Rhum et Vodka. Journée ordinaire pour un ivrogne [Partie 2]

Alba Tor
Eldinnor Ombre

Rhum et vodka, journée ordinaire pour un ivrogne

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Une belle fleur, mais visiblement, fallait faire attention aux épines !

Alba se contente de sourire tandis que la blondinette lui dit avoir compris son subterfuge. Ce n’est était un qu’à moitié. Alba ne sait réellement pas combien de bouteille le pauvre gars a bu pour se retrouver dans un état pareil. Ca doit se chiffrer en litres vu sa dégaine actuelle. Il semble presque proche du coma éthylique.

- Ah vraiment ? Rétorque-t-il tandis que la blondinette répondant au doux prénom d’Ambre lui confie qu’il est assez rare que l’on défende son supérieur. Chose qui n’étonne qu’à moitié Alba, s'il est toujours dans cet été et a toujours une telle poisse... Mais bon la tentative sert surtout à distraire la jeune femme du fait qu’il ait essayé à demi de la rouler dans la farine.

Heureusement pour Alba une autre source de distraction surgit près d’eux. Il s’agit d’un malandrin assez alcoolisé que pour ne presque plus tenir sur ses pieds et croire qu’il peut séduire la belle. Belle qui lui oppose un refus magistral. Alba siffle pour exprimer son admiration pour la performance. C’est qu’elle a du panache la demoiselle ! En même temps, avec un personnage tel que son capitaine et en étant marin… Quelque chose dit à Alba que dans ces conditions mieux vaut avoir un caractère bien trempé. Son avertissement semble suffire à refroidir les ardeurs des gars présents dans la salle. Ca et l’énorme masse verte qui leur faisait les gros yeux derrière.

Séduire la donzelle c’est bien, mais on le fait dans les règles de l’art et dans le respect, s’il vous plaît !

- Pas de problème pas p’tite dame ! Je connais un endroit qui pourrait faire l’affaire. Pas trop loin d’ici. Rétorque-t-il tandis que la Sindarine lui avoue préférer une auberge plutôt que le vaisseau du Capitaine Ombre.

Alba se redresse attrape le seau qui cale dans les mains dudit capitaine et le hisse sur son épaule, tel un sac à patate.

- Aller ! Oh-hisse ! Si vous devez gerber faites ça dans le seau Cap’taine. mes vêtements coûtent leur petit pesant d’or et j’doute que vous ayez c’quil faut pour rembourser. Dit-il tandis qu’il s’assure qu’Ombre est bien installé. Ah, y’a pas d’mal voyons ! Je serai franchement pas un bon gars si je laissais votre supérieur dans sa mouise après la tournée qu’il m’a offerte. On va aller à l’Octo. C’est pas trop loin d’ici et on ne devrait pas avoir d’ennuis là-bas. J’peux pas en dire autant de sautres établissement que je connais...

Et voici l’étrange duo parti en direction de l’Octo ! La seule auberge recommandable pour une jeune fille qu’Alba connaisse.

- Bien le bonsoir ! S’exclame Alba en entrant dans l’établissement. Sa voix tonnant comme le tonnerre. Il s’approche du comptoir, Ombre toujours sur son épaule et incite Ambre à le suivre d’un signe de tête. Une nuité pour trois, c'est possible patronne ? Demande-t-il à le personne qu’il suppose être la tenancière des lieux. Deux chambres ça serait l’idéal. j’dormirais avec celui-là. Dit-il en tapotant Ombre de la main qui le maintient sur son épaule, ne remarquant pas que ce qu’il tapote, ce sont les fesses du marin. Oh ! Et si c’est encore possible trois repas, ça serait vraiment le paradis ! J’ai une faim de loup ! Il se retourne sur Ambre, présentant la tête du capitaine mal en point du Survivant à l’aubergiste. Vous croyez qu’il va avaler un truc ? Boh ! pas grave, on se partagera sa part, au pire ! Et si vous pouviez nous mettre un bon pichet de vin ou de la bière avec cela, ça serait parfait ! Finit-il tout en se retournant, faisant de nouveau face à la tenancière.

Informations

Ce soir là, L'Octo était plutôt calme. Seuls les habitués du coin étaient attablés et jouaient aux cartes ou aux dés, en sirotant bière, rhum ou whisky. Personne n'avait prit place sur la balustrade/mezzanine, c'était trop loin du bar et ils aimaient généralement être regroupés. Petites tables de 4 ou grande tablée de 12, il y avait de tout, mais toujours dans cette ambiance bonne école. C'était assez différent du Couteau Sanglant que certaines personnes évitaient, faut dire que c'était autre chose. A L'Octo, en général, on saigne moins du nez. Et ce qu'on y consomme est de bien meilleure qualité, Wini l'assurait. Elle allait elle même en mer pour pêcher ses poissons ou pour aller commercer avec des contrées plus lointaines, surtout pour les alcools il faut l'avouer. Elle ramenait des denrées rares qu'elle mélangeait avec son rhum pour l'arranger à sa façon, ce qui justifiait le prix de ces derniers. Et encore une fois, en comparaison avec d'autres établissement, ce n'était rien.

Perdue dans ses pensées en passant un coup de chiffon sur le comptoir de bois, elle fut interrompue par un grand gaillard accompagné de deux autres personnes dont une... sur son épaule ? Boarf, elle en voyait tellement des scènes comme ça.

- Bonsoir à vous, répondit-elle avec entrain. C'est po...

Mais elle fut interrompue par Printemps, la belle et douce sindarine qui travaillait ici.

- Wini, tu es demandée là bas, je prends le relais ! Dit-elle en désignant une table dont les membres n'allaient pas attendre. Ce sont des gars pas commodes mais qui font affaire avec Wini depuis bien des années. Pas question de ne pas aller les voir quand ils demandent.

- Messieurs dames, je vous laisse avec Printemps, je vous revoit plus tard ! Puis Wini fila à la table en question pour aller discuter affaires.

- Bonsoir bonsoir, dit Printemps en laissant apparaître son plus beau sourire. Elle avait entendu par dessus l'épaule de Wini et prit la peine de leur répondre. Bien évidemment que c'est possible pour la nuitée, mais je vous préviens c'est un dortoir, tous les lits sont dans la même pièce mais ils sont séparés par un rideau. Vous avez la possibilité de ranger vos affaires dans des placards qui ferment à clé pour pallier à tout risques. Nous n'avons personne d'autre pour l'instant pour la nuit qui vient, donc on peut vous espacer d'un lit chacun, sans soucis !

Printemps attrapait déjà les clés sous le comptoir.

- Si vous êtes trois il vous en coûtera 45 dias pour les lits, je vous offre une première bière si... enfin, à ceux qui peuvent encore boire, dit-elle en constant l'état de l'un d'eux. Le dortoir est à l'étage, vous prenez l'escalier et deuxième porte, c'est marqué dessus. Vous avez une salle d'eau pour la toilette et de quoi vous soulager la vessie, haha. Pour les repas, pas de soucis ! Je vous laisse la carte, passez me voir quand vous aurez fait votre choix, ajouta t-elle en leur glissant la carte du soir qui se trouvait être une ardoise. Les boissons sont indiquées au début, les repas à la fin. Les boissons on a tout, pour les repas qui sont de saison, nous n'avons juste pas la tourte d'agneau aux abricots, le carré de porc aux tomates et aubergines, les émincés de poulet aux poivrons et le cabillaud coco, oignons, tomates. Tout le reste n'attend que vous !

La carte

Elle glissa trois bières devant le zélos, au moins c'était offert par la maison et ça correspondait à sa demande.

Rhum et vodka, journée ordinaire pour un ivrogne

PV Alba Tor

Bien que j’étais un véritable ivrogne, il fallait l’avoue, Ambre n’avais encore jamais bue, surement par peur de finir dans le même état que moi. Et heureusement, si deux gradés sont torchés, il n’y a plus grand monde après pour diriger le navire. Et puis aussi, si elle buvait comme moi, il y aurait plus de bouteille vide qui trainerais sur le navire et personne pour les ramasser. Le survivant, un bon nom finalement, le bateau survivant a son équipage. M’enfin, elle avait demandé autre chose que le bateau car ce n’étais pas vraiment conseiller dans l’état dans lequel j’étais. C’est ça le risque quand l’équipage qu’on se trimballe n’est vraiment pas respectable. Il y a des risques ! Enfin, on me passa un sceau que j’attrapa plus machinalement qu’avec réelle volonté car là, j’commençais à avoir sommeille mine de rien, sa épuise de picoler, ou de faire le con, ou les deux aux choix. Ouai, surement les deux, enfin, suite au remerciement de Ambre, Alba Tor et non Albatros, répondit ;
« - Aller ! Oh-hisse ! Si vous devez gerber faites ça dans le sceau Cap’taine. Mes vêtements coûtent leur petit pesant d’or et j’doute que vous ayez c’qu’il faut pour rembourser. Ah, y’a pas d’mal voyons ! Je serai franchement pas un bon gars si je laissais votre supérieur dans sa mouise après la tournée qu’il m’a offerte. On va aller à l’Octo. C’est pas trop loin d’ici et on ne devrait pas avoir d’ennuis là-bas. J’peux pas en dire autant des autres établissements que je connais... »
Elle suivie ainsi le géant tout vert après voir donné quelques pièces pour embarquer le sceau avec eux. Jetant de temps en temps un coup d’œil au paquet que j’étais devenue, ainsi trimballé. Il y a peu de chance que je vomisse, du moins, tout de suite. Même si, Ambre leva un sourcil au « aux autres établissement », se demandant de quel genre d’établissement le géant pouvait parler mais devinant finalement qu’il s’agissait sans doute d’endroit pas très respectable. En tout cas, vue le ton employé. Enfin, elle n’avait jamais vue l’octo, elle fut donc étonnée de voir un tel établissement qui avait l’air bien moins crasseux que les tavernes que j’ai l’habitude de fréquenter. En entrant, on arriva ainsi dans une grande pièce rectangulaire dont les principaux matériaux étaient le bois et la pierre. Le sol pavé rendait bien avec le reste et était sans doute plus facile à nettoyer que si cela avait été un plancher, demandant bien plus d’entretien. Enfin, ils se présentèrent au comptoir, une femme a la peau foncée (tout le contraire de moi quoi) tout comme ses cheveux, face encadrant de jolis yeux noisette, reçut ainsi tout ce petit monde. Alba, toujours avec sa cargaison se constituant de ma personne demanda ainsi ;
« - Bien le bonsoir ! Une nuité pour trois, c'est possible patronne ? Deux chambres ça serait l’idéal. j’dormirais avec celui-là. Oh ! Et si c’est encore possible trois repas, ça serait vraiment le paradis ! J’ai une faim de loup ! Vous croyez qu’il va avaler un truc ? Boh ! pas grave, on se partagera sa part, au pire ! Et si vous pouviez nous mettre un bon pichet de vin ou de la bière avec cela, ça serait parfait ! »
En vrai, Ambre aurait surement ri au fait qu’on me touche ainsi le fessiez sans que je puisse réagir, faute a l’alcool mais elle n’y fit pas attention. Et moi, comme je l’ai dit, je ne le captai même pas. Mais elle sourit en réponse au fait que je puisse ou non avaler un truc vu qu’il ne lui laissa pas le temps de répondre. Après, bien qu’elle n’en dise rien, elle n’était pas forcément très rassurée de me laisser avec l’autre du fait qu’elle était habituée à ceux qu’on partage la même chambre dans ces cas-là. Mais elle n’en dit rien, se disant probablement que cela paraitrait bizarre. Même si, elle était un peu ma fille adoptive, preuve est que je lui ai donné mon nom et également, je n’ai jamais été un pervers, étant plus intéressé par la bibine ! C’est bien pour cela qu’on me retrouve dans les tavernes et non dans les bordels.
Enfin, la tenante des lieux, enfin, ça en avait l’air, allait répondre mais n’eut pas le temps qu’elle fut interrompue par quelqu’un de la même race que Ambre bien que du point de vue de ma protégée, elle était surement bien plus belle qu’elle. Mais bon, le charme de marin, même pour eux même, il est parfois dur à comprendre. Ainsi, elle s’appelle Printemps et c’est elle qui présenta brièvement l’établissement.
« - Bonsoir bonsoir. Bien évidemment que c'est possible pour la nuitée, mais je vous préviens c'est un dortoir, tous les lits sont dans la même pièce mais ils sont séparés par un rideau. Vous avez la possibilité de ranger vos affaires dans des placards qui ferment à clé pour pallier à tout risques. Nous n'avons personne d'autre pour l'instant pour la nuit qui vient, donc on peut vous espacer d'un lit chacun, sans soucis !
Si vous êtes trois il vous en coûtera 45 dias pour les lits, je vous offre une première bière si... enfin, à ceux qui peuvent encore boire. Le dortoir est à l'étage, vous prenez l'escalier et deuxième porte, c'est marqué dessus. Vous avez une salle d'eau pour la toilette et de quoi vous soulager la vessie, haha. Pour les repas, pas de soucis ! Je vous laisse la carte, passez me voir quand vous aurez fait votre choix. Les boissons sont indiquées au début, les repas à la fin. Les boissons on a tout, pour les repas qui sont de saison, nous n'avons juste pas la tourte d'agneau aux abricots, le carré de porc aux tomates et aubergines, les émincés de poulet aux poivrons et le cabillaud coco, oignons, tomates. Tout le reste n'attend que vous !
- C’est très bien, merci. Et je pense que mon père adoptif et capitaine à bien assez bu pour aujourd’hui. »
Elle dissimula ainsi le soulagement de ne pas être séparer de moi par des parois solides alors que j’étais dans cette état. Depuis le jour où elle a failli me perdre, elle préfère toujours avoir un œil sur ma personne, peur de me perdre sans aucun doute. Par contre, quand les boissons offertes fut servie, elle ne sut pas trop comment réagir. Elle n’osait pas dire non mais n’osait pas y toucher non plus, elle le prit donc avec elle a deux mains sans y toucher de suite. Pour la carte, elle ne regarda pas de suite non plus.

Ainsi, ils s’installèrent à la table et m’y installèrent aussi ; les ivrognes ne sont pas encore un élément de décoration portable réputé. Qu’importe où je fus installé, Ambre se mis à mes coté et si on était du même côté, elle préférera se mettre entre moi et le géant vert. Pour la simple et bonne raison que si je dois gerber d’un côté ou de l’autre, ses vêtements sont plus facilement décrassable. Elle hésita un moment devant sa bière, n’ayant jamais bue une seule goutte d’alcool de sa vie, ni quand elle était esclave, ni une fois rentrer à mon service. Elle jeta un coup d’œil vers le Zélos et se dit que ça ne serait pas polie de refuser. Elle bue tout d’un coup, se disant que ça serait fait comme ça. Moi, j’étais déjà ailleurs en train de comater devant mon sceau et je ne risquais pas de manger de suite et elle bah. Elle beuga un moment, les rougeurs lui venant rapidement, autant sur les joues qu’aux bouts des oreilles pointus qu’elle possédait. C’est ainsi que mon transporteur privé et compagnon de beuverie d’un soir se retrouva avec un mec blanc comme un linge complètement torché et fatigué et maintenant, une paire d’oreille pointus de 15 ans qui après avoir bue pour la première fois et découvrant donc pour qu’elle ne tenait pas l’alcool était prise d’une euphorie folle et avait filer sans explication derrière un pilier en disant tout fort, super joyeusement ;
« - Cachée ! »
La soirée risquait d’être longue. Moi, enfin, l’alcool que j’avais ingurgiter dans un sens fit le chemin inverse, me laissant juste le temps de baissé mon foulard dans mon coup pour gerber dans le sceau. En d’autres circonstance, cela m’aurait gêné de montrer ma face, partie basse, de chair fondue, sans lèvres m’offrant au-delà de l’aspect inesthétique, quelques handicapes mais avec tout ceux que j’avais bue ce soir et dans la journée en général. Autant vous dire que ce n’étais plus trop mon souci du moment. Il était sans doute dommage qu’à cet instant, personne ne possède de pouvoir comprenant sort de dispersion d’ivresse de groupe, ça aurait été utile.

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Phillip M. Margolin a écrit:: “Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres.”

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Alba Tor
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Ah les premières fois ! Toujours une sacrée expérience, pour le meilleur ou le pire…

Le Zélos suis la propriétaire des yeux tandis qu’elle est appelée ailleurs, se demandant pourquoi il n'est jamais venu ici auparavant. L’endroit a l’air tout à fait charmant et bien moins mal famé que le reste des auberge de Mavro. Le Corsaire se retourne donc sur la jeune femme annoncé par la patronne de l’Octo.

BON SANG ! Pourquoi est-ce qu’il n’est pas venu ici plus tôt ?!

Que dire ? C’est un ravissement tant pour les yeux que pour les oreilles. Cette belle demoiselle semble tout droit descendue des cieux, façonnée par les dieux eux-mêmes ! Sa voix est comme la plus douce des mélodies du Zélos. Comment ça j’en fait des caisses ? Je narre comme je veux, petit lecteur ! Alba écouté la sindarine avec attention tandis qu’elle lui donne des précisions sur les chambres. Il s’agit plutôt de dortoir. Le vert n’y voit aucun inconvénient. C’est même mieu, il pourra garder un oeil sur la gamine ainsi !
T
- Il n’y a aucun soucis, ça fera parfaitement l’affaire.

Tandis que la jeune femme continue ses explications, Alba fouille dans sa bourse à la recherche de monnaie pour payer leur nuit. Il dépose la monnaie et se saisit de la carte qu’il inspecte d’une brève oeillade.

- Faites attention, je pourrais élire domicile ici avec un tel service. Lâche-t-il avec un sourire un brin charmeur tandis qu’il dépose la carte dans les main d’Ambre et attrape les trois chopes, essayent de rester le plus droit possible pour ne pas que le Capitaine loger sur sa large épaule et n’y tenant plus que par sa propre volonté ne tombe. I

Par miracle, le petit trio arrive à se poser à une table sans aucun accident. Alba laisse un soupire de soulagement lui échapper. Ce n’est pas que le marin pesait lourd mais la crainte de se faire vomir dessus l’avait hanté tout au long du voyage. MAintenant qu’ils étaient attablé et Alba à l’opposé d’Ombre, il y avait moins de risque pour que cela arrive.

Par contre, la possibilité de se retrouver avec une autre ivrogne sur les bras, il ne l’a pas vu venir !

Alba n’a pas compris ce qu’il s’est passé. Il a juste tourné la tête quelques minutes, le temps de consulter le menu des plus alléchant de l’Octo. C’est un mouvement à la tablée qui le sort de son étude approfondie de la carte.

- Qu’est-ce que…

Il ne finit pas sa phrase. Sa mâchoire pourrait presque se décrocher sous la surprise que mui case de voir la gamine “cachée” derrière une des poutres de l’établissement. Ce n’est pas tant le fait de voir la petite enivrée qui l’étonne mais la vitesse avec laquelle cela est arrivé. Une cuite éclair ! Sans doute la plus rapide de toute l’histoire d’Isthéria !
- Je jure j’y sui pour rien… Souffle-t-il tout en levant les main en signe de reddition tandis qu’il sens les regard sur eux. Il finit par se pencher sur le Capitaine et le secoue quelque peu. Capt’aine, on a un soucis. Réveillez-vous. Je crois que votre fille est bourrée.

Intérieurement, il prie pour que le marin reprenne un peu de poil de la bête et l’aide à gérer cela. Les adolescent, il peut gérer. Il a lui-même élever son apprenti pendant sept ans. Mais les ados bourrés…

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PV Alba Tor

Vraiment, j’étais bien torché là, ma seule préoccupation du moment, c’était de vomir dans le sceau et pas à côté. L’autre, le géant vert, j’en avait pas vraiment eu conscience, mais j’crois qu’il avait essayer de faire du charme. En même temps, il peut toujours essayer matelots ! J’pense pas que toute l’femmes de c’te lieux vont lui tomber dans les bras, juste car il a une bonne gueule. J’espère qu’il fait pas la même chose avec Ambre, mais j’la croit suffisamment dégourdie pour rejeter des quelconques avance. Enfin, je le croyais car j’voyais pas ceux qui était en train de se passer en fait, a part ma gerbe dans le sceau…. Pourqwa Alba s’excuse en l’vant les bras ? Y’a un jeu en cours ? Si y’a un concours de beuverie, j’veux participer ! Ho ho marin ! Il me s’coue c’te con ! Je le regarde un moment, le vert (enfin, c’est relatif, vue comment ma peau est pâle) me monte à la tête.
« -Capt’aine, on a un souci. Réveillez-vous. Je crois que votre fille est bourrée. »
Je me détourne alors qu’il m’a confondue avec je ne sais quelle boisson à m’secouer comme ça ! Je serre le sceau dans mes bras, rendant mes trippes dans un bruit sourd. Bon, je l’avoue, chai pas combien de bouteille j’ai bu au final, je n’ai pas compté ! Finalement, répondant enfin avec mon allocution si particulière auxquelles il faut ajouter mon état actuel ;
« - Ze quoi ? De quoi les souris vont au marché ? »
Je vomis de nouveau alors qu’Ambre de son coté, était aller à un autre pilier en disant toujours la même chose, sortant de temps en temps sa tête de sa « cachette », tout joyeuse, sautillant presque sur place. Je tourne la tête un moment, clignant des yeux, oula, je dois avoir vraiment beaucoup bue, j’me suis endormie ? Il est chelou c’rêve, non ?
« - Marrant c’rêve. C’est forcement un rêve hein, car Ambre n’a jamais bu une seule goutte d’alcool alors, c’pas possible. »
Bah ouai, hein, forcement.

Quant à Ambre, elle, toute joyeuse, elle continuait sa partie pour ainsi dire, assez solo pour l’instant, courant partout comme une gamine turbulente. Elle finit à un moment par se jeter sous une table en rigolant, toujours dans son délire sous l’œil des personnes déjà présente en ces lieux dont certaine faisait des allers-retours entre elle et le reste de notre groupe. Finalement, d’autres sous ce manège quoique improbable avec un mec sans plus de lèvre avec le bas du visage fondue (certaine personne ayant remarqué cet état de fait depuis que j’ai baissé mon foulard, grimaçais) complètement torché en train de gerber, une sindarin toute euphorique agissant comme une gamine surexcitée et un Zelos paniqué…. Commencèrent à rire, visiblement très amusé par la situation. Sans doute on serait resté à la taverne d’origine, on n’aurait pas eu les mêmes réactions étant donné que la plupart des personnes ici sont respectable, en apparence en tout cas. Tout d’un coup, Ambre revient vers nous…. Ha bah non, elle va à la table à côté, sautant au bras d’un mec qui devait certainement à l’origine passez une soirée tranquille.
« - Copain ! »
Le gars la regarde avec de grands yeux en mode « c’est quoi ce bordel ? », sans, semble-t-il, vraiment comprendre ceux qui se passe.

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Alba Tor
Eldinnor Ombre

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Dans quel genre de bourbier s’est-il encore fourré ?!

Les situations étranges et délicates, Alba connaît bien. Après, c’est un ladrini doublé d’un commerçant triplé d’un prêteur sur gage et d’un escroc. Quoi qu’il n’aime pas cette dernière appellation. Ce n’est pas de sa faute si les gens sont trop crédules pour tomber dans ses pièges ou le pense trop gentil que pour ne pas réclamer ce qui lui est dû ! Aaaah, Alba n’est qu’un incompris !

Enfin, là n’est pas le sujet de nos péripéties actuelles.

Non, pour l’instant le Corsaire se demande comment il va bien pouvoir gérer cette étrange situation. Chercher de l’aide auprès du Capitaine n’était visiblement pas la meilleure solution. A peine le vert le secoue-t-il que le marin rend ses boyaux. Ca, à la rigueur, Alba peut encore faire avec. Le hic c’est que le Capitaine Ombre à l’air complètement à l’ouest. C’est à peine s’il comprend ce que lui raconte le zélos.

- Non, c’est pas ca que j’ai dit. J’ai dit que votre fille était complètement bourrée. Corrige-t-il en lui tapotant la joue dans un vain espoir de lui refaire prendre ses esprits.

Rien y fait, il continue de divaguer, croyant que ce qui se passe sous ses yeux n’est qu’une chimère.

- Vous rêvez pas, je vous l’assure… Souffle le vert tandis qu’il s’approche de la jeune femme.

Telle une enfant, la sindarine à la courte chevelure dorée court en tout sens, sa cachant sous les tables et riant aux éclats. Cela amuse visiblement la galerie. Alba, lui, n’est qu’à moitié amusé par la situation. Certes cela a un côté comique et cocasse de voir une adolescente éméchée courir en tous sens mais bon… Pour une fois qu’il trouve un lieu potable à Mavro, il aimerait bien ne pas s’en faire bannir.

Et puis, quel genre d’homme responsable laisse une gamine…. MAIS QU’EST-CE QU’ELLE FAIT ?!

Alba manque de s’étrangler tandis qu’il la voit se jeter dans les bras d’un parfait inconnu. Ne lui a-t-on donc jamais appris que ça ne se faisait pas ? Gardant son calme et son sourire légendaire - du moins en apparence - le grand vert s’approche de la tablée et récupère la jeune femme.
- Navré pour ce désagrément mon gars. Elle est un peu…
- Pas de problème l’ami ! Elle peut nous tenir compagnie sans soucis !
- Naaah, je vais la ramener à not’ table.

Et reprenant le chemin annoncé, un bras autour des épaules de la benjamine du trio pour être certain qu’elle ne s’échappe pas, Alba soupire se faisant la note mentale que c'est une chance qu’il soit là. Remarque, c’est un peu de sa faute si elle est dans cet état. Il secoue la tête à cette pensée. Non, c’est pas de sa faute si elle a la résistance d’une huître.

- Une bonne chose de faite ! Souffle-t-il tandis qu’il s’asseoit sur sa chaise après avoir aidé la blondinette à en faire de même. J’devrais peut-être vous mettre tous les deux au lit avant qu’on apporte le repas, en fait. Songe le zélos tout haut alors qu'il consulte le menu donné par l'adorable serveuse, un peu plus tôt.

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PV Alba Tor

Oui alors, quand on me tape sur la joue quand je suis complétement à l’ouest, enfin, ceux qui me reste de joue plutôt, ça n’a pas trop d’effet. Bon après, pour le reste bah, avec mon air vaseux…
« - Vous rêvez pas, je vous l’assure…
- Z’a bon ? Vous z’assurez qui déjà ? »
Avant de remplir un peu plus le sceau. Oui, c’est un style, celui de l’albinos complètement torché rendant ses tripes. Mais bon, faut de tout, non ? Bon, en attendant, Ambre s’amuse, au dépend des autres en quelques sorte. Moi, je ne la regarde pas vraiment plus que ça, étant déjà très occupé. Elle courait partout, se cachait, prise d’une euphorie folle et a présent, elle allait même dans les bras d’inconnu qui en d’autre circonstance, aurait surement très bien pu abuser d’elle. Mais heureusement, nous avions en compagnie quelqu’un plus sobre que nous et dans un lieu ou ce genre de pensée n’est pas la première venue. Ainsi, notre géant vert alla chercher la demoiselle pas en détresse mais plutôt, mettant en détresse (plus ou moins) les autres de par son comportement plus que déplacé. Ainsi, il put revenir avec la sindarine aux cheveux de blé pour la faire rassoir à notre table.
« - Une bonne chose de faite ! J’devrais peut-être vous mettre tous les deux au lit avant qu’on apporte le repas, en fait.
- Oui, il est z’olie l’chat. »
Il se peut que mon interprétation de ceux qui se disait, malgré mes tentatives désespérées de participer, soit légèrement, mais légèrement seulement, loin de ceux qui était réellement dit. Au final, Ambre sautillait sur sa chaise, surexcité. Pour le reste de la soirée, bah, disons simplement que moi, mon sceau et ma fille adoptive, on s’est retrouvé bel et bien au lit, dans le dortoir.

Je crois que je n’ai pas fait long feu en vrai, le sceau a coté du lit, je me suis rapidement endormie, mollement. Même si, au milieu de la nuit, une douleur m’a réveillé, toujours la même, présente à jamais. Cela me brulait, simplement, rappelle du passé. Je me redressai sur le lit, j’étais vraiment le type d’ivrogne qui, a force de boire, était assez bien épargné par la gueule de bois. Même si là, je pense que je n’ai pas encore digéré tout l’alcool que j’ai ingurgité et qui me reste dans l’estomac. J’expira bruyamment, essayant de contrôler ceux qui m’arrivait, ne pas finir simplement inconscient, je devrais avoir appris à gérer depuis le temps pourtant… Encore assis, sur le bord du lit, j’enleva déjà mes bottes de capitaine si cela n’avait pas été déjà fait puis simplement, mon haut, ceux qui le constituais tout du moins, ne gardant que mes vêtements du bas, ainsi que mon foulard alors que mes bottes était non incluse. J’essaya de me lever, me dirigé d’une sorte de fenêtre, pas très droit ni très adroit, a la fois a cause de l’alcool et aussi de la douleur. Surtout que comme un débile, je trébuchai et me mangea magnifiquement un placard. Restant un moment au sol, je me frottai le crane d’une main regardant à ma gauche, les lits était séparer d’un rideau chacun mais malgré tout, j’entendais Ambre ronfler légèrement, devinant que c’étais elle et qu’elle dormait très bien. Je me relevai comme je pus, atteignant enfin la fenêtre, soupirant. J’imagine que je suis vraiment un cas…. Je grimaçai avec ceux que j’avais encore, la douleur ne devenant que plus forte, cette trace de main entre mes omoplates…. Je m’assis par terre, le dos contre un placard, appuyé contre un mur, les jambes repliées vers moi, les bras dessus tout d’abord mais finalement, la douleur…. Comme a chaque fois, je ne sais pas combien de temps cela dura, je ne faisais attention à rien, le regard dans le vide, occupé à juste souffrir, comme d’hab, sans bruit…. Finissant coucher sur le côté, sur le sol… Ce n’étais pas confortable mais je m’endormie quand même au bout d’un moment, je sens que le réveil quand le jour viendra va être dur…

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Sacrée soirée…

Sa propre réflexion, simple boutade au départ, l’amène à réfléchir plus sérieusement à la question. Alba jette un regard sur le Capitaine Ombre, qui continue à remettre ce que contient son estomac, et ensuite sur sa seconde qui, elle, semble littéralement montée sur un ressort.

- Ouais… Je crois que c’est pas une mauvaise idée. Souffle-t-il, plus pour lui-même que pour l’assemblée. Il se redresse, hisse une nouvelle fois l’homme sur son épaule, priant pour qu’il ne remette pas une nouvelle fois et pose sa main sur l’épaule de la jeune ambre, histoire de la guider vers leur destination. Aller, tout le monde au lit !

Le Corsaire dépose le marin dans un lit, le déchausse et le couvre pour qu’il ne prenne pas froid. Il a l’impression de faire un retour en arrière durant un instant, à une époque où il s’occupait de son plus jeune frère lorsqu’il le retrouvait dans des états similaires à celui du marin.

- Bon ! A votre tour mademoiselle ! Annonce le Zélos tandis qu’il s’approche de la blondinette.

L’aidant à se déchausser aussi, il la borde également. Elle est bien plus alerte que le Capitaine. Aussi le vert décide-t-il d’attendre que la benjamine s’en aille au pays des rêves. Une fois certain que les deux fauteurs de troubles dorment comme des masses,il regagne le rez-de-chaussée de l’Octo et se dirige vers le bar.

- Est-ce que c’est possible d’avoir une double portion de porc au caramel, avec une bière ?

Une fois la commande passée, le commerçant retourne à sa place. Il laisse un soupir lui échapper, profitant du calme de l’instant. Le reste de la soirée est plutôt bon enfant. Lui qui pensait juste manger seul dans son coin et aller ensuite au lit se retrouve mêler au reste de la clientèle de l’Octo. L’ambiance est plutôt bon enfant. Il joue, rit et boit avec la tablée qui l’a invité à le rejoindre. D’humeur joyeuse, il commande deux bouteilles du meilleur rhum de la maison. Une seule est néanmoins proposée aux compagnons de jeu d’Alba. Il garde la seconde pour tout autre chose.

La soirée avance et l’Octo se vide petit à petit. Alba finit par regagner le dortoir. Il dépose ses effets personnels et la bouteille de rhum dans un casier qu’il ferme à double tour. Et gagne un lit à son tour. Bien qu’il soit quelque peu à l‘étroit à cause de sa stature, le Zélos doit bien reconnaître que ces lits sont assez confortables.

Vraiment ? Pourquoi n’est-il pas venu ici plus tôt ? C’est décidé ! L’Octo sera son nouveau lieu de nuitée durant ses séjours à Mavro Limani !

La nuit se passe sans réel soucis. Alba a dormi aussi bien qu’un bébé. C’est le chant des mouettes qu’il l’a sorti de ses songes. Il reste un instant un fixer le plafond, le temps que ses idées se remettent en place. Lorsqu’il se décide enfin à ouvrir le rideau de son lit, la première chose qu’il voit c’est Ombre, étendu à même le sol. Ah ! Il n’avait donc pas rêvé et avait bel et bien entendu du mouvement dans la chambre de la nuit ?

Le Zélos sort de son lit, jette un regard amusé à la jeune fille toujours endormie qui leur offre un concert de ronflements et se dirige vers le marin.

- Hey, Capt’ain… Tout va bien ? Demande-t-il tout en secouant légèrement l’homme aux cheveux d’argent.

Il ne pouvait décemment pas le laisser finir sa nuit sur le sol.

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Rhum et vodka, journée ordinaire pour un ivrogne

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Courir, sans cesse courir, l’impression qu’une ombre me poursuis sans vraiment pouvoir en déterminé la nature. L’environnement dans lequel je me trouve n’a aucun sens également, des poissons géant vole dans le ciel ainsi que des épaves possédant des chaines partant du sol. Les bâtiments quand a eux semblent en ruine et pour le reste, on jurerait un désert éternel. Et moi je coure, je tourne puis continue tout droit sans avoir pour autant l’impression de distancer mon poursuivant, courir pour rien, courir après du vent. C’est bien l’impression que j’en ai après tout, pourquoi je coure après tout ? Pourquoi pas simplement me retourner pour l’affronter ? Mais la réponse vient d’elle-même : je suis terrifié, terrifié a l’idée de me retourner même une fraction de seconde, terrifié de me battre contre une chose que je ne connais point. Alors je continue de courir, un pas après l’autre, avec cette énergie unique a chacun ; celle du désespoir. Par Soulen, s’il pouvait m’aider à ce moment fatidique au lieu de rester simple observateur…. Au moins du rhum, que je puisse y noyer mon assaillant et m’enivrer ensuite. Mais alors que ma fuite s’enchaine, éternelle dans ce rêve éphémère, je me retrouve à me poursuive moi-même. Là ou je marche devient ombre, ténèbres et devant est là ou j’étais plus tôt et ou j’y suis toujours, ne voyant que mon dos et mes cheveux d’argent. Pourquoi tout d’a coup, tant de colère et de haine m’envahissent ? Pourquoi ne puis-je m’arrêter de courir ? Je touche mon visage et découvre qu’il est paré d’un malveillant sourire dont je ne peux m’en défaire. Finalement, dans le comble de l’horreur, je me réveille enfin, pâteux.

Je peine à replacer la voix que j’entends, avant même d’ouvrir les yeux.
« - Hey, Capt’ain… Tout va bien ? »
En vrai, la plupart des gens dans mon état, pas encore très bien réveillé aurait surement dit « maman, laisse-moi dormir » mais ce n’est pas mon cas pour la simple et bonne raison que je ne l’ai pas connu ni eu cette sorte de vie idéal. Surtout que bon, il fait en sorte que je me réveille le bougre a me secoué, même légèrement. J’ouvre un œil, puis l’autre, me redresse en le regardant, me frotte la tête a la découverte d’une légère bosse. Ha oui, c’est vrai, j’avais presque oublié que je m’étais mangé un placard cette nuit. Je le fixe quelque seconde avant de finalement répondre joyeusement, vérifiant que mon foulard était bien mis.
« - Oui, tout va bien. »
En vrai, sans savoir pourquoi, j’avais encore le cœur lourd, comme si on m’avait mis un poids dessus. Serait-ce lié à mon rêve ? Je n’en dis rien, cherchant plutôt du regard ma seconde dont les ronflements guidèrent rapidement mon regard. Ça, c’est dormir. Je me lève, un peu trop vite, ceux qui me faits que légèrement chancelé mais je me reprends rapidement. Au moins, torse nue ainsi, je n’ai pas de tissus qui frotte contre mon ancienne blessure dans mon dos, cette trace de main dépourvue de peau, ayant fondu. En vrai, je n’ai que des brides pour hier, je sais ou je suis, ça sa va mais pour le reste.
« - Elle dort bien la bougre, c’est assez rare en fait. C’marrant, j’ai rêvé qu’elle était aussi torchée q’moi. »
De quoi, je suis irrécupérable ? Enfin, dans tout les cas… Je regarde le géant vert.
« - En tout cas, merci pour hier soir, j’vous en doit une ! »
Dis-je, sincèrement reconnaissant de l’aide qu’il avait apporté. Faudrait ptêtre réveiller Ambre, non ? Mais bon, pour l’instant, c’est ptêtre pas la peine.

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Rhum et Vodka. Journée ordinaire pour un ivrogne [Partie 2] Signa10

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Eldinnor Ombre

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C’est que le bonhomme a l’air d’avoir une sacrée résistance à la gueule de bois !

Alors qu’Alba le secoue légèrement, le Capitaine Ombre semble peu à peu émergé. Le vert s’attendait à un rictus douloureux suite à une horrible migraine, une petite gerboulade matinale mais rien de cela. L’estomac du marin a sans doute dû remettre tout ce qu’il contenait hier soir. Il semble relativement frais, malgré son titubement, ce qui étonne tout de même le Corsaire.

- Ravi de l’entendre ! Il y a un baquet d’eau, juste là, si vous désirer vous rafraîchir un peu. Annonce Alba d’un ton jovial tandis qu’il désigne l’endroit du doigt.

Il se redresse et s’étire, souriant à la remarque du Terran. Son innocence amuse le Zélos.

- Z’avez pas rêvé ! La p’tite était aussi ronde qu’un cul de bouteille hier soir ! Ça a dû être la cuite la plus rapide de toute l’histoire d’Isthéria d’ailleurs. Explique-t-il, se retenant de pouffer. Il serait dommage de réveiller la belle maintenant. Elle est tellement adorable quand elle dort. Franchement, je ne saurais pas dire qui est le plus terrible entre vous deux. Mais j’ai passé un bon moment en tout cas.

Le silence règne un instant tandis que le marchand observe Ambre dormir avec un sourire bienveillant. Son regard se déporte ensuite sur Ombre tandis que ce dernier le remercie.

- Il n’y a pas de quoi. J’ai également passé une bonne soirée ! Je ne suis pas prêt de l’oublier !

Toujours souriant, Alba jette une nouvelle œillade vers la seconde du marin tandis qu'il se dirige vers le casier qu’il avait fermé à double tour la veille. Il en sort la bouteille de rhum achetée en soirée et la tend discrètement vers son acolyte d’un soir.

- Tenez. Z’avez pas vraiment deviner ma profession mais vous z’etiez pas loin hier. Disons que c’est un gage de mon amitié ! Murmure le vert, sur le ton de la confession, comme s’il partageait un secret avec l’homme à la crinière d’argent.

Le Zélos se redresse et laisse un soupir nostalgique lui échapper tandis qu’il pose les mains sur les hanches. L’heure du départ va bientôt sonner pour lui. C’est toujours avec une pincette au cœur qu’il quitte Mavro. Mais bon, le départ n’est pas pour tout de suite. Au vu de l’odeur qu’il traîne, un brin de toilette s’impose. Il faut dire qu’entre son voyage pour rejoindre Mavro et son petit séjour dans le port, Alba n’as pas réellement eu l’occasion de prendre un vrai bain.

- Si ça vous dérange pas, je vais passer au baquet premier. On ira chercher de l’eau propre pour vous après, si ça vous dit.

Et, oubliant complètement la présence d’une jeune demoiselle dans la pièce, voilà que le Corsaire se déshabille. Il tout de même la décence de garder son sous-vêtement, du moins pour l’instant.

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L’avantage de boire aussi régulièrement, c’est que l’on n’a pas facilement la gueule de bois. En effet, ils sont rares les jour ou je ne picole pas donc à force, durant toutes ces années, j’ai fini par acquérir une résistance de fer presque ! Je ne suis pas un bleu ! En tout cas, je lui avais assuré aller bien, ceux ont quoi il me répondit ;
« - Ravi de l’entendre ! Il y a un baquet d’eau, juste là, si vous désirer vous rafraîchir un peu »
Effectivement mais bon, pour le moment, ce n’est pas ceux qui m’interpellais en premier mais plutôt la qualité du sommeil de ma seconde qui est en soit, anormal. En effet, elle n’est pourtant pas du genre à ronfler d’habitude donc son altitude m’interroge et je me rappelle de ce rêve bizarre ou j’crue la voir complètement torché. A ce propos, le géant vert me donna bien vite des explications.
« - Z’avez pas rêvé ! La p’tite était aussi ronde qu’un cul de bouteille hier soir ! Ça a dû être la cuite la plus rapide de toute l’histoire d’Isthéria d’ailleurs. Franchement, je ne saurais pas dire qui est le plus terrible entre vous deux. Mais j’ai passé un bon moment en tout cas.
- Ha, j’comprend mieux. Faut dire qu’elle n’avait encore jamais picolé avant même si j’pense que cette expérience ne risque pas de lui donner envie de recommencer avant un moment ! »
M’amusai-je alors. Il se peut que je lui en reparle a de nombreuse reprise de cette aventure quand on sera de retour sur le bateau, moussaillons. En même temps, il serait dommage de ne pas en profiter, non ? En tout cas, je remercie le géant pour la veille, étant donné la situation à ce moment-là.
« - Il n’y a pas de quoi. J’ai également passé une bonne soirée ! Je ne suis pas près de l’oublier ! »
En même temps, une soirée avec de vrai matelot, cela s’oublie rarement ! ha ha ha ! On est très fort quand il s’agit de s’amuser ! cela ne nous empêche pas pour autant de faire notre boulot, je vous rassure !

Il se dirige ensuite vers un casier contenant probablement ses affaires, qu’il ouvre pour en sortir, ho joie, une bouteille de rhum. Seule la politesse fit que je ne la débouchai pas de suite. En tout cas, elle dort bien l’autre…. Je sens que je vais bien m’amuser à la réveiller après ! Et étant donné que c’était sa première fois, même si je me demande quel alcool elle a pris pour finir ainsi quand même, elle risque de le sentir passer au réveil !
« - Tenez. Z’avez pas vraiment deviner ma profession mais vous z’etiez pas loin hier. Disons que c’est un gage de mon amitié !
- Ho merci ! C’est sympa ! Si un jour vous entendez parler d’un bateau s’appelant le survivant amarré a un des ports du continent, n’hésitez pas à passer ! »
Après un coup d’œil rapide a ma seconde dont les ronflements confirmaient qu’elle n’était nullement réveillée, je dis doucement ;
« - J’ai toujours quelques bonnes bouteilles planquées dans ma cabine »
Oui, je n’avais aucune honte à dire que j’avais tendance à picoler tout le temps mais bon, il n’y a pas d’heure pour ce genre de chose ! Bon, c’était une invitation de venir se torcher à bord quand il veut, ne faut pas être très futé pour comprendre ! En même temps, vue l’odeur de mon foulard qui me sert à cacher le bas de mon visage, ce n’est pas dur à deviner.
« - Si ça vous dérange pas, je vais passer au baquet premier. On ira chercher de l’eau propre pour vous après, si ça vous dit.
- Faite donc, ne vous déranger pas pour moi, j’attendrais d’être sur mon navire pour cela. Surtout qu’il faudra bien également que je vérifie que mes matelots n’ont pas fait trop d’bêtises »
Dis-je alors que je suis certainement le champion dans ce domaine. Je laisse Albatros faire, attendant seulement qu’il soit rhabillé pour me dire qu’il était temps de réveillé la belle de son sommeil.

Je m’habille également et m’approche alors d’elle et lui pince simplement le nez, joueur. Elle se réveille finalement, me faisant lâcher aussitôt car bon, c’était plus violent que prévue et comme je m’étais pencher au-dessus d’elle…. Bah elle me donna un beau coup de boule qui nous fit mal à tous les deux. Elle a l’air pâteuse, se frottant la tête, comme moi d’ailleurs même si je n’ai rien perdu de mon air jovial.
« - Alors bien dormie ?
- Pas trop fort cap’tain, z’ai mal à la tête… »
Si j’avais encore des lèvres pour sourire, je l’aurais fait, assurément.

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Doucement mais sûrement, l’heure du départ approche.

Un rire sincère échappe au Zélos tandis que le Terran le remercie pour son cadeau et lui dit que s’il croise un jour un navire nommé le Survivant, il sera le bienvenu sur le pont. Il n’y a pas à dire,rien de mieux que des soirée en taverne et de l’alcool pour nouer des amitiés !

- Je n’hésiterai pas à venir boire en votre compagnie, Capitaine ! Souffle le vert tandis que l’homme lui dit avoir toujours de bonnes bouteilles dans sa cabine. De même, si vous passez un jour par Tyrhénium, n’hésitez pas à demander Alba Tor, propriétaire de l’Atlantis. Vous pouvez demander Le Corsaire aussi. Ce sera peut-être plus simple à retenir, pour vous !

Alba prend bien soin de noter cette information quelque part dans un coin de sa tête. Un bateau, parfois, ça peut s’avérer utile. Et puis, il n’a jamais guindailler sur les flots ! Son brin de toilette fini, il se rhabille et reporte son attention sur le duo de marins. Ambre dort toujours à poings fermés et ronfle de plus belle. La jeune fille finit par sortir de torpeur. Visiblement, elle est moins rodée que son supérieur en matière de gueule de bois ! Alba sourit tandis qu’il l’entend se plaindre de son mal de tête.

- Il va être temps de partir en ce qui me concerne. Je m’en vais payer la note et je mets les voiles. Prenez tout votre temps, surtout. Vous pressez pas ! Annonce-t-il tandis qu’il s’approche du Capitaine Ombre et sert sa main dans la sienne. Ce fut un plaisir de vous rencontrer Capitaine ! J’espère qu’il y aura une prochaine fois. Il se tourne ensuite vers la benjamine et lui ébouriffe les cheveux. Vu son état, il ne risque pas grand chose. Ravi de t’avoir connu aussi Ambre. Porte-toi bien et bonne chance, les premières gueules de bois sont les pires !

L’instant d’après le Zélos se retrouve au comptoir de l’Octo attendant sa note. Une nuitée pour trois, un repas double ration et deux bouteilles de whisky donc. Ce truc était pas mauvais d’ailleurs.

- Vous l’avez trouvé où, ce whisky ? C’était le nom déjà Ragdoll je crois ?

Secret de la maison lui dit la serveuse. Alba ne s’en offusque pas - lui-même a ses secrets de commerçant, après tout -, que du contraire. Il annonce même qu’il reviendra lors de sa prochaine incursion à Mavro Limani tandis qu’il dépose la somme due sur le comptoir, n’oubliant pas le petit pourboire.

Une dernière salutation pour la patronne de l’Octo et ses nouveaux amis et le voilà reparti pour Tyrhénium. Une chose est certaine, Alba ne risque pas d’oublier cette soirée avant un bon moment !

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PV Alba Tor

J’avais, semble-t-il, gagner un nouvel ami de beuverie ! L’avantage de ce moment là était que Ambre n’était pas suffisamment en forme pour râler. En tout cas, je l’avais invité à boire sur mon bateau si un de ses jours, il le voyait accoster à un port ou il passerait lui-même. Il répondit en m’invitant à son tour ;
« -De même, si vous passez un jour par Tyrhénium, n’hésitez pas à demander Alba Tor, propriétaire de l’Atlantis. Vous pouvez demander Le Corsaire aussi. Ce sera peut-être plus simple à retenir, pour vous ! »
Je ne relevai pas particulièrement même si je pense pouvoir retenir son nom qui n’est du coup, pas Albatros. Bah, je bois très souvent mais dire que ça fait de moins quelqu’un capable de résister a tout et ayant beaucoup de mémoire quand je suis saoul, c’est autre chose…. Car ce n’est pas le cas, j’ai tendance peut être à un peu forcer sur la bouteille et aussi un peu a rien retenir durant ces moments-là. Alors que je réveille ma seconde, l’autre se rhabille finalement. Disant alors que Ambre émergeait peu à peu.
« - Il va être temps de partir en ce qui me concerne. Je m’en vais payer la note et je mets les voiles. Prenez tout votre temps, surtout. Vous ne pressez pas !
- Merci moussaillons, je vous en devrais une !»
Je réponds en acceptant volontiers une poigné de main. J’étais moi aussi très content de cette rencontre.
« - Ce fut un plaisir de vous rencontrer Capitaine ! J’espère qu’il y aura une prochaine fois.
- De même ! »
Il regarde ensuite Ambre, se permettait de lui toucher les cheveux bien que cela m’amusait, je dois bien l’avouer car vue son état, il y a de quoi rire. Elle est en mode « il se passe quoi là », je sens que je vais souvent la lui ressortir cette histoire-là.
« Ravi de t’avoir connu aussi Ambre. Porte-toi bien et bonne chance, les premières gueules de bois sont les pires ! »
Elle ne répondit pas et moi je contentai de le saluer. Il était un peu plus tard quand on partit à notre tour ; le temps qu’elle émerge complètement quoi. Une fois cela fait, on regagna directement le navire et je l’avoue, j’avais déjà picolé la moitié de la bouteille qu’on m’avait offerte arriver sur place mais shut !