Rhum et vodka, journée ordinaire pour un ivrogne

Rhum et vodka, journée ordinaire pour un ivrogne

PV Alba Tor

Moomé, an 1305

Le couteau sanglant ! Ha, l’ambiance, tout ça, ça a un charme ! Fin de semaine de mouille du navire en plus, même si j’ai dû coller quelques marins à la réparation de la coque que j’ai légèrement abimé en faisant passé le bateau par le détroit. Mais bon, ce sont des choses qui arrive, même aux meilleurs ! Ambre se promène probablement sur les docks en me cherchant mais bon, là, je n’ai pas très envie d’aller la chercher, la bouteille de Vodka que j’ai commandée me fait de l’œil devant moi. Elle me défie de la boire, la coquine ! Avec ses formes, sa taille… Parfaite ! On dirait qu’elle s’est préparée à ce jour, je la caresse, la touche avec douceur. Elle me demande si je suis déjà marié…. Ha, le rhum, c’est vrai que c’est bon mais bon…. Ce genre de rencontre dans un endroit si charmant, on ment juste pour obtenir un plan cul, rien de plus. C’est si bon des petits plaisirs de temps en temps, le verre de couleur différente bien qu’elle demande beaucoup, la coquine. Mais bon, qui ne payerais pas pour une si bonne rencontre, vraiment, malgré l’argent verser, je suis content qu’on me l’a présenté. Ma douce senteur d’alcool déjà bien imprégné dans mes vêtements de capitaine et dans ce foulard blanc cachant le bas de mon visage dont ma bouche et une partie de mes joues. Un parfum que seule un homme, un vrai, comme moi seul est capable d’avoir ! Elle me fait si envie alors enfin je la saisis. Comme le mâle sautant sur la femelle, près à l’acte. Je fais sauter le bouchon d’un mouvement et entre deux plies de mon foulard, appose ma bouche. Tête en arrière, faisant couler une bonne partie du précieux liquide hors de ma bouche, n’ayant pas de lèvre sur la majorité pour l’arrêter. Ha, elle me fait si plaisir la cochonne ! Fille facile, contrairement a celle avec qui je suis marié, différente juste peut être ? Plus douce, plus fascinante à certains égards mais connais-t-elle la mer ? Le rhum m’accompagne sur chaque flot après tout, me fait voir des mondes merveilleux ! La bouteille se fait plus légère ; elle part déjà, la belle ? Je repose avec fracas la bouteille de verre sur la table, déçus. Finalement, il vaut mieux rester avec celles qui ne fuies pas si vite, dont le plaisir dure plus longtemps. Alors, je fixe la geôlière gardant toutes ces beautés isolées des plus fidèle, je crie, faisant claquer mes dents à travers mon foulard :
« - Du Rhum ! »
Lançant la somme pour une telle merveille a peine que la dame se soit rapproché. Donnant assez pour 3 bouteilles d’un coup. Je rotai mais dans le fracas du pub, cela passa relativement inaperçu. Enfin, après un temps interminable, mes douces arrivèrent sous un visage morose, manquant d’éclat par rapport a ces filles…. Pris d’un élan d’énergie que Ambre expliquerait probablement dans la relation entre la proportion d’alcool et celle du sang…. Je me mis debout, un pied sur la table, l’autre sur la chaise, gueulant de tout mes poumons, avec joie mal placé et bouteille à la main ;
« - Moussaillons !!! La mer revient, accrocher vous aux mats ! Affalé les voiles, armé les canons, la tempête arrive !!!! »
Alors tout aurait pue se passez simplement mais….

Non, ma malchance aurait pu être provoqué et pourtant, ce n’est pas moi le responsable du début de foutoir. On entendit au loin, a une autre table qui jouait je ne sais pas quoi ;
« - Tricheur, rend moi mon argent !
- Voyons mon brave, ce n’est que de bon gout, soyez bon perdant. Faisons une autre partie !
- Tu vas voir ! Ou je vais te la mettre ton autre partie ! »
Une table traversa la pièce, je me la pris en pleine poire. Un début de bagarre alors je fis le plus important ; tutubant, je récupérai d’abord mon chapeau de capitaine puis en titubant, je vins prendre mes bouteilles. Puis me mis dans un coin alors que sa gueulais partout, que ça volait. Moi, bah, je picolais ! Attendez, faut protéger les dames, tous ces rustres pourraient faire du mal a ce verre majestueux. Voyant le bazar, je gueulai de nouveau, presque amusé par la situation, enfin, surtout le démon en moi je crois ;
« - Allez ! J’offre une bouteille de Rhum au vainqueur matelot !!! »
Oui, je sais, je risquais de me prendre à tout moment un nouveau projectile avec ma chance. Mais bon, pour un homme qui serait incapable de faire 10 mètres sans gerber en cet instant, je me débrouillais pas mal. J’ai bu combien de bouteille déjà ? 3, 8 ? Horf, ça n’a pas d’importance !

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Alba Tor
Eldinnor Ombre

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Il a horreur de ça, des adieux...

Alba a un sourire penaud tandis qu'il fixe son cadet droit dans les yeux. Leurs retrouvailles annuelles à Mavro prennent déjà fin et il est grand temps pour Illah de reprendre la mer. Khaas, lui, les a quitté plus tôt dans la journée.

- Fais bon voyage mon frère, essaie de ne pas couler ton navire, d'accord. Dit-il tout en serrant l'épaule de son petit frère.

Le plus jeune se contente de l'attirer à lui pour une étreinte fraternelle. Il ne dit rien et se contente de rendre son sourire à Alba, lui non plus n'aime pas les adieux. Il tapote une dernièrement fois le dos de son frère et se sépare de lui.

- Levez l'ancre ! On y va !

Un dernier regard, un dernier signe d'adieux et voilà Illah le Sombre reparti sur les flots ! Alba, lui, reste sur les quai un long moment à regarder le vaisseau de son frère disparaître à l'horizon. Il finit par soupirer tandis que le navire s'efface totalement.

- Eh ben...

C'est tout ce qui lui échappe tandis qu'il se rend compte du chemin qu'ils ont parcouru tous les trois. Khaas semble encore chercher sa voie mais Alba et Illah ont parcouru un sacré chemin. Tout ça rend le Zélos un peu nostalgique. Les souvenirs affluent tandis qu'il erre sans but sur les quais. Il se revoit tout petit avec ses deux frères en train de jouer sur ces mêmes quais. Si ça continue comme cela, il va déprimer.

Et contre la déprime, il n'y a qu'une seule solution. Tout le monde la connaît : les femmes et la binouze !

Cette idée séduit le Corsaire. D'autant qu'il a encore du temps tuer puisque son départ n'est prévu que pour le lendemain. Il sait déjà où il va aller. Direction le Couteau Sanglant !

L'endroit ne change pas malgré les années. C'est toujours aussi sombre et malfamé. Alba dénote presque dans le tableau, avec ses bracelets d'or et d'argent ainsi que ses tissus précieux, colorés et bariolés. Tel un habitué, il se dirige vers le bar et passe commande.

- Regardez donc qui v'là ! S'exclame le patron tandis que le Zélos s'appuie contre le bar, pas certain que le tabouret supporte son poids.

Il a bien fait de venir ici ! Il ne se passe même pas une demie-heure que le Corsaire oublie déjà son humeur morose. Le barman est un vieille connaissance avec qui il est bon de parler du vieux temps. La soirée aurait pu continuer ainsi tranquillement, à parler du bon vieux temps en dégustant des bières. Mais les soirées calmes sont rares au Couteau Sanglant , ça se sait.

Et comme toujours, il suffit d'un rien pour mettre le feu aux poudres. C'est une accusation de tricherie cette fois. Alba reste tranquille au bar et se contente de regarder, faisant des paris avec lui-même sur le gagnant. C'est du moins le cas jusqu'à ce qu'une bouteille fuse dans sa direction. Il l'évite de justesse.

- Wow ! Battez-vous si vous voulez mais laissez les braves gens siroter leur bière tranquille.
- Ta gueule, le gros !

C'est lui qu'on vient de traiter de gros là ? Se prendre un coup perdu, il peut tolérer. Mais un homme, un vrai, ne se laisse pas insulter ainsi ! Il est visiblement temps de donner une petit leçon de courtoisie à ces messieurs. Posant calmement sa bière sur le bar, Alba s’avance et toise de toute sa hauteur celui qui l’a traité de gros.

- Qui c’est que tu traite de gros ?
- Toi, face de légume !

De mieux en mieux ! C’est raciste de s’en prendre à sa couleur de peau, il ne l’a pas choisie ! Un peu agacé, le marchand Thyrénien soulève le pauvre bougre qui a osé l'insulter à la seule force de son bras et l’envoie balader plus loin.

- Allez ! J’offre une bouteille de Rhum au vainqueur matelot !!!

Ben voyons ! Il y en a au moins un qui s’amuse…

Alba ne sait pas qui a lancé ce défi mais il semble enhardir les autres belligérants qui, pour une raison qu’il ignore, reportent tous son attention sur lui, comme s’il était l’homme à abattre. Il soupire. Lui qui voulait simplement se saouler, voilà qu’il se retrouve pris dans une rixe de bar.

- Vous voulez jouer à ça ? Pas de problème ! Tonne-t-il de sa voix grave tandis qu’il active sa magie de durcissement.

Son premier assaillant décide de l’attaquer de front, avec un coup de poing. Alba ne bouge pas. Il ne sourcille même pas tandis que le poing de l’autre s'abat avec violence sur son abdomen. C’est à peine s’il sens le coup. L’autre en revanche. Frapper Alba dans ses condition revient à frapper un mur d’acier.

- Alors ? Tu t’es pété combien de phalanges ? Demande-t-il à son vis-à-vis avant de lui renvoyer la pareille.

Un seul coup suffit à mettre l’autre KO. La force des Zélos a parfois des avantages ! Et le combat continue ainsi pendant un bon quart d’heure.Alba encaisse les assauts sans qu’aucun d’eux ne fasse mouche. L’un essaie de l'assommer par derrière avec une bouteille, un autre essaie de lui lancer un tabouret. Quels idiots ! Aucun n’a pensé à viser sous la ceinture. Enfin, il ne va pas s’en plaindre ! Finalement, les badauds abandonnent et le Couteau Sanglant retrouve son calme. C’est une bonne chose, il était presqu’à sa limite magique !

- Pfiou ! Eh bah voilà ! Enfin un peu de calme. S’exclame Alba tandis qu’il s'époussette les mains, essoufflé. Bon ! Qui est celui qui a promis à boire au vainqueur ?!

Non ! Alba n’avait pas oublié cette promesse malgré l’agitation. Et le bougre qui l’avait faite avait intérêt à la tenir !

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PV Alba Tor

Ha, ça volait de partout ! Allez nom de dzious ! Déjà qu’ils semblaient tous mou ! Je bois d’un trait une de mes bouteilles, en foutant partout, du liquide coulant au travers du tissus cachant la moitié de mon visage. N’empêche, ya quand même un gars qui se démarque même s’il semble être partie dans la bataille suite a une insulte légumeste. En effet, il semblait plutôt costaud, barbue et vert et même si j’ai toujours été assez grand pour ma race (environ 1m90), j’avais en visu, le temps de quelques seconds coupés de nombreux coup de poing, un gars bien plus grand que moi. Sa carrure ne laisse pas trop planer le doute quand a la race de ce monsieur au croc cassé et aux multiples tatouages. Surement un zélos ; je me demande pourquoi ce ne sont pas eux qui écope de la mauvaise graine des rumeurs au vue de leur brutalité alors que ceux de ma race elle, ne veut que se faire oublier pour la plupart. Mais bon, chai pas grave, j’ai du rhum ! Donc je ne vais pas ruminer sur ces futilités ! En tout cas, malgré la différence flagrante du nombre, il ne se laisse pas impressionner, les matelots ! Il rend et ne se prend rien, il ne reste finalement que lui au bout d’une vingtaine de minute, ne montrant que sa victoire triomphante. Le bougre semble m’avoir entendu gueuler tout a l’heure alors que je finissais les dernières gouttes de ma troisième bouteille.
« - Pfiou ! Eh bah voilà ! Enfin un peu de calme. Bon ! Qui est celui qui a promis à boire au vainqueur ?! »
Même si personne ne pouvait le voir, je souriais comme je pouvais, comme quelqu’un qui n’a quasiment plus de lèvres quoi. Je vais prés d’une serveuse qui avait l’air désespéré du bazar, payant gracieusement de ma bourse. Non pas sa compagnie mais du rhum bien sûr. Oui, je suis plus alcool que fille, faut m’en excuser. Allez, quatre bouteilles, deux dans chaque mains, tenue entres mes doigts par le goulot. Je titubais, me dirigeant vers le grand costaud, posant les bouteilles, deux de chaque coté de la table la plus proche n’étant pas encore pulvérisé. Je me tournai enfin, m’adressant au grand gaillard.

Je lui montrais les deux bouteilles de rhum que j’avais déposé le plus vers lui, ne baissant pas mon foulard, parlant avec mon allocution si particulière et ce claquement de dents.
« - Beau combat matelos ! J’t’en ai même pris deux plutôt qu’une seule ! C’est du bon Rhum ! »
Sans vraiment avancer ou même reculer, je m’emmêlai les pinceaux et tomba sur les fesses par terre, me cognant la tête au passage. Je me frottai un peu à l’endroit de ma future bosse mais ne dit rien, ayant l’habitude que la vie me malmène. Je me relevai, m’appuyant sur la table et galérant à me relever, comme a chaque fois que j’étais complétement torché quoi ! Mais bon, être bourré, pour un matelot, c’est la norme !!! La partie de mon visage pale visible scruta l’autre alors que je répondais.
« - Beau combat en tout cas moussaillon ! Vous êtes marin ? En zou cas, vos tatouages de loin y font penser ! Moi, ze suis Capt’ain Ombre, du survivant ! Comment s’appelle donc cet individu si bien bâti qui me fait fasse en ce moment ? »
Oui, à moins d’être complètement con ou d’avoir réellement plus d’alcool que de sang et ce de manière irréversible, il était clair que je m’adressais au brocoli. Le bon coté d’un tel endroit, c’est que même si je pue l’alcool, je ne suis pas sure qu’on puisse distinguer mon odeur qu’on pourrait aisément qualifier de putride, du fumet environnement. Mais bon, bien sûr, faut toujours que les galére me rattrape ! Même au pire endroit du monde !
« - Capitaine Ombre ! Qu’elle non surprise de te voir ici !
- Tien…. Tu peux me laisser boire et pas me faire chier Azemut… Malamut… Pute ? »
Ne faut pas oublier que c’est la réponse d’un gars qui a bue déjà on ne combien de bouteille et qui est complétement torché…. Mais l’autre l’a oublié car il a mal pris que je ne me souvienne pas de son nom. Il s’approche, furax, me pointant du doight, une main sur la garde de son épée a sa ceinture. Son regard pourrait tuer un bébé phoque. Moi, je ne m’énervais pas, j’étais trop torché pour t’façon ! Je mets mes deux mains devant mon visage, paume face a lui en signe d’apaisement.
« - Tu m’a appelé comment ptite couille ?
- Je me souviens, c’est farseluc ?
- Capitaine Zarut, ZARUT !!
- Je n’étais pas loin. »
Oui, si je n’étais pas dans l’état que j’étais, on pourrait croire que je le fais exprès. En tout, il ne semblait pas vouloir en rester là le terran blond yeux vert tel un chevalier charmant.
« - Que fait le capitaine le plus poisseux et ivrogne ici ?
- Je m’ennivre, ça se voit non ? Je viens souvent Enrut, donc fait pas chier. »
Il beug deux secondes, il cherchait probablement à savoir si je l’avais fait exprès ou si je n’en avais vraiment rien a foutre. Moi, je n’étais pas super bien, je mis un bras devant mon foulard, mon ventre faisant un gargouillis inquiétant. Manque de bol pour lui, il m’a fait tourner la tête vers lui au moment fatidique.
« - Tu vas le pay…. »
Puis un bruit de degueullis, j’ai juste eu le temps de baisser légèrement un pli de mon foulard pour pas gerber dedans. Bon, sa présence est utile, comme la majorité est sur lui, ya que dalle sur la table et pas beaucoup par terre. Il fait de grands yeux alors que je remets bien en place le plie de mon foulard puant comme le reste de mes fringue, de l’alcool. Il a l’air con, pour une fois que ce n’est pas moi et finit par disparaitre sans un mot. Je dis à mon nouveau pote, un géant, vert en plus.
« - On change de table ? Sauf si tu tiens à celle-ci. Mais le rhum, chai un peu comme une femme, vaut mieux savourer dans un endroit propre que salie, non ? »
Quoi ?

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Alba Tor
Eldinnor Ombre

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Rien ne reste calme très longtemps, au Couteau Sanglant.

Pour l’instant, c’est le silence qui répond à la question d’Alba. Certains le regardent d’un oeil mauvais et il prie intérieurement pour qu’ils ne soient pas pris d’un regain de courage. Il n’est guère certain de pouvoir gérer une seconde rixe comme celle-là.

Finalement, du mouvement au bar attire son attention. L’un des clients s’y dirige et comment une ah non ! Deux… Trois ? Non pas trois mais quatre bouteilles de rhum ! Et bien ! Si c’est son gars, il est d’humeur généreuse ! Deux des belles brunes lui sont tendues. Le vert sourit de plus belle. C'est son jour de chance on dirait ! Ca valait bien la peine de se prendre quelques coups !

- Dans ce cas, à la tienne l’ami et merci pour l’attention ! Rétorque Alba à la première tirade du marin tandis qu’il ouvre une première bouteille de rhum et trinque à la santé de celui qui vient de lui offrir ce délicieux prix.

Le rire tonitruant du Zélos rempli vien vite la sale face au comportement de son nouvel interlocuteur. Il a l’air vraiment bien aviné ! Un miracle qu’il arrive à se relever dans cet état. Alba esquisse un mouvement pour l'aider mais le voilà déjà sur ses pieds, comme si rien ne s’était passé. Le Corsaire rit de plus belle tandis qu’on le confond une nouvelle fois avec un marin. Malgré les années, il ne s’en lasse pas. Il aime entretenir l'ambiguïté.

- Devinez ma profession et c’est moi qui paierai la prochaine tournée ! Alba Tor, pour vous servir. Répond-t-il tout en laissant sa bouteille s’entrechoquer légèrement avec celle du Capitaine Ombre.

Alba porte ensuite la bouteille à ses lèvres, goûtant la divine boisson ambrée. Le marin n’avait pas menti, c’est du bon rhum ! Tout en savourant sa récompense, Alba observe l’autre. Un bien étrange personnage. Il se demande ce que ce foulard peut bien cacher. Et s’il essayait d ele savoir ? Non… C’est indiscret et malpoli… Mais en même temps…

L’arrivée d’un troisième tiers dans leur conversation tire le marchand de son petit monologue intérieur. Une connaissance du Capitaine Ombre, visiblement. Connaissance certes, mais certainement pas un ami. L’échange fait sourire Alba de plus belle. Cet homme a l’air d’un vrai numéro. Et sa dernière performance ne fait que confirmer cette impression. Une grimace douloureuse apparaît sur le visage d’Alba tandis que le matelot rend tout ce que son estomac contient sur son compatriote. Il n’aurait pas aimer être à sa place !

- Avec plaisir !Dit-il tandis que Ombre lui propose de changer de place.

Pas que la présence de l’autre l’intimide ou le dérange mais l’odeur… C’est pas ce qu’il y a de plus glamour ou agréable ! Le Zélos se redresse donc, surplombant les deux autres de toute sa stature. Gentiment, il attrape son comparse par le col - histoire qu’il ne chute pas une nouvelle fois ou ne heurte pas de table - et se diriger vers une table vide.

- Et ben dis donc, ce mec n’a pas l’air de vous apprécier cap’taine !

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PV Alba Tor

Le grand vert qui s’étais présenter sous le nomade Alba Tor était de bonne compagnie, rentrant facilement dans mon jeu et rit facilement ! Il ne lui faut pas grand-chose, juste un mec comme moi qui essaye de tenir sur ces cannes ! Et je pense mettre tromper sur sa profession à la vue de son nouveau rire remplissant la salle de plus belle. En même temps, moussaillons, avec de tel tatouage, il aurait fallu être un homard pour ne pas y penser ! Non mais, laizez aux marins, les tatouages de marins ! Non de zious ! On n’est pas beaucoup à pouvoir dompter la mer éternelle ! Cette étendue d’eau ayant perdue bien des vies dans ses fonds ou sous le chant des sirènes comme le conte la légende ! Cette ivresse face au chant de la mer et a sa douceur pouvant se changer en vil colère, il n’appartient qu’a nous de la connaitre ! Car c’est ainsi que vont les choses ! Un Terran se fait chasser et un lapin se régale ! A moins que ça soit l’inverse ? Je ne sais plus…. Ha si, je sais…. Le rhum ! L’âme de l’océan en bouteille, cadeau précieux a ses loyaux serviteur parcourant ses eaux sous sa clémence ! Ainsi, le symbole de l’ancre et du voilier nous appartient de manière légitime, exprimant notre appartezance avec fierté ! Holé Moussaillons ! Hola ma Dame et mon monsieur ! Hissez les voiles, gerber par-dessus bord sous la menace des flots, offrez votre cœur à l’océan ! Bien plus éternelle que vous ! Bien plus éternelle que moi ! Car c’est ainsi que vont les choses, destiné à voir nos corps pourrir dans ses eaux ! Alors buvez Moussaillons ! Buvez et naviguez ! Malgré cette tromperie, néanmoins, il propose un jeu, intéressant, c’est ainsi que j’appris sa nomination ;
« - Devinez ma profession et c’est moi qui paierai la prochaine tournée ! Alba Tor, pour vous servir ».
Il n’a pas dit combien d’essais, ceci dit, donc ce n’est qu’une question de temps. Parler de boisson devant un gars telle que moi…. C’est comme promettre un os a un chien, il fera tout pour l’obtenir. Je ne suis pas têtue ; je suis un marin ! Différence ! Même les requins s’enivrais s’ils leurs prenaient l’envie de me croquer ! Même les oiseaux deviennent bienheureux sous mes relents d’alcool dès qu’il vole près de moi ! La mer elle-même est de l’alcool à profusion devant moi ! Car le rhum, c’est la vie ! Hips ! Et quand y a trop de Rhum, faut juste vidanger d’une manière ou d’une autre pour encore plus boire ! C’est comme ça que vie un homme, un vrai ! Qu’importe ça race, son appartenance, sa religion, on est tous égo avec 10 grammes d’alcool dans le sang ! On mourra tous un jour, c’est juste que certains pourront plus boire que d’autre ! Ainsi, quand l’insulte et le mépris se présentent à moi, je partage mon état d’esprit avec brio et en matière. L’autre fuit sous mon argument le plus odorant et a la couleur notant tout le naturelle de la chose. Mais quand on cherche le cap’tain, on le trouve et on est obliger de plier genou sous la force des arguments d’un si grand matelot telle que moi ! Ainsi, comme tous les autres, nul besoin de sortir sabre et épée, seul ma stature fait fuir ce couard. Il ne revient pas, hein ? Non c’est bon. Je veux dire : Je suis le plus fort ! ha ha ha ! Non d’une boutteilleux ! Mais devant ma stature visible par tous, vaudrait mieux changer de place, pour pas les intimider. C’est ceux que je propose à mon nouveau pote ! Vue qu’il est vert, j’ai ptétre une idée, complètement couleuriste, je l’avoue !
« - Avec plaisir ! »
Par contre, n’y avait pas besoin de me porter telle que le ferait une chatte avec son chaton. Quoique, serais-je en train de voler ? Je me sens vachement léger là, façon, je sens plus grand-chose donc mes jambes qui essaye de marcher automatiquement ! Youhou, je suis un oiseau ! Ou pas, on arrive enfin, j’ai les bouteilles, ne faudrait pas les laisser derrière sans défense ! Reposer sur la nouvelle table, voilaaaa ! C’est de l’art ! Moussaillons, tu veux savoir ? Pas de problème, j’ai du rhum et du temps !
« - Et ben dis donc, ce mec n’a pas l’air de vous apprécier cap’taine !
- C’est qu’il n’apprécie pas l’alcool a sa juste valeur le bougre alors il maudit ceux qui l’aime ! Le rhum, c’est le sang des marins ! Chui plus marin que lui dans un sens ! »
Ou je suis juste plus bourré que lui, c’est au choix. Je continue, toujours avec mon allocution si particulière.
« - Façon, c’est rare les autr’cap’tain qui m’apprécie ! Chui comme une vermine pour eux mais j’m’en porte pas plus mal ! »
Je ris, buvant de nouveau une longue gorgé, du rhum se déversant en partie sur mes fringue, a travers mon foulard. Non pas que je ne suis pas doué mais que ceux que je n’ai plus rend difficile l’opération. Ce n’est pas pour rien que je pue l’alcool la majorité du temps.
« - M’enfin, c’est surtout que ma malchance a eu raison de nombreux navire sur lequel j’étais. Ils ont peur pour leur gallon, c’est tout ! Pas pour rien que ma seconde a baptisé notre dernier navire, le survivant ! Il flotte toujours ! Ce morceau de bois flottant est toujours là ! Et mes clients savent l’apprécier à sa juste valeur ! »
Je ris de bon cœur de nouveau.

Finalement, je le fixe de mes yeux rouges, joueur.
« - Je dirais jardinier ou combattant ? »
Non non, je n’ai pas oublié sa proposition de payer son tour si je devinais. Oublier du rhum, moi ? Ha ha ! Même pas en rêve, même en pleine tempête, j’y penserais.

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Alba Tor
Eldinnor Ombre

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Quel étrange petit bonhomme !

La réponse qu’il donne à la question d’Alba est aussi vague et douteuse que son état. Comment ce type fait pour être encore debout et non pas dans un coma éthilique ? Alba l’ignore. Peut-être a-t-il un peu sang de Zélos dans les veines. Peu probable mais ça serait franchement drôle !

Ses propos sont un peu décousus et étranges mais Alba comprend où le Capitaine Ombre veut en venir. Ca ne semble pas loin de son credo du “vrai homme”. Quoi ? Vous ne comprenez pas ? Ca, cher lecteur, ce n’est pas mon soucis ! Seuls les hommes, les vrais, et les marins peuvent comprendre !

- Les grands hommes sont toujours des rejetés et des incompris. Il ne faut pas porter attention à ce que disent les autres. Rétorques Alba tandis que l’autre lui explique qu’il n’est guère apprécié des autres corsaires.

Il a un eu pitié pour le moussaillon face à lui. Un peu de pitié et de l’empathie. En tant que Zélos ayant voulu vivre la grande vie citadine, il sait ce que cela fait de se sentir à l’écart et pas comme les autres. Mais comme le dit le vieux dicton “La Roue tourne” !

- Ah ! je comprends mieux ! Réplique-t-il tandis qu’Ombre lui explique la raison de cette innimité de la part des autres marins. Des cliens ? Vous êtes donc commerçant ?

Quoi ? Alba, un opportuniste considérant toutes les occasions comme bonnes pour se faire de l’argent ? TOTALEMENT !

- Nope ! Laissez tomber Cap’taine ! Vous trouverez jamais. Dit-il avec une pointe de défi dans la voix. Commerçant du coup ?

Non, le Zélos ne perd par le nord. Peut-être Ombre est-il comme son frère et qu’il n’exerce pas une profession propice au partenariat mais qui ne tente rien n’a rien. Dans le pire des cas, Alba aura un bon sujet de discussion et de quoi tuer le temps tout en savourant ce délicieux rhum !

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PV Alba Tor

J’avais sommairement expliqué pourquoi chacun ne m’aimait pas. Enfin sommairement, le rhum avait expliqué simplement le pourquoi du comment car moi, en tant que personne, j’étais plus vraiment là moussaillons ! Lever les voiles ! sa tangue, on est donc en mer ! Ou pas, j’ai un doute tout d’un coup.
« - Les grands hommes sont toujours des rejetés et des incompris. Il ne faut pas porter attention à ce que disent les autres. »
Et oui ! Hoo, océan solitaire, entend le chant de ceux ne trouvant nulle voile à leurs couleurs, nul bateau pour les mené, nul alcool pour les accepter ! Soyons emporté par les flots, maudit ! Que les rochers percutent nos chairs et nous disperse à travers la femme originelle, à la fois sœur et épouse, mère de tous ! Retournons là d’où l’on est venue et que la mer nous pardonne ! ho matelot ! Là où l’alcool coule à flot, laissez-nous demeuré, laissez-nous boire jusqu’à oublier notre propre existence ici-bas ! Car en chaque marin ivre, un poète réside ! Laissez-nous donc composé et nous enivrer, faisant passez l’inspiration par ce liquide si précieux dévalant notre gorge, nettoyant nos viscères. Car moi, je transporte de tous et tant que les dieux le permettront, je continuerais ! Que sa soit alcool de contrebande, met interdit ou poisons propices, je serais le nerf de tous ces pays bridés dans leur envie !
« - Ah ! je comprends mieux ! Des clients ? Vous êtes donc commerçant ? »
Bien sûr matelot, je suis un commerçant, celui de la mer, flottant et devenant infecte quand cela est nécessaire ! Je côtoie folie et cupidité car c’est bien en cela que mes clients sont rois ! Même si en secret, je mène les rênes de ce cheval de bois, il est bon de faire croire qu’on leur laisse les rames ! C’te rafiot est mien mais il a besoin d’or pour flotter et de crasse pour maintenir les planches ensemble ! Et puis, il est quoi lui ? Ce corsaire cachant sa véritable nature alors j’tente ! Mais au jeu du toucher couler, j’ai tiré dans la mer.
« - Nope ! Laissez tomber Cap’taine ! Vous trouverez jamais. Commerçant du coup ? »
Je bois une nouvelle fois, ne laissant qu’un fond dans ma première bouteille, buvant avec une si grande hâte qu’a peine moins de la moitié de ce que j’ingurgita finnisa par couler à travers mon foulard, me dégoulinant dessus, finissant au sol pour une petite partie n’ayant pas pu infiltrer mes fringues déjà bien imprégnées. Je reposai la bouteille avec franchise sur la table, comme si j’étais un puit sans fond. Le secret ? Une buverie régulière. A force de s’enfiler des bouteilles tous les jours, on s’habitue à la gueule de bois et on a une certaine résistance…. Avant de tomber dans les pommes j’entends. J’avais toujours autant le bonheur de vivre en parlant, complètement torché mais heureux matelot !
« - On peut dire ça matelot ! Disons simplement que je transporte ceux que n’ose pas transporter les aut’ poiscailles commerçant a tr’vers tout isthéria ! Façon, je verrais surement demain pour ceux avec qui je fait des offres d’habitude, fait tard et je préfère boire ! ha ha ! »
Je dis ça, noyant la fin de la phrase alors que je reste de ma première bouteille y passa d’un coup. Puis, n’abandonnant en aucune manière notre petit jeu, si j’avais encore des lèvres, je sourirais à cet instant sous mon foulard, je dis, joueur ;
« - Marchant, garde du corps ? »
Je me dis que grossièrement, je devrais bien tomber dessus au bout d’un moment. Il n’y a pas de possibilité infinie après tout, non ? Après un moment a le fixer, l’air absent (après toutes ces bouteilles en même temps entre celles en journée et celle de c’soir ), j’ouvrit ma deuxième bouteille. J’eut un peu de mal, m’énervant dessus puis j’entendis un « crack » en même temps que je fis enfin sauter le bouchon, je me sentis tomber en arrière… Un des pieds de ma chaise s’était cassé. J’eut l’excellent reflexe de lever la bouteille vers le haut au fur et a mesure de ma chute pour pas la cassée et ne rien renversé. Je tendis ce bras en premier pour poser le précieux liquide sur la table. Puis enfin, j’envisagea de me relever alors que quelques buveurs alentour, ayant tout vue par hasard, se foutait allégrement de ma gueule sous des rires sonores. Je réussis après un bon moment, à me remettre debout, titubant, m’appuyant contre la table. Je regardai la ou les chaises ; semblait que j’étais assise sur une mais j’en vois plusieurs, hooo, plusieurs Alba. Je fixai ensuite ce dernier, riant de ma propre malchance.
« - Arf, c’est mon quotidien c’genre de galère ! Mais du m’ment que l’rhum est sauver, ça va moussaillons ! »
Dit, prenant une chaise libre à proximité pour la tirer vers moi et m’asseoir dessus, remplaçant celle cassé. Je l’avoue, le fait que je dus m’y reprendre plusieurs fois pour attraper le bois était un bon indicateur du taux d’alcoolémie que j’avais dans le sang.

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Rhum et vodka, journée ordinaire pour un ivrogne Signa10

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Alba Tor
Eldinnor Ombre

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C’est un gars un peu piteux mais il intrigue tout de même Alba.

Beaucoup ne doivent voir qu’en ce Capitaine Ombre qu’un pochtron malchanceux mais Alba est bien placé pour savoir que derrière les soulards poissard peuvent se cacher de véritables génies. Après tout, il doit sa fortune à l’un de ces extravagants ! Mais chuuuut ! N’allez surtout pas raconter cela à Ricko ! Il risquerait de prendre la grosse tête…

Voilà donc ce duo improbable installé à une nouvelle table. Alba essaie de tirer les vers du nez au marin concernant son activité commerciale mais ce dernier se contente de boire. Le Zélos ne lui en tient pas rigueur... Il est vrai que ce rhum est bon ! Mais le marin a sa façon bien à lui de savourer la Belle Brune, visiblement… Alab arque un sourcil en le voyant s'enivrer de la sorte. Non pas qu’il soit un homme fort à cheval sur les manières mais cela l’intrigue. Que cache-t'il sous ce foulard ? Une blessure, sans doute. Quelque chose d’assez moche pour être caché. Mais cela intrigue le vert. Il veut voir, savoir. C’est une curiosité malsaine, il en a bien conscience, aussi essaie-t-il de faire abstraction. Il se fait violence pour ne pas fixer avec trop d'insistance le morceau imbibé d’alcool qui couvre la partie inférieur du visage de l’autre homme.

L’explication que ce dernier lui donne quant à son activité commerciale, fait une parfait distraction. C’est une description vague et peu sensée mais Alba comprend que le bonhomme n’est pas réellement dans la légalité et inclus des personnes. Enfin, il le suppose fortement. Difficile de donner totalement du sens à ce que l’autre raconte. Est-il esclavagiste ? Fait-il simplement passer des gens ? Mystère. cela n’intéresse plus alba de toute façon. Pas le genre de chose sur lesquelles il se fait de l’oseille. C’est peut-être un escroc mais il a un minimum d’honneur. On ne commerce pas la vie d’autrui. Après libre à l’autre de faire ce qu’il veut. Le Zélos ne juge nullement !

- Vous chauffer un peu Capitaine ! Répond-t-il avec un fin sourire au second essai du marin sans pour autant préciser sur quoi il chauffe. Il ne va pas se vendre si facilement !

Et alors qu’il ouvre sa seconde bouteille, voilà que le pauvre capitaine se retrouve au sol, trahi par son siège. Alba rit légèrement face au spectacle. Dans sa chute l’homme a tout de même vaillamment sauver son trésor ambré. Il ne perd pas le nord ! Ca plait bien à Alba. Le vert esquisse un mouvement pour aider son compagnon de beuverie mais ce dernier s’en sort très bien seul.

- Si l’rhum est sauf, tout va bien alors ! Son rire emplit toute la pièce tandis que le cul de sa propre bouteille claque sur le bois. On pourrait presque croire que vous avez été maudit par un dieux ! Il plisse les yeux tandis qu’un fin sourire filou étire ses lèvres. Est-ce que c’est le cas ?

Il n’y a rien de sérieux dans cette demande, évidemment. Alba n’est guère un homme de foi. Il n’y a qu’une seule divinité toute puissante et capable de miracle à ses yeux et elle se nomme argent. Mais il est tout de même curieux d’entendre les justifications du matelot !

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PV Alba Tor

Plus je picolais plus j’me disais que ça serait pas’ssez finalement. C’est si bon le rhum ! Y’a rien d’meilleur que le rhum ! Le rhum, c’est la vie ! Et quand j’fait couler mon navire, c’est l’meilleur des réconforts ! J’avais tenté marchand voire garde du corps car il avait la carrure pour l’un mais semblait également avoir le caractère pour l’autre. Il disait que j’chauffais un peu, à garde du corps ? Mais c’est déjà précis, non ? Humm, quelques choses dans le genre alors. Hurmf, je commence à plus avoir d’idée là, nom de dzious ! Et puis bon, j’me cassa la gueule mais je sauvai le rhum, douce boisson, doux ami de toujours, fidèle et loyale. D’quoi ça veut dire la même chose ? Vous n’y connaissez rien, c’est des trucs de loup de mer ! C’est important de sauver le rhum ! ça fait rire les gens, puis, lui aussi mais il est d’accord avec ma logique donc il est forcément sympa comme type ! Albatros je crois ! Ou Olbo ?
« - Si l’rhum est sauf, tout va bien alors ! On pourrait presque croire que vous avez été maudit par un dieu ! Est-ce que c’est le cas ?
- J’sais pas, je les prie très souvent pour du rhum en tout cas ! Tien, vais même v’faire un tour de magie ! »
Et là, levant la main mollement mais criant assez fort pour être entendu, mon haleine aurait pu faire fuir un gorgoroth tellement que lui aussi, il était imprégné de l’odeur de l’alcool.
« - Serveuse, un sceau d’eau et deux chopes ! »
Y’a quelques regards qui se tournèrent pour comprendre cette curieuse demande mais bon, mon état suffisait à l’expliquer ; quand on est torché à ce point, plus personne n’essaye de comprendre ceux que vous marmonner ! La bon’femme vint demander pourquoi, apportant tout de même les chopes, je la payais pour toute réponse. J’crois qu’elle ne compris pas la pauv’mais c’est pas grave vue qu’elle m’apporta un sceau d’eau, le mettant sur la table. Je me levais, avec difficulté, pas très sure sur mes guiboles qui menacèrent de céder plusieurs fois. Je fixais avec attention l’eau, enfin, surtout parce qu’avec ceux que j’avais déjà bue, la concentration…. Voilà quoi ! Mais bon, c’est tellement une habitude que rapidement, l’eau commença à changer, une odeur typique s’en dégagea…. Je regardais fièrement m’nouveau pote, les yeux plissés de plaisir, prenant une des deux chope, poussant l’autre vers lui, invitation silencieuse. Lançant, tout heureux en me servant puis en buvant, en foutant d’avantage partout d’ailleurs qu’avec une bouteille ;

Pouvoir:

« - Par Soulen ! J’manquerais jamais de rhum, même au milieu d’une mer perdu ! Ha ha ha ! »
Je ris joyeusement, m’asseyant, m’fin, me jetant sur la chaise que je manquai presque ! Je restai silencieux un moment, buvant d’abord ma bouteille car plus facile pour moi. Disant entre deux ;
« - Hummm…. Chasseur de prime ? »
Avant d’continuer à boire comme un trou.

Mais après un m’ment, quelqu’un rentra dans la taverne, une jeune fille de 16 ans que je reconnus malgré ma vue trouble. He merde…. Je me cachais un peu derrière mon chapeau, baissant le coté qui était vers elle et baissant la tête alors que bon, ça ne faisait qu’attirer plus son attention. Je soupirais en entendant ses pas s’approcher alors que surement déjà, la douce blondinette aux oreilles pointus et aux yeux vert fronçais les sourcils en croisant les bras.

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Même quand je l’entendis s’arrêter juste a coté de moi, je baissai que d’avantage mon chapeau et m’enfonça davantage dans mon manteau, regardant la table comme un gosse pris en flagrant délit de faire une bêtise. Elle soupira et là, j’me dit que j’avais plus le choix, je pris un air joyeux, la regardant enfin.
« - Tiens, coucou Ambre, t’a f’nis par m’trouver. Je viens d’arriver. »
Elle regarda la table, le verre, le sceau, ne dit rien, son visage désespéré en disait déjà bien long.
« - J’te présente mon nouveau pote, s’appelle Albatros. »
Elle ne m’adressa même pas la parole, chui triste moussaillons ! Y’a qu’le rhum qui m’aime !
« - Bonjour messire, je suis Ambre, la seconde de ce capitaine très occupé à essayer de me faire croire qu’il n’est pas ici en train de boire depuis le début de la soirée alors que j’ai déjà nettoyé je ne sais pas combien de bouteille dans sa cabine. »
Reproche à peine dissimulée et dire que quand je l’ai sauvé, elle était si timide… Ses paroles sont si tranchantes aujourd’hui.
« - Et vous êtes ? Car vue son état, je dirais qu’il y a une chance sur trois qu’il est retenu vraiment votre nom. M’enfin, au moins, il arrive a dirigé le navire, c’est le minimum qu’on lui demande.
- Ambre, tu m’blesse là.
- Ho, tu t’en remettras.
- Chui triste du peu d’estime qu’ta d’moi. »
Pas besoin d’avoir une bouche visible pour prendre un air malheureux comme un chien battus. Elle me regarda deux secondes, essayant de garder son sérieux avant de finalement éclater de rire, se foutant allégrement de moi. Après un long moment a essayé de reprendre son sérieux devant son capitaine qui se lamentait, elle finit par me demander, toujours la larme à l’œil ;
« - On dort où se soir ?
- Ici, la table est si douce… »
Je pose ma tête sur la table, elle leva un sourcil.
« - Sérieusement capitaine… J’ai pris le baume avec moi. Mais vous êtes trop soûl pour pas qu’un de nos déranger du survivant n’essaye pas de prendre votre place. »
Je ne répondis pas, caressant la table.
« - Capitaine ? »
J’étais vachement occupé à dire des trucs qui commençais vraiment à ne plus avoir grand sens, collé contre la table. Elle leva un sourcil, me montrant du doigts tel un déchet, demandant de nouveau à mon nouveau pote ;
« - Il a pris combien de bouteille ce soir ? »
Nan car seul Soulen sait à quel point il est difficile de me faire quitter mon lieu de buverie quand je suis dans cette état, déjà a moitié en train de pioncer, gardant mes forces uniquement pour boire davantage.

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Alba Tor
Eldinnor Ombre

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C’est un véritable numéro ce Capitaine !

Ses cabrioles involontaires font rire Alba. Jamais il ne se serait douté qu’il se serait autant diverti ici, ce soir ! Le Terran lui répond qu’il ne sait s’il a été maudit mais qu’il prie souvent les dieux pour du rhum. Il est complètement saoul !

- Une bien humble requête ! Rétorque Alba.

La moue du vert se fait curieuse tandis que le Terran lui annonce qu’il va faire un tour de magie.Ce dernier commande deux chopes et… Un seau d’eau ? Alba fixe le marin tout en arquant un sourcil. Que compte-t-il faire ? Le Zélos ne tarde pas à le savoir tandis que la serveuse amène la commande à leur table. Il se penche sur le contenant d’eau et là MIRACLE ! Voilà que l’eau se change en rhum ! Alba fixe le liquide ambré, n'y croyant pas vraiment pendant un instant. Il saisit ensuite la chope que lui tendre Ombre et se sert.

- C’est qu’il est bon en plus ! S’étonne-t-il. Pourquoi s’ennuyer à commander du rhum quand on a un pouvoir pareil ?

La stupeur est clairement visible sur le visage du plus grand. Vraiment, l’honnêteté de certaines l’étonnera toujours !

- Vous refroidissez. Dommage…

Et alors que le petit jeu de devinette concernant la profession d’Alba reprend, une tierce personne fait son entrée dans le Couteau Sanglant. Une sindarine, blonde, des yeux perçant, la charmante. Elle capte directement l’attention de ce séducteur d’Alba qui se retient d’aller à sa rencontre juste par politesse pour le Capitaine qui lui tient compagnie. Ca se fait pas d’abandonner un bonhomme qui vous offre un verre, même si c’est pour une belle sindarine… Même si vous avez des penchants pour les petites blondinettes sindarinnes…

Comble de la chance, elle se dirige vers le joyeux duo ! Le marin semble d’ailleurs la connaître. Alba ne s’indigne pas lorsque qu’Ombre le présente comme “Albatros”. C’est toujours mieux que le sobriquet dont Rick l’affuble parfois. Al’Batârd. Ce qu’il déteste ça !

Le Corsaire suit silencieusement la petite joute verbale, un sourire amusé sur le visage. Ca semble être le grand amour entre ces deux-là. Et, finalement, le Capitaine Ombre a l’air d’être bien torché…

- Je me nomme Alba Tor, et non Albatros, effectivement. Enchanté, Ma Dame. Se présente-t-il avec élégance et sourire galant. Loin de lui l’idée de faire du rentre dedans à cette donzelle mais il ne peut s’empêcher d’être suave lorsqu’il croise une jolie femme. Quant aux bouteilles et bien… ALba laisse planer le silence un instant réfléchissant. Il s'agirait de ne pas enterrer ce pauvre bonhomme sans s’attirer les foudres de la demoiselle pour autant. C’est la seconde bouteille qu’il boit en ma compagnie.

Bon...Ca va sans doute pas jouer en faveur du Capitaine ça. Autant essayer de détourner un peu l’attention.

- Vous voulez peut-être un coup de main pour le ramener sur votre bateau ? Je peux aisément en porter dix comme lui ! Demande le vert toujours avec ce sourire trop affable et aimable pour qu’il ne soit pas dénué d’arrière-pensée.

Non, il ne draguera pas la jeune femme mais ce n’est pas pour autant qu’il ne peut pas jouer au beau parleur !

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PV Alba Tor

Ambre n’a qu’a peine, 16 ans mais malgré tout, sur le survivant, elle en vue de toutes les couleurs car les océans ne restent jamais calmes longtemps. Beau parleur, violeur, irrespect quotidien, nos vies en sont remplies. Et même si je la protège, même si aucun n’a encore osé la toucher sur ce rafiot, elle a déjà tout vue. Sa forge le caractère, sans doute mais pour l’instant, malgré nos vies si rudes, celle de trafiquant ou celle de passeur, je ne sais pas laquelle est le pire, elle peut toujours sourire et rire. Et cela, c’est précieux, non ? Car quand la nuit arrive, il devient difficile de voir la lumière. Enfin, précédemment, Abatros m’avais dit que demander de la bière aux dieux était une requête bien humble même si je ne suis pas sûre que cela ne soit pas un commentaire sarcastique. Au moins, face a mon tour de magie, il ne resta pas de marbre.
« - C’est qu’il est bon en plus ! Pourquoi s’ennuyer à commander du rhum quand on a un pouvoir pareil ?
- Car si je suis trop fatiguée, j’pourrais plus boire après pardi ! »
En vrai, c’étais un semi mensonge, c’est surtout que je ne pense pas forcement à l’utiliser quand je vais dans une taverne. Mais il est aussi vrai que ceux que je ne fais pas moi-même évite de me fatiguer et donc, me permet de boire davantage. J’avais aussi suggéré chasseur de prime mais apparemment…
« - Vous refroidissez. Dommage… »
Harf, dommage ! Il est bon cte Rhum ! Mais après, il y a Ambre qui est arrivé et donc forcément… Me suis fait un peu engueller puis j’ai présenté mon nouveau poto ! mais mal apriori, même si ma seconde, à la vue de mon état, s’en doutait un peu. Elle lui demande même combien j’ai bu, cette fille a une pierre a la place du cœur, cte pas possible.
« - Je me nomme Alba Tor, et non Albatros, effectivement. Enchanté, Ma Dame. Quant aux bouteilles et bien… »
Le silence en disait déjà long et elle savait déjà combien de bouteille j’avais dépassé pour être dans cette état mais la réponse la fit sourire ; il était rare qu’on tente de prendre ma défense.
« -C’est la seconde bouteille qu’il boit en ma compagnie.
- Bien tenter mais vous savez, c’est mon capitaine et un ivrogne et vue son état, je pense que ça fait plus que ça. Néanmoins, merci d’essayer de le défendre, c’est assez rare monsieur Tor. »
Avait-elle répondu avec un sourire.
« - Vous voulez peut-être un coup de main pour le ramener sur votre bateau ? Je peux aisément en porter dix comme lui ! »
Elle allait répondre mais son charme de jeune fille bien bâtie, de jolie blonde aux yeux d’émeraudes et aux oreilles pointus en avait attiré un qui, sans doute aussi torché que je l’étais, pouvait encore tenir suffisamment debout pour venir tenter sa chance. A peine eut-il prononcer les premiers mots que Ambre se boucha le nez avec un air théâtrale, se demandant comment c’était possible de plus puer que moi.
« - Aller viens, ma petite ! Tu…. »
Je l’ai dit, Ambre a un caractère bien trempé et donc bha, il y avait encore un sceau plein de rhum sur la table. Autant dire qu’il s’abattit avec fracas sur le crane de l’autre qui était à présent recouvert de rhum, a moitié assommé par terre.

Oui, ne faut pas la faire chier Ambre, il y a que moi qui ai droit ! Enfin bon, elle regarda l’autre vert, disant, comme si c’étais sa routine d’éclater des têtes à coup de sceau remplie de rhum ;
« - Ça, c’est fait. Revenons donc a nos moutons et.. Ha oui…. »
Elle s’adressa à l’assemblé, surtout ceux qui matait la scène, sous divers angles ;
« - Je suis peut-être une fille mais je vous préviens que le prochain qui viens me faire chier en me prenant pour une pute devra compter avec de la dentition en moins. »
Elle dit ça avec un regard qui voulais tout dire, sa en calma certain, en enflamma d’autre. Bref, tout ceux qui faut pour signifier qu’il n’était pas temps de glander et malgré que je sois en train de faire câlin a la table. Elle s’adressa enfin à mon nouveau pote de beuverie.
« - De toute façon, il est trop lourd pour moi et je ne peux pas le laisser ici donc oui, j’accepte. Par contre, je cherchais plutôt une auberge pour lui et moi car disons que l’équipage, n’est pas des plus respectable et tant qu’on est à terre. Cela vous va tout de même ? »
C’est ainsi que je me retrouvai, telle un sac a patate, sur l’épaule de l’autre.

Une fois a l’extérieur, elle souffla, remerciant simplement en souriant ;
« - Merci encore, je n’aurais pas pu le laisser comme ça, il est comme un père pour moi, malgré son caractère atypique. Enfin, vous ne connaitriez pas, par pur hasard, une auberge dans le coin qui accepterais même une loque bourrée comme lui ? »
Elle dit ça mais je crois que mon caractère atypique a déteint sur elle aussi.

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