Faite péter le rhum! [PV Ricko Valsky]

PV Ricko Valsky

Tymbé, an 1305

Cela fait à peine deux jours que j’ai accoster, hier, j’ai trouvé un trafiquant, j’ai pu lui vendre des produits, lui en acheter d’autre, voilà ! Donc bon, c’est en cours car j’ai beaucoup de chose a lui passé dans la cale du coup, j’ai laissé Ambre se charger de la chose, il faut bien qu’elle apprenne aussi ! Certes, cela peut sembler un métier pas respectable de faire du trafic mais il faut de tout pour faire un monde et faire du trafic ne signifie pas forcement être mauvais au fond. J’en suis l’exemple parfait ! Bon, fait bon malgré les terres sur lequel j’ai accoster, surement a cause de la saison. Bon alors… Autant vous dire qu’aujourd’hui, je rends visite à la taverne la plus proche ! Car faut pas rire, mais je n’ai pas encore bu aujourd’hui et les jour sans, moi, ça ne me connaît pas ! Non mais, un jour sans rhum, c’est comme un jour sans soleil, inacceptable ! Même en pleine tempête, du moment qu’on a du rhum, tout va bien ! C’est l’essentiel du marin après tout ! Même en slip, sans sous, la situation n’est pas si dramatique tant qu’il nous reste une bouteille d’alcool ! J’avais toujours mes vêtements de capitaine, sabres à la ceinture, foulard blanc sur la moitié inférieur de mon visage. Cela évitait de montrer ceux que je n’avais plus, ceux que ma malchance m’a un jour couté. Ce n’est pas seulement un problème d’esthétique, cela me donne de nombreuses difficultés quotidiennes. Comme le fait de souvent mettre la moitié de ceux je bois sur moi ou par terre ; même la mastication me pose quelques difficultés. Mais bon, on finit par vivre avec et à s’habitué, plus ou moins ! Ce n’est pas ça qui m’a empêcher d’aller dans les tavernes ! C’est ainsi, on fait avec !

Je me dirige donc vers une taverne près du port, déjà heureux de savoir que je vais boire. En bonne compagnie j’espère ! Je vais donc dans une taverne nommée « le cheval gelée », un p’tit établissement sympa, de l’extérieur tout du moins, qui a l’air de respirer la joie de vivre ! Je rentre donc, avisant rapidement l’intérieur, voyant un pauvre bougre tout seul a une table. Il a l’air abimé, c’est pt’être pour ça ! Mais bon, ce n’est pas ça qui m’effraies, vue ceux que je cache ! ha ha ! Je vais donc au comptoir en premier, lançant au gars gèrent les lieux ;
« - 8 bouteilles d’eau mon brave ! »
Il me regarda bizarrement mais dès que je tendis la monnaie, il ne chercha pas plus et vint me les apporter. Je pris les goulots entre mes doigts de façon à tout pouvoir transporter facilement, venant les poser devant l’autre bougre en deux tas égaux, m’asseyant à sa table, fixant rapidement les bouteilles.
La transformation fut rapide, sa fatigue un peu mais ça va pour ceux a quoi je l’ai appliqué. Je lance joyeusement à l’autre ;
« - A la vôtre, l’ami ! C’est du bon rhum que je vous offre ! Chui d’humeur généreuse aujourd’hui et c’est toujours sympa de boire a plusieurs ! Je suis le capt’ain Ombre, et vous ? »
Oui, je suis direct et j’avais un ton enjoué mais faut bien de ça, toujours mieux que ceux dont le quotidien se résume à tirer une tête d’enterrement.

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Le gars avait sursauté, et bien en plus ! A croire que je l’avais sorti de on ne sait quelles rêveries même si je ne m’attendais pas à pareille réaction tout de même. Le positif, c’est que ce n’est pas sur ma face qu’une des bouteilles fut lancer et heureusement, cette dernière explosa avant même d’être atterrie sur l’endroit ciblé. Etrange mais bon, je suis déjà bien content de ne m’être rien pris dessus car avec ma chance, il y avait de forte chance que ça arrive. Il me regarda avec sa tronche en somme toute éclaté même si je suis très mal placé pour parler vue ceux que je cache sous mon foulard.
« - Nan, mais bordel ! Ça va pas de faire peur aux gens comme ça ?! »
Hoo ça va ! C’est à regretter d’être sympa presque, sans doute ai-je été trop direct à parler fort comme ça alors que le lieu était assez calme pour ceux qu’il était. Mais bon, ce n’est pas grave, sans doute conscient de mon offre, mon nouvel ami bue une demi bouteille, je n’en prie pas grief, de base, il y en avait 4 pour lui et au pire, je commanderais de nouveau de l’eau. Par rapport à quand il me prend de transformer l’océan, ça va ! Je me fatiguerais toujours moins là. Au moins, on dirait que j’ai réveillé l’autre, qui au final, a l’air aussi amicale ;
« -Parton ! A manger pour accompagner ça ! Et prépare en aussi pour mon ami juste là ! C’est un type bien ! Bordel mec t’as des manières de merde, mais des arguments et de la bibine de qualité ! T’es qui ? Je t’ai jamais vu ici... »
Bon bah, rebelotte matelot ! Je parlais joyeusement.
« - J’suis le capt’ain Ombre, du survivant ! Eldinnor Ombre ! Vous savez, pour la bibine, je triche un peu vue qu’il suffit que j’aie de l’eau a proximité pour le changer en rhum ! Chui un marin matelot ! Comme on fait plus ! »
Je prie une bouteille que je vidai aussi rapidement bien que beaucoup finit à couler entre les plies de mon foulard couvrant le bas de mon visage, l’imbibant pour le même coup. Je repris, moins joyeux, plus telle une excuse ;
« - Par contre, je pense pouvoir vous accompagner uniquement dans l’alcool ; il ne s’agirais pas de vous dégouter avec ceux que je cache sous mon foulard ! Sa serais pas polie moussaillons ! Et vous, vous êtes ? Vous m’avez l’air bien aimable et je vous remercie que la première bouteille n’est pas finie exploser sur moi ! »
Finis-je joyeusement, tout content ! Oui, dire mon pouvoir rend en général content les gens dans les tavernes car bon, il ne tue personne ni avantage, il révèle juste jusqu’à ou je peux me bourrer la gueule !

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Vraiment, j’évite de montrer ma tronche pour pas dégouter ceux avec qui je discute. En effet, a une époque, des types me sont tomber dessus, m’ont torturé pour que j’avoue un truc que je ne savais pas, ma malchance légendaire quoi. Mais du coup, ce n’étais pas des bons coups dans les côtes que j’ai eu a cette époque, non, mon châtiment a été bien plus douloureux dans l’instant, j’ai failli y passez en somme, si Ambre ne m’avait pas retrouvé là ou ces ordures, a défaut de pouvoir me faire dire quoi que ce soit, m’avait laissé pour mort. J’y avait perdu mes lèvres, ma peau muée en des chair fondue sur la partie inférieur de mon visage. Il lève un sourcil à mon annonce.
« -Nan mais tu penses vraiment que je vais perdre l'appétit parce que t’as tronche est pas belle ? Mon gars, j’ai grandi en Phelgra et je commerce activement avec les cavaliers. Y a plus grand chose pour me couper l’appétit. Même si un Kraken t’avait aspiré le visage je macherai ce pain comme je le fais maintenant devant ton foulard. T’en fais pas. Et si c’est trou de cul à côté te gêne, dis-toi que ce sera à eux de partir s'ils veulent pas te voir. Ici on emmerde pas mes amis. Et pas de problèmes pour l’explosion. Je sais pas quand ça s’active, mais je sais ce qui va péter et quand. »
Ouf, bon en gros, il ne peut pas gérer de quoi faire peter mais il sait quoi. Bon, c’est déjà ça, c’est dangereux comme pouvoir aussi. Moi, ça va, même si j’avais du ne pas le contrôler, mon pouvoir principal, par Soulen, n’est pas super dangereux ! Je veux dire, a part pour les ventes des tavernes et auberge. Il commerce avec les cavaliers ? J’espère que ce n’est pas un esclavagiste, après tout, c’est contre eux que je me bats activement. Je veux dire, a ma manière, ne pouvant les affronter directement, je touche là où ça fait mal ; leurs pognons car plus je fais évader des esclaves, plus ils perdent de l’argent alors que mes protéger, eux, gagne leur liberté. Même si bien sûr, étant encore un peu responsable d’eux, je vais voir après ceux qu’ils sont devenus, exigeant ou non la fameuse dette que je demande au début. Jusque-là, très peu ont mal finit mais en même temps, quand tu cherches la liberté, ce n’est pas pour foncer tête baissée vers les ennuies ! Il mangeait son pain tranquillement, me faisant un clin d’œil a la fin de sa précédente tirade.
« -Mais sinon, qu’est ce qui t'amène ici ? Les marins sont rarement à quais en milieu de journée. Ton navire a un problème ? Je suis Ricko Valsky, forgeron, fabriquant d’arme et artiste a mes heures perdues, je peux peut-être voir ce que je peux faire ? »
Bon, à ce moment-là…. On va bien voir si ceux qu’il dit est ceux qu’il est. Je baisse mon foulard dans mon cou, doucement autant pour voir sa réaction que parce que le frottement de tissus contre la chair, ce n’est pas le top. Une face inférieure sans lèvres, des chairs fondues, de quoi expliquer largement mon handicape autant pour boire que manger qui contrairement à ceux qui parait la première fois, n’est pas du a de l’impolitesse ou au fait d’être sale. Sa me tresse un peu de montrer ça cela dit alors j’essaye de détendre tout d’abord l’atmosphère, plus pour moi que pour lui.
« - Pas de kraken m’ayant inspiré le visage juste un type capable de faire fondre les gens, il y a quelque année ! Faute à pas de chance ! ha ha ! »
Sur ceux, le prenant au mot, je commande donc aussi bien que voulant lui épargner moi qui me bas avec de la nourriture, je commande aussi du pain mais précoupé en morceaux si possible. En vrai, je n’ai pas besoin de fournir d’explication a ma curieuse demande face a ceux que je venais de dévoiler. En effet, n’ayant pas de lèvres pour retenir ceux qui arrive dans ma bouche et n’ayant pas de lèvre pour sentir quand quelque chose arrive dans ma bouche, j’ai été obliger de m’adapter, en public en tout cas. Au moins pour la nourriture car je crois que pour tout ceux qui est liquide, ce n’est pas gagner.
« - Non, mon navire n’a pas de pépin ! Juste très charger donc j’ai laissé ma seconde s’en occupé, la dure vie de marchand quoi ! Faut bien s’acorder une pause de temps en temps et elle sait ou m’trouver en cas de besoin. Enchanté monsieur Valsky en tout cas. »
Je mange un peu du pain que j’avais commandé, prenant précautionneusement chaque morceau pour les mettre doucement dans ma bouche avec ma main. Je galérais, c’étais le plus flagrant mais je ne pouvais pas vraiment faire autrement pour être sûre que tout arrive à bon port dans mon cas. On m’a déjà demandé il y a un moment, comme je pouvais survivre avec une telle blessure, au quotidien. Mais bon, même si ce n’est pas évident, ce n’est pas comme si je pouvais faire autrement Je regarde la face devant moi, espérant qu’il ne le prenne pas mal, je dis sur un ton léger ;
« - Vous aussi vous semblez ne pas avoir été épargner par la vie ! Et vous, que faites-vous là si je puis vous retourner la question ? Vous avez l’air d’avoir un emploie du temps chargée pourtant ! »
Même si au final, tour ceux qui viennent là, c’est pour picoler au final, on ne va pas se leurrer.

PV Ricko Valsky

On m’avait demandé globalement ceux que je foutais là, j’avais simplement dit que je laissais ma seconde gérée le déchargement du navire, ceux qui était vrai. J’avais tendance à boire quand on m’était le pied à terre, je dirigeais bien déjà le navire sur les mers après tout. Et quand on arrivait, j’avais des bricoles à régler avant de pouvoir picoler, trouver les trafiquant, m’assurer de la marchandise quand cette dernière était constituée d’être vivants. Tout ça, tout ça en somme et donc en soit, le déchargement était la chose la moins dangereuse de toutes les opérations que je mène. Et Ambre savait très bien ou me trouver en cas de problème. On pourrait me croire irresponsable mais ce n’est pas le cas, c’est juste de la confiance a la fois en elle et a l’enseignement qu’elle a suivie à mes côtés. Elle sait très bien quoi faire.
« -Je viens de rendre sa commande au client. J’ai deux trois projets sur le dos, mais c’est du travail perso donc, je suis pas trop pressé. Personne me paiera pour ça. Alors autant profiter du pognon que je viens de me faire ! Mais je suis curieux, qu’est-ce que tu transporte dans ton bâtiment ? De la bouffe ? Du vin ? Des armes peut-être ? »
C’est bien d’avoir des projets ! Moi j’avoue que les miens se résume à ceux de toujours : aider les esclave à fuir Phelgra. Un marin pas forcements très réglos techniquement parlant, sans parler de mes petits trafiques en tout genre. Mais ce n’est pas vraiment ceux que je peux mettre en avant, je dois donc rester un peu flou sans l’être trop. Les armes ? Hurm, ne vaut mieux pas avancer ça comme marchandise, surtout dans une taverne, Sharna sait qu’il s’agit bien d’une chose pouvant rendre fous tout être intelligent de cette terre. Enfin, intelligent, qu’ils prétendent l’être en tout cas car tirer chez son voisin plutôt que d’essayer de trouver un terrain d’entente n’a jamais été preuve d’intelligence. Je ne suis pas contre le combat pour autant, il y en a bien de multiple qui mérite d’être menée. Ceci dit ;
« - Et c’est une bien bonne façon de l’utiliser j’trouve, y’a rien d’plus sacré qu’le rhum ! Pour ceux qu’j’transporte, un peu de tout en réalité, sauf des armes, ça dépend du cours du marché ! Même si, pour certaine chose, c’est moins facile que d’autre ! prenez les fruits par exemple, obligé de les prendre à peine mur, sinon, ils pourriraient en cale ! Et pour l’alcool, j’ai intérêt a l’fire surveillé car même si mes loustics préfèrent le rhum, on n’est jamais trop prudent ! ha ha ! »
Je bois de nouveau du rhum a grande gorgé, sans pouvoir faire grand-chose pour ceux que je verse à coté, hélas. Ensuite, je réfléchis, le regardant, curieux, forgeront et artiste. J’avoue être curieux, pour plusieurs raisons ; j’ai beaucoup de marchandise illégale en cale, bien que cacher mais il serait prudent d’avoir pas mal de chose légal avec pour contrebalancer. Nan car un contrôle ou vous dite que vous êtes marchand et vous transporter 3 bricoles, c’est vite grillé.
« - Vous avez dit être artiste ? J’avoue être intéressé, on trouve toujours de noble gens intéressé par l’art qu’importe où on va. Enfin, si ça vous intéresse c’genre d’affaire. »
Dis-je-joyeusement, commander de nouveau des bouteilles d’eau que je transforme en rhum d’un regard et d’un mouvement de main à peine la serveuse repartie. Oui, j’avoue, pour un ivrogne, ce genre de pouvoir a toujours été pratique.

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C’étais pour moi peut être une occasion d’étendre mon catalogue de marchandise légal. En effet, on est moins susceptible de se faire contrôler si l’on a de multiples articles légaux à montrer car il y a moins de chance que l’on nous soupçonne de faire du trafic. Car c’est bel et bien ceux que je fais, cela présente de nombreux avantage, notamment pour les esclaves car étant en contact avec des trafiquant je peux ainsi demander des informations sur des transfert d’exclave ou sur des esclavagistes. Je suis limité dans cette entreprise mais je fais ceux que je peux. Ainsi, je lui avais proposer l’export de ses œuvres d’art, ceux à quoi il me répondit ;
« -C’est aimable de penser à moi, l’ami, mais le nom de Ricko Valsky est un gage de qualité et de sur-mesure. Je ne peux pas me permettre de vendre sans connaitre le client ou ses goûts. D’autant que j’ai pas mal de travail devant moi. en Cimmeria je n’ai plus rien à faire, mais j’ai de la route à tailler avant de rejoindre Thyrénium puis Phelgra et enfin Argyren, ou des confrères m’attendent. Et je suis déjà un marchand ambulant, ce serait contre-productif de passer par toi pour rejoindre des endroits que je visite moi-même. Alors à regret je vais devoir décliner l’offre. Mais à l’occasion, pourquoi pas. SI un client refuse sa commande et que l’on se croise, pas de problèmes.
- Entendu moussaillons, y’a pas de problème, je comprends ! Je ne m’y connais pas en art mais c’est vrai que c’est logique d’éviter de faire des trucs à l’aveuglette afin d’être sûr de la vente par la suite ! ha ha ! Sacrée route qui vous attend en tout cas ! J’avoue m’aventurer très rarement à l’intérieur des terres, j’ai pas assez confiance en mes moussaillons pour leur laisser le navire en mon absence, même avec ma seconde, pas pour une longue période en tout cas ! »
Je reprends également du rhum, buvant comme un trou pour le coup ! Enfin remarque, je bois toujours comme un ivrogne assoiffé donc ça ne change pas trop de d’habitude. Je le regarde, bon, quoi dire ? Car pour boire, on n’a pas b’soin de parler mais c’est quand même plus sympa à mon goût ! Peut-on tenter des conversation politique ou moral ? Je n’ai pas beaucoup d’autre idée en vrai !
« - Si c’sujet n’vous dérange pas, vous en pensez quoi de l’esclavage ? Je suis un honnête marchand hein, c’n’est pas ça, c’est juste que comme vous avez dit commercer avec les cavalier, chui curieux. »
Dit en utilisant mon pouvoir où cas où.

Pouvoir utilisé:

J’étais curieux, c’est vrai et comme il a dit commercer avec les cavaliers, il pourrait être très bien pour. Mais peut être prendra-t-il mal ma question et refusera d’y répondre, ce n’est pas impossible.

PV Ricko Valsky

J’avais demandé ce qu’il pensait de l’esclavage qui était monnaie courante à Phelgra. Il s’embla réfléchir un moment sans pour autant éviter la question. Alors que lui commençais un vrai repas, moi, je restais sur mon pain, il était inutile de montrer le spectacle d’un mec sans lèvre se battant avec le contenue de son assiette.
« - J’ai pas vraiment d’avis sur la question. Je touche pas à ce truc moi. Je vends rien de vivants ou en tout cas d’être vivants… J’ai déjà dut vendre des objets chelou presque vivants, mais c’était pas des gens… Nan, en fait je pense que je m’en bas la couille droite et que la gauche s’en tamponne… »
C’était une expression fort intéressante, il est probable que je lui la pique dans l’avenir. Après, je me demande ceux qu’il appelle pour "objet chelou" car ça peut regrouper nombre de chose, non ? Nan car, moussaillons, avec m’ptits trafiquants, moi aussi je ramène et transporte des trucs fort bizarres parfois ! Après, presqu’vivant ? C’est étrange, qu’est ce qui pourrait correspondre à ce genre de description si ce n’est un mourant. M’enfin, ce n’est pas un esclavagiste, c’est déjà ça. J’écouta la suite avec intention, toujours en grignotant au fur et a mesure mon pain en petits bouts.
« - Je considère que s’ils ont pas le courage de faire en sorte que ça change, ils le méritent. On est tous serviteurs de quelque chose ou de quelqu’un. A eux de s’élever. Ils peuvent tenter de s’échapper, se révolter ou suivre. A eux de faire le choix. Ce n’est pas sans conséquences, mais il en va de même pour un marchand. S’il ne veut pas se retrouver nue dans la rue, il doit travailler toute sa vie sans s'arrêter. Chacun son Enfer. Chacun sa merde. Si je croisais un esclave en fuite, je ne le dénoncerais pas, mais je ne prendrais pas le risque de perdre tout ce que j’ai pour un type que je ne connais pas. »
Peut-on vraiment parler de mérite quand l’on née dans des conditions déplorables, que l’on ne connaît ensuite rien d’autre que peur et humiliation ? Bien que les enfants aient parfois la chance d’essayer de fuir, les adultes ayant vécue une vie de misère finisse résigner et j’en sauve bien moins dans ces conditions. Entre tenter de faire quelque chose et avoir le courage de le faire, il y a une montagne de différence. Les maitres de ces pauvres bougres ne sont en général, pas du genre a pardonné ce genre de chose et ceux qui se loupe finisse mort ou bien handicapé pour éviter qu’ils aient l’envie de recommencer. La différence entre un marchand, c’est que l’un fait ça par choix mais pas l’autre et je pense que l’enfer d’un marchand est bien plus enviable que l’enfer d’un esclave. J’ai failli me retrouver esclave un jour, c’est quelque chose que je ne souhaite pas revivre. Mais je comprends aussi son point de vue, peu serait prêt à risquer leur tête pour celle d’un inconnu, même si l’inconnue est enchainée et maltraitée comme personne ne le souhaiterais. Enfin, après quelques secondes de silence, il me retourna la question en quelques sorte.
« -Et toi qui es un honnête marchand ? Si tu commerce avec Phelgra tu dois transporter des esclaves non ? C’est autorisé là-bas .
- Moi ? Le commerce d’esclave n’est pas autorisé en dehors de Phelgra et j’trempe pas dans ces eaux-là, j’préfère éviter ! Sa n’apporte que des ennuie c’genre de merde ! ha ha ! Pour ma part, j’pense qu’si ce n’est pas trop risquer, si j’croise un esclave en fuite, j’l’aiderais. Après tout, contrairement a marchand, ce n’est pas quelque chose qui c’choisis et j’pense qu’a leur place, j’aimerais qu’on me tende la main. C’est su’ment risquer mais bon…. »
Reprenant une gorgé, je montre mon stigmate du passé en parlant joyeusement alors que pourtant, ce sujet était tout sauf joyeux.
« - Au moins, j’aurais une meilleure raison d’avoir c’te gueule qui n’est du qu’a ma malchance. Mais bon, C’genre de situation ne risque pas d’arrivé ! »
Dis-je, relayant mon caractère de sauveur a une situation hypothétique improbable. Je dis ça mais j’ai bien pourtant des raisons de craindre des répercutions sur ma personne avec les actions que je mène. A cause de ma nature profonde, celle d’un monstre, d’une race que bien des gens craignent et dont les nobles, avides de richesse, ne rêve que de posséder telle une œuvre d’art. Heureusement pour moi, mes yeux rouges peuvent expliquer ma pâleur et faire de moi un simple Terran albinos. Enfin, Terran albinos malchanceux dans mon cas, mais bon, on ne peut pas tout avoir. En parlant de cicatrice, on ne peut ignorer que lui aussi, il s’en est pris plein la tête durant sa vie, ça me rend curieux. Bon, certains sont sensible à ce sujet mais bon, si je me retrouve avec le pif cassé par ma question, façon, sa sera raccord avec le reste.
« - Et vous que vous est-il arrivé pour gagner la vôtre, vous avez l’air d’avoir autant morfler que moi ? »
Ouai bon, ya peu de chance que ça soit le cas mais bon.
« - Si vous me le dite, en échange, je vous dis ceux que j’ai fait pour gagner la mienne. Si cela n’vous dérange pas ? J’sais que ça peut parfois être un sujet sensible mais chui curieux. »
Même si pour moi, il n’y aura pas grand-chose à dire.

PV Ricko Valsky

En vrai, je m’attendais à ce qu’il n’apprécie pas ma question mais finalement, elle ne le dérangeait pas le moins du monde semble-t-il et il me répondit même plutôt simplement.
« - Je fais exploser les liquides. Et je maitrise absolument pas ce pouvoir. Donc mes verres m’explosent régulièrement à la tronche. Et comme je développe des armes à poudres, j’utilise des produits hautement explosifs. Donc voilà le résultat. »
Ha ouai, moi, j’ai un pouvoir un peu inutile mais lui, il en a un assez dangereux à la fois pour lui et pour les autres. J’ai intérêt à faire attention car en vrai, pour moi, si ça m’explose à la face, ça peut être assez dangereux car là ou j’ai plus de peau, chair bien exposé, ça a tendance à bien saigner. Et à faire mal selon ceux que je fais aussi, après tout, la raison du pourquoi j’ai souvent mal à la marque demain entre mes omoplates est simple ; je n’ai plus de peau comme première protection de mon corps alors le frottement répété des tissus, des fois…. Enfin, cela dit, j’eut une démonstration de son pouvoir dans la minute même, entendant un bruit de verre qui s’explose, voyant un individu arrivé en râlant vers mon nouveau pote de beuverie. En tout cas, moi, j’ai tendance a pué le rhum mais le nouvel arrivant à notre table, a en plus une odeur de poisson…. Chui pas fan, faut bien avouer. En plus, il ne risque pas de m’impressionner perso avec mes 1m90…. Mais faut jamais sous-estimer les p’tits, c’est comme les chiens, plus c’est petit, plus c’est teigneux.
« - Bordel Walsky ! SI t’es pas foutu de contrôler ta magie tu dégages, espèce de merde de Zélos ! »
He bin, cela ne fit pas un pli. Faut croire que Ricko savait se battre vue comment il le dégagea rapidement, j’eut pas b’soin d’intervenir en tout cas ! Chui pas très bataille à mains nues mais j’ai mes sabres à ma ceinture j’rappelle !
« - Tu crois que j’ai des leçons à recevoir de toi. Un bon à rien, même pas capable de jeter son filet de pêche seul à la mer. Ni même de piloter son propre bateau ! Il te faut trois marins pour faire le travail d’un ! T’es même pas un sous homme ! »
C’est toujours comme ça que les bataille en taverne commence, une insulte, un poing dans une figure…. Même si on pouvait dire que le Zélos devant moi avait la tête dure, je le regardai en buvant. Il le sortie rapid’ment le bougre ! Quand il revint à sa place, je lui glissai une bouteille devant lui, disant joyeusement ;
« - He bin, vous savez vous battre moussaillons ! »
En vrai, j’en aurait probablement dit plus si je n’avais pas eu des emmerdes aussi. Je sentais qu’on me prit par le col de mon habit, regardant étonner Ricko en mode « qu’est ce que c’est encore que c’te bordel ? » avant d’être jeté sur une table a coté comme un déchet sans avoir eu le temps de réagir. Je me pris dans les pieds de la fameuse table assez violement, les deux vers moi cédant, faisant donc pencher la table…. Une bouteille à moitié vide glissa et tomba sur moi, des cartes aussi, beaucoup de bordel quoi. Je m’assis par terre, me frottant le crâne, me tournant vers les deux clients qui avait été déranger et me regardais assez mal. Demandant remboursement ou je ne sais pas quoi, je me faisais engueuler quoi. Remettant plus par reflexe qu’autre chose, mon foulard devant ma bouche, je dis, fataliste ;
« - Nan mais c’est pas d’ma faute les gars !
- C’est ça ! A d’autre ! Vu ta tronche mon gars !
- Ta intérêt à nous rembourser !
- Mais j’y suis pour rien !
- Tu veux te battre, c’est ça ?! »
J’allais répondre « non » mais vu qu’ils commençaient déjà à se lever et qu’en plus, je le vis du coin de l’œil, y’en a un, surement ami du pécheur qui voulait me tabasser aussi…. J’en ai marre moi…. Pourquoi y’a qu’a moi que ça arrive c’genre d’emmerde ? Je soupire, me relevant à temps, bien que titubant, encore un peu assommé, pour éviter une bouteille vide qui m’était lancer dans la face. Punaise, j’veux juste finir ivre, pas mort ! En vrai, je n’ai pas trop le temps de voir ceux que fous Ricko mais bon, là….

Punaise, mais sont combien là à vouloir se battre ? Sa part en couille, c’est le cas de le dire. Ya un gars que je ne vis pas qui me pris les bras derrière, pour son pote puisse m’en faire voir de toutes les couleurs, tranquille. Bon, ne jamais sous-estimer un marin, je me débattus, filant un coup de pied dans celui qui arrivais, l’envoyant valser sur une autre grâce au déséquilibre que je provoquai. Cela fit lâcher l’autre derrière. Je vi un autre pote du marin qui se dirigeait vers le Zélos cette fois. Bon, j’allais arriver mais je fis un pas, le plancher céda, j’eut le pied coincer comme un con dans le trou…. Arf, en plus, j’ai du sang qui coule dans mon œil droit, je dois saigner de la tête, moi et ma chance je vous jure. Bon, pas le choix, peut être que certain croyait que je me trimballais avec deux lames pour faire jolie…. Je les dégainai…


N’attendant pas pour tendre mon bras pour foutre le tranchant de ma lame de droite sous la gorge de celui qui était heureusement, à ma portée, mais se dirigeait vers Ricko avec un truc dans les mains, je ne sais pas quoi mais avec pas la meilleure des intentions, c’est sûr. L’autre lame alla elle a celui le plus proche de moi et qui avait déjà lever son poing avec l’intention de me frapper, autant dire que ça le figea. Ce n’est pas pour faire jolie, chui ambidextre bande de cinglé…. Enfin, je dis ça, mais je dois avoir l’air con avec un pied coincé dans un trou du plancher…. Par contre, j’ai que deux bras et pas d’idée donc là…. Quoique… J’utilisa un de mes pouvoir, punaise, je ne pensais vraiment pas devoir l’utiliser un jour pour une histoire de taverne.

pouvoir utilisé:

Mouai, maintenant que j’ai l’attention de tous ceux se trouvant à un maximum de 10 mètres de moi, je dis ;
« - Chui armé, chui venue là pour boire, pas m’battre moussaillons ! Mais j’n’hésiterais pas a m’défendre moi ou lui donc v’nez pas nous emmerder. »
Je dis ça mais le plancher craquait sous moi, surement car le premier trou l’avait fragilisé. J’en ai marre…. Mais pour une fois, ma malchance allait servir j’pense. A la minute ou je fis cesser mon pouvoir, je passai à travers le sol, lame en main, atterrissant sur le cul dans la cave de l’établissement soit la réserve quoi…. J’entendis quelques rires moqueurs plus haut, je regardais à travers le trou…. Ouai, je ne sais pas si c’est ceux qui fera cesser la bagarre par contre. D’ailleurs, j’ai mal à ma jambe droite là, je la soulevai légèrement, ça fit vachement mal…. Je regardais, ha, je pisse le sang…. Je pense que j’ai dû atterrir sur le seul clou dangereux du coin…. Je regarde la tenante des lieux qui du coup, était descendu et faisait de grands yeux en regardant le trou en mode « mais comment c’est possible ? » au lieu de m’aider….

PV Ricko Valsky

Ainsi, une donzelle était venue voir ce qui se passais dans son sous-sol et moi je me retrouvais à pisser le sang…. En haut, bien du bazar au final, des gens qui se battait plus par tradition qu’avec une véritable raison. Moi, un peu saouler et aussi un peu bourré, je suis remonté comme je le pouvais en boitillant. En remontant, je maudissais une fois de plus ma malchance, assez régulière hélas. Mais bon, ce sont des choses qui arrive, je n’y peux presque rien (bon en vrai, c’est souvent de mon fait que ce genre de chose tourne ainsi au vinaigre) donc je fais avec. En remontant, je me rends compte que c’est effectivement la bagarre générale et que mon compagnon semble y être mêlé, il y a des trucs qui pète parfois, enfin, c’est le gros bordel quoi. Si bien que plus personne ne fait attention au pauvre gus qui est passé à travers le plancher. Je me dis donc qu’il n’y a plus rien à faire et sort simplement, je n’aurais pas à payer en plus ainsi. Moui, j’en profite totalement de cette situation, mais comment m’en vouloir. En plus, l’alcool est meilleur quand elle est gratuite. Je sors enfin, discrètement, ayant bien évidement ranger mes lames, je n’allais pas rester armé, surtout boitant, en pleine rue et cela sans raison. Je regagnais le bateau finalement, ayant décidé de finir de boire dans ma cabine ce soir. Ambre me demanda bien entendu ce qui était arriver à ma jambe et je lui répondis que ce n’était pas quand chose bien qu’elle insistât pour me faire au minimum, un bandage primaire… Je veux dire, le bateau est déjà fort imprégné en alcool au vu des buverie régulière que j’organise, surtout en mer, avec l’équipage quand je transforme l’eau en rhum. Alors si en plus, il venait à être taché de sang pour une raison si absurde, cela n’arrangerait certainement pas les choses. Après, ma seconde se douta bien que c’était encore une histoire de bar, de taverne et d’alcool vu mes habitudes et elle n’en cacha pas la réflexion a ce sujet. Enfin bon, de toute façon, on avait plus grand-chose à faire ici, quand ont eu finis de faire tout ce qu’on avait à faire dans cette joyeuse ville, je donnai l’ordre de levé l’ancre.