.

La rapidité de ses gestes – largement aidée par sa magie de l'air – lui permit de neutraliser son ennemi en un clin d’œil. Ce dernier ne semblait pas avoir compris ce qui lui était arrivé mais réussi néanmoins à enfoncer une dague dans le bras de la dame. Mais l'adrénaline et sa résistance à la douleur – héritée de son passé d'esclave – lui permirent de ne rien sentir et de ne pas remarquer sa blessure.

En entendant la voix d'une mystérieuse femme, la dame n'attendit pas une seule seconde de plus pour la rejoindre en un coup d'ailes. Elle avait, en outre, entendu les voix d'un groupe proche de sa position et la choisit ainsi. Ses soldats semblaient différents de ceux qu'elle connaissait. Ils semblaient aimer le meurtre, aveuglés par des combats qui devaient durer depuis des jours vu l'état de la ville.
Elle rétracta ses ailes et se faufila aussitôt dans le passage afin de retrouver la voix. Cachée par le bruit et les murs, elle jura dans sa langue avant de s'adresser en langue commune à la femme.

« Merci. »

Hinaya était une grande oratrice, mais elle avait toujours préféré le silence aux longues discussions. C'était aussi évident que le soleil se levait à l'est.
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MessageSujet: Re: Guerre et Stupeur   Guerre et Stupeur Icon_minitimeMar 9 Juil - 20:25

Pandora, tu as vite compris que cela releva de ta survie de quitter ces lieux. Les soldats noirs avançaient sans ciller dans ta direction. Ils chassaient les passant de leur lame comme s'ils n'étaient que des insectes à écarter. De simples mouches à écraser.

Si la peur t'envahit, elle te signifiera au moins une chose : fuir. Peut-être est-ce l'arrivée de l'armée de la cité qui t'y inciteras, peut-être te raccrocheras-tu à l'espoir que ces hommes là pourraient te sauver. Peut-être. Peut-être pas. Tu te trouvais prise entre deux feux et tu n'étais... personne pour cette ville. Tu pouvais être un dommage collatéral acceptable. C'était ainsi en tant de guerre car tu l'avais compris, tu y étais en plein milieu.

Tu réussis miraculeusement à bouger malgré tes jambes tremblantes, tu fuis ce milieu de route pavé et heureusement pour toi, le soldat noir qui avait dressé son épée ne semble plus intéressée par ta personne. Non. Ils préfèrent ceux qui se tiennent devant lui. Tu longes donc le mur comme tu peux, mais tu n'auras pas le temps de te mettre à l'abri que les soldats se lancent à l'assaut des uns contre les autres. Ce que tu réussis à entrevoir entre deux pas tremblants était une véritable boucherie. Tu n'étais pas faite pour la guerre. Pas faite pour voir ce genre de chose.

De nouveaux bruits de canons se font attendre, la terre tremble à nouveau. Un autre mur s'effondre non loin. Cela n'arrête pas la bataille mais cela ne t'arrête pas non plus. Tu dois partir jusqu'à ce que tu entendes des pleurs. Un enfant. En avançant, tu crois le reconnaître. Il était avec la petite famille que tu suivais. Il est visiblement blessé au bras et terrifié. Il n'y a nul trace de sa famille tout autour et tu redoutes qu'ils soient mort comme tu l'avais prédit.

Ton sens de l'altruisme te mènera peut-être à vouloir aider cet enfant - ou bien la peur de guidera avec honte et tu penseras d'abords à ta propre survie. Le prendre avec toi pourrait te ralentir après tout. Tu entends derrière toi les bruits d'épée, le son guttural des gorges que l'on écharpe, le bruit de la magie et de la peau brûlée. Oseras-tu te retourner? Quelque soit le cas, sache que tu as été suivie. Un soldat noir, recouvert de sang, le sien ou non, se trouve derrière toi. Son épée en main, il la lève et s'apprête à l'abattre sur toi quand soudain....


******************


Guisor, te voilà toujours poings et mains liées devant ces soldats de l'inconnu. Le capitaine ne semble pas être un homme d'humour, et chaque fois que tu te permets la moindre bravade ou trait de plaisanterie, il ne tarde pas à te marteler de son poing. Et son poing est plutôt puissant.

" Tu mens! Tu n'es pas cimmerien! Tu n'es pas phelgran! Pour qui tu travailles! "

Le bourreau semblait être un homme moins stupide que les apparences le laissaient envisager. S'il insistait autant, c'était peut-être parce qu'il avait compris que tu n'étais pas non plus un homme de la cité. Tu n'entrais pas dans le cadre comme on disait. Mais il était certains qu'il était plus simple pour lui de te tuer. D'ailleurs, il te donna une nouvelle droite qui failli te décrocher la mâchoire.

" Réponds si tu ne veux pas souffrir plus longtemps. "

Le pauvre bougre n'avait pas encore compris que tu étais un homme qui ne cédait pas devant la menace.... mais est-ce que ta fierté te conduirait pas à la mort?

BOUM!

Une violente explosion retentit brutalement. Un énorme pan de mur de la cité venait de céder sous un canon. Une poussière monumentale se souleva et la surprise te fit te renverser de ta chaise. Les hommes qui te tenaient derrière te lâchèrent et le capitaine avait reculé pour se protéger.

Une partie des pierres de la cité s'était écrasés sur une partie du campement mais cela ne semblait pas ébranler les soldats outre mesure. Tu entendis des ordres nouveaux sans les comprendre, mais c'était aussi une occasion pour toi de t'échapper. Les mains menottées. Sans magie. Mais tu avais tes jambes et tu pouvais toujours voler une arme. Ton agilité de terran te permettrait de te faufiler. Mais pour où?

Si tu tentes la fuite, tu te retrouveras entourer de soldats de part en part. Mais n'es-tu pas le genre d'homme à vouloir mourir ainsi? Au moins, tu aurais choisi une fin plus digne que d'être battu sur une chaise. Mais tu peux aussi décider de prendre une revanche sur le capitaine en le prenant par surprise à son tour.... sauf que lui était un magicien qui possède toutes ses facultés.

Quelque soit la situation dans laquelle tu finiras, c'est un combat sanglant qui t'attends, un combat peut-être même perdu d'avance... mais au moment où Kron sera prêt à venir te prendre, quelque chose d'étrange va se produire.... la mort avait vraiment un sale goût...

******************


Hinaya, tu as eu la providence de la présence de cette vieille femme pour t'aider, mais aussi le mérite d'être une femme redoutable. Tu as su tirer profit de la magie de ta partenaire d'infortune pour surprendre l'autre et t'en sortir brillamment. Cette fois-ci, tu as fait le choix de suivre cette inconnue. Peut-être parce qu'elle avait pu te prouver ses bonnes intentions, peut-être parce que tu avais compris que seule, tu ne te sortirais pas de cet endroit.

A peine eus-tu le temps de la remercier qu'elle te fit signe de la suivre. Calme, la vieille femme se montra étonnamment rapide. Si son visage n'était pas ridée, on aurait pu croire qu'elle n'avait que quarante année, et pas trente de plus.

" Suivez-moi mademoiselle. Je vais vous guider vers un petit camp de réfugiés. Nous ne sommes pas nombreux mais j'ai mes petits-enfants là bas. "

Vous vous faufilèrent entre les gravas, et à plusieurs reprises vous faillirent être surprises par des petites groupes de soldats. Par chance, vous passèrent inaperçues. Il vous fallut plusieurs minutes avant de vous retrouver devant une maison qui avait déjà pris des coups de semonce. Elle semblait même déserte. Pourtant la vieille femme te pria de la suivre.

" Il y a une petite cours dégagée derrière. Un marchand a eut la bonne idée de prendre avec lui des pierres d'exas. On a quelqu'un qui a une magie d'invisibilité et on a pu encercler la cours avec. On ne peut pas nous voir. Venez. "

La voix enraillée de la vieille femme paraissait étonnamment sûr d'elle et rapidement tu arrivas dans ce lieu : un semblant de jardin, emmuré, des lierres partout et quelques tentes faites de draps. Tu sentis même la chaleur d'un petit feu. A l'arrivée de la vieille femme, deux petits garçons se précipitèrent vers elle pour la serrer dans ces bras.

" Grand-mère!!! La guerre est finie? Dis? Dis? "
" J'ai bien peur que non, mon petit. Mais les soldats du roi se battent encore. "

A cet instant, un homme acariâtre se mit à parler.

" On va tous crever ici. Taulmaril est perdu. Nous devons nous en aller. "

La vieille femme ne répondit pas, et soupira simplement en cherchant à rassurer ses petits-enfants. Elle posa alors une main rassurante sur ton épaule et te demanda si tu avais besoin de quoique se soit : à manger, à boire, te réchauffer. Mais tu n'auras pas le temps de prendre le moindre repos. Une énorme explosion retentit. Le sol vibre et la maison qui était rattachée à la cour commence à s'ébranler, un mur cède, le toit s'effondre sur lui-même, la poussière s'élève.... Fuir... il te fallait t'échapper mais quelque chose te retient soudainement, tu sens un petit garçon s'accrocher à toi et puis une drôle de sensation te saisir. Tout s'écroule mais soudain....

******************

Vous êtes tous les trois pris des mêmes symptômes au pire moment.

5.
Vous avez la tête qui tourne.
4.
Vous vous sentez défaillir et trembler, vous avez froid.
3.
Votre vue se trouble.
2.
Vous vous sentez disparaître.
1.
Vous fermez les yeux…

* * *

Pandora, tu ouvres les yeux ici.

Guisor, tu ouvres les yeux ici.

Hinaya, tu ouvres les yeux ici.



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